Il utilise des objets magiques pour mieux se servir de sa magie. En effet, pour se téléporter, il a besoin de visualiser l'endroit où l'objet qu'il veut rejoindre. L'utilisation d'une arme lui permet d'être plus efficace.


Pour se faire, il possède deux kukris, une sorte de dague à la lame incurvée. Il utilise ces lames pour se téléporter à plus ou moins grande distance. Lorsqu’il lance une dague, il peut la rejoindre par téléportation. Cela lui permet de se sortir de situation particulièrement difficile.



La seconde arme qu’il possède est la plus… visible. Il s’agit d’une sorte d’épée mais avec un manche semblable à une crosse de fusil. Il s’en sert pour se battre. Elle possède également la capacité de tirer des balles magiques. Cependant, c’est un tireur assez moyen. Il est meilleur bretteur que tireur cependant et se défend parfaitement bien. A cause du nombre limité de balle que sa pistolame peut posséder, il porte toujours à la ceinture une cartouchière remplie.

Comme tous les membres des Soul Reaper, il adule Nyx. A tel point qu’il a décidé de changer de nom une fois devenu un Cardinal. En dehors de cette adoration, Road est un garçon sage, agréable et gentil. Il est à l’écoute de tous, y compris de ceux qui ne respectent pas les lois. Il aime comprendre les raisons qui poussent les autres à trahir, avant de donner une punition juste. Certains de ses compères le jugent faible. Cependant, il n’a jamais failli à son devoir.

Némésis possède un grand sens de la justice et ceux depuis l'enfance. Il ne supporte pas les dénonciations calomnieuses et aiment vérifier la véracité des allégations des délateurs. Même si souvent, il se met en porte-à-faux avec les juges qu'il dirige.

Lorsque la sécurité du Royaume de la nuit est menacée et qu’il part au combat, il montre un autre jour : celle d’un combattant féroce que rien n’arrête. Les hommes qu’il a sous son commandement n’hésite pas à le comparer à un lion, même s’il n’aime pas ça. Dans son combat contre les ennemis de Nyx, il a juré de n’avoir de repos tant qu’ils ne seront pas à genoux… ou morts.

Comme de nombreux mages qui foulent actuellement le sol d’Edoras, je suis originaire d’Earthland. Tout comme la Déesse Nyx. Cependant contrairement à bon nombre de mes… compatriotes, je ne suis pas né à Fiore. Je suis né non loin d’Arbaless. Mes parents et moi avons rapidement migré vers Fiore et son royaume si accueillant. Mes parents étaient des mages un eu près libre. Ils n’ont jamais fait partie d’une quelconque guilde, préférant mettre leur art en pratique de manière bénévole.

Cependant, malgré les capacités évidentes de mon père et de ma mère, nous vivions dans une extrême pauvreté. Bien sûr enfant, je pensais que mes parents avaient raison de vivre ainsi et que c’était les autres mages qui étaient dans l’erreur. Mais en grandissant, je développai une haine viscérale pour la pauvreté et pour le manque d’ambition de mes parents. Encore plus après le décès de mon père à cause d’une maladie qu’il aurait pu soigner avec l’aide de remèdes s’il avait pu les acheter.

Je commençais à faire usage de ma magie vers mes 17 ans, je me spécialisai dans l’utilisation de ma magie pour commettre des vols, pour essayer d’aider ma mère à s’en sortir. Jamais rien de trop gros pour qu’elle ne remarque jamais la supercherie. En effet, je lui disais que j’avais trouvé un travail dans un petit magasin de magie du coin. Je ne vendais que des articles magiques, je n’en faisais pas usage. Ce magasin servait de couverture pour les petits larcins de la bande dirigée par le propriétaire de la boutique. J’avais d’ailleurs décidé de me servir de la magie de téléportation. Mais, j’avais pas mal de rater. Je finis par décider de l’utiliser mais d’une autre façon. Je pris une arme de lancer, comme une dague et je tentai de m’en servir de point de focalisation. Il me fallut pas mal de temps pour y arriver.



Quand je parvins enfin à comprendre comment ça marchait, je dus voler une maison. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il s’agissait en réalité de l’office où ma mère dispensait gratuitement ses soins. Au début, je ne dis rien, mais quand on ordonna de tuer ma mère, je ne pus l’accepter. Je décidai de la défendre contre ma bande. Je me fis rosser évidemment. En effet, à cette époque mes compétences en matière de combat laissaient à désirer. Ma mère fut laissée pour morte et je fus ramener par le reste de la bande. Cependant, j’étais inconscient et on me traina hors de la maison jusqu’au repaire de la bande. J’étais déjà dans un sale état quand j’arrivai et le chef décida de me punir pour ma trahison. Il prit un malin plaisir à m’apprendre qu’on ne trahissait pas sa bande, même pas pour sa mère. Sa mort m’apprendrait à qui je devais obéissance. Plus d’une fois, comme une litanie, je jurai de lui faire payer dans le sang. A chaque fois, il riait aux éclats, tout comme le reste de la bande. Je devais être, à l’époque, l’un des plus faibles, c’est sans doute ça qui les faisait rire. Cependant, malgré les coups, la torture et les supplices, j’adressai sur lui en permanence un regard de défi. Pour la première fois, je montrai une réelle détermination à prendre ma revanche. Il avait beau vouloir me faire baisser le regard, me voir rendre les armes face à ces sévices, je ne baissai pas les yeux. Ma défiance l’agaça à tel point qu’il finit par me crever un œil, pour ne plus voir mon regard d’avorton arrogant.

Après plusieurs jours de tortures, je parvins à me sortir de son emprisonnement. Je ne me souviens plus de quelle manière c’est arrivé, mais j’ai réussi à briser mes liens. J’ai pris beaucoup de temps à reprendre des forces. En même temps entre les tortures, la faim et la soif, j’étais très faible. J’eus bien du mal à ramper hors de ma prison de fortune. Mais tout ce temps, une seule chose me motiva. En sortant, je filai vers ma mère. Je trouvai finalement son corps dans son office. Je restai là durant plusieurs minutes à pleurer sur le corps déjà pourrissant de ma mère. Quand je me sentis prêt, je finis par l’enterrer et je promis de me venger. Je quittai dès lors ma petite ville d’adoption dans le but de m’aguerrir et devenir assez fort pour me venger.



Je revins enfin dans cette ville après plus de cinq ans d’errance. J’avais souvent servi en tant que mage libre, apprenant à me battre et à développer mon art magique seul. J’avais fini par devenir un bien meilleur bretteur qu’autrefois. Un mage était parvenu à soigner mon œil, malgré une vision troublée par moments. Quand j’arrivai en ville, celle-ci n’avait pas changé. Tout du moins en apparence. En cinq longues années, le village paisible était devenu un repaire de brigand de tout poil. Les autres villageois vivaient dans la terreur permanente. J’avais bien changé aussi durant ses années, j’avais amélioré mes techniques de combat au corps-à-corps et avait fini par devenir un maitre dans l’art de combattre avec ma magie de téléportation. Premier exemple, je n’utilisais alors plus une simple dague mais une arme permettant de plus longs lancers : un kukri. En fait, je me battais avec deux d’entre eux. Lorsque j’arrivais, je portais un long manteau avec une capuche qui dissimulais mon visage. Je portais également un masque pour ne pas qu’on me reconnaisse.

En déambulant dans le village, la colère monte rapidement en moi et je cherchai donc la fameuse boutique de mon ancienne bande. Je la trouvai fermé. On m’annonçait apeuré que le propriétaire était mort il y a des années et que le nouveau chef de la bande à Gamosh s’était installé dans l’hôtel de ville. Je remerciai le vieil homme avant de rejoindre l’endroit. Je fis cependant un détour par la tombe de ma mère, qui avait été saccagé. La colère bouillait alors en moi.

Arrivé devant l’hôtel de ville, je remarquai enfin ce qui n’allait définitivement pas dans cette ville. Depuis mon arrivée tout le monde marchait le dos courbé, tournait la tête en me voyant approcher ou semblait m’esquiver. Mais là, l’endroit ressemblait à une sorte de salle de torture à ciel ouvert. Tout annonçait que celui qui parlait allait finir ainsi. Ma tenue ne passa pas inaperçu malgré sa couleur. Une fois que je fus remarqué, je ne perdis pas de temps. Sans un mot, je lançai ma première lame qui passa au-dessus des gardes. Je me téléportai dessus avant de redescendre et abattre en moins de deux minutes les trois gardes présents. J’entrai ensuite dans le bâtiment. Celui-ci était dans un état déplorable. Autrefois fleuron de l’architecture de la région, il ne ressemblait plus à rien. Des murs défoncés, d’autres avec des dessins de guilde avec de grosses croix rouges peintes par-dessus. L’endroit ressemblait davantage à un squat qu’à une vraie base de bande criminelle.

Je mis une bonne dizaine de minutes à me déplacer dans cet endroit à cause des brigands qui souhaitaient en découdre. Cependant aucun n’avait réellement de compétences martiales. Ils ne gagnaient que par le surnombre et la peur qu’ils incitaient chez les plus faibles. Visiblement, une fois ces deux points passés, ils ressemblaient à des gamins. Finalement j’arrivai dans le "salon" privé du chef : Gamosh. Je me souvenais de lui, c’était le gros dur de la bande. C’est aussi lui qui avait poignardé ma mère. L’endroit ne ressemblait plus à rien, si ce n’est à une taverne le lendemain d’un soir de beuverie. L’homme était avachi dans un tas de coussins avec à chaque bras une femme à peine habillée. Je les sifflai et leur montrait la sortie. Mon kukri ensanglanté ne leur laissa pas le temps de réfléchir, la peur s’empara d’elles et elles filèrent sans demander leur reste. Le gros porc avachi ouvrit les yeux et se mit à rire. Mon visage caché par ma capuche que j’avais relevé en arrivant devant cette porcherie. J’avais perdu mon masque mais personne n’avait pu le prévenir. Gamosh se leva et ouvrit la bouche. Il aurait mieux fait de se taire, son intonation démontrait son ivresse.
"Putain, mais t’es qui toi ?"
"Je suis ici pour ta tête."
Un rire gras. Je soupirai en relevant ma capuche. J’ajoutai toujours aussi calme.
"A ton avis ?"
Le rire s’arrêta, un hoquet l’accompagna. Avant que Gamosh ne rit de plus belle. Je le fis taire aussitôt en lançant mon arme. Je me téléportai juste sous sa ceinture et un puissant coup de poing le frappa en plein dans l’estomac. Il partit en arrière, la rage alimentant à présent son regard. Le combat était lancé. Sa magie d’augmentation physique ne l’aida pas. J’avais appris à être plus agile et c’est ce qui fit la différence. Plutôt que de trancher tout d’un coup, ce fut par des dizaines de coupures que je l’affaiblissais. Aucun homme ne peut se battre sans ses tendons. Finalement, lorsqu’il ne put plus se battre, je tranchai sa tête avec mon arme courbe. Le feu, qu’on avait déclenché pendant notre affrontement, continuait de consumer la bâtisse. Mais c’était pour le mieux.

Une fois ressorti par la fenêtre, je me redressai devant tous les villageois qui contemplaient l’incendie. Je brandis la tête de Gamosh et je la lançai à mes pieds avant de dire.
"Ne vous laissez plus jamais dominer par ce genre de scélérats. La prochaine fois faites appel aux guildes."
Je remis ma capuche en place et je disparus dans la nuit, pour ne jamais revenir.



Quelques années plus tard, je finis par être envoyé à Edoras. Je ne sais pas comment c’est arrivé, mais je suis là. D’après ce que j’ai compris, j’ai été amené ici par une machine. J’avais rejoint une guilde : Soul Reaper. Je n’avais que faire de leurs motivations. Tout ce qui m’intéressait étaient que mes convictions rejoignaient les leurs. Contrairement à ce que beaucoup croient, je ne suis pas aveuglément Nyx. Même si je la respecte profondément. J’ai d’abord choisi de la servir comme simple combattant dans sa guilde. Cependant, Soul Reaper souffre d’une mauvaise réputation et est considérée comme une Guilde Noire. Pour ma part, je la voit comme un mal nécessaire devant les méfaits de ce monde. Méfaits qui ne peuvent être corrigé par les meilleures intentions des guildes officielles.

Sur Edoras, Nyx, suivi par nous tous, on entra en guerre pour prendre le pouvoir au Roi, un ancien mage de la guilde Fairy Tail. Durant la guerre, je décidai d’adopter une magie venue du continent d’Arakitacia, continent de ma naissance, et peu connu à Fiore. Celle-ci consistant à charger magiquement les balles d’une arme à feu. J’avais aussi beaucoup amélioré mes compétences au sabre. En effet, à la guerre, malgré mes compétences d’assassins, grâce à la téléportation, je me devais d’être plus efficace, j’avais donc commencé à combattre avec une épée. Puis, j’avais fini par combiner mes deux disciplines en une seule avec une arme particulière, une pistolame. Cette arme est basiquement un sabre avec un canon capable de tirer des projectiles magiques.

Malgré mon amélioration au combat, nous fûmes repoussés de la capitale par une chose qui, bien qu’extraordinaire, n’était absolument pas prévu. De nouveaux mages, ceux de Fairy Tail, revinrent. Qu’importe ce qu’on en pense ou ce que certains en disent, leur arrivée fut le facteur capable de repoussé une alliance de guildes noires. En même temps, certains d’entre eux sont dignes de louanges voire d’admiration. Des mages comme Gildarts, Gajeel, Mirajane ou même comme cet énergumène de Natsu sont de puissantes armes. Ils restent également de sacrées épines dans nos pieds. Cette défaite fut un coup dur. Quelques temps après avoir été repoussé de la Cité Royale, Nyx décide de partir à la conquête du Nord d'Edoras. Ce faisant, elle accède enfin à son vrai rôle : celui de Déesse. Ce n'était que le commencement, mais nos plans furent freiné, lorsque Skyadrum choisit lui aussi de conquérir Edoras pour son propre compte.

Finalement, récompensant ma dévotion et mon soutien sans faille, Nyx me nomme Cardinal. Je prends le rôle de Cardinal de la Justice. Mon but ? Traquer et éliminer les ennemis de la Déesse Nyx. Pour servir au mieux dans ce nouveau rôle, je choisis de quitter mon nom de naissance, Road Phene, pour porter celui de Némésis. Depuis, je protège le Royaume de la Nuit de ses ennemis intérieurs, les infidèles et les hérétiques. Mais je compte bien un jour faire tomber la cité royale pour ma Déesse.