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Stan - We're all alone until we turn back to dust
Stanley Dassas
Affiliation : Royaume de la Lune
Magie : Télépathie
Disponibilité : Evan - Bellatrix - Heiji/Nel
Inventaire : - PHS
- Poudre de sommeil
Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Jeu 14 Mar - 17:43
Groupe Rang
donnée personnelle
Prénom et nom:
Stanley "Stan" Dassas
Âge:
20 ans
Groupe :
Royaume de la Lune
Organisation :
Armée Blood Moon
Rang:
Réceptacle de la Sagesse
Physique
Couleur de cheveux:
Noir
Couleur des yeux:
Bleu marine
Taille:
1m75
Poids:
Aucune idée
Caractères spéciaux:
/
Avatar:
Yuta Okkotsu
Magie et Compétences
Sérum de magie, utile à ses talents de bretteur.
Implantation de lacrima, pouvoir : Télépathie (réceptive).

Imaginez un monde saturé de désirs, un marché aux puces mental où chaque pensée, chaque caprice inavoué des gens que vous croisez vous est jeté à l'oreille sans que vous n'ayez rien demandé. Dans un monde où chacun se rue vers le pouvoir, Stan recherche désespérément à canaliser le sien. C'est une malédiction, en quelque sorte, mais une malédiction qu'il chérit. L'idéal pour lui est l'état de Silence Absolu. La quiétude. Il n'a pu l'atteindre de manière complète qu'à proximité de Skyadrum. Les Ténèbres sont silencieuses.

Il y a trois façon de penser : par l'image, par les mots, par l'émotion.

- Stan capte aisément, sans qu'elles ne soient invitées, les pensées parasites de ceux qui se trouvent proche de lui. Ai-je fermé la porte à clé en partant ? Il fait moche aujourd'hui. Qu'est-ce que je mange ce soir ? C'est un canal qu'il a du mal à fermer. Des tracas quotidiens aux secrets inavoués, tout s'infiltre dans son esprit tels des intrus dans une fête privée.

- Pour ce qui est des pensées plus profondes, ou les images, il lui arrive de les percevoir en regardant son interlocuteur dans les yeux, ou alors par un effort de concentration. Le meilleur moyen pour lui d'obtenir une information est de simplement poser une question. Peu importe ce que dit l'autre, il verra la vérité. La pensée est le plus grand traître à chacun. On songe qu'on ne doit absolument pas dire quelque chose et cette chose se forme dans notre esprit.

Stan évite de mobiliser un effort pour lire les pensées. S'il le fait, généralement en la faveur du roi, il devient une antenne ambulante et entend dans son crâne les pensées de tout le monde sur des kilomètres à la ronde, la joie, l'étonnement, la misère, la souffrance, l'horreur, ce brouhaha le rend nauséeux.
Caractère
Stan, c'est le genre de type poli et respectueux qu'on pourrait présenter à ses parents sans crainte, s'il n'y avait pas quelque chose de profondément lugubre qui se dégage de lui, quand il parle ou quand il sourit. Il a cette façon de rester en retrait, comme s'il avait vu des choses que vos petits cerveaux bien rangés ne pourraient même pas imaginer. Et quand il se tait, c'est pire. Il semble en savoir trop, comprendre trop vite. Personne n'est au courant de l'existence de son pouvoir. Qui voudrait le fréquenter, si on savait qu'il pouvait lire les pensées ? Stan non plus ne voudrait pas se fréquenter lui-même.

Il évite souvent le regard des autres, pas par arrogance, même si on s'y méprend. On l'interprète comme de la réserve, ou de la froideur. Peut-être même de la timidité. Mais Stan, timide ? Si seulement ils savaient.

Extraverti de nature, il était censé être l'âme de la fête, le type qui illumine la pièce. Mais au lieu de ça, il s'est renfermé sur lui-même, passe de longs moments en autarcie, cherchant désespérément le bouton mute sur le chaos de la conscience collective. Il s'entraîne parfois, quand il est en présence de camarades. Avec suffisamment de concentration, il parvient de temps à autres à ne plus entendre leurs pensées parasites. C'est là, dans ces instants de paix fugace, qu'il se sent presque divin. Mais comme toutes les bonnes choses, ça ne dure pas, et il retombe dans la réalité épuisante d'être, malgré tout, terriblement, humain.

Il n'a que vingt ans, mais il se sent comme un vieux bouquin trop lu, usé par les rêves et les drames d'un millier d'autres vies. Trop jeune pour être noyé sous le poids des misères humaines, il a longtemps ressenti de la répulsion contre ses semblables. Leur rêves futiles, leur vanité, leur hypocrisie, leurs souffrances... Comme la rouille qui s'empare du fer, l'acceptation a rongé son dégoût au fil du temps. Compréhension, acceptation, et, incroyable mais vrai, parfois même la compassion ont commencé à germer dans le compost de son mépris.

Sous cette sérénité apparente se trouve une porte dérobée que l'ennemi regrettera d'avoir ouverte. Dans l'arène, il se transforme. Là, sans préavis, il bascule dans une brutalité qui va bien au-delà de la nécessité. C'est comme si, enfin, il donnait libre cours à ce fond de noirceur inextinguible qui a survécu à l'épreuve du temps.
Histoire
Jillian jeta les clés sur la commode de l'entrée et s'avança dans le salon, où le landau était cloîtré dans un coin sombre. Dans cet écrin, l'avorton gisait, ses yeux scrutant le plafond avec une intensité qui démentait son jeune âge. Jillian l'avait laissé là, presque par inadvertance, trop absorbée par les méandres de son travail au compte de Faust pour remarquer le passage des jours. Des années d'études scientifique, une vie menée à tambour battant afin d'être la meilleure dans un monde d'hommes. Un malheureux accident de parcours et elle s'était retrouvé avec un boulet à son pied portant le nom de Stanley. Le nourrisson, maudit par l'indifférence de sa propre mère, survivait dans un silence oppressant. Affamé, assoiffé, il avait déjà appris que les pleurs n'avaient aucun pouvoir dans ce monde  impitoyable. Jillian le contemplait, une froideur glaciale dans son regard. Pas d'amour maternel, juste un constat : ce gamin était coriace. Peut-être même moins encombrant qu'elle ne l'avait craint. Elle aurait pu avorter. Si seulement elle avait su. Mais le déni de grossesse avait fait son œuvre, cachant la vérité jusqu'à ce qu'elle devienne insupportable. Stanley était là, vivant malgré elle, un rappel constant de ses choix désastreux. Elle était sa mère, oui, mais une mère qui avait voulu renoncé à ce titre. Jillian trouva sa rédemption dans le cynisme, acceptant Stanley comme une tragédie personnelle dont elle ne pouvait s'échapper. Elle poussa le biberon contre les lèvres gercées du gamin. Et puis, comme on lance un missile sans vraiment vouloir voir l'explosion, elle appella son ex-amant d'un soir et balança l'info comme on jette un os à un chien : « Hey, tu te rappelles notre nuit ensemble ? Félicitations, papa. » Huit mois de retard, mais qui compte ?

Neil, ce soldat, une bombe à retardement en treillis, prit la nouvelle avec un sérieux qui frôlait l'absurde. La même intensité qu'il réservait à des missions sans retour, il la canalisait maintenant dans la paternité. Ironie du sort, n'est-ce pas ? Jillian, elle, rejetta son offre de mariage comme on esquive une balle, mais lui laissa le môme dès qu'elle le pouvait. Une libération, une évasion, mais jamais assez fréquente : Neil était à la caserne durant la semaine et ne pouvait garder Stanley que les week-ends.

#

Neil, il avait cette fixette : transformer son môme en machine de guerre. Les week-ends, il balançait à Stan le fourreau d’un katana version jouet comme une grenade. Par moments, Stan le choppait en plein vol. D'autres fois, il esquivait, laissant le machin s'écraser avec un fracas de métal. Un jour où l'humeur n'y était pas, il lâcha, d'une voix trop calme, « Et un ballon, c'est en option chez nous ? » Ce n'était en rien une réplique d'enfant normal de huit ans. Stan n'était pas normal, avec sa famille dysfonctionnelle. Mais c'était toujours mieux que ces héros de tragédie qui n'en avaient aucune. Neil, lui, il se montait un film : son fils, héros surdimensionné, rédemption de ses propres conneries, le top du top de l'armée royale. Ce qu’il ignorait, c'est que l'Histoire n'avait pas prévu de retenir le nom de Stanley. Le gamin, il tirait plutôt vers l'intellectuel, voulant emboîter le pas à sa mère, et se rapprocher d'elle. Néanmoins, depuis que le monde avait décidé de zapper la part de Jillian dans la création du sérum magique, la reléguant au rang de potiche alors qu’elle était un des cerveaux de toute l’opération, elle s'était encore plus retirée du monde extérieur.

En semaine, son vieux absent, Stan était livré à lui-même, pour chasser sa bouffe ou étudier, un vrai petit survivaliste en herbe. Il avait pigé le truc de la solitude. En bousculant le saint principe du 'chacun pour sa gueule', le gosse transforma la nécessité en art de vivre communautaire. Grâce à son faciès d’ange, il évitait les emmerdes. Il s'était mis aux tâches ménagères avec Nadège, la voisine du dessus, cette encyclopédie de douleurs dorsales, mais qui détenait les clés de la sagesse pratique. À dix piges, le gosse servait le dîner pour sa mère, son retour plus incertain qu'une promesse électorale. Mais quand elle se rendit compte que son fils était devenu cet auditeur attentif à tous ses tracas, ceux-là même que personne d'autre ne voulait entendre, Jillian se mit à le voir d'un autre œil.

#

Les exceeds étaient comme des demi-dieux, avec leur mojo magique à toute épreuve. Intouchables, vénérés.  Jillian défia le divin en tuant l'un d'eux et en collectant ses ressources magiques et sanguines dans le plus grand secret. Ce récit n'horrifia pas Stan, trop content d'avoir un secret à partager avec elle, un truc qui les soudait dans une espèce de connivence malsaine. Jillian, elle visait le jackpot : pondre une lacrima, un joyau magique, capable de boxer dans la même catégorie que la reine Chagotte elle-même, offrir un pouvoir de vie et de mort à celui capable de l’assimiler et la maîtriser. Son entreprise secrète révolutionnerait le monde scientifique et cette fois-ci, elle resterait dans les feux de la rampe, pas question de se faire voler la vedette. Jill présenterait sa découverte au roi Faust en personne ! Elle rabâchait son rêve, comme un mantra, pendant des mois, jusqu'à ce jour béni où elle annonça avoir concocté cinq de ces bijoux magiques. Mais voilà, jouer avec des vies sacrées, ça impliquait des effets secondaires : rejet ou mort. Le vieux Faust, lui, ne voulait pas sacrifier ses petits soldats, il les gardait pour un coup foireux qu'il mijotait. Du coup, Jillian dut se rabattre sur le menu fretin, les cloportes affamés de la prison. Cinq nuits de suite, Stan ingurgita le feuilleton de ces flops en série. « Devoir m'en tenir à la poubelle humaine, ça augurait rien qui vaille. » « Et l'armée, pas un pour se porter volontaire ? » « Tu parles, les héros, ils ont tous leur lacrima, ou ils sont mort lors de l'implantation. Reste que les peureux. Ou la racaille des donjons. » « Je suis en bonne santé, moi...  » rappela le môme.

Stan avait treize berges, avec ce grain de folie typique de l'adolescence. Il avait capté le scénario chaque soir, une nouvelle mort au compteur, et pourtant, le voilà qui se portait volontaire, comme si c'était une évidence. Il plaida même sa cause, rappelant les entraînements avec son père, à croire qu'il passait un casting pour superhéros. Voir le regard de sa mère s'éclairer d'espoir, ce fut comme décrocher la lune. Il avait fait le bon choix.

#

L'air était saturé d'une odeur stérile, agressive, comme si chaque molécule d'oxygène avait été scrupuleusement lavée, puis emballée individuellement dans du plastique. Stan était englouti dans cette cage de lumière artificielle. La nervosité le gagna. La seringue, c'était le dernier ticket avant le grand noir. Et si le réveil ne sonnait jamais ? Son cœur ralentit après l'implant. Il allait claquer comme les autres. Jillian perdit son sang froid. C'était son dernier bout de lacrima, sa dernière carte... s'il mourrait avec, le cristal serait corrompu à son tour. Dans un élan de "à quoi bon", elle lui injecta un des rares sérum de magie restants pour l'aider à surpasser l'épreuve. Le cœur de Stan repartit comme une bagnole d'après-guerre. Il ouvrit les yeux sur le visage heureux de sa maman. Elle avait un sourire, mais alors un sourire comme il n'en avait jamais vu. Dans les vapes, il sourit aussi. La joie de sa mère se propagea jusque dans ses veines. C'était ça, que de rendre sa maman fière ?

Mais le répit, c’est pas pour les vivants. Stan subit des tests à la chaîne. Ses maux de tête se multipliaient. Une colonie de fourmis dans le crâne. Des voix s’infiltraient, y compris celle de sa mère. Parfois il croyait qu'elle lui causait, alors qu'elle n'avait pas pipé mot. D'autres fois, concert des hurlements, ceux d'autres cobayes. Les scientifiques se comportaient comme s'ils n'entendaient rien, que tout allait bien. Il existait des magies pour tuer, il ne pouvait pas y avoir des magies pour faire le silence ? L'intitulée de la mission de Stan était simple : il devait exécuter des souris par sa volonté. Super, on lui donnait la faux mais pas le mode d'emploi. Plus les jours s'étiraient, plus il se disait que c'était lamentable de devoir tuer à distance quand on savait se battre et qu'on avait une arme. Le seizième jour, c'est lé dépit de sa mère qui s'insinua dans son esprit comme un poison.

J'ai gaspillé un sérum pour des prunes. Ce bon à rien ne maîtrise pas sa lacrima. Il est vivant, elle est sans doute intacte...

Stan la dévisagea. Elle n'avait pas ouvert la bouche, comme si tous ces mots avaient jailli de son regard méprisant. Il comprit l'essence de la magie qu'on lui avait implantée, qui n'était pas celle escomptée.. Il lisait dans les pensées. Il attrapa le reste du monologue  interne de Jillian. Elle s'en fichait s'il passait l'arme à gauche en l'opérant, du moment qu'elle récupérait son bijou. La vérité sur les sentiments de sa mère était sous ses yeux, dans son crâne, tous ces derniers jours. Il n'avait pas voulu y croire.  « Cette lacrima ne fonctionne pas, Jillian. Ce n'est pas moi le problème. Tu as mal fait le job. » « Peut-être... Tu me laisses essayer de l'enlever ? Ça va aller vite, juste une petite incision au même endroit…» « Menteuse. » Elle essaya de la coincer, il la repoussa, sidéré par sa propre force. Il quitta le palais. Pas moyen de fuir trop longtemps, un sérum en moins, ça se sut. Stanley fut rattrapé par les forces de l'ordre. Il eut l'obligation de s'enrôler au sein de l'académie militaire, future chair à canon pour l’armée de Faust. Pas question de laisser un gars avec un tel atout se balader libre. Il pouvait dire adieu à ses ambitions de scientifique, et Jillian aussi, puisqu'on l'avait licenciée pour ses frasques. Avait-il vraiment envie de ressembler à cette hypocrite de génitrice ?

Entouré 24/7 à l'académie, ça lui filait des migraines carabinées. Ce "cadeau", c'était une malédiction et une bénédiction : il morflait, mais ça lui ouvrait des portes. Il se faisait des amis, il savait quoi dire. Il savait ce que l'on taisait. Il savait quelle genre d'ordure se tenait face à lui. Cette même année, les mages de Fairy Tail débarquèrent à Edoras et emportèrent avec eux la magie de leurs terres. Le silence, aussi apaisant fut-il, le laissa démuni. Il se méfiait de tout le monde. Ne pas savoir ce qu'il y avait dans leur tête, sachant que l'humain était une pourriture, le rongeait. Il voyait le vice à chaque geste, bienveillant ou non, à chaque regard. Stanley profita du changement de roi pour déserte. Personne ne vit que du feu avec les départs en masse. Il n'était, toujours, qu'un gamin. Mais se démerder. Il savait faire.

Il quitta la Cité Royale au profit de Sycca, sans prévenir son paternel, qu'il n'avait pas revu depuis son départ précipité de l'académie. Le gamin se maintenait à flot grâce à des jobs de merde, jusqu'au retour de la magie, un miracle de sa vie. Un réconfort de sentir la force du sérum infuser ses veines à nouveau. De comprendre les esprits tordus de ceux qui l'entouraient. Les combats lui avaient manqué, à croire que son père avait réussi à lui inculquer sa passion. Stan gagna sa vie par les contrats de chasse, mordant souvent plus gros que ce qu'il pouvait mâcher. Résultat ? Un abonnement à l'hosto. Pire lieu qu'on pouvait faire avec son pouvoir, dans un état de faiblesse. Ascenseur émotionnelle entre drames, petites victoires, morts, miracles. Chambre de gauche, un père décéda, seul parent de gosses qu'ils laissait désormais orphelins, Stanley suffoqua des cris de douleurs transperçant son crâne. Le lendemain, sous-sol, une naissance, une joie étrangement sereine, douce comme un long silence, lui colla le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux. Il sortit, en meilleur forme, et rebelotte.

Cette vie dura un an. Un jour, il se mit sur la gueule avec un earthlandais pour un contrat, au beau milieu des plaines de Junon. Le taureau ailé qui devait servir de biftek à Crystal Valley se carapata durant leur dispute. On les raffla tous les deux. Cette rumeur des enlèvements, il la connaissait bien, mais il ne s'en était jamais senti concerné : Stan n'était pas un foutu earthlandais. Ces touristes prenaient pour eux les meilleurs contrats de chasse et avaient bénéficié d'aide du roi pendant que Stan crachait ses poumons pour vivre. Les guildes, c'était encore pire. Il fit savoir qu'il était édorasien. On ne le crut pas sur parole : Dassas n'était pas dans le camp de Skyadrum, il n'était pas militaire, et pourtant, on avait détecté de la magie sur lui et ce n'était pas normal.  Stan se retrouva entassé avec une bande de pauvres gens qu'avaient rien demandé. Le fait qu'ils ne soient pas originaires de ce monde n'aidait vraiment pas à avoir de l'empathie. Pensée facho, peut-être, mais depuis quand la pitié paie le loyer ? Il n'était pas équitable qu'ils soient si nombreux à se la couler douce sur leurs terres, quand lui se battaient depuis l'âge des couches-culotte pour gratter du confort. Blood Moon rétablissait un semblant d'équilibre, Stan se demandait juste ce qu'il foutait dans cette équation.

« Ce garçon n'est pas earthlandais. » Stan tourna la tête vers cette voix si vite reconnue. « Comment le savez-vous, docteur ?  » Le deuxième employé était étonné qu'elle tira cette conclusion sans avoir à le scanner à l'aide d'une machine. « C'est mon fils ». Il a bien grandi. Les pensées de sa mère, proches d'une forme de fierté, le surprit. Est-ce la distance qui l'avait rendue comme ça ? On l'invita à déguerpir, à laisser derrière lui ce ballet macabre de vie siphonnée. La souffrance des victimes pompées de leur énergie vitale le parasita. Stan massa sa tempe en fermant les yeux, perdant de vue la sortie. Et soudain, inespéré, inattendu, le silence. Une abysse qui lui vida la tête. Le regard du garçon croisa celui d'un homme, un aura de puissance brute. Stan le reconnaissait pour l'avoir entraperçu lors de son passage à l'académie, à l'époque. Le gamin n'eut pas un regard. Enivré par le sentiment de quiétude, il suivit le maître noir comme une ombre. Parfois, il captait la pensée d'un sbire, mais c'était furtif, appréciable, et inespérée. Un contraste saisissant, une paix volée dans l'antichambre de l'enfer.

Un chercheur rendit au maître un rapport que Stan n'écouta absolument pas. Le garçon observait la scène en bloquant la fermeture du sas. Sa joue posée sur un battant avec l'air pensif, sa main retenant l'autre. Les portes s'ouvrirent complètement au passage de l'employé, qui jeta un regard au gamin. Une ombre, une énigme plantée là, comme un mauvais sort. La raison des vagabondages sans conséquences du garçon, c'est que sa mère avait répandu l'information assez vite quant à son caractère inintéressant pour leurs opérations. Ils étaient à un jour de téléporter l'édifice. Que Stan cafte auprès de ses copains une fois de retour au bercail leur faisait une belle jambe. Laissé seul, Skyadrum n'eut d'autre choix que d'accorder de l'attention au fantôme qui hantait son laboratoire. « Ma mère travaille ici. » dit Stan, ce que le maître savait déjà. « Je ne suis pas un rat de labo, je suis soldat. On se croisera souvent, si je vous appelle maître ? » L'approbation de l'homme l'étonna. On aurait dit qu'il s'en fichait complètement, d'avoir un potentiel traître parmi eux. Peut-être ne le voyait-il que comme un insecte, un insecte pouvant se rendre utile. Quelle classe. « Ce type qui vous parlait... Je ne lui donnerais pas trop de responsabilité, si j'étais vous. Il vous saboterait. » Stan, lanceur d'alertes avant l'heure. « Creusez le dossier de son paternel, vous comprendrez ce que je veux dire » Toujours une absence totale de surprise de la part du maître noir. L'information, il l'avait déjà. Mais Stan réussit à gagner son intrigue car, ce gamin, lui, il n'était pas censé l'avoir.

Stan gagna les bonnes grâces du maître, usant de ce qu'il appelait un don de clairvoyance, pour débusquer les espions, rapporter des informations tout ce temps où il était encore un anonyme. C'est quand la première bataille à la Cité Royale éclata, et que Stan se révéla bête sanguinaire aux yeux du monde, que cette couverture éphémère tomba à l'eau. Une terrible épreuve que cette bataille. Un grande clameur. Une symphonie de souffrance qui se jouait dans sa tête quand il se tenait trop éloigné de son maître. Et étrangement, au lieu de la redouter, il ressentir une joie profondément malsaine, d'en être un des chefs d'orchestre.

Son pouvoir lui avait octroyé une compréhension sinistre la nature humaine, ainsi qu'une étrange maturité, celle d'un homme ayant trop vu, trop entendu, trop vécu. Plus qu'un simple clairvoyant, il était ce combattant serein que rien n'épatait, rien ne surprenait, bon conseil à ses semblables, quand on passait outre sa face lugubre et qu'on voulait bien lui parler. A force d'être l'as dans la manche du patron, il intégra la triade en tant que réceptacle de la sagesse. Un statut qu'il honora chaque jour de batailles leur faisant gagner du terrain. Edoras, demi-conquise, demain, la suite.

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Heiji Maeda
Affiliation : Royaume de la Lune
Magie : Mister Hyde
Disponibilité : Bellatrix
Heiji Maeda
Personne…. Ne me traite de mauviette



Jeu 14 Mar - 18:40
HELLO YU-YU Stan - We're all alone until we turn back to dust 2278259526

T'es beau et t'as un flow de fou, je t'aime si fort déjà !
Bravo pour ta fiche, va nous falloir un lien du Turfu !
Bisous bisous
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Stanley Dassas
Affiliation : Royaume de la Lune
Magie : Télépathie
Disponibilité : Evan - Bellatrix - Heiji/Nel
Inventaire : - PHS
- Poudre de sommeil
Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Jeu 14 Mar - 23:01
HELLO JI-JI

Merci pour l'accueil, l'amour est partagé Stan - We're all alone until we turn back to dust 1557114522 T'es beau aussi. Mortel, l'avatar !

J'avance j'avance  Stan - We're all alone until we turn back to dust 320987030 Relation explosive à l'approche Stan - We're all alone until we turn back to dust 1811572161
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Laxus Draer
Affiliation : Fairy tail
Magie : Chasseur de Dragon Foudroyant
Disponibilité : Mirajane
Inventaire : - PHS
- Sac sans fond
- Lacrima soin
Laxus Draer
Yippee ki-yay, pauvre con !



Ven 15 Mar - 13:01
Bienvenue fils !

Bon. Cette fiche bien entamée pète trop le style.

Du coup, tu serais pas tenté par le rôle de réceptacle de la sagesse, à tout hasard ?
https://fairy-dystopia.forumactif.com/t900-les-groupes

Je trouve qu'il sied vraiment bien à cette magie purement cérébral et à la personnalité de Stan.

Tu peux évidemment décliner l'offre si c'est pas dans la ligne de tes projets pour lui, personne t'en voudra <3

Bonne chance pour la suite, TU VOIS LE BOUT !

_________________

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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Daria - Event
Inventaire : - PHS
- Gourde infinie
- Toile d'Arachné
- Lacrima-Rappel
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
- Un sac sans fond
- Lacrima de soin
- Lunettes à vision X
River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Ven 15 Mar - 22:11
Je te l'ai dit en cb mais ça roxe du poney cette fichette Stan - We're all alone until we turn back to dust 4034414146 (et Yuta quoi Stan - We're all alone until we turn back to dust 2508228171 )

Encore bienvenue et bon courage pour la dernière ligne droite. You can !
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Archi Vallendar
Affiliation : Blood Moon
Magie : La toile
Disponibilité : Ninel - Stanley
Inventaire : - Collier trompeur
- Capteur de dissimulation
Archi Vallendar
Un p’tit baiser chérie ? Et j’vous ferai voir ma grosse gondole



Sam 16 Mar - 1:41
Je te l'ai déjà dis sur la CB mais bienvenue BG !

Tu as choisi le bon camp donc tu ne peut qu'être une personne très bien ! Faudra qu'on discute lien, avec Archi ou Emily quand tu seras validé ! J'accepte tout pour quelqu'un avec l'avatar de Yuta ! //PAN//

Bon courage pour la fin et la validation ! Même si ça ne va être qu'une formalité
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Stanley Dassas
Affiliation : Royaume de la Lune
Magie : Télépathie
Disponibilité : Evan - Bellatrix - Heiji/Nel
Inventaire : - PHS
- Poudre de sommeil
Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Sam 16 Mar - 2:01
Merci pour l'accueil les copains !

Laxus on se l'est dit en cb, c'est ok de mon côté. Cette gentille attention me fait rougir. Mille mercis !

(Levi Stan - We're all alone until we turn back to dust 2019373597 ) Ton passage m'honore, River Stan - We're all alone until we turn back to dust 1811572161 merciiii

J'ai le bogoss Archi et la fameuse Emily d'un coup, canon ! J'avais justement des idées pour cette dernière Stan - We're all alone until we turn back to dust 1357288329
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Skyadrum
Affiliation : Blood Moon
Magie : Ténèbres
Disponibilité : Ninel †
Inventaire : - PHS
- Lacrima soin
Skyadrum
Roi de pique



Sam 16 Mar - 10:58
Bienvenue Stan,

Je salue le choix d'avatar et de camp =D J'ai adoré te lire, ça envoie ! Contente que tu acceptes le rôle, il te sied bien. Tu accompliras de grandes choses Stan - We're all alone until we turn back to dust 1826504014

Je reste à ta dispo au besoin Stan - We're all alone until we turn back to dust 3707744313
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Erza Knightwalker
Affiliation : Résistance
Magie : Lance "Ten Commandments"
Disponibilité : Event
Inventaire : - PHS
- Lacrima d'invocation Ramuh (2)
- Lacrima-Rappel
- Cape d'invisibilité

Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie



Dim 17 Mar - 21:46
Il est des nôtres, il boit sa bière comme les autres !


Bonsoir ^^

J'avais hâte de lire la suite de cette superbe fiche et je ne suis pas déçue. Personnage haut en couleur et en charisme, magie compromettante pour quiconque croisant sa route... excellent choix qui offre des perspectives de RP intéressantes !

Prendre un édorasien réclame une maîtrise du contexte pas évidente et je dois dire que tu as parfaitement relevé le défi. Tu fais honneur au camp de Skyadrum, c'est un rôle mérité.

Aussi, j'ai une affection pas si secrète pour Yuta alors...

Spoiler:

Je valide ♡ !

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