Ancient dreams in a modern land

Stanley ft. Erza

Le ciel noircissait, bientôt il mettrait son manteau étoilé. Evidement, elle aida le brun a mettre les choses en place, même si elle le laissait faire le plus gros, il semblait le faire avec un certain amour. Elle, ca la dérangeait un peu, ca lui donnait presque la gerbe de se dire qu’il fallait qu’ils sacrifie ce garçon. Il n’avait rien demander, il était juste accompagner d’un animal précieux dont ils avaient besoin et son corps, comme celui de tout le monde, était rempli de sang. Et de sang, ils en avaient aussi besoin. Elle lancer régulièrement des regard a la tête de bête sculpter dans le mur. Enorme, imposante, peut être terrifiante pour beaucoup.  Elle observa ensuite l’homme qui appelait quelqu’un et mettait son PHS hors du cercle, comme pour ne pas le corrompre, comme pour ne pas l’abimé avec la technologie. Ca faisait sens, ce lieu de rituel était ancestral, la technologie ne devait le souillé. Surement qu’elle était un peut trop attacher a ce genre de critère, ca n’était peut être pas cela. Enfin, ca n’avait surtout aucune importance.  Un très léger sourire souleva les coins des lèvres de la rousse quand il lui parla. Elle ne savait trop pourquoi il disait cela, elle ne lui avait rien demander. Enfin, elle s’en fichai pas mal. Elle leva le regard vers le ciel quand la lumière de la lune vint les envelopper.  Voila, ca allait commencer.


Stan s’occupa du sacrifice avec un zèle qui n’avait rien de surprenant. Et elle s’écœura un peu en se disant qu’elle, elle l’aurait simplement égorgé. Elle ne lui aurait pas séparer la tête du corps. Et c’était horrible de penser a cela, elle se fustigea d’ailleurs mentalement.  Elle tourna le regard vers l’homme qui vint se mettre a coté d’elle. Elle était méfiante, naturellement, elle n’avait jamais cesser de l’être avec lui de toute façon.  Elle l’entendit, et déjà une épée apparaissait dans sa main. Et quand elle le vit bouger, elle ne réagit que quelques seconde trop tard. Déjà elle sentait sa peau se déchirer et le sang coula. Il lui mit un coup et la fit saigner au-dessus de la rosace. Sauf que ce n’est pas sa tête, mais ses mains qu’il aurait dû tenir. Elle lança un coup d’épées, pour viser ses jambes. Mais il l’esquiva. Elle se releva en posant une main sur sa carotide blesser et lui lança un regard noir abyssale.  «Enfoiré ! On aurait aussi put tout les deux se couper la paume de la main pour se faire saigner. » Dit-elle simplement en sortant son sac sans fond. Elle en sortie son kit de soin et se fit un pansement rapidement. Elle soupira. Ca allait la gêner, ca l’insupportait déjà.  Le sang qui avait tranquillement couler dans la rosace de part et d’autre, se rejoignit, complétant totalement la rosace, la faisant briller d’un rouge carmin magnifique.  La plume se mit a s’illuminé d’une multitude de couleur, le sol se mit a trembler et la tête de la bête se mit a hurler.  Elle posa un main sur  l’épaule de Stanley par reflexe alors quand le cri s’arrêta et que le sol trembla plus fort encore, faisant presque se renverser toute la pyramide. Comme si ca allait s’effondrer d’un moment a l’autre. Mais la porte fut ouverte.  La bête semblait comme s’être retirer de la porte. Comme s’il avait disparut, partie maintenant qu’il avait était nourri et que le rituel était accompli. Elle retira rapidement sa main de l’épaule de l’homme, comme si elle venait de se bruler en le touchant.  « C’est ouvert. » Qu’elle dit simplement en se mettant en marche pour rentrer dans le temple.

Elle sortie a nouveau son sac et en sortie une petite lacryma de lumière. Elle fit disparaitre son sac et s’avança dans l’entrée du temple. Qu’il la suive ou non. L’entrée fut éclairer sur quelques mettre par la lumière de la pleine lune.  Le premier couloir était étroit, a peine s’il pouvait marcher l’un a coté de l’autre. Ce qui était assez dérangeant, elle n’avait pas très envie de marcher devant lui, ni derrière. Même si derrière au moins elle l’aurait a l’œil.  Enfin, elle posa les yeux sur les murs, qui était plein de hiéroglyphe, comme les mur d’enceinte du temple. Elle marchait en les observant tout de même, car si c’était comme l’extérieur du bâtiment, ils pourraient leurs indiquer quelque chose.  Et le couloir fini par déboucher sur un espace plus large. Une pièce et quand elle éclaira autour d’eux, il y avait plusieurs portes.  Elle lui lança un regard interrogateur. Es ce que lui avait trouver un plan dans ses livres ? Elle avait un fort doute, mais on ne sait jamais. Enfin, pas le temps d’ouvrir la bouche, qu’elle vit un mouvement dans l’ombre. Elle sauta en arrière esquivant de justesse un coup d’une main difforme et fort peut ragoutante. Elle en esquiva une nouvelle et  lave la lacryma. Des ghouls. Pas très puissant, mais très pénible. Et en plus il y en avait une véritable horde.  « Merde. » Qu’elle grinça en s’équipant de l’armure volante pour gagner en vitesse et éliminé les première autour d’elle.  Sauf que l’une d’elle se mit a crier. Elle poussa un petit crie elle aussi, mais noyer dans celui de la ghoul, elle eu envie de se boucher les oreilles comme premier reflexe. Reflexe humain. Mais son âme de guerrière repris le dessus et c’est son âme de combattante qu’elle écouta quand elle trancha en deux la ghoul qui avait commencer a crier.  Sauf que l’effet était déjà là. Elle avait les oreilles qui sifflait et la nausée, c’était fortement désagréable. Elle chancela un peu et manqua de justesse de se prendre un coup. Un coup de ghoul, quelque chose a ne pas prendre. Elle se mit une baffe pour se ressaisir et bien qu’elle eu les oreilles qui siffle, la nausée et qu’elle était étourdie, elle continua à se battre. Elle avait combattu bien pire dans un état bien pire. Elle en élimina autant que possible, tranchant avant d’être touché. Et Stanley faisait visiblement de même. Quand toutes les créatures furent au sol et qu’elles ne pourraient se relever, la rousse s’approcha du brun. « Laquelle selon toi ? » Qu’elle lui demanda. Parce que oui, lui, il avait fait un coup en traitre, mais elle était au-dessus de cela elle. Alors, elle lui demandait son avis, il se rejoindrait peut-être avec ce que son instinct lui disait.  

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Stan ft. Erza

Pas rancunière, la rouquine. Vraiment pas. Il lui avait tranché la gorge juste pour accélérer les choses, pour faire avancer le spectacle, et elle l’avait à peine grondé, comme une mère engueule son môme qui aurait renversé son verre de lait. Il avait envie de se marrer. Toutes ses limites qu’il avait piétinées sans même forcer. « Enfoiré ! On aurait aussi put tout les deux se couper la paume de la main pour se faire saigner. » « J'suis trop sensible, désolé, » qu'il rétorqua innocemment. La rosace s'était gavée du sang du pauvre type, et là, magie : la porte massive à la gueule de monstre grinça et s’ouvrit. Erza ne se fit pas prier. Elle s’avança dans l’ombre du temple, en tête, comme un chien qui chasse. Lui, il resta là, les mains planquées dans ses poches, le souffle qui fumait dans l'air glacé, à regarder les nuages filer. Il attendait dehors. Puis ça vint, le hurlement. Quelque chose d’ignoble, un cri qui flanque la chair de poule. Il avait eu une chance crasse de se tenir à distance à ce moment. Pas que ça l'aurait tué, non, il était rôdé. Les ras-de-marée de pensées humaines qui vous frappent comme une rafale glacée, ces migraines à retourner l’âme, il les connaissait par cœur. Elles avaient broyé sa sensibilité jusqu’à ce qu'il n’en reste qu’une carapace. Mais ça cognait toujours, là, quelque part, juste assez pour lui rappeler qu'il n'avait pas encore tout à fait les sens morts.

Les coups de lame de Scarlett résonnaient comme des coups de feu, nets, fendant l'air. Elle n’avait pas laissé la chose l'assommer. Lui, il attendait, calculateur, chaque muscle tendu, prêt à bondir. Il guetta la faille, ce minuscule espace de silence entre deux hurlements, cette respiration qui s'arrête juste avant la tempête. Et là, il se lança. Dans un flou de vitesse, il disparut, réapparaissant dans les couloirs étroits, là où la pierre suintait l’humidité et la crasse des siècles. L’odeur, mélange de fer, d'ancien, et de terre, saturait l’air, collait à la gorge. Les ghouls n’eurent pas le temps de réagir. Deux battements de cœur, un pour chaque tranche. Les deux dernières créatures s’effondrèrent sous sa lame.

Alors qu'Erza était pressée de plonger plus profondément dans l'obscurité, lui, il s’arrêta, attiré par l’instant présent, ce qui se dressait juste là, devant lui. Difficile de saisir les secrets enfouis dans l’ombre épaisse du lieu, l'éclairage de la rouquine ne suffisant pas. Il sortit une lacrima de la poche de son manteau et la laissa rouler au sol. L’éclat qui s’en échappa fut brutal, aveuglant, et d’un coup, le jour éclata dans le ventre du temple. Les murs prirent vie, marqués, scarifiés par des symboles, des représentations que le temps avait à peine effacées. Avec son PHS en main, il filma méthodiquement chaque fresque, chaque gravure, sa caméra dévorant les images, se gorgeant de leur mystère. « J’irai à gauche », lâcha-t-il. Sa voix était mesurée, lointaine, comme s’il annonçait simplement qu'il prendrait le bus un peu plus tard. Il n’était pas pressé, pas encore.

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Stanley ft. Erza

Elle avait la nausée et les oreilles qui sifflaient encore. Et même s’il en fallait plus pour l’abattre, ce n’était rien de très agréable. Mais au moins, les ghouls étaient toutes a terre et ne se relèveraient plus jamais.  Elle observait les deux portes et essayait de juger laquelle était la meilleure à prendre. Mais comment savoir, les couloirs étaient totalement plongés dans le noir, et aucun plan de se temple n’avaient étaient établie. Ils y allaient totalement a l’aveuglette.  Elle l’observa faire une sorte de reconnaissante, et après avoir fait apparaitre a nouveau son sac sans fond, elle sortie une nouvelle lacryma de lumière et la fit rouler dans l’autre couloir.  Elle roula sur trois mètres avant de disparaitre d’un coup. Surement tomber dans un trou.  Elle observa un instant la porte menant sur un couloir maintenant plus ou moins éclairé. La lacryma de lumière de Stanley avait fini par s’arrêter, bloquer par quelque chose. Elle avait fait un petit bruit en cognant contre, et ne bougeait plus depuis. Surement qu’elle était bloquer par un mur. Et comment savoir que l’autre porte n’était pas le chemin ? Peut être qu’il fallait simplement passer par-dessus le trou ? Elle réfléchir un instant et c’est une épée qu’elle fit apparaitre cette fois a laquelle elle accrocha sa lacryma lumineuse. Elle la lança avec force, l’épée siffla dans l’air et elle fini par faire un bruit, elle venait elle aussi de percuté un mur.  La lacryma pendait dans le vide et éclairait un cul de sac, le trou était la fin du couloir, après lui, un mur.  Elle observa un instant, puis elle regarda a nouveau l’autre pièce.  Elle devait maintenant faire marcher sa tête.  Ses pensées étaient encore bien embrouiller a cause du cris de la ghoul, mais une idée lui vint tout de même. Elle fouilla a nouveau dans son sac sans fond, pestant un instant de ne pas trouver tout de suite. Puis un semblant de sourire se posa sur ses lèvres quand elle fini par sortir de son sac, une bobine de ficelle.   Elle fit a nouveau apparaitre une épée et attacha le bout de la ficelle au manche de l’épée qu’elle alla ensuite planté dans le sol devant l’entrée du couloir.  « On sait jamais. » Qu’elle avait dit pour justifier cela a Stanley, sans savoir qu’il connaissait déjà son raisonnement, il l’avait lut dans sa tête.  Ce n’était peut être pas la meilleures des solutions, la ficelle ne devait pas être coupée, mais au moins, ils auraient de quoi retrouver leurs chemin si cette endroit s’avérait être un labyrinthe. Et vue  tout ce qu’ils avaient déjà fait pour en arrivé là, ce ne serait pas étonnant que s’en soit un.

Ils s’étaient lancés dans le couloir, elle faisait se dérouler la ficelle en faisant attention a chaque angle, a chaque piège a ne pas la rompre.  Elle espérait aussi en avoir assez pour arriver jusqu’à la fin. Sinon, il faudrait trouver une autre solution.  Leur trajet était silencieux, elle faisait attention a tout ce qui l’entourait pendant qu’il semblait observer les hiéroglyphes qui décorait les murs.   Elle se stoppa net en entendant un petit « clic ». Qui l’avait activer, elle ou Stanley ? Peut importait. Elle plongea au sol, en essayant de ne pas trop tirer sur la ficelle pour ne pas la rompre. C’est de peu qu’ils échappèrent  a une nuée de flèche. Et a la vue du liquide qui rouler le long du mur où elles étaient aller se fiché ou rebondir pour terminée au sol, elles étaient empoisonner.  Elle soupira et vérifia la corde. Intacte. Ouf.  Elle se remis donc en marche. Naturellement, il y eu d’autre pièges a évité. Des trappes qui auraient put se dérobé sous leurs pieds s’ils n’avaient pas de bon reflexes, le plafond cracha même quelques pierres qui furent accueilli et trancher en deux a coup de katana.  Le labyrinthe continuait de plus belle. Jusqu’à que ce qu’il n’y ai plus de ficelle. « Merde » Qu’elle souffla pour elle-même.  Elle s’arrêta et se remit a réfléchir.  Comment indiquer maintenant la direction. Elle se dit qu’elle aurait dû prendre une bombe de peinture a Readus. Elle pourrait utiliser ses épées, mais elle avait peur de manquer de magie. Elle avait toujours un plan B pour palier a la magie, mais, elle doutait que ce soit très intelligent d’ouvrir sa seconde origine face a un homme venant d’un royaume qui volait la magie aux mages.  Oui, garder sa magie au cas où. Elle réfléchi. Puis, elle tira un peu sur son pansement et s’appuya sur sa plaie en grincant un peu des dents.  Elle traça une flèche de son sang dans la direction opposer, pour indiquer où aller sur le retour.  En espérant qu’elle n’ai pas a le faire souvent.  Heureusement elle n’eu a le faire que deux autres fois. Et ensuite elle put resserrer son pansement. Et enfin la pièce tant rechercher.

La chambre funéraire. Un sarcophage au milieu, des tas d’étagères autour.  Elle commença par observer autour d’elle. Les fondations de la pièce. Il ne faudrait pas que la pièce s’écroule sur eux.  Enterrer vivante avec Stanley, ca ne lui disait vraiment rien.  Elle s’approcha ensuite du sarcophage. Le sceptre était poser dessus, ou plutôt dedans. Dans le sarcophage était visiblement creuser une case pour le sceptre.  Elle n’allait pas tout de suite l’enlever, il fallait qu’elle soit certaine que ce ne soit pas un piège. Alors elle allait chercher des réponses dans tous les ouvrages autour du sarcophage.  Elle ne trouva pas tout à fait la réponse. Elle fit apparaitre une épée dans sa main, s’équipa a nouveau de son armure volante, prête a partir rapidement au cas où et doucement, elle alla glisser l’épée sous le sceptre, comme pour que la case ne soit pas vide. C’était surement le piège, dès que la case était vide, tout s’activer. Là, elle ne serait pas vide, elle aurait juste une épée a la place du sceptre.   A peine eu t elle le sceptre en main qu’elle utilisa sa vitesse pour sortir de la pièce. Mais rien ne se passa.  Son épée a la place du sceptre faisait son travail.  Elle poussa un soupir et se mit en route pour le retour. Stanley aussi.  Un instant elle crut s’être perdue dans le batiment. Mais elle fini par retrouver une des flèches et la suivit. Puis elle suivit la ficelle.  De retour dans la pièce où reposait encore les cadavres dégoutant des ghouls, ce fut la dernière ligne droite. Une fois dehors, elle prit une grande inspiration. Elle regarda le temple qui se tenait derrière eux, puis regarda le sceptre dans sa main. Elle allait le donner a Mystogan.  Cet homme se battait avec des sceptres, il saurait surement en faire bon usage.  

C’est evidement sur ses gardes qu’elle descendit de la pyramide. Et a peine eurent il les pieds sur le sol, des bruits de pas se firent entendre non loin. Des patrouilles de la nuit a ne pas en douter. Elle lança un regard a Stanley et utilisa sa vitesse pour lui faussé compagnie,  même si elle était presque sur qu’il pouvait aisément la suivre, mais aussi faussé compagnie aux soldats de la Nuit qui ne l’avait encore pas vue, elle était partie avant qu’ils ne puisse les distingués.  Elle mit un petit peu plus de temps que prévue a rejoindre le passeur qui allait la faire retourner a  Galad a cause de la nausée et la fatigue. Mais elle put rejoindre discrètement la Cité Royale et aller remettre le sceptre a Mystogan.  

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Stan ft. Erza

Les obstacles, c’était du menu fretin, des conneries qu’on esquive en baillant, surtout quand on avait roulé sa bosse comme ces deux-là. Scarlett traînait un fil derrière elle pour retrouver son chemin, un truc de grand-mère, mais bon, FT, c’était toujours un peu l’âge de pierre par chez eux. Stan, lui, il avait juste son PHS, et ça suffisait à tracer sa route, au cas où sa mémoire venait à défaillir. On ne marchait pas à la chandelle au sein de la lune.

Elle avait pris de l’avance, Scarlett. Forcément. Stan, lui, s’était laissé happer par les gribouillis sur les murs, essayant de leur trouver un sens. Il choisit une direction différente de la fée, au final, car il essayait de suivre la logique qu'il croyait percevoir sur les images. Au bout d’un moment, il alluma la lumière de sa caméra, parce que les lacrymas qu'il jetait de temps à autres, c’était bientôt rideau. La dernière, il l’enfonça dans une torche murale qu’il arracha à la pierre comme on arrache une dent pourrie, histoire de continuer son petit film d'archéologue. Il l'ignorait encore, mais plus tard, en déchiffrant le tout, on apprendrait l'existence de nouvelles formes de conservation de la magie, ou de moyens naturels pour décupler ses effets, ce qui le lancerait dans une expédition dans le désert. Enfoncé dans les tripes du temple, il évita la moitié des pièges, notamment grâce à certaines foutues dalles qui criaient "regarde-moi" à quiconque sachant où poser les yeux. Puis, il y eut ces gardes de la Nuit, dont les pensées lui parvinrent en murmures. Leur présence, comme une mauvaise odeur qui traîne. Des mecs amateurs de passage, ou peut-être juste des explorateurs sans expérience. Stan se demandait comment ils avaient bien pu se débrouiller pour localiser ce point totalement perdu sur la carte, eux aussi, mais les chercheurs et enquêteurs se trouvaient dans tout camp, après tout. Il n’eut même pas besoin de lever le petit doigt, ils se firent hacher menu par les pièges qu’il avait laissé derrière lui.

Pendant ce temps, il entendait les pensées d’Erza, qui venait de tracer sa route. Stan esquissa un sourire. Il savait qu'ils se croiseraient à nouveau, un jour. Le silence revint, le laissant seul à ses découvertes, il entra d'ailleurs dans la chambre funéraire bien longtemps après elle. Après une expédition exhaustive, de plusieurs heures, il sortit du temple, juste avant le lever du soleil. La porte se scella derrière lui, dans l'attente qu'un jour, peut-être, un autre groupe de voyageurs percerait son mystère. Hors de question de leur faciliter la tâche. Stan rappela son complice, à qui il rendit les affaires, comme promis. Ensemble, ils nettoyèrent la scène de crime, éliminant tout indice. « Je vous avais bien dit que je ne le raterais pas » rappela-t-il avec un sourire joueur, après avoir enterré le chasseur. Pas de trace de l'exceed cependant.

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