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Miroir, mon beau miroir (Pv Rui)
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Dim 6 Sep - 12:20
Résumé de la quête:


Miroir, Mon beau Miroir !




Cal se penche sur le tableau des quêtes, l'air songeur. Il cherche une quête parmi la myriade qui existe. La plupart des mages prennent les quêtes avec les récompenses les plus élevées pour gagner en renommée et avoir de l'argent de côté. Cal fait la même chose la plupart du temps. Malgré son caractère doux de nounours guimauve, il aime le frisson de l'aventure. Il aime beaucoup se battre contre des créatures et avoir la possibilité de récupérer un nouvel Take Over. Mais il lui arrive de regarder le bas du tableau pour regarder les quêtes avec des récompenses faibles. Ces gens-là ont aussi besoin d'aide, alors pourquoi ne pas les aider ? Et puis, généralement, elles ne sont pas difficiles et ne durent qu'une journée, autant dire que ce sera une journée calme et Cal aura la sensation d'accomplir une bonne action. En plus, il a pas mal d'argent de côté désormais, il pourrait se permettre de ne pas travailler mais il ne sait pas vraiment quoi faire quand il rentre chez lui, seul. Il a revendu le logement qu'il avait avec Adriane. Il ne supportait plus de la chercher chez eux. Son visage s'assombrit, voilà plusieurs mois qu'elle n'est plus là et son absence est toujours plus pesante. Elle lui manque tellement ! Il se sent seul et malheureux, Cal la peluche. Ignorant la douleur qui commence de nouveau à croître dans sa poitrine, il secoue la tête, résolu à aider cette pauvre âme en peine de la quête ! Si Cal aide quelqu'un, il se sentira moins seul, moins impuissant.

Il a du mal à rester seul aussi, il est terrifié de se retrouver seul avec ses émotions et sa conscience, il se sent faible et vulnérable. Il est malheureux de ne pas être capable de surmonter cette épreuve du destin, il se sent comme une coquille vide. Il voudrait trouver une quête qui mette des mois à être accompli pour que jamais, il ne puisse pas réfléchir et faire un constat de sa vie. Il voudrait arrêter de souffrir, se délester du poids de ses sentiments pour pouvoir enfin avancer librement, et ne plus être voûté à cause de cette charge dont il n'arrive pas à se libérer. Il voudrait tellement retrouver un sentiment d'innocence qui depuis plusieurs années a disparu. Il court après une chimère qui jamais ne réalisera. Il se sent faible et malheureux. Il ne supporte pas ce sentiment d'impuissance, c'est son côté lion qui ressort. Sa fierté commence à en pâtir de son état, il veut redevenir noble et magnifique, comme les âmes des valeureux félins qu'il possède. Il ne veut pas leur faire davantage honte, ces bêtes qui ont illuminé son cœur quand il était dans les ténèbres, enfant. Il veut pouvoir les honorer pour plusieurs années. Il serre le poing, il n'a pas le droit de se laisser aller ! Il doit remonter la pente, ce sera long. Mais il va y arriver. C'est Cal, jamais il ne perd courage. Il se relève toujours.

Il sourit autant au tableau qu'à lui-même, il a besoin de changer d'air, il doit venir aider les autres, comme il l'a toujours fait. Mais vu que ce n'est pas une quête bien compliquée, ne serait-ce pas le moment de passer un bon moment en compagnie d'une personne avec qui il est agréable de passer du temps ? Il attrape son PHS et compose le numéro qui l'intéresse. Le cœur un peu battant. Il toussote pour ne pas avoir la voix qui tremble, ce n'est pas un adolescent, un peu de nerf que diable ! Il ne voudrait pas avoir l'air d'un idiot fini. Quand il entend la voix familière au bout du fil. Il lui explique la situation de la quête et propose de se retrouver à Altissia. Il ponctue la conversation d'un petit :

"Vous savez, on n'a pas pu faire ce restaurant la dernière fois, ne serait-ce pas l'occasion ? Je serai honoré si vous acceptiez de m'aider, mademoiselle."

Il raccroche, le cœur un peu battant, il se sent déboussoler le pauvre, il a toujours eu du mal à affirmer ce qu'il voulait, alors quand il parle aussi facilement à Rui, c'est presque une victoire. Il sourit et s'engage d'un pas motivé vers Altissia. Quand il arrive là-bas, il lui a demandé de se retrouver sur les berges, lieu de promenade reconnu dans Edoras, il ne doute pas une seconde qu'elle ne va avoir aucun mal à le retrouver vu sa taille. Quand il la voit enfin, il lui sourit chaleureusement :

"Mademoiselle Smula ! Quel plaisir de vous revoir, vous semblez être en bonne forme !"

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Sam 10 Oct - 3:39

Miroir, Mon beau Miroir !


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Cela faisait déjà quelque temps que la mission à Altissia s’était terminée et la jeune femme avait eu beau dire qu’elle passerait à Lestallum pour que Cal lui fasse visiter ,elle‘n’avait pas encore trouvé le temps de le faire. Les guildes noires commençaient à agir étrangement et personne n’avait encore compris ce qui se tramait. La troisième division était plus occupée que jamais. Et c’était sans compter sur la disparition de Nini qui occupait encore une trop grande partie des pensées de la rosée. Elle s'inquiétait pour la petite fille, espérant qu’il ne lui soit rien arrivé de grave et se demandant où elle était,ce qui s’était passé cette nuit-là… Elle avait trahi la confiance du gouvernement, mais aussi de l’enfant qui lui faisait confiance pour la protéger…
 
Elle s’était alors plongée totalement dans le travail pour ne plus penser et laisser ses collègues se charger de l’enquête pour retrouver la petite sachant qu’elle ne serait pas objective et parce qu’elle était bien trop impliquée émotionnellement dans cette histoire pour pouvoir faire du bon travail. Mais elle prenait tout de même régulièrement des nouvelles sur l’avancée des recherches afin de se tenir au courant. Mais il n’y avait toujours rien. Nini avait disparu. 
 
Cette journée ne semblait pas différente des autres, pourtant un simple appel allait la transformer et faire sourire la jeune femme. Elle venait de terminer un nouveau rapport quand elle entendit son PHS sonner. Elle regarda et du avouer qu’elle ne s’était pas attendue au nom qu’elle vit s’afficher. Elle répondit évidemment tout de suite et discuta avec le jeune homme, écoutant la raison de son appel et acceptant évidemment de venir l’aider pour la mission, elle fut même amusée qu’il se souvienne de cette histoire de restaurant.
 
“Je viendrai avec plaisir. Puis, comment refuser alors que nous devons en effet aller au restaurant !”
 
Après avoir raccroché, la jeune femme alla prévenir son commandant qu’elle partait à Altissia pour enquêter sur place, son rapport étant terminé et elle partit rejoindre la ville des amoureux. S’arrêtant en chemin pour acheter ce qui pourrait lui être utile, selon elle. Lorsqu’elle arriva sur place, la jeune femme se rendit aux berges où elle devait retrouver le Scalien géant. En effet, elle n’eut aucun mal à la retrouver dans la foule et se dirigea tout de suite vers lui, lui sourit chaleureusement également. 
 
“Vous pouvez m’appeler Rui voyons ! Nous avons retrouvé un enfant ensemble après tout !” Dit-elle en souriant pour répondre à son “mademoiselle Smula”, enchainant rapidement “ça me fait également plaisir de vous revoir et vous semblez également en forme !”
 
Les mains dans le dos, la jeune femme se tourna vers la rivière.
 
“Je vais finir par croire que je ne visiterai jamais Lestallum et qu’on se verra toujours à Altissia !”
 
Dit-elle en plaisantant étant donné que le hasard avait voulu que les deux fois où ils devaient se rencontrer c’était dans cette ville. Elle se retourna alors vers le jeune homme en souriant toujours, mais même si elle se voulait un peu plus sérieuse.
 
“Vous m’avez parlé d’une mission concernant un miroir sur lequel on a jeté un maléfice, je ne m’y connais pas vraiment en rune, mais j’ai acheté ceci avant de venir. Ça nous sera sûrement utile !”
 
Dit-elle en sortant un livre sur les runes de son sac. Ils ne sauraient pas son utilité avant d’être devant l’objet, mais il n’y avait pas de raison que cela soit inutile ou que ça se retourne contre eux. Ce n’était pas comme si l’une des deux personnes voire les deux était un aimant à poisse.
 
“Nous devrions aller à la rencontre du client et tester ce restaurant après la mission, qu’en dites-vous ?”
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Mer 28 Oct - 18:44

Miroir, Mon beau Miroir !




Elle est venue. Celle qui sait apaiser sa peine. Cal ne sait pas trop comment il devrait prendre la nouvelle, il se sent toujours coupable par rapport à Adriane mais qu'est-ce qu'il fait de mal concrètement ? Il a juste demandé de l'aide pour une quête, rien de bien vilain. Aider les gens, n'est-ce pas le but premier du gouvernement ? Tout le monde a besoin d'aide. Il n'y a aucune arrières-pensées, juste un pur acte d'altruisme, c'est du moins ce qu'espère Cal. Lui qui approche dangereusement de la trentaine, a l'impression d'être redevenu un simple adolescent. Ignorant et fragile. Quand il se lance dans une introspection, Cal se trouve faible et ne peut s'empêcher de trouver son âme bien trop tendre pour ce monde nimbé de ténèbres. Il a l'impression de vivre dans un brouillard permanent, sombre et froid. Malgré la lumière qu'il émet, il ne voit rien, c'est même pire, il s'aveugle. Mais cette sensation disparaît quand il observe Rui, cette lueur douce et chaude. Il se sent naturellement attiré. Elle brille dans ce monde sans soleil. Alors, Cal s'y accroche, un peu désespérément. Il en a un peu honte, ce n'est pas forcément quelqu'un d'orgueilleux mais son honneur en prend un léger coup. Surtout que cette petite fée, il ne la connaît pas. Une seule soirée à chercher un enfant n'est pas suffisante pour faire connaissance ! Est-ce que c'est grillé à des milliers de kilomètres qu'il a pris l'excuse de la quête pour passer un peu de temps avec elle ? Il en est persuadé. Même Juvia est plus discrète que ça. Il a envie de se mettre à genoux et crier qu'il n'a pas de mauvaises intentions. Une vraie fille en fleur ! C'est peut-être ça, la vraie nature de son âme.

Lorsqu'elle demande si lui, ça va. Il a envie de répondre que tout va bien, que tout coule dans sa vie. Il a envie de dire que son existence est aussi fleurie que son sourire. Mais en réalité, c'est la tristesse incarnée. Alors quand Rui lui rappelle leur bonne action, il se sent un peu moins lourd, elle allège son existence.

"Je ne pourrais jamais vous appeler par votre prénom, ce serait bien impoli non ?"

Il se gratte l'arrière de la tête, un peu gêné, un peu pataud. Il regarde ailleurs, son regard se perd dans le brasillement de l'eau, il admire la scène, comme si c'était la première fois qu'il voyait la mer.

"Un jour, je vous emmènerai à Lestallum. J'espérais vous emmener de nouveau sous les cerisiers en fleur, ils sont de la même couleur que vos cheveux."

Traduction : J'aime quand les pétales de fleur dansent autour de vous, vous ressemblez à une nymphe, vous êtes la plus belle chose sur cette terre. Il ferme les yeux, se mordant la langue, de quoi il a l'air à lui dire ce genre de chose ? Un forceur ? Oh ciel non ... Il savait qu'il était trop irrespectueux ! Il devrait demander de l'aide à Lyon pour savoir comment parler aux femmes ... Il est décidément trop nul pour savoir se débrouiller tout seul. Un vrai idiot !

“Vous m’avez parlé d’une mission concernant un miroir sur lequel on a jeté un maléfice, je ne m’y connais pas vraiment en rune, mais j’ai acheté ceci avant de venir. Ça nous sera sûrement utile !”

Oh ! Elle ne semble pas avoir remarqué sa proposition ! Il se retient de soupirer de soulagement, si elle a eu la politesse de ne pas relever, c'est qu'elle est polie. Tout simplement, autant ne pas s'étendre sur le sujet. Elle sort un livre de runes, effectivement, cela semble être une bonne idée. La plupart des maléfices sur les objets sont dus à des runes. Cal n'a que très peu de connaissances sur le sujet, il aurait dû y penser et se documenter plutôt que de passer une soirée entière à savoir comment demander à Rui de venir, quel idiot, ce Cal. Il tend la main pour prendre le livre et le feuillète, il semble assez complet, il y explique surtout les bases, avec de l'intuition et du bon sens, ils pourront sûrement rompre la malédiction ensemble.

"Vous avez bien fait, mes connaissances sont minimes dans le sujet et avoir un livre dessus ne nous aidera forcément !"

Elle lui répond alors :

“Nous devrions aller à la rencontre du client et tester ce restaurant après la mission, qu’en dites-vous ?”

Il relève brusquement la tête pour croiser son regard, le geste est si rapide qu'il entend ses pauvres vertèbres craquer sous l'effort. Elle veut aller au restaurant avec lui ? Son cœur s'emballe un peu, il est si content qu'elle lui propose, avec son faux pas de tout à l'heure, il a peur d'être passé pour un goujat aux yeux de la rosée, et actuellement, c'est la dernière chose qu'il souhaite.

"Ce serait un plaisir immense si nous pouvions aller au restaurant après."

Il se mord la langue, il a l'impression d'en faire des caisses, même s'il est sincère, est-ce qu'elle pense que c'est le cas ? Le pauvre cerveau du félin est en ébullition, il analyse et scrute chaque mouvement de sa partenaire. Et de ces analyses, il établit des théories plus acadabrantes les unes que les autres. C'est la surchauffe totale. Il lui fait un sourire avant de reprendre son sérieux.

"Nous devrions y aller, j'ai vu l'adresse, nous ne sommes pas loin de la demeure."

Et ils se mettent en route. Ils marchent paisiblement le long du quai, profitant de la douce chaleur qui y règne et de ce soleil qui leur fait grâce de ses plus beaux rayons. Le regard de Cal se perd de nouveau dans l'horizon. Il n'a jamais fait ça avec Adriane. Ils n'ont jamais pris le temps d'observer véritablement le monde qui les entoure. Ils ont toujours travaillé comme des forçats pour le bien des autres, apporter un peu de réconfort à ce qui le demande. Il le regrette profondément, il aurait voulu plus de beaux souvenirs en sa compagnie. Elle lui manque terriblement et tous les moyens sont bons pour oublier son sourire. Après plusieurs de marche à parler de tout et de rien, surtout de rien, ils arrivent devant une demeure donnant sur le front de mer. Une maison imposante aux embellissements impressionnants. Avoir une telle propriété ici est le signe d'une immense fortune, sûrement une des plus importantes de la ville. Ils s'annoncent aux maîtres des lieux et sont conduits par un majordome dans un petit salon aux tons bleus. Le félin se retient de siffler, ça sent le luxe et le raffinement ici ! Il se sent soudainement bien pouilleux, lui qui prend toujours soin d'avoir une apparence propre et soignée. Un monde totalement différent de celui qu'il côtoie tous les jours. Ils s'assoient dans un canapé pendant qu'on leur sert le thé.

"Monsieur sera à vous dans quelques instants."

Et le majordome le laisse tous les deux, dans cette pièce où Cal se sent difficilement à l'aise, c'est vrai, une partie de lui a envie de faire ses griffes sur le fauteuil en face et il a bien envie de croquer le perroquet qui les observe du fond de sa cage, mais ça ce n'est pas de sa faute ! Il tourne la tête vers Rui et murmure doucement.

"J'ignore qui est notre client, mais ça a l'air d'être quelqu'un d'important. J'espère que vous n'êtes pas trop mal à l'aise."

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Sam 5 Déc - 11:10
Miroir, Mon beau Miroir !


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Elle était heureuse que Cal l’ait contactée pour cette mission. Son simple appel avait sorti la jeune femme de la culpabilité et le remords qui l’assaillaient tous les jours depuis la disparition de Nini. Jamais elle ne pourrait se pardonner la disparition de la petite fille, mais un simple appel de Cal et elle se sentait heureuse. Avec lui, elle sauvait les enfants, elle ne les perdait pas. Elle accepta évidemment presque immédiatement la proposition du jeune homme pour faire la mission ensemble, elle savait que cela lui changerait les idées, elle serait utile et elle pourrait revoir ce géant vraiment attachant. Une fois la mission acceptée, la jeune femme ne perdit pas une minute pour prévenir son commandant et partir pour Altissia, non sans s’arrêter acheter un livre sur les runes, se disant que cela pourrait leur être utile. 
 
Quand finalement elle arriva sur les berges, après plusieurs petits incidents l’ayant mise en retard, la jeune femme le trouva tout de suite et se dirigea donc vers lui, un grand sourire aux lèvres. Lorsqu’il l'appela par son nom, elle lui fit remarquer qu’ils avaient retrouvé un enfant ensemble et qu’il pouvait donc l’appeler par son prénom, ceux à quoi il répondit que ce serait trop impoli. Elle haussa les épaules à sa question. Elle ne trouvait pas cela impoli, mais si c’était le cas du jeune homme, elle n’allait pas le forcer. Ensuite, pour plaisanter, elle lui fit remarquer qu’ils se retrouvaient toujours dans cette ville et qu’elle n’allait jamais visiter Lestallum. En entendant la voix du jeune homme qui lui répondait, elle tourna le regard vers lui, rougissant légèrement avant de détourner le regard et de faire comme si de rien n’était en le prévenant qu’elle avait acheté un livre pour les aider dans leur mission.il lui confirme alors que c’est une bonne idée puisqu’il ne s’y connait pas vraiment.

Voulant lui faire comprendre qu’elle n’avait pas ignoré la proposition qu’il avait faite plus tôt, elle lui proposa qu’ils aillent au restaurant où ils devaient aller la dernière fois, une fois que leur mission serait terminée. Il releva la tête et leurs regards se croisèrent alors qu’il affirmait vouloir y aller lorsque la mission serait terminée. Elle hocha alors la tête sans perdre son sourire.
 
“Alors nous ferons ça !”
 
Il fut ensuite temps de commencer ceux pour quoi ils étaient venus. Ils partirent donc vers la demeure du client, Cal connaissant l’adresse. Ils profitèrent du chemin pour discuter de tout et de rien. Un dernier moment de tranquillité avant de commencer les choses sérieuses. Finalement le chemin les mena devant une immense maison en front de mer. Leur client n’était clairement pas n’importe qui. L’intérieur était au niveau de l’extérieur dans son expression de richesse. Un majordome les avait guidés jusqu’à un petit salon aux tons bleu, richement meublé et décoré. La rosée regardait, le plus discrètement possible, partout autour d’elle, mais impossible pour elle de savoir si c’était de la déformation professionnelle ou simplement son admiration devant tant de richesse, même si elle n’était pas fan du style. À la question du jeune homme, elle tourna son regard vers lui. 
 
“Un peu, mais je ne comprends pas cette habitude des riches de toujours jeter leur richesse à la figure des autres.”
 
Elle n’eut pas le temps de rajouter quelque chose que la porte s’ouvrit de nouveau pour laisser entrer un homme et une femme d’une cinquantaine d’années. La rosée se leva en les voyant entrer et inclina respectueusement la tête avant que le couple vienne s’asseoir sur le canapé face à eux, posant sur la table basse un miroir en apparence tout ce qu’il y a de plus ordinaire. L’homme prit alors la parole.
 
“Bonjour, merci à vous d’avoir accepté notre mission. Voici le miroir mentionné dans la mission. Il est très ancien et vaut beaucoup d’argent, c’est pour cela que vous ne devez pas l’endommager ! Il a toujours appartenu à la famille de ma femme, nous ignorons quand quelqu’un a pu le maudire. Nous comptons sur vous pour résoudre ce problème au plus vite.”
 
La rosée hocha la tête, gardant une expression sérieuse et professionnelle quand bien même elle détestait le comportement de cet homme. Les clients avaient toujours des requêtes, c'était normal de s’y plier, mais sa manière de les prendre de haut ne plaisait pas à la rosée.
 
“Bien évidemment, mon partenaire et moi-même ferons au mieux, vous pouvez vous rassurer.”
 
Le couple se regarda avant de tous les deux se lever, laissant le miroir sur la table. Alors qu’ils se dirigeaient vers la porte pour retourner à leurs activités, un vase, sûrement d’une grande valeur, tomba tout seul de l’étagère sur laquelle il se trouvait, venant embrasser le sol avant de se briser. Cela fit sursauter et s’énerver le couple qui ordonnèrent à leur majordome de vite nettoyer et de râler quant au prix de ce vase.
 
Une fois qu’ils furent seuls dans la pièce, la rosée ne put s’empêcher de légèrement soupirer. Elle plaignait vraiment les personnes qui travaillaient pour ce couple. Elle sortit alors le livre de son sac et se tourna vers le géant assis à côté d’elle, se remettant à sourire.
 
“Ils avaient l’air vraiment pressés, on devrait se mettre au travail.”
 
Elle ne voulait pas vraiment critiquer leurs clients avec Cal, ignorant ce qu’il en pensait, mais aucun ne doute qu’avec Sel, elle ne se serait pas gênée pour parler de la manière dont ils traitaient les gens. Elle s’approcha alors de la table basse pour regarder le miroir de plus près. Il y avait quelques runes visibles dessus.
 
“Elles sont bizarres ces runes, elles ont l’air différentes de ce que j’ai vu en feuilletant le livre… peut-être que je les ai manquées…”
 
Elle ouvrit alors le livre et se mit à chercher les symboles qu’elle voyait sur le miroir.
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Ven 1 Jan - 19:53

Miroir, Mon beau Miroir !




Une maison clinquante. Pleine d’objets de valeur et précieux. Des petits espaces. Une succession d’éléments qui mettent Cal mal à l’aise. On ne va pas se mentir. Le mastodonte de muscles qu’il est préfère les espaces larges comme les plaines ou les océans. Les villes et à fortiori les maisons le crispe. Il a une telle peur de tout casser rien qu’en respirant, tout lui semble si fragile ! Le scalien n’est pas du genre à tout casser à chacun de ses passages bien au contraire, cela se saurait s’il était une montagne de muscles sans cervelle. Et puis, ça fait mauvaise pub de tout casser chez les clients.  Il ne veut pas que la Maître tant redoutée par tous lui tape sur les doigts ! Bien qu’il est facilement un mètre de différence de hauteur, Cal craint Obha comme tout le monde. La vieille mage serait capable de le faire tourner jusqu’à le rendre malade pour lui apprendre la politesse … Et ça, le félin n’a absolument pas envie d’essayer. Il tient à la vie. Alors, il se tient à carreau.

“Bonjour, merci à vous d’avoir accepté notre mission. Voici le miroir mentionné dans la mission. Il est très ancien et vaut beaucoup d’argent, c’est pour cela que vous ne devez pas l’endommager ! Il a toujours appartenu à la famille de ma femme, nous ignorons quand quelqu’un a pu le maudire. Nous comptons sur vous pour résoudre ce problème au plus vite.”

Cal écoute attentivement, en effet, si le miroir est précieux, il va devoir le manier avec douceur. Il évite de croiser le regard de son amie, il aimerait lui faire comprendre que la mission de manipuler le dit objet va lui revenir. Cal a une certaine non délicatesse et il refuse de passer une année entière de travail à rembourser ces gens … En espérant que ça ne prenne qu’un an si effectivement le miroir se brise.

“Bien évidemment, mon partenaire et moi-même ferons au mieux, vous pouvez vous rassurer.”

Le scalien est plutôt heureux de savoir qu’il fait équipe avec quelqu’un comme elle. De profondément professionnel, essayant de toujours donner son maximum pour aider les gens. Si elle n’était pas de l’armée, il aurait demandé si elle voulait rejoindre la guilde … Pas parce qu’il s’entend bien avec ! Non, elle serait un atout non négligeable ! Il secoue la tête, mais à quoi il pense exactement ? Ce n’est pas très professionnel !Et puis, ce n’est pas le moment de penser à ça, il devrait apprendre à mieux se comporter, c’est inconvenant. Les clients quittent la pièce non sans provoquer une victime. Un vase, sûrement un qui vaut cher. Cal n’y connaît rien mais au vu du goût des propriétaires, il ne faut aucun doute que tout vaut cher ici. Le couple s’énerve et somme le majordome de nettoyer ce bazar. Vu qu’il n’y aucun courant d’air dans la pièce, est-ce qu’il s’agit là de la malédiction du miroir ? Faire tomber les objets sans prévenir ? De quoi rendre fou les propriétaires en effet …

“Ils avaient l’air vraiment pressés, on devrait se mettre au travail.”

Cal acquiesce. Il ne se sent pas à l’aise ici. Le niveau de différence sociale est trop impressionnante. Il a beau porter une chemise propre et repassée, il a l’impression de faire tâche dans cet écrin de luxe. Surtout pour un homme qui se revendique avec des goûts simples. Il n’aime pas les fioritures.  Alors, autant se concentrer sur le travail de suite. Rui pose son livre sur la table et commence à faire des comparaisons, Cal quant à lui, se concentre sur le miroir uniquement. Ancien, très ancien. Il n’est pas un expert mais il le sait. Ciselé avec de l’argent, il brille énormément pour lui. Il n’y a aucun atome de poussière dessus, malgré le fait qu’il soit maudit. Est-ce que les serviteurs ont quand même l’obligation de l’astiquer ? Il n’est pas très grand non plus … De quoi refléter un visage, servait-il à ce maquiller ? Et évidemment, les runes faisant le contour du miroir. Le plus mystérieux pour Cal.

“Elles sont bizarres ces runes, elles ont l’air différentes de ce que j’ai vu en feuilletant le livre… peut-être que je les ai manquées…”


« Moi il me met mal à l’aise ce miroir ... J’ai l’impression que ce n’est pas mon reflet qu’il reflète … Enfin, pas tout à fait »


Il se penche de nouveau dessus. Il y a une sensation de malaise. Il a l’impression que c’est le miroir qui l’observe. Ce qui a pour effet de lui donner un long frisson glacé. Il regarde Rui, se défaisant ainsi de cette sensation.

« Ils ont dit qu’il avait été maudit récemment ? Pour moi, ce machin a toujours été maudit. Les runes ont l’air aussi anciennes que le miroir. Il me semblait que si on effaçait une rune, le sortilège se levait … »


Mais assez superstitieux, Cal n’ose pas. Il pose son doigt innocemment sur la gravure, essayant de provoquer une quelconque réaction. Il le retire aussitôt, ressentant une décharge assez violente.

« Ouch ! »

Un miroir électrifié ? De mieux en mieux ! Il murmure tout bas, de peur qu’on ne les entende.

« Si la malédiction est récente, j’aurais tendance à parier sur les serviteurs, les proprios n’ont pas l’air ultra sympas … Par contre, je ne comprends pas la malédiction du miroir et ça, ça m’embête ... »

Pourtant, il continue de se sentir bizarre. Vraiment bizarre. Il regrette de l’avoir touché. Il ne pensait pas poser le doigt dessus pendant une micro seconde aurait cette effet là ! Il se lève, s’approchant de la fenêtre pour chercher de l’air, toujours plus malade de seconde en seconde. Des perles de sueur commencent à couler sur son front. Mais quel est donc cette diablerie ?! Parler est devenu impossible. Il suffoque. Cherchant de l’air. En quelques instants, tout devient trouble et noir. Il entend juste un grand « POUF ! » avant de s’écrouler sur le sol.

Il couine, se demandant combien d’objet précieux il a cassé. Mais il semblerait que tout soit à sa place. La pièce a grandi par contre, il est obligé de se briser la nuque pour observer le plateau de la table basse, il se tourne vers Rui qui est devenue une géante ! Mais quel est donc ce bordel ?! La pièce a grandit et lui a rapetissé ! Il passe un bras derrière la nuque pour se la gratter et s’arrête dans son geste : son bras est couvert de poil. Ce n’est ni humain, ni félin. Devant les yeux d’horreur de son ami, il fait une inspection de lui même. Au bout de plusieurs minutes, alors que Rui le met face au miroir, il faut se rendre à l’évidence, il est devenu un écureuil ! Pour partager son effroi, il répond à Rui la seule chose possible à dire dans ces cas-là :

« Squirk ! »

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Lun 29 Mar - 11:56
Miroir, Mon beau Miroir !


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Alors que les propriétaires de l’objet maudit leur expliquent une nouvelle fois la mission, la jeune rosée ne peut s’empêcher de se dire qu’il s’agit du type de personne qu’elle n’aime pas du tout, ceux qui prennent les autres de haut, car ils possèdent de l’argent. Mais elle prenait sur elle, devant se montrer professionnelle. Elle représentait le gouvernement, elle ne pouvait se permettre d’erreur et elle ne voulait pas non plus donner une mauvaise image à Cal. Lors du départ des clients, un vase se brisa, surprenant la jeune femme. Il n’y avait aucun courant d’air, cela était donc étrange, mais il se passait toujours plein de choses étranges. Une fois la surprise passé cela ne capta pas plus son attention. 
 
Suite à l’impatience des clients, elle proposa à son partenaire qu’ils se mettent tout de suite au travail. Elle prit le livre de rune qu’elle avait pensé à prendre avant de partir et se mit à le feuilleter tout en comparant ce qu’elle y voyait et ce qui était sur le miroir, mais aucun des symboles de l’objet ne semblait être présent dans le livre. Elle le fit savoir au Scalien lorsqu’elle s’en rendit compte, pensant alors qu’elle avait dû les manquer. Le brun lui fit alors remarquer que le miroir le mettait mal à l’aise et qu’il avait l’impression que ce n’était pas tout à fait son reflet que l’objet renvoyait. Interloquée, la rosée leva le regard vers lui, afin de voir si elle avait la même impression. Le jeune homme étant de nouveau penché au-dessus de son reflet, elle dut attendre.
 
Quand il se redressa, leurs regards se croisèrent et il lui donna son impression sur les runes qui semblaient aussi anciennes que l’objet, allant à l’encontre de l’hypothèse comme quoi la malédiction serait récente. Il aborda aussi le fait que normalement quand on en effaçait une le sort se levait.
 
“En effet, j’ai également entendu parler de ce point, mais comme celles-ci ne semblent pas apparaître dans le livre peut-être sont-elles différentes des runes que les mages utilisent normalement. Des runes oubliées peut-être....”
 
Il existait bien des magies perdues, alors pourquoi pas des runes. En pleine réflexion, elle observa Cal poser son doigt sur les gravures pour le retirer aussitôt comme s’il s’était pris une décharge électrique ou qu’il s’était brûlé.
 
“ça va ?”
 
Demanda-t-elle aussitôt avant qu’il ne lui explique son point de vue sur cette histoire en murmurant pour qu’elle soit la seule à l’entendre. Elle hocha la tête à ses paroles.
 
“Je suis d’accord. Si on retrouve celui qui a posé cette malédiction, on aura toutes les explications… Nous allons devoir enquêter discrètement mon cher Watson !”
 
Dit-elle en souriant. Sourire qui disparut pour une expression plus inquiète quand elle vit le jeune homme se lever, se sentant visiblement mal.Elle posa alors le livre et s’approcha, n’osant pas le toucher de peur de le rendre encore plus malade. Des fois un simple contact pouvait rendre encore plus mal.
 
“Vous voulez que j’aille vous chercher à boire ? Vous êtes vraiment pâle, vous devriez vous allonger quelques instants.”
 
Il avait touché le miroir et se retrouvait maintenant malade. Aucun doute pour elle que les deux éléments étaient liés. Si cet objet rendait malade, il devait se reposer. Quand elle le vit en train de chercher de l’air elle s'approcha, posant sa main sur le bras du Scalien voulant lui venir en aide, mais quand elle le toucha, un “Pouf” retentit et le géant disparut. Enfin, c'est ce qu’elle crut au début, avant de voir un petit écureuil au sol là où se trouvait Cal quelques instants auparavant. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle fasse le rapprochement. Il s’était transformé en l’animal. Animal qui n’était pas un félin donc ce n’était pas une perte de contrôle de sa magie, mais bien lié à la malédiction du miroir.
 
En le voyant aussi perdu qu’elle, elle s’accroupit et lui offrit ses mains pour qu’il monte et l’emmena se voir dans le miroir.
 
“On va trouver comment vous redonner votre forme originelle ! On doit juste briser la malédiction de ce miroir ! ça va aller, ne vous inquiétez pas !”
 
Dit-elle en essayant de se montrer rassurante et lui souriant faiblement. Ils n’avaient vraiment plus le choix. Ils devaient trouver le secret de cette malédiction et la briser pour rendre son apparence au Scalien devenue Sciuridae. La rosée approcha sa main de son épaule pour qu’il puisse se mettre dessus ce qui serait beaucoup plus pratique pour eux deux. Il n’aurait pas de difficulté à la suivre et elle pouvait utiliser ses mains. 
 
N’osant pas toucher le miroir à mains nues de peur de finir comme son compagnon, la jeune femme prit un mouchoir dans sa poche et le posa sur la poignée de l’objet avant de s’en saisir. Ils devaient mener l’enquête et trouver la personne qui pouvait être à l’origine de la malédiction. Les runes n’apparaissant pas dans le livre, c’était la solution la plus simple pour tout résoudre. Les serviteurs allaient se confronter à une agente de la troisième division, ils avaient intérêt à ne pas lui mentir ! Finalement la transformation de Cal était un avantage, il pourrait si besoin fouiller les lieux beaucoup plus discrètement.
 
“Je vous propose de partir enquêter sur la personne à l’origine de la malédiction. La recherche d’information ça me connait !”
 
Souriant à l’écureuil, elle se mit en marche, sortant de la pièce à la recherche d’un domestique qu’elle pourrait interroger. Elle marcha peu de temps avant d’en voir un en train de travailler. Elle s’approcha donc de ce dernier en souriant.
 
“Bonjour, excusez-moi. Il y a une question que j’aurais aimé poser aux propriétaires des lieux concernant la malédiction du miroir, mais peut-être que vous pourrez me renseigner. Savez-vous à quel moment on s’est rendu compte de cette malédiction ?”
“Désolée… Je ne sais rien…”
 
Répondit la domestique alors qu’elle s’excusait et partait travailler plus loin.
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Lun 3 Mai - 17:48

Miroir, Mon beau Miroir !



La sensation de malaise passée, Cal essaie d'évaluer la situation. Tout semble si grand ! Lui qui d'habitude ne peut pas bouger d'un pouce parce qu'il est trop volumineux, qui fait attention à tout ce qu'il peut et pourrait toucher à cause d'un mouvement de bras malheureux. Il se sent si petit et vulnérable ! Le changement brutal d'un état à l'autre lui donne le tournis. Le surplus de poil et de griffe ne lui pose en revanche aucun problème, après tout, il passe une partie de sa vie en félin ... Mais être un petit rongeur ? Non, décidément, il y a mieux. Quitte à subir une malédiction ridicule, il aurait préféré être un chaton. C'est mignon les chatons. Et tout le monde veut les papouiller ... Non, finalement, ce n'est pas top du tout de se faire caresser par un tas de mains graisseuses. Il mettrait des heures à nettoyer son merveilleux pelage.

Rui le porte avec délicatesse et lui permet de s'admirer dans le miroir, si admirer est le bon terme ... Il est difforme. Des gros yeux globuleux, des dents qui sont implantées de manière fantaisiste ... Et ce poil ! Non mais quelle horreur ! S'il pouvait mourir de honte, il le ferait. Où est la magnificence d'un poil éclatant ? Où est le pelage atypique qui attire l'œil ? Cal n'est pas un homme vantard, bien au contraire. Mais il y a un sujet pour lequel il s'agit de son péché capitale, c'est bien de ses formes de Take Over dont il est extrêmement fier. Être un rongeur, c'est insulter les bêtes qu'il a vaincu. Lui qui a mis des mois pour les traquer et les combattre. Devant ce qui est pour lui une hérésie, il n'a qu'une envie, c'est de briser ce maudit miroir !

Mais son instinct de scalien l'en empêche, avant de foncer tête baissé comme une mule, il faut réfléchir et comprendre pourquoi il a été transformé. Cela semble assez logique, il s'agit du miroir, d'où les runes étranges sur le contour. Pourtant, s'il s'agit d'un bien de valeur inestimable, comment a-t-il été maudit ? Cal se gratte le menton avant de se rendre compte qu'il n'est plus humain et que sa patte part dans le vide, s'il pouvait parler, il lâcherait sûrement une flopée de jurons. Il s'agit probablement d'une vengeance de la part de quelqu'un. Cal n'est pas très bon en runes, mais il est quasiment sûr que pour que le sort se lance, les runes doivent être parfaites et ça prend du temps. Beaucoup de temps. Or, les gens vont et viennent dans les pièces comme des fantômes, pas possible d'être tranquille ...

“On va trouver comment vous redonner votre forme originelle ! On doit juste briser la malédiction de ce miroir ! ça va aller, ne vous inquiétez pas !”

Cal se tourne vers elle, et hoche la tête. La curiosité a pris le pas sur son apparence, il veut savoir pourquoi il a fini dans cet état. Il est sûr que quelqu'un essaie de se venger des propriétaires, car même pour lui qui les a vu à peine cinq minutes, la mauvaise impression reste intacte. Rui le pose délicatement sur son épaule, comme s'il s'agissait d'une chose fragile. Cal commence à regretter ses kilos de muscles faits pour le combat, il est juste bon à fuir actuellement. La jeune femme attrape le miroir avec un mouchoir, effectivement, c'est une bonne précaution à prendre.

“Je vous propose de partir enquêter sur la personne à l’origine de la malédiction. La recherche d’information ça me connait !”

Cal opine du chef, elle a raison, s'ils retrouvent le coupable, la malédiction sera plus simple à lever. Elle accoste un servant au regard fuyant.

“Bonjour, excusez-moi. Il y a une question que j’aurais aimé poser aux propriétaires des lieux concernant la malédiction du miroir, mais peut-être que vous pourrez me renseigner. Savez-vous à quel moment on s’est rendu compte de cette malédiction ?”

“Désolée… Je ne sais rien…”

Et l'employé disparaît comme une ombre. Cal sautille gentiment sur l'épaule de son amie, ne pouvant pas parler, il doit écrire. Il cherche du coin de l'œil ce qui pourrait office de papier et de crayon mais rien ne ressort particulièrement ... Avant de voir le livre de Rui. Il ne supporte pas l'idée d'abîmer un ouvrage mais c'est un cas de force majeure. Il descend le long de son bras et tapote dessus. Il se rend compte qu'il n'a rien pour écrire ... Avant de voir la suie de cheminée, il trouvera forcément un morceau de charbon ! Il saute pour atterrir à côté et pousse des couinements ridicules pour attirer Rui près de lui. Quand cette dernière s'agenouille devant lui, il demande le livre qu'elle finit par lui donner. Il ouvre la première page et griffonne avec difficulté quelques mots.

"Domestique. Coupable. Proprio. Idiots ?"


Cela ressemble de très loin à un télégramme mais le pauvre rongeur ne peut pas faire de phrases complètes sous peine de perdre un temps précieux. Il regarde la Rosée avant de continuer son difficile exercice d'écriture.

"Miroir. Vengeance. Détruire. Proprios ?"

Il espère que Rui comprend son sens de réflexion, car il se donne un mal de chien pour essayer d'écrire le plus proprement et le plus grand possible. Mais faire une lettre est compliqué. Il a l'impression d'être l'esprit d'un ouija. Il regarde Rui, les yeux plein d'espoir, espérant que les deux âmes puissent communiquer en faisant tomber la barrière de la langue.

Ce serait beau et magique à la fois. Et ce ne serait pas pour déplaire au félin.

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Ven 14 Mai - 11:18
Miroir, Mon beau Miroir !


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Il n’y avait pas à dire, c’était la malédiction la plus bizarre possible, la rosée n’en doutait absolument pas. Être transformé en écureuil à grandes dents n’était clairement pas une chose à laquelle elle aurait pensé comme malédiction.  Cela dépassait désormais la simple mission, ça devenait personnel, après tout, ils devaient la briser pour que Cal puisse reprendre son apparence normale. La jeune femme laissa alors le scalien monter sur son épaule avant d’attraper le miroir avec un mouchoir. Ils auraient l’air bien s’ils se retrouvaient tous les deux transformés en écureuil.
 
Ils se mirent ensuite en route, l’inspecteur Smula étant prêt à en découdre pour obtenir le fin mot de cette histoire. Ils ne tardent pas à tomber sur un domestique qui semble avoir quelque chose à se reprocher, la rosée s’approcha donc pour le questionner, mais il affirma ne rien savoir avant de disparaître rapidement. C’est évidemment des plus suspect et son partenaire sautillant sur épaule lui fit comprendre qu’elle n’était pas la seule à le penser. Elle tourna alors le regard vers lui au moment où il descendit le long de son bras pour venir tapoter le livre. Elle attrapa donc ce dernier pensant qu’il avait peut-être pensé à un indice qu’il avait vu dedans plus tôt.Pourtant Cal continua de se comporter étrangement et en le voyant se diriger vers la cheminée en poussant des petits cris, elle le suivit.
 
Comprenant qu’il veut écrire dans le livre, elle lui tendit ce dernier et lui laissa le temps de tracer les lettres. Lorsqu’il eut terminé sa première série de mots, elle les lut tous avant d’hocher la tête.
 
“Je n’arrive pas à savoir si ce domestique est coupable ou s’il couvre quelqu’un, mais oui, je pense aussi que ça vient d’un domestique en vengeance pour la manière dont se comportent les maîtres de la maison.”
 
En voyant qu’il venait d’écrire le mot “vengeance”, elle comprit qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Ils devaient donc désormais quel domestique avait eu assez de temps pour tracer ces runes. Ils ne devaient clairement pas avoir beaucoup de temps à passer à un endroit et si cet objet était vraiment aussi précieux et aussi ancien que le disaient les propriétaires et en sachant comment ils se comportaient, il y avait peu de chance qu’ils permettent à une personne de le manipuler un long moment.
 
“Et s’il n’y avait pas un coupable, mais plusieurs ?”
 
Dit-elle alors qu’elle sortait de sa réflexion, reposant alors son regard sur son partenaire.
 
“Je m’explique. Et si les domestiques s’étaient arrangés pour que ce soit toujours la même personne qui s’occupe de la pièce avec le miroir pour lui permettre d’avoir le temps de tracer les runes.”
 
Elle était consciente qu’il y avait des failles à cette réflexion, après tout si cela avait été en plusieurs fois les propriétaires auraient pu s’en rendre compte, mais ça lui semblait une bonne piste à étudier. Surtout que si plusieurs domestiques étaient impliqués cela pouvait expliquer que le premier qu’ils aient interrogé se soit montré si suspect, cela aurait été un trop gros coup de chance qu’ils tombent sur le responsable du premier coup. 
 
“Il doit y avoir une salle de repos pour le personnel, peut-être que vous pouvez y entrer discrètement, et voir comment ils vont réagir au fait qu’on commence à poser des questions…” Vu sa taille, il pourrait passer inaperçu, elle n’en doutait pas. “On pourrait s’y rendre pour que je questionne ceux qui sont en pause, vous en profiterez pour vous cacher et on saura ce qu’ils diront quand je serai partie. Qu’en dites-vous ?”
 
Elle n’attendait évidemment pas qu’il réponde, mais juste un hochement de tête ou un secouement pour savoir si cette idée lui convenait. Elle aurait bien pensé mettre un PHS pour écouter en direct, mais Cal ne pourrait pas se déplacer discrètement avec l’objet.
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Mar 8 Juin - 20:54

Miroir, Mon beau Miroir !



Il écoute avec attention les dires de sa partenaire. Elle n'a pas tort, bien au contraire ! Pourquoi soupçonner une seule personne quand plusieurs peuvent être impliquées ? Il est pensif, c'est la première fois pour lui qu'il doit une enquête de ce genre. En examinant le miroir, il se rend compte que les runes ont des imperfections. Il ne les a pas remarquées hier, après tout, à peine l'a-t-il saisi qu'il s'est transformé en rongeur. Ce n'est pas un magicien qui a gravé ces runes, et surtout pas avec l'outil adapté. Un couteau peut-être ? Elle a une nouvelle fois raison quant au temps utilisé pour faire ces runes. Il a fallu couvrir la personne qui a fait ça. Mais plus que tout, le faire quand les propriétaires n'étaient pas là. Cal n'imagine pas leur réaction en voyant l'un de leur employé endommager le si précieux miroir ... L'écureuil se dit qu'aussi, ils n'ont pas dû venir pendant un moment, on aperçoit les runes au loin, s'ils avaient été dans ce salon, ils auraient remarqué la dégradation de l'objet ...

En voyant Rui avec son PHS, Cal s'en empare pour écrire dessus, beaucoup plus pratique que la méthode précédemment utilisée.

"Plusieurs heures pour graver miroir, peut-être quand les proprios partis ?"

Par contre, il écrit toujours en télégramme, il n'aurait jamais cru que faire des phrases sans déterminants le fasse autant saigner des yeux. On dirait un homme des cavernes qui essaie de paraître intelligent. Pour sa défense, il ne ressemble pas à un humain actuellement. Il continue de tapoter piteusement sur l'écran du PHS, essayant d'aller le plus rapidement possible.

"Moi espionner domestiques, toi enquête proprio."

Il tente un sourire qui doit ressembler absolument à rien. Surtout à une rangée de dents implantées de manière fantaisiste. Il descend de ses genoux et sautille au sol, il grimace, il manque de l'élégance féline qu'il aime tant. Il prie pour que cette foutue malédiction se lève bientôt. Il avance vers le quartier des domestiques en essayant de se faire le plus discret possible avant de s'arrêter. Il a l'air parfaitement ridicule. Au sol, il va se prendre un coup de balai et va se faire chasser de la résidence. Il décide d'escalader le mur et de profiter des poutres pour y planter ses griffes amoureusement. L'ascension est rapide et pénible mais encore moins que d'avancer sur les poutres du plafond. Le sang lui monte à la tête vu qu'elle est en bas. Il supporte l'effort avant de souffler de bonheur quand il arrive dans la salle commune des employés de maison. Ces propriétaires sont sacrément riches pour posséder une telle salle ... Avant de constaté de la vétusté des lieux. Riche et pingre, pourquoi ça n'étonne pas Cal ? Ils ne veulent pas dépenser un sou pour leurs employés qui vivent entre les trous dans les murs et des meubles qui mériteraient une retraite bien méritée. Cal commence à comprendre pourquoi les employés, enfin, si c'est eux, d'avoir délabré le miroir, symbole de la famille. Ce miroir a sûrement connu un meilleur traitement qu'eux, y a de quoi être vert.

Il se cache sous un meuble et commence à écouter les conversations. Sans la présence des propriétaires ou même de la sienne avec Rui, la parole se fait plus légère et détendue. Les filles gloussent sur des robes qu'elles ont vu en ville, se rappelle piteusement que leur paye ne leur permettra jamais de se les payer. Une voix d'homme se fait entendre, vieille. Cal tique, c'est le majordome qui leur a ouvert ! Il rappelle avec une voix douce à ses collègues qu'avec la perte du si précieux miroir, le budget qui était attribué à l'objet devrait normalement renflouer leurs salaires à tous ! Rui avait bien raison, tous les employés s'y sont mis ! Et le scalien les comprend en vérité. Travailler pour ce genre de personne, quelle horreur ! Il semblerait que malgré les atouts d'Altissia, le taux de chômage de la ville soit effarant, ce qui explique pourquoi les employés n'ont jamais démissionné.

Après avoir entendu tout ça, le petit rongeur cours se réfugier dans le salon du miroir et attend le retour de sa partenaire. Quand celle-ci arrive, il trépigne pour avoir le PHS pour pouvoir écrire.

"Tous employés. Venger Salaire Bas Conditions Travails Affreuses Moi Pitié Eux"

Il commence sérieusement à s'agacer de cette forme qui l'empêche de communiquer normalement.

"Patrons Salaud Briser Miroir Moi Humain A Nouveau ?"

Il espère que Rui a compris ce qu'il a essayé de dire ... Et que de son côté, elle ait pu arriver au même chemin de pensée que le sien. Ce serait magique, cette fusion des esprits.
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Sam 7 Aoû - 4:27
Miroir, Mon beau Miroir !


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Cela semblait beaucoup plus facile d’expliquer comment la personne derrière les runes avait pu agir s’il n’y avait pas une, mais plusieurs personnes, elle exposa sa réflexion à Cal ainsi que son idée de plan pour tenter d’obtenir des indices. Ce fut à ce moment que l’homme transformé en écureuil se saisit du PHS de la jeune femme et commença à taper ses messages dessus, moyen beaucoup plus rapide qu’une feuille et un papier. À la suite du premier message, elle hocha la tête. En effet ,cela avait dû prendre du temps, peut-être quand les propriétaires n’étaient pas là, logique. 
 
La suite du message fut pour réagir à la proposition de plan de la jeune femme. Elle hocha alors une nouvelle fois la tête avant de le voir faire une espèce de grimace. Est-ce qu’il essayait de lui faire passer un message avec une expression faciale ? Difficile à dire, mais pour ne pas le vexer, elle lui sourit. Leurs rôles étant désormais établis, les deux mages se séparèrent, la rosée laissant son partenaire partir vers les quartiers des domestiques pendant qu’elle se chargerait des propriétaires. 
 
La membre de la troisième division chercha quelques instants avant de finalement trouver les propriétaires des lieux. Les deux ne semblèrent même pas remarquer qu’elle était désormais seule, preuve qu’ils ne faisaient pas vraiment attention à ce qu’il y avait autour d’eux si ça ne leur rapportait pas d’argent ou si ça ne les concernait pas directement. Ce fait mis à part, la jeune femme commença par leur poser des questions sur d’éventuelles personnes qui pourraient leur en vouloir, mais évidemment ils étaient des anges et personne n’avait le moindre problème avec eux. Sauf peut-être quelques autres nobles pour des questions de jalousie. La jeune femme prit note de ces réflexions sans faire de commentaire. Elle tenta ensuite d’avoir des informations détournées sur leurs serviteurs, demandant si l’un d’entre eux avait quitté son travail peu de temps avant, s’ils s’entendaient bien avec leur personnel, puis elle revint sur les nobles “jaloux” afin de ne pas attirer l’attention du couple plus que nécessaire sur les employés. Si finalement il s’avérait qu’ils étaient innocents, elle ne voulait pas qu’ils subissent de conséquences quelconques, car leurs patrons continueraient de penser qu’ils pouvaient être coupables. 
 
La discussion dura un long moment à la suite duquel, elle expliqua qu’elle devait retrouver son partenaire pour se lancer dans de plus ample recherche. Et ce n’est pas sans un rappel du fait que les mages devaient se dépêcher de trouver le coupable, que la jeune femme quitta la pièce, laissant le couple seul.  Une fois la porte refermée, un léger soupir franchit ses lèvres. Elle avait vraiment du mal avec ce genre de personne, mais elle devait prendre sur elle, ils étaient des citoyens comme les autres, c’était son devoir de leur venir en aide. Elle ne pouvait pas se permettre de ternir la réputation du gouvernement et la réputation de Lamia Scale, car même si c’était elle qui faisait une erreur aucun doute qu’ils ferraient l’amalgame et s’en prendraient aussi à Cal et sa guilde.
 
La jeune femme se mit alors en marche vers le salon afin d’y attendre Cal et de lui faire part de ce qu’elle avait découvert, que c’était des anges et personnes ne pouvait leur en vouloir assez pour faire ça. Évidemment qu’ils v’avaient pas été d’une grande aide. Lorsqu’elle arriva sur place, elle vit le Scalien en train de l’attendre et se mettre à trépigner quand il la vit. Elle sortit alors son PHS et l’alluma et le tendit au mage pour qu’il puisse lui dire ce qu’il avait découvert. Comme ils le pensaient, les serviteurs étaient responsables et pour une raison qui pouvait être compréhensible, mais qui pour elle ne justifiait pas le fait de mettre la vie d’une personne en danger. 
 
“Je suis d’accord c’est triste pour eux. Mais j’ai beau ne pas apprécier nos clients, rien ne justifie le fait de s’ne prendre à une autre personne et de mettre sa vie en danger. Il y avait sûrement d’autres manière de faire, plus légale.”
 
Elle restait une membre du gouvernement. En voyant le second message du jeune homme, elle réfléchit. En effet, cela pourrait être la solution. Ces personnes n’étaient pas des spécialistes des runes, il y avait donc peu de chance qu’ils aient prévu des runes spéciales pour annuler leur enchantement ou des conséquences si  leur travail était détruit, mais est-ce qu’elle voulait vraiment prendre le risque de détruire le miroir ? Après tout, peut-être que le jeune homme se retrouverait coincer comme ça pour toujours ou que ça le tuerait … Elle ne voulait pas prendre ce risque. 
 
“C’est une possibilité, mais j’ai peur que cela entraine des effets négatifs… Ce ne sont pas des professionnels, peut-être qu’ils ont fait une erreur pouvant vous bloquer sous cette forme ou pire si nous détruisons le miroir… Je pense qu’il est tant de devenir le mauvais flic et d’aller leur tirer les vers du nez directement !”
 
Dit-elle en se levant, déterminée. Elle ne ferait pas courir de risque à son partenaire. Il avait beau être un mage, il était aussi citoyen de ce monde, elle devait donc aussi le protéger. Puis, même s’ils se connaissaient peu, elle l’appréciait et ne voulait pas prendre de risque inutile. Elle lui tendit la main pour qu’il monte sur son épaule et de sa main libre, prit le miroir, toujours avec un mouchoir pour ne pas le toucher directement. Elle se mit ensuite en route pour le quartier des domestiques. En arrivant, elle arrêta d’être gentille et joua au bon flic, mauvais flic. Même si le bon flic dans cette histoire ne pouvait pas parler. Elle finit par avoir des aveux, mais personne ne voulait lui dire comment annuler la malédiction et redonner sa forme originelle à son partenaire. Tenant toujours le miroir, elle baissa son regard vers ce dernier tentant de trouver un indice qui leur aurait échappé jusqu’à présent. Alors qu’elle fixait le miroir, elle repéra quelque chose d’étrange une des runes, son dessin était étrange, différent des autres, comme si elle n’avait pas été terminée. Elle releva alors son regard vers la personne qui avait fait les aveux et tendit le miroir dans sa direction pour avoir plus d’information.

Ils purent alors apprendre qu’ils n’avaient pas eu le temps de terminer et qu’il suffisait de graver cette rune d’une certaine manière pour que ça annule la malédiction. Usant de sa position de soldat, elle obligea la personne à graver la rune qui annulerait la malédiction. Elle le laissa faire et une fois la rune gravée, elle le prévint que si ça ne fonctionnait pas, elle ferait en sorte qu’ils passent tous le reste de leur vie en prison. Un peu de menaces ne faisaient jamais de mal si ça permettait de sauver un homme. Elle tendit ensuite le miroir vers Cal.

“C’est le moment de redevenir vous-même.”
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Dim 19 Sep - 21:44

Miroir, Mon beau Miroir !



Cal en a assez de sa forme de rongeur. Peut-être parce que cela fait des années qu'il est en félin, mais être de la peau d'une proie qu'il pourrait chasser, ça le dérange. L'écureuil lui semble disgracieux. C'est peut-être aussi pour cette raison que Cal est aussi en colère contre les propriétaires du Manoir, en plus de les trouver très antipathiques. Mais les paroles de la rosée le ramène à la réalité. Il n'est personne pour les punir. Ce n'est pas son rôle. S'il se mettait à dispenser la justice en se croyant juste, ce serait le début de l'anarchie. C'est pour cela qu'il y a un gouvernement et des institutions pour punir les criminels. Peut-être parce qu'il vient de la classe pauvre, Cal s'identifie aux employés du manoir. Si sa vie n'avait pas tourné au cauchemar, peut-être serait-il majordome ? Personne ne le sait en vérité. Il est content d'être avec Rui. Elle essaie de rester le plus neutre possible. Elle ne se détourne pas de la mission que l'on a confiée. Cal finit par soupirer, abandonnant ses projets idiot de vengeance. On ne résout rien en étant en colère.

Rui finit par l'impressionner définitivement en trouvant la faille des runes. Elle a beau ne pas être une experte, pourtant, elle a remarqué qu'une rune n'avait pas été gravée complètement. Il l'admire, ce petit être joyeux et un peu gaffeur n'est peut-être pas que cela finalement. Une solide détermination ainsi qu'une volonté de toujours tendre la main au lieu de blâmer autrui la rend profondément altruiste ... Ça lui fait du bien. Dans son monde noir qui suppure de tristesse et de colère, elle est cette petite lumière, un peu faiblarde qui rend les ténèbres moins ténébreux. Elle répare la dernière rune et lui tend le miroir, fièrement.

“C’est le moment de redevenir vous-même.”

Il le regarde et touche le verre, comme il l'a fait quelques minutes auparavant. Il ressent une vive douleur au bout du doigt et la seconde d'après s'écroule sur la pauvre jeune femme qui se retrouve avec un bon gaillard de deux mètres sur elle. Il se confond en excuses, le visage cramoisi par la gêne. Après quelques secondes à essayer de retrouver son calme, le lion de Lamia est enfin de retour. Il s'admire dans le miroir, heureux d'admirer sa barbe qu'il pensait ne jamais revoir. Il croasse.

"Je vous remercie infiniment, l'idée d'être un rongeur à vie m'a sincèrement terrifié !"


Il s'arrête, essayant de chercher les mots justes.

"Mademoiselle Smula ... Vous avez raison, nous ne pouvons pas faire justice nous-même, bien que cela m'attriste de devoir dire la vérité. Si nous mentons, cela va aggraver la situation. On m'a missionné pour réparer le miroir, pas pour faire la chasse aux coupables."

Il tend sa main, ouverte pour qu'elle puisse y déposer la sienne. Elle est si petite par rapport à la sienne. Et tous les deux, ils vont voir les propriétaires de l'infortuné miroir. Cal leur remet le miroir, expliquant que les runes sont désormais inoffensives car elles ont été retracées. Il ajoute que ça fait un effet antique du plus bel effet ce qui semble ravir la dame des lieux, qui pourra se faire mousser auprès des autres dames influentes que son miroir est ancien ... Qu'est-ce qu'il ne faut pas dire. Quand on leur demande qui aurait pu faire ça, Cal hausse les épaules, il ne sait pas, il a trop été concentré à réparé le miroir pour lever la malédiction qui le frappait. Finalement, les deux compères sortent de la demeure, le lion s'étire après cette après-midi folle.

"Le miroir n'est plus ensorcelé et il n'est pas brisé, c'est plutôt pas mal !"


Ils font quelques pas et il ajoute.

"Je n'ai pas pu me résoudre à leur dire toute la vérité, ce n'est pas bien, je le sais. Mais est-ce que toute vérité est bonne à dire ?"

Il se tourne vers elle.

"J'aime travailler avec vous, mademoiselle Smula, vous avez une énergie qui me fait défaut, sans vous, je n'aurais jamais été capable de lever la malédiction. Puis-je vous inviter à aller manger ?"

Et les deux partent gaiement finir leur journée dans la splendide ville, riant déjà de leur improbable aventure.

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Weekly Sorcerer
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Gazette



Lun 20 Sep - 22:02

Miroir, mon beau miroir !

Fin du RP

Rui, beau parcours. On ne peut pas lui retirer des points pour assurance catastrophe naturelle, néanmoins, on se doit de reconnaître son professionnalisme pour cette quête réussie. Elle reçoit 5 points d’influence.
Puisqu’il l’a assisté, malgré un petit accident de parcours, Cal en reçoit 4.
Vos jewels vous sont ajoutés.
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