N'y allons pas par quatre chemins. Une fois encore -comme chaque jour que dieu fait- je dormais dans la rue à même le pavé, glandant toute la journée et économisant mes forces pour le cas où il y aurait quelque chose à faire, et une fois encore, j'attirais les curieux, les gens mal intentionnés et ceux qui avaient des propositions... soit douteuses, soit honnêtes. Aujourd'hui, dans cette ville que je squatte depuis quelques temps depuis que j'ai découvert la neige des environs, la journée ne se passera pas comme je l'avais pensé la veille. Je me réveillais doucement, m'étirant dos contre le mur et alors que j'allais me lever, je vis une paire de chaussures féminines s'arrêter face à moi.

Levant mon nez vers la tête à qui appartiennent ces pieds, je découvrais une rouquine qui me dévisageait... eeeeeeeh... Est-ce de la pitié, de l'amusement, de l'inquiétude ou bien juste une lubie passagère que je lisais dans son regard ? Semblant réfléchir le sourire aux lèvres et l'index posé sur ces dernières, elle semblait avoir besoin de quelque chose.



Lui demandais-je un peu dérangée de sa façon de me percevoir, et surtout parce qu'il me faudrait un café ou deux pour sortir de mon sommeil d'ours. C'est là que d'un coup de déhanché, elle tendit brusquement une fiche sous mon nez. Je n'irais pas jusqu'à dire que j'y voyais flou mais avec le soleil en contrejour qui cognait sur elle, je n'arrivais pas à lire.



Eeeeeeeeeeeh... Je marmonnais, je grommelais... Caaaaafé... Unyuu... J'ai sommeil finalement, mes yeux se refermaient et ma tête balançant faisait clairement dire à cette pimbêche qui parle trop, que justement elle a une grande gamelle et que je ne l'écoutais pas. Elle se prend pour qui premièrement et ensuite, même si j'ai cruellement besoin d'argent, y a pas marqué libre service sur mon front.



Mais... TAAAAIS TOI !!! Ma tête baissée, les yeux fermés, je réfléchissais difficilement, marchande... pour quel truc d'abord ? Elle posait la feuille "de quête" sur ma jambe, me forçant légèrement la main, effectivement, elle semblait assez désespérée. Bon, elle n'a pas l'air méchante, juste culottée à souhait et elle est pas gonflée de venir m'accoster de la sorte mais elle a vraiment l'air dans la panade. Je rouvrais les yeux doucement, attrapais la feuille et je me rendais compte qu'elle avait marqué son adresse au dos... Bah ?! Où elle est ? C'est un fantôme ? Elle est partie si vite que ça ?

Je me penchais sur le coin du mur et cherchais sur la place si elle était encore là, mais de la fontaine jusqu'au fleuriste en face de moi, de la boulangerie à gauche jusqu'à la première maison à droite, je ne la vis plus nulle part. Bon au moins elle me laisse y réfléchir, j'ose imaginer que vu à quel point elle était persistante, elle n'ait pas abandonné facilement. Je me levais, prenais le coin de la rue aussitôt et me cognais contre un... un homme baraqué ! Reculant d'un pas, j'attrapais mon nez endolori avant de remonter mes yeux sur la blondeur incarnée et la bogosse attitude qui se tenait face à moi.

La feuille de quête tombée de mes mains, je m'abaissais pour la ramasser.



Polie et d'une voix douce, j'espérais qu'il accepte, même s'il m'intimidait énormément au point de m'en faire rougir.

Disons le clairement, je devais lever les yeux bien haut tant cet homme avait la carrure d'une armoire à glace. D'ailleurs il acceptait facilement de m'aider, d'un simple "ok" net, clair et précis il commençait la marche. Il ne semble en tout point pas du tout bavard, ouf, ça me calmera au moins les oreilles, car la nana précédente m'avait bien agacé à trop bavasser. Par contre, et c'est là que cela devenait sport, c'est qu'il faisait un pas, j'en faisais trois. Je suis trop petite pour parvenir à suivre un mec aussi simplement alors qu'il marche tout bêtement ?! Lorsqu'il me faisait comprendre que c'était là, je pouvais reprendre mon souffle en m'arrêtant enfin. Quoique... La jeune pimbêche avait fait vite elle aussi pour revenir à sa boutique, elle était déjà à nous agresser les tympans. S'exclamant avec l'un des noms de mages appartenant à Fairy Tail, je le cherchais du regard mais il semblerait ... que ce soit le blondinet lui-même ! Oh bah merde... je ne l'avais même pas reconnu ! Il faut dire que les magazines Weekly Sorcerer d'Earthland datent un peu d'il y a cinq ans dans mes souvenirs d'enfant... Je ne pouvais que continuer à rougir en apprenant une telle chose... Cette voix de crécelle m'agaçait, heureusement qu'elle doit s'absenter...



Je le vis aussitôt me regarder de haut en bas et je soupirais en regardant le fond du magasin... Bon bah... je passe encore pour une incapable devant l'un de mes idoles, super la première rencontre... j'étais déjà pas assez angoissée comme ça devant lui. C'est gentil, j'ai envie de me tirer maintenant. J'adore son argument ... c'est ironique..., elle paye bien... lol. "Non mais quelle peau de vache ! L'esclavage des mages, c'est pas pour aujourd'hui, on entend bien que tu vas nous payer généreusement ! Il n'est pas question d'une somme merdique sinon ton boulot, tu peux te le carrer profond." Pensais-je, assez révoltée de m'être bougée le cul pour elle. Je ne pouvais m'empêcher de rouler des yeux vers le plafond. Le blond allait tourner les talons avant moi, disant qu'il avait mieux à faire, bizarrement je n'ai plus envie non plus. Elle insistait sur un bonus...



J'écoutais attentivement la conversation suivante en baillant encore au corneille et j'étais soudain sidérée, complètement rouge pivoine, je cachais mon visage derrière mes mains en ayant entendu de tels propos ! Quoi ?! Non mais j'en reviens pas. On paye les missions en culottes et soutifs, maintenant ?! "Vas-y donne, wesh ! J'en aurai bien besoin moi en plus..." En plus si ça a appartenu à une starlette... Ah ouais mais non,... et la morale dans tout ça ?! Oui, comme Laxus sama le dit, il faut lui rendre, où ai-je la tête au juste ?! C'est le manque de café qui me joue des tours je suis sûre...



Je hochais la tête en ricanant doucement pour tenter de dédramatiser. Mais en fait, c'est pas drôle. Sa guilde se fait carrément piller en fringues et des magasins douteux aux vendeurs agaçants se permettent de collectionner des choses pour le faire chanter. C'est du très bas niveau auquel je ne m'y prêterai pas moi-même. Fairy Tail vaut teeeeellement mieux que ce ramassage de connerie abusif. Bon ok, ils savent tout détruire sur leur passage, mais ne serait-ce pas ce qui m'inspire depuis tant d'années ?! Ils sont forts, ils sont tellement justes ! Et la plupart de leurs mages sont plutôt cools ! C'est ce qui fait que j'aime tant cette guilde. Enfin bref, je répondais vite au jeune homme avant qu'il ne s'énerve pour de bon. Si j'en crois ma mémoire, il a le sang assez chaud lui. Plus intimidant, tu meurs.



Bon ok j'ai l'air à peine crédible sans mon arme, peut-être devrais-je faire pression ?! En plus cela me donnerait une occasion de me faire bien voir par cette guilde si talentueuse. Quoique... si ça se trouve il peut mieux le faire que moi et si ça se trouve, il n'aurait même pas besoin de magie pour le faire. Vu comment il m'intimide. Je ne savais plus quoi faire. D'un côté j'étais embarrassée d'avoir embarqué un passant dans un travail complètement chiant -avec une telle patronne- et d'un côté j'avais envie de me barrer rapidos de là. Abandonner ce blond à ce problème de sous-vêtements volés, ça me soulerait aussi, raaaah... Je me grattais les cheveux le temps de ma réflexion, puis finalement, je soupirais dans mon coin. Bon allez, motivation, on va quand même bosser pour se remplir les poches de billets, même si j'ai envie de la buter plus qu'autre chose.

Ma foi, ce serait tellement plus rapide de piller la caisse de ce magasin de breloques, fermer boutique, prendre cet objet volé et se tirer les mains dans les poches pour aller le rendre en personne à sa propriétaire... Moi une criminelle ?! Jamais !! Voyons... Je prenais mon air sérieux. Quoique en fait, j'avais l'air blasée depuis mon réveil... Normal j'ai pas bu mon café !



"Connasse va." Prête à tout foutre en l'air comme à ma sale habitude, j'invoquais dans une fine éclipse mon arme. Un shuriken de feu dans une boutique de vêtements et autres breloques nazes, y a pas mieux. Je souriais malicieusement en gardant du revers de la main, cette arme près de moi. Alors ? La réaction de madame ? C'est à espérer que monsieur Drear ne m'en empêchera pas, après tout je fais ça pour son amie et pour qu'il puisse librement partir.

Effectivement, trop bonne trop conne, la prochaine fois je brûlerai le papier au lieu de me triturer les méninges pour venir chercher le taf. Comme par hasard, je vis dans le regard de la rouquine que l'armée passait par-là. Décidément, ceux-là sont comme la merde parsemée dans l'herbe tandis qu'on tenterait d'y marcher pieds nus. Je soupirais. "Un vrai champs de mine impersonnelles ce monde ! Je me demande encore ce qu'on fout encore ici au lieu de retourner dans le nôtre...?!"



"J'allais le faire, connasse." pensais-je de toute ma vexation. - "Et quel mal y a-t-il d'être un corbeau ? En comparant les autres oiseaux emprisonnés dans des cages et qui ne savent plus comment voler de leurs propres ailes, les corbeaux sont bien meilleurs. Pour moi, être un corbeau c'est laaaargement suffisant." Je repensais aux paroles de mon chanteur préféré que je venais de citer tout en les traduisant, il n'y avait que cela pour me consoler. Cette situation devenait franchement ridicule : On vient me chercher pour du taf, je me déplace, on me fait du chantage, j'hérisse le poil et voilà que j'en perd des plumes en plus de me faire envoyer bouillir et de me faire gratuitement insulter !



Même pas je répond ! Ma colère montait petit à petit. Me faire insulter par un mage de Fairy Tail qui plus est, me laissait tomber le shuriken, qui vint se planter dans le sol de l'une de ses branches histoire de faire un trou dans le sol, heureusement celui-ci n'avait rien enflammé. Je soupirais, une migraine montait, mais pourquoi je me suis levée ?! J'attrapais mon front en me questionnant sérieusement sur le fait que je me sois bougée pour rien, bon il me reste plus qu'à aller boire un café et manger un bout quelque part pour finir ma journée aussi pourrie soit-elle ! Ensuite j'irai refaire une sieste dans un coin à l'ombre de cette ville moche. Pour une fois, ma connerie va bien au delà de mes espérances : me faisant aller là où finalement il n'y a vraiment pas besoin de moi. Oh eh puis après tout, cette conne n'avait pas l'air autant dans le besoin que ça... "Note à moi-même : Ne plus bosser pour ces enfoirés d'Edorasiens s'ils n'hurlent pas à la mort comme des cochons qu'on étripe." De plus, c'était sans doute un piège à nigaud son histoire de sous-vêtements. Mais n'empêche que ça avait bien foutu la merde. La vendeuse me demandait de partir, je finissais par attraper mon étoile cristalline sans faire de grabuge, et ce malgré ma mauvaise foi ! Je soupirais grognonne et je fis aussitôt une éclipse en dehors du magasin. Par ailleurs Laxus avait déjà tourné les talons en sortant de la boutique et me coupait presque la route, lorsque j'atterrissais dehors. Je l'esquivais de peu et fis disparaître mon arme.





Répondais-je de mon sale caractère à ce pilier de bar qui avait sans doute mieux à faire. Je m'accroupissais dans mon coin et frottais un peu ma tête afin de calmer ma migraine. C'est malin ! Mais qui m'a foutu un monde pareil ?! Des escrocs à chaque coin de rue ? Des gardes à chaque coin de rue ?! Et un enfoiré qui se fout du malheur des autres ! Je me demandais s'il était parti et j'espérais que non, mais je pouvais toujours rêver, vu comment il m'avait parlé.

Alors que je pestais dans mon coin, je remarquais que le grand blond n'était pas encore parti. Et soudain, c'est sorti comme une lettre à la poste, le fait de lui parler du labo "mais puisqu'il est là", j'me disais "autant en profiter quoi". Je me surprenais moi-même de lui avoir parlé de ça aussi spontanément, mais il est vrai que depuis le début je ne cherche qu'à aider et je n'en ai pas souvent l'occasion. Ce labo, de nombreux mages légaux et tout le gouvernement le cherchait pour y mettre la main dessus. Selon moi, il n'y avait pourtant qu'à dormir dehors et tendre l'oreille si on voulait le trouver, mais si c'était aussi facile que ça, n'importe qui camperait dehors à l'attente d'une conversation entre malfrats. Hélas, ça blinderait les rues de gens et serait contreproductif. Mais, en effet, ces charognards qui se paient cher l'information discrètement, tout comme la drogue au coin d'une ruelle sombre, ne sont vraiment pas ce qui manquent ! Lors des heures nocturnes, je suis assez fière de passer grâce à ma flemmardise, aussi facilement inaperçue qu'on ne me remarque même pas. Assise ou couchée là dans l'ombre comme un chat noir, j'attire parfois le bon filon qui me tombe tout cuit dans le bec. M'enfin, si ça peut égayer ma journée de lâcher une telle information et ma précieuse aide plutôt que de me faire systématiquement rembarrer, pourquoi pas, qui sait avec un peu de chance, ça pourrait même l'intéresser ? Quoique je pourrais aussi m'attirer plus d'emmerde étant donné le personnage, non ? ...Mh... J'pense pas. Mais je constatais qu'à mes simples mots, il se figeait et se retournait vers moi. "Bah voilà, j'ai trouvé de quoi faire une bonne action et peut-être sauver mon image auprès de l'un de mes idoles ?!"



L'homme fouillait son PHS, je patientais face à lui qu'il termine et se rende compte que le labo n'était peut-être pas si loin. Aussitôt il me demandait qui j'étais, ce que jusqu'à présent il n'avait pas grandement l'air d'en avoir quelque chose à foutre, puisque je n'étais qu'une tocarde à ses yeux... Je me grattais d'embarras la nuque. Si ça se trouve il doit me prendre pour l'un de ces mages noirs, il vaudrait mieux vite éclaircir la situation avant d'atterrir dans une benne à ordure !! Bizarrement son ton encore assez rentre dedans passait totalement aux oubliettes, ça doit être un trait de sa personnalité duquel il va falloir que je m'habitue, moi aussi après tout je ne suis pas tendre.



J'aurais voulu éviter de rougir, mais le simple fait de me présenter à un fier mage aussi connu, bordel de merde mon cœur va exploser tellement je suis embarrassée par son imposante carrure ! "Au secours, il se rapproche de moi en plus..." Sur le moment je reculais pile poil vers le mur de la boutique que l'on venait de quitter et dont je n'avais plus rien à battre, en esquivant toutefois des orteils le pauvre petit parterre de fleurs juste à côté de la porte.



Nh-nh-nya... ?! Quoi c'est tout ? C'est tout simplement ça qu'il voulait me demander ? Fiou, j'ai eu peur d'un coup. Je relevais doucement les yeux vers son visage étant donné sa proximité avec la naine que je suis. Hochant la tête toute gênée, je lâchais un "hin hin" sérieux, affirmant que je serai en mesure de l'aider. Attends ça veut dire qu'il veut que je l'accompagne ? "Calme toi Nui, calme toi..." Même si mon moi intérieur était littéralement en train de sauter de joie toute heureuse de pouvoir me rendre utile, et malgré mon cœur qui bondissait dans ma poitrine, je devais garder un minimum de sérieux et de cooldown face à lui. Cela ne m'empêchait pas de sourire gentiment.



Aussitôt je me glissais à côté de celui qui me bloquait le chemin afin de lui en montrer la voie à suivre. C'était pas compliqué, même si de nuit la ville était plus facile à reconnaître pour moi, enfin on fera avec. Alors je commençais par tourner à gauche, évidemment, je ne marchais pas aussi vite que le grand monsieur, j'espérais qu'il soit au moins tolérant avec ma petitesse et ma jambe, sans quoi il devrait me porter ahaha... mais vaudrait mieux pas ! Rien qu'à cette idée je rougissais bêtement sans m'arrêter de marcher. Je le guidais premièrement à de grands escaliers qui nous menaient à un étage inférieur de la ville, puis nous continuons sur le fin trottoir qui bordait un chenal. Je caressais le mur du bout des doigts en cherchant les bonnes briques. Certaines étaient griffées comme repaires, intelligent mais franchement question discrétion on repassera. Puis je me stoppais face à une porte presque rouillée qui n'était pas fermée à clé, des panneaux autour d'elle affichaient que l'entrée était interdite et dangereuse, blablabla, rien à foutre. Les compteurs de magie énergétiques qui alimentaient toute la ville n'avaient pas grand chose de dangereux si on évitait d'y toucher, et on s'en fout du personnel des techniciens car ils ne sont jamais là. Attends, c'est cette porte là ou l'autre là-bas ? Doutant de moi, je gardais le cap face à la porte et reculais prudemment vers l'eau en cherchant le rebord cassé du trottoir avec mon talon. Nan c'est bien cette porte, il n'y a pas de doute. La porte grinçait bruyamment, ce qui me fit hésiter... puis au final je l'ouvrais avec plus d'assurance. Allez balek, avance Nui.

La porte nous faisait encore prendre un escalier, nous menant tout droit à un tunnel souterrain abandonné, sombre et glacial. Manquant de lumière, je réinvoquais mon shuriken de feu afin qu'il nous éclaire, et le gardais à la main.



Chuchotais-je presque en pointant une direction en continuant d'avancer. Le souterrain était loin d'être fini, ici c'était la caverne d'alibaba, on pouvait trouver de nombreuses planques dans les moins recoins ici. Par contre, c'est là qu'il va devoir se passer de mes directives orales, je pinçais mon nez écœurée à cause des odeurs répugnantes des coins pipi qui puaient sa mère. Ici se terraient des caches de drogue et autres alcools chers, des petits campings improvisés et abandonnés de drogués ou de sans-abris. Mais surtout des caves fermées et c'est là que se trouvait le labo, parsemé dans ces pièces de tout le tunnel à quelques portes près. Mieux vaut ne pas se tromper. Aujourd'hui ces tunnels sont bien silencieux et bien calmes... mais c'est peut-être parce qu'ils ne s'attendent pas à ce que quelqu'un débarque. Le jour où j'avais été vérifié mon information, j'étais partie illico presto grâce à mes nombreuses éclipses, tu m'étonnes que je sois encore en vie. Mais tout à coup j'entendis des râles à bout de nerf et de souffle... ils sont encore là. Je me stoppais immédiatement et restais silencieuse en pointant une porte du doigt.