Alexander & Rui

       

Alex venait d’être promu. Étant donné qu’ils se connaissaient intimement depuis quelques années et qu’ils travaillent ensemble depuis encore plus longtemps, il semblait normal à la jeune femme d’aller le féliciter pour sa promotion. Elle avait donc profité d’un moment de calme au travail pour aller faire un peu de shopping et acheter quelque chose à son nouveau boss. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait rien qui lui plaisait… C’était difficile d’offrir un cadeau à un garçon sérieux comme lui ! Finalement après quelque temps de recherche elle trouva le cadeau parfait ! Une cravate vert clair sur laquelle se trouvaient des dessins de grenouille. C’était mignon ça. Elle fit donc emballer la cravate et perdit un peu de temps au moment du payement, la caisse enregistreuse du magasin venant de tomber en panne. Une fois ses emplettes réglées, elle retourna au gouvernement. Sur le trajet de retour, elle put voir une voiture qui tombait en panne, un enfant se prit un pigeon sur la tête se dernier étant tombé mystérieusement du ciel. Finalement, elle arriva et alla directement à la troisième division. Sur le chemin elle croisa quelques hauts gradés devant lesquels, elle s’arrêta pour les saluer de manière militaire avant de reprendre son chemin une fois qu’ils furent passés.

En arrivant à la troisième division, elle s’assura d’abord auprès de ses collègues qu’il n’était pas en réunion avant de toquer à la porte du bureau d’Alex. Lorsqu’elle obtint la permission d’entrer, elle s’exécuta, fermant la porte avant de lui faire un salut militaire, souriant quand même avant de s’approcher de lui, le cadeau caché dans son dos.

« Félicitation pour la promotion commandant Schiffer ! »

Dit-elle avec un grand sourire, s’arrêtant devant le bureau avant de sortir le paquet cadeau de derrière son dos et de le tendre à son aîné et supérieur sans perdre son éternel sourire. Quand il l’eut prit, elle se permit de s’asseoir sur l’un des fauteuils présents dans le bureau, remuant les jambes comme une enfant sans lâcher le jeune homme du regard pour s’assurer que le cadeau lui faisait plaisir.

« J’espère que ça va te plaire, j’ai fait toute la citée royale pour trouver quelque chose de bien ! »

Elle était sûre d’elle, ce qu’elle avait choisi été mignon et en plus c’était une cravate donc quelque chose de sérieux qu’il pourrait porter au travail. C’était forcément le meilleur des cadeaux possibles pour quelqu’un d’aussi sérieux qu’Alexander.

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Alexander & Rui

       

Pour célébrer la promotion de son ami, la jeune femme avait décidé de marquer le coup en lui offrant quelque chose. Le connaissant, il fallait quelque chose qui pourrait lui être utile, mais elle ne trouvait rien qui lui plaise et qui, selon elle, pourrait plaire au jeune homme. Elle finit tout de même par trouver après un très long moment de recherche. Elle avait opté pour une cravate verte avec des grenouilles dessinées dessus. La cravate était quelque chose d’utile qu’il pourrait porter et les grenouilles la rendaient mignonne, il y avait donc tout ce qu’il fallait pour que ce soit le meilleur des cadeaux ! Elle rentra donc au gouvernement afin d’apporter son cadeau à l’heureux nouveau commandant. Plusieurs petits incidents se passèrent autour d’elle, mais elle n’y prêta pas attention. Quand elle arriva enfin, elle se rendit à la troisième division avant d’aller au bureau du commandant après s’être assurée qu’il n’était pas en réunion ou en pleine discussion avec quelqu’un. Une fois arrivée elle toqua, attendit d’entendre l’autorisation d’entrer et s’exécuta, cachant le cadeau dans son dos. 

Une fois la porte refermée, elle le salua de manière militaire tout en le félicitant, un grand sourire illuminant son visage. Alors qu’il la remerciait, la jeune femme avançait jusqu’au bureau et finit par sortir ce qu’elle cachait dans son dos, le tendant vers l’homme aux cheveux longs. Son sourire s'agrandit en voyant la surprise d’Alex, c’était un peu ce qu’elle attendait. Quand il eut pris le cadeau, elle s’assit sur l’un des fauteuils, sans attendre d’y être autorisée et se mis à balancer les jambes comme une enfant tout en lui expliquant qu’elle avait fouillé la ville entière et qu’elle espérait donc que ça lui plairait. Quand il dit qu’elle avait dû trouver un trésor, elle hocha la tête.

“Évidemment que c’est un trésor !”

La réaction de son commandant ne fut par contre pas celle qu’elle attendait. Il resta figé quelques instants à regarder la cravate. Elle avait arrêté de remuer les jambes et s’était penchée un peu en avant, vers le jeune homme, comme si cela pourrait l’aider à comprendre ce qu’il se passait. Il finit par la remercier, mais elle comprenait bien que ça ne lui plaisait pas, il avoua même qu’il ne pourrait pas la porter, qu’il n’était pas un enfant et qu’il pensait qu’elle le connaissait mieux que ça. Elle gonfla alors les joues tout en s'enfonçant dans le fauteuil et en croisant les bras.

“Les grenouilles ne passent pas leur temps à se prélasser ! Il y en a des très dangereuses ! Et si ça se trouve, il y en a quelque part des géantes super fortes !”

Et la cravate était mignonne, même lui l’avait admis, c’était le plus important quand même. Elle le vit ensuite le mettre sur le côté avant de reprendre la parole pour la remercier, car elle était la seule à l’avoir vraiment félicité et lui avoir offert quelque chose. Elle arrêta alors de bouder et se remit à lui sourire. C’était normal pour elle, ils étaient des amis intimes après tout. À sa question, elle réfléchit un instant avant de secouer la tête de manière positive.

“Non, rien du tout. Je sais déjà comment tu fonctionnes, donc je sais que tu t’en sortiras très bien à la tête de la division. Mais ça va me faire bizarre de ne plus travailler avec toi. T'as pas peur de t’ennuyer dans ton bureau, monsieur le commandant ?”

Elle s’assit ensuite correctement, avant de le regarder plus sérieusement. Cela faisait déjà quelques années qu’ils couchaient ensemble et le fait qu’il soit son supérieur n’avait jamais dérangé la jeune femme, ça ne la dérangeait d’ailleurs toujours pas, mais elle savait que cela devenait plus risqué maintenant qu’il était commandant, même si heureusement c’était lui qui se chargeait de la division chargée de récolter des informations.

“Pour nous deux. Que tu sois commandant ne change absolument rien pour moi, mais si tu veux que l’on arrête de se voir parce que tu penses que cela pourrait te mettre dans une situation délicate je comprendrais et ne m’y opposerais pas.”

Elle lui  sourit alors. Si sa carrière passait en priorité, elle comprendrait et ils resteraient des amis normaux.

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Elle était déçue que sa cravate ne plaise pas autant qu’elle l’avait espéré au jeune homme. Évidemment quand le jeune homme accusa cette cravate de représenter un animal qui passait son temps à se prélasser, elle ne put s’empêcher de réagir en lui affirmant que certaines étaient dangereuses et qu’il y avait peut-être des grenouilles géantes quelque part dans ce monde, ils n’en savaient rien ! Il se “moqua” évidemment d’elle en affirmant que ceci serait terrible et elle était d’accord, ça serait assez dangereux ! Il finit par tout de même la remercier pour le cadeau, elle lui sourit donc heureuse qu’il ne le mette pas à la poubelle tout de suite. À la suite de sa question, elle réfléchit avant de répondre qu’elle n’avait aucune remarque à faire et que comme elle savait déjà comment il fonctionnait tout irait pour le mieux. 
 
Elle enchaîna ensuite avec quelque chose qui lui semblait important, leur relation. Cela aurait déjà pu être problématique lorsqu’il était son supérieur direct, mais maintenant qu’il était commandant et avait encore plus de responsabilités, on pourrait le lui reprocher de manière encore plus importante, l’accusant de lui donner un traitement de faveur parce qu’ils couchaient ensemble et elle ne voulait pas qu’il ait de problème à cause de ceci, il était donc important à ses yeux qu’ils en discutent tout de suite pour connaître les suites à donner. Elle fut donc totalement honnête en lui disant qu’elle comprendrait s’il voulait qu’ils arrêtent de se fréquenter de manière intime et qu’ils restent de simples amis. Elle le vit alors se mordre le doigt avant de répondre. Son air sérieux disparut pour laisser place à un sourire quand il affirma qu’ils étaient tous les deux des adultes consentants et conscients de la situation et qu’il n’y avait donc pas de raison qu’ils s’arrêtent, surtout qu’il ne comptait pas la favoriser à cause de leur relation.
 
“J’espère bien que je n’aurais pas de traitement de faveur ! Je n’ai pas besoin de ça, je peux me débrouiller très bien toute seule !”
 
Elle aurait évidemment était vexée qu’il la traite différemment de ses collègues, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. Elle haussa ensuite un sourcil en voyant l'expression du jeune homme. Cela faisait trois ans qu’ils se côtoyaient, elle le connaissait assez pour savoir qu’il avait une idée derrière la tête et que cette dernière n’était pas prude. Elle voulut alors en avoir le coeur net et lui demander à quoi il pensait, n’ayant absolument aucun tabou à parler de fantasme ou de choses relatives au sexe, mais il prit la parole en premier pour lui dire qu’elle n’avait pas répondu à sa question et la préciser. Quand il aborda l’histoire de la chaise de bureau qu’il lui avait cassé et qui avait évidemment était une grande origine de moquerie de la part de la rosée, cette dernière tendit le doigt vers lui.
 
“Oui ! Je veux une nouvelle chaise plus confortable !” Elle reprit ensuite son “sérieux” avant d'enchaîner “Je ne veux pas changer de branches, je suis très bien dans celle où je suis actuellement. Ah si ! Il faudra voir pour acheter de meilleurs moyens de transport ou pour mieux les entretenir, ils tombent tout le temps en panne, c’est embêtant quand on part en mission dans d’autres villes!”
 
C’était ce qui lui venait tout de suite à l’esprit, le problème des transports qui tombaient souvent en panne. Elle avait l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup de budgets pour eux comparés aux deux autres divisions. Mais le plus important dans l’esprit de la jeune femme n’était pas ce point. Maintenant qu’elle avait vu le regard empli d’intensité de son amant, elle voulait savoir ce qu’il avait derrière la tête. Il était celui qui lui avait tout apprit à ce niveau là, elle se demandait donc ce qui pouvait lui faire avoir un tel regard. Elle se leva alors pour s’approcher de lui, posant les mains sur le bureau tout en se penchant vers lui, le regardant dans les yeux, un sourire malicieux aux lèvres.
 
“Aleeeeex ~” Dit-elle d’une voix mielleuse et faussement innocente. “C’était quoi ce regard tout à l’heure ? Qu’est-ce que tu as en tête ?”
 
Elle savait qu’il y avait plein de choses qu’ils n’avaient encore jamais testées tous les deux et se demandait bien ce qui pouvait faire autant envie au jeune homme pour qu’il la regarde de cette manière alors qu’ils étaient au travail. Certes dans son bureau et donc à l'abri des regards, mais sur leur lieu de travail tout de même. Cela devait être réellement très excitant pour que ça lui vienne à l’esprit maintenant. 
 
“Tu sais que je ne te lâcherai pas avec ça Alex, alors dis-moi ~”

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La réponse à sa question avait été positive. En effet le jeune homme avait de quoi se protéger. Ils continuèrent donc leurs jeux pendant quelques minutes. Lorsqu’ils eurent terminé, alors que la jeune femme était en train de se rhabiller correctement, le jeune homme lui demanda ce qu’elle en avait pensé et si ceci renouvelait son envie de travailler avec lui. Un léger rire franchit ses lèvres avant qu’elle se tournât dans la direction de son amant. 
 
“Tu sais bien que je n’ai jamais perdu l’envie de travailler avec toi.”
 
La jeune femme étant occupée à chercher ses derniers vêtements et à se recoiffer ne prêta pas attention aux coups d’oeil du jeune homme. Quand finalement elle eut terminé, elle s’approcha de lui et ébouriffé légèrement ses cheveux en souriant avant de se diriger vers la porte.
 
“J’espère que finalement il y aura un cadeau de promotion qui t’aura plu ~”
 
Dit-elle en souriant avant de déverrouiller la porte devant elle.
 
“Bon, c’est pas tout, mais il faut que je travaille, sinon j’aurais des problèmes avec mon supérieur !”
 
Dit-elle avant de laisser échapper un rire et de le saluer d’un geste de la main, sortant ensuite du bureau pour aller au sien et travailler.

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