Le soleil brillait dans le ciel, ses doux rayons venant éclairer la cité et la réchauffer. D'apparence, les rues paraissaient plutôt calme mais voilà, la réalité était tout autre. En dehors, la guerre faisait rage, les citoyens étaient terrorisé et chaque jours, on comptait des morts. Peu importe l'univers, l'Homme était un être bien cruel.
Voilà un moment maintenant que Jellal était arrivé dans cet univers parallèle à Earthland: Edolas. Tout y était si différent, que ce soit du moindre brin d'herbe au fonctionnement de la magie. La magie, oui tout avait commencé de là. Le pouvoir, la convoitise...

Jellal, lui, avait trouvé son combat. Avec sa guilde, Crime Sorcière, ils avaient décidés de combattre les guildes noires dans l'ombre, une activité semblable dans leur univers d'origine. Comme quoi la magie noire subsistait, peu importe l'univers. Leur mission étaient donc d'empêcher ces guildes de prospérer depuis le renversement de pouvoir. Ils agissaient dans l'ombre, couvrant leur visage; plus particulièrement le maître de la guilde de Crime Sorcière. En effet, celui-ci ressemblait traits pour traits à Mystgun, le prince. Il était la cible de nombreuses attaques, s'était trop dangereux de se balader ainsi alors qu'il avait le visage de celui que l'ennemi voulait voir à ses pieds.

Arpentant des ruelles, il avait entendu un appel à l'aide. Il s'était alors approché, la tête couverte par la capuche de son long manteau et le visage assombrit, prudent. C'est alors qu'il tomba sur un enfant en pleurs qui avait perdu son chemin, cherchant sa mère. Jellal lança un regard aux alentours afin de s'assurer que tout cela n'était pas un piège puis il s'accroupit avant de s'adresser au petit, lui disant que tout irait bien. Ils marchèrent quelques rues avant de tomber sur une femme en détresse. Quand cette dernière regarda dans leur direction, elle fondit en larme et se précipita vers l'enfant avant de le prendre dans ses bras; s'était sa mère. L'enfant ayant retrouvé sa mère, il se détourna rapidement et s'en fût pour ne laisser le temps de voir son visage. Finalement, il continua son chemin dans les ruelles peu arpentées avant de s'arrêter un instant pour regarder la position du soleil et en conclure l'heure. C'est alors qu'il sentit quelqu'un lui rentrer dedans. Surpris, il se détourna et il reconnu de suite cette fameuse chevelure écarlate.

- "Erza?" fît-il, surpris de cette rencontre.

Jellal était surpris de voir Erza débarquer de nulle part. Et puis, depuis combien de temps ne l'avait-il pas revu? Aux dernières nouvelles d'Earthland, elle était portée disparu et ce depuis plusieurs années déjà... Etait-elle ici depuis tout ce temps? A Edolas?
La dernière fois qu'ils s'étaient vu, il venait de se réveiller d'un profond coma et était amnésique. Il avait ensuite été amené en prison, il aurait pensé y finir ses jours sans jamais pouvoir revoir son amie d'enfance mais ça n'avait été sans compter sur l'aide d'Ultear et Meldy. Cependant, en en sortant finalement, il avait appris que certains membres de Fairy Tail avait disparu, dont Erza. A ce moment là, il n'avait rien pût faire d'autre que de croire en Erza tandis qu'il fondait Crime Sorcière afin de combattre les guildes noires. Il aurait secrètement espérer la retrouver ainsi mais avait-il seulement le courage de se présenter à elle maintenant que ses souvenirs lui étaient revenus? Tout ce mal qu'il avait fait... rien ne pourrait l'excuser de telles horreurs.
D'ailleurs, Erza pouvait remarquer que l'expression faciale du mage aux cheveux bleus avait changé, différente à la dernière fois. En effet, son air était plus grave et ses yeux ne reflétaient plus cette lueur. D'une certaines façons, il n'était toujours pas sortit des ténèbres...

- "Un enfant s'était perdu mais j'ai pût l'aider à retrouver sa mère." expliqua t-il.

Il y eût un léger silence tandis qu'il se demandait ce que pouvait bien penser Erza ou encore si elle avait peur de lui? Au fond, il savait qu'elle ne pourrait oublier ce traumatisme aussi facilement... Et puis en y réfléchissant bien, il ne se trouvait pas dans une très bonne situation actuellement. Il n'avait aucune preuve d'avoir aidé un enfant et si Erza doutait de lui, il ne pourrait lui en vouloir.

"Dis moi," il fit une pause un instant, ne confrontant pas son regard "tu étais ici, à Edolas? Depuis tout ce temps?" demanda t-il.

Erza n'avait pas changé, elle était toujours aussi rayonnante et belle. Elle semblait l'avoir crût sans remettre en question quoi que ce soit et elle se comportait si naturellement avec lui. Cette femme avait une telle force pour avancer de la sorte, la tête haute après tout ce qu'elle avait vécut. Quelque part, Jellal l'admirait pour ça; lui n'avait pas cette force là. Non, il était terriblement faible.

- "Je vois. Je suis rassuré que tout aille bien." se contenta t-il de répondre.
"Je dirais bien depuis une année oui." fit-il ensuite.
Jellal n'avait plus vraiment la notion du temps. Tout était si différent ici, à Edolas. Mais bon, il avait bien finit par s'habituer à ce monde qui avait aussi bien besoin d'aide qu'Earthland.

La jeune femme aux cheveux écarlates se détournait ensuite en lui disant qu'ils avaient beaucoup de choses à se dire. Elle ne devait sûrement pas savoir à quel point elle avait vrai... Tant de choses avaient changés depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu; il ne saurait par où commencer.
Erza l'entraînait alors en direction d'une ruelle bien moins à l'abri des regards qu'ici.

"Attend!"

Il l'attrappa doucement par le bras un instant pour qu'elle s'arrête mais il romput ce contact bien rapidement, faisant retomber son bras en place, le long de son corps, sous sa cape. Il y avait bien trop de monde, il ne pouvait se permettre de déambuler comme ça parmis la foule. Pas avec ce visage. Même s'il se couvrait d'une capuche, la rue était bien trop baignée de lumière.

"Passons par un autre chemin."

A ces mots, il l'entraîna dans les ruelles tranquilles. Semblant connaître cet endroit comme sa poche à force d'arpenter cette ville par ses ruelles les moins fréquentées, ils arrivèrent finalement vers une sorte de place où tronaît un arbre aux feuilles colorés au milieu, quelques fleurs autour, tout ça clotûrait par une légère butte de pierre; il y avait aussi un banc en pierre. Qui aurait crût tomber sur une petite place aussi paisible au milieu de ces ruelles sombres? Il n'y avait personne, encerclés par les murs, elle était à l'abri des regards mais on pouvait voir le ciel, les rayons du soleil baignant ces lieux de lumière.