Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai [Lucy]
Invité
Invité
Mar 23 Aoû - 13:58
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy
« Nous avons reçu un signal de détresse » les informe Rogue en venant vers eux. Sting se stoppe en même temps que Fenrir, silencieux. Même s’ils n’y répondent pas toujours, les alertes lui font toujours l’effet d’un mal au cœur. « Qui ? » « Lucy Heartfilia. » Sting décroise les bras et la nervosité transperce son regard. On a déjà refusé de lui répondre à elle, et une deuxième fois serait pour lui la fois de trop. Leur maître réclame, comme à son habitude, l’état des lieux. Le camp de résistants auquel elle était rattachée a été détruit. La blonde se retrouve en cavale. On ne sait pas s’il y avait d’autres fées avec elle, chargées de la protection du camp, mais si ce fut le cas, ça ne l’est plus. Elle est seule. « Elle demande qu’on intervienne pour vérifier s’il y a des soldats en fuite de leur côté, et de les secourir. » « Lucy a plus d’intérêt qu’eux. Et il y a de grandes chances qu’ils soient déjà morts de toute façon, c’est une survivante, elle » réplique Sting un peu trop rapidement. Le fait qu’elle soit en fuite rend leur intervention possible, ou au moins discutable, car ça veut dire qu’elle est hors de vue de l’ennemi, et peut-être même déjà loin de là où l’attaque surprise s’est déroulée. Ils peuvent donc l’être aussi en l’aidant. Le problème, c’est que Lucy ne représente que ça, une seule mage. Sting insiste. Fenrir lui accorde le droit d’intervention mais la condition est dure : s’il est surpris, il ne rentrera pas à Sabertooth, du moins, pas dans le prochain mois. Un grand sourire aux lèvres, il lève le pouce et lance une remarque provocante de son crû, pleine de confiance. Il quitte Crystal à dos de dragonneau (la fin du règne de Mystogan a levé l’interdiction de les chevaucher sur les terres où il régnait), une cape d’invisibilité sous le bras, un capteur dans la main, et le cœur battant dans ses oreilles.
Une chance que ce soit Lucy qui ait émis le signal. Elle a été localisée à ce moment et Eucliffe espère qu’elle ne se soit pas beaucoup déplacée depuis. Dès qu’il atteint la zone concernée, à Mideel, son dragonneau rase les broussailles à grande vitesse. Ses ailes distribuent de gros coup de vent ponctuels mais, en dehors de cela, un silence de nature règne, comme si le paysage n’a pas été ébranlé par les assauts. D’ailleurs, de là où il est, Sting ne voit pas le camp détruit. La fée s’en est suffisamment éloignée. Sting flaire Lucy à l’avance, si bien qu’il n’a pas besoin de ralentir. Ou peut-être aurait-il dû, car elle doit avoir un choc de se faire attraper par le bras et levée dans ces conditions. À peine l’a-t-il assis derrière lui qu’il lui jette la cape d’invisibilité sur la tête. « Toujours dans des situations pas possibles, tu ne changes pas ! » Il lui adresse par dessus son épaule ce sourire espiègle qui fait souvent hésiter entre sourire en retour et lui coller une baffe, tout dépendant de la personne et de la situation. À ce propos… Concernant la situation, Lucy doit avoir envie de lui foutre une claque et son revers. Le silence radio imposé par Sabertooth à la rébellion a remis en question les relations de tous avec tous. Y compris Lucy et lui. Sa confiance en elle est inchangée. Il la connaît autant qu’un membre de sa propre guilde. Il sait qu’il pourrait confier sa vie entre ses mains et qu’elle la protégerait mieux que sa propre vie. Mais Lucy, elle… ne doit plus avoir l’impression de le connaître. Il n’a pas tant changé pourtant. Il a juste fait des choix qu’il ne s’imaginait pas faire… peut-être parce qu’il ne les a pas entièrement fait, d’ailleurs. Sans Fenrir, Sabertooth serait peut-être morte, ou en grand danger comme cette blonde et sa clique. Sting n’a pas honte. C’est tout l’inverse. Il sait qu’il a raison, et que grâce à ces choix, leur famille est sauve. Il reprend rapidement son sérieux. La suite est bien moins drôle pour lui, et surtout pour elle. « Nous n’avons identifié aucun autre rescapé que toi » ment-il effrontément, comme s’ils étaient plusieurs dans le coup, comme s’ils avaient cherché à en identifier. Malgré cette dure réalité, il ne peut s'empêcher d'être content, en tout égoïsme. Cela fait des mois qu'il ne l'a pas eue près de lui.
Invité
Invité
Mer 7 Sep - 22:26
Invité
Invité
Lun 5 Déc - 20:35
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy
Lucy ne s'attendait pas à le voir. Vraiment. Et vu les antécédents de Sabertooth ces derniers mois, il ne s’en vexe pas. Sa tête d'ahurie, juste avant qu'il ne lui mette la cape d'invisibilité, parle pour elle, ce qui accentue le sourire de Sting. La blonde a toujours été un livre ouvert. C'est quelque chose qu'il aime chez elle. Elle ne peut pas lui mentir, elle ne peut rien lui cacher. Sa guilde à lui est peuplée de tigres difficiles à décrypter. S'il réussit à comprendre la plupart, c'est parce qu'il les connait depuis des années. Encore qu’ils arrivent à le surprendre. Y compris Rogue. Lorsque Sting parle d'une absence de rescapé, la belle reste dubitative. Pire, incrédule. « C'est impossible ». Ça le fait tiquer. « Impossible ? » répète t-il en haussant un sourcil. « L'ennemi a fait bien pire et bien plus rapidement. » Il se rend compte de sa mauvaise foi et de son cynisme que lorsqu'il est trop tard, et que ses paroles sont dites. Bien sûr, elle sait que c'est possible. Elle ne veut tout simplement pas y croire. Et c'est plus simple de ne pas y croire. Cela libère du poids de la culpabilité de ne pas avoir pu faire mieux. « Tu es sûr ? On ne peut pas aller vérifier encore une fois ? » Ses mains s’agrippent à sa veste, comme une supplique silencieuse. « Lucy. » dit-il d’un ton implacable.
Lucy en tire la bonne déduction « J’imagine que non… » Il a l’impression qu’elle se résigne et son sourire s’emprunt de mélancolie en sentant son front s’appuyer contre son dos. Ses doigts caressent son poignet. « Merci d’être venu à mon secours. » L’instant ne dure pas. « Mais s’il y a une chance que quelqu’un attente encore de l’aide…Je dois y aller. » Sa main s’éloigne d’elle et bien qu’ils soient encore proches, Eucliffe semble prendre de la distance. Son ton est tranchant. « Tu n’iras nulle part. » Croire une seule seconde qu’il va la laisser derrière lui, se débrouiller seule, à la recherche de camarades défunts, relève du même niveau de stupidité que Natsu quand on lui parle de désir. Soudain, Sting saisit son bras et la tire sur le côté. L’espace d’une demi-seconde, elle doit croire que le dragon blanc la jette par-dessus bord. Il n’en est rien. D’un balancer, il la replace à califourchon sur le dragonneau, mais devant lui cette fois. Il replace un peu mieux la cape d’invisibilité sur elle et son autre bras l'enserre, non pas douloureusement, mais en tout cas très fermement. Ils vont à Crystal, quoiqu’il en coûte. « Je ne peux pas te laisser descendre. Et si tu es assez sotte pour croire que je me moque de ta vie, vue ta demande, crois bien que je tiens à ma couverture et que je ne la risquerai pas pour te faire plaisir. » Des mots durs, trop durs, même s’il est bien amer. Sting se rattrape. Son ton se fait plus accommodant, rassurant, presque comme des excuses : « Laisse mes équipiers s’occuper des recherches. Tu n’es pas en position de force et tu ne réussirais qu’à te faire tuer. N’as-tu donc plus aucune confiance en moi ? » Lucy a de la chance, elle. Il lui donne l’illusion qu’elle ne laisse personne derrière, qu’elle n’a pas le choix, que tout le monde est mort, qu’il n’y a rien à sauver, ou que s’il y a quelque chose à sauver, il y a quelqu’un de fiable pour le vérifier. Sting n’a pas eu ce luxe avec Fenrir. Il a abandonné des gens en parfaite connaissance de cause, au nom d’un bien plus grand, plus important, la sécurité de sa famille.
Invité
Invité
Jeu 26 Jan - 22:55
Invité
Invité
Sam 1 Juil - 12:35
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy
« Je n’ai jamais cessé d’avoir confiance en toi. » Incroyable comme des mots d'une telle douceur puissent faire aussi mal. Parce qu'il n'a pas été à leur hauteur. Elle le lui rappelle, d'ailleurs. Qu'ils n'étaient pas là quand on avait besoin d'eux. Qu'on ne les attendait même plus d'ailleurs. Sting repère immédiatement la contradiction avec ses précédentes paroles prônant la confiance en lui. Il sait qu'elle ne lui ment pas. Il y a cette dualité en elle. Le besoin de lui faire confiance, et le doute après la déception.
« Nous avons abandonné le combat, mais pas nos amis. » Le ton couci-couça sous-entend à lui seul ce "entièrement". Nous n'avons pas entièrement abandonné nos amis. Un petit peu quand même, quoi. Fenrir n'a pas l'air d'avoir d'ami en dehors des tigres. Son intérêt très relatif pour le monde extérieur s'explique en cela. Les autres tigres, eux, n'oublient pas. Bien sûr, on peut croire le contraire vu le silence de leur côté, le temps de panser les blessures, de s'endurcir. De survivre. « C'est que... nos priorités ont changé. Je sais ce que Fairy Tail en pense, mais vous prendriez le même chemin si ça pouvait ramener vos morts. Le truc, c'est qu'on ne ramène pas les morts. Dans cette guerre, ce que l'on perd est perdu à jamais. » Il marque une pause hésitante. « J'ai peur de te perdre. » Il était à deux doigts de ne rien dire, car un esprit comme celui de Fenrir en saisirait toute la tristesse du sens : il s'est déplacé pour elle. Les autres peuvent mourir, Sting est prêt à l'accepter. Mais il se dit que Lucy n'a pas ce vice, qu'elle verra l'autre pan de cette vérité, le positif : il ne compte pas l'abandonner. « Tu m’as manqué. » Le blond pose la main sur la tête blottie contre lui, l'étreignant un peu plus. Il ne répond pas à ses paroles par les mots (pas tout de suite, en tout cas), bien que les gestes en disent déjà long.
Les bâtiments lumineux de Crystal Valley se rapprochent. Sting se pose dans le pré le plus proche de l'écurie d'Hélios. Quelques dragonneaux s'y promènent en grignotant les mets riches à leur disposition. Cela aide à l'apprivoisement, mais leur fidélité ne sera jamais égale à celle qu'ils peuvent réserver à un chasseur de dragon. Sting descend en premier d'un bond souple et aide la fée à faire de même en la tenant par la taille, même s'il sait parfaitement qu'elle n'en a pas besoin.
« Lucy. » Ses doigts saisissent délicatement son menton et lui relèvent le visage. Il y a quelque chose d'inévitablement grave dans le regard qu'il ancre dans le sien, malgré toute la tendresse qu'il y glisse pour lui faire savoir ses intentions. Puis, il se penche et dépose un doux baiser sur ses lèvres. Fut un temps où il avait honte de l'envisager, empêtré dans la culpabilité de son amitié avec Natsu, et peut-être même la peur du rejet. Aujourd'hui, les incertitudes semblent dérisoires. Lucy le repousserait, si elle en aimait un autre. Elle a cette force de caractère (et de jambe, vu ses kicks). Il est surpris de tous les sentiments qu'on peut communiquer à travers un baiser. Affection, attendrissement, désir, inquiétude, dévotion... Sting n'aura jamais été aussi éloquent sur son amour pour elle qu'en cet instant. Il se redresse légèrement et lui adresse un sourire mutin, carnassier, sa marque de fabrique. « Tu m'as manqué aussi. »