Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
 :: Rps de l'amour Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai [Lucy]
Anonymous
Invité
Invité



Mar 23 Aoû - 13:58


Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy

« Nous avons reçu un signal de détresse » les informe Rogue en venant vers eux. Sting se stoppe en même temps que Fenrir, silencieux. Même s’ils n’y répondent pas toujours, les alertes lui font toujours l’effet d’un mal au cœur. « Qui ? » « Lucy Heartfilia. » Sting décroise les bras et la nervosité transperce son regard. On a déjà refusé de lui répondre à elle, et une deuxième fois serait pour lui la fois de trop. Leur maître réclame, comme à son habitude, l’état des lieux. Le camp de résistants auquel elle était rattachée a été détruit. La blonde se retrouve en cavale. On ne sait pas s’il y avait d’autres fées avec elle, chargées de la protection du camp, mais si ce fut le cas, ça ne l’est plus. Elle est seule. « Elle demande qu’on intervienne pour vérifier s’il y a des soldats en fuite de leur côté, et de les secourir. » « Lucy a plus d’intérêt qu’eux. Et il y a de grandes chances qu’ils soient déjà morts de toute façon, c’est une survivante, elle » réplique Sting un peu trop rapidement.  Le fait qu’elle soit en fuite rend leur intervention possible, ou au moins discutable, car ça veut dire qu’elle est hors de vue de l’ennemi, et peut-être même déjà loin de là où l’attaque surprise s’est déroulée. Ils peuvent donc l’être aussi en l’aidant. Le problème, c’est que Lucy ne représente que ça, une seule mage. Sting insiste. Fenrir lui accorde le droit d’intervention mais la condition est dure : s’il est surpris, il ne rentrera pas à Sabertooth, du moins, pas dans le prochain mois. Un grand sourire aux lèvres, il lève le pouce et lance une remarque provocante de son crû, pleine de confiance. Il quitte Crystal à dos de dragonneau (la fin du règne de Mystogan a levé l’interdiction de les chevaucher sur les terres où il régnait), une cape d’invisibilité sous le bras, un capteur dans la main, et le cœur battant dans ses oreilles.

Une chance que ce soit Lucy qui ait émis le signal. Elle a été localisée à ce moment et Eucliffe espère qu’elle ne se soit pas beaucoup déplacée depuis. Dès qu’il atteint la zone concernée, à Mideel, son dragonneau rase les broussailles à grande vitesse. Ses ailes distribuent de gros coup de vent ponctuels mais, en dehors de cela, un silence de nature règne, comme si le paysage n’a pas été ébranlé par les assauts. D’ailleurs, de là où il est, Sting ne voit pas le camp détruit. La fée s’en est suffisamment éloignée. Sting flaire Lucy à l’avance, si bien qu’il n’a pas besoin de ralentir. Ou peut-être aurait-il dû, car elle doit avoir un choc de se faire attraper par le bras et levée dans ces conditions. À peine l’a-t-il assis derrière lui qu’il lui jette la cape d’invisibilité sur la tête. « Toujours dans des situations pas possibles, tu ne changes pas ! » Il lui adresse par dessus son épaule ce sourire espiègle qui fait souvent hésiter entre sourire en retour et lui coller une baffe, tout dépendant de la personne et de la situation. À ce propos… Concernant la situation, Lucy doit avoir envie de lui foutre une claque et son revers. Le silence radio imposé par Sabertooth à la rébellion a remis en question les relations de tous avec tous. Y compris Lucy et lui. Sa confiance en elle est inchangée. Il la connaît autant qu’un membre de sa propre guilde. Il sait qu’il pourrait confier sa vie entre ses mains et qu’elle la protégerait mieux que sa propre vie. Mais Lucy, elle… ne doit plus avoir l’impression de le connaître. Il n’a pas tant changé pourtant. Il a juste fait des choix qu’il ne s’imaginait pas faire… peut-être parce qu’il ne les a pas entièrement fait, d’ailleurs. Sans Fenrir, Sabertooth serait peut-être morte, ou en grand danger comme cette blonde et sa clique. Sting n’a pas honte. C’est tout l’inverse. Il sait qu’il a raison, et que grâce à ces choix, leur famille est sauve. Il reprend rapidement son sérieux. La suite est bien moins drôle pour lui, et surtout pour elle. « Nous n’avons identifié aucun autre rescapé que toi » ment-il effrontément, comme s’ils étaient plusieurs dans le coup, comme s’ils avaient cherché à en identifier. Malgré cette dure réalité, il ne peut s'empêcher d'être content, en tout égoïsme. Cela fait des mois qu'il ne l'a pas eue près de lui.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Mer 7 Sep - 22:26


Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
Ft. tigrou
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆

Voir l’aspect positif des choses et le meilleur en chacun a toujours été un des traits forts de la personnalité de Lucy -que l’on considère cela comme une qualité ou un défaut reste un autre débat. Ainsi, même les moments de doutes dans la défaite n’ont pas été capables de venir à bout de sa joie, dont le trait avait été forcé dans les premiers instants pour rehausser le moral des troupes au plus bas. Il fut difficile de trouver des instants de bonheur au milieu de la désolation, mais ce qu’elle avait appris au sein de Fairy Tail, c’était que tant que sa famille serait avec elle, tout irait bien. Ensemble, ils avaient fait le choix de résister et de se battre, lorsque d’autres avaient fait un choix très différent. Ainsi les liens s’étaient-ils coupés, presque du jour au lendemain, avec ceux qui avaient pris la décision d’accepter la protection offerte par Crystal Valley. Les résistants n’avaient alors plus qu’à avaler l’amère pilule de l’abandon, où à se réjouir que des êtres chers se trouvent en sécurité lorsqu’ils risqueraient leurs vies pour inverser le rapport de forces. La blonde avait oscillé entre les deux sans tout à fait savoir où se situer. Le plus difficile pour elle avait été d’accepter le silence radio imposé par cette situation. Comme si les liens tissés depuis des années avaient été coupés du jour au lendemain.

Rien n’était simple, et pourtant ils avaient trouvé un équilibre dans leur nouvelle vie, tisser d’autres liens ou renforcer des liens avec ceux qui étaient déjà leurs alliés depuis des années durant. Car continuer de vivre ainsi est ce qui permet de tenir, ce qui permet de se lever chaque matin comme si le monde au dehors n’était pas si chaotique. Hélas, c’est aussi ce qui permet à l'ennemi de vous détruire plus aisément. Car les pertes sont plus difficiles lorsque l’on s’attache. Cela faisait plusieurs semaines que Lucy était rattachée à un camp de résistants établi à Mideel, dont l’objectif final était de reconquérir Lestallum. Et chaque jour où ils amassaient de nouvelles informations était une victoire. Chaque jour où de nouveaux alliés se joignaient à eux étaient une victoire. Il leur en fallait bien peu pour faire preuve d’optimisme (et il en fallait surtout bien peu à Lucy pour l’être). Jusqu’à ce que tout bascule d’un simple claquement de doigts. La blonde elle-même ne fut pas capable de dire si une forte figure de l’un de deux royaumes était présente ce soir-là. Elle ne put que constater le chaos après une première explosion qui souffla tout le camp. Elle ne fut pas la seule à être projetée plus loin, mais elle fut la seule à qui cela offrit la chance de ne pas être vue par les assaillants. Le temps qu’elle reprenne ses esprits, ses alliés étaient soit morts, soit en fuite.

Sans autre choix qui s’offrait à elle, la blonde tourna également le dos (à contre cœur) au camp qui s’était établi là pour fuir le lieu de l’attaque. Ce qu’elle pouvait faire de mieux et de plus utile pour ses camarades encore en fuite était de demander de l’aide. Elle invoqua Sagittarius pour se débarrasser des quelques poursuivants et, lorsqu’elle eut enfin un moment de répit, elle envoya son signal de détresse à l’aide de son PHS. Ce n’était pas la première fois qu’elle envoyait un signal de détresse aux alliés les plus proches de cette zone, et c’est pourquoi elle en envoya également à tous les autres. La déception du premier silence de Sabertooth avait au moins le mérite d’avoir mis les choses au clair. A présent elle savait à quoi s’attendre. Mieux valait ne rien espérer pour ne pas ressentir l’abandon une nouvelle fois. Elle continua sa route à une allure moins rapide, envoya un rapport crypté de la situation (sous entendant une demande de renfort) aux fées. Ceux qui ne se trouvaient pas actuellement en mission étaient en sécurité à la capitale, c’est vers eux que son signal fut envoyé. Elle soupira de fatigue et de lassitude. Est-ce que les choses s’amélioreront vraiment avec le temps et grâce à leurs actions ? Même elle, il lui arrivait de douter, parfois.

Elle avait beau avoir lancé le signal de détresse, ce n’était pas pour elle que la demande de secours avait été faite. Ainsi, lorsqu’elle fut saisie par le bras c’est à l’ennemi qu’elle songea de prime abord. Malgré elle, elle fit résonner un cri de surprise qui s’éteignit bien vite alors qu’on lui jetait une cape d’invisibilité sur la tête. « Toujours dans des situations pas possibles, tu ne changes pas ! » « …Sting ? » Son sourire espiègle ne lui donna ni envie de sourire, ni de lui foutre une baffe : la surprise avait pris le dessus sur tous les autres sentiments qu’elle aurait pu ressentir sur le moment. Elle resta d’ailleurs un moment à bêtement le regarder avec des yeux écarquillés. Un an, et pourtant toujours ce même sentiment qui lui réchauffait le cœur lorsqu’elle le regardait. « Nous n’avons identifié aucun autre rescapé que toi » Silence. C’est comme un coup de marteau qui s’abat sur elle. L’optimisme et le déni la poussent à ne pas vouloir y croire. « C’est impossible… » Murmura-t-elle. En réalité, c’était tout ce qu’il y avait de plus probable. Elle se refusait juste à y croire. Il était trop insoutenable de se dire que toutes ces personnes avec qui elle avait ri, galéré, échangé de bons ou de moins bons moments n’étaient simplement… plus là. « Tu es sûr ? On ne peut pas aller vérifier encore une fois ? » Demande-t-elle dans l’espoir, vain, de le faire changer d’avis. Ses mains viennent s’agripper sur le dos de son haut, avant de le lâcher. Elle sait qu’il n’y retournera probablement pas. C’était déjà une surprise qu’il intervienne, après avoir ignoré le dernier appel à l’aide qu’elle leur avait envoyé.  « J’imagine que non… » Se résigne-t-elle. Sabertooth n’appartient pas à la résistance. Cette réalité est toujours aussi amère.

« Ça ne… » te ressemble pas d’abandonner ainsi des alliés derrière toi. Elle ne termine pas cette phrase, secoue sa tête de droite à gauche pour se remettre les idées en place. Que sait-elle de ce qui lui ressemble ou non, à présent ? Elle n’est plus certaine de véritablement connaitre le Sting d’aujourd’hui. Ces gens ne sont même plus ses alliés, d’ailleurs. Son front se pose contre son dos. Elle profite de cet instant, de ce contact, car elle sait qu’il sera fugace. « Merci d’être venu à mon secours. » Souffle-t-elle. « Mais s’il y a une chance que quelqu’un attente encore de l’aide…Je dois y aller. » Peut-il encore comprendre cela ? Peut-il encore la comprendre ?


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Lun 5 Déc - 20:35


Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy

Lucy ne s'attendait pas à le voir. Vraiment. Et vu les antécédents de Sabertooth ces derniers mois, il ne s’en vexe pas. Sa tête d'ahurie, juste avant qu'il ne lui mette la cape d'invisibilité, parle pour elle, ce qui accentue le sourire de Sting. La blonde a toujours été un livre ouvert. C'est quelque chose qu'il aime chez elle. Elle ne peut pas lui mentir, elle ne peut rien lui cacher. Sa guilde à lui est peuplée de tigres difficiles à décrypter. S'il réussit à comprendre la plupart, c'est parce qu'il les connait depuis des années. Encore qu’ils arrivent à le surprendre. Y compris Rogue. Lorsque Sting parle d'une absence de rescapé, la belle reste dubitative. Pire, incrédule. « C'est impossible ». Ça le fait tiquer. « Impossible ? » répète t-il en haussant un sourcil. « L'ennemi a fait bien pire et bien plus rapidement. » Il se rend compte de sa mauvaise foi et de son cynisme que lorsqu'il est trop tard, et que ses paroles sont dites. Bien sûr, elle sait que c'est possible. Elle ne veut tout simplement pas y croire. Et c'est plus simple de ne pas y croire. Cela libère du poids de la culpabilité de ne pas avoir pu faire mieux. « Tu es sûr ? On ne peut pas aller vérifier encore une fois ? » Ses mains s’agrippent à sa veste, comme une supplique silencieuse. « Lucy. » dit-il d’un ton implacable.

Lucy en tire la bonne déduction « J’imagine que non… » Il a l’impression qu’elle se résigne et son sourire s’emprunt de mélancolie en sentant son front s’appuyer contre son dos. Ses doigts caressent son poignet. « Merci d’être venu à mon secours. » L’instant ne dure pas. « Mais s’il y a une chance que quelqu’un attente encore de l’aide…Je dois y aller. » Sa main s’éloigne d’elle et bien qu’ils soient encore proches, Eucliffe semble prendre de la distance. Son ton est tranchant. « Tu n’iras nulle part. » Croire une seule seconde qu’il va la laisser derrière lui, se débrouiller seule, à la recherche de camarades défunts, relève du même niveau de stupidité que Natsu quand on lui parle de désir. Soudain, Sting saisit son bras et la tire sur le côté. L’espace d’une demi-seconde, elle doit croire que le dragon blanc la jette par-dessus bord. Il n’en est rien. D’un balancer, il la replace à califourchon sur le dragonneau, mais devant lui cette fois. Il replace un peu mieux la cape d’invisibilité sur elle et son autre bras l'enserre, non pas douloureusement, mais en tout cas très fermement. Ils vont à Crystal, quoiqu’il en coûte. « Je ne peux pas te laisser descendre. Et si tu es assez sotte pour croire que je me moque de ta vie, vue ta demande, crois bien que je tiens à ma couverture et que je ne la risquerai pas pour te faire plaisir. » Des mots durs, trop durs, même s’il est bien amer. Sting se rattrape. Son ton se fait plus accommodant, rassurant, presque comme des excuses : « Laisse mes équipiers s’occuper des recherches. Tu n’es pas en position de force et tu ne réussirais qu’à te faire tuer. N’as-tu donc plus aucune confiance en moi ? » Lucy a de la chance, elle. Il lui donne l’illusion qu’elle ne laisse personne derrière, qu’elle n’a pas le choix, que tout le monde est mort, qu’il n’y a rien à sauver, ou que s’il y a quelque chose à sauver, il y a quelqu’un de fiable pour le vérifier. Sting n’a pas eu ce luxe avec Fenrir. Il a abandonné des gens en parfaite connaissance de cause, au nom d’un bien plus grand, plus important, la sécurité de sa famille.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Jeu 26 Jan - 22:55


Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
Ft. tigrou
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆

La blonde est sonnée, à la fois à cause de ce qui vient de se passer et des informations que son cerveau n’arrive pas à assimiler (refuse d’assimiler). Elle cherche du soutien, une lueur d’espoir qui n’a plus aucune chance de briller mais à laquelle elle a besoin de se raccrocher. Lucy a toujours été l’éternelle optimiste qui voulait croire aux meilleurs dénouements, même les moins probables. Et Sting est ancré à une réalité bien tangible, qui manque de l’achever de peu. « L'ennemi a fait bien pire et bien plus rapidement. » Il n’a pas la délicatesse que peuvent avoir les fées lorsqu’il s’adresse à elle. Il a raison, elle le sait, mais les mots lui font l’effet d’un coup de poignard supplémentaire. Elle veut y retourner, elle veut vérifier, elle veut sauver ceux qui peuvent encore l’être -si tant est qu’il y a encore quelqu’un à sauver. Mais les supplications silencieuses n’atteignent pas le tigre. Il n’ira pas, elle le sait avant même de le lui signaler de son ton implacable. Du point de vue de la blonde, qui n’a aucune idée de ce qui se passe du côté des tigres, c’était déjà beaucoup pour lui que de venir la secourir. Elle en a conscience et le cynisme du blond ne refroidit pas la tendresse qu’elle lui destine en le remerciant pour ça. Parfois, elle aimerait être capable de se contenter de cela et d’accepter cette situation. Mais Lucy en est profondément incapable. Elle a besoin d’y retourner, de saisir cette maigre chance de sauver ne serait-ce qu’un allié, aussi infime peut-elle être. « Tu n’iras nulle part. » Le ton tranchant exprime bien assez clairement qu’il ne lui offre aucun choix. Pour elle, qui refuse de laisser quiconque derrière, c’est difficile à avaler, à accepter. « Je ne peux pas les abandonner… » C’est un souffle qui peine à franchir la barrière de ses lèvres, si bas qu’elle n’est même pas certaine que Sting l’ait entendu. Mais cela n’aurait rien changé dans son positionnement, quoi qu’il en soit.

Elle reste trop perturbée par ce qui vient de se passer et par les mots durs d’Eucliffe pour réagir dans la seconde lorsqu’il tire sur son bras et qu’elle se sent passer par-dessus bord. Une fraction de seconde, c’est bien assez pour se demander si ses mots et son entêtement sont agaçants à ce point. Est-ce qu’elle ne le connaît vraiment plus du tout, à présent ? Elle ferme les yeux trop tard, lorsqu’elle est déjà en sécurité face au chasseur de dragon, et les réouvre donc presque immédiatement. Son cœur bat la chamade, mieux vaut mettre cela sur l’adrénaline et la sensation de chute que sur leur proximité, lorsqu’il replace sa cape d’invisibilité en l’enserrant fermement de son second bras. Elle pourrait entendre d’ici les moqueries d’Aquarius. « Je ne peux pas te laisser descendre. Et si tu es assez sotte pour croire que je me moque de ta vie, vue ta demande, crois bien que je tiens à ma couverture et que je ne la risquerai pas pour te faire plaisir. » Il est plus froid et dur que le Sting dont elle se souvient. Il n’est pas le seul à avoir évolué de la sorte. Nombreux sont ceux qui ont été transformés par les cicatrices invisibles laissées par les évènements. Mais le ton finit par s’adoucir et lui laisser entrevoir quelqu’un qui se rapproche bien plus du mage qu’elle a connu.  « Laisse mes équipiers s’occuper des recherches. Tu n’es pas en position de force et tu ne réussirais qu’à te faire tuer. N’as-tu donc plus aucune confiance en moi ? » Son cœur s’apaise de savoir que ceux qui sont laissés dernière ne sont pas abandonnés. Elle est assez naïve pour le croire sur parole, pour ne pas douter et pour espérer un meilleur dénouement que si elle avait été seule à faire demi-tour pour venir à leur secours. Elle est assez naïve pour ne pas douter, malgré les appels à l’aide qui ont été ignorés jusqu’à aujourd’hui. « Bien sûr que si. » Pourtant, sa voix est faible. Pourtant, son regard baisse. Ce n’est pas une question de confiance en lui, parce qu’elle pourrait toujours lui confier sa vie les yeux fermés. N'ont-ils pas vécu trop de choses ensemble pour que ce sentiment puisse entièrement s’estomper ? « Je n’ai jamais cessé d’avoir confiance en toi. » On pourrait croire qu’elle s’en persuade. C’est que c’est étrange pour elle de se retrouver face à Sting alors qu’elle pensait que son appel serait, une nouvelle fois, ignoré par Sabertooth.

Elle laisse quelques secondes s’écouler, pour simplement profiter du calme et du silence (le la sécurité éphémère du moment). Le risque constant est un sentiment auquel on ne s’habitue jamais réellement et dont l’on se passerait bien volontiers. « Je pensais que mon appel resterait une nouvelle fois sans réponse. » Lucy ne le lui reproche pas, elle n’a pas cette mesquinerie. A aucun moment elle n’irait piquer quelqu’un sur ses choix de vie, surtout ceux qui comportaient de si grands enjeux. Fairy Tail avait choisi de résister et de se battre, elle avait fait ce choix également. Mais elle comprenait la position prise par les tigres. « Je pensais que vous ne répondriez plus. Qu’on ne se verrait plus. » Elle n’était pas de ceux capables de ne pas agir, mais elle a tout de même la lucidité de se dire que, comme eux, elle serait plus sereine de savoir ses proches en sécurité. Elle ressent, d’ailleurs, cette sérénité quand elle pense au blond. Car oui, elle pense encore souvent à lui. « Tu m’as manqué. » Souffle-t-elle finalement. Son front se pose délicatement contre son torse et elle ferme les yeux. Elle en perd la notion du temps et ne réalise pas combien ils s’éloignent du camp et se rapprochent de Crystal.


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Sam 1 Juil - 12:35


Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Sting (qui vous remet les citations de Bible) & Lucy


« Je n’ai jamais cessé d’avoir confiance en toi. » Incroyable comme des mots d'une telle douceur puissent faire aussi mal. Parce qu'il n'a pas été à leur hauteur. Elle le lui rappelle, d'ailleurs. Qu'ils n'étaient pas là quand on avait besoin d'eux. Qu'on ne les attendait même plus d'ailleurs. Sting repère immédiatement la contradiction avec ses précédentes paroles prônant la confiance en lui. Il sait qu'elle ne lui ment pas. Il y a cette dualité en elle. Le besoin de lui faire confiance, et le doute après la déception.

« Nous avons abandonné le combat, mais pas nos amis. » Le ton couci-couça sous-entend à lui seul ce "entièrement". Nous n'avons pas entièrement abandonné nos amis. Un petit peu quand même, quoi. Fenrir n'a pas l'air d'avoir d'ami en dehors des tigres. Son intérêt très relatif pour le monde extérieur s'explique en cela. Les autres tigres, eux, n'oublient pas. Bien sûr, on peut croire le contraire vu le silence de leur côté, le temps de panser les blessures, de s'endurcir. De survivre. « C'est que... nos priorités ont changé. Je sais ce que Fairy Tail en pense, mais vous prendriez le même chemin si ça pouvait ramener vos morts. Le truc, c'est qu'on ne ramène pas les morts. Dans cette guerre, ce que l'on perd est perdu à jamais. » Il marque une pause hésitante. « J'ai peur de te perdre. » Il était à deux doigts de ne rien dire, car un esprit comme celui de Fenrir en saisirait toute la tristesse du sens : il s'est déplacé pour elle. Les autres peuvent mourir, Sting est prêt à l'accepter. Mais il se dit que Lucy n'a pas ce vice, qu'elle verra l'autre pan de cette vérité, le positif : il ne compte pas l'abandonner. « Tu m’as manqué. » Le blond pose la main sur la tête blottie contre lui, l'étreignant un peu plus. Il ne répond pas à ses paroles par les mots (pas tout de suite, en tout cas), bien que les gestes en disent déjà long.

Les bâtiments lumineux de Crystal Valley se rapprochent. Sting se pose dans le pré le plus proche de l'écurie d'Hélios. Quelques dragonneaux s'y promènent en grignotant les mets riches à leur disposition. Cela aide à l'apprivoisement, mais leur fidélité ne sera jamais égale à celle qu'ils peuvent réserver à un chasseur de dragon. Sting descend en premier d'un bond souple et aide la fée à faire de même en la tenant par la taille, même s'il sait parfaitement qu'elle n'en a pas besoin.

« Lucy. » Ses doigts saisissent délicatement son menton et lui relèvent le visage. Il y a quelque chose d'inévitablement grave dans le regard qu'il ancre dans le sien, malgré toute la tendresse qu'il y glisse pour lui faire savoir ses intentions. Puis, il se penche et dépose un doux baiser sur ses lèvres. Fut un temps où il avait honte de l'envisager, empêtré dans la culpabilité de son amitié avec Natsu, et peut-être même la peur du rejet. Aujourd'hui, les incertitudes semblent dérisoires. Lucy le repousserait, si elle en aimait un autre. Elle a cette force de caractère (et de jambe, vu ses kicks). Il est surpris de tous les sentiments qu'on peut communiquer à travers un baiser. Affection, attendrissement, désir, inquiétude, dévotion... Sting n'aura jamais été aussi éloquent sur son amour pour elle qu'en cet instant. Il se redresse légèrement et lui adresse un sourire mutin, carnassier, sa marque de fabrique. « Tu m'as manqué aussi. »
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: