Pour Lucy Heartfilia Notre jeune constellationniste va devoir mobiliser plusieurs de ses esprits pour venir à bout de cette bataille qui fait rage entre les oiseaux tonnerres et les Garulas ! La surpopulation de ces monstres a déclenché une guerre qui n’en finit pas sur les plateaux de Mideel et, qui risque de se propager sur les villages environnants. La force ne suffira pas pour ramener la paix. Une stratégie sera de mise ! Lucy devra être accompagnée d’un allié pour maximiser ses chances.
Récompenses : 2 000 Jewels + Star Dress Taurus Description de la Star Dress Taurus : Avec cette équipement, Lucy est dotée d'un fouet et dispose de la force colossale de Taurus ! De plus, elle peut combattre aux côtés de celui-ci pour une plus grande efficacité.
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Mar 18 Jan - 18:33
Never give up
Ft. Lucy L'amitié s'entretient par des attentions réciproques et une confiance sans réserve.
Ce n’est pas si simple de changer et, Juvia le savait sans doute mieux que quiconque. Elle voulait changer pour l’homme qu’elle aimait, elle voulait qu’il tolère sa présence et qu’il la laisse s’approcher ne serait-ce qu’un peu, cependant elle avait bien du mal à mettre ses désirs en pratique. Petit à petit, elle faisait de son mieux, un pas après l’autre elle amorçait son changement, pourtant en faire son quotidien était une chose bien compliquée. Un jour, elle s’y était donné corps et âme et aujourd’hui, son enthousiasme débordant avait repris le dessus, un peu trop sans doute, sur ce qu’elle s’était juré de poursuivre et, malheureusement, Grey n’avait pas été des plus compréhensifs. La mage s’était montrée trop présente, sans doute, elle-même avait du mal à se faire à l’idée et pourtant … c’est un nouveau rejet qui venait de lui faire face.
Le regardant partir, le cœur au bout des lèvres, la jeune fille vit le rose de son monde s'assombrir, jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que du noir à broyer. C'est à cette table, dos à la porte de la Guilde que Juvia, la tête rivée vers le bas, attendit que les minutes s'écoulent et que, peut-être, quelque chose la motive à quitter sa place. Autour d'elle, le reste n’avait que peu d'importance, sa tristesse ayant, une fois de plus, prise des proportions démesurées. Elle ne s’intéressa pas aux éventuelles allées et venues de ses compagnons dans la pièce, tout comme elle ne prêta pas attention à la porte d’entrée et à cette voix qui n’appartenait à aucune personne qu’elle pouvait connaître. La demoiselle était complètement déconnectée, et bientôt c’est la tête posée sur ses bras croisés, qu’elle s’enferma complètement dans sa bulle …
Ce n’est que lorsqu’une main se posa sur son épaule qu’elle se reconnecta avec la réalité et le monde qui l’entourait, la faisant quelque peu sursauter. « Ça va aller, Juvia ? » Elle se redressa pour voir Lucy, un sourire bienfaisant sur le visage, un sourire qui lui fit chaud au cœur. C’était sa rivale, un peu moins depuis que le Maître de Sabertooth était dans les parages, cependant elle n’en restait pas moins sa fidèle amie. Somme toute réponse, elle lui offrit un triste hochement de tête avant que la blonde ne lui présence un avis de mission. « Allons-y toutes les deux ! » Doucement, la mage se redressa pour inspecter les quelques lignes renseignées sur le document. Une histoire de monstres et de territoire, ca leur changerait sans doute des derniers évènements ? Ainsi lui offrit-elle un timide sourire reconnaissant avant de se redresser et de suivre la demoiselle qui l’entrainait déjà à sa suite.
« Pouvez-vous nous y conduire ? » Il n’en fallait pas plus pour que le soldat venu chercher de l’aide ne leur fournisse un transport adapté. Ainsi, prirent-ils la direction de Mideel en moins de temps qu’il en aurait fallu habituellement. Legion était une merveille de la faune, une des choses qui prouvaient qu'Hommes et animaux pouvaient coexister mais pour l’heure, cela prouvait également que la situation sur place n’était pas seulement qu’inquiétante. Le véhicule les avait déposé à l’ouest de la plaine, par-delà les hauteurs rocheuses délimitant Crystal Valley, ne laissant que l’air chaud les envelopper compte tenu de la situation géographique. Il fallait agir rapidement et, dès lors qu’elles eurent mis les pieds sur place, les demoiselles ne perdirent pas de temps avant de s’activer. Elles s’éloignèrent de l’appareil alors que dans un souffle, celui-ci s’éleva progressivement dans les airs pour retourner à son point de départ. Yeux rivés vers le ciel, main en visière, la bleutée s’autorisa quelques mots plus encourageant que ceux qu’elle aurait pu mentionner à la Guilge. « Juvia aime bien ce temps, on se croirait presque en vacances. » Le soleil était présent, la température agréable même pour cette période de l’année, il faisait juste bon et pour ce qui les attendait, ce ne serait pas du luxe.
Sur leur chemin, quelques animaux se firent un chemin en direction opposée à la leur, ce qui ne manqua pas d’intriguer la demoiselle qui s’agenouilla pour inspecter un groupe d’insectes ne s’intéressant pas même à elles. Doucement, elle passa sa main par-dessus la file qui semblait ne pas en finir, et dans un souffle, elle laissa un filet d’eau s’en échapper quelques secondes. « Tu penses qu’eux aussi, ils fuient ? » s’adressa-t-elle alors à son amie avant de se redresser pour reprendre leur marche. Le village était en vue, peut-être en sauraient-elles davantage en arrivant sur place.
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Le temps presque paradisiaque faisait écho à un passé qui leur semblait désormais lointain. Les jours heureux et ensoleillés, où il était encore permis de rêver et se reposer sans n’avoir rien d’autres à penser, n’étaient plus qu’une douce utopie éteinte. Comme tendait à l’être l’espoir … Ce climat ténébreux, cette épée de Damoclès planant au-dessus de leur tête, n’étaient plus que leur quotidien à présent. Malgré tout, la chaleur du lieu et son soleil brillant semblait apporter un réconfort aussi infime soit-il dans ces heures sombres qui avaient commencé à se succéder inexorablement, les unes après les autres. Juvia s’autorisa à rêver l’espace d’un instant, et alors que leur chauffeur faisait machine arrière pour retourner à sa base, son amie en revanche sembla s’autoriser le même privilège qu’elle. « On devrait partir à la mer, quand tout ça sera terminé ! »
Ce n’était peut-être pas le moment de réagir de la sorte, ni le moment d’en parler, cependant là où il y avait des rêves, il y avait de l’espoir. Et actuellement, c’est bien tout ce dont le monde avait besoin. « Ce serait amusant, Juvia adorerait ca ! » répondit-elle alors, un sourire franc illuminant son visage. Elle s’y voyait déjà. La demoiselle sortirait son plus beau bikini, s’attacherait les cheveux afin de dégager sa nuque et elle passerait, l’air de rien, devant la mage de glace qui serait sans doute encore moins vêtu qu’à l’accoutumée. Elle essayerait d’attirer son attention, qu’il la trouve aussi rayonnante que le soleil et qu’il tombe enfin sous son charme. L’idée lui donnait envie de sourire encore plus cependant, c’est une expression plus sérieuse qui repris place sur ses traits au fur et à mesure qu’elles avançaient.
« Les animaux possèdent des sens que nous ne possédons pas. Ils sentent le danger, ils semblent savoir quand des catastrophes arrivent…Je pense qu’ils se mettent à l’abri. Nous y sommes presque, dépêchons-nous. » Les animaux avaient un instinct de survie qu’elle ne pouvait que trop comprendre et qui, pour l’heure, annonçait la couleur de ce qu’il se passait réellement. Pour fuir leur habitat, il fallait une bonne raison et il était impensable que les habitants ne suivent pas le même exemple, d’autant plus quand les monstres en présence n’étaient pas des plus commodes … Lorsqu’elles arrivèrent en ville, c’est bien malheureusement face à ce triste constat qu’elles se trouvèrent alors que les villageois pliaient bagages sans accorder davantage attention à leur présence. Hormis un avertissement, rien ne leur était parvenu en réponse et la bleutée ne pouvait qu’afficher un petit regard désolée face à celui inquiet de son amie. La priorité était à la survie et aucune d’elles ne pouvaient le leur reprocher bien qu’au vu de la situation, quelques indications ne seraient pas superflues. « Nous auront sans doute plus de chance ici. » Le soupire de la blonde ne fit qu’acquiescer la mage d’eau, la laissant poser une main sur son épaule, avant de continuer vers la Mairie. « Le plus à même en tout cas, espérons. »
À peine étaient-elles rentrées dans la bâtisse que le jugement était sans appel. Comme à l’extérieur, les villageois avaient fui les lieux, ne laissant désormais derrière eux qu’un vieil homme dont l’insigne de sa veste ne laissant que peu de doute quant à son identité. Devant elles se dressait le maire, seul entité encore vivante de ces lieux. « Vous êtes venues nous aider ? » Juvia se contenta d’un hochement de tête alors que son amie se chargeait de répondre de manière correcte. « L’armée nous a demandé d’apaiser la guerre entre les monstres qui semble avoir éclaté non loin d’ici, est-ce que vous pourriez nous en dire plus ? » « Les oiseaux tonnerres et les Garulas n’ont jamais été deux espèces qui s’entendent bien. Par chance, le territoire était assez grand pour que leurs querelles soient occasionnelles et ne concernent qu’une ou deux créatures de leurs espèces à chaque fois. Généralement, un passage de l’armée permet de les maîtriser, de les reconduire sur leur territoire et la vie reprend son cours. Mais … Je comprends que la situation fait que les priorités sont ailleurs. Seulement, voilà des mois que les monstres ne sont plus la priorité de personne. Ils se sont multipliés ces derniers mois. Et l’augmentation de leurs nombres respectifs font que leurs territoires se sont étendus…Jusqu’à se chevaucher. Au départ, cette guerre était éloignée des villes mais elle s’en rapproche de plus en plus. Nous sommes parfois attaqués et la plupart des habitants ne se sentent plus en sécurité ici. » « Nous allons nous en occuper. »
Le maire laissa son regard se perdre sur les demoiselles avant qu’une larme ne vienne à perler le long de sa joue, larme rapidement essuyée et masquée d’un rapide mouvement du bras. Le vieil homme venait de récupérer une certaine énergie et si son amie avait pu louper ce qu’il venait de se passer, il n’en était rien pour la mage d’eau. L’homme était reconnaissant et venait de s’accorder un moment de faiblesse devant des inconnues … il était inutile de dire à quel point son village et ses habitants représentaient à ses yeux. « Laissez faire les mages de Fairy Tail. » tenta de sourire la bleutée, montrant à son tour un enthousiasme qui avait sans doute disparu de la région ces derniers temps. « Auriez-vous une carte pour nous situer et nous renseigner exactement où se situent les monstres ? Ce serait plus facile pour nous d’avoir une situation géographique connue. Nous ne connaissons que peu la région et cela nous permettrait d’agir de manière plus efficace face à la menace. » Le sourire de la fée avait laissé place à une certaine détermination, celle qui poussait Fairy Tail à faire des miracles et améliorer la vie des habitants. La situation était urgente, et à voir le chaos qui régnait en ces lieux, la demoiselle ne pouvait qu’en être affectée.
Ainsi, l’homme s’activa à leur dénicher une carte, leur indiquant précisément leur emplacement, et le chemin à prendre pour se rendre en territoire ennemi avant de leur tendre le document. « Vous devriez aller voir Mils, un de nos trappeurs, il pourra vous renseigner les derniers mouvements mieux que je ne puis le faire. » ajouta-t-il alors, la laissant récupérer le plan. « Merci pour votre aide. » La bleutée se tourna alors vers son amie, les laissant prête à quitter le bâtiment alors que le maire se tournait vers la fenêtre, la voix chevrotante. « C’est moi qui vous remercie. » Juvia le savait, l’homme s’était remis à pleurer cependant, elle n’en fit pas cas, se contenant se faire volte-face afin de retourner à l’extérieur où elle s’adressa à son amie, quelque peu désolée. « Allons trouver ce Mils à présent, mieux vaut que nous soyons bien préparées à ce qui nous attend. »
« Je vais vous accompagner et vous expliquer en chemin. On perdra moins de temps. »
L’homme reprit un maigre espoir. Il n’avait guère le temps de jouer les misogynes ou de se plaindre du « faible » nombre de renfort. Le principal étant qu’à présent, il n’était plus seul pour combattre ses bêtes. À peine équipé que l’homme, votre guide, ouvrir la marche vers la sortie sud de la ville. Plus vous vous enfoncez dans la ville et plus celle-ci semble déserte.
L’ambiance est lourde et pesante et pour ne pas arranger le tout, une puissante tempête de sable semble se lever. Sans attendre vos premières plaintes, Mils tend aux demoiselles deux paires de lunettes afin de continuer à y voir sans problème.
« Je pensais qu’on vous aurait au moins prévenu de manière à vous équiper un peu en conséquent. On est sur des reliefs donc faudra faire attention où vous mettiez les pieds pour éviter les chutes ! M’enfin, je ne vais pas me plaindre d’avoir de l’aide… Finalement, le ciel ne nous a pas encore abandonnées, Dieu merci ! »
L’homme se stoppa net indiquant du bout des doigts plusieurs indications.
« Pour répondre à votre question ma petite, ce sont deux espèces au sommet de leur chaîne alimentaire respective. Pour faire simple, ce sont des prédateurs et non des proies. À force de négliger l’augmentation de leurs populations, on se retrouve avec ce genre de problème. Ces bêtes ont étendu leurs territoires jusqu’à s’affronter entre elles. Et on se retrouve au milieu… »
L’homme dégaina sa grande gourde pour boire quelques gorgées d’eau fraîche.
« En prime, ce sont des bêtes ailées d’où ce soulèvement de poussière qui indique qu’un des groupes va finir par attaquer. Je pense que la première menace vient des oiseaux tonnerres, ces vents… Ce sont leurs techniques d’approche. Ils forment ces espèces de tornades en volant en formation, mais dans l’œil de celle-ci, il n’y a aucun vent, ça serait leur plus grand point faible… Malheureusement, je ne connais personne ayant réussi l’exploit d’avoir traversé vivant l’une de ses tornades…»
L’homme rangea sa gourde tout en se baissant pour dessiner du bout du doigt un petit schéma sur le sol.
« Généralement, ils forment des bataillons d’une dizaine d’individus. Le secret pour les affronter, c’est de les forcer à venir poser pied à terre. Ce sont des créatures extrêmement fier et orgueilleuse qui aiment s’amuser avec leurs proies. Je ne sais pas si ça va vous aider. Mais si vous arrivez à battre le leader du groupe, celui-ci battra en retraite… Cela nous fera gagner quelques heures tout au plus. Généralement, je me place dans les plus hauts bâtiments et je les attaque à l’aide de mon fusil… Après libre à vous de vous battre comme vous l’entendez… Mais faites attention, ils n’ont jamais autant galvanisé qu’aujourd’hui. Si on survit à ce premier assaut, on verra par la suite. On doit au moins tenir le temps que les civils finissent d’évacuer. Aller, on se bouge ! »
L’homme se dirigea vers son poste d’observation grimpant rapidement. Malgré la visibilité réduite, on pouvait voir des silhouettes imposantes voler dans le ciel ainsi que de puissant rugissement, ces derniers raisonnant tel un tambour de guerre…
BY .SOULMATES
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Dim 6 Nov - 20:01
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« Toutes les informations sont bonnes à prendre. Et j’ai l’impression qu’il nous en manque pour réellement comprendre ce qui s’est passé… » Juvia ne pouvait qu’être d’accord avec ce point, cette situation n’était pas clair et de l’aide était nécessaire afin d’avoir une meilleure vue sur ce qui a amené la situation à se dégrader à ce point. Leur piste la plus sérieuse jusque-là était ce Mils vers qui le Maire venait de les envoyer, un des seuls encore présent dans cette ville. Que les monstres ne s’entendent pas était une chose, cependant il fallait bien avouer que cette histoire avait pris des proportions démesurées. « J’ai l’impression qu’il y a autre chose… » Il était bien évident pour les deux qu’un élément leur faisait défaut et que mettre la main dessus pourrait apporter une nouvelle lumière sur la situation.
À présent en quête du trappeur, les fées se répartissaient les habitants à questionner, au fur et à mesure qu’ils se présentaient sur leur chemin. Tous s’entendaient sur les mêmes détails et les indications fournies semblaient concorder, ce qui leur permis sans mal de savoir où le dénicher. Il était un des rares à ne pas quitter la ville, tout comme le maire restant seul aux commandes à observer celle-ci se vider au fil des jours … Un bien triste constat qui pourtant leur apprenait une chose : qu’il restait toujours des gens debout peu importe l’adversité. « Je crois que j’aurais du mal à abandonner mon foyer aussi, si ça devait m’arriver… » Un foyer … pendant longtemps Juvia ignorait la véritable signification de ce mot tant il avait été biaisé au cours des années. Elle n’avait vraiment appris ce que c’était que lorsqu’elle avait rejoint Fairy Tail et qu’elle avait trouvé sa place parmi les fées. Mais plus important, elle savait que si demain devait changer, peu importe où elle serait, si elle est avec eux, elle serait chez elle.
La bleue se tourna vers son amie pensive avant d’ajouter à sa réflexion. « Si notre maison est dans notre cœur, alors nous serons partout chez nous. » Elle n’était pas certaine de s’être bien exprimée cependant elle savait que Lucy comprendrait ses mots plus que quiconque. Elles continueraient d’avancer ensemble et pour l’instant, la première chose à faire était de rencontrer ce Mils dont l’entrée se rapprochait de leur vision. Une fois sur place, Lucy entreprit de frapper sur la porte, laissant apparaître un homme fatigué ayant commencé à parler avant de prendre conscience qu’elles n’étaient certainement pas la personne qu’il s’attendait à voir. « Bonjour … ? » tenta alors la bleue d’une petite voix avant que son amie poursuive. « Vous êtes Mils ? Le maire nous a conseillé de nous rapprocher de vous pour avoir plus d’informations sur…la situation. » « Le vieux n’a pas lâché l’affaire non plus. » L’homme sourit, avant de faire volte-face et de s’engouffrer dans sa maison sans une parole supplémentaire, laissant juste les demoiselles dans l’incompréhension la plus totale. Au regard de la blonde, Juvia haussa légèrement les épaules, confirmant ainsi qu’elle ne savait pas non plus ce qu’il se passait, laissant ainsi quelques dizaines de secondes s’écouler.
À l’intérieur, divers bruissements attiraient l’attention, signe que le trappeur était soit devenu fou et jetais des choses, ce qu’elle n’espérait pas, soit qu’il cherchait quelque chose en particulier. Dans tous les cas, lorsqu’il réapparut l’homme était chargé, arme à la main, prêt à partir à l’aventure. « Je vais vous accompagner et vous expliquer en chemin. On perdra moins de temps. » Et chose dite, il prit la tête du groupe avec entrain. Rien de ce qu’elles auraient pu dire n’aurait changé la situation et ça, les fées l’avaient bien compris : il n’abandonnerait pas. « Que pouvez-vous nous dire sur la façon dont les choses ont dégénéré ? Même le moindre détail peut nous aider. » L’entrée sud se rapprochait doucement, laissant derrière elle cette ville au désespoir grandissant qu’ils quittèrent totalement.
Bien vite, le vent se leva, laissant entrevoir l’arrivée d’une tempête de sable face à laquelle le trappeur était préparé, puisque sans un mot, il leur délivra des lunettes afin de poursuivre leur avancée. Comme elles s’y attendaient, l’homme était prévenant et connaissait bien son terrain, assez que pour leur délivrer le matériel nécessaire et de répondre à la question qui lui était posée avec le plus de précision possible. « Pour répondre à votre question ma petite, ce sont deux espèces au sommet de leur chaîne alimentaire respective. Pour faire simple, ce sont des prédateurs et non des proies. À force de négliger l’augmentation de leurs populations, on se retrouve avec ce genre de problème. Ces bêtes ont étendu leurs territoires jusqu’à s’affronter entre elles. Et on se retrouve au milieu… En prime, ce sont des bêtes ailées d’où ce soulèvement de poussière qui indique qu’un des groupes va finir par attaquer. Je pense que la première menace vient des oiseaux tonnerres, ces vents… Ce sont leurs techniques d’approche. Ils forment ces espèces de tornades en volant en formation, mais dans l’œil de celle-ci, il n’y a aucun vent, ça serait leur plus grand point faible… Malheureusement, je ne connais personne ayant réussi l’exploit d’avoir traversé vivant l’une de ses tornades… » Si Juvia était bien consciente de cette partie territoriale, elle n’en savait que peut sur le mode d’attaque de ces monstres et il était bien évident que cet avertissement sur une attaque imminente était quelque chose de précieux. Pourtant, la situation continuait de la chagriner : c’était trop simple, trop parfait pour que ces deux espèces en viennent à de telles extrémités si proche de la ville. Un territoire aérien, un territoire terrestre … ca n’avait pas de sens. Cependant, elle n’eut pas l’occasion d’y penser davantage que le trappeur se lançait dans un dessin à même la poussière qui virevoltait à tout va.
« Généralement, ils forment des bataillons d’une dizaine d’individus. Le secret pour les affronter, c’est de les forcer à venir poser pied à terre. Ce sont des créatures extrêmement fier et orgueilleuse qui aiment s’amuser avec leurs proies. Je ne sais pas si ça va vous aider. Mais si vous arrivez à battre le leader du groupe, celui-ci battra en retraite… Cela nous fera gagner quelques heures tout au plus. Généralement, je me place dans les plus hauts bâtiments et je les attaque à l’aide de mon fusil… Après libre à vous de vous battre comme vous l’entendez… Mais faites attention, ils n’ont jamais autant galvanisé qu’aujourd’hui. Si on survit à ce premier assaut, on verra par la suite. On doit au moins tenir le temps que les civils finissent d’évacuer. Aller, on se bouge ! » L’homme fit ce qu’il disait et parti en direction des hauteurs, cependant la mage savait également que la visibilité était un frein à tout tireur quel qu’il soit et que même pour elles, la situation n’était pas des plus évidente. Pourtant, elle avait un plan qu’elle ne tarderait pas à mettre à exécution dès que tout le monde serait bien positionné. Les oiseaux avaient peut-être le terrain et la hauteur pour eux, les rendant difficilement accessible, la bleutée avait une idée à mettre en œuvre pour au moins retrouver un certain point d’égalité. « Lucy, trouvons un endroit moins exposé. » Avec toute cette poussière, cela ne voulait absolument rien dire, mais elle savait que son amie la suivrait même sans tout connaître du fond de sa pensée.
Ainsi, à moitié cachée derrière un bâtiment, Juvia se décala de la fée avant d’envoyer des trombes d’eau en parapluie dans le ciel. Cet élément indiquait l’endroit où elle se trouvait, c’était indéniable, cependant la poussière finit par se rabattre sous le poids de cette pluie artificielle. L’intensité donnée au sort se réduit peu à peu et désormais, chacun avait une certaine visibilité sur la situation. Dans les airs, on pouvait désormais apercevoir ces oiseaux continuant d’agiter leurs ailes pour reprendre le dessus et cacher leur présence. Leur fureur grandissait peu à peu, et cela ne s’arrangea pas lorsque Mils décocha l’une de ses flèches. Instantanément, 3 volatiles, se tournèrent dans sa direction pour charger … en bouclier, la fée invoqua un mur d’eau entre les monstres et le trappeur qui en profita pour en décocher deux autres. « Dépêchez-vous ! » lui cria-t-elle. Il perdait un temps précieux, et elle ne pourrait pas garantir qu’il s’en sorte sans une égratignure s’il continuait de la sorte. Ainsi, pour détourner leur attention, elle déchaîna sur eux un tourbillon le temps qu’il trouve un autre poste.
Jusque-là, les oiseaux étaient sous contrôle mais ils n’avaient pas encore eu affaire aux autres. Ils devaient agir vite et bien, et c’est aujourd’hui que finirait leur expansion de territoire pour laquelle Juvia avait un sacré doute sur le fond du problème.