~ feat. le crâne de cristal?

Il y avait dans ce monde, des secrets que nuls n’avaient découvert, des secrets qui auraient la possibilité de changer le monde, des secrets qui pour la plupart étaient perdus, n’a jamais hors de porter des esprits les plus brillants de ce monde. Des secrets perdus, il en existait à la pelle, n’importe quel lieu en avait, n’importe quel peuple en avait. Mais certains de ces secrets étaient beaucoup plus intriguant et intéressant que d’autres. Edoras avait son lot de mystères, mais l’un des plus fascinant et anciens était le mythe de la caverne Barabakas Batkhamas IV, aussi surnommé P’tit Baba, pour le différencier de son géniteur.

Il existe certains récits de roi mythique dépassant de loin le possible, souvent allié à des artefacts magiques, des armées gigantesques, des empires capables de soumettre des civilisations entières, de changer la face du monde, d’y laisser des traces pérennes. Barabakas Batkhamas IV faisait partie de ces rois géniaux, il avait de son temps, soumis l’entièreté du monde connus et bâtis un royaume qui ne survécut malheureusement pas à sa mort, le royaume de Kashouch.

Mais, ce royaume de Kashouch et son roi, P’tit Baba avaient eu, avant de s’effondrer, le temps de rassembler tout ce qui pouvait être désirable dans le monde, Fortune, Gloire et Pouvoir. Il avait amassé toutes les richesses du monde, tout au long de guerre sanguinaire et violentes qui avaient achevé de placer le plus grand des rois au sommet du monde.

Selon les écrits, les anciens avaient fait plusieurs mentions de montagnes de trésors, d’artefacts somptueux dépassant presque la compréhension des humains, datant de temps immémoriaux. La principale source pour se baser était Sacratos, le célèbre philosophe, père même de la pensée, qui jeune enfant, avait été otage à la cour du roi, alors un vieillard et avait transmis à l’écrit, presque cent ans plus tard. Il y racontait, pour le citer :

« Dans le désert de Louen, le roi des rois a enfermé tous ces trésors dans une caverne, scellé à jamais, pour que plus jamais quelqu’un ne puisse revendiquer une gloire aussi éternelle et vivace que celle du roi Barabakas Batkhamas IV. Ainsi, quelque part entre le sable et le ciel, se trouve des richesses insoupçonnées ! »

Ces mots avaient été entendus de son temps, lançant les chasseurs de trésors les plus avides du monde sur les traces de ce fameux trésor. Mais, en vain, des centaines d’années passèrent sans que rien ne se fasse retrouver. Le mythe tomba dans l’oubli, avant de revenir en résurgence, il y avait à peine une cinquantaine d’années, relançant le mystère. Mais, des études vinrent à dire que Sacratos disait faux, vu qu’il était un ivrogne et un drogué à l’opium notable. Mais, comment nier que cette caverne, si elle existait, représentait et des richesses pharaoniques et un témoin d’une histoire tout bonnement exceptionnel. Comme tous les mythes, il devait y avoir au moins une parcelle de vérité et certaines personnes étaient prêtes à tout pour mettre la main dessus :

C’était le cas de Soul Reaper et particulièrement des numéros deux et trois de la guilde, qui mû par des émotions particulières, dont celle de rendre gloire à leur reine des reines à eux, Nyx, à trouver les richesses et découvrir des artefacts magiques les plus puissants du passé, n’avaient pas laissé, ni l’homme, ni l’inhumain de marbre.

Quelques recherches un peu approfondies dans les sources et le sentiment que tout était vrai plus tard, la guilde mit sur pied une expédition. L’expédition en elle-même était assez réduite, le Nécromancien, le marionnettiste et seulement quelques minions, l’histoire de se déplacer de manière furtive et de ne pas trop attirer l’attention et les voilà, tous embarqués en plein milieu du désert, sous un soleil de plomb.

Lucius se tenait droit comme un -I, alors même qu’il tenait une petite ombrelle, cachant son imposant corps du soleil, corps lui-même recouvert de tissus, blanc, lui donnant l’air d’un nomade. Il se remémorait chaque ligne qu’il avait lu sur la caverne. Il était pratiquement sûr qu’elle existait. En même temps, dévoré par sa passion de l’occulte, il n’aurait pas pensé autrement, il rêvait des artefacts qu’il trouverait, artefacts qui lui permettrait d’améliorer encore ses marionnettes, de les rendre infiniment plus puissante. Puis, la gloire de Nyx, la possibilité de trouver la caverne du roi des rois pour la reine des reines, achèverait de placer sa déesse sur un piédestal, un piédestal si haut, que plus personne ne saurait capable de la défier.

Il restait complètement immobile, puis d’un mouvement de la main, son ombrelle activa son glorieux pouvoir, celui de flotter au-dessus de son utilisateur en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Il commença à chercher dans sa tête comment il pouvait trouver la caverne, il voulait la trouver lui-même, ça en allait de son honneur selon lui. Il devait réussir avant Malik.

Cependant pour lui, si le chef de la garde était là, c’était bien pour quelque chose, il était plus à même de réussir à trouver la caverne, les capacités de l’inhumain, ne serait-elle utile qu’une fois la caverne trouvée, d’ici là… il était un peu là en tant que spectateur, même si évidemment, ce rôle lui déplaisait. Le pantin réfléchissait à toute vitesse, mais probablement en vain.



 
   

Sphinx. pv 020