Inventaire : - Lacrima d'invocation Ramuh (2)
- Cape d'invisibilité
- Matériaux précieux pour la Forge
- Matériaux très précieux pour la Forge
- Lacrima-Rappel
Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie
Sam 16 Oct - 14:44
War Dogs
Kaierza
Au palais, deux caporaux de la défense civile se trouvaient dans le grand couloir vide par lequel on accédait à l’infirmerie, gardant la porte de celle-ci, plantés comme des piquets. Derrière eux, la voix d’Erza, étouffée par les murs épais, crachait des reproches qui répandaient jusqu’à eux un sentiment d’angoisse. Le moment de sa sortie était redouté. Après quelques minutes d'argumentation, la porte s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un tourbillon de chevelure écarlate. Le battant se referma sèchement et le dos de la commandante s’y adossa tandis qu’elle lâcha un soupir retenu, n’évacuant qu’un pouce de torrent de colère qu’elle contenait. Les soldats ne se retournèrent pas, évitant savamment de jeter un œil à son visage au regard patibulaire. Lui adresser la parole à un tel moment ne serait guère une idée judicieuse. La jeune femme resta là. Elle avait perdu de vue ce qu’elle était censée faire après un tel drame, alors que la vie du roi n’avait tenu qu’à un fil. Mystogan était dans la pièce derrière, sur un lit, couvert de sang et d’estafilades, pris en charge par une infirmière et un médecin. Un silence épouvantable s’étira dans le couloir, jusqu’à ce que Erza joigne les mains devant elle. Le craquement de ses phalanges résonna entre les pierres grises à la cadence d’une horloge, rythmant des pensées qu'elle organisait. Le bruit crispa les muscles du caporal Russel, qui serrait les dents en attendant que ça passe. Ses épaules tressautaient à chaque son. Au onzième coup, Erza se redressa, comme piquée par la mouche de la raison et, elle dépassa les deux hommes. Depuis son retour, une agitation grandissait au palais. Des estafettes partaient et revenaient à chaque minute, toute l’attente fébrile des résultats, trop lents, sur ce drame que chacun craignait fatal depuis que le nom de Skyadrum avait été placé dans la même phrase que le nom du roi. Que s’était-il passé ? Pourquoi Mystogan avait quitté le palais ? Comment l’avait-on retrouvé ?
Le signalement de la position du roi, au moment où il était piégé par le maître noir, s’était répandu comme une trainée de poudre jusqu’à la commandante. Elle avait récupéré son Legion et avait laissé son campement centre-mideelien derrière afin de lui porter secours. La garde royale, également en route, ne serait jamais arrivée à temps. D’abord car ils se trouvaient trop loin. Ensuite, ils appartenaient à l’élite des bretteurs, des combattants au corps-à-corps, ils connaissaient des manières de maîtriser un ennemi avec une rapidité époustouflante mais, l’intervention d’urgence ne faisait en rien partie de leurs compétences, si bien que Knightwalker était revenue tandis qu’ils faisaient tout juste demi-tour en ayant reçu l’information du sauvetage de sa majesté. Leur rôle était de rester près de lui, lequel n’aurait jamais dû rien faire d’autre que de la politique. Mystogan, enfant rebelle, leur avait encore mis des bâtons dans les roues par sa fuite inopinée, provoquée par de terribles nouvelles qu’il se croyait, dans son orgueil, capable de résoudre. Le fait que la commandante se trouvât proche du piège tendu relevait d’une chance inouïe.
S’il le voulait, le roi pouvait se rendre à n’importe quel endroit d’Edoras en l’espace de quelques minutes. Personne n’avait la capacité de le suivre. C’est pourquoi on le sensibilisait autant à sa condition, à l’importance de sa protection. La mise en péril de sa vie ébranlait les rangs, effrayait la population, profitait à l'ennemi. On comptait beaucoup sur le régiment de l'information pour mettre celle-ci en rétention et ne faire parvenir aux civils aucune trace des événements précédents. Les pas de Knightwalker ralentirent quand elle aperçut la division pressée de la Garde, menée par Kaien, qui venait enfin d’arriver. Le cliquetis de l'armure de la commandante s’affaissa brièvement avant de s’activer de nouveau. Elle alla se poster devant le capitaine, lui barrant l’accès au corridor.
« Sa Majesté ne prend pas de visite. » annonça la pète-sec. « La défense civile est avec lui. De ce que j’ai pu constater, ils font pour le moment mieux ton boulot que toi. »
Bouclier du roi mon œil, pestait-elle intérieurement. Toutefois, elle ne s'aventura pas plus loin dans les insultes en raison des oreilles indiscrètes présentes. Malgré sa colère contre lui, Kaien devait garder son crédit, il était le meilleur élément de la garde. Le rouquin avait toutefois bien merdé quelque part et elle voulait savoir ce qu’il s’était passé.
« Un mot, Aldgard » exigea t-elle, signalant qu’elle lui laissait la chance d’une mise à l’écart pour un règlement de compte.
« Il nous faut un plan d'attaque. — J'ai un plan, on attaque ! »
Invité
Invité
Lun 18 Oct - 19:01
« Je suis désolé majesté, j’ai échoué… » Feat Erza Knightwalker
Peu de temps s’était écoulé depuis ma nomination au poste de capitaine des Kingsglaives, aussi connue sous le nom de la garde royale. Malheureusement, je n’eus pas vraiment de temps d’adaptation à mon nouveau poste… Nous sommes en guerre continue contre les guildes noires qui menace le royaume. De ce fait, nous n’avions clairement pas le luxe de pouvoir nous relâcher ne serait quelques instants sous peine d’en subir les conséquences. Et pour ne rien arranger, je me devais encore de nommer mon « remplaçant » au sein de l’escouade. Les sujets avaient tendance à s’empiler sur mon bureau… J’étais bien conscient que je ne pouvais pas tout résoudre d’un claquement de doigts… J’étais confortablement installé à mon bureau, j’épluchais les dossiers de candidature afin d’intégrer la garde de protection du roi. Je me devais d’ignorer aucun détail, après tout l’heureux élu devait être quelqu’un en qui je sois capable de placer ma propre vie. Un choix quasiment impossible en s’appuyant sur de simples dossiers… Et si jamais un traître se cachait parmi les prétendants ? Je soupirais bruyamment tout en passant ma main dans mes cheveux.
❝ ▬ Je ne dirais pas non à de l’aide capitaine… ❞
Avais-je doucement murmuré comme pour m’adresser à mon prédécesseur. Une vaine complainte… Comme si un mort pouvait parler… Et puis maintenant qu’il se repose éternellement, je ne vois pas en quoi mes soucis le concerneraient… Étais-je seulement prêt à prendre de telles responsabilités ? On me surnommait déjà le bouclier du roi, un titre officieux qui revenait au capitaine de l’escouade… Je recommençais à me plonger dans les dossiers de candidature quand on survint dans mon bureau. Le pauvre soldat avait le teint pâle comme s’il avait vu un fantôme. Je me relevais immédiatement dans le but d’aider à reprendre le troufion à reprendre ses esprits... Telle une maladie, j’attrapais ce teint pâle lorsqu’il m’annonça la nouvelle. Le roi avait disparu… Non, non, non, pas aujourd’hui… Fais chier… Sa majesté à bien choisis son moment pour réaliser l’une de ses nombreuses escapades… Je me souviens encore de mon prédécesseur nous regroupant en urgence afin de partir à sa recherche dès que possible… Arrête de penser comme lui, il n’est plus… C’est à présent ta responsabilité, soit digne de la confiance du roi !
Aussi rapidement que possible, j’organisais le regroupement de l’escouade afin de partir en direction du roi. Parallèlement et afin d’économiser du temps, j’avais utilisé les informations du quartier général afin d’apprendre la localisation de notre suzerain. Nous avions été aussi rapides que possible, pourtant, nous étions déjà terriblement en retard… La garde royale avait échoué dans sa principale mission. Il aurait été facile à se préparer à dégainer bons nombres d’excuses afin de se cacher derrière. Cela ne changerait rien au fait que la vie du roi était certainement en danger. De notre faute… De ma faute… Si j’avais seulement été plus strict dans la mise en place de sa protection… Je changerais d’approche, je deviendrais un véritable bouclier pour notre roi, mais avant tout, il fallait qu’on puisse lui porter assistance…
❝ ▬ Ne mourrez pas… Je vous en conjure majesté… ❞
Alors que nous étions en chemin pour rejoindre notre souverain, une nouvelle information venait de tomber. Le roi était dans un état critique, mais il avait été sauvé par la commandante Knightwalker… Je grinçais des dents… Nous avions été totalement inutiles dans cette affaire… Comment pouvions-nous le justifier ? Pfff qu’importe… Le plus important était de revenir au chevet du roi et surtout faire en sorte que cette erreur ne se reproduise jamais… Une fois arriver sur les lieux, mon escouade et moi-même furent interrompus par la sauveuse du roi. Celle-ci ne se gêna pas pour me pester au visage de vive réprimande… Aussi sec soit-elle… Elle avait raison… Je me positionnais mon bras en opposions afin de signifier au membre de la garde de ne pas rétorquer. Cela ne servirait à rien… Nous étions fautifs.
❝ ▬ Knightwalker… Avec tout le respect que j’ai pour vous, sachez que j’obéis uniquement à sa majesté…❞
Je fixais la porte close qui me séparait de Mystogan… Je serrais les dents ainsi que le poing devant mon inutilité… Il me fallait être réaliste, dans l’immédiat le roi n’avait pas besoin de remontrance… Ma présence derrière cette porte risquerait au final être plus une gêne pour l’équipe médicale. Du coin de l’œil, je fixais à nouveau mon attention sur la puissante guerrière à la chevelure écarlate.
❝ ▬ Néanmoins, je vous rejoins sur le fait que sa majesté n’a guère besoin de ma présence actuellement. Il a besoin repos… ❞
Malgré que je tentais de ne rien en montrer, intérieurement, j’enrageais devant la situation qui m’échappait complètement. Si on souhaitait pouvoir continuer à porter fièrement le nom de notre escouade, des changements radiaux s’imposaient. On ne pouvait plus prendre à la léger la manie qu’avait le roi de nous fausser compagnie. La rouquine m’offrait également une occasion de discuter. Elle pouvait paraître froide et tranchante, cependant, elle était une excellente commande et en prime, on partageait un point commun : notre volonté de protéger le roi. J’avais encore beaucoup à apprendre et on apprend bien plus auprès des meilleurs. Je murmurais de manière à ce que seule mon interlocutrice puisse m’entendre.
❝ ▬ Je pense que nous sommes d’accord pour éviter une discussion pouvant devenir houleuse devant tant de témoin. La situation est déjà assez tendue avec tout ce qui arrive en ce moment… ❞
Je demandais aux soldats postés non loin de nous prévenir lorsque le roi sera apte à recevoir de la visite. J’invitais ensuite la meneuse de la 2nd division à me suivre afin d’être à l’abri des oreilles indiscrètes. Afin d’éviter les bruits de couloirs, notre trajet fut silencieux, après tout ce dont nous allions discuter relèverait du secret-défense. J’avais conduit Erza dans mon bureau, nous y serions bien plus libres pour discuter de notre contentieux. Les murs et la porte étant assez épais pour ne laisser filtrer aucun son. Une fois seul, je poussais un soupir de soulagement. J’étais tout de même heureux que sa majesté en soit sortie indemne et qu’importe l’identité du sauveur. C’est pour cela que mon premier réflexe fut de m’incliner solennellement en direction de la guerrière.
❝ ▬ Knightwalker ! Je vous prie d’accepter mes plus sincères excuses pour l’échec que les Kingsglaives viennent de subir. Je vous adresse également mes plus profonds remerciements pour avoir secouru sa majesté alors que ma présence faisait défaut. ❞
Je me relevais tout en fixant admirativement l’ancienne tueuse de fée. Nous faisions tous des erreurs, la rouquine devait le savoir mieux que quiconque. Cependant, je me refusais de me cacher derrière des excuses et assumerais pleinement ma faute.
❝ ▬ Habituellement, nous avons toujours deux membres de la garde proche des appartements du roi, ces derniers ont ordre de le suivre dès qu’il quitte ses derniers. Vous devez bien comprendre qu’il est difficile d’obliger notre roi à des restrictions encore plus strictes. Néanmoins, avec votre appui, peut-être, changerait-il d’avis ? ❞
Je pris appui sur mon bureau où était encore dispersé de nombreux dossier de soldat pour rejoindre les rangs des Kingsglaives.
❝ ▬ Je ne renie pas le travail exceptionnel de mon prédécesseur, que son âme, puisse-t-elle avoir trouver le repos, mais je pense que les choses doivent changer… Afin de mieux protéger notre roi. Actuellement, nous sommes en état d’urgence et on ne peut pas se reposer sur des acquis du temps de la paix… Pensez-vous que sa majesté accepterait d’avoir constamment un membre de la garde royale à ses côtés ? J’ai bien peur d’en douter…❞
Crédit : :copyright: By Halloween - :copyright: CCCRUSH
Affiliation : Résistance
Magie : Lance "Ten Commandments"
Disponibilité : Svetlana - Richard
Inventaire : - Lacrima d'invocation Ramuh (2)
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Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie
Jeu 21 Oct - 23:11
War Dogs
Kaierza
« Knightwalker… Avec tout le respect que j’ai pour vous, sachez que j’obéis uniquement à sa majesté… »
Selon l'intéressée, le capitaine des kingsglaives n’avait pas la légitimité de l’ouvrir à ce moment précis, hélas pour lui.
« Et quand sa majesté n’est pas en état de régner, tu es, comme nous autres, soumis à la loi de celui qui peut te la faire boucler. »
Il y avait fort à parier que Kaien ne voulait pas en arriver là. La réalité légale tapie derrière la menace se trouvait plus complexe que cela. En cas d’absence de Mystogan, le règne revenait à un conseiller à qui les commandants pouvaient obéir ou, refuser d’obéir si les ordres donnés entraient en contradiction avec les principes du roi et de l’armée. Cependant, en cas de mort effective de sa majesté, les mots d’Erza révéleraient une funeste vérité. Tant que le gouvernement restait soudé avec les guildes, ils avaient l’avantage qui permettait le maintien d’un certain ordre. Sans Mystogan, la commandante ne serait rien de plus qu’un électron libre et dangereux, vouée à suivre les traces d’un Weisslogia ou d’un Skyadrum. Ses camarades, qu’elle estimait tant —et dont Kaien faisait partie— ne suffiraient pas à la garder dans la lumière.
Le capitaine eut la sagesse d’accepter une audience. Erza le suivit, contenant entre ses lèvres closes le fiel qu’elle avait à déverser, attendant le retrait pour lancer ses quatre vérités au capitaine. Mais, dès que la porte fut fermée, celui-ci la désarma aussitôt de la façon la plus efficace. Le tort reconnu et, les remerciements, la coupèrent dans son élan d’accusation et la laissa bouche bée. Contrairement à ce qu’on serait porté à croire, elle n’en fut pas frustrée. L’écarlate ne prenait jamais plaisir à se prendre le bec avec ses pairs, n’en déplaise à la fréquence à laquelle cela arrivait.
La mise à plat de la situation permit de se concentrer directement sur le nerf du problème.
« Habituellement, nous avons toujours deux membres de la garde proche des appartements du roi, ces derniers ont ordre de le suivre dès qu’il quitte ses derniers. Vous devez bien comprendre qu’il est difficile d’obliger notre roi à des restrictions encore plus strictes. Néanmoins, avec votre appui, peut-être, changerait-il d’avis ? » « Je prends les libertés qui me sont accordées mais... je n’en ai pas plus que toi » déplora la commandante.
Avec son caractère et son répondant, Erza donnait l’impression de savoir tenir tête au roi, de lui dire merde et même, d’imposer des règles. Il n’en était rien. Elle ripostait parce que la riposte lui était permise, Mystogan était différent de Faust car il acceptait le conseil s’il avait une certaine justesse, qualité qu’Erza s’efforçait d’avoir. Sa connaissance du terrain lui donnait même le crédit pour mieux l’orienter dans ses stratégies militaires. Cependant, comme tout soldat, s’il lui ordonnait de se taire, elle se taisait.
« Pensez-vous que sa majesté accepterait d’avoir constamment un membre de la garde royale à ses côtés ? J’ai bien peur d’en douter…» « Il ne s'agit pas seulement de ça ! Et le bon sens ? C’est aussi ton rôle de connaître le roi, de savoir à quel moment il accepte de rester et, ce qui est susceptible le faire réagir! Comment avez-vous pu laisser un informateur venir faire état d'une situation d'épidémie grave en suggérant que le problème n’a pas été pris en charge ? »
Il y avait une objection précise à faire à cela, qu’elle creva en levant la main, incitant Kaien au silence pour la dire elle-même et ainsi, mieux la déjouer.
« Je ne parle pas de rétention d’information. Chaque crise doit être gérée par l’armée et communiquée avec un délai de résolution. Le roi aurait dû savoir que nos mages de soins prenaient en charge le virus et que le problème serait résolu dans l’heure ! Si vous laissez les messagers jeter au visage de Mystogan tous les maux de la terre chaque fois qu’ils surviennent, attendez-vous à d’autres cas de figure similaires. Il ne changera pas, c’est à vous de changer vos méthodes. »
Elle souffla, évacuant ses envies de sang. Le mal était fait de toute façon. Si Kaien avait sa part de responsabilité, il n'était pas le seul. Le comportement irréfléchi de sa majesté les avait conduit là. Tandis que sa voix suintait de venin et de mépris quelques instants plus tôt, un certain découragement s'en empara ensuite, comme si une puissante lassitude l'eut étouffé.
« L'ennemi a repéré mon départ précipité du camp de Sénovie. Mes hommes ont été attaqués en mon absence. La victoire nous appartient mais, au prix de trois vies » Elle croisa les bras, le regard détourné, fixant un point invisible sur le mur. « J'ai bien cru que j'allais te bousiller quand je t'ai vu. Si tu savais comme je suis furieuse. »
C'est étonnamment en admettant sa fureur qu'elle semblait le plus calme, l'exprimant en murmures. Erza n'avait pas l'habitude d'avoir une dent contre lui, Aldgard était plutôt irréprochable habituellement. Elle n'irait jamais jusqu'à admettre qu'elle l'appréciait, c'était pourtant bien le cas.
« Il nous faut un plan d'attaque. — J'ai un plan, on attaque ! »
Invité
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Jeu 28 Oct - 0:04
« Je me dois de changer ! Pour le bien du roi… » Feat Erza Knightwalker
Ma remarque n’avait semble-t-il point plus à miss Knightwalker, le contraire fut étonnant. J’avais répondu avec un ton sec semblable au sien. Elle devait être furieuse, mais ô combien elle pouvait l’être, je l’étais tout autant. « La loi de celui qui peut te la faire boucler »… Je soupirais intérieurement, ce n’était ni l’endroit ni le moment pour un pseudo-concours d’egos. Je ne m’étais même pas abaissé à évaluer mes chances de vaincre la rouquine… Quelle image honteuse on donnerait du gouvernement si deux personnes de notre rang s’affrontaient en temps de crise ? J’aurais très pu me permettre de la remettre à sa place à l’aide d’une réplique démontrant l’enfantillage de sa réflexion, mais cela reviendrait à jeter de l’huile sur le feu. Et puis, je n’avais aucun grief contre la commandante de la seconde division. Au contraire, je lui était redevable, elle avait réussi à faire en sorte que sa majesté revienne sain et sauve. Je fixais cette porte en me jurant d’avoir une conversation avec Mystogun. Je comprenais son besoin de se sentir utile, mais il devait aussi prendre conscience des responsabilités qui étaient les siennes.
Concernant Erza… Tous au sein de l’armée avaient conscience du lien unique qui la liait à notre souverain. Sa réaction bien qu’impulsive démontrait, de mon point de vue, au combien elle serait perdue sans lui. Cependant, je me refusais à faire preuve de pitié envers son ressentiment. Avant tout, car elle ne le supporterait pas, nous n’avions pas une complicité nous permettant de dévoiler nos faiblesses. Pour autant, cela ne signifiait pas que je n’estimais pas la commandante. Au contraire, tant que je vivrais, je serais disposé à lui apporter tout mon soutien…
Le chemin vers mon office fut d’un silence pesant. Nous savions très bien que celui-ci était nécessaire. J’étais prêt à accepter ses remontrances ainsi que ses complaintes, mais avant, j’avais pris les devants afin de m’excuser platement pour le manquement de la garde royale. Toute notre escouade avait une dette envers Knighwalker. Cependant, tout cela ne changeait en rien au cœur du problème, le roi et ces escapades. Visiblement, elle était tout aussi désabusé que moi concernant la mentalité du régent. J’écoutais calmement les remarques de la cavalière. Avant que je n’aie pu émettre le moindre commentaire, celle-ci me coupa l’herbe sous le pied en enchaînant à nouveau une tirade pleine de bon sens. C’était étonnant de voir que sans la moindre concertation, nous en étions arrivés à la même conclusion, la garde royale devait revoir ses méthodes. Que dire à ce propos… Qu’elle avait raison, il fallait l’avouer puisque j’en avais tiré la même analyse.
❝ ▬ Je vous rejoins sur l’analyse globale. Nous devons changer nos méthodes, cela n’implique pas d’être plus strict, mais d'être mieux organiser. Je me suis trop reposé sur les acquis et méthode ancrée à la garde… Les choses changeront, je vous en fais le serment. Merci, grâce à vos mots, je suis convaincu de ce que je dois entreprendre. ❞
Ces mots devaient sembler bien énigmatiques pour la rouquine, j’en convenais, mais ce n’était pas un sujet qui la concernait directement. Je comptais me remettre en cause ainsi que la garde royale et plus important encore, essayer de comprendre le roi. Merde Kaien ! Tu es capitaine à présent, tu reçois tes ordres directement de Mystogun, tu as la chance de pouvoir tisser un lien avec une personne inspirante… Il fallait que j’arrête de m’enchaîner à relation de subalterne… Que je me remettre en question, que j’essaye de comprendre sa majesté… Je n’avais encore jamais pris le temps de discuter avec lui d’homme à homme. Plus j’y songeais et plus ma dette augmentais vis-à-vis de la rouquine… Je ne le dirais pas, mais cette discussion était ce dont j’avais besoin. J’aurais préféré éviter ce genre de situation cela dit…
❝ ▬ Je crois que j’ai trop infantilisé sa majesté. Je ne le regarde qu’en tant que soldat… Pourtant, il est l’homme qui m’a inspiré pour rejoindre le gouvernement. Et en plus, il m’a fait l’honneur de m’offrir ses responsabilités… Pardon, je divague, l’heure n’est pas aux mots, mais aux actes, je vous réitère ma motivation à apporter du changement. Du changement bénéfique pour notre Roi… Je m’y engage… Si j’échoue, je compterai sur votre sens légendaire du tact pour me le signifié à nouveau. ❞
Malgré que nous avions remis les choses en ordres concernant l’incident, il fallait encore aborder un sujet bien plus grave. L’agresseur du roi. Le ton de la voix de mon interlocutrice changea, devenant plus lourde tout comme l’ambiance autour de nous. Les mots qui suivirent n’aidant aucunement à un retour de l’optimiste. Mes yeux se dirigeaient vers le sol, j’étais couvert de honte… Trois vies avaient été perdues à cause de toute cette histoire… Je serrais fortement les dents tout en inspirant profondément pour essayer de reprendre mon calme.
❝ ▬ J’ai une dette immense envers la seconde division… Je ne peux qu’exprimer mes condoléances… Pourrais-je obtenir le nom des victimes, je souhaiterais faire pénitence devant leurs proches… Je suis désolé… Je comprends ta rage et sache que je la partage entièrement. ❞
Quoique je fasse, cela ne pourrait ramener ces morts à la vie. Néanmoins, je me sentais responsable de cette perte, si Erza n’avait pas dû quitter son poste. Le roi était également responsable, mais lui mettre cette responsabilité aurait été d’une cruauté sans égale. Je relevais les yeux à nouveaux vers la rouquine, quelque chose m’intriguait… Qui était l’agresseur et surtout était-il si fort ?
❝ ▬ Cet homme qui a attaqué le roi, il était si puissant ? Réponds-moi sincèrement, sans la présence de sa majesté, aurais-tu réussi à le vaincre ? Où c’était peine perdue ? Si tel est le cas… Toi qui es l’une de nos meilleures combattantes… Il faut absolument que l’on revoie notre organisation sur le front. Que l’on se prépare à affronter ce genre de monstre… Ces guildes nous laissent aucun répit… À croire qu’ils sont inépuisables humainement parlant... ❞
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Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie
Mar 2 Nov - 22:37
War Dogs
Kaierza
Salive n’était pas gâchée d’avoir prêché un convaincu, celui-ci semblait avoir besoin d’être bousculé pour mettre ses plans à exécution. Knightwalker était curieuse de savoir ce qu'il avait en tête mais ne s’aventura pas à poser la question. C’est un sujet pour lequel elle n'avait pas de légitimité. Loin de s’agacer de ses élucubrations, elle fut intimement surprise de se reconnaître dans le respect et l’influence qu’avait le roi sur eux. Son attention était d’ailleurs flagrante car, Erza ne se gênait jamais pour dire quand il était temps de la fermer et de revenir au sujet. En l’occurrence, elle demeura silencieuse, Kaien reprit l'axe de lui-même. Dans d’autres circonstances, il lui aurait même arraché un rictus à l’ironie vertigineuse sur son merveilleux tact.
Ses yeux sombres s’écarquillèrent furtivement à sa demande. Annoncer la mort aux proches était une sale besogne que l’on fourguait à leurs meilleurs camarades. Il arrivait, aussi, que le commandant s’en occupât en personne. Bien qu'elle n'y coupait pas, Erza évitait au mieux pour sa part. Non que les larmes et les pourquoi enragés jetés à son visage atteignaient son cœur emmuré, c’est le mépris qu’elle ne supportait plus de voir. La commandante en avait suffisamment reçu pour toute une vie. Elle vit ici une proposition inconsidérée de la part d'un gardien, le capitaine de ces chats de salon qui ne connaissaient pas les camps, les canicules, le sable dans les yeux, les chevilles éraflées des ronces, les pluies, la boue, qui avaient tous les honneurs, qui portaient les capes aux reliures d’or et les plastrons cloutées des joyaux royaux, qui ne connaissaient que l’admiration des civils. Ils étaient ceux qu’on montrait du doigt avec des chuchotis enthousiastes, heureux et indiscrets.
« Tu le feras Kaien … ? Tu le feras vraiment ? » demanda t-elle, masquant difficilement l’incrédulité.
Elle voulait le voir, lui qui baignait dans la lumière des éloges, se jeter la faute, se confronter à la stupeur d’une famille qui, au mieux fondrait en larmes devant lui, au pire, le retiendrait par le poignet en réclamant des explications, des comptes, en échange de haine, de rancœur, d’accusations. La réaction de deuil qu'Erza aura le plus souvent observé était la colère. Parfois, un miracle se produisait, la consternation s’abattait sur la tête de la famille comme une massue. Elle ne disait rien et regardait les soldats porteurs du drame partir, du néant dans le fond des yeux. Erza ne souhaitait même pas ce malheur à Kaien de manière vile ou, par revanche, elle était seulement curieuse de voir de quoi il était vraiment fait.
« Je ne l'ai pas vaincu. Nous avons fui avec la couverture d’excellents combattants du régiment forestiers, j'ignore encore s'il y a des pertes de leur côté. Ils appartiennent à la Première. Mais pour te répondre, j’avais déjà affronté Skyadrum par le passé. Je peux t’affirmer que même une troisième Erza ne suffirait pas. »
L'effort de neutralité était bien mobilisé dans sa manière de s'exprimer mais, l'amertume perçait dans les notes graves de sa voix. Elle réussissait toutefois à camoufler sa hargne de ne pas être à la hauteur et, de devoir l'admettre.
« Sa majesté n’est pas le premier à tomber dans son piège. La ruse est ce qui le rend dangereux, tandis que sa prudence nous est bénéfique. Il cède facilement à la pression mais… c’est sans doute ce qui le rendra difficile à abattre. Weisslogia est tout aussi puissant mais son arrogance l’expose davantage à l’erreur. Il dépasse toujours ses limites. C’est aussi, hélas, ce qui inspire la terreur chez les hommes. »
Elle inclina légèrement la tête tout en le détaillant curieusement du regard, croyant deviner la raison de son interrogation.
« Tu cherches à savoir si vous faites le poids… la réponse est non. Je ne dis pas pour autant que la Garde est inutile. Un délai sauverait la vie du roi en cas d’affrontement direct mais, il faut l’éviter à tout prix. Votre rôle n’est jamais mieux rempli que si votre sueur n’a pas à franchir les murs de la salle d’entrainement… ce dont je peux toujours rêver. »
« Il nous faut un plan d'attaque. — J'ai un plan, on attaque ! »
Invité
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Lun 22 Nov - 0:50
« Nous faisons face à un monstre… » Feat Erza Knightwalker
On ne pouvait rien faire pour changer le passé. Avoir des regrets était quelque chose d’humain, cela nous différenciait des monstres qui se cachent parmi nos semblables, néanmoins, ces sentiments pouvaient également être néfastes pour l’avenir. « Les erreurs du passé doivent nous servir pour ne plus les reproduire »… Certes, ces mots étaient affreusement caricaturaux, cependant, ces mots disaient vrai ! Je pleurerais nos morts et affronterais le chagrin de leurs familles respectives, mais leurs morts ne doivent pas être vaines… Leurs morts devaient nous apporter des réponses afin que l’on change, afin que l’on évite que d’autres subissent ce funeste destin. Nous étions soldats, tous conscient de devoir faire l’ultime sacrifice s’il le fallait, nous nous battions pour un idéal bien plus grand que nos simples vies. Cependant, cela n’enlevait rien à la douleur de perdre un proche… La voix de la commandante se fit entendre après ma déclaration, le timbre de sa voix trahissant une source de doute quant au fait d’assumer mes dires. Je ne pouvais pas lui jeter la pierre… Faire le beau et bomber le torse étaient faciles présentement… Mais rester de marbre devant les pleurs d’une mère, la rage d’un père… C’était quelque chose de complètement différent. Le pire exercice qui soit… Je lâchai un long soupir, comme pour expulser tous ses sentiments qui se mélangeaient en moi. Je fixais quelques instants le sol. À cet instant, je pouvais paraître faible, ou peu sur de mes engagements. Mais cela ne fut que de courte durée puisque je relevais la tête tout en fixant la rouquine directement dans les yeux. À cet instant, nous n’avions, j’ose espérer, pas besoin d’échanger le moindre mot pour nous comprendre, mais afin d’être sur je repris la parole d’une voix calme.
❝ ▬ Je le ferais, je t’en fais le serment à toi ainsi qu’à toute la seconde division. ❞
Je tournais les talons afin de me diriger vers le fond de la salle, une fenêtre donnant sur un terrain d’entraînement se trouvant derrière mon pupitre. Je posais mes doigts sur le verre froid tout en posant un regard plein d’admiration envers les soldats qui continuait de s’entraîner en ce moment même. J’avais toujours le cœur lourd de peine et de rage concernant cette histoire, mais au moins, grâce à Erza et notre conversation, j’avais trouvé un peu de réconfort. Cette femme avait une force, un charisme naturel qui forçait autrui à se mettre au diapason pour être digne de marcher à ses côtés. Je ne lui dirais pas ouvertement, mais Knightwalker, je t’admire, tu es un modèle… Je veux être capable d’inspirer autant mes compagnons à l’avenir. Merci Erza, merci pour tout… Alors que j’étais perdu dans mes pensées, la chevalière reprit la parole afin de donner plus d’information quant à l’ennemi qui avait tenté de s’en prendre à la vie de notre roi… Je me retournais vers elle afin de l’écouter attentivement, croisant les bras, je reprenais une posture plus en accord avec mon rang. Je ne pus m’empêcher d’avoir un petit rictus en l’entendant vanter la puissance de Skyadrum.
❝ ▬ On dirait presque que tu l’admires… Cela dit, rien d’étonnant… Sa force impose le respect… Dommage qu’il soit dans le mauvais camp. ❞
Je lâchai un petit rire nerveux. Immédiatement, je fis un signe de la main afin de m’excuser avant d’expliquer les raisons de ce rire.
❝ ▬ Je m’excuse, mais pour beaucoup dans l’armée, tu es notre atout. Ta force impose tout autant le respect Knightwalker. Et t’entendre dire que même avec trois Erza, on n’arriverait pas à vaincre ce monstre… On frôle le surréalisme… Cependant, si on ne peut pas le vaincre par la force… Peut-être que tactiquement, on peut le vaincre. Même si nos champs d’action sont différents, essayons de trouver le temps de travailler ensemble… C’est peut-être un discours naïf de ma part… Mais l’union fait la force. ❞
Je mentirais si j’affirmais éprouver une quelconque fierté de vaincre par le surnombre. Cependant, à vouloir l’affronter sans préparation, c’était prendre le risque de subir de nouvelles pertes. Dans une guerre, il n’y avait pas la place pour l’ego, d’ailleurs les soldats ayant un problème d’orgueil étaient bien souvent les premiers à tomber. Pour vaincre, il fallait connaître nos adversaires et exploiter leurs faiblesses. En plus, il fallait ajouter Weisslogia à l’équation… Le pire scénario serait sans aucun doute une véritable alliance entre ses deux monstres. S’ils réalisaient une attaque conjointe, qui pourrait les vaincre ? Alors que je m’efforçais d’essayer de trouver un début d’idée, la rouquine interrompit une nouvelle fois ma réflexion. Je la fixais à nouveau en l’écoutant. Je pourrais enrager contre ses propres, cela ne changeait rien aux faits. À l’heure actuelle, la garde royale serait également incapable de protéger la vie du roi… Je serrais fermement le poing avant de poser mes deux mains sur mon bureau.
❝ ▬ C’est… Terriblement frustrant… Notre rôle est capital, mais si tu savais comme j’aimerais pouvoir vous porter main forte sur le front… Néanmoins, avec ces informations… Je serais prêt si un jour, on doit en arriver là… Les kingsglaives seront prêts…
D’ailleurs à ce sujet, je cherche quelqu’un pour me remplacer… Je veux dire, depuis que j’ai été nommé capitaine. Personne n’a été recruté au sein de la garde royale. J’ai toute confiance en toi, tu aurais quelqu’un à me recommander… J’avais pensé à Svetlana, mais je doute que vous acceptiez ma requête. ❞
Je connaissais particulièrement bien cette dernière et par conséquent, je connaissais également son attachement pour sa commandante. Un attachement sans aucun doute réciproque. En conséquent, je doute qu’une d’elles ne soit réceptives à ma proposition. En effet, rejoindre la garde royale n’était pas quelque chose de simple. La nomination pouvait uniquement venir du capitaine en poste et l’heureux élu était directement recruté dans l’une des trois divisions. La garde royale étant assez réduite afin d’avoir une confiance absolue dans le groupe. Ce recrutement étant également un sujet extrêmement sensible puisque l’on ne pouvait pas prendre le risque d’offrir à un espion l’opportunité de s’approcher de sa majesté. Néanmoins, entre la position de la seconde division sur le front et ma confiance absolue envers sa commandante. Avoir un candidat bénéficiant de la recommandation de Knightwalker était quelque chose dont je ne voulais pas me passer. Cela ne lui garantissait pas le poste pour autant.
❝ ▬ Je présume que tu sais ce que cela signifie… Du moins, si tu as un candidat à me soumettre. ❞
Crédit : :copyright: By Halloween - :copyright: CCCRUSH
Affiliation : Résistance
Magie : Lance "Ten Commandments"
Disponibilité : Svetlana - Richard
Inventaire : - Lacrima d'invocation Ramuh (2)
- Cape d'invisibilité
- Matériaux précieux pour la Forge
- Matériaux très précieux pour la Forge
- Lacrima-Rappel
Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie
Sam 4 Déc - 16:55
War Dogs
Kaierza
« Surveille tes paroles, je n’ai aucune admiration pour ce scélérat. Je t’énonce les faits. »
Elle interpréta son rire comme la réalisation qu’il avait bien dit une sottise plus grosse que lui. Que la Garde Royale eut été tenue aussi loin de Skyadrum et Weisslogia, au point de ne même pas en connaître la force, aurait pu constituer une forme de succès de l’armée, sans la catastrophe survenue aujourd'hui. Des efforts réduits à néant. La puérilité de Mystogan les amenait à se sentir bien misérables. Les trois divisions avaient déjà renforcé leurs liens mais, il était vrai que la Garde demeurait à part de toute forme de stratégie. Kaien semblait vouloir changer cet aspect. Erza ne voyait pas comment. Être tenu à l'écart faisait partie de leur rôle. À la rigueur, la troisième devrait se mettre de mèche avec eux dans le traitement des informations à destination du roi.
« C’est vrai. Le nombre et la cohésion nous ont permis de résister jusqu’ici. » Elle n’était pas plus fière que lui d’en faire le constat « Qu’est-ce que tu proposes ? »
La réponse lui fit lever un sourcil. La seconde division avait été saignée à blanc. Vouloir piocher chez eux relevait d’un cruel manque de tact et de conscience. Cependant, Kaien avait parlé de quelqu’un de confiance, cela pouvait être une personne de toute division confondue. La mention de son capitaine des régiments alpins n’avait simplement pas à surgir dans cette conversation.
« La magie de Svetlana est protectrice » concéda t-elle « Mais elle n’est pas formée à la protection. C’est un bonus pour nous. Tout son entrainement repose sur l’attaque. Et étant donné notre manque d’effectifs, on a besoin qu’elle nous préserve quelques hommes au prochain carnage. Plus la crise dure, plus le fossé entre le nombre de morts et le nombre de volontaires s’agrandit. Tu sais ce que ça veut dire. »
L’écarlate marqua une pause. Si elle s’agaçait des paroles superflues, il n’en était rien des silences et en planta d’ailleurs un volontairement le temps de la réflexion. Ces quelques secondes lui permirent de donner une réponse satisfaisante au capitaine.
« … Je connais un soldat qui ferait l'affaire. J’avais demandé son transfert à la Première Division en raison de son incapacité à comprendre qu’il faut parfois accepter de laisser un camarade derrière. »
C’était une personne bornée, puissante, volontaire, assez fiable —autant qu'on pouvait l'être dans une période comme la leur— et surtout, formée à la protection.
« Je vais te trouver son dossier. Parles-en à Ethan si elle t’intéresse. Lui seul peut autoriser ce transfert. »
La commandante décroisa les bras et tourna les talons.
« Ah » se remémora t-elle.
Erza avait donné les pertes de ses rangs mais, elle ignorait s’il y en avait du côté des soldats qui avaient assuré sa couverture lorsqu’elle avait récupéré le roi. Cette information n’était pas anodine. Elle se figea la main sur la poignée et tourna la tête. Son regard perçant revint vers Kaien.
« Je compte sur toi pour que l’on fasse parvenir au roi le bilan complet des pertes. Ça devrait l’aider à t'écouter quand tu le raisonneras. »
« Il nous faut un plan d'attaque. — J'ai un plan, on attaque ! »
Invité
Invité
Ven 10 Déc - 13:20
« Le roi devra assumer…» Feat Erza Knightwalker
Quelles idioties… Penser qu’un seul instant que Knightwalker puisse éprouver de l’admiration pour la force de notre ennemi. C’était tellement ridicule que j’en rigolais nerveusement, cependant, je redevins sérieux en écoutant la réponse tranchante de la jeune femme. C’est vrai qu’Erza n’était pas forcément connue pour son sens de l’humour développé, c’était même tout le contraire. Je devais paraître bien naïf, un capitaine d’une escouade condamnée à ne jamais connaître le champ de bataille. Pour certains, c’était le signe que notre armée fonctionnait bien. Que le jour où l’on devrait se rendre sur le terrain, sonnerait un tournant dans le conflit. Plus j’y songeais et plus j’étais en désaccord avec cette vision. Ce n’est pas à l’abri dans les murs de la cité royale que l’on pouvait mesurer la pleine grandeur du fossé avec l’ennemi et encore moins se préparer à l’affronter. C’était presque puéril d’attendre de la garde royale une victoire sur un adversaire dont nous ignorions presque tout. Tout au plus, nous serions que des boucliers bons à se faire briser au premier coup. Au fond, malgré l’image de cité imprenable qu’avait la capitale. Nous étions plus que jamais vulnérable à un assaut parfaitement organisé… La frustration ne me quittait plus depuis le début de cette conversation. Ma place, m’obligeait-elle à ne rester qu’un simple spectateur pour mourir inutilement ?
❝ ▬ C’est ironique, pour une garde ayant pour objectif d’assurer la sécurité de notre roi. Nous n’avons ni information, ni stratégie commune et encore moins la force capable de rivaliser avec l’ennemi. J’enrage contre cette situation… Ce que je propose est peut-être utopiste, mais si on n’agit pas rapidement, bientôt, on perdra bien plus encore… Il est peut-être temps que les Kingsglaives se mettent en marche et cesse d’attendre la mort. Je ne dis pas qu’on abandonne notre mission première, mais il est peut-être temps de la faire évoluer… Seul le roi pourra trancher sur la question. ❞
Je posais mon regard sur les nombreux dossiers éparpillés sur mon bureau. Je cherchais à formuler mon propos, mon idée, et ce, de la manière la plus compréhensible possible. Il fallait que je retire le superflu. Les idées qui ne concernaient pas la seconde division, des choses sur lesquelles Erza n’avait point de contrôle.
❝ ▬ Il y a bien sur des points que je ne peux discuter qu’avec les commandants de la première et troisième division. Je ne peux que te faire des propositions qui peuvent te concerner, ainsi que tes hommes. Lorsque le temps le permettra, des exercices communs entre nos escouades. Cela peut être un début… ❞
J’avais également eu le culot de demander à la commandante écarlate si elle pouvait me laisser piocher dans sa division dans le but d’agrandir la garde royale. J’osais espérer que cette personne puisse être un premier relai entre nos groupes. J’avais même osé mentionner le nom d’une amie servant Knightwalker.
❝ ▬ Je tiens à m’excuser si mes paroles, on put t’offenser d’une quelconque manière. Je faisais un peu d’humour. Svetlana est une amie et je sais aussi l’importance qu’elle a au sein de ta division. Je n’étais pas sérieux lorsque je l’ai évoquée. ❞
J’évitais également de rappeler ce que tous savaient, le peu d’humour d’Erza et sa tendance à tout prendre au premier degré. Du moins, c’était l’impression qu’elle m’avait laissé durant notre conversation. Néanmoins, celle-ci ne se braqua pas pour autant et me proposa même un candidat récemment transféré à la première division. Cela me donnerait l’occasion de discuter avec mon ancien commandant… Alors que l’écarlate tournait les talons pour quitter la pièce, celle-ci me demandait un service assez spécial. Celui d’être franc avec le roi concernant le bilan des pertes. Cela risquait de le briser pendant un temps, mais il fallait que sa majesté comprenne que chacun de ses actes avait des conséquences.
❝ ▬ J’essayerais d’être pas trop brutale, mais compte sur moi. Il doit grandir et apprendre lui-aussi. Je tâcherais de lui faire réaliser les conséquences de son acte irréfléchi. ❞
Crédit : :copyright: By Halloween - :copyright: CCCRUSH
Weekly Sorcerer
Gazette
Sam 18 Déc - 20:49
War Dogs
Fin du RP
Félicitation pour avoir terminé ce RP.
Malgré une situation de crise, la commandante et le capitaine trouvent un terrain d'entente et comprennent qu'une meilleure organisation pourra les préserver de malheureuses erreurs comme celle du jour. Ils soulèvent tous les deux des axes d'amélioration important et reçoivent 3 points d'influence.
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