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Little monster ✩ Nui
River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Svetlana - Liz - Daria
Inventaire : - PHS
- Gourde infinie
- Toile d'Arachné
- Lacrima-Rappel
- Collier Trompeur
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
- Un sac sans fond
- Lacrima de soin
River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Dim 1 Aoû - 21:37
 
Little Monster

Nui & Riv

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River écoutait d’une oreille distraite les bavardages de Ruth et Clifford. Dans ce silence, son index poussait la hanse de sa tasse de thé, la faisant bouger dans un sens puis dans l'autre. Sans être complètement indifférent, il était simplement d'humeur taciturne et n'avait pas de grain de sel à mettre. Son attention fut attirée par le PHS de Ruth posé sur le comptoir, dont l’écran s’alluma sur le nom d’un allié de la première division. River soupçonnait le type d’avoir des vues sur sa subalterne. Quoique soupçonner fut un grand mot, dans la mesure où il s’en battait les couilles. Ruth répondit en donnant l’enthousiasme modéré que l'on réserve à un ami. « ... Oui, on est au quartier Reinham » répondit-elle. « D’accord, je demande au Caporal-chef. Elle ressemble à quoi ? » Pause. Elle écouta la description. River leva son regard acier vers sa collègue quand elle raccrocha. « La Première nous passe le relai sur une mission d’arrestation en ville. Une espionne de Lux Requiem apparemment. Qui prend ? » Pierce se leva en posant ses jewels sur le bar. Il restait encore un fond de thé dans sa tasse, mais Ruth et Clifford avaient fini leur bière. « Puisqu’on est là, nous. » répondit-il avec neutralité. Trois soldats assis à une table du bar se levèrent en même temps qu’eux et suivirent le mouvement, ils appartenaient aussi à l'escouade de Pierce. Le lieutenant était là, lui aussi, mais il ne s’était pas levé. « River. Un mot. » réclama t-il. Le capo-chef donna un signe de tête à son escouade pour qu’il le devance. Il obéit ensuite et se planta devant le lieutenant, restant debout. « Pense à rendre ton rapport sur Brishol » « Ouais. J'y pense. » « Demain matin sur le bureau de la commandante. » L’air sombre, River acquiesça vaguement du menton et sortit à son tour. Seul Dawn l’attendait dehors, il l’informa de la situation. « Ils sont divisés en deux équipes. » Le caporal-chef et son subordonné seraient donc la troisième équipe. Cependant, en cinq minutes, la suspecte était dénichée. River reçut l’appel de Clifford qui signalait la position de la fille dans une ruelle de la ville. C’était un lieu paumé, sans pour autant donner l’impression qu’elle était en train de se planquer. Pierce rejoignit les lieux au trot avec Dawn. Il ne comprit pas pourquoi, mais trois de ses soldats stagnaient là, bras croisés à attendre que ça passe. En croisant le regard de Clifford, celui-ci désigna de la tête quelque chose au sol.

River haussa un sourcil sceptique en voyant la petite silhouette recroquevillée au sol en train de dormir, ou d’être morte, on ne savait pas trop. Elle était tellement immobile qu’elle pouvait très bien ne pas respirer, il fallait bien y regarder pour voir que si. On aurait dit une patiente évadée. Elle faisait presque autant pitié qu’Isayeva quand River l’avait trouvée à moitié morte en robe d’hôpital. Cette fille et sa chevelure blanche lui disaient quelque chose. C’était peut-être une voleuse, ou une casse-pied. L’image d’elle, petite et maigrichonne, en train d’embrouiller beaucoup plus gros morceau qu’elle, lui vint à l’esprit. Après une brève analyse, il tourna de nouveau la tête vers ses collègues. « C’est une délinquante connue de nos services ? J’ai l’impression de l’avoir déjà croisée. » « Oui, elle a eu pas mal de démêlées avec la Première, d’après ce que m’a dit Hugo. » « Et c’est elle, le suspect qu’on recherche actuellement ? » Les autres semblaient aussi sceptiques que lui, c’était sans doute pour cette raison qu’ils n'avaient encore rien fait du tout pour l’arrêter. « D’après nos informations, oui, capo-chef. Nui Sora. » « Soma » corrigea Ruth, sans avoir l’air très sûre de son côté. Pierce les regarda tour à tour en se demandant lequel avait raison, avant de se rendre compte qu’il s’en foutait. Il n’était guère convaincu que cette fille eut vraiment quoique ce soit à faire dans des affaires d’espionnage ou de terrorisme. De plus, ce genre de criminel vivait dans de meilleurs conditions, logés, nourris. Cette image de Sans Domicile aurait très bien pu être une couverture, en effet, mais River, qui avait le nez pour ces choses là, trouvait que ça ne lui collait pas vraiment. Il n’empêche qu’elle était soupçonnée de crime, or les ordres sont les ordres. « Dans ce cas, qu’attendez-vous pour bouger vos gros cul ? » demanda t-il de sa voix monotone habituelle. Clifford s’avança, se pencha, et saisit le bras de la blanche. « Debout » dit-il en la relevant de lui-même avant même qu’elle ne le fasse. « La Troisième a des questions à te poser, gamine. »


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Anonymous
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Lun 2 Aoû - 2:24

Little Monster ✩ River

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Ce vent frais et si délicat faisait serpenter mes cheveux sur le sol, et avec, cette sensation de légèreté s'imbibait en moi comme l'encre sur du papier. Ma foi ce n'était qu'un ressenti puisque je roupillais bien sagement. Pour une fois qu'on peut avoir la paix ! La tête sur mon bras, chantaient et résonnaient les pas réguliers des passants sur les rares pavés qui parsemaient le sable du Louen, et cela me berçait dans la tranquillité. Au fond, des monticules à perte de vue vers le vaste désert, construisaient une ville hors du commun pour ce qui est de l'architecture. Un lieu unique qui m'avait beaucoup impressionné lorsque j'étais arrivée, hélas il n'est qu'un lieu de transition avant que je reparte vers la prochaine destination.

Des pas s'arrêtaient autour de moi, constituant une grosse ombre qui m'inquiétait alors que l'un de mes yeux s'ouvrait difficilement. Mon autre œil collé par le sable, suivait l'ouverture après que je l'aie aidé en le frottant du doigt. J'ignorais s'il faisait encore nuit ou si le soleil venait de se lever. La lueur se tamisait encore et peinait à éloigner les ténèbres, ou bien était-ce simplement mon regard qui demeurait embrumé ? J'entendais des voix nombreuses discuter... de moi ? Encore dans le cirage, j'aventurais mon regard sur ces chaussures qui m'encerclaient, faciles à reconnaître. "Rhooooh putain encore eux... ils me kiffent... pas possible autrement." Leur vue me suffisait à me donner cette envie de leur planter les orteils avec des clous rouillés. Malheureusement il n'y a pas de clou dans cette ruelle si propre... pour une fois que je choisis bien mon coin pour dormir.

D'après nos informations, oui, capo-chef. Nui Sora.


Soma.


Il y avait bien longtemps que je n'avais pas entendu, ou dis à qui que ce soit mon nom de famille. Le simple fait de l'entendre me faisait ressentir toute ma solitude et une souffrance amère, tandis que des souvenirs douloureux et apaisants qui se mélangeaient entre eux, créant un véritable chaos sans nom dans mon petit cœur. Je n'allais pas me mettre à pleurer non, mais je reconnaissais une tête qui m'inspirait toute la méfiance du monde. Si ce n'était pas trois personnes qui se demandaient quoi faire de moi ! Je me redressais difficilement, encore tremblant d'épuisement. Voilà ce qui arrive quand on traverse un désert en plusieurs jours d'affilée, sans se soucier des conséquences. Et il y en a eu ! Soupirant, j'osais lever mon nez vers eux en croyant qu'ils s'adressaient à moi sur l'énorme fessier... mais en fait ils semblaient se disputer entre eux pour savoir qui d'eux devait bouger le premier. L'un d'eux me saisit par le bras et m'agaçait aussitôt. Je grognais de douleur en me sentant levée de force alors qu'il me demandait à peine.

Doucement ! Connard ! Qui t'a autorisé à me toucher ?! Rrrrr...


Je sautillais en essayant de reprendre mon équilibre, abruti il a pas vu qu'il bougeait une blessée ?! Il ne s'est pas demandé si j'allais tomber avec une jambe dans cet état ?! "Bon bah pour le réveil en douceur on repassera. Finie la douce et sage Nui, place à la colère puisqu'on me la demande." Je m'échappais aussitôt de l'emprise violente, d'une éclipse qui me projetait juste derrière ces hommes, dos à dos. Nul besoin d'arme pour fuir de la sorte, le savon se réveillant en moi, pestait en se souvenant de la veille. Milles et une éclipses avaient tant bien que mal fait accélérer mon voyage dans ce désert sinistre. J'en ressentais encore les picotements jusqu'aux os, et me laissais doucement tomber en arrière, le dos collé contre celui d'un des soldats. Je me reposais une poignée de secondes sur lui. "Fait chier, je n'irai pas bien loin. Bon... puisqu'il en est ainsi..." Je me retournais finalement et tapotais gentiment l'épaule d'un des mecs aux cheveux châtains, un petit sourire narquois se dessinait sur mon visage.

Et sinon que me vaut l'horreur de votre présence ? Je ne connais pas de Troisième, et vous, vous semblez avoir Deux d'tension.... Quoi ?! J'ai encore dormi où fallait pas ? Vous allez m'arrêter pour m'être battue avec un chat qui ne voulait pas me laisser SA rue ?

awful
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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
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River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Mer 4 Aoû - 21:42
 
Little Monster

Nui & Riv

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Le moindre de ses doutes vola en éclat lorsque la voix fluette de la petite se mit à lâcher la première insulte. River ne s’était vraiment pas planté sur la personne. En tout cas, ils venaient de choper le lot gagnant au tirage des chieuses. La jeune fille s’échappa à la prise de Clifford, finissant juste devant River. Fausse bonne idée d’échappatoire, qui n’aboutit d’ailleurs pas. La demoiselle s’affaissa lamentablement sur Pierce, qui ne bougea guère. Elle avait vraiment l’air mal, mais ce n’était pas leur problème. « Elle vient du passé ? » persiffla Dawn, qui ne voyait pas comment on pouvait encore ignorer ce que représentait la Troisième, à leur époque. Ruth fut un peu plus compréhensive que cela. Elle répondit à titre informatif, le ton professionnel: « Il s’agit de la troisième division, elle se charge des interrogatoires des suspects »

« Quoi ?! J'ai encore dormi où fallait pas ? Vous allez m'arrêter pour m'être battue avec un chat qui ne voulait pas me laisser SA rue ? » Le visage blasé de Pierce (à qui la remarque du deux de tension seyait bien) ne laissait en rien présager de la suite. Soudainement, il balaya les jambes de la blanche d’un violent coup de pied, la faisant se ramasser, et appuya sèchement sa semelle sur son sternum pour la clouer au sol. Il porta ensuite la main au boitier accrochée à sa ceinture et envoya sur elle la toile d’arachnée. Le petit grappin s’attacha magiquement au bras de la fille, le fil était indestructible. River venait, par cette manœuvre, d’annuler toute future tentative de fuite par éclipse de la gamine. La pauvre n’était pas tombée sur l’escouade le plus tendre de la seconde division. Les forces spéciales étaient brutales, c’était dans leur ADN. Comble de la malchance pour elle, ils venaient de passer la pire semaine, entre morts massives chez eux, et affrontement contre une ex-alliée. Ce n’était, grosso merdo, pas du tout le moment propice pour se montrer lourd face à eux, qu’on fut en situation d’injustice ou non. Pour le cas de la blanche, vu ses antécédents, il n’était pas non plus déconnant qu’elle soit remise à sa place. La miss portait sur elle la présomption d’innocence tant que l’enquête n’était pas achevée, or et ce n’était pas la raison de la présente humiliation – River lui-même la pensait innocente. Cependant, il avait appris à la dure qu’il y avait des moments où il fallait la fermer, et c’était un enseignement qu’il n’avait aucun scrupule à transmettre, en reprenant les mêmes schémas de violence utilisés sur lui. Quand le caporal-chef prenait le temps d’écraser la face de quelqu’un par terre, c’est qu’il y avait une leçon à tirer. Il ne s’attendait pas forcément à ce que ce genre de tête de mule apprenne, mais au moins l’aurait-il mise en garde. Si on la retrouvait un jour dans une ruelle battue à mort, ce ne serait pas faute de l’avoir prévenue.

« Le simple fait d’avoir ouvert ta grande gueule suffit, gamine. Mais tu es accessoirement soupçonnée de crime, alors ta garde à vue risque de durer plus longtemps que prévu » murmura t-il d’un ton trainant de flegme. « Nous pensons que tu as participé au repérage de Blue Pegasus pour Lux Requiem, juste avant la destruction de la guilde. » intervint Ruth. Les yeux de Pierce se rétrécirent à cette information. Inconsciemment, il écrasa plus fort son thorax sous sa botte l’espace d’un court instant. Nui faisait donc partie des vagabonds qui avaient trainé à Troia juste avant le drame, pour disparaître ensuite. Peut-être était-ce une coïncidence, mais ce ne devait pas être la seule pour qu'elle se retrouve dans ce merdier. Il y avait également l'éventualité... qu'elle fut vraiment coupable. River retira son pied. « Debout. » ordonna t-il à la fille. Il jeta un nouveau regard à Clifford : « J’ai jamais voulu d’un clébard. Passe-lui les menottes ». Cela lui permettrait de pouvoir la libérer du fil d'arachnée la rattachant à lui. Le caporal-chef n'avait pas envie d'un boulet à trainer. Les menottes du gouvernement avaient la particularité de retirer les capacités magiques d’une personne, propriété extrêmement utile pour la situation. River n’en portait pas sur lui, il n’en utilisait pas de manière générale, vu que les personnes qu’il foutait derrière des barreaux étaient bien souvent inconscientes, ou trop tabassées pour avoir la force de s’échapper.


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Jeu 5 Aoû - 2:52

Little Monster ✩ River

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Pas trois, mais quatre. Je n'avais pas vu ce soldat qui se demandait si je venais du passé. Attends, ils sont quatre ? Sur une gamine comme moi ?! "Mais c'est quoi ce gouvernement à chier d'Edoras ? Aucune virilité." Je ricanais intérieurement, ayant pitié pour ce pauvre roi qui se cache bien au fin fond de son château. Toutefois, se demander si je viens du passé me fit sourciller sarcastiquement, tant pis. Je passais sans doute pour une idiote mais ne serait-ce pas au fond, ce que je suis ? Un aimant à emmerdes et une abrutie en toute puissance, m'enfin pour ce que j'en pense ! La femme soldat répondait, disons plus... posée et plus professionnellement, que la Troisième Division se chargeait des interrogations. Je soupirais en roulant les yeux, je m'en cogne bien de ce genre d'information, pour moi ils sont tous identiques dans ce gouv' de merde, mais si eux parlent d'une Troisième D. à la troisième personne, alors qui sont-ils au juste ?! Pas de la Troisième D. en tout cas. De toute façon qu'importe qui ils sont, je n'ai pas connaissance de leurs fonctions et pour ce que j'en pense une fois de plus... Ma foi, je le sens, je vais encore passer un sale quart d'heure... Cela ne serait pas la première fois, mais je me demande bien ce qui les motive à venir me casser les noix. Je n'ai rien à me reprocher. Ou bien serait-ce pour ces saloperies de gargouilles et ces sales vermines de cactus qui m'ont attaqué dans le désert, ces derniers jours ?! Attends mais c'est de la légitime défense contre des monstres, non ?! Ou bien c'est véritablement à cause de ce chat qui m'a piqué un caca nerveux dans le dos pour que je me casse de sa niche ?! Cela m'étonnerait bien ma foi... Évidemment, pas de réponse à ma question, je m'en doutais bien.

Toutefois, je me retrouvais très vite au sol à me cogner la tête, sans même comprendre comment j'étais tombée. Qu- ?! La douleur vint sauvagement tambouriner la porte de l'enfer qui me sert de jambe droite, et me faire hurler tandis qu'une chaussure que j'empalerai bien sur un piquet de drapeau, approchait mon visage. Ouf, j'ai eu une appréhension qu'il me frappe le menton en fermant les yeux, mais il s'est arrêté à ma poitrine. Ce n'était pas mieux, mais ça m'évitera d'être dévisagée pour rien. Je grognais quelques insultes d'une faible voix pendant qu'il m'écrasait les côtes sans le moindre respect, ce qui me faisait grogner de douleur et tousser...

Ordure... Krrru ... rrr... raaaaaah ! Déchet ! Kuuuf... kof koff... Enfoiré !


C'est bien un crac qui retentissait de ma poitrine ? Cette sensation d'étouffement me le confirmait, il m'avait pété une côte ou plusieurs. Mais s'il savait à quel point je me retenais de proférer toutes les menaces du monde qui m'inspiraient tant de violence à son encontre. Il ne sait pas encore quel diable il a réveillé. Je souriais en coin malgré ma toux sanglante. Mon bras vint se faire ensaucissonner par un fil invisible, ce que je laissais faire, de toute façon j'étais paralysée par la douleur. L'homme restait de marbre tout en m'accusant assurément d'un crime et en m'informant qu'une garde à vue allait se faire plus longue. Je ricanais... Continue, continue... Néanmoins lorsque j'entendais le nom de Blue Pegasus et que je les entendais parler de destruction de guilde, je fus vite perdue dans mes pensées en perdant mon sourire. Je tentais de réfléchir sérieusement malgré la douleur, ce qui devrait se lire sur mes sourcils froncés étant donné que je ne réfléchis pas souvent... C'est pas mon genre de péter la tronche de gens que je ne connais pas... surtout que quand je veux péter quelques nez, je le fais seule... Sauf quand je ne me sens pas de le faire seule, je demande à des VRAIS, des pros, des gens en qui je sais que je peux avoir confiance. J'étais perdue pour le coup.

Mais de quoi... krrah... de quoi vous me parlez, bordel ?!


Ma toux s'intensifiait pendant que je cherchais dans mes souvenirs, et cet enfoiré en profitait pour m'écraser encore plus les côtes. "Toi, attends sagement que je sois en pleine capacité de te défoncer le crâne à coup de gants dragons ou même d'un shuriken..." Mais attends voir ? Blue Pegasus ? Ce nom... ne me revient vraiment pas... C'était une guilde ? Je connaissais pas.... rhaaah ça me saoule ! Si c'était des gens bien, j'aurai pu les rejoindre... Mais les seules guildes que je connaisse de par les magazines que je lisais il y a fort longtemps et qui remontent à Earthland pour ce qui est de mes souvenirs, c'est Fairy Tail et Saber Tooth... Pour ce qui est à Edoras... Lux Requiem, je connais bien ce nom oui ! Un nom qui me fit aussitôt frissonner d'effroi rien que d'y repenser. C'est ce genre d'emmerdes que j'évite par tous les moyens, et on m'accuse d'avoir travaillé avec eux ? "C'est la meilleure celle-là, on me l'avait jamais faite... Je suis tout de même pas somnambule pour faire une telle erreur ?!" Je regagnais mon calme mais j'employais le ton de l'arrogance tant que je le pouvais encore, lorsque mon souffle revenait entre plusieurs coups d'aiguille perçants et brulants dans mes poumons, qui me firent soulever doucement mon genou durant ma toux.

Whoaaaah... krr... haha... hahaha... Je vous pensais pas si débiles... Mais faites,... faites votre boulot de merde ! Kuf kuff... J'vous le dis de suite,... je décline toute responsabilité sur les fausses accusations et ...la violence inutile dont vous faites preuve à mon encontre... Kof koff... Au moins je pourrais me foutre OUVERTEMENT de votre gueule quand vous kufff kuff... khaaaaff... Quand vous vous rendrez compte que vous vous serez gourés à mon sujet.


Je ricanais vulgairement, je commençais à sérieusement perdre la tête sur ce rire mélangé à la toux. Je cachais mon regard de honte de rire autant. C'est à mourir de rire de croire que je puisse détruire une guilde et m'allier aux pire connards de ce monde. Pour le coup, la garde d'Edoras passe en second. Ce pied s'en allait de ma poitrine et la légèreté revint pour soulager mon corps d'une petite liberté. Je pouvais alors reprendre une douce respiration.

Debout.


J'en profitais qu'il m'ait lâché, pour lever violemment ma jambe nue afin de frapper sèchement cette entre-jambe appartenant au châtain. Ça c'est pour mes côtes.

Va t'faire foutre ! ..... Tu peux bien m'emmener où tu veux,... pour autant de temps que tu veux... Je m'en fous ! Mais si tu veux que je te suive, ...va falloir me porter, ou m'traîner au sol... tu fais ce que tu veux j'en ai rien à battre.... d'toute façon j'peux pas m'lever... ducon.


Respirer était un supplice, j'essuyais d'une phalange pliée le coin de ma lèvre où tant de sang s'était écoulé. "Il m'a pas loupé... tch... Il me le paiera tôt ou tard." Pour autant, je retenais mes yeux de lâcher des larmes qui ne feraient que plaisir à cette belle bande d'ingrats. La colère me faisait trembler des mains par retenue et frustration. Oh que oui je me retenais. Je n'ai pas envie d'atterrir de suite au cimetière, aussi, je mesurais encore mes paroles. En tout cas c'était une certitude : je ne serai pas capable de marcher, ni même me relever étant donné à quel point il m'avait éclaté la poitrine, et étant donné que l'éclipse de tout à l'heure ne m'avait pas mené bien loin. C'est tellement minable de s'attaquer à quelqu'un déjà faible de base, que je me fous encore intérieurement d'eux. Je me remettais doucement la main sur ma poitrine et expirais longuement un souffle saccadé, par ailleurs, je m'empêchais de rire de nouveau tellement j'avais mal.

Le soldat demandait des menottes pendant que regardais le sable proche de mes yeux. Je les laissais me prendre, je ne suis pas effrayée d'atterrir en taule. Cela ne pourrait être pire que ce désert que je dévisageais de rancune.

C'est tellement utile tes menottes !


Lâchais-je ironiquement, ce sarcasme avouait fièrement que je n'étais même pas capable de leur fuir et que je n'avais aucunement l'intention de le faire. Mais ils pouvaient bien me les mettre, pour ce que j'en avais à faire.
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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Svetlana - Liz - Daria
Inventaire : - PHS
- Gourde infinie
- Toile d'Arachné
- Lacrima-Rappel
- Collier Trompeur
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
- Un sac sans fond
- Lacrima de soin
River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Jeu 5 Aoû - 22:29
 
Little Monster

Nui & Riv

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« De quoi vous me parlez, bordel ?! » Personne ne lui répéta qu’elle était suspectée d’être une taupe pour Weisslogia. Rien qu’à la gueule qu’elle tirait, River était de plus en plus sûr qu’elle n’avait rien à voir avec cette guilde, qu’elle n’avait filé d’information à personne, du moins, pas avec l’intention de nuire. Par bêtise, cela dit, pourquoi pas. En fait, peut-être qu’elle était vraiment coupable. Mais coupable d’avoir été stupide. Nui était juste un chien qui aboyait, or River trouvait qu’il fallait plutôt se méfier du chien silencieux. Enfin, vu combien elle était chieuse, aucun d’eux n’allait s’apitoyer pour elle qu’elle se fasse coffrer même en n’ayant commis aucun crime. Avec l’outrage à agent considéré dans les insultes qu’elle avait proféré, elle ne risquait pas de sortir de taule même après preuve d’innocence, s’il y avait. La jeune fille tenta un coup sous la ceinture. River arrêta son pied de la main, d’un geste plus vif encore que le sien. Elle devait vraiment les prendre pour des bleues, la gamine. Sans rancune, il n’offrit aucune représailles pour cette tentative.

Clifford dut redresser Nui de lui-même pour lui passer les menottes, comme elle n’était pas en état de le faire selon elle, à moins que ce fut un cinoche. River s’en foutait un peu. Il détacha son grappin d’elle, la libérant après que ses poignets furent entravés par l’objet magique. « Tu l’emmènes ? » proposa t-il à son collègue. « Si tu veux capo-chef, mais j’peux pas garantir qu’elle arrive à destination en vie. » River souffla lourdement. Cliff était un nerveux, il pouvait vouloir que Nui la ferme ad vitam aeternam sur le trajet, le fait qu’elle eut déjà l’air très mal en point ne le retiendrait pas. Les seuls qui pouvaient gérer ça avec sang froid ici, c’était Ruth, ou River lui-même. Et vu qu’on avait affaire à une emmerdeuse de compète, le caporal-chef se sentit la responsabilité d’épargner ça à sa subordonnée. « Bien. Je m’en occupe. Retournez à vos verres » Il accrocha sa main à la nuque de la gamine, l’emmêlant dans ses cheveux pour les saisir comme on saisit un animal. River pouvait la trainer comme ça, à une main, exactement comme elle avait demandé. Mais si elle n’activait pas ses jambes pour marcher, ça serait douloureux pour elle. Et ça encore, ce ne serait pas le problème de River. La pauvre était forcée de faire l’effort : il n’avait aucun scrupule pour les merdeux. Les insultes pouvaient continuer de pleuvoir, elles s’écraseraient sur lui comme contre un mur. River ne lui décrocha pas un mot de plus sur la route.

Il l’emmena ainsi jusqu’à la prison de Louen, qui n’était pas la plus luxueuse des prisons d’Edoras, loin de là. C’était un cachot sous terre, sombre, où la chaleur était moite, où du sable s’écoulait souvent d’entre les murs. Pierce se disait qu’une semaine passée là suffirait à faire tousser des grains. Si la gamine n’avait pas insulté ses hommes, River ne l’aurait pas laissé là pour une histoire de suspicion ; il aurait fait un voyage plus long pour une garde-à-vue moins éprouvante dans une cellule au propre de la Cité Royale. Le gradé n’eut aucune justification à faire en arrivant. Le gardien jugea que la petite avait l’air d’avoir besoin d’un médecin. Pierce ne confirma pas cela. Oui, elle avait craché ses poumons, mais ça leur arrivait un peu tous les jours, aux forces spéciales, vu ce qu’ils bouffaient en missions. Or ils faisaient avec. Selon River, l’humain était capable d’endurer bien plus que ce qu’un médecin pouvait estimer. Selon River, l’humain était trop gâté. Mais ça c’est parce que River avait eu une sacrée vie de merde. Le docteur offrit des soins magiques de base à la blanche, car un prisonnier ne méritait pas plus. Puis, le gardien lui ouvrit une des cellules. River poussa Nui à l’intérieur, sans lui avoir retiré les menottes. « Pas d’eau, ni de nourriture pour elle si elle ne demande pas poliment » déclara t-il en jetant un regard vaguement narquois à la blanche. « Ok. Elle a fait quoi ? » « On pense que c’est une des taupes de Lux Requiem. » « C’est donc elle ? » River eut l’impression que la terre entière était mieux informée que lui. « Qu’est-ce que tu sais ? » Le gardien lui expliqua que les deux mages noirs, coffrés par la seconde division la veille ici même, l'avait balancée. Le gradé fronça légèrement les sourcils à la révélation. « Qui nous dit qu’ils n’ont pas juste donné le nom d’une personne qu’ils peuvent pas blairer ? C’est ce que j’aurais fait. » « Selon les capteurs de dissimulation, ils disaient la vérité, les deux. » Certes ces machines n’offraient pas un résultat complètement fiable, mais pour qu’elles fonctionnent pareil pour les deux criminels, alors… remarque, il devait exister des moyens magiques pour contourner le processus. Ce ne serait pas la première fois que le gouvernement se fait baiser par une magouille ennemie. Mais il y avait aussi le fait que Nui se fut retrouvée à de mauvais endroits aux mauvais moments, ce qui la rendait encore plus difficilement défendable. River trouvait néanmoins que ça ne valait pas le coup de perdre du temps avec elle : si la gamine était coupable, elle était déjà emprisonnée. Et si elle était innocente, elle ne méritait pas de sortir de toute façon, pas maintenant en tout cas.

« J’pense qu’il faudrait bloquer l’enquête la concernant, et la reprendre quand elle apprendra à être sage. Une suggestion, comme ça… » dit le brun avec flegme en toisant la captive. « Si t’as la validation de la hiérarchie, pourquoi pas. Ils sont débordés au département de l’interrogation, ça les arrangerait. Y a de la place ici.  » « J’vois ça. » River approcha de la cellule. Sa main saisit le barreau qui le séparait de Nui. « Ta seule échappatoire serait d’apprendre à être polie, gamine. Et pourtant, je te donne de plus en plus de raisons de ne pas l’être... » Son ton flegmatique eut un léger tremolo, comme s’il feignait l’empathie pour elle, tandis que son visage demeurait sans émotion. Une lueur de provocation dans le fond de son regard acier révélait la véritable intention de ses paroles. Il se foutait de sa gueule.

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Ven 6 Aoû - 3:27

Little Monster  ✩  River

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Mon pied se fit arrêter d'un geste aussi vif que les éclairs de l'un de mes shuriken. Je claquais -agacée- ma langue sur mon palais. "Dommage. Enfin tant pis, j'aurai essayé." Moi qui pensais qu'il était deux de tension, je reconnaissais bien là mon erreur, un sourire plutôt gentillet aux lèvres. Ce qui me surprenait et même plutôt deux fois qu'une, à la limite du gros choc qui refroidit bien : c'est qu'il ne me blessait pas d'avantage... Au contraire de ça, je pouvais rabaisser ma jambe sans contrainte. Moi qui m'attendais à ce qu'il me brise la cheville ou une bêtise du genre, qui pensais qu'il aurait pu me faire milles choses, et qui appréhendais même de regretter avoir levé la jambe (en dehors du fait qu'il puisse voir sous ma tunique)... J'étais soufflée et étonnée par autant de gentillesse venant de lui, surtout après ce qu'il venait de me faire. Cela me calmait à vrai dire, je rangeais peu à peu ma colère afin d'essayer de mieux respirer. Je tentais toujours de comprendre ce qui m'arrivait depuis que j'étais réveillée, j'ai pourtant passé un week end assez ennuyeux et barbant ! Pourquoi dont ce lundi m'inspirait autant le sang et les emmerdes ?! Je sais bien que ce n'est pas un rêve ou un cauchemar car en général, ils ont plutôt le don de disparaître dès l'instant où la douleur me réveille en sursaut. Comme prévu on me mettait les menottes et je laissais se faire la chose, impuissante, malgré mes grognements de douleurs d'être à moitié assise.

Aaaa-aaaaieuuuh...


Ma toux revenait me couper la respiration dans cette position. Dans quel merdier me suis-je embourbée ? Je n'en ai pas la moindre idée. Une chose est certaine, ce gouvernement d'Edoras ne va plus me laisser vivre en paix après ça. Un casier et mon petit monde de rêveuse qui vagabonde et erre ici et là, pourrait devenir un cauchemar éveillé. Les deux mecs face à moi commençaient un épisode des feux de l'amour sous mon regard des plus admiratif, il manquait juste le popcorn et les sucettes pour me satisfaire. Alors qui des deux aura ma garde ? Je restais dans le suspens. Le châtain "capo-chef" surnommé par son second des guignols d'Edoras, soupirait lourdement... Bon bah il a gagné sa journée celui-là ! Je pouffais de rire en me moquant bien de lui, chouette, je vais pouvoir continuer de l'emmerder !

À plus tard mon chou ! Mon amour ! Mon trésoooor ! Cuve bien ta tournée ! Alcoolo !


M'adressais-je au guignol auquel je fis un petit air-bisou moqueur, suivi d'un clin d'œil, mais genre lui il croit pouvoir tuer une mage comme ça lui chante alors qu'il y a une enquête à finir avant ?! Aussitôt le "capo-chef", empoignait mes cheveux et me fit grincer des dents, "fumier", il a vraiment l'intention de me faire traîner sur le sable ? C'est que... sans culotte ça va pas le faire, ça ! Rrraaaah pourquoi je suis aussi pauvre ?!

Dis donc toi, t'as perdu ta galanterie au poker ou quoi ? Tu peux pas m'porter ? ...M'Allez quoi ! Tu t'es montré si gentil et si doux, tout à l'heure avec ma jambe ! C'était SI mignon de ta part ! Tu aurais dû voir ta tête de vainqueur quand j'ai failli t'émasculer ! Hahaha... kraaff... merde alors, c'est même pas drôle de pas pouvoir rire sans m'étouffer... Tu m'as vraiment défoncé les côtes... Hé j'te parle ! Tu pourrais au moins me répondre ! ...P'tain c'est con que le PHS prenne pas de photo ! Hé tu pourrais pas glisser des idées à ton gouvernement débile, de créer des téléphones plus utiles ? Allez quoi, ce serait stylé un p'tit selfie du chienchien à son gouvernement, pris en flag en train de faire une terrible erreur à propos d'une pauvre sdf innocente qu'il traîne comme son chien sur du sable qui brûle le cul sa mère ! Nan t'veux pas ? Tu t'en fous de ce que je dis, hein ? Je pourrais même chanter que tu me répondrais pas... Halala pauvre Nui, coincée avec un trouduc qui perd sa langue face à une gamine. Aucune répartie...? Vraiment ?!


C'était parti oui ! Pour éviter de penser à la douleur qui lentement me donnait quelques idées de meurtre, de guillotine, et d'empalement de son crâne dépecé sur le drapeau de son pays. J'activais le moulin à parole de la CHIEUSE en tout genre. Je suis quasiment sûre qu'il ne m'écoute pas, sûre et certaine à tel point que je pouvais même m'adresser aux témoins de la scène de mon passage, et l'insulter de tous les noms, il n'en avait rien à carrer. Mon seul problème était, qu'assise à me faire traîner de la sorte, mes côtes s'amusaient à faire des va et vient dans mes organes qui lentement s'emplissaient de sang, à m'en faire cracher mes poumons. J'étais d'ailleurs pleine de tâches de mon propre sang, il paiera pour ça aussi.

Ta lance de paladin te bouche à ce point le train arrière, ou bien tu t'amuses à me foutre des vents ?! Si tu crois que tu seras plus emmerdeur que moi, tu te goures tu sais, tout comme le fait que j'ai commis un crime ! À quel moment une gamine comme moi irait voir des abrutis pour comploter avec eux ?! Ce serait quoi mon intérêt ? J'y gagnerai quoi ?! ...À quel moment, je détruirai des guildes de mon propre monde ?! Tu m'expliques ?! Vous savez pas mener une enquête dans tes rangs ? Vous voulez que je vous apprenne à jouer aux détectives ?! Je peux me rendre utile tu sais, plus utile que tes guignols d'alcoolos ! Tu veux que j'aille leur péter la gueule à ces mages noirs ? Vous avez peur de le faire hein ?! Vous comptez sur les gentils mages pour faire le sale boulot ?! Avoue, la magie vous dépasse totalement ! Vous arrivez pas à gérer les mages ! J'me demande bien ce qu'on fout ici nous, les Earthlandais...


Je m'arrêtais là, l'atmosphère s'assombrissait autour de moi. C'est vrai que ça crève les yeux, à quel moment m'en prendrais-je aux seuls que je respecte ? Guilde équivaut à mages, qui dit mages dit Earthland, mon monde. Quel serait mon intérêt de détruire des guildes qui pourraient m'aider à retourner dans notre monde ? J'étais agacée par la douleur, mes fesses me brûlaient, mes talons saignaient autant que mes voies respiratoires, ah ! Cela dit, me faire tirer les cheveux de la sorte ne me faisait plus grand chose à vrai dire, j'avais la sensation d'avoir les cheveux attachés en queue de cheval. Encore une preuve de sa gentillesse qui commençait à souler, pourquoi faire le gentil et dire au gardien de zonzon que je n'avais pas besoin de médecin ? "Sale mytho." Malheureusement pour lui, le médecin me soignait quand même et magiquement en plus. Une chance qu'il existe, j'aurai pu mourir en m'étouffant avec tout ce sang.

Pas d'eau, ni de nourriture pour elle si elle ne demande pas poliment.


"Et les toilettes, trouduc ?" Erf... Tant pis pour les prochains locataires, je souillerai ma cage, c'est pas un problème pour moi... Un petit sourire narquois se dessinait lentement sur mon visage, et s'épanouissait comme le plus large sourire du diable. Je fixais cet abruti maintenant que le l'avais en face de moi. Ma vengeance sera appétissante, j'espère qu'il aura faim ce jour-là parce qu'il va déguster. "Il est pas si mal à me narguer de la sorte, au moins j'aurai réussi à le faire sourire, c'est déjà mieux que sa tête de coincé. Mais s'il pense me faire peur avec sa cave !" Les deux mecs reproduisaient une scène des plus touchantes, acte 2, il trompe son merveilleux toutou de tout à l'heure, avec le gardien de prison. Par ailleurs, ce dernier semblait avoir mieux fait ses devoirs que le premier. Donc des lâches m'ont accusé à leur place. Quelle bande de tâches. Ils ont intérêt à ce que je ne les connaisse pas, sinon, la guillotine sera le dernier cadeau que je leur offrirai, après l'amputation des jambes, des bras et ensuite de l'hémisomatectomie qu'ils se mangeront ! ... Quoique en vrai, que je les connaisse ou non, ils morfleront quand même. Cela dit, le jeune homme qui m'avait amené ici semblait plus intelligent qu'il n'en avait l'air, est-ce qu'il croit s'être gouré ? Est-ce qu'il croit à mon innocence ? Ce serait un soulagement, je n'ai pas envie de finir exécutée moi.

J'pense qu'il faudrait bloquer l'enquête la concernant, et la reprendre quand elle apprendra à être sage. Une suggestion, comme ça… [...] Ta seule échappatoire serait d'apprendre à être polie, gamine. Et pourtant, je te donne de plus en plus de raisons de ne pas l'être...


Je ricanais, toujours assise au sol. Je levais mes menottes et tournais le dos de mes mains dans sa direction, lui lançant un joli et double fuck, fière.

Moi ?! Je suis polie comme le crystal, mon ange... Hahaha... Avoue tu m'kiffes ! Hein avoue, tu me nargues et tu fais ton malin derrière les barreaux parce que t'as pas le bon coupable et que t'as rien pour me retenir... Il est content, il a coffré la vilaine fille qui dormait dehors parce qu'elle dit plein de gros mots, oups ! Oulala c'est pas bien faut dire à ses parents de mieux l'éduquer... C'est con, ils sont plus là pour t'aider à m'éduquer. Tu vas devoir te démerder tout seul. Mais cela dit, si jamais il pleut, au moins j'ai un toit sur la tête, sankyu chef... pardon, caporal chef ! ... Hé ! Tu m'appelles quand t'as besoin d'aide pour boucler ton enquête ! Muah...


Finissais-je en faisant un petit air-bisou. J'adore qu'il se moque de moi, s'il savait...
awful
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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Svetlana - Liz - Daria
Inventaire : - PHS
- Gourde infinie
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- Lacrima-Rappel
- Collier Trompeur
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
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River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Sam 7 Aoû - 0:33
 
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Nui & Riv

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Quel moulin à paroles. C’était sûr que ce con de Clifford aurait déjà craqué depuis un moment, contrairement à River qui se foutait totalement des paroles venimeuses de la jeune fille. Elle n’était pas seulement malpolie, Nui était également à l’ouest. Le soldat se demanda un instant pourquoi elle s’imaginait que c’était lui qui devrait réfléchir sur son cas, et mener l’enquête. Avait-il vraiment une gueule de Layton ? Puis il se souvint que Soma ne connaissait strictement rien au fonctionnement de l’armée, elle ne pouvait donc pas savoir qu’il appartenait à ceux qui se contentent de tuer l’ennemi. Ou de l’emprisonner, quand on avait bon cœur. Et il y avait la fameuse protection d’innocents… hélas, celle-là, si elle était innocente, ne pouvait pas en bénéficier des avantages, en raison d’un délit de grande gueule, plus répréhensible que le délit de sale gueule.

La jeune fille semblait naïve, de croire qu’il faille être criminel pour demeurer en prison. Le gardien, dont le visage avait bien plus de capacité émotionnelle que River, semblait confus pour sa part. Lui ne comprenait pas non plus pourquoi la blanche prenait Pierce pour un enquêteur. Il tourna les talons en soupirant : « Elle n’a même pas vu que tu portes le blason des S. Forces... » Malgré le fait que la blanche était lancée dans un monologue sans fin, River l'entendit et lui répondit. « Je pense que si. Mais elle connaît que dalle. » Le geôlier s’éloignait les épaules affaissées. Le caporal-chef devina qu’il n’était pas ravi de la nouvelle pipelette qu’on lui avait amené. Il risquait d'oublier de la nourrir bien plus souvent que prévu. River fut laissé seul avec la chieuse. Le récit de celle-ci sur l’absence de darons ne lui apporta aucune empathie de la part de Pierce. Ce fut même l’inverse. Skyadrum avait des parents, ça ne l’empêchait pas d’être le dernier des enculés, tandis que des gens comme Dragnir n’en avaient guère, et étaient des héros. C’est d’ailleurs quand on n’avait pas de parents, qu’on savait combien il était important de se faire des alliés, et d’éviter au mieux de se faire des ennemis. Cette fille en avait tellement que, du côté mage noir, on citait son nom pour qu’elle soit coffrée, et côté gouvernement, on la coffrait avec plaisir. River ne considérait pas la bêtise comme une excuse.« Tch...je me cogne des résultats de l’enquête » murmura le soldat sans se départir de son indolence. Sa main relâcha le barreau. « Tu penses que prouver ton innocence suffira à te faire sortir ? Faire chier un seul soldat peut couter six mois d’emprisonnement. Cumulable. Mais cet endroit a l’air de te plaire, alors tant mieux pour toi. » River s’éloigna à son tour et s’arrêta au bout de quelques pas. Il jeta un dernier regard à la gamine, le visage toujours aussi imperturbable. Sa voix détachée ajouta avec un ton lent, trainant de nonchalance : « Ah, j’oubliais. Il ne pleut jamais à Louen. Bouffonne. » Sur ce, le caporal-chef la laissa là. Il était temps pour lui de retrouver ces camarades. Ce ne fut hélas pas pour passer du bon temps. Le devoir les appela à nouveau, hors de la ville cette fois. « On ne peut vraiment jamais poser son cul... » soupira Pierce pour lui-même.

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Dim 8 Aoû - 0:39

Little Monster ✩ River

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Cette situation me fit sourire un peu. Le caporal chef et le geôlier continuaient de discuter ensemble tandis que je me taisais doucement. Mais il est vrai que dans le fond, je n'ai rien à me reprocher... pour le moment en tout cas !

Il m'est pourtant arrivé par le passé de clairement tuer des hommes qui le méritaient, oui. Je repense à ce mage de ronces sadique qui aurait pu littéralement me transformer en rondelles de saucisson, et que j'étais parvenue tant bien que mal à me débarrasser... Je ne me souviens même plus comment ! Je repensais à l'autre type dont je n'avais pas vu la magie mais à qui j'avais coupé la jambe, volé son sang pour me l'accaparer et que j'avais fais sciemment exploser avec mon shuriken de feu, dans les bouteilles d'alcool du bar. Ce con n'avait qu'à pas s'y planquer comme un trouillard, c'est de sa faute. Ah... et son frère qui avait failli me violer avant de se retrouver coupé en deux... Urgh... Mauvais souvenir... Je grimaçais... Mais plus j'y pensais, et plus je comptais silencieusement mes crimes sur le bout de mes doigts, dont le vernis turquoise s'écaillait quelque peu. J'étais aussi complice de la mort d'un mage de poison dont Zarlian s'était occupé en second afin de me protéger. Mais peut-on vraiment parler de crime lorsqu'il s'agit de légitime-défense et de simple nettoyage de mages noirs ? C'est là toute la question. De toute façon il n'en reste aucune preuve, le bar a flambé et a emporté toutes les preuves avec lui. Les mafieux ont sûrement dû nous couvrir pour nous remercier d'avoir éliminé un de leurs clans rivaux, tout bénef. Tout de même si je ne m'étais pas défendue ce jour-là, je nourrirais sans aucun doute les vers et la terre, comme engrais pour les fleurs. Oh... c'est vrai, il y avait aussi ces gars armés dans une supérette qu'ils avaient pris en otage pour des raisons débiles, oh ils ne l'avaient pas volé ! Attends mais là, il va me falloir plus de deux mains pour compter ! Je posais mes yeux et mes doigts sur mes orteils, pour finir mon compte. Ces braqueurs de merde auraient aussi pu me tuer avec leurs armes à feu ! Ce n'était pas rien mais si Matthew ne m'en avait pas empêché, je les aurais tous tué ! Un par un...

Tu penses que prouver ton innocence suffira à te faire sortir ? Faire chier un seul soldat peut couter six mois d'emprisonnement. Cumulable. Mais cet endroit a l'air de te plaire, alors tant mieux pour toi.


J'étais bien trop occupée à compter sur mes orteils pour trouver quoi répondre. Ayant fini mon calcul, ça faisait au total une quinzaine, à tout péter... Je soupirais discrètement. Fiou... Je me ferai presque peur. Enfin... quelque part, je me dis que je les mérite ces quelques temps de prison, même si je ne sais pas pour combien de temps j'en ai et bien que le caporal chef me narguait avec son égo surdimensionné. Il n'a pas l'air d'en savoir plus et tant mieux, sinon bye bye la tranquillité. Mais moi, faire disparaître une guilde entière ?! Ça me sidère ! Et oui je reste bloquée là-dessus ! Comment peut-on m'accuser d'un tel complot ? C'est pour me faire rire ?! Ils sont débiles jusqu'à quel point ?! Oh je ne parle pas là de l'armée royale de Mystogan, mais bien de ces mages criminels que je ne crois pas connaître et ...Pffff... Je ne veux même pas savoir comment eux, me connaissent ! Seigneur, faites en sorte que je n'allonge pas ma liste de crimes : il ne faut pas que je retrouve moi-même ceux qui m'ont accusé à leur place, sinon je serai incontrôlable ! Je sortais doucement de mes songes qui pour le coup, s'étaient accaparés toute mon attention, et je revenais peu à peu à la réalité en voyant les deux... ah..?! il n'en reste plus qu'un avec moi ? "Où est passé le mec avec les clés de la cage ?!" Quoiqu'il en soit, je me dis qu'ils finiront par se lasser de moi et me relâcher, ce n'est qu'une question de temps, il suffit d'être patiente. Et puis d'abord cela m'arrange ! Je n'avais rien à faire de la journée, ni rien de prévu à part flemmarder dans ce patelin de transition, ça m'occupe. C'est sûr que je suis plus à l'abri dans une cage que dans le désert, à dormir dehors à même le sol, on m'embêtera moins ! Alors oui, quelque part ça me plaît, c'est amusant d'être aussi moins seule. Ce sera encore plus cool si on me nourrit gratuitement ! Mais sur cela, je n'y compte pas trop... je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un mauvais pressentiment... Quoique en vrai, je m'en fiche littéralement.

Ah, j'oubliais. Il ne pleut jamais à Louen. Bouffonne.


Quoi ? Je reposais mes yeux amusés sur son visage terriblement blasé. Il a sérieusement cru que je croyais qu'il pleuvait dans UN DÉSERT ensablé ?! Je riais aux éclats sur sa petite insulte sortie du cœur et qui ne me faisait ni chaud ni froid. Moi qui croyais qu'il allait me retourner plus d'une vanne pour les fucks élancés avec fierté ?!

Crétin.


Enfin seule. Je continuais de regarder mes doigts, c'est vrai que ce vernis se barre en couilles... Je fis aller mes deux mimines liées vers ma poche gauche et je commençais à fouiner. Quelque chose me piquait le doigt et je savais déjà ce que c'était. Ma parole, jusqu'à quel point ils sont débiles dans ce gouvernement ? Ils ne m'ont même pas fouillé ni vidé les poches ? Je ricanais de ma trouvaille que je gardais pour plus tard. Pour l'heure, je sortais juste mon vernis à ongles. Voyons voir dans quelle foutue position je peux me mettre pour avoir un peu de lumière ? Je me tournais dos aux barreaux et me rasseyais. Ah voilà bien. Ensuite, je tendais les doigts de ma main gauche et revernissais de ma main droite, avant de faire l'autre main, puis mes pieds... Une petite toux passagère à cause de l'odeur vint me prendre par surprise, je posais le flacon devant moi après avoir terminé. C'est vrai qu'il m'a soigné tout ce qui s'ensanglantait en moi, c'est cool je ne mourrai peut-être pas en taule. Pendant une dizaines de minutes, j'éventais de mes mains comme une sirène et fis la même face au mur avec mes pieds. Voilà le petit moment de beauté fut terminé.

Lorsque tous mes doigts furent secs, je pouvais enfin sortir ce qui allait m'occuper loooooooongtemps. Un bâton usagé de sucette que je trouvais dans ma poche droite, ainsi que la chose qui m'avait piqué. Le cathéter planté dans ma main gauche semblait un peu usé et celui dans ma poche était neuf. Je pense que le capuchon de l'aiguille avait dû glisser pendant que le caporal chef m'avait transporté jusqu'à ici. Ce n'est pas très grave. Bon eh bien, changeons-le, ça m'évitera de péter une aiguille neuve quand je bricolerai. Par ailleurs, je vérifiais ma poche de sang qui se cachait avec son câble sous ma tunique, oui j'ai appris à me méfier et à cacher cela. Bon ce n'est pas plein à raz-bord mais ce n'est pas vide non plus, c'est déjà ça ! Je pouvais remercier ma rencontre de la veille avec un mage légal, qui s'était gentiment laissé faire dans une ruelle sombre. Étant donné que je ne sais pas pour combien de temps j'en ai à être enfermée, je baissais la jauge de vitesse au maximum afin que la poche de perfusion ne se vide pas trop rapidement en moi. Cela fait, je pouvais enfin agiter mes mains à changer douloureusement cette foutue aiguille plantée dans ma main. C'était bien compliqué de me replanter l'aiguille neuve à la place de l'ancienne et trouver ma veine ! J'ai dû m'y prendre avec les dents à cause des menottes. Grrrrrrr !!!

Ceci terminé, enfin, je pouvais fusionner sous mes doigts le bâton de sucette avec l'aiguille souillée de l'ancien cathéter, et jouer avec dans le trou de serrure des menottes. Ça en revanche, risque de me prendre pas mal de temps mais j'y arriverai !

[...]

Je ne vis pas du tout le temps passer mais la faim commençait à se sentir. Je pense que l'on devait être en soirée ou en nuit, étant donné l'obscurité dans ces lieux. Toujours pas de geôlier en vue. Toujours pas de repas en vue... Je m'en doutais un peu. Connard de Caporal Chef ! Le "3C". Tiens c'est une bonne idée de surnom ça. Je le nommerai comme ça désormais. L'une de mes menottes avait failli céder sous la menace de mon aiguille plantée dans le bâton de sucette. Mais comme j'en avais un peu marre et que le temps s'écoulait comme le sable sur ces murs, je fis une pause et rangeais tout dans mes poches. Je me laissais tomber sur le côté et c'était parti pour une longue sieste durant laquelle je fis quelques somptueux rêves... mais aussi quelques mini-songes agités, dont l'un d'eux m'avait fait me réveiller en sursaut de frayeur et en entendant ma propre voix s'écrier...

Natsuuuuuu !


Grm... J'espère juste que personne ne m'aura entendu. Je me recroquevillais, me tournais et me rendormais, peu après avoir vu la lumière moins tamisée dans les couloirs de la prison. Il fait jour ? Hmff... Toujours pas de gardien... La soif se fit ressentir et avec cette chaleur accablante le jour et ce froid mordant la nuit... Hmpf... C'était difficile à supporter.

[...]

Un jour passa. Puis deux... Puis trois...

Toujours personne ne vint présenter de plateau ou même me voir, et je commençais à me dire désespérément que ces caves étaient en fait un lieu abandonné et vouées à l'autodestruction, étant donné l'état du plafond qui menaçait de faire céder les murs. Le sable s'en écoulait de plus en plus et s'amassait dans la cage, enfin j'y suis pour quelque chose aussi puisqu'avec j'avais généreusement recouvert ce avec quoi j'avais souillé la prison, et je vous épargne les détails. Mais pour le reste du sable le plus proche de moi, je pouvais m'amuser à dessiner dedans durant l'ennui. En vrai je ne sais pas trop ce que j'ai dessiné, une fleur ? Un shuriken ? Un hamburger ? Ou bien n'étaient-ce que des essais ? Je tuerai pour une bouteille de coca, un paquet de cookie et plein de sucettes... Rhaaah ça me reprend ! Je me tordais de douleur, de crampes à l'estomac et je ne pouvais pas m'empêcher de mâchouiller mes doigts. Malheureusement, je commençais à perdre les pédales. Sans boire ni manger pendant autant de temps, je perdais littéralement toute force et toute capacité à réfléchir. Malgré cela, je continuais machinalement à tenter d'ouvrir la seconde menotte car la première avait gentiment cédé... mais l'aiguille aussi hélas et le bâton s'était plié en au moins six, comme si je l'avais mâchouillé. Ce fut compliqué de retenir mes larmes de douleur car je commençais lentement à être sérieusement déshydratée. Non en vrai, le plus frustrant et déchirant, était de me retenir moi-même de boire la poche de sang. C'était ça ou bien je mourais ? Quoiqu'à vrai dire, je sentais que je n'allais plus tenir très longtemps.

[...]

Après le troisième jour, j'ai arrêté de compter, mais je crois que ce dernier et peut-être cinquième ? ou sixième ? je ne parvenais plus à ouvrir mes yeux sans voir trouble. J'avais bien tenté de balancer mon vernis à ongles dans la torche enflammée du mur mais j'avais loupé ma cible et le flacon avait éclaté en milles morceaux mais il n'avait pas provoqué l'incendie tant espéré qui m'aurait permis d'attirer l'attention. D'où l'absence éternelle de cet abruti avec ses clefs qui m'avait sans aucun doute abandonné. J'avais aussi tenté d'attirer l'attention en cognant ma menotte contre les barreaux de ma cage, car hurler était devenu impossible. Mais rien à faire, il ne s'était pas pointé. J'abandonnais et me laissais retomber une dernière fois sur le sol, en me recroquevillant dans mes crampes d'estomac. Il ne me restait plus que la douleur pour me croire encore un peu en vie. Cette fois-ci c'est la fin je crois ? Je ne peux même plus bouger. "Gouvernement à la con, je traînerai toutes vos âmes en enfer !"
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River Pierce
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Jeu 12 Aoû - 22:01
 
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Nui & Riv

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Quand une mission d’une haute difficulté s’achevait, la pression ne retombait pas immédiatement après la mort du dernier ennemi. Il y avait ensuite cette latence où les soldats levaient les yeux, se regardaient entre eux, se comptaient. Qui était tombé ? River scruta les membres de son équipe. Ils étaient tous là. Ils avaient relativement des sales gueules, tous sans exception, mais ils tenaient debout. Le caporal-chef retrouva ensuite Dawn, qui gérait l’autre équipe. Le compte était quasiment bon également. L’un deux avait perdu une jambe, Spencer. On l’avait déjà évacué en transport d’urgence. Les soldats l’ayant accompagnés furent nommés par les témoins, afin que l’on ne s’inquiétât pas de leur absence. Le caporal Dawn était penaud devant Pierce, tête basse, épaules rentrées. « J’suis désolé caporal-chef » « Pourquoi ? » demanda l’intéressé, qui restait égal à lui-même malgré son état de fatigue et de lassitude. Haussement d’épaules déplorant une fatalité, une évidence. « Spencer est sous mon commandement. » «Et t’es sous le mien. Ça ne fait pas de nous des fautifs, on n’est pas des nurses à une putain de crèche. Rentre-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toute : tu ne sauveras pas tout le monde.» Des paroles un peu sèches, rudes, mais dont la bienveillance fut immédiatement perçu par son subordonné. River lui disait, avec ses mots, que ce n’était pas de sa faute. Dawn le remercia à demi-mot. Ce sentiment de culpabilité était insoutenable, rongeant comme une putain de gangrène, et peu importe ses belles paroles, River vivait avec au quotidien. Tant mieux s’il pouvait décharger certains de cette merde.

En raison de son état, ce n’est que le lendemain que Spencer eut le droit à des visites. Les médecins avaient demandé : peu de monde à la fois, afin de ne pas éreinter davantage l’homme en mauvais état. Dawn passa le voir en premier, il sortit quand le caporal-chef arriva. En entrant dans la chambre, le regard de River tomba sur le premier lit devant lui, où son collègue était étendu. Il ne put s’empêcher d’aviser la forme que prenait le drap blanc, un corps à une seule jambe. Pierce le salua du bout des lèvres et laissa planer un silence. On entendait le bip régulier, lent, de la perfusion, et quelque chose de plus imperceptible... clim, ventilation, ou énergie mystique du nombre rocambolesque de microbes circulant dans un hôpital, allez savoir. River était une grosse tanche quand il s’agissait de remonter le moral, ou autre connerie du genre. Il s’essaya malgré tout à l’exercice. « Tu seras bientôt sur pieds. Sans mauvais jeu de mot. Le chirurgien a parlé d’un implant bionique. La sainte Rosewood n’a plus de bras, ça n’empêche que c’est l’une des meilleures épéistes ici bas… » Spencer battit faiblement des cils, montrant qu’il écoutait. La morphine le foutait dans un cirage galactique. « J’dis pas que tu deviendras le plus grand coureur de ce monde, rappelons que t’es qu’une grosse merde, mais tu retrouveras tes capacités d’avants » précisa le capo-chef avec sa nonchalance usuelle. Le blessé pouffa d’un rire étouffé. River avait toujours reproché à son subordonné de ne pas être foutu de nettoyer correctement un dortoir donc, vu son attachement maladif à la propreté, quand Riv le traitait de grosse merde, il devait au moins le penser un peu. Les paupières de Spencer se fermèrent sur un regard reconnaissant envers son supérieur. Celui-ci toisa un instant le comateux. Dès qu’il fut certain que son collègue était vraiment endormi, son masque impassible se fendit légèrement, montrant un brin de dépit, désabusé. Il s’apprêtait à tourner les talons lorsqu’il aperçut une forme sur le lit d’à côté. River n’avait pas remarqué qu’ils n’étaient pas seuls depuis le début. Intrigué par la tignasse de l’alitée, il approcha et arqua un sourcil en reconnaissant la personne qui se trouvait là, Nui Soma. Le caporal-chef fit immédiatement le lien avec les soldats de la premières division qu’il avait vu devant l’hôpital : il y avait ici des prisonniers qu’on gardait à l’œil, l’air de rien. « Tch. Sans surprise. » commenta t-il en secouant légèrement la tête d'exaspération. La petite peste avait préféré se laisser crever de faim et de soif, plutôt que se montrer polie. Ou alors, c'était la seule solution qu'elle a trouvé pour sortir.« Tout pour ne pas te ranger, mh ? ... Si c'est une ruse pour t'échapper, tu te fourres le doigt dans l’œil, gamine.»


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Ven 13 Aoû - 1:40

Little Monster ✩ River

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Le néant, un large trou sans fond, la pénombre, le silence total et pas la moindre distinction de texture au toucher. C'est comme si je flottais. Il ne faisait ni chaud, ni froid... C'est morbide et barbant comme endroit... Mais c'est ce que je vivais pendant un temps indéterminé. Là, assise comme la pire des idiotes. Je n'osais trop me relever, ou bouger de peur de tomber. Mais peu à peu, je m'habituais à cet endroit et petit à petit, j'entendais comme des ... cris ? C'était lointain, aussi vibrant et sourd que les ailes d'un moustique qui survolerait le creux de notre oreille. Mais plus ça allait, plus je m'inquiétais. J'avais l'impression que l'espace se distordait, qu'il se rapprochait à une vitesse fulgurante. C'était quoi... ? Des gorilles ? Des gargouilles ?! Oh ça me revient ! Ces mêmes gargouilles que j'avais buté dans le désert ! Non c'est pas ça... Mais c'est quoi ce rêve pourri encore ? J'ai beau avoir conscience que c'en est un, je ne me réveille pas... Suis-j... Non ?! Je serai morte ?! Comment ? Où ? Pourquoi ?! Que m'est-il arrivé ? ... Voyons voir.... Après les gargouilles, les pampa m'ont sauté dessus avec leurs aiguilles. Ils étaient si nombreux que j'eus cru mourir d'épuisement rien qu'à esquiver leurs milles aiguilles. Ah... Voilà ! Après ça, j'ai été embêter un mec dans la rue qui m'avait gentiment prêté main forte... Puis dodo, puis... un mec est venu m'embêter avec d'autres personnes. Comment il a dit qu'il s'appelait déjà ?! Arf... Tant pis, sa tronche de cake me revenait en mémoire, c'est déjà ça ! Mais c'est curieux, je ne me souvenais pas du reste. Je ne suis pourtant pas blonde. Quoiqu'il arrive, la pénombre s'éclairait un peu... d'un rouge si sombre qu'il m'en niquait littéralement les yeux. Sa lumière se fit plus forte, tournant au rouge sang... et les cris devinrent des mots... Drôle de rêve si c'en était un...

Hmmm...


Je reconnaissais cette voix, ce timbre agaçant, ce ton exacerbant, cette mentalité à te donner envie de le baffer. Mais étrangement, j'entendais un rire et ce n'avait pas l'air d'être le sien. Impossible de me rappeler son nom ! Même sur le bout de ma langue il ne s'y trouvait pas. J'écoutais ces mots, est-ce...? non ce n'est pas à moi qu'il parlait. Par ailleurs, la lumière vive n'était en fait que le soleil qui traversait les rideaux afin de m'éblouir. Un instant j'eus crus que je me serai réveillée dans un endroit glauque où le sang s'écoulerait des murs tellement ma vision avait été rouge. Je ne pouvais pas bouger mais je parvenais à enfin ouvrir mes yeux. C'était donc ça, je pouvais décompresser de me réveiller sur une chambre propre. Les bips que je captais seulement maintenant, créaient un rythme dans la pièce, assez pour m'irriter, mais je me sentais complètement droguée. Impossible de bouger ! Même si j'avais voulu lever une main, celle-ci était retombée sèchement. Mon ventre gargouillait sévèrement et ma gorge me brûlait. C'est là qu'en baissant un peu la tête, je vis mes mains liées au lit par une espèce... de ...? C'est de la morve magique ce truc blanc ? Je sentais mon visage se décomposer quelques secondes d'écœurement en découvrant la chose. On dirait du chewing gum. Mes mains étaient reliées aux barres du lit par ces deux grosses crottes blanches à peine élastiques et je ne pouvais ni utiliser la magie, ni bouger. Quoique je sentais ce corps si faible que les liens étaient d'une inutilité profonde. Un homme face à mon lit était armé jusqu'aux dents, et... lorsque j'osais tourner la tête, je fis les gros yeux en découvrant un autre homme que je reconnaissais !

Tch. Sans surprise.


Il avait l'air mécontent de me voir... Pas moi,... je suis en vie c'est déjà une bonne chose.

Tout pour ne pas te ranger, mh ? ... Si c'est une ruse pour t'échapper, tu te fourres le doigt dans l'œil, gamine.


Je fronçais les sourcils, je ne voyais pas ce qu'il voulait dire mais rien que le fait qu'il soit proche, je me sentais rougir. Je crois que je me souvenais de plus en plus, je m'étais bien amusée à le clasher gratuitement. La taule. Il m'y avait enfermé mais je me retrouvais ici désormais... D'accord, donc le geôlier en avait rien eu à foutre de moi du début à la fin. Il m'avait laissé croupir jusqu'à ce que je me retrouve dans un tel état pour qu'on m'amène ici ?! Ils sont trop bizarres ces Edorasiens ! Je voulus répondre à ce coincé du derch, mais il me fallut d'abord m'éclaircir la voix en toussant quelques poignées de secondes avant cela.

Pfufufu... J'avoue tout ! J'aurai bien imaginé une évasion par la fenêtre !


L'homme adossé au mur face à moi relevait son gros fusil, l'air de dire qu'il se tenait prêt. Putain l'humour ils connaissent pas. Je soupirais désespérée...

Ça va je plaisante ! Kuff koff... Mais c'est flatteur qu'on m'imagine si rusée. En vrai... Je suis bien allongée là. Même si le lit est trop mou et que j'ai de la morve dégueu collée aux poignets.


Répondais-je d'une voix assez douce et si calme, malgré qu'elle soit encore faible. Je soupirais. L'homme armé en face de moi osait faire une remarque, me coupant dans mon élan :

On t'a quand même retrouvé avec une seule menotte au poignet ! Cette gamine a tenté de s'évader avec une aiguille de cathéter plantée dans un bâton de sucette, elle a tout de même réussi à retirer une menotte sur deux. Et tu nous expliques ce que t'as voulu faire avec du vernis à ongles ?!


Provoquer un tout petit incendie pour qu'on daigne enfin s'occuper de moi ?! Mais t'façon j'ai raté ma cible... Votre pote le geôlier, il ne s'est jamais pointé... que ce soit avec ou sans nourriture. S'il m'avait donné ne serait-ce qu'une occasion à la rigueur, j'aurai pu me montrer polie. Mais rien, nada. Vous auriez fais quoi à ma place ?


Mais c'est quoi leur problème à la fin ?!

Par contre... On ne pourrait pas enterrer la hache de guerre, genre deux minutes ? C'est bon on s'est bien amusé, on s'est bien clashé, vous vous êtes bien amusé à m'éclater et m'emprisonner. Vous savez quoi ? Sans rancune, non vraiment, j'insiste. C'était bien amusant...


Mon ventre se manifestait une fois de plus, grognant comme le plus terrifiant des démons, je soupirais, levant mes yeux sur les perfusions, hm hm... Je redirigeais aussitôt mes yeux sur une table à roulette écartée du lit... rhaaaah... c'est trop loin. Il y avait un milk shake rose, quelques pâtisseries raffinées et colorées et une carafe d'eau posés sur la table, qui ne demandaient qu'à être bus et mangés... Agréablement surprise de la découverte, je serrais les dents en sentant s'écouler quelques larmes de supplice... Mon parfum préféré de milk shake se trouvait là sous mon nez et m'ouvrait sévèrement l'appétit, mais qui saurait ici que j'aime la fraise ? À moins que ce ne soit pas fait exprès.

Vous voulez bien ... me rapprocher la table et m'enlever ces fichus trucs gluants ? S'il vous plaît messieurs les gentils soldats, j'suis gentille vous savez, c'est pas parce que j'ai une grande gamelle que je vais faire du mal aux gens, d'ailleurs est-ce que je vous en ai fais ? Pas une seule fois on est d'accord ? Allez quoi... faites pas ces têtes, comme si j'allais m'enfuir ou tenter quoique ce soit après avoir demandé la paix ? Je vous offre ces gâteaux si vous voulez !


J'espérais sincèrement qu'ils acceptent, sans quoi je me mettrai à pleurer et ce ne serait pas du chiquet. Pour une fois que j'ai la chance d'être si bien accueillie, il ne faudrait pas la gâcher.
awful
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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Svetlana - Liz - Daria
Inventaire : - PHS
- Gourde infinie
- Toile d'Arachné
- Lacrima-Rappel
- Collier Trompeur
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
- Un sac sans fond
- Lacrima de soin
River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Ven 13 Aoû - 22:31
 
Little Monster

Nui & Riv

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Elle n’avait pas l’air si mal en point que ça, en fin de compte. Ou alors le fait que quelqu’un remarque son existence après quelques temps de trou lui faisait du bien. « Pfufufu... J'avoue tout ! J'aurai bien imaginé une évasion par la fenêtre ! » River perçut de l’ironie, mais pas le gardien. Ce dernier avait l’historique complet des aventures de la gamine. Il raconta d'ailleurs la tentative de fuite de Nui. L’exaspération qui traversa le regard du caporal-chef fut telle qu’on eut l’impression qu’il venait de rouler des yeux, alors que ceux-ci étaient restés fixés tout du long sur la petite. « Votre pote le geôlier, il ne s'est jamais pointé... que ce soit avec ou sans nourriture. S'il m'avait donné ne serait-ce qu'une occasion à la rigueur, j'aurai pu me montrer polie. Mais rien, nada. » « Tu parles… » « Vous auriez fais quoi à ma place ? » « J’ai été à ta place il y a des années gamine. J’ai pris sur moi, et comme par magie, je me suis retrouvé de l’autre côté des barreaux. » dit-il avec une pointe de sarcasme. « T’as pas ce qu’il faut pour pouvoir l’ouvrir à ta guise, alors apprends à la fermer. » River, qui était le plus mal placé de toute l’armée pour refiler des leçons de courtoisie, restait malgré tout habile pour mesurer son comportement quand il le fallait. Erza le disait border, c’est-à-dire qu’avec ses supérieurs, il était parfois à la limite. Mais il ne la franchissait pas. Et puis, la petite manquait cruellement d’intelligence de situation, peut-être même d’intelligence tout court. Difficile de la blâmer. On avait tous été cons en étant jeune, même lui. Pierce avait appris à la dure. C’était la meilleure façon de retenir selon lui. Ouais, il ferait un très mauvais père.

« Par contre... On ne pourrait pas enterrer la hache de guerre, genre deux minutes ? C'est bon on s'est bien amusé, on s'est bien clashé, vous vous êtes bien amusé à m'éclater et m'emprisonner. Vous savez quoi ? Sans rancune, non vraiment, j'insiste. C'était bien amusant... » River arqua un sourcil. Est-ce qu’elle croyait sincèrement qu’il était fâché ? Il avait vraiment mieux à foutre et ne tenait contre elle, effectivement, aucune rancune. « Y a jamais eu de guerre gamine. T’es considérée innocente jusqu’à preuve concrète du contraire. Seulement, si tu continues à traiter le gouvernement comme un ennemi, attends-toi à un traitement égal. La différence est que pendant que tu aboies, nous on agit. » La tirade fut conclue par un gargouillis d’estomac qui vint emplir la pièce, provenant de l’alitée. River avait du mal à croire qu’on avait réellement oublié de nourrir Soma en taule. Il était persuadé qu’elle exagérait, qu’elle avait juste fait chier son monde et qu’elle en payait les conséquences. Nui ne donnait pas envie d’être crue. Elle demanda à être libérée pour pouvoir manger. Son pouvoir lui permettait d’être championne de fuite. On ne pouvait pas lui faire confiance. « Une seule » concéda t-il en jetant un œil au soldat, qui avait sans doute la clé sur lui. Ainsi, en gardant l'autre main menottée, sa magie resterait bridée. L’homme s’avança et détacha sa main.

« Vu ton état actuel, tu es bonne pour retourner au trou ce soir. Et si l’enquête à ton sujet prouve ton innocence, sache que tu y resteras quand même pour ta conduite. Faire patte de velours n’y changera rien. Tu apprendras que rien n’est sans conséquence », énonça t-il avec une neutralité teintée de nonchalance. Certes il n’avait rien contre la gamine, c’est pas pour autant qu’il allait lui faire le moindre cadeau.


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Dim 15 Aoû - 2:26

Little Monster ✩ River

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Mes larmes commençaient à perler sur ce petit minois tout triste loin de cette boisson sucrée, il va se décider oui ou non ? Il va me libérer ou pas ? J'ai faim moi !!! Mais c'est comme s'il ne me croyait pas, qu'il me balançait à la figure ces quelques paroles.

Tu parles ! [...] J'ai été à ta place il y a des années gamine. J'ai pris sur moi, et comme par magie, je me suis retrouvé de l'autre côté des barreaux.


"À mourir de rire, un caporal chef de la garde royale qui se retrouve lui-même dans les barreaux de son propre monde. On aura tout vu !" pensais-je. Mais je me retenais... On a dit ZEN et cool, Nui ! Même s'il me tendait une perche pour me montrer encore une fois grognonne, j'ai rangé mon côté garce pour une prochaine fois, pas de bol pour lui : je ne répliquerai pas ! Cela dit, ça ne m'empêchait pas de sourire en coin. En revanche, s'il me demande prendre du plomb dans l'aile juste parce qu'il y est passé... Il peut rêver tout debout. Je ne sais pas pourquoi je me suis faite emprisonner à tord, ... ah si ça me revient, deux ploucs m'ont accusé à leur place ! Mais quoiqu'il en soit, mais je n'avais rien fais pour mériter un tel châtiment de presque mourir de faim et soif. Soit le geôlier était con à tout prendre au pied de la lettre, soit il avait reçu d'autres instructions plus sournoises de me laisser crever là, alors que j'étais innocente. Ce monde est pourri jusqu'à la moelle si c'est bien le cas.

T'as pas ce qu'il faut pour pouvoir l'ouvrir à ta guise, alors apprends à la fermer.


Ouais, j'crois que là vaut mieux que je me la ferme, surtout si je veux mon milk shake, de toute façon j'étais bien trop épuisée pour trouver quoi lui répondre d'autre. Je commençais à être vexée mais je retenais ma rage et mes larmes. Toutefois, je me demandais pourquoi il me comparait soudain à lui, peut-être qu'il voit son reflet en moi, mais je me demande dans quelle facette de ma personnalité au juste ?! Je ne suis qu'une mineure sans domicile qui survit difficilement dans un monde qui n'est pas le mien, et qui plus est sans guilde dans un monde où la garde domine. Ou bien il croit qu'en m'engueulant de la sorte je finirai par rejoindre sa garde ? ... Il rêve !

Y a jamais eu de guerre gamine. T'es considérée innocente jusqu'à preuve concrète du contraire. Seulement, si tu continues à traiter le gouvernement comme un ennemi, attends-toi à un traitement égal. La différence est que pendant que tu aboies, nous on agit.


C'est pas que je le considère comme un ennemi, c'est juste que je ne vois pas pourquoi je suis dans ce monde, nuance. Puis...? Ennemi ? La plupart du temps, je suis leur coach de sport favori et ils sont mon occupation favorite ! ... Ceux de la 3ème ? C'est pas comme ça que vous les avez appelé la dernière fois ? On se taquine, on se clash... C'tout... Je vois pas le mal là-dedans.


Ma voix s'éreintait et s'évaporait petit à petit, et mes lèvres étaient pâteuses, haaaah... je déteste quand ça me fait ça ! Par ailleurs, mon ventre avait décidé d'être plus bruyant que ma voix et répondre d'un grognement si sordide que même moi, il me faisait flipper. Je détournais le regard vers la fenêtre, attendant patiemment. Mais enfin il approuvait que l'on me libère au moins une main, c'est pas trop tôt. Je ne m'attendais pas à ce que le garde face à moi accepte mais il le faisait sans que je m'y attende, par ailleurs ma main que je pensais bouger aussitôt libérée pour attraper à manger, retombait avec le reste de mon bras contre le matelas. C'est une blague...?! Mais bouge bordel !!! Il m'arrive quoi ?! Stupéfaite, je regardais avec de gros yeux ma main, en tentant de la lever plus haut qu'un centimètre. Hélas, elle retombait. Je désespérais doucement.

Hah...?! Je peux pas le bouger...


Je n'exagérais rien, j'étais moi-même surprise de la chose, je réessayais de lever la main vers la table et rien à faire, ça retombait encore une fois. Aussitôt je chouinais. Le comble, c'est que le soldat ne semblait vraiment pas croire, que j'avais été maltraitée à tord. Je l'entendais même me dire que ce soir il me remettrait en prison... Ah bon ? Et pourquoi ça ? Je ne me suis même pas enfuie ni rien. Je suis sage et gentille... C'est bien la première fois d'ailleurs.

De quelle conduite vous me parlez ? J'ai jamais levé la main sur aucun de vous. Si c'est pour les côtes que vous m'avez gratuitement éclaté... je n'y suis pour rien moi... C'est de votre faute si vous vous êtes fais insulter. Mais dans ce cas, si je peux même pas me nourrir, pourquoi m'avoir amené ici ?! C'est pour me narguer devant de la bouffe pour ensuite m'obliger à retourner dans ce trou ? J'comprend plus rien. Autant me tuer tout de suite, ça ira plus vite.


Je n'osais plus le regarder, pleurer devant eux semblerait lui faire plaisir. Je finissais par contempler le mur à son opposé comme la "gamine" boudeuse que j'étais et qu'il s'amusait à me rabâcher. Et tant mieux si j'en suis une, je refuse d'être une adulte si c'est pour devenir aussi sinistre.
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River Pierce
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : Le Talent
Disponibilité : Svetlana - Liz - Daria
Inventaire : - PHS
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- Collier Trompeur
- Lacrima d'invocation Titan (7)
- Un CD dédicacé
- Un sac sans fond
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River Pierce
Le vrai héros de tous les temps



Ven 27 Aoû - 21:19
 
Little Monster

Nui & Riv

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Lui expliquer le fonctionnement de l’armée ne servait visiblement à rien, puisque Nui confondait encore la Troisième division, chargé de son enquête, et la Première, soit en partie la police à qui elle cassait souvent les noix. Impassible, le brun ne répondit rien à ses lamentations. Soma perdit d’aplomb sans qu’il ne puisse expliquer la raison précise de ce changement arrivé soudainement. Sa voix avait perdu en vigueur. River ne pouvait le voir autrement que comme un acte. Vouloir susciter la pitié était peut-être un réflexe de survie chez elle, cela expliquait pourquoi elle était toujours vivante malgré sa condition de sans abri doublée d’une chieuse. A l'heure actuelle, elle n’avait pas bon public pour ses magouilles sans doute habituelles. On lui détacha tout de même la main pour lui permettre de se sustenter. La main parut sans force et le cinéma continua. Quand bien même n’en fut-ce pas un, aucun des hommes n’avait suffisamment de sympathie envers elle pour lui porter assistance. Ils échangèrent d’ailleurs un regard las quand elle se mit à chouiner. Ses larmes de crocodile ne changeraient rien, n’allégeraient pas la peine qui lui serait destinée après jugement. « … C'est pour me narguer devant de la bouffe pour ensuite m'obliger à retourner dans ce trou ? J'comprend plus rien. Autant me tuer tout de suite, ça ira plus vite. » Elle tourna la tête, boudeuse. River avait toujours autant de scrupules pour elle maintenant que quand il l’avait écrasé par terre.

« Pas de bras… » lâcha t-il d’un ton lent de cynisme. Ce fameux début de citation du pas de chocolat avait autant valeur au propre qu’au figuré. Pas de bras, cela comprenait les siens, fatigués, qu’elle ne pouvait utiliser, et les leurs, qui n’allaient pas lui venir en aide. C’était un malheur qu’elle avait attiré sur elle toute seule, et la blanche avait bien fait comprendre qu’elle n’était pas désolée de son comportement, comme le gradé n'était pas non plus désolé de ce qui lui arrivait. River donna un respectueux signe de tête à son collègue, qui le lui rendit, et il tourna les talons. Son regard revint brièvement sur son camarade allongé, encore endormi, et il s’éloigna. Il ne savait pas ce qui allait advenir de la blanche, mais ce n’était plus vraiment son problème.

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Weekly Sorcerer
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Gazette



Sam 28 Aoû - 0:30

Little Monster

Fin du RP

Félicitations pour avoir terminé ce RP.
River reçoit 4 points d'influence pour avoir accompli son devoir, sachant qu'il a un point de pénalité en raison de son fameux comportement borderline.
De son côté, Nui se met en très mauvaise posture pour son refus de coopérer. L'enquête fait ressortir des antécédents violents. En attendant la fin de celle-ci, qui pourrait aboutir à un non-lieu, Nui écope tout de même de deux mois de prison ferme sans possibilité de libération, une peine pouvant se prolonger en cas de persistance en mauvais comportement. Elle perd également 4 points d'influence.
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