Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas † Meldy
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants
Dim 25 Juil - 14:26
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
Depuis qu’il a embrassé l’élu de son cœur, Lyon a la tête dans un nuage et le cœur dans un cocon. Rien n'est impossible. Son destin est lié à celui de Meldy. Un jour, elle n’aurait plus le statut de criminel. Ou alors, un jour, ils vivront ensemble en montagne, et se mêleront aux autres quand le devoir se fera sentir. Tant de scénarios possibles se sont formés dans son esprit …riche en imagination. Il se demande si Meldy pense à la même chose. À quoi pense t-elle, quand il est loin ? Est-ce qu’elle rêvasse aux mêmes moments que lui ? Ou est-ce qu’elle voit furtivement l’image de Lyon quand c’est lui qui pense à elle ? Parfois, quand son esprit se tourne vers son amour à des moments tout à fait improbables, en plein combat par exemple, il se plait à penser que c’est parce qu’elle l’a sollicité par la pensée. Depuis quand ne l’a t-il pas revue d’ailleurs ? Nullement offensé qu’elle ne réclame pas à le retrouver –Meldy a tellement plus de contraintes que lui après tout !- Lyon la contacte pour lui proposer de se rencontrer dans la vallée des cerisiers au pied des monts Serchel, le tout premier lieu de rendez-vous qu’il lui avait donné à l’époque, alors qu’il prétextait avoir besoin de son aide pour une mission, un espace romantique à souhait.
Meldy lui semble évasive au téléphone. Elle n'est pas disponible. Le mage de glace tente d’insister, proposant un créneau la semaine prochaine pour lui laisser le temps de s’organiser. Moins que le semblant de rejet, c’est le ton de sa voix qui l’alerte quelque peu. A t-elle des soucis ? Elle lui fait savoir, peut-être pour couper net, qu’il vaut mieux qu’ils ne se revoient plus. Ses mots ont l’effet d’un poignard au cœur. Lyon tente de la rappeler par la suite, mais il tombe directement sur la messagerie de son PHS. Ce silence le met en proie à un doute terrible. A t-il mal agi ? Meldy est plus jeune que lui après tout ! Lyon veut tant l’avoir en ligne à nouveau, au moins pour avoir l’occasion de s’excuser, de promettre qu’ils pourront aller à son rythme. Peu importe les baisers et les étreintes, du moment qu’il puisse être avec elle. Sans nouvelle, il s’inquiète. A t-elle bloqué son contact, lui est-il arrivé quelque chose ? Non… son cœur aurait senti le danger pour elle. Il saurait. Tant de pourquoi se bousculent dans son esprit, et il trouvera contre-argument à toute réponse que l'on peut donner en défaveur de leur amour. Lyon se repasse les images de toutes leurs rencontres. Sa rose ressent quelque chose pour lui, l'argenté en a la certitude, il l'a vu dans ses yeux, l'a ressenti dans ses baisers, cette tendresse irradiant de ses lèvres. Alors pourquoi ? Est-ce que Jellal s'en est mêlé ?
À aucun moment ne ressent-il la moindre rancoeur envers son aimée. Lyon décide de se rendre malgré tout sur le lieu de leur rendez-vous, les soirs où il le peut. Parfois, il s’endort contre un arbre, devant le lac, et se réveille avec le cœur vide, et même le corps froid, lui qui ne ressent pourtant pas la basse température.
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Mer 4 Aoû - 13:11
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
Les images se sont repassées en boucle dans son esprit, encore et encore. Les sensations résonnent encore dans son cœur comme si les baisers échangés avec Lyon venaient de l’être, alors que les jours et les semaines se sont écoulés depuis. Elle n’a rien fait pour que cela ne se produise pas. Pire encore, elle l’a attiré contre elle, l’a incité à agir de la sorte avec elle. Tout au long de leurs échanges et du temps qu’ils ont passés ensemble, elle s’était rapprochée de lui et avait laissé ses sentiments pour lui grandir. Elle l’avait laissé abattre les barrières qu’elle mettait entre eux, l’une après l’autre. Désormais, elle était même incapable de se mentir à elle-même sur les sentiments qu’elle éprouvait à son égard. Et c’était tout le fond du problème, car sa situation et son statut n’avaient pas changés. Car elle n’était pas en droit d’aimer quelqu’un qui se trouvait être dans le droit chemin, elle qui ne pouvait pas lui apporter le genre de vie qu’il méritait. Perdue entre ses sentiments, entre les remords et le manque, plusieurs fois elle avait eu envie de le contacter sans jamais s’y résoudre. Elle le savait, elle devait mettre fin à tout ça qu’importe combien ce n’était pas ce qu’elle voulait et combien elle ne se sentait pas prête à le faire.
Des semaines durant, ce silence s’installe, rendant chaque jour à la fois ce manque et ce mal être un peu plus importants. Une seconde, lorsqu’elle voit son nom s’afficher sur l’écran de son PHS, elle hésite. Une part d’elle ne veut pas répondre car elle appréhende cette conversation. Elle finit cependant par le faire, la crainte qu’il ait besoin d’aide ou se trouve dans l’embarras étant plus forte que tout. Mais il n’en est rien. Son cœur se serre un peu plus lorsqu’il lui propose de se rencontrer dans la vallée des cerisiers au pied des monts Serchel -un endroit magnifique, leur tout premier lieu de rendez-vous. Sa prévenance lui donne véritablement le sentiment de ne pas mériter tant d’attention, tant d’égards. Tant d’amour ? Le sentiment ne fait que se renforcer lorsque, suite à ses refus évasifs, il demeure compréhensif et propose de remettre cela à la semaine suivante pour qu’elle puisse s’organiser. Elle ne peut pas dire oui. Elle ne peut pas continuer de cette façon. Elle ne peut pas l’enchaîner à un mode de vie qui n’est pas le sien. Alors, la mort dans l’âme et le cœur en morceau, elle déclare qu’ils ne devraient plus se revoir. C’est pour le mieux, se dit-elle, c’est ce qu’elle pourra faire de mieux pour lui. Elle raccroche et, pour éviter les autres appels, elle éteint son PHS. Il faut qu’elle le laisse avancer sans elle, il faut qu’elle le laisse vivre sa vie avec toute la liberté qu’il mérite.
C’est une résolution de raison que son cœur refuse cependant d’admettre, de comprendre et d’appliquer. Alors elle se rend malgré tout sur le lieu de rendez-vous, comme pour faire son deuil de ce début de relation qui n’aurait jamais dû exister. Les refus étaient clairs alors elle s’imaginait qu’il ne viendrait pas. Peut-être qu’elle se voilait la face et qu’une toute petite partie d’elle-même savait qu’il viendrait tout de même, incapable de la laisser partir tout comme elle est incapable de véritablement faire de même. Elle reste cachée, des jours durant, se disant qu’il finira par comprendre, par abandonner. Et à chaque fois qu’il l’attend, à chaque fois qu’il revient après avoir passé une nouvelle nuit seul sans qu’elle ne se manifeste, son cœur souffre un peu plus.
C’est un mage de glace qui ne ressent pas le froid et elle le sait. Sa tendresse à son égard la fait malgré tout s’approcher, une nuit particulièrement froide durant laquelle il s’est encore endormi contre un arbre. Sa cape quitte ses épaules et vient se déposer doucement sur son corps. Comme il dort à poings fermés, elle s’autorise à rester quelques secondes près de lui, observant son visage endormi avec un sourire tendre sur ses lèvres malgré sa tristesse à l’idée de ne pas pouvoir être près de lui. Elle n’a probablement jamais été aussi honnête avec elle-même que ce jour. Elle reconnaît ses sentiments. Elle juge simplement qu’ils n’ont pas leur place dans le monde d’un homme tel que lui. Lyon mérite mieux, c’est ce qui fait que sa main se fige lorsqu’elle s’approchait de lui pour caresser sa joue, ou ses cheveux. Elle n’en sait rien. Ce n’était pas un acte réfléchi ni prémédité mais simplement un caprice de son corps qui voulait toucher le sien une dernière fois. Elle retombe finalement le long de son corps. « Je suis désolée. » C’est un souffle, un murmure, un aveu si bas qu’il se mêle au vent et disparaît dans l’oubli. Elle se redresse et, une nouvelle fois, elle disparaît dans la nuit.
Elle n’avait nul besoin de le voir pour s’imaginer que Lyon n’abandonnerait pas aussi facilement. Le lendemain, il se présente une nouvelle fois alors qu’elle ne s’est toujours pas montrée -ou peut-être même a-t-elle fait pire en avouant par ses actes qu’elle était présente mais ne s’est jamais montrée à lui. L’orage qui menace ne l’ébranle en rien, pas même lorsque le tonnerre se met à gronder, ni lorsque la pluie commence à tomber comme si un torrent se déchaînait sur eux. Il ne faut que quelques secondes à Meldy pour être trempée de la tête aux pieds, c’est probablement le temps qu’il faut au Vastia pour l’être également. Ne reste pas sous la pluie, protège toi, rentre… l’implore-t-elle silencieusement. L’idée qu’il reste là malgré tout, malgré les intempéries, malgré son absence constante, à raison de toutes ses résolutions. Elle a envie de se mettre à pleurer -elle le pourrait, ses larmes se mêleraient alors à la pluie et personne ne le remarquerait. Elle se fait violence pour rester forte. Elle parvient à ne verser aucune larme mais sa détermination l’abandonne. Elle quitte son poste d’observation et s’avance vers lui consciente que c’est une mauvaise idée et que cela n’en sera que pire. Mais tant pis parce qu’elle ne peut pas le laisser là, à l’attendre sous la pluie, à l’attendre encore et encore. Ses yeux se posent partout où ils le peuvent sauf sur lui. Elle a trop peur de craquer si elle devait le regarder droit dans les yeux. « Tu ne devrais pas attendre encore et encore quelqu’un qui avait refusé de te voir. Encore moins sous cette pluie torrentielle. Cherches-tu à tomber malade ? » Parce que oui, elle s’inquiète pour lui. C’est un mage talentueux qui a risqué sa vie plusieurs fois pour défendre les autres, et elle a peur qu’il tombe malade. N’est-elle pas bête ? « Mets toi au moins à l’abri… » Elle ne le regarde toujours pas mais sa main glacée vient trouver celle de Lyon -tout aussi froide que la sienne- et elle l'entraîne jusqu’à l’entrée d’une grotte non loin pour les mettre tous les deux à l’abri. Elle rompt à contrecœur ce doux contact dès que la pluie ne peut plus les atteindre. Elle veut le prendre dans ses bras, l’embrasser. Au lieu de cela, elle garde une distance raisonnable. Et fuit toujours son doux regard…
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Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants
Sam 4 Sep - 2:43
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
Une odeur florale familière se glisse à ses narines et un regard plein d’espoir s’ouvre sur un magnifique paysage dénué de la présence qu’il espérait. Son sentiment de vide est toujours logé en sa poitrine. Meldy était pourtant là, il le jurerait. En baissant la tête, l’argenté remarque quelque chose sur lui. Son corps est drapé d’un tissu qu’il reconnaît et qu’il saisit avec douceur entre ses doigts. C’est ce qui porte le parfum de son aimé. Le Vastia relève les yeux, peiné d’avoir raté l’occasion de parler à Meldy, d’avoir laissé sa vigilance faiblir. La simple idée qu’elle fut là est réconfortante, mais pourquoi ne pas l’avoir réveillé, pourquoi continuer de l’éviter si elle souhaite le voir ? A t-elle d’autres capes, n’aura t-elle pas froid ? Si ruse est de mise, alors il rusera. Lyon pensait devoir feindre le sommeil le lendemain, pour la forcer à se montrer, mais il n’en aura pas besoin. Alors qu’il attend dans le parc de cerisiers, le ciel couvert noircit davantage et déverse sur lui une pluie abondante. Lyon passe la main dans ses cheveux, décollant de son front les mèches qui s’y étaient plaquées. Une silhouette se détache d’entre les arbres et approche, captant le regard du mage qui s’écarquille de soulagement et d’espoir. Son amour est là, penaude. « Tu ne devrais pas attendre encore et encore quelqu’un qui avait refusé de te voir. Encore moins sous cette pluie torrentielle. Cherches-tu à tomber malade ? » Son amour s'inquiète. Il a trop de peine pour se le noter. « Tu refuses de me voir… et pourtant tu es là. » Est-ce que Jellal est à l’origine de cette séparation ? Lyon ne lui connaît pas cette radicalité en tant que maître de Crime Sorcière. C’est d’ailleurs une radicalité que Meldy aurait plutôt tendance à s’infliger à elle-même.
« Mets toi au moins à l’abri… » Son cœur se soulève de sentir sa main dans la sienne. Le contact de sa peau lui donne l’impression de renaître. Il se laisse amener vers un refuge naturel. Le petit sourire qui flotte sur ses lèvres déborde de tristesse. « Mon ange… oublies-tu que je ne crains pas le froid ? » dit-il tandis qu’ils s’en approchent, sur un ton qui se veut dans la boutade mais dont la lenteur mélancolique trahit sa véritable humeur. Ils échappent au torrent, le bruit de la pluie ne couvre plus leurs voix. L’argenté observe son aimé dans le détail, sa beauté lui coupe encore le souffle. Tout dans ses traits lui a manqué. Elle ne croise à aucun moment son regard. Après un bref moment d’attente, il conclut de lui-même : « J’ai fait quelque chose qui t’a déplu. » Sa main se lève doucement, prêt à caresser sa joue, à l’inciter à capter son regard, mais elle se fige et ne touche pas sa peau. N’est-ce pas ce genre d’intrusion qui peut la gêner ? Le Vastia remet tout en question désormais. Plutôt que de la toucher directement, il sort de l’intérieur de sa veste le vêtement qu’elle lui a laissé la veille, qu’il a protégé de la pluie. Gardant une distance entre eux qui semble rassurante pour elle, il couvre ses épaules avec le tissu sec. Ses mains y restent accrochées malgré lui. Son regard soucieux la scrute en détail, cherchant vainement les réponses à toutes ses questions. « Si tu penses qu’il est impossible de revenir en arrière, tu te trompes. Je peux attendre le temps qu’il faut. Je ne te toucherai plus si ça te dérange » Le fait qu’il dise ces mots avec sérieux, sans cette théâtralité qui le caractérise parfois, leur donne une profondeur et une sincérité presque dramatique. « Alors ne me châtie plus par le silence. L'inquiétude me ronge à chaque fois... autorise-moi seulement à te voir, je ferai tout ce que tu voudras. Je t'aime tant, Meldy. » Il y a autant d'audace que de confiance et de fermeté dans cette déclaration. Lyon n'a pas peur de dire ces mots. Il connait leur vérité, il sait la vulnérabilité qu'ils infligent, il a ressenti physiquement les joies et les douleurs de tout leur sens. Pour certains, ils sont niais, puériles, insensés mais il n'a pas honte. Lyon les répète d'ailleurs, avec plus de douceur cette fois, comme pour les graver en elle. « Je t'aime. »
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Sam 4 Sep - 22:54
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
« Mon ange… oublies-tu que je ne crains pas le froid ? » Ce doux surnom qui enchanterait quiconque Lyon pourrait appeler de la sorte ne fait que resserrer le cœur de Meldy, lui rappeler combien elle a eu tort d’initier ce rapprochement lors de la pièce. Le mage de glace, hélas, est capable d’abattre toutes les barrières qu’elle a tenté vainement de mettre entre eux -et qu’elle tente toujours de remettre en place. Tenter d’y résister est vain, car ses sentiments sont déjà ancrés bien trop profondément en elle. Elle qui n’a pas le droit d’avoir de tels sentiments pour un homme si aimant et si doux. C’est pour cela qu’elle ne voulait pas venir, c’est pour cela qu’elle doit tout arrêter avant que cela ne lui fasse trop de mal. Elle est déjà allée trop loin, elle le sait de par cette douleur qui lui brûle le cœur. Elle regrette, elle s’en veut. Si fort que le pousser à l’oublier et à aller vivre sa vie est tout ce qu’elle peut faire pour lui, à présent. Un millier de fois elle a eu l’occasion de se demander ce qu’elle pourrait lui dire pour mettre fin à tout ça. Mais ses mots restent boqués dans sa gorge, et ses yeux sont incapables de se détacher du sol. Le regarder dans les yeux lui donnera envie de faire tout ce qu’elle ne doit pas faire, tout ce qu’elle se refuse de faire. Elle le sait. « J’ai fait quelque chose qui t’a déplu. » Finit-il par conclure. Il n’a pourtant jamais rien fait de mal. Lyon est absolument parfait avec elle. Cet instant le prouve encore : il rejette sur lui la faute de toutes les erreurs qu’elle a été la seule à commettre. « Non ! Je… » Commence-t-elle. Elle ne se fige pas parce que sa main est sur le point de toucher sa peau, ni parce qu’il se ravise, mais bien parce qu’encore une fois elle n’a pas assez de courage pour aller au bout de ce qu’elle doit faire. Elle voudrait faire un pas, se blottir contre lui et s’excuser de cette distance. Mais ce serait pire encore.
Avec la douceur qu’il a toujours eu à son égard, il remet le vêtement qu’elle lui a laissé la veille sur les épaules. Il garde la distance qu’elle a tenté de garder entre eux, mais ses mains restent accrochées au tissu. « Si tu penses qu’il est impossible de revenir en arrière, tu te trompes. Je peux attendre le temps qu’il faut. Je ne te toucherai plus si ça te dérange » C’est le manque de théâtralité du Vastia qui caractérise le mieux le sérieux de cette conversation. Il est si avenant ! N’importe quelle femme serait comblée d’être à ses côtés. « Alors ne me châtie plus par le silence. L'inquiétude me ronge à chaque fois... autorise-moi seulement à te voir, je ferai tout ce que tu voudras. Je t'aime tant, Meldy. » La rose inspire profondément, très lentement, pour ne pas laisser ses yeux s’humidifier. Répéter ces mots ne fait que planter un poignard supplémentaire dans son cœur. « Je t'aime. » Ce n’est pas la première fois qu’il lui fait part de ses sentiments. Mais, une fois encore, c’est l’absence de toute cette théâtralité qui leur donne une tout autre dimension. Une dimension plus réelle, et bien plus douloureuse à la fois. « Lyon… » Murmure-t-elle doucement. Je t’aime si fort que je suis prête à renoncer à toi pour que tu vives la vie que tu mérites. Si elle disait ces mots, il ne serait jamais capable de la laisser partir. Il la garderait contre elle et trouverait toutes les solutions du monde pour qu’ils restent ensemble tous les deux. Quitte à sacrifier tout son monde, tout son univers. Elle est incapable de faire ça. C’est dans cette idée qu’elle cherche la force de continuer.
Une nouvelle fois, elle inspire lentement et profondément. Pour ne pas craquer. Pour se donner du courage. Ses mains froides viennent se poser sur celles du mage de glace pour lui faire lâcher le tissu. Elle profite une dernière fois de ce contact en les gardant dans les siennes. « Tu es…vraiment quelqu’un de formidable. » Si ses yeux ne contemplent plus le sol, c’est uniquement parce qu’elle regarde leurs mains jointes, à présent. Il lui faut quelques secondes de pause avant de continuer. Ce n’est pas parce qu’elle réfléchit à ses mots, auxquels elle a assez pensé pour les connaître par cœur. C’est simplement parce qu’il faut qu’elle se concentre pour ne pas laisser sa voix trembler. La trahir. « Et je t’aime vraiment beaucoup mais…Je ne suis pas amoureuse de toi. » Elle a une idée de la douleur qu’elle est en train de lui infliger en cet instant même, car cette douleur elle la ressent aussi de tout son être. Elle ferme les yeux pour ne pas les laisser s'humidifier, et lâche ses mains tout doucement. « Tu trouveras une personne qui te rendra heureux et que tu rendras heureuse, j’en suis sûre. Mais je ne suis pas cette personne. » Elle a mal. Si mal. Elle a envie de pleurer, de le prendre dans ses bras, de s’excuser, de l’embrasser. Il y a tant de scénarios qui se déroulent dans sa tête que sa conscience la rattrape. Tu dois partir et le laisser vivre sa vie, maintenant. Lui murmure-t-elle. Elle s’avance vers la sortie de la grotte. Pas à un seul instant elle ne l’aura regardé dans les yeux.
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Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants
Dim 19 Sep - 13:20
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
La première justification tombe. Celle qu’on attend toujours accompagné d’un « mais ». Et ce mais est tranchant. « Mais je ne suis pas amoureuse de toi ». Meldy détache ses mains d'elle et les tient dans les siennes en lui disant ça. Le Vastia tente de fouiller son regard, en quête d’une contradiction, mais il ne peut pas : elle ne le regarde pas un seul instant. C'est signe de mensonge. Cela en est forcément un, au moins un peu. Elle ne peut pas dire qu’elle n’a pas au moins une once de sentiment amoureux pour lui. On n’embrasse pas un simple ami. L’argenté sait ce qui se trame dans sa tête, elle lui a déjà fait part de ses doutes, de ses craintes, de pourquoi elle se considère interdite au bonheur. Si ce n’est pas Jellal, c’est cette fausse idée qui l’éloigne de lui. Lyon est néanmoins en proie à un dilemme. Même si Meldy est vraiment amoureuse de lui… qui est-il pour affirmer qu’elle serait plus heureuse avec lui, que sans ? Elle pourrait très bien être rongée par la culpabilité, une culpabilité telle que, peut-être, elle n'éprouverait aucun bonheur en sa compagnie. Il ne peut pas déterminer, à sa place, ce qui est mieux pour elle. Tout ce qu'il est en mesure de savoir... c'est ce qui est mieux pour lui-même ! L'imposer serait un acte égoïste. Lyon n'est pas tout blanc, il sait l'être. Mais pas avec elle.
« Attends. » Le mage saisit sa main et l’arrêta. Il tira doucement dessus pour l'inciter à se tourner vers lui. « Tu sais combien je suis convaincu que tu n’as pas ta place à Crime Sorcière. Tu étais une enfant qui n'aurait jamais dû assumer les mêmes responsabilités qu’un adulte. J’ai cependant bien conscience… que si tu décides de ne pas le croire, je ne peux rien contre ça. » C’était son opinion, et il ne pouvait pas forcément changer celui de la rose peu importe combien la moralité et le bon sens lui donnaient raison. Meldy avait douze ans quand elle était au sein de Grimoire Hearts, et elle avait fait l’objet d’un embrigadement, et même d'une manipulation de sa mère ! Toutefois, cela n’enlève rien au fait que si la conviction profonde de la rose est qu’il faut qu’elle soit jugée en tant qu’adulte, que son châtiment doit être égal aux autres, alors Lyon ne pourra rien y changer et c’est ce qui se passera. Il n’a pas le droit de décider pour elle, il n’est personne pour cela. « Si tu me dis que tu ne veux plus me voir, que je dois te laisser tranquille, je n’ai effectivement pas le droit d’aller contre cette demande en présumant que tu mens. Mais comment te croire, si tu me parles sans même me regarder dans les yeux, comme si tu craignais que je puisse lire en toi ? Redis-moi ces mots en me regardant en face Meldy, et dis-moi que le baiser que tu m’as donné ne signifiait rien pour toi. Je t'écouterai. » Il a même la délicatesse de ne pas dire combien il l’aimerait toujours, qu’il l’attendrait, qu’il n’y aura qu’elle pour pouvoir le rendre heureux, afin de ne pas l’influencer par la culpabilité de ternir son bonheur en s’éloignant de lui.
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Mer 22 Sep - 19:33
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
« Attends. » Sa tentative de fuite est étouffée dans l’œuf lorsque le mage de glace saisit sa main pour l’arrêter. Il la tire doucement pour qu’elle se tourne vers lui. « Tu sais combien je suis convaincu que tu n’as pas ta place à Crime Sorcière. Tu étais une enfant qui n'aurait jamais dû assumer les mêmes responsabilités qu’un adulte. J’ai cependant bien conscience… que si tu décides de ne pas le croire, je ne peux rien contre ça. » Enfant ou non, elle a toujours considéré qu’elle devait se racheter, au même titre que tous les autres membres de leur guilde clandestine. C’est un point de vue différent, sur lequel elle ne peut pas être impartiale puisqu’il s’agit d’elle-même. Qui serait-elle pour considérer que sa faute est moins grave que celle des autres ? Ce n’est pas de son ressort. De plus, ses actes ont les mêmes conséquences, que les circonstances soient atténuantes ou non. Elle ne tente pas de se racheter que pour les crimes commis, mais pour la souffrance infligée à d’autres également. Une blessure infligée reste la même, quelles que soient les raisons qui auraient poussé la personne d’en face à les commettre. Elle peut comprendre le point de vue de Lyon, mais lui non plus n’est pas impartial. C’est normal qu’il tente d’amoindrir sa responsabilité dans tout ça, de ne vouloir voir que le meilleur en elle. « Si tu me dis que tu ne veux plus me voir, que je dois te laisser tranquille, je n’ai effectivement pas le droit d’aller contre cette demande en présumant que tu mens. Mais comment te croire, si tu me parles sans même me regarder dans les yeux, comme si tu craignais que je puisse lire en toi ? Redis-moi ces mots en me regardant en face Meldy, et dis-moi que le baiser que tu m’as donné ne signifiait rien pour toi. Je t'écouterai. » Il signifiait tout, songe-t-elle tristement.
Elle lève son regard sur lui. C’est difficile de le regarder tout en gardant cette distance, de le regarder sans avoir aucun geste tendre envers lui. « Je ne… » suis pas amoureuse de toi. Elle n’y arrive pas. L’envie de baisser les yeux la fait se couper dans sa phrase. Même si elle reste persuadée que c’est pour le mieux, elle ne peut pas lui mentir en le regardant dans les yeux. Elle lui sourit, tristement. « Je ne considère pas que mon âge me rend moins fautive que les autres. » Aveuglément, elle suivait ce qui lui était dicté. Son âge n’excuse pas tout. Le refus, peut-être, aurait pu être une option, si elle avait eu de l’empathie à l’époque. « J’ai fait des erreurs. Des erreurs qui ont beaucoup coûté à des personnes bien, des personnes honnêtes qui n’auraient jamais dû être blessés, qui ne l’auraient pas étés si je n’avais pas été là. Rien de ce que je ferai ne pourra jamais effacer ce qu’ils ont subi et pour ça, je crois que je ne serais jamais capable de me le pardonner. Quoi que je puisse faire aujourd’hui, rien ne sera jamais capable de leur rendre ce qu’ils ont perdu ou d’effacer leur souffrance. » Tout ce qu’elle avait sur le cœur et qu’elle exprimait aujourd’hui devant lui, elle ne l’avait jamais partagé avec personne. Pas même avec Jellal ou Ultear. « Aujourd’hui, j’essaye de faire ce qui est juste pour me racheter, ne serait-ce qu’un peu. Et t’enchaîner à cette vie que tu ne mérites pas, te priver de toutes ces choses merveilleuses que tu mérites de vivre, ce n’est pas juste, Lyon. » Elle lâche doucement cette main qu’elle voudrait tenir pour l’éternité. « Je ne peux pas te faire ça. Je refuse de te faire ça. » La grande naïve s’imagine qu’il saura se remettre, qu’il saura aimer une autre femme. Une femme qui pourra lui donner une vie bien meilleure que ce qu’elle ne sera jamais capable d’espérer. « Alors…Nous devrions arrêter de nous voir. » Pour qu’il puisse passer à autre chose, pour qu’il ne souffre pas de la distance qu’elle met entre eux ou de ses silences. Pour qu’elle ne soit pas tentée de revenir vers lui parce qu’elle se sait incapable de résister, parce qu’elle l’aime, elle l’aime tellement. Tant qu’elle le laisse partir pour avoir une bien meilleure vie ailleurs, qu’importe combien elle en souffre.
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Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants
Mer 20 Oct - 0:34
Je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas
Lyon & Meldy
Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. Ne me quitte pas.
Douleur et soulagement à la fois. Il a eu raison de douter, à aucun moment ne lui dit-elle que leur baiser ne signifiait rien, que son amour n’est pas réciproque. Alors il peut garder ça comme lot de réconfort. Pourtant, elle demande à ne plus le voir, elle le répète encore. Son esprit accepte qu’elle serait peut-être plus heureuse loin de lui à faire ce qui lui semble juste, que d’être avec lui rongée par la culpabilité. Peu importe la non responsabilité d’un enfant dans ses actes, Meldy se considère comme coupable et malgré un intime désaccord, Lyon respecte cela. Il le comprend et ressent même de la peine que les tourments l’habitent encore après toutes ces années, à ce point, lui qui ne souhaite que son bonheur. Il en veut à Jellal, d’entretenir ce poison au lieu d’essayer de le guérir, bien sûr qu’il a besoin de la rose à ses côtés, et Ultear, sa chère famille ne va pas non plus crouler sous les efforts pour se séparer de celle qui est comme sa fille. Ils ont tous les deux leur part de responsabilité.
Mais si le Lamia entend les raisons qui l’éloignent de lui, il refuse d’en faire partie. Elle lâche sa main, il abaisse la sienne. Le raisonnement ne sert à rien quand le cœur est borné, l’érudit le sait bien. Il a perdu ce combat. Dehors, la pluie a cessé, alors dans la grotte, chaque silence se pèse, chaque mot prend plus d’ampleur. Quelques rayons de soleil percent les nuages épais, jetant des filets d’or sur les arbres. Bientôt, il fera aussi beau dehors que son cœur ne sera orageux. Il garde la face malgré la douleur. « Je respecterai ton choix. Mais une chose. » réclame t-il, et son index pointe vers le haut, exprimant l’objection. « Assume-le comme celui que tu considères le mieux pour toi et ta guilde Meldy, rien d’autre. Ce n’est pas toi qui décide de ce qui est merveilleux à vivre à mes yeux. » Il sait ce dont elle le prive si elle reste, il sait ce dont elle le prive si elle part. Mais si la rose veut croire qu’elle est remplaçable, qu’il trouvera un autre amour, si ça l’aide à se sentir mieux, le Vastia ne démontera pas davantage ce syllogisme absurde selon lequel elle agit aussi pour son bien. Lui sait ce qui le rend heureux. Cependant il évite de rentrer dans ce terrain qui gommerait toute la logique rassurante qu’elle s’est installée. Il ne veut pas la faire culpabiliser, lui aussi. Ce sentiment érode suffisamment son âme.
Seul un chien reviendrait une troisième fois vers la main qui l’a poussé. Ainsi, au nom de l’honneur, c’est lui qui part le premier cette fois. Il sort de la grotte et s’oriente vers la direction qu’elle ne prendra pas, afin que leur chemin se sépare vite. Ça ne peut que faciliter la tâche à la rose. « Pour autant » Il s’arrête et lui jette un regard par-dessus son épaule. « Tu n’as aucun intérêt à te priver de mon aide quand une situation la requiert. » Lyon lui adresse un petit sourire, affichant la suffisance qui lui est propre et qui agace tant Grey. Il faut bien le connaître pour repérer le fond de tristesse dans ses yeux. « Après tout, je suis Lyon Vastia. » achève t-il avec importance. Brève pause, le temps de l’observer encore un peu, à défaut de pouvoir l’embrasser. Pour lui, ce n’est qu’un au revoir. Il garde l’espoir de lui manquer, qu’elle change un jour d’avis, qu’elle ne l’oublie pas. Elle sait qu’il l’aime, la balle est dans son camp. Lyon se détourne et s’éloigne. « Au revoir Meldy. »
(c) DΛNDELION
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Weekly Sorcerer
Gazette
Sam 23 Oct - 12:41
Je t'offrirai...
Fin du RP
Félicitation pour avoir terminé ce RP. Décision déchirante mais qui rentre dans l’esprit de crime sorcière, Meldy reçoit 4 points d’influence pour son choix (que j’espère temporaire !) de se concentrer sur ses missions. La réaction chargée de dignité de Lyon lui vaut 2 points d’influence. Il me tarde d’en lire plus les concernant ^^
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