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Just want to go home... ☾ Nui
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Ven 16 Juil - 17:59
Just want to go home...


La flemme de Matthew est globalement ce qui rythme sa vie, surtout depuis que sa meilleure amie n’est plus là pour lui botter les fesses et le forcer à sortir de son lit. Lorsqu’il ne gère pas son café librairie (ce qu’il fait de moins en moins depuis qu’il a embauché des gens pour le faire à sa place, en bon gros flemmard qu’il est), il passe le plus clair de son temps soit dans son lit, soit dans son canapé avec un bon livre. Parfois, quand son PHS sonne, il daigne répondre et entamer un semblant de conversation avec la personne en face. Mais ça, c’est surtout pour qu’on ne vienne pas lui reprocher de ne pas venir bosser quand on lui demande de le faire. Par chance, aucun des appels n’avait été fait en ce sens dernièrement et, une nouvelle fois, c’était une douce journée à ne rien faire qui s’annonçait pour lui. Excepté que lorsqu’on ne fous rien de ses journées, on ne fait pas non plus ce qui est essentiel…C’est-à-dire sortir pour remplir le frigo. Et le triste constat qu’il n’y avait plus rien à manger chez lui l’amena à un constat plus triste encore : il allait devoir sortir pour faire le plein.  Soupirant en passant une main dans ses cheveux en bataille, il se fit une raison et se réveilla avec une bonne douche chaude avant de s’habiller pour aller affronter vaillamment le monde extérieur et cette tâche ennuyante qu’était celle de faire des courses.

Par acquis de conscience, Matthew profite de cette sortie dont il se serait bien passé pour faire un saut dans son petit commerce et saluer à la fois ceux qui y travaillent et les habitués de l’endroit, ceux qu’il voit assez souvent pour connaître leurs noms. Il est après tout important de donner de temps en temps signe de vie même s’il constate à chaque fois qu’il n’a pas besoin de le faire pour que tout se déroule pour le mieux. Avoir été exigeant sur le recrutement a été un enfer de par le temps qu’il a fallu investir pour les différents entretiens. Mais l’investissement s’est finalement bien vite rentabilisé puisqu’il n’a guère depuis besoin de traîner dans le coin pour s’assurer que tout se passe bien. Il n’était pas inquiet mais c’est tout de même le cœur plus léger qu’il repart dans les rues de Junon pour se rendre dans le grand centre commercial de la ville. Ainsi commençait la pire corvée de sa journée. Il évite les quelques groupes de personnes qu’il connait pour ne pas avoir à faire la conversation de façon polie avec eux et se faufile tout droit vers le magasin alimentaire du centre en se raccrochant à l’idée qu’au moins, il pourra bientôt rentrer chez lui.

Grave erreur. Panier en main à moitié rempli de denrées que certains ne jugeraient pas être de vrais repas (mais pas les gens comme lui) il s’interroge sur la marque de chocolat chaud à acheter en l’absence de celle qu’il prend habituellement lorsqu’il entend des premiers cris étouffés de surprises, puis des cris plus forts et plus prononcés. Il penche sa tête sur le côté, afin de voir ce qu’il se passe derrière le rayon dans lequel il se trouve actuellement quand quelqu’un beugle quelque chose sur une prise d’otage. Il aurait sans doute mieux entendu ce qui se passe ici si une jeune femme ne s’était pas précipitée dans sa direction en hurlant. Apprêtée, tremblante et au bord de larmes, elle se blottie contre lui comme s’il allait faire quoi que ce soit pour elle en cas de danger –alors qu’il s’en tape royal. « Ça va aller, ça va aller. » Tente-t-il tout de même, plus blasé que convaincu en tapotant légèrement sa tête avant que sa main retombe le long de son corps. Tentant de se pencher une nouvelle fois comme il le peut malgré la restriction de mouvement dû à la pleureuse qui ne le lâche pas, il tente une nouvelle fois de pencher sa tête pour voir ce qu’il se passe alors que la zone est visiblement en train d’être quadrillée par les responsables de tout ça. Après tout qui sait, l’attentat surprise là, bah c’est peut-être un type qu’il connait qui en est à l’origine. Et si c’est le cas, il ira bien volontiers râler. Tout ce qu’il veut, c’est rentrer avec sa bouffe et retourner lire…Il soupire. La journée s’annonce longue. Merde.

rainmaker
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Ven 16 Juil - 21:51

Just want to go home... • Matthew

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Cela a toujours été ainsi : il y a des jours avec et il y a des jours sans. Cela ne changera jamais. Je crois par ailleurs que c'est la seule façon que la vie a, d'être équilibrée. On ne peut pas être absolument tout le temps motivé, enjoué et heureux, ou être dans le parfait opposé malheureux, déprimé, flemmard.


Dur était le réveil, lorsque j'entendais les propos d'un vieil homme, j'ouvrais les yeux. Il était assis là, sur une caisse et me regardait dormir. Le vieux semblait gentil mais il me fixait, aussi me retournais-je face au mur pour qu'on me fiche la paix mais il continuait de parler seul. Rhaaa... C'est pas vrai... Je me sentais obligée de le déloger, obligée de lever ce bras qui pesait une tonne. Tch, tch... Je balançais vulgairement ma main sans même prendre la peine de regarder celui que j'envoyais paître. Rien à faire, il ricanait et continuait de me tenir la chandelle afin de lui-même ne pas être seul. Mes yeux s'ouvraient. Agacée, je me levais, quitte à perdre un peu l'équilibre mais je me rattrapais sur ce que je pouvais : le mur plein de toiles d'araignées. Pffff... La prochaine fois, je choisirai mieux ma rue pour dormir ! Et voilà maintenant j'ai envie d'un café ! Le vioc s'écriait un peu paniqué en me demandant de ne pas partir aussi vite, il s'exclamait qu'il voulait juste m'offrir quelque chose. Trop tard, je suis partie, tu peux garder tes cadeaux. Il me coursait aussi vite qu'il pouvait et parvenait à me rattraper, en même temps il faut dire que je marchais moins vite qu'un escargot ne glisse, puisque je tentais de recoiffer vite fait mes mèches frontales, tiens j'ai des nœuds. Sa canne failli me faire un croche pied. Il est sérieux lui ?! Je soupirais en le regardant méchamment.

Bon papy désolée mais...


L'envoyer chier ?! Il me tendait une petite poignée de pièces. Rhaaaaaa, putain.... ! Comment lui refuser ?! J'suis sûre, c'est le genre de vieux à te suivre toute la journée pour t'obliger à prendre ce qu'il te donne... De plus, il détient la clé qui me permettrait d'accéder à de bons cafés ! Boudant mes principes en priorisant mes poches vides, je me fis plus douce en soupirant et je tendais la main. Allez envoie. Je vais te faire un petit cadeau avec le reste de la monnaie si t'es encore là quand je sors de la boutique, sinon tant pis je le garderai pour moi. Je souriais lorsqu'il déposait l'argent dans ma main.

Merci c'est très gentil de votre part, si vous êtes encore là quand je reviendrai, vous aurez un petit quelque chose.


J'entrais dans le magasin en comptant les pièces qu'il m'avait filé, une bonne vingtaine de Jewels. C'est largement assez pour un café, un petit déjeuner et un petit cadeau. Je continuais mon chemin et un homme assez surexcité de la cafetière me bousculait... Grrr... Abruti. Crève. Ce n'est pas lui qui bousillera ma journée mais je ne pouvais m'empêcher de le mépriser en continuant mon chemin. Pas besoin de panier, je n'allais pas prendre grand chose. Allez, direction rayon sandwichs, j'en prenais un au poulet rôti. Je partais rayon coiffure et j'attrapais une douce brosse à poils de sanglier. Puis je me dirigeais vers le rayon petit déjeuner, gâteaux et compagnie ! Tiens, pourquoi pas deux boites de cookies ?! Allez hop, c'est dans la main. Et alors que j'allais vers les boites de chocolats chauds en poudre, on m'attrapait violemment par derrière. Je ne pouvais m'empêcher de lâcher un cri. ENCORE CET ENFOIRÉ ?! Ma parole mais il me kiff... ou alors il cherche la merde.

Tout le monde à terre ! Ou je lui explose la cervelle ! COUCHÉ J'AI DIS ! À TERRE ! Je vais la buter !


Urgh... Il m'étouffe avec son bras contre ma gorge. Je suivais ses pas aléatoires autant que je le pouvais alors que mes pieds ne touchaient presque plus le sol. Désolée pour ces pauvres gens qui se faisaient menacer à cause de moi, je vis une arme à feu se pointer sur ma tempe... Crétin. T'arriveras pas à me toucher avec ça... Mais ai-je assez de réserves pour me défendre ? Telle est la question. En revanche, pour lui éclater sa face de rat, je laisserai ça à d'autres. C'est tellement minable de m'avoir choisi à cause de mon look, s'il veut que les gens obéissent au doigt et à l'œil, il aurait dû choisir une gamine plus jeune que moi. Ne pouvant plus respirer, je fis une éclipse pour me tirer de son emprise. Hé ouais mec, je suis une savonnette, j'adore glisser des mains. Mais il m'a fait mal ce con, j'en avais les larmes aux yeux en frottant ma gorge. Sortie de ma téléportation, je ne vis pas ce type brun dans lequel j'avais foncé. C'est toujours mieux que de foncer dans un mur tu me diras.

Ça va aller, ça va aller.


Euh ?! Il me tapotait la tête ? Pourqu... ?! Ah... Je venais de me rendre compte que je tremblais. Sans doute l'épuisement. Au moins je pouvais me reposer dans ses bras une minute, moi qui ne suis qu'à peine réveillée. Je me fichais éperdument qu'il soit sincère ou non dans ses propos, même si ça crevait les yeux qu'il ne l'était pas, je ne le connaissais pas, je trouvais ça plutôt logique de sa part. Mais j'entendis un coup de feu et brusquement je ne sais pas ce qui m'a prit, mais je nous ai téléporté dans une éclipse, ce brun et moi, dans le rayon voisin de celui où nous étions. La peur d'avoir été visée par derrière et touchée, j'imagine ?! Au moins, personne ne pouvait se douter qu'on serait ici, à l'abri.

Désolée de vous avoir embarqué là dedans.


Chuchotais-je presque. Je lâchais enfin les bras du brun et pouvais m'apercevoir qu'il était assez mignon. Passant discrètement mon front dans le coin de la tête de gondole, je regardais furtivement l'autre abruti armé. Il me cherchait en visant tout et n'importe quoi de son arme et me sommait de revenir en beuglant comme un âne que j'étais SON otage. "Tu rêves, je ne suis ni ton otage ni ton cleps." En plus, il a déjà osé tirer, mais heureusement, il ne nous a pas touché grâce à mon éclipse. D'abord pourquoi il ME cherche ?! Prends toi un autre otage wesh. Et pourquoi il fait sa prise d'otage ? Il n'a encore rien revendiqué. Les gens paniquaient à genoux au sol, et certains n'hésitaient pas à fuir pendant que je gardais l'attention de ce bougre. À peine crédible comme preneur d'otage. Malheureusement, d'autres types du même calibre arrivaient. Oh purée... C'est bon, encore une journée de brin. Je m'extirpais de cette vision de ninja et regardais le brun auquel je faisais face. Tiens il a une jolie mèche rouge, pas mal du tout son look.

J'ai pas envie de m'éterniser ici moi... Et vous ?


Toujours en chuchotant, je m'adressais au brun que j'avais embarqué dans ma cachette. Mais que faire ?! Je ne vais tout de même pas nous téléporter jusqu'à la sortie du magasin, je me ferais arrêter aux caisses et on aurait encore plus d'ennuis. Pfff... Je soupirais en regardant mes cookies... Je veux mon cafééééé !! Ma moue tristounette commençait à renaître sur mon visage.
awful
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Mar 27 Juil - 19:43
Just want to go home...


Il y a des jours où l’on aurait mieux fait de rester au lit. Si cette pensée traversait bien souvent l’esprit de Matthew lorsqu’il faisait autre chose que de rester bien sagement chez lui, elle se vérifiait encore plus aujourd’hui alors que le destin avait déjà d’être bien cruel avec lui. Il ignorait tout de ce preneur d’otage mais une chose était sûre, il pouvait tout aussi bien être dans son camp qu’il avait décrété qu’il le détestait profondément. Tout ce qu’il voulait, c’était faire quelques courses histoire d’avoir de quoi survivre chez lui pour retourner s’y terrer jusqu’à ce qu’un nouveau cas de force majeure le force à sortir. Au lieu de ça, un abruti avait décidé de prendre les clients de ce supermarché en otage pour…de l’argent, sans doute ? Il ne savait même pas ce que ce type voulait mais dans le fond, il s’en fichait royalement. Il empiétait sur sa sérénité et sur sa liberté de retourner flemmarder en paix. Rien que pour ça, il était devenu son ennemi numéro un du jour. Sans compter que la situation et la force des choses avait fait qu’il se retrouvait à tenter de rassurer une jeune fille (qui n’avait en réalité pas du tout besoin d’être rassurée, fait qu’il aurait aimé connaître avant de commencer à le faire). Coups de feu, hurlement, et désorientation. En l’espace d’une seconde, ils se retrouvent tous les deux dans le rayon voisin. Son regard glisse discrètement sur elle. Une mage, hein ? Songe-t-il. Mais il ne l’a jamais vue et, pour l’instant, il ne remarque aucun tatouage de guilde. « Désolée de vous avoir embarqué là dedans. » Un haussement d’épaule totalement je m’en foutiste vient illustrer le non-sens de cette déclaration. « Ce n’est pas de ta faute si un abruti a décidé de pourrir notre après-midi. » Le vouvoiement ? Un concept bien abstrait pour lui qui n’use de cette forme de respect qu’avec ses supérieurs. Du reste, il ne fait pas cet effort. C’est trop lui demander.

Il ne baisse les yeux vers elle que lorsqu’elle lâche ses bras pour se pencher et regarder ce qui se passe dans le magasin. Pas besoin de regarder pour se faire une idée de la tronche du type qui est en train de beugler en demandant à son otage de revenir. Réaction totalement anormale dans ce genre de situation : le Lux requiem soupire. Sa seule certitude maintenant, c’est que ce n’est pas un mec de chez eux. Le brun est conscient qu’ils ont parfois des imbéciles dans leurs rangs, mais jamais personne d’aussi atteint bien heureusement. On sait se débarrasser de ceux qui desservent la cause. On le fait très bien, d’ailleurs. « J'ai pas envie de m'éterniser ici moi... Et vous ? » Nouvel haussement d’épaule. « Qui le voudrait ? » Il ose un œil vers ce qu’il peut voir du reste du magasin. Le type a reçu du renfort et ils ont pris quelques autres otages ici et là, tandis que le premier beugle une connerie au sujet de médicaments trop chers, d’un gouvernement qui les laisse crever. Ils sont nombreux à l’avoir soulevée, cette injustice. Ça en a motivé certains à déserter l’armée, parce que ce sont les mesures gouvernementales et les décrets qui ont fait que certains médicaments sont devenus tellement rares que seuls les riches peuvent se les procurer. L’arrivée de la magie a amélioré les choses mais…Pas totalement. Et les rancœurs demeurent. Il soupire, il a faim, il a la flemme et il a envie de rentrer chez lui. Et pendant ce temps là ces gars qui ont volé sa tranquillité continuent de faire les rayons un à un. Ce n’est qu’une question de minutes avant que ça soit leur tour.

Son regard glisse de nouveau vers la jeune fille qui commence à avoir une moue tristounette. « Fais pas cette tête, je t’ai dit que ça irait. » Tente-t-il avec douceur pour lui remonter un peu le moral. Pas franchement perturbé par cette situation qu’il trouve davantage ridicule qu’effrayante, il attrape un paquet de cookies dans l’étagère du haut (celle qui est trop haute pour des tailles réduites comme celle de la jeune fille). Sans honte, il ouvre le paquet et lui tend un gâteau chocolaté pour lui remonter le moral. Comme il a la dalle, il en chope un autre dans le paquet et croque dedans. C’est quand même pas un événement si con qui va lui couper l’appétit. « T’es une mage, non ? T’es pas censé être capable de leur botter les fesses en trois secondes et demi et de finir notre paquet de cookie avant que le gouvernement arrive pour constater que t’as fait leur boulot ? » Cette fois, il tente le ton de la plaisanterie. Pour qu’elle aille mieux, pour la faire rire (ou au mieux, sourire) mais pas que. Il a envie de savoir, le fourbe, si c’est une mage qui vit sa vie ou si c’est une ennemie, cette petite. « Je dis ça, mais ça m’arrangerai presque si tu disais que non. Si c’est moi qui leur botte les fesses, c’est moi le héros de l’histoire. » Il rigole doucement, cette fois. Cette idée-là, c’est vraiment une idée à la con. Mais c’est crédible. Ces types, il ne les connaît pas. Et c’est un ex militaire. C’est bon pour sa couverture, sans doute, de gérer les crises comme ça.

rainmaker
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Mer 28 Juil - 23:04

Just want to go home... • Matthew

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La scène s'intensifiait tout comme mon inquiétude. Je fixais mes boites de cookies en faisant la moue. Il y avait plus important que faire un caprice pour un café et des gâteaux mais je n'ai pas envie d'être mature, de faire l'adulte... Bien qu'en vrai je sois mage, je pourrais tout aussi bien jouer ma gamine en calmant ces malotrus... sauf que je vais finir en taule si j'utilise ma magie de la façon dont je l'imagine. Le mignon inconnu me répondait que ce n'était pas ma faute si un abruti avait décidé de pourrir notre journée, mouais, il a pas tord là dessus. Quant au fait qu'il me tutoie... tu me diras, mon âge ne me permet pas de recevoir souvent des vouvoiements alors je n'y prêtais pas attention, j'en avais même rien à cirer. Il a l'air plutôt sympa à première vue et de ce que j'entend, alors je ne me formaliserai pas. Toutefois il haussait les épaules d'un air de dire qu'il n'en avait rien à cirer de pas mal de choses, ça me fait ricaner doucement intérieurement. Il jeta un œil à la situation et quittait peu de temps après cette position. C'est vrai, quelle idiote, qui voudrait rester dans une pise d'otage ? Mais à écouter les autres beugler que les médocs sont trop chers etc... je me sentais plus intelligente tout à coup. Bon c'est vrai, Edoras est pas formidable pour les hôpitaux, mais de là à cracher ce genre de choses dans une prise d'otage ahahaha...

Fais pas cette tête, je t'ai dit que ça irait.


Je vis un gâteau chocolaté se tendre de la main du jeune homme vers moi. Je l'acceptais sans sourciller et à peine celui-ci entre mes doigts, je croquais dans ce délice sans plus tarder. Moi, avoir des remords pour ce genre de chose ? Absolument pas, d'ailleurs je ne le critiquerai pas et bien au contraire, je souriais à sa gentillesse.

Merci.


Il mangea à son tour un gâteau d'un autre paquet. C'est bon ces cochonneries dis donc ! J'étais surprise, je ne m'attendais pas à ce genre de goût venant du chocolat.

T'es une mage, non ? T'es pas censé être capable de leur botter les fesses en trois secondes et demi et de finir notre paquet de cookie avant que le gouvernement arrive pour constater que t'as fait leur boulot ?


Je ricanais doucement, il a pas tord ! Non mais si en plus on me motive avec de tels arguments, dans le sens où je pourrai ridiculiser encore plus ces soldats de l'armée royale, ma parole, faudrait me dire ça tous les jours pour que je sois ravie de bouger mes fesses ! Mais si je veux avoir une chance de sortir d'ici sans menottes, il ne vaudrait mieux pas... si ? Quoique je pourrais aussi ressortir du magasin les pieds devant sur un brancard, et mourir si je ne fais rien... Quoique je pourrais aussi mourir en essayant des choses... RHAAAH ! Compliqué tout ça. Penchant légèrement la tête d'un petit regard suspicieux, j'analysais mon interlocuteur qui ne semblait pas être de la partie, d'être un mage. M'enfin ma foi, il n'y a pas des mages absolument partout dans ce monde. Soupirant délicatement entre deux gâteaux, je réfléchissais. Est-ce que j'ai la force et la magie nécessaire pour faire un carnage ? C'est là toute la question... Bon allez, après tout s'il n'a pas envie d'être un héro, et même si je n'ai pas l'ambition d'en être une, je me motivais. Il a l'air assez sympa, alors aidons-le à sortir en vie de cet endroit. J'espère que j'y passerai pas...

Hm... Mouais, si, je suis mage. Ça peut l'faire, je veux bien me débarrasser de tous ces gros cons. En échange, tu m'évites les menottes et en prime, tu me payes le restau' ! Marché conclu ?


Je déposais toutes mes courses dans le rayon, là, tout en bas, comme coincé entre plusieurs paquets de chips... parce que je sens que je vais avoir la flemme de les chercher dans tout le magasin après en avoir fini. Craquant mes doigts, je me préparais mentalement à faire couler du sang, et un petit ricanement sortit spontanément de moi. Genre depuis quand j'ai besoin de m'y préparer ?! Je regardais de nouveau discrètement s'il n'y avait personne, mais ça ne tardera plus, ... on est à deux doigts de se faire chopper. Les gars de la prise d'otage tenaient en joue plusieurs personnes, ho merde, manquait plus qu'ça ! Ils s'écriaient etc, faisant paniquer ceux qui étaient à genoux face à eux. Je reculais et invoquais rapidement un shuriken en refaisant face au jeune brun à la mèche rouge.

Hé beau gosse, tu es endurant à tenir une barre ?


Pas de sous entendu là-dedans, ma foi il pouvait penser ce qu'il voulait. Néanmoins, il fallait bien le mettre à l'abri, non ?! Je regardais le plafond d'un petit sourire malicieux. Mon arme commençait à s'échauffer, tout feu tout flamme entre mes doigts. Ils ont des armes à feu, alors je répliquerai par le feu. J'attrapais la main du jeune homme et je nous téléportais là-haut... touuuut là haut, dans les luminaires du supermarché. Le shuriken embrochait presque le plafond sans toutefois l'enflammer et je positionnais celui que je mettais en protection, contre les barres en fer.

Accroche toi bien ! Je reviens te chercher après, sinon cries et je te rattraperai... si je ne meurs pas d'ici-là je veux dire.


Aussitôt dit, aussitôt me laissais-je tomber de cette hauteur, arme à la main afin de fondre sur l'un des premiers gars. Vu d'en haut, il y avait une assez belle vue, je crois avoir compté une dizaine de gars armés. Va falloir leur donner un surnom, ce sera plus fun pour le combat qui se prépare. Cela dit, j'en tuais au moins un dans ma chute, c'était celui que j'avais visé de mon arme lorsque je me laissais tomber. Un chauve avec un blouson épais noir, et un masque de clown... Il gisait déjà au sol carrelé qui commençait à rougir dans une marre, après qu'il ait eu la tête transpercée au sommet du crâne, par l'étoile cristalline à quatre branches.

À genoux, j'attendais qu'un suivant s'approche, tout en tournant mon shuriken devant moi comme un bouclier, afin de parer les balles qui m'arrivaient dessus.
awful
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Sam 7 Aoû - 14:53
Just want to go home...


Le temps s’écoule lentement, et le temps joue contre eux. Elle semble réfléchir aux mots de l’ex-militaire et à ce qu’elle doit faire. Le silence s’installe plusieurs secondes. A un moment donné, il commence éventuellement à se dire qu’il va devoir se bouger, finalement. Si l’idée ne l’enchante pas, ce n’est pas seulement par flemme. Il s’est déjà mêlé de ce qui ne le regardait pas une fois ou deux par le passé, juste pour sa couverture. L’idée de ravoir une conversation longue et ennuyeuse avec d’autres camarades qui veulent revenir ne l’enchante guère. Mais ça reste mieux que de faire semblant de se faire maltraiter par ces types en quête d’une pseudo justice à deux balles. Un combat, ça se prépare et ça se choisit. On ne débarque pas un jour avec des revendications sans savoir ce qu’on va foutre après. Même s’ils tuaient toutes les personnes présentes ici (ce qui n’arrivera pas), ils finiraient juste coffrés sans aider leur cause. Ça serait presque l’inverse, en réalité. « Hm... Mouais, si, je suis mage. Ça peut l'faire, je veux bien me débarrasser de tous ces gros cons. En échange, tu m'évites les menottes et en prime, tu me payes le restau' ! Marché conclu ? » Haussement de sourcil à peine intrigué. « J’ai aucune autorité face à l’armée, tu sais ? » S’ils veulent l’embarquer, il pourra rien y faire. Limite, si c’est une mage légale, c’est presque un avantage pour lui qu’elle se fasse coffrer. Mais ça, c’est juste si ça tourne mal. Et le resto…il préfère pas relever. Cette gamine est trop jeune pour lui, définitivement. Mais pas pour Seth alors qu’ils ont le même âge, visiblement. « Je peux plaider ta cause, mais le type d’en face peut tout aussi bien n’en avoir rien à foutre. » C’est le cas de beaucoup de nouvelles recrues. Outre les avantages de l’armée, certains ne sont là que pour fanfaronner de leur pseudo autorité. Ça change, c’est différent. Mais dans le fond, l’armée c’est toujours ce même gros foutoir qu’il a quitté. Il y a toujours anguille sous roche quelque part, il suffit de bien regarder.

Elle fout ses courses dans un coin, comme si elle pensait qu’après ce merdier elle pourrait simplement aller les récupérer et se barrer sans avoir à passer par l’interrogatoire des types qui vont venir pour régler une situation qu’elle aura déjà réglée. Aucune chance. Autour d’eux, la panique s’intensifie. L’ancien soldat, lui, reste d’un calme qu’on pourrait comparer à un manque total d’intérêt pour ce qui se passe -c’est un peu le cas. « Hé beau gosse, tu es endurant à tenir une barre ? » D’accord, c’est une gamine. On ne peut pas lui enlever qu’elle a du caractère, cependant. Haussement d’épaule. Il ne sait pas où elle veut en venir et il n’a pas méga envie de poser la question. Pas qu’il s’en fou, mais plutôt qu’on dirait que c’est pas trop le moment. Elle attrape sa main et…nouveau phénomène assez déstabilisant de téléportation. Pas sûr qu’il arriverait à s’y faire, l’Evans. « Accroche toi bien ! Je reviens te chercher après, sinon cries et je te rattraperai... si je ne meurs pas d'ici-là je veux dire. » C’est assez mignon qu’elle veuille le mettre à l’abri et le protéger alors qu’il parlait lui-même un peu plus tôt de leur botter les fesses. Comme si elle avait volontairement évincé cette partie de son discours.

D’ici, la vue d’ensemble permettait de se faire une assez bonne idée de la situation et, réflexe militaire, il examina chaque détail important qu’il pouvait identifier depuis son perchoir. Un cri étouffé de douleur le distrait de sa contemplation, son regard glisse vers la gamine au fort caractère qui venait de foutre un gars au sol. Ce qui fit tiquer l’ex militaire, c’est la marre de sang dans laquelle il gisait. Incapable de voir l’étendue de ses blessures de là où il était, et avec une idée globale de la situation en tête, il se laissa retomber sur le sol, prenant appuie sur ses genoux pour amortir sa chute. Proche de la victime, il ne put que constater qu’il n’était déjà plus qu’un cadavre au crâne transpercé. Bordel, mais c’est qui cette fille ? Là, il ne peut définitivement plus rien pour elle. Elle semble assez à l’aise pour se protéger des balles par elle-même, alors il se concentre plutôt sur sa peau et se met à l’abri des tirs en se planquant derrière une étagère de métal. « Hey ! Ces types sont des braqueurs, pas des terroristes ! » Enfin, du peu qu’ils en savent pour l’instant. Sous-entendu : Essaye de ne pas tuer des types qui méritent d’être jugés tant qu’une vie n’est pas en jeu. C’est qu’il n’a pas envie d’avoir de problème avec ses ex-collègues, Matt. Et là, il va déjà en avoir. Quelle journée de merde, sérieusement.

Parallèlement, il tente de garder en mémoire l’emplacement des types qu’il a vu depuis là-haut. La gamine devrait bien s’en sortir (finalement, c’est plus pour les mecs d’en face qu’il s’inquiète). Alors sa priorité va être de mettre en sécurité les quelques otages qu’il a vu de là où il se trouvait. Avec le sérum qui coule dans ses veines, ça ne devrait probablement pas être si difficile. « Ne rend pas ta cause indéfendable. » La met-il en garde avant de quitter sa couverture pour se diriger de l’autre côté du magasin. Ne dit-on pas les femmes et les enfants d’abord, après tout ? Il se glisse rapidement entre les rayons et s’arrange pour arriver dans le dos d’un des types repérés quelques secondes plus tôt. C’est tellement le bordel et c’est tellement bruyant, surtout du côté de la jeune mage, que le type ne l'entend pas arriver. D’un coup dans la nuque, il l’assomme et fait signe à la jeune femme, en état de choc et au bord des larmes, de ne pas faire de bruit. Il attrape sa main et la guide jusqu’à un recoin. « Restez ici et ne faites pas de bruit, on s’occupe de tout, d’accord ? » Murmure-t-il tout bas. Il voit qu’elle se fait violence pour ne pas éclater en sanglot mais hoche la tête malgré ses tremblements. Il lui adresse un dernier sourire pour la rassurer avant de se glisser une nouvelle fois entre les rayons. Se déplaçant entre les rayons, il assomme un second braqueur dont il croise le chemin avant de retrouver une zone sûre de tirs ennemis non loin de la mage. « Deux de moins de mon côté. » Il ne le sait pas encore, mais dehors l’armée vient de cadrer le périmètre et de s’installer pour intervenir au milieu de tout ce bordel.

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Dim 8 Aoû - 12:24

Just want to go home... • Matthew

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J'ai aucune autorité face à l'armée, tu sais ? Je peux plaider ta cause, mais le type d'en face peut tout aussi bien n'en avoir rien à foutre.


Cette phrase résonnait dans ma tête, la raison est que je cherchais encore pourquoi il me parlait d'autorité. Les coups de feux se multipliaient et tendaient à me rendre un peu sourde, en ajoutant des acouphènes comme des bourdonnements et sifflements. J'étais trop proche des tirs que j'esquivais et parais pour la plupart grâce à mon arme et quelques éclipses. Ces gens agenouillés ou en PLS de part et d'autre des rayons, en train de supplier pour leur vie, étaient aussi traumatisés que mes tympans. Cela renforçait mon idée de buter tout ce beau petit monde de branquignols qui s'amusaient avec la vie des gens, les ramasser violemment et les menacer en face de moi. J'étais en colère de voir une telle chose. Aussitôt je fonçais sur un des gars armé d'une arme blanche. Il s'amusait à martyriser une dame assez âgée et lui crier dessus. Mon shuriken, sans feu cette fois-ci afin de protéger la dame, vint se planter sèchement et profondément dans le dos du type, pendant que je le faisais lâcher la mamie qui pouvait désormais fuir. Elle fut aidée par ses proches pour accélérer le pas. Fiou, trois de sauvés. Je cognais du genou, le nez de ce même mec et lorsqu'il atterrissait au sol, je fonçais dessus d'une double éclipse pour prendre de l'élan, et lui assenais un autre coup de poing dans l'œil. Je pense qu'il ne sera pas assommé trop longtemps.

Comment ce brun tout mignon, aux paroles qui résonnaient encore dans ma tête, veut plaider une quelconque cause ou avoir une autorité sur le gouvernement ? Moi je parlais de fuir, de se cacher, de se barrer en cas de pépins, et de s'entraider à sortir en vie de ce magasin. Il ne sait pas faire ? Je soupirais. Je ressentais soudain comme de l'amertume à cette idée d'avoir ne serait-ce qu'invoqué cette arme et m'être mêlée de ce qui ne me regardait pas. J'aurai dû me planquer au dessus d'un rayon et me tirer en mode Ninja dès le début... mais c'est trop tard. Soupirant, j'envoyais mon shuriken enflammé dans un fusil qui, coupé en deux, prit feu dans une petite explosion entre les mains de son utilisateur choqué. Le mec paniqué d'être désarmé, reculait aussitôt et sortait un couteau de sa poche. Et allez... encore un qui n'abandonnera pas ! Je t'ai laissé la vie sauve et tu reviens m'attaquer à coup de rafales coupantes ? J'esquivais d'une roue arrière ses coups de couteau afin de lui mettre un coup de talon dans la mâchoire. L'étoile cristalline revenait dans mes mains, mais le temps de son aller-retour, une balle vint de derrière moi, égratigner mon cou en passant. Celle-ci était à deux millimètres de réussir à me tuer en un coup. "Khaah..." M'écriais-je de douleur en plaquant ma main dessus.

Je fis deux éclipses d'un pas chassé pour esquiver d'autres balles et les coups de couteau qui auraient pu m'être fatals, puis je me cachais derrière un rayon. Par ailleurs les balles qui m'étaient destinées, avaient assassiné le type au couteau grâce à mes éclipses : j'étais passée à travers mais lui, non... Bonne idée pour se débarrasser d'eux que de les laisser s'entre-tuer ! Les yeux rivés vers le plafond, je découvrais que le brun n'y était plus... Hah ?! Agacée, je le cherchais des yeux autour de moi et je le voyais en train de se planquer derrière un rayon. Mais qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Moi qui l'avais si gentiment mis à l'abri, il ne risquait rien là-haut.... Quoique, si ces braqueurs ne tiraient pas en l'air, il ne risquait rien ! Je viens seulement d'y penser, mais heureusement qu'il est redescendu du coup.

Hey ! Ces [...?] des terroristes !


Ce sont des terroristes ? Le message avait l'air plus long mais j'avais du mal à entendre ce qu'il me disait. Ma tête me tournait et mes oreilles frôlaient l'erreur fatale durant la communication. Je regardais ma main pleine de mon propre sang, râlant de la douleur à mon cou. Mais pas le temps de faire quoique ce soit, le criminel qui avait assassiné son propre collègue au couteau, se montra assurément en bout de rayon comme heureux de m'avoir trouvé. Il ricanait et mitraillait ma zone. Oh-oh ! Je fondais d'une éclipse tactique vers un autre rayon mais il me suivait à la trace et comprenait vite où je me planquais. La prochaine balle était pour ma cuisse gauche et me fit gentiment atterrir à quelques mètres plus loin, au sol. "Grrr..." Pour plus de discrétion je me retenais d'hurler en serrant les dents, changeant encore de localisation d'une téléportation.

Terroriste ou pas alors ?! Je me questionnais et j'avais du mal à faire la part des choses, mais le nouveau rayon dans lequel je me trouvais, était jonché de paquets de sopalin et autres essuies tout. Je me sers ?! Je pense que le staff du magasin n'y verra pas d'inconvénient ? Quoique ils pourraient en fait, si. Tant pis je m'en fous, je n'ai pas envie de me vider de mon sang, déjà que je n'en ai pas beaucoup. J'attrapais un paquet que je fissurais proprement avec mes ongles ; bien qu'à vrai dire, il était déjà souillé par mon hémoglobine et les traces de mes mains. Assise à même le carrelage glacé et le dos collé à une étagère, je déroulais un rouleau de sopalin afin d'appuyer ce dernier sur ma cuisse et mon cou. Les boules de papier ensanglantées s'amassaient sur le sol à mesure que je tentais de faire un bandage avec... "Rhaaaah et merde tiens ! Ça fonctionne pas !" Cette fois, je suis dans la mouise pour me battre mais tant que le tireur ne me retrouve pas, je peux prendre une petite pause.

Un homme innocent en revanche, vint me faire paniquer en attrapant mon épaule, il pleurait et se hissait de peur jusqu'à moi. Un peu plus et je l'aurais éborgné avec mon arme, mais je soupirais de soulagement d'avoir retenu mon réflexe. L'homme bafouillait quelque chose d'incompréhensible, mais son comportement l'était en revanche, il avait peur et c'est normal. Moi aussi je commençais à me dire que je ne sortirai pas d'ici en vie, mes mains tremblaient clairement et je ressentais mon cœur battre très fort.

Restez pas à côté de moi, j'attire les emmerdes !


Grognais-je aussi discrètement que je puisse, pour ne pas attirer l'ennemi. J'aurai voulu le rassurer en posant ma main sur la sienne, mais si humide de mon sang était-elle que j'évitais afin de ne pas le traumatiser plus qu'il ne l'était. J'entendais de nouveau la voix du brun, malheureusement j'étais trop éloignée pour comprendre quoique ce soit de ses propos. Il me faudrait du scotch... Du sparadrap ! N'importe quoi qui rende la liberté à mes mains et stopper le saignement de ma jambe. Les bandages c'est bien, mais ça ne suffira pas dans un moment comme celui-ci et je ne suis pas sûre d'en trouver ici. Je vérifiais ma blessure, ha mais la balle est ressortie et a traversé tout mon muscle, je comprend mieux pourquoi je pisse le sang. "Rhaa... uuugh..." Gémissais-je de douleur, en plaquant d'autres boules de papier sur ma jambe. Une chance que la balle ne soit pas restée logée dans mon corps. Une poignée de secondes, je me reposais les yeux qui me piquaient et je n'hésitais pas à relâcher ma tête contre les bouteilles neuves derrière moi. Hm ? C'est quoi ? J'en attrapais une... Elle me fit ricaner car une idée vint se loger dans ma tête. Je suis vraiment une folle... Ce sont des bouteilles d'insecticides contre les cafards. Pas mal pour la situation non ? Inflammable qui plus est ? Hooo... et on me reprochera de ne pas assez lire les étiquettes, normal si ça m'inspire des bêtises.

Problème, mes jambes. Je tentais de me relever et ne tenais pas debout. J'attrapais alors deux de ces bouteilles que je secouais. Essayons, quitte à m'épuiser en éclipses pour ne pas avoir à marcher. Je m'envolais vers le plafond d'une énième téléportation et alors que le shuriken me tenait là-haut, je lâchais sciemment ces bouteilles. Ça va faire kaboum ! J'enlevais mon arme du plafond que j'enflammais de toute ma puissance. Tenant ces barres de luminaires d'une main, je lançais fièrement mon shuriken qui vint se planter dans une de ces bouteilles. La seconde suivait dans les petites explosions. Le plus important était d'enflammer la zone où trois des braqueurs -dont le mitrailleur précédent- se trouvaient. Ça fait cinq de neutralisés pour moi... si j'ai bien compté. Six avec celui que j'avais tué au début de cet affrontement. Ceci fait, et n'ayant pas quitté le plafond, je pouvais retrouver une petite vue de haut sur celui qui apparemment m'aidait à en finir avec cette situation. Il avait simplement assommé deux mecs. Oh, trop gentil ! Dois-je me méfier de toi ?! Je trouvais également le rayon des sparadraps, mais je vis aussi que des hommes armés entraient en masse dans le magasin. Désinvoquons ce shuriken, je fis une dernière éclipse vers les sparadraps et m'y planquais, le temps de stopper l'hémorragie d'un sparadrap gris que j'utilisais sans la moindre hésitation, afin d'enrubanner ma cuisse.
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Jeu 19 Aoû - 15:48
Just want to go home...


Occupé de son côté, il n’avait pas eu l’occasion de porter son attention sur tout ce qui s’était passé autour alors qu’il s’occupait de quelques bandits tout en mettant une femme à l’abri. La gamine qu’il avait rencontré dans tout ce chaos semblait blessée mais, de là où il se trouvait, il ne voyait que le sang sur elle et non l’origine, à savoir l’emplacement de ses blessures. Son énergie lui laissait cependant à penser qu’elles devaient être superficielles, puisqu’elle se téléporta vers le plafond avant de lancer son shuriken enflammé sur des cibles qu’il ne voyait pas de là où il se trouvait. Les petites explosions firent se perdre les cris des criminels dans un râle sinistre (considérant qu’il est impossible que Matthew n’ait pas remarqué les explosions, j’ai placé cette action à la fin de ma précédente réponse pour plus de cohérence). Heureusement qu’il lui avait dit de faire gaffe…L’ex-militaire soupira. Il se retrouvait au milieu d’une situation qui le soulait (bien plus qu’elle ne l’effrayait) et en plus il sentait que ça partait de plus en plus en vrille au fil des minutes qui s’écoulaient. Plus le temps passait et plus il réalisait qu’il pouvait dire adieu à l’idée de rentrer bien tranquillement chez lui lorsque tout ce bordel serait terminé…Il allait surement être trainer, comme les autres, par les militaires pour qu’ils aient les dépositions de tout le monde afin de comprendre comment les choses ont pu partir en vrille de la sorte.

Epaule collée à une des étagères, il jaugeait la situation lorsque l’on vint s’agripper à son bras. Réflexe de ses années dans l’armée, il failli plaquer la personne contre le sol pour se défendre…Et s’arrêta net en constatant qu’il s’agissait de la jeune femme qu’il avait tenté de mettre à l’abri un peu plus tôt. Très certainement en état de choc, il semblait qu’elle considérait le danger moindre en étant accompagné…Alors qu’en étant avec Matthew, c’était tout l’inverse puisqu’il essayait d’assommer les criminels. Nouveau regard vers ce qui se passait et il soupira. Réflexion faite, il n’avait pas vraiment besoin d’intervenir vu que la mage miniature le faisait déjà, détruisant tout sur son passage. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’aucun de ses anciens camarades viennent lui reprocher de pas avoir essayer de calmer le jeu -parce qu’il l’a fait. Il lui a dit de faire gaffe et de pas les massacrer. Est-ce qu’il pourrait vraiment être responsable de tout ce qui se passait malgré ça ? Ce qui était profondément chiant…C’était que ça dépendait de la personne qu’il aurait en face, très probablement. « Bon…essayez de ne pas faire de bruit. » Murmura-t-il, résigné. Cette femme non plus, il ne pouvait pas la raisonner. Elle était guidée par la peur et par le choc. Le mieux était encore de garder un œil sur elle pour s’assurer qu’elle ne fasse rien de stupide. Elle hocha la tête et il lui fit signe de le lâcher et de rester derrière lui. En cas de problème il serait ainsi libre de ses mouvements pour se défendre.

La prédiction se réalisa d’ailleurs, puisqu’il pu assommer un autre de ses gars avant que le gros de la troupe armée qui s’était rassemblée dehors investisse le petit supermarché pour mettre hors d’état de nuire les gars qui restaient -et dont il avait perdu le compte parce que sa flemme est légendaire. Lorsqu’une arme se braqua sur lui à l’arrivée d’un soldat dans sa zone, il leva simplement les mains en signe de manque total d’animosité à leur égard. « Yo, Andersen. » Se permit-il même de le saluer en reconnaissant les traits du type qui lui faisait face. C’était un gars avec qui il avait déjà été foutu en équipe une fois ou deux. Le genre de mec qui en fait trop, ce qui n’était pas des masses compatibles avec le caractère de Matthew. Le tout était que leurs désaccords n’avaient jamais nuit à leur camaraderie. « Elle est sous le choc, mais elle n’est pas dangereuse. » Précisa-t-il en voyant que son regard glissait vers la jeune femme qui restait planquée dans son dos. « Et elle n’est pas armée. » Jugea-t-il bon d’ajouter face à la suspicion de son ex-compagnon.

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Magie : La sainte magie du scénario
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Jeu 19 Aoû - 20:04


Je suis Samuel Andersen, membre de la Première Division, je me bats avec une faux. Bien que je n'ai pas reçu le sérum, je reste un très bon soldat.
Want to go home

Une nouvelle journée tranquille pour Sam, il lit un énième rapport sans intérêt, il en est venu à adorer ces journées banales. Il s'apprête à déguster son café quand une sonnerie retentit, renversant le liquide sur son bureau. Poussant un juron, il apprend qu'une prise d'otage a dégénéré et que la Première doit empêcher que ça n'empire. Sam emmène ses hommes et arrive rapidement sur les lieux et constate l'ampleur des dégâts : des traces de feu ici et là, une odeur abominable de produits chimiques dans l'air qui brûle les yeux et surtout, des cadavres ici et là et des otages complètement sous le choc.

Après le déploiement des forces, les malfrats sont mis sous verrou et les cadavres sont aussi des bandits, après examination rapide des corps, Sam remarque qu'ils ont été tué de manière assez sordide. Il décide de boucler le secteur pour éviter que personne ne quitte les lieux. Il reconnaît un ancien camarade de promo : Evans. Il lui demande un compte rendu rapide de la situation avant de se tourner devant la petite couverte de sang. Il demande à ce qu'elle reçoive les premiers soins (et éviter qu'elle clamse devant lui) avant de l'interroger :

"Mademoiselle, je sais que vous êtes encore en état de choc, mais j'aurais besoin que vous me racontiez exactement ce qu'il vient de se passer, sans omettre les moindres détails. Pouvez-vous y arriver ?"

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Dim 22 Aoû - 3:29

Just want to go home... • Matthew

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Rouleaux de scotch déballés, involontairement volés pour l'urgence et posés à même le sol devant moi, je décidais de juste en emprunter quelques grandes bandes -assez collantes pour de gros cartons- et enrubanner ma cuisse avec. Le geste fut tellement difficile pendant que je sanglotais que j'avais été assez maladroite. C'était mal fait, mais je m'en foutais littéralement tant que le sang s'arrêtait de quitter mon corps. Je vins ensuite déposer quelques billets d'une somme plus qu'indiquée, dans le reste du rouleau utilisé, et tant pis pour les traces de mon sang qu'il y aura sur les billets, cela paiera aussi les bouteilles anti cafard... Oui ça ne se fait pas de voler, bien que j'ai réussi à avaler un cookie tout à l'heure. J'ai beau être une sans abri, je ne supporte pas qu'on puisse entraîner des innocents dans une fusillade pour des raisons ridicules, ou voler une boutique qui n'a rien demandé. En revanche, tuer des malfrats ne me faisait ni chaud, ni froid malgré l'hypothermie qui me gagnait... ou bien est-ce l'adrénaline qui m'abandonnait là, avec mes blessures et démerde toi pour supporter la douleur ?! Je n'en savais rien. Ce que je sais, c'est que je délirais pas mal durant quelques minutes et que je ne captais plus rien. Mes oreilles se remettaient à peine des nombreux tirs d'armes à feux que j'avais subi juste à côté de la tête. Elles bourdonnaient encore, sifflaient encore et me désorientaient... me rendant presque folle.

Toujours assise au sol comme une poupée désarticulée, quelques hommes arrivaient vers moi et me prodiguaient quelques soins d'urgence non mérités... Pfufufu..., ce rire presque silencieux m'échappait. "C'est une blague ?!" J'étais stupéfaite et à la fois irritée, je pense que ce devait être la faute de la douleur qui me jouait des tours. "Bon bah si vous le dites. Moi, je m'en fiche totalement mais s'il s'agit là d'une paye, je l'accepte volontiers." Pensais-je en reposant ma tête contre ces objets entreposés sur l'étagère. Une chance que je sois désarmée face à ces gens, même si je n'ai plus envie d'utiliser la magie pour le reste de la journée. Je n'arrivais pas à compter ceux qui m'entouraient, mais ils m'avaient l'air d'être tous masculins. Peut-être étaient-ils moins que ce que je voyais ?! Le sang ne s'écoulait plus, rendant inutile le scotch... mais au moins il avait servi à attendre les secours, si tant est qu'ils le soient. Je tremblais toujours comme une feuille mais mon ouïe revenait peu à peu à la normale, me faisant revenir à la réalité. Enfin j'entendais de nouveau correctement... ça résonnait encore pas mal mais les mots étaient compréhensibles.

Elle est sous le choc, mais elle n'est pas dangereuse... et elle n'est pas armée...


Le grand brun ? Celui de tout à l'heure qui m'avait parlé de terroristes ? C'est de moi qu'il parle ? J'osais lever mes yeux dans sa direction, oui c'est bien lui. "Il a réussi à s'en sortir juste en assommant des gars, je le crois pas... À sa place, je serai morte une dizaine de fois tellement je suis maladroite." Ma foi, il avait l'air assez flemmard, ceci expliquait sans doute ses simples coups dans la nuque. Rrrraaaah... Rien que de le regarder, je repensais au cookie et j'avais encore plus faim. Je redirigeais aussitôt mes yeux sur l'autre bonhomme non loin de lui.

Mademoiselle, je sais que vous êtes encore en état de choc, mais j'aurais besoin que vous me racontiez exactement ce qu'il vient de se passer, sans omettre les moindres détails. Pouvez-vous y arriver ?


Si délicatement prononcé, si doucement et gentiment demandé... néanmoins je ne supportais pas ces types. Un long moment, je fermais les yeux, fonçant les sourcils. "Quelle grosse erreur... je n'aurai jamais dû me mêler de tout ça, même si ça a commencé avec moi... Je n'aurai jamais dû accepter cette demande du brun, je me méfie de lui maintenant et peut-être à tord. Leur raconter ? Me tirer ? Avouer ... mes gestes ?" De son vivant, je me souvenais que papa me disait toujours "faute avouée, à moitié pardonnée" pendant que maman me punissait toujours plus sévèrement à chaque fois... Mais je n'ai pas l'impression que ça ait servi à grand chose. Je soupirais en rouvrant doucement les yeux. Je n'arrivais pas à me décider mais quoiqu'il arrive, je n'utiliserai plus la magie ici, sauf si bien sûr des mages dangereux viennent à leur tour semer plus que le trouble en ces lieux. Je me relevais en m'appuyant sur l'étagère. Finalement, ces mecs ne sont que deux, le troisième vient de partir un peu plus loin...

C'... Ce... J'en sais rien... Ils... Fffff... Mauvaise idée de m'être relevée.


Je sentais que j'allais chuter en avant, malgré que je tenais le rayon.... non ça va, je tenais encore debout.

... J'ai été attrapée par derrière, empoignée par la gorge... L'autre a commencé à hurler, à menacer, à déblatérer des conneries,... et à tirer. Ça criait de partout... J... J'ai pas réfléchi, pour moi c'était sauver les civils ou tous mourir... J'ai entendu "terroriste" et puis... plus rien... ma tête me fait un mal de chien... ça tirait de partout dans mes oreilles, sur moi... et... j-j'ai improvisé ?! J'peux pas dire mieux dans la panique... tout s'est passé si vite !


"Je suis complètement débile de leur faire confiance, je le sens, tout ça va mal se finir." pensais-je en n'osant plus regarder personne, je gardais la tête baissée surtout pour éviter que ma vision ne tourne milles fois, et éviter de tomber bêtement. Je visais le rouleau et la thune du doigt.

J'ai remboursé ...l'utilisé.


Tout ce que je voulais c'était sortir d'ici, mais pour les dégâts occasionnés, la boutique pouvait largement se faire rembourser par l'assurance. Je m'approchais, chancelante, du grand brun. Je ne sais pas ce que j'attendais de lui au juste.
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Mar 24 Aoû - 18:29
Just want to go home...


Secteur bouclé. Soupir agacé du type flemmard qui n’avait qu’une envie : rentrer chez lui. Il connaît pourtant assez ses anciens camarades pour l’avoir su bien avant que les ordres commencent à être beuglés, qu’il ne pourrait pas rentrer tranquillement chez lui les mains dans les poches. Le secteur va être fouillé au peigne fin, tout le monde va être interrogé, lui et la mini-terreur compris. Le type qui lui fait face, Sam, semble avoir pris du grade depuis la dernière fois qu’ils se sont croisés, vu que les ordres émanent de lui. Rien d’étonnant pour l’Evans vu le sérieux et la minutie dont a toujours fait preuve Andersen. Il le lâche, le laissant entre les mains d’un autre soldat, pour demander à ce que l’on soigne la blessée avant de l’interroger. Lui aussi, on tente de l’examiner. « Ça va… » Il a beau dire, on ne lui fout pas la paix avant de constater que ouais, ça va.

De temps en temps, il jette de petits coups d'œil à la gamine rafistolée avec les moyens du bord (mais toujours en mauvais état) qui se tape l’interrogatoire du type le plus pointilleux qu’il connaisse. Mais il ne s’approche pas ni ne fait aucun commentaire pour ne pas se prendre un bash bien mérité dans le coin de la figure. Il connaît les méthodes alors il ne peut pas jouer les types innocents. Il n’a pas à se mêler de l’interrogatoire d’une autre personne. Et d’ailleurs, lui-même doit répondre aux questions qu’on lui pose. « Règlement de compte ? » Demanda le soldat qui s’occupait de Matt, en observant Andersen et sa civile. « Peu probable. Elle était là avant eux et c’est la première qui a été mise en joue par les braqueurs. » Haussement d’épaule désintéressé. « T’as été militaire. Pas besoin que je te fasse tout un discours pour que tu me dises ce que tu sais. » Et Matthew ayant été des années durant un militaire habitué à faire des rapports -légèrement bâclés du fait de sa flemme connue de ses anciens camarades- il raconta les éléments qui semblaient importants en omettant des détails qui n’auraient servi à rien de toute façon. Plaçant ses mains dans ses poches, il observa un peu les alentours. Il n’avait aucun intérêt à mentir. D’autant qu’il y avait environ une chance sur deux qu’un endroit pareil dispose de lacrima de sécurité enregistrant les images.

Quand il en a terminé et la gamine aussi, elle se rapproche de lui pendant que les militaires interrogent d’autres personnes et échangent des informations entre eux –surement les différentes dépositions. D’autres surveillent encore que les témoins restent sur place au cas où on aurait encore besoin d’eux –et pour prendre en charge ceux qui sont le plus physiquement et psychologiquement touchés. Son regard glisse, en coin, vers la petite. « J’avais jamais dit oui pour restau’ mais vu ton état je pense sur tu vas surtout manger à l’hôpital de toute façon. » Fait-il remarquer. Dans l’état où elle est, il l’imagine mal repartir comme si tout allait bien. Il n’a pas vu ce qu’elle s’est pris dans la figure vu qu’il était occupé ailleurs mais son corps parle pour elle. C’est d’ailleurs sans doute les militaires qui vont conduire les blessés à l’hôpital, prendre en charge les personnes terrifiées. Conduire les responsables à l’interrogatoire aussi…Honnêtement, il est bien content de plus avoir à se taper toutes ces merdes. C’est ce qu’il se dit quand une vieille connaissance lui demande sur le ton de la blague. « Tu veux pas revenir ? On manque d’effectifs. » A qui la faute ? Songe-t-il. Malgré son dégoût pour l’armée, il lui sourit légèrement. « Non. Trop de souvenirs, je ne peux pas. » L’autre gars n’insista pas plus. Ceux qui avaient travaillé avec lui savait qu’il avait perdu la femme qu’il aimait, à l’époque.  Ça avait rendu sa démission légitime, on lui avait pas posé de questions et on lui avait foutu la paix. Jusqu’à aujourd’hui. « On peut partir ? » Demanda-t-il finalement à Sam.


HRP : Je pense qu'on pourra clôturer après une dernière modo du coup
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Ven 3 Sep - 22:20


Je suis Samuel Andersen, membre de la Première Division, je me bats avec une faux. Bien que je n'ai pas reçu le sérum, je reste un très bon soldat.
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« On peut partir ? »
« Pas maintenant. Laisse-nous quelques minutes. »

Andersen prit note de ce que lui disait la jeune fille et alla interroger les autres témoins. Il eut une reconstitution assez fidèle de la scène. En plus des faits et gestes des braqueurs, on lui parla de la boucherie que la petite blanche avait provoqué, ce qui avait laissé certaines victimes plus en état de choc que le braquage en lui-même. L'armée ayant sa propre division fer de lance, un tel saccage n'avait pas de quoi faire froid aux yeux de Sam. Toutefois, qu'une simple civile inconnue au bataillon fasse preuve de ce type de barbarie était très préoccupant.
Même si l'affaire tendait effectivement vers la légitime défense, il serait plutôt judicieux de garder cette fille à l’œil. Elle portait sur elle la signification de pas nette. Le soldat revint vers elle sans lui faire part de ce qu'il avait relevé. Une dernière vérification s'imposait.

« Êtes-vous recensée en tant que mage d'Earthland ? » Il marqua une pause pour lui laisser le temps de répondre, avant d'ajouter : « Nom et prénom, s'il-vous-plait ? »

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Sam 4 Sep - 13:57

Just want to go home... • Matthew

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Le brun à la mèche rougeâtre soupirait -je suppose- d'agacement, et il plongeait ses mains dans ses poches. Je commençais à paniquer en sentant le bâtiment cerné et bouclé, plus encore que lorsque ces braqueurs ou terroristes avaient commencé à faire feu sur moi et les alentours. "Au final c'était quoi tout ce bordel ? Dans quoi me suis-je embarquée en acceptant d'aider ce type ?" Longtemps, je ne fis plus attention à rien, écoutant juste ce qui résonnait encore un peu parfois, autour de moi, notamment la conversation entre ce type et le soldat supposé chef. La tête baissée en m'accrochant à cette étagère, je me faisais violence pour avancer encore un peu. La douleur ? Elle était encore assez supportable, tant qu'on ne venait pas appuyer des mains sadiques sur mes plaies à peine rebouchées. Mais je boitais légèrement de ma jambe, celle qui s'était pris une balle.

J'avais jamais dit oui pour restau' mais vu ton état je pense sur tu vas surtout manger à l'hôpital de toute façon.


"Bravo Nui, tu t'es encore fais avoir en beauté... Je suis vraiment la plus stupide de toutes les idiotes sur cette Terre à y avoir cru ! Qu'est-ce qui m'a prit d'aider ce type ?! Qu'est-ce qui m'a pris de lui faire confiance ?!" Malgré ses dires, j'entendais mon estomac grogner doucement pour bien insister sur le fait qu'il était vide. Mais c'est sûr qu'un cookie, ça ne nourrit pas, surtout quand on se dépense autant derrière. Dire qu'à la base je venais juste chercher de quoi me réveiller et remercier un gentil vieux d'avoir lâché quelques pièces, sans que je le lui ai demandé. "Mais je suppose que s'il n'a pas dit oui pour le restau, ça veut dire aussi qu'il n'a pas dit oui pour m'éviter la zonzon ? Quel enfoiré !" Larmes au coin des yeux depuis une paire de minutes, je relevais le nez dans sa direction, son air j'en foutiste me tapait légèrement sur le système désormais. La colère montait doucement, mais surtout la panique de ce qui m'arriverait par la suite.

J'avançais encore un peu dans sa direction, lui répondre ou lui mettre un vent ? Je n'en savais rien, j'étais paumée et j'avais juste envie de m'enfuir d'ici. Mais c'est mort pour partir via des éclipses, avec tout ce que j'ai utilisé en ressources magiques. Finalement, n'ayant pas su quoi lui répondre, je lui avais involontairement mis un vent. La conversation s'était enchaînée plus vite que je ne pouvais la suivre. Et entendre qu'il avait appartenu à l'armée me rendait encore plus déçue de moi-même, mais il demandait à ce que l'on puisse partir. "On ?" C'est à ne plus rien y comprendre, mais le soldat dans mon dos forçait encore l'interrogatoire. Mon soupire se saccadait d'épuisement lorsqu'il me demandait si j'étais recensée. "Bien sûr que je le suis ! Si Irae chan ne m'avait pas forcé la main pour les faire faire, je ne le serais pas c'est certain, même si durant cinq ans je ne l'ai pas été. Mais je le suis aujourd'hui, bien que je me fiche royalement de ce monde et que je veuille juste le quitter." Ma tête tournait encore, endolorie, je retenais mes larmes. J'enlevais ma main tremblante et sale de mon sang, du rayon qui me permettait de rester debout, m'adossant sur ce dernier en allant fouiller la poche droite de ma tunique. "Où sont mes papiers ? Nope... Pas cette poche." J'allais chercher dans l'autre... Mon regard se fronçait tandis que je baissais une fois de plus la tête, toujours à la recherche de l'équilibre pour ne pas tomber bêtement. "Bah merde... ils sont où ?! Je croyais les avoir.... Et sous mon bandage derrière ma poche de sang, ils y sont pas ?" Je me fouillais un peu mais je ne trouvais pas le moindre papier qui puisse prouver quoique ce soit.

J'ai dû perdre... mes papiers... soit dans le magasin, soit devant. Je crois que je les avais encore .... t't'a l'heure ? 'Doivent pas être loin.


Lui répondais-je aussi sincèrement que désolée de ne rien pouvoir lui prouver. Ce n'était pas faute de jouer la carte de la sincérité et de la bonne foi... mais quand ça veut pas, ça veut pas. Et retracer mes éclipses pour savoir où ils auraient pu se semer, c'était tout bonnement impossible ! Tout s'était passé si vite. Je sentais aussi que toute mon énergie disparaissait, autant pour réfléchir que chercher à faire quoique ce soit. Le mec me demandait mon identité, je répondais comme je pouvais, épuisée.

N-n-nn... Nh... Nuii...


Mes jambes glissaient, m'abandonnaient et je me retrouvais vite assise sur le carrelage glacé contre l'étagère. Finalement, même si je ne voulais pas aller à l'hôpital et que je voulais juste quitter cet endroit de malheur, mes vertiges confirmaient bien que le grand brun à la mèche rouge avait raison : c'était vraiment mort pour le restau'. J'allais sans doute atterrir comme il l'avait dit, à l'hôpital et probablement plus vite que je ne le pensais puisque je n'arrivais plus à rester consciente, ma vue s'était troublée violemment et mon ouïe résonnait de plus en plus jusqu'à ne plus rien comprendre.
awful
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Lun 6 Sep - 19:52
Just want to go home...


« Pas maintenant. Laisse-nous quelques minutes. » Connaissant la minutie d’Andersen, il n’insista pas et plongea ses mains dans le fond des proches de son jean en s’adossant à un mur. Il l’observa, d’un regard blasé, faire le tour des victimes et continuer de reconstituer la scène d’après les témoignages qui étaient plus ou moins fournis, selon l’état de choc des dites victimes. Un soldat vint papoter quelques minutes avec lui, prendre de ses nouvelles comme s’ils avaient été amis dans le temps. Il répondit par politesse et parce que l’échange de ses quelques mots l’occupa, mais il n’avait en vérité aucun souvenir d’avoir fait des tas d’entrainement avec ce type à l’époque.

Son regard brilla d’un intérêt nouveau lorsqu’Andersen revint vers eux, et plus précisément vers la gamine à qui il semblait porter un intérêt certain. Matt pouvait comprendre. Lui aussi aurait préféré s’assurer que tout est en ordre, après tout ce qui venait de se passer dans ce foutu magasin. « Êtes-vous recensée en tant que mage d'Earthland ? » Il marqua une pause pour la laisser répondre mais elle ne lui fit pas cet honneur, préférant fouiller dans ses poches, très certainement pour lui tendre ses papiers d’identité. Le grand flemmard haussa un sourcil sceptique en la voyant chercher encore et encore sans jamais tendre aucun document au militaire. « J'ai dû perdre... mes papiers... soit dans le magasin, soit devant. Je crois que je les avais encore .... t't'a l'heure ? 'Doivent pas être loin. » Le grand flemmard soupira intérieurement. Sans papier, des vérifications supplémentaires seraient d’usage, et il n’avait pas vraiment envie de rester planter là encore des heures. « N-n-nn... Nh... Nuii... » Répondit-elle avec difficulté avant d’atterrir sur le sol. Il la regarda du coin de l’œil tandis qu’un autre soldat venait lui demander ses papiers d’identité à lui. Une formalité, bien qu’ils se connaissaient déjà. « Tient. » Il sortit sa carte de sa poche et lui tendit naturellement. Le militaire la garda quelques minutes pour toutes les vérifications d’usage avant de la lui rendre en le remerciant.

Dans le même temps, l’équipe médicale était revenue se charger de la gamine au sol. Matthew eut une pensée pleine de compassion pour le pauvre type qui allait devoir continuer son interrogatoire à l’hôpital et qui n’allait donc pas pouvoir rentrer avant de bonnes heures. Douce liberté qui était celle de pouvoir rentrer chez lui dormir quand d’autres continuaient de bosser. Il en profite tant qu’on lui botte pas les fesses ce gros flemmard. « Tu peux y aller Evans. » Lui glisse un soldat, pendant que d’autres sont occupés à prendre en charge les victimes, qu’elles soient physiquement blessées ou psychologiquement choquées. L’avantage d’être un ex-soldat. Ce genre de chaos ne l’affecte plus comme il affecte ceux qui n’ont jamais connu ce genre de violence (et qui sont de moins en moins nombreux au fil des années). « Merci. » Lui adresse-t-il en lui faisant un rapide signe de la main. Le type y répond avant de retourner à ses moutons. « Bon bah…Bon rétablissement et porte toi bien. » Adresse-t-il tout de même, malgré sa flemme de sociabiliser, à la gamine. Elle aussi récolte un signe de la main avant qu’il tourne les talons pour rentrer chez lui. On croirait pas comme ça, mais venant de lui c'est un effort énorme.

Dire qu’il voulait juste du chocolat chaud. Quelle journée de merde.

rainmaker
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Mar 7 Sep - 19:07

Just want to go home... • Matthew

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Je n'écoutais même plus ces témoins, m'en fichant éperdument de ce qu'ils pourraient dire sur moi. Je ne me souciais plus non plus de ce qui pouvait encore m'entourer. Quasiment hors service, je gardais ma position. Mais des voix proches de moi résonnaient encore un peu, en étant encore un minimum compréhensibles, "Evans". C'est donc au moins un nom à retenir, je suppose que ce devait être le nom de famille du type qui avait joué au ninja, tout à l'heure ? Je levais le regard dans sa direction. Lui pouvait s'en aller tranquillement sans être inquiété et sans avoir été blessé ou quoique ce soit d'autre. Petite moralité : moins on en fait et mieux on se porte, comme dirait un certain vieux qui attendait sans doute que je lui rende le change de sa pièce, à l'extérieur du magasin. Aha, même si je tentais de me relever en pensant à lui, mon corps refusait d'un gros "Nope !".

Bon bah… Bon rétablissement et porte toi bien.


Aussitôt je me sentais rougir. "Heeeeeeeeeh ?! C'est à moi qu'il a dit ça ?" Vu le signe de main qui m'était adressé, je ne pouvais que sourire gentiment. Finalement il n'est pas aussi associable qu'il en a l'air, ou bien je me fais sans doute des films mais en tout cas, il n'avait pas été hostile du début à la fin avec moi. Eh bien ce petit au revoir fort sympathique auquel je répondais d'un léger signe de main également, suivi de ma réponse orale, me suffisait amplement.

M-merci, toi aussi !


En effet, cela me suffisait amplement pour me dire que j'avais quand même eu bien fait d'agir malgré ma méfiance en ces gens, ma naïveté et mon imbécillité à toujours me faire avoir. Malgré tout ça, j'me disais que j'avais eu raison de me défoncer, de me donner au maximum pour qu'aucun de ces civils -et sans doute Evans aussi en était un ?- ne soit blessé ou pire. Peu importe qu'ils soient choqués, abasourdis, totalement en panique, ou en larmes... peu importe s'ils avaient de petits bobos ou s'ils avaient mal au dos ainsi qu'aux genoux, de juste s'être planqués. ILS SONT EN VIE !

C'est ce qui compte le plus pour moi. Rien à foutre du reste. On est en vie. Je me fiche bien également d'avoir reçu une balle, et d'avoir autant essuyé de tirs. J'suis fière de moi ! Qu'importe ce que le chef de la brigade, à genoux face à moi, devait se dire. Par ailleurs, quelques minutes avaient défilé entre le départ d'Evans et le fait que ce Anderson ait demandé à ce qu'on retrouve mes papiers (si tant est que je ne lui ai pas menti entre deux et évidemment que non). L'homme soupirait face à mon état, "Tu veux ma photo ? J'me repose juste wesh !" pensais-je juste en me retenant de lui flanquer au visage. Et enfin, l'un de ses sous-fifres accourait avec mes papiers plein de sang -mon sang ?- dans notre direction. "Ah bah voilà ! La voilà ma carte." Je sais pourquoi elle est pleine de sang... J'ai sans doute dû la perdre quand j'épongeais ma cuisse dans le rayon des sopalins.

"Nui Soma", hein ! Papiers refaits récemment, bien qu'ils soient imbibés et presque foutus. Vous avez l'air de les perdre souvent, je me trompe ? Passons. Rien de terrible ! On va vous mener à l'hôpital le plus proche, vous soign...


En même temps, va combattre pour ta peau, pour celle des gens et te soucier d'un foutu papier dans ta poche. La priorité avait été plus que choisie, nos vies plutôt que des détails futiles de contenu de poche. Mais mes yeux se fermaient, c'est con, je n'ai pas eu le temps d'entendre la fin de ses propos. Tant pis, ça ne devait pas être si important que ça. Je ne sentis plus qu'un lourd soupire sur mes cheveux alors que ma tête retombait sur le côté. C'est une longue sieste bien méritée qui me happait de la réalité, tandis que j'atterrissais doucement au sol sans ressentir la moindre douleur. À la suite de cela, on m'emmenait probablement à l'hôpital durant mes longs rêves.
awful
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Sam 11 Sep - 16:06

Just want to go home

Fin du RP

Bravo à tous les deux pour avoir terminé ce RP.

Couverture de Matthew intacte, il reçoit 3 points d'influence.
Nui reçoit 4 points d'influence pour l'aide qu'elle a apporté, sachant qu'elle a une pénalité pour la barbarie utilisée, qui attire la méfiance sur elle en tant que civile.
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