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Atteinte au divin † Lucius
Nyx
Affiliation : Soul Reaper
Magie : Le Commandeur
Disponibilité : Noé †
Nyx
Cruella d'Enfer



Dim 2 Mai - 16:15
 
Atteinte au divin

Nyx & Lucius

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Pour celle que l’on n’avait  jamais vu essoufflée, fatiguée, nul n’imaginait combien une simple entrevue avec Skyadrum pouvait consommer les ressources de la grande Nyx. L'imprévisibilité et la ruse de l'homme obligeaient la reine à une vigilance constante, or la montée en puissance du brun n’augurait rien de bon. L’entente fragile entre les maîtres de l’alliance était plus que jamais mise à mal depuis que Nyx était au courant de la pénalité que leur incombait leur statut d’edorasien. Le maître des lunes soupçonnait les reapers de s’éloigner de leur pacte et avait tenu à remettre les pendules à l’heure, non sans amener de subtiles menaces que l’impératrice décela sans mal. Un incident diplomatique avait été à deux doigts de survenir, étincelles calmées par le malicieux maître noir. Nyx devina aussitôt la menace tacite derrière le ton mielleux, aspirant à la paix. Mensonge… Elle le soupçonnait de vouloir se venger, contre sa guilde, des sévices qu’avait subis la sienne avec le démantèlement de certains laboratoires. « Tu crois en tes accusations infondées et, sans preuve, tu comptes tout de même te venger n’est-ce pas ? Vérité. » ordonna t-elle. La réponse affirmative fusa malgré lui, obligée par le Commandeur. Cependant, Nyx n’eut pas la réponse du comment : le fourbe avait anticipé cette extraction d’information, alors il n’avait fixé aucun choix de vengeance et attendrait certainement son départ pour le faire. Elle ne pouvait malheureusement pas se permettre de le dissuader dans son entreprise par une attaque frontale. L’alliance entre leur guilde était encore nécessaire, sa seule option était d’être prête et déjouer son prochain coup bas. Elle quitta l'entretien sur ces tensions non apaisées.

Escortée par quatre membres de sa garde, la reine Nyx arpenta un sentier désolé de Serchel pour rejoindre l’héliport qui l’attendait, lequel était protégé par un sort d’invisibilité. Lucius s'y trouvait. Une chance qu’il n'eut pas assisté à son échange avec Skyadrum, son conseiller aurait manqué de tolérance devant la menace latente des paroles du maître. La route qu’elle prenait avait été vérifiée, préalablement sécurisée par ses alliés. Malgré les précautions prises, quelque chose de terrible se produisit et Nyx ne saurait jamais s’il s'agissait d’une première partie de la vengeance annoncée de Skyadrum. Deux temps. Une succession rapide. Un sifflement, puis un cri : « Ma reine ! ». Deux membres de la garde ainsi qu’elle-même eurent la rapidité suffisante d’effectuer un bond arrière avant l'explosion. Attentat. Le bruit devait déjà avoir alerté son conseiller. La menace était invisible pour elle, on l’attaquait lâchement et intelligemment, par explosion, par distance. Elle fut contrainte à une autre esquive avec ses soldats restants, qui avaient réussi à réagir la première fois malgré la surprise. La force des explosions avait atteint leurs vêtements, et même la peau d'un gardien. Nyx arracha un morceau du bas de sa robe calcinée et l’attacha à son bras. Le bris de quelque chose l’avait profondément éraflé, une pierre ou une écorce, il était hors de question qu’on la voit saigner. La grandeur de sa légende reposait aussi là-dessus, celle qui ne souffrait ni de l’effort ni des blessures. Ne restaient avec la reine que deux appuis désormais. L’un d’eux partit en reconnaissance pour s’en prendre aux bombardiers. Les explosions cessèrent mais le gardien ne revint pas.

Un bataillon de dix chasseurs alpins surgit d’entre les arbres en contrebas à vitesse folle. Des traits impassible et une extrême froideur dans son regard miel, Nyx dégaina Asfaloth, prête à se défendre avec le seul compagnon qui lui restait car il ne suffirait pas à sa protection. Elle avait la force de venir à bout de toutes ces personnes, qui auraient le privilège immérité de voir la grande déesse magner la lame juste avant leur trépas. À moins qu’une heureuse intervention ne la garde de cette tâche ingrate.


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Mar 18 Mai - 21:47
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Atteinte au divin

 




 
~ feat. Nyx la plus belle 





 


L’inhumain n’acceptait pas d’avoir été mis de côté, que sa reine ne lui permette pas de la suivre était tel un coup de poignard dans le cœur de la marionnette. Mais Lucius n’avait pas de cœur et de ce fait, il ne pouvait pas souffrir de telles puérilités. Pour lui qui avait juré qu’il suivrait sa déesse jusque dans la mort, ne pas participer aux entreprises politique de Nyx lui déplaisait, c’était son rôle de la conseiller et pourtant… pourtant il n’était pas là.

Cependant, l’esprit tortueux du marionnettiste avait rapidement compris de quoi il en retournait. Il ne savait que trop bien que jamais sa reine ne se séparerait de lui si ce n’était pas une situation obligatoire. Il gardait la bouche close, mais ses yeux et ses oreilles étaient à l’aguets, analysant chaque chose qu’il entendait avec le plus grand soin. Sa reine l’avait mis de côté parce que sa ferveur et son dévouement était trop grand. Néanmoins Lucius se savait très bien capable de se contrôler et d’empêcher tout incident diplomatique : il n’était pas la créature la plus intelligente d’Edoras pour rien.

Il avait obéi malgré tout à sa reine, restant derrière, ne la laissant qu’avec une poignée d’homme pour l’accompagner. Il n’avait évidemment rien dit, mais il aurait préféré la suivre, rester à ses côtés, lui servir de bouclier : Lucius n’avait confiance qu’en deux personnes pour protéger Nyx, lui et Malik. Ses sentiments ne rentraient pas en ligne de compte dans le calcul qu’il effectuait. Surtout quand on savait que sa reine allait voir Skydrium qui n’avait pas hésité à quitter les rangs de Weisslogia : cet être humain avait la trahison dans le cœur et l’inhumain n’avait aucune confiance en lui.

Mais parce qu’évidemment, il ne critiquait pas les ordres, il était resté derrière avec une partie des hommes, assis avec un livre dans la main, lisant silencieusement. Qu’aurait-il pu faire de plus ? Désobéir aurait surtout montré une faille dans l’autorité sans limite de sa reine : il était hors de question que quelque chose du genre puisse avoir lieu. Celui qui s’autoproclamait, « Apôtre de Nyx » avait la tête sur les épaules et après avoir liquidé les derniers relents de son humanité, en était né une créature à l’esprit le plus abject possible et à l’impitoyabilité légendaire : Lucius était devenu un danger même pour les larbins de la guilde, qui jouaient désormais leurs vies lorsqu’ils contrevenaient à sa parole. Ces ordres étaient absolus car Nyx le permettait, il tirait sa légitimité de Nyx et il l’utilisait comme il le convenait, de manière absolue et semant la terreur envers ceux qui voudraient contrevenir aux idéaux de leurs reines !

La dernière âme qui l’avait désobéi avait eu l’extrême honneur de cobaye aux expériences du marionnettiste pour être « augmenté », une jolie suite de mot pour dire qu’il avait été disséqué sans la moindre forme de respect. Il avait survécu avec quelques séquelles, dont un bras en moins et une lacrima dans le bide. Et le pire dans tout ça ? C’était que jamais dans son existence, Lucius n’avait été aussi bien dans sa tête et dans ses valeurs. Il avait enfin l’impression de s’être vraiment accordé avec sa reine en devenant la machine froide et calculatrice qu’il rêvait de devenir depuis qu’il avait tué la femme qu’il aimait et qu’il avait volé le corps de l’amant de cette femme. Mais le chemin était encore long, car ses recherches avaient repris et sept-cent-quarante-et-un plans inhumains tournaient en boucle dans sa tête, il savait quoi faire pour améliorer la force de frappe de sa reine et la sienne. Les plans s’accumulaient dans son laboratoire et les marionnettes commençaient à évoluer peu à peu : le monde était à l’aube d’une terreur sans précédent. Maintenant qu’il n’avait plus rien d’humain, il se sentait infini et invincible et prêt à assumer pleinement ses missions de créatures de l’ombre, faisant tout pour que sa reine ne se salisse pas les doigts.

Alors qu’il tournait une page, Lucius ferma son livre d’un coup, ses yeux semblables à deux vidés de toutes émotions se tournèrent vers un chemin avant que l’inhumain ne se lève. Les yeux se regardèrent muets de stupeur et l’un expliqua alors :

« Mon bon chancelier, Dame Nyx avait pourtant dit de l’attendre ici ! »

La voix hésitante et vibrante de peur plaisait au Marionnettiste dont la tête se tourna à 180 degrés dans un angle horrible et impossible pour un humain avant de répliquer de sa voie gutturale, semblable à deux lames qu’on frottait l’une contre l’autre :

« Je vais à la rencontre de ma reine, rien de plus, rien de moins. »


Et jetant une cape noire sur ses épaules, il disparut alors, quittant le sort d’invisibilité et laissant les soldats derrières luis, à côté de l’aéronef. Si on lui avait demandé s’il savait ce qu’il allait se passer à l’avance, il n’y avait nul doute que l’inhumain aurait répondu qu’il y avait exactement 64,5% de chance de sa reine tombe dans une embuscade. Et pour le pantin, il suffisait qu’il n’y ait qu’un seul et petit pourcent pour qu’il mette sa vie en jeu sans le moindre doute pour sa reine. Il n’y avait alors aucun doute à avoir sur le fait que Lucius s’attendait à ce qu’il arrive quelque chose à Nyx. Son esprit dément et tortueux avait même probablement prévu la chose et l’espérait, pour qu’il puisse montrer la force de sa dévotion à la raison de sa vie sur terre.

Et le calcul du pantin s’avéra rapidement réalité, lorsque explosion retentit au loin. Sa face déguisée par quelques maquillages clownesques lui donnait l’impression de sourire. Il jubilait, une fois de plus, il avait raison : il était persuadé d’être la créature la plus intelligente que la terre n’ait jamais porté et comment lui en vouloir de croire cela ? Lorsqu’on voyait ses résultats, tout ne pouvait qu’aller dans son sens : Lucius était un génie.

Il craqua ses doigts avec un bruit mécanique, alors qu’émergeait du sol un grand écrin de bois, duquel sortis sa nouvelle création, sa dernière-née, le beau et merveilleux Sénèque. Il sauta dedans, alors que sa création se mit en branle et se mit à tourner encore et encore avant de démarrer à une vitesse dingue. Véritable arme cinétique munie d’un gyroscope, l’arme tournait et Lucius à l’intérieur lui ne tournait pas. Tel un boulet de canon de plusieurs tonnes dévalant une montagne, l’arme arrivait à toute vitesse.

L’inhumain ne se sentait pas particulièrement stressé pour sa reine, ni pour les soldats avec elle : s’ils mourraient, cela aurait voulu dire qu’ils étaient faibles. De plus Nyx ne pouvais pas mourir, elle était décidément trop forte, c’était une déesse, elle ne pouvait rien craindre, sa puissance dépassait de loin celle de son serviteur de bois et de cadavre, s’il accourait tel un chien, c’était surtout pour faire ce qu’il devait faire, se salir les mains.

Sénèque filait à toute vitesse et arriva d’un seul coup au moment ou en une fraction de seconde, Lucius compris la situation. Nyx était attaquée par un bataillon de membre du gouvernement. Vu que le marionnettiste ne croyait pas au hasard, il avait déjà tout trouvé son coupable, le maître de Blood Moon. Il avait essayé de vendre la plus belle des créatures qui foulait cette terre : il devrait mourir un jour ou l’autre, Lucius le promis. Des quatre personnes qui était censé protéger sa reine, trois étaient morts. L’inhumain oublia leur nom instantanément, des êtres aussi pitoyables pour mourir ne méritaient pas de suivre sa reine. Le pantin fut convaincu en un instant qu’il fallait qu’il fasse tout lui-même : qu’au moins comme cela, il ne pouvait pas être déçu.

Le premier soldat qui s’apprêtait à frapper sa reine qui avait sa robe déchirée et qui allait du coup devoir se salir les mains, fut écrasée comme une crêpe par un Sénèque dont la vitesse était juste colossale. Un ennemi de moins, plus que neufs, se dit alors le marionnettiste en son for intérieur. Et au lieu de s’arrêter et de sortir de sa boule géante, elle se mit à tourner de plus en plus vite autour de sa reine et de l’unique survivant, créant une barrière qu’aucun ne pensa alors traverser : les imbéciles, ils venaient tout juste d’offrir le temps qu’il fallait pour qu’un des deux-cent-quarante-trois plans trouvé dans l’esprit malade, sadique, diabolique et machiavélique de Lucius soit mis en place. Lorsque la boule cessa de tourner, les soldats purent alors découvrir avec horreur, que Nyx n’était plus seule avec un pauvre soldat, mais que se tenait devant eux, leur pire cauchemar.

La peau d’une blancheur laiteuse, des billes à la place des yeux, un corps qui semblait désarticulé et qui à chaque mouvement faisait un cliquetis mécanique. Sa cape jetée en arrière, le pantin montrait devant tout le monde sa vraie apparence : aucun d’entre eux n’allait sortir vivant de cette épreuve, c’était fini. Son maquillage donnait des airs moqueurs au marionnettiste qui esquissa alors une petite révérence devant sa reine et scanda alors, à moitié tournée vers sa déesse :

« Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt, ma reine, à cause de cela, votre robe est déchirée ! »

Il était tout fier de son arrivée théâtrale, car de ce corps longiligne d’exactement deux mètres sept, sortis derrière une marionnette aux mouvements parfaits, la glorieuse Auguste, qui ses deux glaives de sortis, était déjà prêt à tailler n’importe qui ferait le moindre pas. Lucius jubilait, le pantin était si heureux de son arrivée et de la peur qu’il produisait chez ses adversaires. Il avait lancé un froid par son arrivée et personne dans le camp adverse n’osait faire le premier pas. Il se redressa de tout son haut et exécuta un signe de croix vers inversé avant de lancer son invitation au combat :

« Que le premier qui souhaite mourir avance d’un pas ! Laissez le marionnettiste vous régler votre compte ! »


L’inhumain attendait désormais de voir qui serait les premiers à se sacrifier pour espérer avoir une chance de le battre. Après tout, il faudrait qu’ils avancent tous en même temps pour avoir la moindre chance de le battre : mais ce serait illusoire, Lucius avait déjà tout calculé, il serait vainqueur à coup sûr, quelqu’en soit le prix !



 

 

 


 
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Lun 7 Juin - 0:38
 
Atteinte au divin

Nyx & Lucius

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La lame d’Asfaloth offrait une ligne horizontale parfaite. Des yeux miel qui ne cillaient pas, fixés sur l'ennemi, la reine des Reaper attendait l'assaut, immobile, impassible. « Terreur » Murmure suave. La course effrénée des soldats ralentit et leur regard changea, s’exorbitant d’effroi à mesure qu’ils approchaient de l’invaincue. Aucun d’eux n’avait la moindre chance de repartir vivant, à moins de s’arrêter là et de repartir immédiatement. Trop tard. Le premier arrivant se fit cueillir par une œuvre de Lucius, laissant la reine avec cette posture fixe, surhumaine. Sa chevelure d’argent s’éleva lentement aux cercles furieux de son allié autour d'elle, qui servait de barrage aux cafards. Puis, Lucius parut enfin à ses côtés. Asfaloth s’abaissa lentement, gracieusement, avant de disparaître dans un souffle de vent. « Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt, ma reine, à cause de cela, votre robe est déchirée ! » La jambe de la reine recula légèrement, ce qui la fit pivoter quelque peu, afin de garder hors de la vue de son serviteur le bandage improvisé barrant le nacre de sa peau, et le tatouage tribal de son biceps.  « Du tissu. » contra t-elle avec calme. Elle se fichait pas mal de sa robe. C’est le fait qu’on ait pu l’atteindre qui lui donnait des envies de sang, tapies derrière un masque glacial. « Que le premier qui souhaite mourir avance d’un pas ! Laissez le marionnettiste vous régler votre compte ! » Et s’ils attaquaient à plusieurs en même temps ? Mieux valait sélectionner ses cibles soi-même. Lucius avait déjà montré par le passé qu’il était loin d’être invincible. « N’aie pas l’arrogance de laisser ton ennemi frapper en premier devant moi. » déclara la reine avec un peu plus de froideur qu’auparavant. Elle savait que Lucius avait ses limites. Il était un combattant puissant, mais il suffisait de la bonne opposition en face pour le remettre face à un échec. Ce ne serait hélas pas le premier. Le conseiller savait que l’heure n’était pas au jeu. Nyx détestait particulièrement perdre des membres de sa garde. Avoir presque été prise de court s'avérait déjà une humiliation suffisante. Cet échange n’avait déjà que trop durer, elle voulait rentrer. « Venge tes confrères tombés, Lucius. »

La déesse laissa à la première création attaquante du conseiller l’emporter avec facilité, car la commande d’Abdication fut donnée. Le soldat réussit à la contrer de par son instinct de survie, mais le bref instant d’hésitation avait suffi à causer sa perte. Nyx finit de laisser une victoire facile à son subalterne par une dernière commande, qui sèmerait la pagaille dans le camp en face. « Discorde. » Le port altier, elle adressa un regard au soldat qui était resté à ses côtés. « Rihan peut avoir survécu. Va vérifier. » L’homme profita du tumulte pour foncer vers la forêt où le gardien d’avant avait disparu. Il revint quelques instants plus tard avec l’homme inconscient, qu’il rattachait à lui par le bras passé autour de ses propres épaules, et le sien qui maintenait sa taille. Nyx attendit qu’ils soient suffisamment proches pour tourner gracieusement les talons et partir avec eux, laissant Lucius se presser pour en finir avec leurs ennemis et les rejoindre. C'était la preuve qu'elle lui faisait confiance pour réussir.

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Mer 1 Sep - 18:22
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Atteinte au divin

 




 
~ feat. Nyx la plus belle 





 


Les mots comme l’ambition étaient posés en quelques mots : impitoyable. L’inhumain compris alors que quelque chose était différente des autres fois, lorsqu’il n’aurait pas été étonné de voir Nyx s’amuser de le voir ridiculiser ceux qui auraient cru la toucher, là voilà bien… pressée. Ce changement d’attitude n’échappa pas au pantin qui interpréta cela comme quelque chose qu’il n’aurait pas cru voir un jour chez sa reine, l’humiliation : ce n’était plus l’heure pour elle d’être magnanime. On n’humiliait pas Nyx sans humilier chaque Reaper, Lucius n’avait que faire d’un honneur, mais ne tolérait pas qu’on puisse humilier ce à quoi il dédiait sa vie. Sa reine devait irradier de colère d’avoir été prise par surprise comme cela, surtout qu’il avait eu le temps de voir pourquoi la robe avait été déchirée : Celle-Qui-Ne-Pouvait-Pas-Être-Touchée l’avait été et c’était une offense impardonnable, que Lucius allait s’empresser de régler avec le plus de zèle dont il était capable.

« Il sera fait selon vos désirs dans les plus brefs délais. »

Les doigts du marionnettiste s’activèrent alors sans attendre : il était hors de question de faire attendre sa reine plus longtemps, chaque seconde passée ici aux yeux de tous était une seconde de trop ou sa reine aurait pu être blessée et c’était bien évidement inacceptable. Lucius ne s’excusait évidemment pas, mais prenait en compte l’envie qu’avait sa reine d’en finir vite et rapidement, tarder serait donc une insulte dont le pantin se garderait bien. Auguste tournait déjà ses deux glaives de manière synchrone et s’élança contre ses adversaires, prêt à en découdre, au moment où l’acier se teinter de l’écarlate sanglant, l’appel à la vengeance de la reine des reines acheva de donné à Lucius, la foi inquisitrice d’en terminer avec tout ce petit monde et de leur faire subir toutes les souffrances possible et inimaginable dont serait capable l’esprit tordu et tourmenté de celui qui vivait depuis presque deux-cents-ans sans que le temps ne semble avoir la moindre prise sur lui : ils souffriront de leurs actes.

Même si la victoire était évidemment déjà décidée par l’envie viscérale qu’avait l’inhumain à cet instant-là de réduire à poussière l’hérésie devant lui, mais la tâche était encore plus simple par l’aide de la déesse des Reaper qui acheva de tuer le premier adversaire, sa tête roulant sur le sol, telle une pomme tombant d’un arbre. Lui intimant d’abandonner le combat, il avait résisté, mais son esprit plus concentré sur la machine à tuer devant lui, avait aisément remporté la victoire d’un coup rapide qui faisait jubiler le conseiller qui se félicitait déjà lui-même de n’avoir rien perdu de son talent pour la taille.

Et pour achever l’espoir qu’auraient ces misérables rats d’avoir la victoire, un dernier sort de Nyx jeta la terreur partout et rapidement, tous se retrouvèrent confus et semblable à de la cochonnaille pour la plus belle des créations, qui ne se prit que quelques égratignures et trancha encore et encore, perforant poitrine et ventre, tranchant têtes et gorges, plantant visage et flancs, à un rythme effréné, les hommes tombaient les uns après les autres, tous, submergé par le nombre d’un. Cela paraissait presque trop facile aux yeux de Lucius et même celui qui réussit à s’approcher suffisamment du marionnettiste pour représenter un danger, ne réussit qu’à le planter dans son corps creux, avant que d’un coup de rapière bien placé, il ne transforme l’œil du malheureux en un gruyère. Évidemment, la blessure n’était pas aussi bénigne qu’aurait aimé le faire croire Lucius, cependant, elle était négligeable pour l’instant.

Un regard en arrière lui appris que sa reine partait à pas lent, avec les deux survivants : les deux êtres les moins pathétiques de sa garde qui n’avait pas trouvé la mort. Lucius se détestait d’avoir cette pensée, mais il aurait aimé que Malik soit là, car certains braves avaient perdu la vie, ils étaient certes faibles, mais ils auraient pu encore servir Nyx : cette fin n’était pas vraiment très appréciable pour l’inhumain qui songeait que la moindre perte affaiblissait la guilde, malgré sa propre présence. Ils avaient besoin de tous les fidèles possibles pour les ambitions démesurées de Nyx, ambitions qui n’étaient qu’à sa hauteur.

Alors que le nombre d’ennemis baissait drastiquement, rapidement, il ne resta plus qu’un seul qui jetant les armes à terre, essaya de fuir, non sans qu’un coup de pommeau le jette à terre, il se mit alors à pleurer et chouiner comme une petite fille. Avide de réponse, le marionnettiste décida de le garder en vie et d’en faire son prisonnier pour tout savoir de l’attaque qui venait d’avoir lieu. Le chancelier de Soul Reaper considérait que vu l’outrage qui venait d’avoir lieu, des petites représailles ne seraient pas vraiment gênantes, il devait désormais tout savoir pour préparer cela au mieux. Cependant, il lui fallait encore réussir à immobiliser l’être misérable qui gémissait à ses pieds et remuait comme un vers de terre, mais il n’avait rien sur lui pour pouvoir l’immobiliser, voilà quelque chose qui était pour le moins gênant. Mais, Lucius n’avait pas dit son dernier mot, il s’approcha, abandonnant Auguste à quelques mètres de lui et lentement, ses longs doigts froids commencèrent à glisser sur la peau et les vêtements du survivant, jusqu’à s’arrêter au niveau de la gorge, la première main tint lentement la gorge, jusqu’à faire glisser le coude du pantin sur la trachée, déglutissait de terreur, le pantin s’ancra de la main sur sa propre épaule et de l’autre main, attrapa le poignet. Puis d’un mouvement sec, déboîta le bras gauche, le craquement retentit comme avec un écho, le cri résonna de très loin : tout le monde entendit le macabre son de souffrance. Sans un mot, alors même que l’autre se pissait dessus, le pantin fit de même avec le bras droit et tout aussi lentement, le déboîta de la même manière, inversant juste ses bras. Il était en train de désarticuler peu à peu un être humain, avec des gestes si précis qu’il en témoignait une chose : il avait l’habitude de cela et avait pratiqué cette torture des centaines de fois, pour la maîtriser à la perfection. Rapidement, avec les jambes pendantes et les bras désarticulé, on n’aurait tôt fait de croire que le pantin était le survivant et non, l’oblongue personne qui désormais le tirait par ses cheveux comme un maître aurait attrapé son chien par la peau du cou pour lui mettre une raclée. L’autre s’était évanouis, une odieuse grimace toujours plaquée sur le visage : c’était un manque flagrant de beauté évident, cela ne faisait que donner a l’inhumain, les cartes pour mépriser cet être faible encore plus qu’il ne le méprisait déjà.

Lucius continua de marcher, traînant l’homme derrière lui pour rejoindre sa reine, tout fier de lui, tel un chien de chasse qui ramenait une proie. L’autre frottait sur le sol et sa peau se décollait peu à peu, laissant une traînée de sang, victorieux comme Achille, Lucius revenait auréoler de gloire, sans que derrière lui l’être ait l’étoffe d’un Hector. Un immense brasier brûlait là où les corps avaient été regroupés après avoir tous été tué, entassé comme du bois mort dans un feu de cheminée. Pour faire disparaître toutes les traces ou presque de ce qui venait de se passer, pour faire disparaître l’humiliation qu’avait vécu Nyx, Lucius avait laissé Néron à sa nature incandescente et inflammable et tout le corps brûlait en même temps que leurs identités. Les chasseurs alpins n’étaient plus.

Étrangement, Lucius ne s’était pas senti aussi bien depuis un moment, même si en lui, plusieurs lacrima était cassée et n’avaient pas été réparée : il avait beau ne pas être au meilleur de sa forme, il avait triomphé quand même et les égratignures qui le cabossait lui et ses créations n’étaient finalement, rien de bien grave, cela serait réparé. Il avait lavé l’honneur de Nyx et cela lui suffisait. Il avait hâte de rapporter sa prise à sa reine et de l’interroger pour avoir des réponses. Mais, Lucius n’était pas pressé, la vengeance était un plat qui se mangeait froid. S’il devait attendre que Skyadrium soit un vieillard pour lui faire payer ses actes, il le ferait.

Tout cela importait peu, car Nyx sera un jour au pouvoir et personne ne pourra rien faire contre cela. C’était le destin et l’inhumain ne faisait que le suivre : Nyx sera reine et lui continuera de la servir !

Cependant, l'affaire n'alla pas vraiment plus loin, puisque l'homme même torturé ne raconta rien, les Reaper rejoignirent aussi leurs bases, humiliés, mais bien décidé à ne pas se laisser insulter de la sorte une seconde fois.




 

 

 


 
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Sam 4 Déc - 20:10

Atteinte au divin

Fin du RP

Félicitation pour avoir terminé ce RP.
En effet, un certain délai de réponse peut décourager les joueurs assez actifs. Tant pis pour cette fois !
Lucius empoche cinq points d'influence pour avoir vengé sa reine.
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