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L'affaire Dahmer ⬨ Mads
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Lun 26 Avr - 20:19
Spoiler:

L'affaire Dahmer

Maddox & Lizbeth

Lizbeth mange doucement sa pâtisserie comme si le sujet de conversation était on ne peut plus normal. Sa camarade la regarde en coin. « Comment tu peux avoir de l’appétit ? » Elle hausse les épaules. Autour d’elle, les assiettes de ses camarades sont restées à moitié pleines. Pourtant, les soldats ont vu tellement de choses dans leur vie. Ce qu’elle ne comprend pas, surtout, c’est comment ils peuvent être marqués à ce point par un récit alors qu’ils n’ont pas vu les horreurs de leurs yeux. Au-delà de ça, on peut même considérer qu’ils ont vu tellement pire que ça ne devrait pas les affecter outre mesure, même s’ils avaient vu le spectacle de leurs yeux. L’enquête ne les concernait de toute façon pas. Une équipe, déjà présente à Troia, avait commencé à enquêter sur cette affaire dès qu’une pauvre habitante de la ville avait retrouvé un corps mutilé sans vie aux abords de la ville. Un meurtre. Rien de particulièrement choquant si l’on émettait le fait que certains de ses organes étaient manquants. Aucune piste n’avait été écartée à la découverte de ce premier corps : bête sauvage, criminel profondément timbré, trafic d’organes…Elle ne connaissait pas les détails de l’enquête mais avait appris aujourd’hui qu’un troisième cadavre avait été découvert. Même mode opératoire pour les trois, la rumeur laissait entendre que les soupçons qui pointaient vers un monstre étaient de plus en plus écartés au profit d’actes de cannibalisme purs et simples. S’il n’y avait que ça, elle aurait simplement terminé son dessert sans véritablement se soucier de la suite : qu’un cannibale fasse sa vie dans son coin, ce n’était pas son problème tant qu’il œuvrait loin des Reapers. Mais le problème était tout autre. « J’ai entendu que l’enquête commençait à se tourner vers l’alliance. » Plusieurs réactions face à cette confidence : ceux qui étaient sceptiques et ceux qui disaient que cela ne pouvait être que ça. Liz avala la dernière bouchée de son dessert sucré sans montrer une miette de son agacement sur le sujet. Qu’ils accablent Lux Requiem ou Blood Moon s’ils le voulaient, mais qu’ils laissent Soul Reaper en dehors de ça ! « Nous verrons bien. J’ai confiance en eux, ils trouveront le ou les coupables. » Parce qu’après tout qui a dit qu’un cannibale ne pouvait pas inviter un autre cannibale à bouffer ?

Elle se lève et va vider son plateau, passe saluer une dernière fois ses camarades avant de rentrer chez elle (officiellement du moins). Dans les faits, à peine se trouve-t-elle dehors qu’elle attrape son PHS en s’arrangeant pour qu’aucun passant n’entende sa conversation. Par réflexe, c’est d’abord Liv’ qu’elle tente de contacter. Ce n’est que lorsqu’il ne décroche pas qu’elle se souvient qu’il est en mission. Un rapide message écrit pour le rassurer et elle compose le numéro de l’autre seule personne qu’elle voudrait véritablement à ses côtés pour ce genre d’aventure –même si elle doit généralement garder un œil sur lui, ce qu’elle fait naturellement après toutes ces années passées ensemble. « Hey Mads. » Le salue-t-elle lorsqu'il décroche. « T’es occupé ? » Elle aurait lâché l’affaire si elle l’avait su sur une mission confiée par Malik ou leur Reine, mais il n’en est rien. Elle peut donc sereinement lui exposer la situation actuelle à Troia, et le peu qu’elle sait l’enquête (c’est-à-dire les soupçons). « Depuis qu’ils ont commencé à enquêter, ils ont juste deux cadavres de plus sur les bras. D’ordinaire, leur incompétence ne me dérange pas mais ils seraient capables de nous foutre ça sur le dos alors qu’on y est pour rien. L’idée de leur filer un coup de main m’enchante pas, mais si on peut mettre ça sur le dos d’un des autres, et en prime faire savoir que Mystogan est incapable de protéger la population, contrairement à notre Reine, l’idée devient un peu plus intéressante d’un coup. Tu en penses quoi ? » Évidement que Mads est partant, vu qu’il n’avait rien de mieux à faire de toute façon. Ils conviennent d’un point de rendez-vous aux abords de la ville et elle raccroche avec un sentiment de légèreté. Pas juste parce qu’elle se sent bien lorsqu’elle peut agir pour la guilde et non pour le gouvernement (quoi qu’elle va un peu les aider mais ce n’est pas tant pour eux qu’elle le fait) mais également parce qu’elle est toujours ravie, au fond d’elle, de passer du temps avec Maddox. Ce n’est pas parce qu’elle ne le dit pas ou ne le montre pas ouvertement qu’il ne le sait pas, elle en est persuadée. Ainsi, ses pas la guident directement vers la station la plus proche, elle monte dans un héliport et elle se trouve au point de rendez-vous en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Son regard s’illumine un peu lorsqu’elle le voit arriver, peu de temps après. Juste un peu. « Comment vas-tu depuis la dernière fois ? » Ce n’est pas simplement une formule de politesse –sinon, elle n’aurait pas posé la question, elle est comme ça, Liz. La réponse l’intéresse réellement, d’autant plus qu’avec l’armée sur les dents en ce moment, elle trouve moins d’occasion pour rentrer auprès des siens.



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Lun 24 Mai - 12:24


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Maddox est encore en baston. Pour résumer : il a provoqué en premier, l’autre a provoqué en retour, et c’est le bleuté qui a pété un plomb. Ce schéma se répète si souvent que ça en est con. C’est dans un couloir que ce duo de chiffonniers y va à mains nues. Ils ont le même niveau, y a que la ruse qui permettra d’avoir le dessus. Pour le coup, c’est plutôt la chance, vu que Maddox se pète la figure en réceptionnant un mauvais coup. Son PHS tombe par terre et vibre au moment où il roule sur le côté pour se redresser. Voir le nom de Liz affiché le bloque dans sa démarche et il reste assis par terre en oubliant momentanément le combat. Enfin, très furtivement ! « Deux secondes ! » réclame t-il d’ailleurs en tendant la main vers l’objet. Il se prend un coup de pied dans l’estomac avant même la fin du mot, l’autre n’a pas trop fait exprès : il n’a pas pu retenir le coup au dernier moment. « Enculé ! » Maddox attrape sa jambe et le fait violemment tomber au sol. « J’ai dit deux secondes » Son camarade se redresse en position assise et le laisse prendre son appel. Il a dû voir le nom de Liz affiché, lui aussi. Ca fait longtemps que leur amie n’est pas revenue parmi eux. « Salut Liz. » « T’es occupé ? » Bref regard au camarade avec qui il venait de se mettre sur la gueule. « Nan. » Il écoute avec attention et bugue un peu sur les soupçons qu’on lance sur leur guilde, quant à des actes de cannibalisme. Sérieusement ? C’est n’importe quoi. Ils sont des gens civilisés ici, bordel de merde !

Certains diront que des membres de la garde se tapant dessus entre en contradiction avec leurs liens qu’on qualifient de forts, indéfectibles, mais là ce serait se planter : il est normal que les frères se battent entre eux ! Sans rancune.  « Elle va bien ? » demande d’ailleurs son ex-adversaire. « Je vais la voir, je te dirais. Elle a l’air en tout cas. » Il se relève le premier et tend la main vers son collègue pour l’aider à se relever. La baston, doublée de Liz, a fait redescendre la colère. Mads emprunte l’héliport de la guilde, étant obligé de se taper un bon détour des familles puisqu’on ne va pas se risquer à la région de Troia -également proche de la Cité Royale- juste pour son cul. La petite course à pied jusqu’à Liz lui va bien, c’est plutôt devoir la faire avec cette cape d'invisibilité sur la gueule qui le fait chier. N’empêche qu’heureusement qu’il l’a fait. Il a dû croiser deux patrouilles dans son heure de cavale. Mads n’a rien contre devoir défoncer du soldat et repartir aussi sec avant l’arrivée de renfort drastique, mais il a une mission qui va réclamer discrétion. Liz l'attends au détour de bosquets, ce qui permet à Mads de révéler sa face sans prendre le risque de s'exposer avec elle. Il grommelle un truc sur le ridicule de se balader avec un tissu sur la tronche, mais son amie ne se fout pas de sa gueule pour ça.  « Comment vas-tu depuis la dernière fois ? »

Toujours en forme, inutile de le dire, ça se voit. Il respire l’homme prêt pour la violence, pourtant, Belfire semble bien docile avec elle. Au lieu de balancer un "Au top", Mads nuance – et c’est un truc de fou, vu que la nuance et lui en général ça fait deux : « On te voit moins » dit-il en tiraillant de ses doigts l'écharpe qu'elle porte autour du cou, tel un léger sermon. Mads roule ensuite en boule la cape et la cale sous son bras. «On peut s'en prendre à des promeneurs. Y a des chances que ce soit des mages, des soldats ou des combattants utiles. Plus trop de personne ne se risque aux balades en coin paumé. On utiliserait le même mode opératoire que l'autre taré et on signerait avec le symbole de Lux Requiem, ce sera déjà ça de pris en attendant de retrouver le ou les grands dégueulasses qui font ça. » Sans aller jusqu'à faire du rumsteak avec les personnes qu'il a buté, Belfire ne craint pas du tout de devoir disséquer pour la bonne cause. « J'serais pas étonné qu'ils soient vraiment avec Weiss si tu veux mon avis... » C'est peut-être de ce côté qu'ils devraient commencer leur enquête, tiens ? Remarque, le bleuté préfère l'avis de Nightingale pour le coup. L'élaboration de plan, c'est pas son truc.
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Lun 7 Juin - 20:05
L'affaire Dahmer

Maddox & Lizbeth

Revoir les membres de sa famille est toujours comme une bouffée d’air frais. Cela se lit sur son visage, à ce petit sourire qu’elle lui adresse lorsqu’il se présente devant elle, qu’elle est heureuse de le voir. Mais elle n’est pas la plus expressive des femmes. Et Maddox non plus, enfin, pas pour ce genre de sentiments en tout cas, car l’agacement est par exemple toujours très explicite chez lui. Sa famille lui manque, et elle comprend qu’elle manque aussi à son camarade quand il nuance sa réponse alors qu’elle s’attendait simplement à ce qu’il affiche fièrement sa forme olympienne. « On te voit moins » Les mains de Lizbeth viennent rejoindre avec douceur celles de Mads qui tiraillent légèrement son écharpe. « Vous aussi vous me manquez. » Souffle-t-elle d’une voix douce. Elle n’est pas expressive, mais chacun sait qu’elle dit toujours les choses comme elle les pense, qu’elles soient positives ou négatives. Et les Reapers la connaissent depuis tellement longtemps que personne ne s’en offusque jamais. Au mieux, son franc parlé les fait marrer. Enfin, ils se foutent surtout de la gueule de la personne qu’elle rembarre. Mais il n’y a jamais de rancune derrière. C’est normal de ne pas toujours s’entendre au sein d’une grande famille. « Mesures de sécurité renforcées. Je rentrerai si je pouvais le faire sans risque. » Pourtant elle sait qu’elle n’a pas besoin de le dire, de se justifier. Et surtout pas auprès de Maddox qui, après Livio, la connait mieux que personne. Ils le savent, chez les membres de la garde, qu’elle reviendrait si elle le pouvait. Il n’y a qu’auprès d’eux qu’elle se sent chez elle, où qu’elle soit.

Les idées de Maddox font sens pour une solution temporaire, le temps de chopper le gars pour laver leur nom. Si elle peut prendre des vies sans se soucier des personnes sacrifiées pour la bonne cause, elle ne sait pas si elle serait capable d’aller jusqu’à ouvrir leurs entrailles pour farfouiller à l’intérieur des corps histoire de reprendre le mode opératoire de l’autre taré. Mais ça, elle sait que c’est une tâche qui ne va pas déranger son camarade outre mesure. « J'serais pas étonné qu'ils soient vraiment avec Weiss si tu veux mon avis... » Haussement d’épaule. « Skyadrum est taré. Mais moins que Weisslogia. Il y a effectivement plus de chances que ça vienne de chez Lux Requiem que de chez Blood Moon. Même si je n’exclue pas encore l’idée d’un psychopathe solitaire. » Elle sort de son sac une copie du rapport qu’elle a soigneusement faite alors que la surveillance était inexistante. Elle n’aurait pas eu besoin de faire ça dans le dos des autres soldats si son unité avait été affectée à l’enquête mais ce n’est pas le cas. « Quelques soldats sont sur le coup, alors faudra qu’on soit tous les deux discrets. » Elle y comprit, car elle ne voulait pas attirer l’attention sur elle. Elle survole les notes du regard. « Le type a l’habitude d’agir dans le coin alors on va devoir attendre qu’un groupe passe. » Attendre, l’enfer pour Mads.

Elle se pose dans un coin et elle l’occupe comme un enfant dans un premier temps en relisant le rapport pour lui donner les informations essentielles. Elle aurait aussi bien pu lui refiler le rapport pour qu’il le lise comme un grand. Le souci, c’est que la façon dont les rapports sont rédigés est tellement pompeuse qu’il serait capable de le balancer dans un lac ou dans un précipice au bout de trois phrases. Et puis, même si elle est très patiente, ça l’occupe aussi, de lui faire la lecture. Et ce n’est pas du temps perdu, puisque ça lui permet d’évoquer le mode opératoire du cannibale ainsi que ses…Préférences culinaires. Ce qu’il en ressort globalement, c’est qu’ils vont devoir être un tout petit peu moins bourrins que d’habitude –surtout lui. « C’est fou qu’il arrive à faire ça tout seul sans se faire prendre. Surtout que les moyens alloués à la protection civile sont censés avoir augmenté. » Commente-t-elle avec les yeux toujours rivés sur les papiers. Le sous-entendu, c’est que ce n’est qu’une preuve supplémentaire qu’il serait temps de laisser au pouvoir quelqu’un qui serait véritablement capable de régner sur ce monde. Et pour elle il n’y a que Nyx qui en a les épaules et le charisme.




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Sam 14 Aoû - 21:42


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Lizbeth traduit sa pensée, usant de mots qu’il n’a pas prononcés par pudeur. Le manque, c'est ça. La brune lui dit ensuite la raison de son éloignement, bien qu’il s’en doutait parfaitement avec les dernières frasques des autres guildes. En tout cas, être du mauvais côté permet à sa camarade de pouvoir apporter ses propres informations sur la mission. « Quelques soldats sont sur le coup, alors faudra qu’on soit tous les deux discrets. » Comme elle s’y attendait, une petite lueur agacée traverse le regard du bleuté au mot Attendre. Cela ne fait pas partie de ses compétences. Ils s’isolent davantage, et Maddox s’assoit sur la même souche qu’elle, épaule contre épaule. La brune tue l’ennui en lui contant les détails du rapport, y compris les plus dégueulasses. Belfire aurait bien grimacé de dégoût, mais il ne veut pas être la chiffe molle des deux quand Lizbeth n’a pas bronché du tout. Oui, il sait à quoi ressemblent des boyaux, pour avoir déjà découpé des corps pas toujours proprement. Mais de là à aller bouffer ça…« C’est fou qu’il arrive à faire ça tout seul sans se faire prendre. Surtout que les moyens alloués à la protection civile sont censés avoir augmenté. » « Justement. Pourquoi est-ce sous-entendu dans ton roman qu’il n’y a qu’un seul mec ? C'est quoi les preuves ? » Le reaper réalise en fermant la bouche qu’il a parlé sans réfléchir, vu que c’est un peu son truc, la spontanéité. Maddox revient d’ailleurs dessus de lui-même. « Remarque, c’est vrai que les chances qu’un taré rencontre le même genre de taré que lui, et qu’ils se découvrent ensemble une passion pour le rumsteak humain lors d’une discussion autour d’un verre, sont pas énormes. » grommelle t-il, reconnaissant sa connerie. Enfin, les chances sont minces, mais pas totalement nulles non plus. Si c’est deux criminels, l’un est peut-être sous influence, magiquement ou non, peut-être même que, tout bêtement, une conversation entre deux mecs bourrés est vraiment déjà arrivé. Son regard revient sur le rapport, cette écriture qu’il ne connaît pas. Celle d’un partisan de Mystogan, celle d’un ennemi.

« Ces soldats… » commence t-il. Sa manière un peu plus lente de parler montre qu’il pense ses mots avant de les dire (Mads buterait l’enculé qui dirait que « ça le change »). C’est surtout parce qu’en fait, il réfléchit à la situation de Liz et ne sait pas exactement sous quel angle l’aborder pour se faire comprendre.  « Tu te bats avec eux. Tu traines avec eux. Doit y en avoir qui t’aiment et te protègent… » Il se tait un instant, tend l’oreille, et regarde autour d’eux. Le bruit de froissements de feuilles est l’œuvre d’un animal, ce qui n’est pas ce qui les intéresse présentement. Son regard perçant revient donc sur son amie. « Ça fait quoi de les côtoyer au quotidien, Liz ? » Quand Maddox s’adresse à Lizbeth, y a pas de question piège. Il est réellement curieux sur la façon dont elle perçoit ses faux collègues. Est-ce qu’elle a vraiment réussi à maintenir un certain degré d’indifférence avec eux, pendant tout ce motherfuckin’ temps ? Là aussi, les chances sont un peu minces. Ça doit pas être simple d’entretenir un certain mépris face à des gens qui sont sympas, et avec qui on galère. Malgré ses caractéristiques très bestiales, le bleuté n’est pas le dernier des idiots. À la base, il n’est pas fait pour s’entendre avec tous les membres de la garde, pour ça qu’il se met souvent sur la gueule avec la plupart d’entre eux encore à l’heure actuelle d’ailleurs, ça n’empêche qu’il les a aimé dès les débuts, quand ils souffraient ensemble dans l’île Seraphi et formaient un groupe. C’est différent car ils avaient le même rêve, celui d’être libre, et qu’ils étaient pousés à bout, mais quand même… Le temps et les attentions tissent les liens.

Les Reapers ont la chance inouïe d’avoir une reine magnanime, et non pas ce connard de Skyadrum pour maître. C'est-à-dire que Nyx pourrait donne l’ordre à Lizbeth, un jour, de tuer les camarades qui l’ont accompagné au quotidien, mais Mads est à peu près sûr qu’elle ne le fera pas. Si elle voulait tester la loyauté de son alliée, pourquoi pas, sauf que ce n'est pas la peine. Liz n’a plus rien à prouver, alors elle ne sera pas torturée inutilement par leur déesse. Et le jour où il faudra tuer ces gens, Belfire le fera pour elle. Lui, ce qu’il veut savoir, c’est si elle en souffrirait, et à quel point. « Si je suis celui qui les tue pour toi un jour, est-ce que tu m’en voudras ? »
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Ven 27 Aoû - 23:28
L'affaire Dahmer

Maddox & Lizbeth

Maddox possède une spontanéité qui le fait poser des questions que d’autres ne poseraient pas, pour y répondre par la suite. L’impulsivité dont il faut preuve peut rendre pour certains la collaboration difficile avec lui. Liz doit être celle qui s’y accommode le mieux. Elle est patiente, calme. Elle le connaît également depuis toujours et elle arrive à le canaliser lorsque c’est nécessaire – bien souvent, en le laissant passer ses nerfs et son impatience sur elle. Elle hausse les épaules aux réflexions qui suivent des interrogations qui peuvent rester légitimes : le rapport fait état de témoignages et de preuves qu’une seule personne est impliquée. Mais cela ne signifie pas nécessairement qu’il s’agit de la même à chaque fois. De plus, la confiance de Liz envers certains membres de l’armée est…Limitée. Elle préfère ne pas prendre ce qu’on lui met sous les yeux pour argent comptant. Prudence est mère de sûreté. « Tes suspicions sont légitimes. Les probabilités sont faibles mais restons tout de même alertes. » Conseil qui n’a nul besoin d’être donné au Reaper. C’est une tête brûlée mais Mads est toujours très attentif à tout ce qui l’entoure. Lizbeth soupçonne que son manque de patience en soit la cause et qu’il se soit habitué à chercher les moindres détails de son environnement pour trouver de quoi tuer l’ennui lorsqu’elle devient insupportable à ses yeux.

« Ces soldats… » Plus que ses mots, c’est la lenteur employée et la pause montrant qu’il cherche ses mots qui fait que Liz tourne la tête vers lui, mine intriguée sur ses traits. « Tu te bats avec eux. Tu traines avec eux. Doit y en avoir qui t’aiment et te protègent… » Elle chasse dans la seconde l’image de Pierce qui apparaît dans son esprit. Mais c’est vrai. Plusieurs années à côtoyer ces gens font que certains sont plus attachés à elle que d’autres…Mais ceux-là connaissaient Niehlam. « Ça fait quoi de les côtoyer au quotidien, Liz ? » Elle pose son menton sur l’épaule de Maz et contemple un instant la curiosité qui brille dans le fond de ses yeux. C’est nouveau pour elle, ce genre de question et cet intérêt qu’on peut porter à ce qu’ils pensent d’elle, ou à ce qu’elle pense d’eux. C’était certes compliqué au départ, mais elle endosse ce faux rôle depuis tellement longtemps que c’est une habitude à présent. Un quotidien tellement ancré dans ses habitudes que oui, ça lui fera bizarre de ne plus passer les portes de la caserne. Probablement. « Ils aiment et ils protègent Lizbeth Nielham, je crois. » Murmure-t-elle après y avoir réfléchi, surprise de ne s’être jamais posé la question jusqu’à aujourd’hui. « Peut-être pas tous, mais une majorité. Ils… » Elle aussi, elle cherche ses mots. Mais c’est une habitude chez elle, contrairement à chez Belfire. « Ils ont tous une histoire différente. Les circonstances peuvent en rendre certains plus supportables que d’autres. » Elle fait ce qu’elle peut au quotidien pour rester détachée. Mais c’est impossible de l’être totalement lorsque l’on passe autant de temps avec quelqu’un. Tout comme il est impossible qu’elle n’en encadre pas d’autres, comme Jenkins dont elle rêve parfois (souvent) d’encastrer la tête dans un mur.

C’est un peu déstabilisant de parler d’un tout autre aspect de sa mission. Des rapports sur les interventions prévues, sur les failles de sécurité, sur l’organisation…Lizbeth a passé son temps à en faire. Mais parler de sa vie et de son quotidien au sein de l’armée…Elle ne le fait pas souvent. « Si je suis celui qui les tue pour toi un jour, est-ce que tu m’en voudras ? » Elle plonge son regard au fin fond de ses yeux. Elle ne peut pas nier cet attachement qui les lie tous les deux. Maddox est un ami depuis toujours, depuis la tour. Elle a pris soin de loin et, à un certain point, ils ont inversé les rôles et c’est lui qui a commencé à prendre soin d’elle. La tendresse et l’affection qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est réelle, même lorsqu’ils ne mettent pas de geste ou de mots dessus. Ils n’en ont pas besoin. Et elle a le sentiment que c’est la première fois qu’il montre aussi ouvertement son inquiétude pour elle. « Bien sûr que non. » Son doigt vient doucement poker la joue du Reaper et elle lui adresse un doux sourire réconfortant. Si elle doit en vouloir à quelqu’un, dans l’hypothèse où elle commence à souffrir de la disparition de ses anciens camarades, c’est à elle qu’elle en voudra. Pour avoir été faible, pour s’être attachée alors qu’elle savait qu’elle ne le devait pas. Elle sait que leur sang coulera un jour. C’est à elle de l’accepter, de se faire à l’idée, de faire ce qu’il faut pour que ça ne l’affecte pas. « Ne t’inquiète pas. Je suis prête à les tuer moi-même si nécessaire. Si ça t’allège l’esprit. » Elle en souffrirait et elle le sait. Mais c’est bien dérisoire à côté de la tranquillité d’esprit de Maddox. Elle n’est pas bien différente de l’enfant qui lui laissait son repas pour qu’il reprenne des forces, elle n’a pas changé. Elle est toujours prête à se sacrifier pour son bien à lui. Peu de personnes en ce monde sont assez importantes pour elle pour qu’elle le fasse. Mais Mads, plus que beaucoup d’autres membres de la garde. T’es ma famille, rien ne changera jamais ça, songe-t-elle. Il ne lui semble pas avoir d’intérêt à le dire à voix haute, car elle espère qu’il le sait déjà.

Durant un moment, qui ne lui semble pas long mais qui doit probablement sembler une éternité pour Maddox, elle reste simplement là, contre lui, sans bouger. Puis, comme si elle se souvenait de la sainte mission qui est celle de devoir l’occuper pour qu’il ne se fasse pas bouffer par son impatience, elle se redresse et s’étire doucement. « J’ai le sentiment de régresser à force de m'entraîner avec eux. Tu m’aides à rester à niveau ? » Propose-t-elle. En réalité, elle a davantage envie qu’il ne commence pas à se faire chier que de réellement s'entraîner. Il y a quelques bretteurs qui valent le coup dans les forces spéciales et c’est d’ailleurs ce qui lui permet de ne pas perdre la main. Mais rien ne vaudra jamais un entraînement avec un membre de la garde.




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Sam 18 Déc - 22:01
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