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Hiding in plain sight ✗ Lizbeth
Ethan Cavendish
Affiliation : Résistance
Magie : Gravitation / Sérum de magie
Disponibilité : Alycia ✗ Svet ✗ Erza
Inventaire : - PHS
- Paire de lunettes à vision X
- Stylo tranchant
Ethan Cavendish
Je respecte ton avis mais en même temps, c'est pas le mien, donc c'est pas le bon



Dim 7 Mar - 23:41
Hiding in plain sight ✗




L’audience royale s’est révélée bien plus fructueuse que le nouveau commandant n’aurait pu l’imaginer. D’une simple conviction, d’une envie de faire bouger les choses pour tenter de faire – enfin – pencher la balance du côté du gouvernement, est née une conversation riche d’idées pour faire avancer les choses. Sorte de révolution au sein de l’armée qui nécessite une mise en place hâtive et millimétrée, tâche folle tant elle semble inatteignable, mais qui est pourtant vitale pour la suite. La liste des opérations à réaliser est longue comme le bras, avec seulement une poignée de personne à la manœuvre pour les mener à bien. Il est aussi là, le gros problème des militaires, ils se doutent que des membres de l’alliance – ou à minima des sympathisants – ont réussi à infiltrer leurs rangs, rendant nécessaire le besoin d’accomplir les changements en gardant la quasi-totalité des soldats dans le noir, pour le moment. L’un des premiers points évoqués par Ethan lors de son échange avec le roi fut la protection des villes, et plus particulièrement la défense des citoyens lors des attaques de l’alliance. Mais, avant de se lancer dans la mise au point de nouvelles mesures de sécurité, il faut déjà comprendre comment les anciennes ont flanché, trouver les failles qui ont pu être exploitées par l’opposition pour s’assurer de ne pas refaire la même erreur. Il y a plusieurs piles de dossiers qui trônent sur le bureau du Cavendish, montagne de paperasse qui n’a pour vocation que de rassembler l’ensemble des rapports concernant les diverses attaques revendiquées par Baram ces dernières années. Des pages d’échecs, d’erreurs, d’impuissance, de quoi miner le moral de n’importe qui, et confirmer que cette guerre est incontestablement à sens unique. Si les assauts frontaux d’envergures – comme celui ayant dernièrement conduit à la destruction de Lestallum – sont difficilement anticipables, les attaques discrètes menées par des petits groupes d’individus ne devraient plus être réalisables étant donné le niveau d’alerte présent dans l’ensemble du royaume. C’est pourquoi, de toutes les attaques, l’attention d’Ethan se concentre sur une attaque à la bombe ayant eu lieu quelque temps avant les événements de Lestallum. C’est Midgar qui a encore fait les frais des actions de l’alliance – à croire qu’il s’agit de leur cible préférée – et si une ville de ce calibre, malgré ce qu’elle a déjà subi par le passé, peut de nouveau se retrouver sens dessus dessous montre à quel point les défenses du gouvernement sont à côté de la plaque. Le Cavendish tente de comprendre le dérouler des événements à travers les descriptions données par les effectifs présents sur place au moment de l’attaque, mais tout est noyé sous des tournures de phrases génériques, relatant l’accident sans permettre d’en saisir les détails les plus importants. Cependant, il y a un nom que ses yeux croisent à plusieurs reprises : Nightingale. Elle n’est pas dans la liste des soldats officiellement en poste lors des explosions, sûrement prise dans la folie de ce moment en pleine visite de Midgar. Quoi qu’il en soit, si la brune a bien été témoin de l’attaque, elle pourra peut-être lui apporter les réponses qu’il cherche. Quittant son bureau, il intercepte un des soldats chargés de dispatcher les ordres au reste des troupes. « J’ai besoin que vous convoquiez Lizbeth Nightingale dans nos bureaux de Midgar. Si on vous demande une justification, dîtes que l’ordre vient directement de moi. » Il donne le strict minimum d’information, comme discuté avec Mystogan, tant qu’ils n’auront pas effectivement réformé le système gangréné, ils doivent faire attention à tous les détails.

Le voyage à dos de Légion passe relativement vite jusqu’à ce que la citadelle dévoile ses immenses remparts. Il y a toujours ce sentiment bizarre quand cette ville se dessine devant le Cavendish, impossible de chasser l’image d’une Midgar en ruine même cinq années plus tard. Les bâtiments portent une nouvelle fois les séquelles de la guerre que se livrent Baram et le gouvernement, parés d’échafaudages pour les remettre en état. Ses pas le mènent jusqu’à l’usine de lacrimas, élément primordial pour l’approvisionnement en cristaux magiques du royaume et de l’armée, victime elle aussi de cette attaque à la bombe au point de devoir être mise à l’arrêt. Connaissant l’importance de ce site, il fait nul doute qu’il s’agissait là de la cible principale des terroristes. Le commandant flâne encore quelque peu avant de se rendre au QG de Midgar. « J’ai convoqué le soldat Lizbeth Nightingale. Escortez-la dans un bureau de l’aile Est à son arrivée. » Qu’il laisse comme consigne au personnel gérant l’entrée du lieu.

Accoudé sur l’un des balcons du QG, son regard vadrouille dans la ville, l’esprit en pause pendant un court instant appréciable. Ça le peine de voir Midgar à nouveau dans un sale état, car, si jusqu’à présent, elle a toujours réussi à se relever, ça ne sera pas toujours le cas. « Commandant. Nightingale est arrivée, elle vous attend dans le bureau 3B. » La voix vient le sortir de sa torpeur. « Merci. Que personne ne vienne nous déranger. » Et il prend la direction de l’endroit indiqué après un dernier coup d’œil sur la ville. Le bâtiment est assez grand pour que ça lui prenne quelques minutes, mais Ethan fait finalement irruption dans la pièce, un sourire bien ancré sur le visage. « Hey Liz, ça fait un bail ! » Des années passées au sein de la seconde division, bien que dans des régiments différents, les ont vu collaborer sur plusieurs missions aux objectifs variés, si bien qu’ils aient dépassé le lien de simples collègues pour devenir amis. « J’espère que t’étais pas sur une mission importante. » Déjà que convoquer un membre d’une autre division que la sienne de manière aussi inopinée ne serait certainement pas bien vu, si en plus ça influe sur une mission cruciale, le Cavendish ne donne pas cher de sa peau une fois l’information parvenue aux oreilles de Knightwalker. Rien qu’à cette pensée, un frisson lui parcourt le corps. En attendant, Ethan vient prendre place sur un des sièges présents dans la pièce. « Désolé pour la convocation de dernière minute, mais j’ai besoin de clarifier quelques trucs concernant l'attaque ayant causé l’arrêt de l’usine de lacrimas. » De manière assez habituelle, le commandant n’y va pas par quatre-chemins, il veut des réponses et se dit qu’avec elle, il n’y aura pas besoin de se cacher derrière tout un blabla protocolaire. « Ton nom est mentionné dans pas mal de rapport, mais n’apparaît pas dans les listes du personnel en fonction ce jour-là. » Il marque une pause, si le ton n’était pas aussi détendu, on pourrait presque croire qu’il l’accuse de quelque chose. Si elle était véritablement présente comme civile lors de l’attaque, la brune pourrait offrir une perspective différente de celles présentées dans tous ces rapports génériques des soldats n’étant arrivés qu’après les explosions. « J’ai besoin de détails, de préférence avant que les explosions ne créent le chaos. Y a des choses qui t’ont paru sortir de l’ordinaire ? »

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Jeu 18 Mar - 12:05
Hiding in plain sight


« De quoi ils parlent, tu crois ? » Adossée au mur et bras croisés, Liz se contente de hausser les épaules à la question de son camarade de division. Autour d’eux, certains ont même déjà déposé leurs sacs en se disant que la conversation va mettre une plombe. D’autres, les plus optimistes et les plus fainéants de tous, s’imaginent même que la semaine d'entraînement dans la nature va être annulée grâce à cette urgence tombée du ciel. La division est plus du genre à rajouter de la difficulté aux soldats en cas d’imprévu que d’annuler quoi que ce soit. Le fait qu’on ait attrapé leur capitaine pour un truc urgent juste avant de partir tendrait plus d’ailleurs sur une mission de dernière minute. Mais finalement, y’a que son nom que le capitaine beugle en tournant la tête vers eux. « Nielham ! » « T’as fait une connerie ? » Elle pose sur lui un regard assez clair pour qu’elle n’ait même pas besoin de lui faire comprendre le et puis quoi encore ? qu’elle a envie de sortir mais qu’elle tait avant de décoller son dos du mur pour aller rejoindre les deux hauts gradés en pleine conversation depuis tout à l’heure. « Pas d'entraînement pour toi, tu vas à Midgar. » Son regard, un peu perdu, glisse de son capitaine vers le militaire avec qui il s’entretenait jusque-là, puis de nouveau sur son capitaine. « Convocation du commandant de la première division. » Précise-t-il. Elle attend une suite qui ne vient jamais, ce qui veut probablement dire qu’il n’en sait pas plus. Inutile donc de poser des questions qui resteront sans réponse. « A vos ordres. » Un salut militaire et elle tourne les talons. Elle ne soupire que lorsqu’elle se retrouve seule. Ethan Cavendish a récemment été nommé capitaine de la première division. Servant auparavant tous les deux la même division, le fait qu’ils se trouvaient alors être dans des régiments différents ne les a pas empêchés de collaborer sur plusieurs affaires. Elle avait déjà pris la place d’Edo-Liz quand les deux soldats ont laissé où elle était la relation professionnelle pour devenir amis. Son rôle ne l’empêche pas d’avoir une affection certaine pour l’homme qui se cache derrière le militaire. Dommage qu’il serve le mauvais souverain.

Elle n’avait pas remis les pieds dans cette grande ville depuis l’attentat à la bombe. Le bilan exact ne lui a pas été communiqué car elle s’est retrouvée directement impliquée dans cette affaire, mais elle sait que civils et militaires ont perdu la vie ce jour-là. Considérant un possible traumatisme qui aurait suivi cet évènement, son capitaine avait jusque-là préféré ne pas prendre de risques en la tenant éloignée de cette ville dans laquelle elle se trouve convoquée aujourd’hui. Elle est bien consciente, en traversant les rues de Midgar, que la vue des immeubles détruits et déjà en reconstruction devrait lui faire quelque chose, comme un pincement au cœur. Ce n’est pas le cas, même si un voile triste est tombé sur son visage. Elle ne s’attarde pas et se rend directement dans les locaux dédiés aux militaires. Ils sont intacts, il aurait été trop risqué de s’en prendre à eux en même temps qu’à l’usine de lacrymas. « J’ai rendez-vous avec le commandant Cavendish. » Annonce-t-elle à l’accueil du bâtiment. Si rendez-vous est bien le terme, puisque c’est plutôt une convocation. Un soldat la conduit jusqu’à un bureau et la laisse patienter là. Elle fait quelques pas dans la pièce, s’arrête près de la fenêtre. Son regard parcourt la ville lorsque la porte d’entrée du bureau s’ouvre une nouvelle fois. « Hey Liz, ça fait un bail ! » Le sourire sur son visage laisse entendre que le sujet sera moins déplaisant que ce à quoi on peut s’attendre lorsqu’on se fait convoquer par un commandant. Elle lui sourit en retour. « Bonjour Ethan. Oh, c’est commandant Cavendish maintenant, non ? » Demande-t-elle sur le ton de la plaisanterie, sourire amusé se dessinant sur ses lèvres. En cinq ans, elle a assez appris à le connaître pour savoir qu’il n’est pas le plus grand fan des formalités. « J’espère que t’étais pas sur une mission importante. » Elle secoue la tête. « Juste un entrainement important, le capitaine était ravi. » Le taquine-t-elle. Si ça peut donner une raison à Erza pour te taper dessus le jour où vous ferez un rp ensemble, c’est cadeau.

Elle choisit de rester debout, paumes de ses mains posées contre le dossier d’un fauteuil pour prendre appui dessus, lorsque le commandant s’installe face à elle. « Désolé pour la convocation de dernière minute, mais j’ai besoin de clarifier quelques trucs concernant l'attaque ayant causé l’arrêt de l’usine de lacrimas. » Oh. Ça explique la convocation, le lieu de rendez-vous aussi. Loin de montrer quelconque étonnement, les traits de Liz se font simplement immédiatement plus sérieux. Elle imagine combien le sujet peut lui tenir particulièrement à cœur. « Ton nom est mentionné dans pas mal de rapport, mais n’apparaît pas dans les listes du personnel en fonction ce jour-là. » Le ton laisse peu de doute quant au fait qu’il ne l’accuse pas de quoi que ce soit. Pour autant, elle va devoir rester prudente sur les réponses qu’elle va lui donner. « Il se pourrait que lorsque la première bombe a explosé, j’ai momentanément oublié que je n’étais pas en service… » Expose-t-elle avec une légère grimace. Techniquement, elle n’était pas en droit de hurler sur les personnes en poste qui faisaient n’importe quoi. Si rien ne lui a été finalement reproché, c’est probablement parce qu’elle a agi comme il le fallait et parce qu’elle a réussi à faire évacuer les civils avant qu’il y ait davantage de dégâts. Les ordres donnés étaient brouillons, le matériel était défectueux… On aurait pu croire que les coupables avaient tout saboté avant de faire exploser leurs bombes. C’est ce que Liz se serait dit si elle ne savait pas avec certitude que ce n’était pas le cas. « Je m’attendais à recevoir une sanction pour ça, mais on dirait que ce n’est pas de ça dont il s’agit aujourd’hui. » Expose-t-elle calmement. Est-ce que la réussite de la protection des civils a en quelques sortes effacé la faute ? On ne lui a jamais reparlé de ça alors qu’elle s’attendait à s’en prendre plein la figure.

« J’ai besoin de détails, de préférence avant que les explosions ne créent le chaos. Y a des choses qui t’ont paru sortir de l’ordinaire ? » Elle prend le temps d’y réfléchir, d’y réfléchir sérieusement. Est-ce qu’elle aurait pu noter quelque chose de louche à lui offrir alors qu’elle se promenait dans les rues de la ville avec Livio ? En réalité, il aurait pu se passer quelque chose qu’elle n’aurait probablement rien remarqué. Parce qu’elle n’y faisait pas spécialement attention. Après plusieurs secondes de réflexion, elle se résigne donc à secouer la tête. « Désolée, je ne faisais pas vraiment attention. J’étais là pour faire les boutiques, pour flâner…J’aurais dû être plus attentive mais je ne me serais jamais imaginée… » Que Midgar soit ciblée une nouvelle fois. Elle baisse les yeux pour illustrer un sentiment d’échec partagé par à peu près tous les soldats. Elle se redresse un peu, ses mains quittent le dossier du fauteuil sur lequel elle prenait appuie et elle croise les bras sur sa poitrine. « Comme je n’étais pas en service, le militaire en charge de la zone ce jour là a considéré que mon rapport n’apporterait rien de plus que celui des soldats qui l’étaient. Je n’y ai pas eu accès non plus, pourtant je suis persuadée que la majorité de ces rapports ont mentionnés un type louche en cape noire qui se promenait dans les rues avant les explosions et qui a disparu à la fin de la crise. » Ce n’est pas une question, si elle n’a pas eu accès aux rapports, c’est qu’on considère qu’elle n’a pas besoin de savoir ce qu’il y a dedans. Elle n’insistera donc pas sur le sujet, même si elle est curieuse. « J’en ai entendu parler en aidant les blessés, en fait les gars ne parlaient que de ça. Si tu comptes t’y intéresser, de toi à moi, c’est pas une option que je prendrais vraiment au sérieux. Le périmètre était quadrillé, il aurait pas pu disparaitre sans que personne le remarque. Et honnêtement, un type qui se balade en cape noire au milieu des touristes, ça aurait attiré l’attention, autant des civils que des soldats. Ça ressemble plus à de la poudre aux yeux, selon moi. » Le problème d’Edo-Liz, c’est que c’était un bon soldat. Elle ne peut donc pas jouer les idiotes lorsqu’elle enfile son uniforme. Elle doit être plus fine que ça, plus subtile. « Je pensais faire un point là-dessus avec Noah, avec d’autres si tu trouves ça nécessaire. » Façon un peu détournée de lui demander s’il voudra être présent lorsqu’elle ira voir le capitaine qu’Ethan a affecté à la ville de Midgar. Elle sait combien cette ville en particulier est un sujet sensible pour lui qui se trouvait sur place lorsque la ville a été détruite lors du premier grand coup de Baram.


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Ethan Cavendish
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Ven 2 Avr - 0:13
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« Bonjour Ethan. Oh, c’est commandant Cavendish maintenant, non ? » La nouvelle de sa nomination n’a mis que peu de temps à faire le tour des troupes, volonté de montrer que la suite des derniers événements, le gouvernement tente de réagir à changeant les choses, pour tenter de reprendre le contrôle de la situation. « Officiellement, ouais. » Mais à force de l’entendre à chaque fois qu’on vient lui adresser la parole, il profite de la moindre occasion pour mettre le grade de côté « Généralement c’est accompagné d’un salut militaire en bonne et due forme. » Le blanc laisse s’écouler quelques secondes, sourire moqueur sur les lèvres, comme s’il attendait qu’elle s’exécute avant d’aller plus loin dans leur échange. « Mais entre nous, Ethan est largement suffisant. » Les formalités lui prennent vite la tête, on lui en a tellement fait bouffer pendant sa jeunesse qu’aujourd’hui, il se contente de les utiliser uniquement dans les situations qui l’imposent. « J’ai l’impression que la majorité des troupes pense que Commandant est mon véritable prénom. » C’est le problème de l’armée, le formalisme inculqué dès l’entrée dans les rangs, tous les mêmes réflexes et presque aucun soldat capable faire changer une organisation complétement à la ramasse. Le sourire du militaire se décompose rapidement à la réponse de son interlocutrice. « Juste un entraînement important, le capitaine était ravi. » L’information va sans le moindre doute remonter jusqu’aux oreilles de la commandante en moins de temps qu’il en faut pour le dire, des frissons parcours l’échine d’Ethan à l’idée de lui faire face lors de leur prochaine entrevue. « Ah ! » Ses quelques années au sein de la deuxième division et la réputation d’Erza lui laisse peu d’espoir de pouvoir s’en tirer facilement. « Mon temps de commandement aura été court mais intense ! Knightwalker va sûrement m’envoyer au fin fond d’un trou paumé. » Le rire est nerveux, parce que la possibilité d’un tel scénario est loin d’être nulle.

Lorsqu’ils se font face, la raison de la convocation de Lizbeth est finalement dévoilée par le Cavendish, la dernière attaque en date visant Midgar. De tous les soldats impliqués dans la panique causée par les explosions, la brune se trouve être la seule qu’il connaît assez bien pour qu’ils puissent en discuter sans avoir à se traîner les protocoles militaires. « Il se pourrait que lorsque la première bombe a explosé, j’ai momentanément oublié que je n’étais pas en service… » Ce qui est tout à son honneur, d’autres auraient possiblement cédé à la panique résultant d’un nouvel attentat contre la citadelle. « Je m’attendais à recevoir une sanction pour ça, mais on dirait que ce n’est pas de ça dont il s’agit aujourd’hui. » L’idée n’a même pas traversé l’esprit d’Ethan, s’il fallait en plus mettre des blâmes aux soldats capables de faire ce pourquoi ils sont formés même lorsqu’ils ne sont pas officiellement en fonction, autant envoyer des troupes gratuitement à l’alliance, ça aurait le même effet. « C’est pas moi qui vais t’engueuler pour avoir fait ton boulot alors que tu n’étais même pas en service. » Au contraire, mais au final, ça ne dépend pas de lui, Lizbeth appartenant aux forces de la deuxième division. « Je peux rien te garantir pour Knightwalker par contre. Peut-être qu’on finira tous les deux dans le même trou paumé. »

La question suivante n’est pas facile, parce qu’extrêmement vague. Ethan avance sans vraiment connaître la destination qu’il veut atteindre, cherchant à se raccrocher au moindre nouveau détail que le Nightingale pourrait lui fournir. « Désolée, je ne faisais pas vraiment attention. J’étais là pour faire les boutiques, pour flâner…J’aurais dû être plus attentive mais je ne me serais jamais imaginée… » Qu’après avoir rasé Midgar il y a quelques années, Baram reviendrait y faire un tour pour se rappeler à son bon souvenir ? Personne n’y pensait vraiment, l’augmentation de la sécurité des villes principales et le calme relatif ayant endormi la vigilance de tout le monde. Et pourtant, des membres de l’alliance ont réussi à se faufiler, disséminer plusieurs bombes et ressortir de la ville sans que personne ne puisse les identifier, nouvel échec cuisant pour le gouvernement, difficile de faire passer un discours pour expliquer à la population qu’elle est en sécurité quand les terroristes semblent pouvoir mener les actions qu’ils veulent sans le moindre risque. Lorsque Lizbeth évoque un homme avec une cape noire, plusieurs rapports lui reviennent à l’esprit, tous mentionnant effectivement un personnage à l’allure similaire. « Si tu comptes t’y intéresser, de toi à moi, c’est pas une option que je prendrais vraiment au sérieux. Le périmètre était quadrillé, il aurait pas pu disparaître sans que personne le remarque. » En ce moment, tout lui semble possible, après tout, les coupables ont pu passer les murailles de Midgar en possession d’assez d’explosifs pour saccager une partie de la ville et forcer l’arrêt de l’usine de lacrimas, alors les imaginer échapper au quadrillage des militaires ne lui semble pas hors de propos. « Je n’écarte aucune piste, Baram sait trop se jouer de nos protocoles pour ignorer quoi que ce soit. »

Même si elle vient confirmer les dires des autres soldats, ce n’est pas vraiment ce que le blanc cherche à entendre. Il a déjà parcouru les différents rapports de l’incident, ce qu’il cherche, ce sont des détails que personne n’a cru bon de coucher sur le papier. « Je pensais faire un point là-dessus avec Noah, avec d’autres si tu trouves ça nécessaire. » Le nouveau capitaine stationné à Midgar se trouve lui aussi dans le bâtiment, dans l’aile opposé pour être exact. « Pas la peine, Noah s’occupe déjà des autres soldats impliqués. » Ceux patrouillant la ville le jour de l’attaque et ceux étant intervenus dans l’évacuation des civils. « Je ferai un point avec lui moi-même. » Les consignes évoquées lors de l’entretien avec Mystogan sont claires, il faut limiter les échanges d’informations sensibles le temps de débusquer les sympathisants de l’alliance infestant les rangs de l’armée. Ce qui dans cette situation spécifique, induit de limiter au maximum les interactions entre les différents protagonistes. Parce que s’il y a bien une option qui trotte dans la tête du commandant, c’est que les terroristes ont pu réussir à entrer et se faire la malle en bénéficiant d’une aide, potentiellement, un ou plusieurs traîtres cachés parmi les soldats de la citadelle. « Je sais que c’est impossible de tout analyser dans une telle situation. Mais je ne veux pas ta vision de soldat, oublie les protocoles, je veux les détails qui n’auraient pas été mis dans un rapport officiel, peu importe la raison. » Clairement, quand la ville s’enflamme, que tout le monde panique et se retrouve bloqué du mauvais côté des murailles, les détails passent au second plan. « Prenons le temps ridiculement long nécessaire pour ouvrir les portes de la ville. » Les mécanismes datent de la reconstruction de Midgar, et vu leur importance capitale dans la protection de la citadelle, leur état est régulièrement vérifié pour que des pannes ne se produisent pas dans des situations critiques. « Incompétence humaine ou sabotage ? »

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Ven 9 Avr - 20:03
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« Généralement c’est accompagné d’un salut militaire en bonne et due forme. »  La fausse militaire n’est pas la seule à s’amuser de cette situation pour le moins surprenante. Le camarade est officiellement devenu un supérieur mais ici, à l’abri des regards et des obligations protocolaires, tout ce qu’elle lui offre est un haussement de sourcil avec un sourire amusé légèrement dessiné sur ses lèvres. La rigueur est gardée bien au chaud pour la commandante de sa division qui est, personne n’osera dire le contraire, bien plus effrayante que l’homme qui se trouve face à elle. Et ce n’est pas seulement parce qu’elle le considère comme un ami qu’elle voit les choses de cette façon ; Knightwalker est crainte des soldats, toutes divisions confondues. « Mais entre nous, Ethan est largement suffisant. » En les voyant ainsi ensemble, on ne devinerait pas qu’une position hiérarchique importante les sépare. Outre la convocation surprenante, rien ici ne ressemble à un échange officiel de toute façon. « J’ai l’impression que la majorité des troupes pense que Commandant est mon véritable prénom. » « Le lourd tribut du pouvoir ! » Commente-t-elle, un brin moqueuse. En réalité, les soldats connaissent généralement bien les noms des hauts gradés. Appeler quelqu’un par son grade est une habitude purement militaire que Liz trouve, à titre personnel, aussi inutile que ridicule. Elle n’a aucune bonne nouvelle à annoncer au commandant lorsqu’il se demande s’il ne l’a pas interrompue dans une mission. Dans sa division, et il le sait, même les entrainements sont cruciaux. Il est un peu moins serein lorsqu’il réagit à l’information. « Mon temps de commandement aura été court mais intense ! Knightwalker va sûrement m’envoyer au fin fond d’un trou paumé. » Lizbeth n’a aucun réconfort à lui apporter car ils savent tous les deux que, même s’ils ont officiellement le même rang à présent, Knightwalker en est plus que capable. Et ce n’est pas le sujet de sa présence ici, loin de là.

D’ailleurs, il ne lui faut pas attendre plus longtemps pour savoir de quoi il retourne exactement. Midgar. Evidemment, elle aurait pu se douter que cette attaque le toucherait lui particulièrement. Mais quitte à se recevoir quelques remarques désagréables sur son comportement alors qu’elle était en civile ce jour-là, elle s’attendait plus à ce que cela vienne de son capitaine, qui s’est montré étonnement silencieux d’ailleurs. « C’est pas moi qui vais t’engueuler pour avoir fait ton boulot alors que tu n’étais même pas en service. » L’idée lui fait bizarre. Ethan qui l’engueule. Mais c’est vrai qu’il serait dans son bon droit de le faire si l’envie lui prenait. Si leur relation personnelle reste inchangée, leur rapport professionnel n’est plus le même à présent. « Je peux rien te garantir pour Knightwalker par contre. Peut-être qu’on finira tous les deux dans le même trou paumé. » Nightingale pouffe, amusée. « Ça serait pas la pire des choses qui pourrait nous arriver ! » Et elle ne dit pas ça juste parce qu’ils s’entendent bien et que ça serait cool de finir dans le même coin si jamais ça devait arriver, mais aussi et surtout parce que si son commandant est furax contre elle, finir dans un trou paumé ressemblerait presque à la démonstration d’un peu de clémence venant d’une femme qui est capable de bien pire.

Des détails sur la journée, elle aurait pu en trouver un millier qu’elle aurait inventé tout en les contant comme si elle les avait véritablement vécus ; mais elle sait pour y avoir été que rien n’a semblé étrange ou louche avant l’explosion des bombes. Ils ont été très précautionneux. Trop pour qu’on trouve de qui creuser. Et elle n’avait aucune raison d’être attentive et vigilante avant que la première explosion résonne dans les rues de la ville. Elle mentionne cependant cet homme à la cape noir, qu’elle n’a pas vu mais dont elle a entendu parler. Une chimère selon elle. Mais Ethan est aussi précautionneux qu’elle lorsqu’elle pose des bombes. « Je n’écarte aucune piste, Baram sait trop se jouer de nos protocoles pour ignorer quoi que ce soit. » « Il faut dire qu’ils les connaissent par cœur… » Marmonne-t-elle, une grimace non feinte sur le coin des lèvres. C’est précisément ce qui manquerait à Soul Reaper si la guilde n’avait pas quelques infiltrés dans le gouvernement. Lux Requiem et Blood Moon sont principalement constitués d’anciens soldats. Ils connaissaient leurs ennemis aussi bien qu’ils se connaissent eux même. Ça aussi, c’est un avantage que l’armée laisse volontiers à leurs ennemis tant qu’elle ne change pas fondamentalement sa façon de fonctionner. Mais ce n’est pas simple de construire un nouveau système, encore moins en situation de crise. Toute la structure de l’armée pourrait se retrouver aussi fragile qu’un château de cartes, et il ne suffirait alors de plus grand-chose pour tout faire s’écrouler…Quel que soit la façon dont on voit les choses, Baram à l’avantage. « Jouer, c’est le mot. J’ai l’impression qu’ils jouent avec nous. » Le ton est désemparé. Parce qu’elle se sentirait véritablement accablée si elle était véritablement soldate. Détruire la ville une première fois avant de ne causer que quelques dommages supplémentaires après avoir montré qu’on a les moyens de faire bien pire, ça sonne comme une provocation ou un simple rappel sur le camp qui mène la danse ici. Pour le gouvernement, ce n’était qu’une défaite de plus.

La réaction quant à sa proposition de faire un point sur le sujet avec Noah la surprend quelque peu. « Pas la peine, Noah s’occupe déjà des autres soldats impliqués. Je ferai un point avec lui moi-même. » En bonne petite soldate, Liz se contente d’hocher la tête, même si ça lui semble étrange. Elle ne peu pas vraiment lui en vouloir de se méfier cela dit. « Je sais que c’est impossible de tout analyser dans une telle situation. Mais je ne veux pas ta vision de soldat, oublie les protocoles, je veux les détails qui n’auraient pas été mis dans un rapport officiel, peu importe la raison. » Là-dessus elle pourrait mentionner l’incompétence de certains sur le terrain directement, sauf qu’elle ne peut pas officiellement mettre en cause les capacités d’un supérieur. Le type qui a pris le commandement de la situation semblait tellement ne rien comprendre à la situation et à ce qu’il faut faire dans ce genre de cas qu’elle pourrait le soupçonner d’être un traitre infiltré de Lux Requiem ou de Blood Moon. C’est en plus hautement probable. L’alliance ne partage pas toute ses informations et surtout pas le genre qui pourrait les avantager par rapport aux autres. Juste le strict nécessaire pour faire fonctionner cette union fragile. « Prenons le temps ridiculement long nécessaire pour ouvrir les portes de la ville. Incompétence humaine ou sabotage ? » « …Sabotage. » Le genre d'évidence qu'on ne peut pas mettre dans un rapport, car c'est une vérité qui accable des camarades. La réponse est rapide parce qu’elle s’est déjà posé la question. Et aussi parce qu’elle sait que Soul Reaper est hors de cause sur ce coup-là. Sinon, elle en aurait été informée avant de partir en mission. « J’étais sur place, la panique ou l’incompétence n’ont rien à voir là-dedans. Plusieurs soldats ont tenté de débloquer le mécanisme, moi compris. Le mécanisme est pour ainsi dire neuf et sa maintenance est régulière. Il n’aurait pas dû bloquer comme ça. Même à plusieurs, on a galéré à tout débloquer…Ce n’est pas normal. » Elle croise ses bras sur sa poitrine et reste songeuse quelques instants. Franchement, ça ne lui déplairait pas d’être à l’origine de la découverte d’un infiltré d’une des autres guildes de l’alliance. D’une part, c’est toujours ça de moins en face. D’autre part, ça renforce un peu plus sa couverture déjà difficilement soupçonnable. « Si on avait mis plus de temps à débloquer la situation on s'en serait pas sortis aussi indemnes, je crois... » Sa voix se fait volontairement plus faible. En vérité, sur l'instant elle a vraiment flippé, et y repenser rend son teint un peu plus livide. Ca ne faisait pas parti du plan...Mais si l'objectif n'était pas que l'usine de lacrima, ça aurait pu. Ca pourrait même faire officiellement parti du plan de quelqu'un d'autre, pour peu qu'elle en savait.



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Ven 16 Avr - 18:46
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« Ça serait pas la pire des choses qui pourrait nous arriver ! » Malheureusement, ses paroles sont bien trop réalistes, se faire exiler au milieu de rien ressemblerait presque à un miracle connaissant les capacités de l’écarlate. Certains ont déjà subi bien pire pour moins que ça. La terreur imposée par l’aura de la commandante, évoquée sur le ton de la légèreté ne reste pas en place très longtemps, balayée par les interrogations du jour. « Il faut dire qu’ils les connaissent par cœur… » Même Lizbeth en vient rapidement à cette conclusion, l’armée roule avec des protocoles et des plans d’actions aussi vieux que le monde, tous bien ancrés dans la tête des soldats déserteurs, qui ne se privent pas pour en tirer avantage et mettre à mal encore plus facilement un gouvernement qui leur a tout appris. C’est triste, que tout le monde puisse s’en rendre compte comme d’une évidence, mais qu’aucun d’entre eux n’ait prit la peine de chercher à remédier au problème. « Jouer, c’est le mot. J’ai l’impression qu’ils jouent avec nous. » Pas de doute, Baram se balade sur l’ensemble du royaume comme ils le feraient sur un échiquier dont ils auraient eux-mêmes personnalisé les règles, jouant contre un amateur, s’amusant à bouger des pièces en ayant connaissance – sans le moindre doute – de chacun des mouvements d’un adversaire incapable de se sortir de la boucle infernale. « C’est pas qu’une impression. » En toute honnêteté, le blanc a presque la conviction que l’alliance pourrait décider à tout moment de porter le coup final, et que les chances du gouvernement de s’en sortir seraient alors dangereusement proches du zéro. « Une partie de poker, où l’adversaire peut voir tes cartes à sa guise. » L’analogie est simple mais cruellement réaliste. « Impossible de tenter quoi que ce soit. » Et pourtant, il n’y a pas le choix, tenter un renversement miraculeux de la situation semble passer de plus en plus du dernier recours d’un royaume aux abois à une solution presque crédible. « Mais bon, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » Le ton monotone des dernières paroles laisse place à une voix plus optimiste, accompagnée d’un léger sourire. Le problème, c’est juste que la vie s’amenuise à une vitesse alarmante, et l’espoir reste une denrée en voie de disparition.

Lorsqu’Ethan se penche sur les détails de l’attaque ayant frappé une nouvelle fois Midgar, évoquant l’imbroglio sur le mécanisme des portes de la ville qui aurait pu faire grimper en flèche le nombre de victimes lors de l’attentat à la bombe, la brune balance sa réponse du tac au tac, penchant vers un sabotage qui semble logique. Les chances pour qu’un mécanisme aussi crucial tombe en panne pile à ce moment, c’est trop de coïncidences pour que la piste du sabotage ne soit pas sérieusement envisagée. Si placer des bombes à travers la citadelle peut rester l’œuvre d’un membre à part entière de l’alliance, du moment que son visage ne circule pas activement dans les papiers du gouvernement, modifier un mécanisme aussi complexe que les portes sans que personne ne s’en rende compte ne peut être achevé que par une personne dont la présence ne ferait pas lever le moindre sourcil. Autrement dit, un soldat ou un personnel dont le rôle est de maintenir le son bon fonctionnement ou sa sécurité. « Comme si on n’avait pas assez de problèmes comme ça. Il y a sûrement autant de gens agissant ouvertement pour Baram que d’espions dans nos rangs. » Comme pour les protocoles à l’efficacité périmée, la gangrène provoquée par les traîtres est une autre évidence, un autre moyen pour les forces ennemies d’agir sans craindre une quelconque réaction de l’armée. « Tout semble tellement se dresser contre nous. Je me dis qu’on devrait régler cette guerre sans perdre de temps, une plaine déserte, Baram d’un côté, nous de l’autre, le gagnant remporte le royaume. » Vision simpliste des choses, mais qui éviterait les échauffourées en plein milieu de civils à répétition. Malheureusement, ils ont beau avoir plus de soldats que l’adversaire, pas certain que l’issue d’un tel affrontement leur soit favorable pour autant.

Finalement, le Cavendish quitte le fauteuil dans lequel il est installé depuis plusieurs minutes, venant se placer devant l’une des fenêtres. Regard plongeant sur une majorité de la ville offert par la hauteur de l’édifice militaire. « Allons voir ça de plus près ! » La proposition sort de nulle part alors qu’il prend la direction de la porte, invitant Lizbeth à le suivre d’un signe de la main. « Erza va déjà me faire la misère, je peux te garder encore un peu, je suis plus à ça près. » qu’il lâche avant de sortir de la pièce. Lorsqu’ils passent par le hall afin de quitter le bâtiment, les deux militaires passent devant une ligne de soldats, en rang, attendant sans doute de passer sous l’œil avisé de Noah. Balade à travers la ville pour en atteindre l’entrée, les échafaudages hantent le paysage, tout comme les piliers maintenant les constructions branlantes pour éviter leur effondrement. « C’est triste de voir Midgar en perpétuel état de reconstruction. » Running gag douteux de l’alliance qui s’évertue à la prendre pour cible occasionnellement, comme pour montrer qu’ils pourraient la raser une nouvelle fois si jamais l’envie leur en prenait. « Symbole d’impuissance et d’espoir en même temps. Peu importe le nombre de fois qu’elle mange le sol, la ville se relève. » Peut-être que les forces d’Edoras devraient en tirer une leçon, et commencer à apprendre de toutes ces erreurs commises à travers les années.

Lorsqu’il arrive devant l’imposante porte gardant l’entrée de la citadelle, tout le monde s’affaire à la tâche. Soldats filtrant les allées et venues ou s’occupant de l’entretient et de la remise en état du mécanisme fautif. C’est d’ailleurs vers celui-ci qu’Ethan se dirige, pour inspecter la bête de plus près. L’effervescence qui cet endroit vient confirmer ses soupçons. « Impossible qu’une personne extérieure ait eu la possibilité de s’approcher suffisamment près et longtemps pour saboter les portes. » Ses mots se font plus faibles qu’à l’accoutumer, tout juste perceptibles dans le brouhaha de la vie les entourant, pour éviter les oreilles qui pourraient traîner. « À moins que tu voies une faille qui m’échappe ? »

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Dim 9 Mai - 17:32
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La balance n’est pas équilibrée. Elle penche nettement plus du côté de l’alliance que de celui du gouvernement et autres guildes légales alliées. Elle a ce (pas si) triste sentiment qu’Ethan est pourtant le premier à réellement essayer de faire changer les choses, et non pas d’agir en gardant encore et toujours les mêmes méthodes : des méthodes qui ont prouvé qu’elles ne fonctionnent pas. « Une partie de poker, où l’adversaire peut voir tes cartes à sa guise. » Une image quelque peu simpliste qui aurait attristé Edo-Liz, qui ne laisse que peu d’espoirs quant à la possibilité d’une véritable victoire de leur côté. Mais c’est également une fierté pour Nightingale de constater combien leur victoire semble si proche, presque à portée de main. « Impossible de tenter quoi que ce soit. » Ce n’est qu’une question de temps avant que sa Reine monte sur le trône, elle en est persuadée. « Mais bon, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » Même le gouvernement, l’armée commence peu à peu à baisser les bras. Cavendish est l’un des rares à avoir encore de l’énergie à mettre dans la bataille, dans de nouvelles méthodes et de nouvelles stratégies. Combien de temps avant qu’il heurte le mur d’une dure réalité et qu’il abandonne, lui aussi, comme tant d’autres l’ont déjà fait ? Presque timidement, Liz répond à son léger sourire par un autre qui déborde bien moins d’optimisme que lui. « C’est pour ça que tu es là, non ? Pour faire renaitre l’espoir, pour changer les choses, pour que la prochaine fois, ce soit nous qui frappions fort. » Quelles autres raisons aurait-il eu de vouloir ce poste de commandant ? Cela ne fait que mettre une grosse cible sur sa tête. Il ferait mieux de se ranger tout de suite du côté des véritables vainqueurs, plutôt que de continuer à se débattre dans un camp qui n’a aucune chance. Il pourrait faire de si grandes choses s’il mettait son énergie au profit de Nyx. C’est tellement dommage.

Puisqu’elle sait que Soul Reaper n’y est pour rien dans l’entreprise du sabotage des dispositifs de sécurité de Midgar, elle n’a aucune raison de laisser croire qu’elle pourrait penser à la défaillance technique. Réduire les effectifs des espions ennemis au sein de l’armée sera aussi favorable à sa guilde que ça le sera au gouvernement. Pour une fois, on peut dire qu’ils ont un objectif commun…Même si le but premier de Cavendish est de trouver les responsables de l’attaque. Cela aurait du sens que tout soit orchestré par la même personne, ou par le même groupe de personne. Hélas pour lui, ce n’est pas le cas. Trouver les coupables du sabotage ne l’aidera pas à trouver les responsables de la pose des bombes. « Comme si on n’avait pas assez de problèmes comme ça. Il y a sûrement autant de gens agissant ouvertement pour Baram que d’espions dans nos rangs. » Lizbeth ne relève pas. Elle n’a aucune idée du nombre d’espions ennemis qui ont infiltré les rangs du gouvernement -et pourtant c’est une information qui l’intéresse. Elle a autant envie de se débarrasser des espions de Weisslogia et de Skyadrum qu’Ethan, en réalité. Cela offrirait un avantage non négligeable à sa Reine. « Tout semble tellement se dresser contre nous. Je me dis qu’on devrait régler cette guerre sans perdre de temps, une plaine déserte, Baram d’un côté, nous de l’autre, le gagnant remporte le royaume. » « Tu dis ça sous le coup de l’émotion. » Expose calmement Nightingale en posant une main apaisante sur son épaule. « Nous n’aurions aucune chance. C’est difficile mais nous devons garder notre calme pour élaborer une stratégie qui nous donnera l’avantage. » Plus facile à dire qu’à faire. Fort heureusement, Edo-Liz n’était pas connue pour ses talents de stratège. Une chance, parce que c’est pas le fort de la « fausse » Liz non plus. Elle laisse ça aux types dont c’est la spécialité.

Le commandant regarde par la fenêtre et l’idée que Liz puisse être libérée s’envole aussitôt. « Allons voir ça de plus près ! » Une idée sortie de nulle part dans laquelle il s’engouffre pourtant avec conviction. Ethan prend déjà la direction de la porte en invitant la soldate à le suivre. « Erza va déjà me faire la misère, je peux te garder encore un peu, je suis plus à ça près. » « C’est drôle, j’ai l’impression que tu n’aurais jamais osé jouer avec sa patience, avant. » Commente-t-elle un brin moqueuse, un sourire amusé dessiné sur le coin de ses lèvres. Personne dans sa division n’oserait en réalité. Dans ses mauvais jours, Knightwalker était plus effrayante que l’alliance réunie. Ils traversent ensemble les couloirs, puis le hall d’entrée pour rejoindre l’extérieur. Leur promenade à travers la ville ne ressemble en rien à son petit épisode de tourisme avec Livio. Il n’y a pas de légèreté, l’ambiance de la ville, une nouvelle fois en reconstruction, est toute autre que lorsqu’elle y avait mis les pieds. Quoi de plus normal ? La ville a subi un nouvel attentat après tout. « C’est triste de voir Midgar en perpétuel état de reconstruction. » C’est triste de voir que les gens s’accrochent à une ville qui semble être une cible géante, surtout. On a beau être attaché à son foyer, est-ce que cela vaut vraiment le coup, si c’est pour vivre dans la peur constante d’une nouvelle attaque ? « Symbole d’impuissance et d’espoir en même temps. Peu importe le nombre de fois qu’elle mange le sol, la ville se relève. » « Se relever après chaque chute n’est pas un symbole d’impuissance, c’est un symbole de force. » Rectifie Liz. C’est, c’est l’optimisme d’Edo-Liz qui s’exprime, surtout. Tout au fond de son être, elle trouve surtout que c’est stupide de rester là et de ne pas trouver d’endroit plus sûr. Même si, il faut le reconnaitre, on ne peut être en sécurité vraiment nulle part lorsque la guerre fait rage.

La porte de l’entrée de la citadelle ressemble à une ruche bourdonnante. Entre les soldats présents pour le filtrage et la sécurité et les ingénieurs présents pour les réparations et les tests, l’endroit ressemble à ce qu’il était au moment de la crise. Entre leurs uniformes, leurs badges, et le fait que personne n’ignore à présent le visage du commandant, ils passent sans même être contrôlés, questionnés ou fouillés comme cela semble avoir été mis en place depuis la précédente attaque. « Impossible qu’une personne extérieure ait eu la possibilité de s’approcher suffisamment près et longtemps pour saboter les portes. » Liz croise ses bras sur sa poitrine. Il semblerait que la conversation ai pris un tout autre tournant, au vu du faible ton de sa voix qu’elle-même a eu du mal à percevoir tant il se fait volontairement faible. « À moins que tu voies une faille qui m’échappe ? » Des possibilités, elle en voit des tas en réalité. « Comment se déroulent les roulements et les rondes, Ethan ? » Elle ne voulait pas véritablement la réponse en réalité, ça ne la regardait pas et c’était très bien ainsi. C’était plus une piste de réflexion. « Si le mécanisme se retrouve sans surveillance le temps d’une relève, une personne qui se serait postée à l’abri des regards aurait pu finir par s’en rendre compte. » Elle fait doucement un tour sur elle-même pour observer les alentours. Elle n’est pas une espionne de talent mais elle remarque tout de même quelques points d’observation intéressants. « Ou alors une personne dont la magie pourrait rendre invisible. Une personne équipée d’une cape d’invisibilité. Une personne à la vitesse assez élevée pour qu’on ne voit pas ses déplacements… » Toutes ces pistes de réflexion ne sont rien de plus qu’un murmure uniquement adressé à Ethan, au même titre que les dernières phrases qu’il lui a adressées. « Peut-être aussi une manipulation de l’esprit. Ce n’est pas nécessairement de la faute de l’un des nôtres, n’est-ce pas ? » C’est ce qu’Edo-Liz aurait aimé croire en tout cas. Liz, tout ce qui l’intéresse, c’est de trouver le salaud qui a saboté ces portes. Il a failli foutre son plan en l’air. « Tu as forcément interrogé ou fait interroger tous les hommes qui ont été basés à ce poste. Alors qu’est-ce qu’il en est ressorti ? Est-ce que je dois vraiment commencer à me méfier de mes frères d’armes, Ethan ? » Sa voix est toujours aussi basse, pour que seul le destinataire de ses mots puisse l’entendre.




CODAGE PAR AMATIS
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Ethan Cavendish
Affiliation : Résistance
Magie : Gravitation / Sérum de magie
Disponibilité : Alycia ✗ Svet ✗ Erza
Inventaire : - PHS
- Paire de lunettes à vision X
- Stylo tranchant
Ethan Cavendish
Je respecte ton avis mais en même temps, c'est pas le mien, donc c'est pas le bon



Mer 25 Aoû - 16:55
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« C’est drôle, j’ai l’impression que tu n’aurais jamais osé jouer avec sa patience, avant. » Même maintenant, pas certain que ça soit la meilleure chose à faire, ce n’est pas un grade qui va empêcher la rouge de lui faire comprendre le fond de sa pensée, mais, quitte à subir son courroux, autant que ça ne soit pas pour rien. Haussement d’épaules fugace et sourire en coin comme seule réponse, impossible de nier qu’une telle liberté d’action ne lui aurait même pas effleuré l’esprit il y a encore quelques semaines. Le changement d’ambiance est radical lorsqu’ils quittent le calme du bureau pour se retrouver dans les rues blafardes de la citadelle, l’atmosphère est lourde malgré l’agitation, gestes machinaux pour remettre en état les édifices jonchant de nouveau le sol. Ça lui fout toujours un coup de voir Midgar criblée par les décombres d’années en années, les dégâts ne sont pas aussi extrêmes que ceux déjà connus par le passé, mais la répétition déforme le ressenti, accentue les mauvais sentiments tout en occultant les rares points positifs pouvant ressortir de la résilience d’une ville toujours debout malgré l’acharnement. « Se relever après chaque chute n’est pas un symbole d’impuissance, c’est un symbole de force. » Réponse optimiste face au doute du commandant, qui a le don de lui arracher un léger rire. « Si j’ai besoin d’écrire un discours un jour, c’est toi qui t’en chargeras. » Moue troquée pour un regard moqueur, les mots de Liz donnent l’impression d’encouragements pour rallier les troupes et insuffler un surplus de motivation. « Je crois qu’ils cherchent encore quelqu’un pour mettre sur des affiches avec des phrases inspirantes, histoire de motiver les soldats et tout. » Anecdote complétement inventée sur l’instant, l’armée a bien d’autres choses à faire que de s’atteler à une propagande quelle qu’elle soit. « Je vais placer ta candidature en priorité, avec des phrases comme ça, aucun doute que tu seras choisie ! » Il rigole en s’imaginant la situation, mais malgré cette moquerie amicale, les paroles de la militaire ont tout de même réussi à repousser la morosité passagère qui tentait de s’emparer de l’esprit du Cavendish.


L’agitation n’échappe pas à l’entrée de la citadelle, les équipes chargées de la remise en état du mécanisme défectueux s’afférant à la tâche, aux côtés des soldats contrôlant le passage. Et les deux, qui se pointent, à contre-rythme de tout ça, pour simplement observer, tenter de trouver une faille pour expliquer la déconvenue subie lors de la dernière attaque. « Comment se déroulent les roulements et les rondes, Ethan ? » Il connaît la ligne de consigne générale, mais aucune idée concernant les détails mis en place par Noah concernant les postes spécifiques. Les pistes évoquées par Lizbeth laissent place à la réflexion, chaque possibilité évoquée vient complexifier le problème, mettre en avant que les lacunes sont bien plus grandes qu’au premier coup d’œil. « Ce n’est pas nécessairement de la faute de l’un des nôtres, n’est-ce pas ? » L’un des nôtres, l’un des leur, le commandant n’est plus certain que cette description s’applique encore, pas dans l’état actuel des choses, pas en sachant que l’ennemie pollue leurs rangs dans l’impunité la plus totale. « Non, toutes les possibilités sont encore sur la table. C’est pour ça qu’on est là. » Et qu’il l’a fait venir pour avoir son point de vue sur la situation, elle qui s’est retrouvée à la fois du côté civil et du côté militaire lorsque le chaos est venu frapper Midgar. « Ça peut toujours être un simple problème mécanique, mais toutes les pistes sont bonnes à explorer, ne serait-ce que pour avoir la conscience tranquille. » A force d’écarter les mauvaises options, il finira par ne rester que le véritable problème. « Est-ce que je dois vraiment commencer à me méfier de mes frères d’armes, Ethan ? » Il aimerait pouvoir lui répondre avec certitude, mais Ethan n’en possède aucune pour le moment et c’est bien là le plus gros problème. Lame à double tranchant, ignorer l’infiltration d’agent double mènera forcément à des conséquences désastreuses, mais insinuer le doute dans la confiance présente entre les soldats peut aussi engendrer la même chose. Le fil sur lequel il faut avancer est fin, trop fin. « C’est une bonne question. » La voix est toujours noyée dans le vacarme ambiant, seulement audible pour son interlocutrice. « Mieux vos garder un œil ouvert, par sécurité. Après, qui serait assez fou pour tenter de jouer la taupe au sein des forces spéciales de Knightwalker ? C’est un peu comme signer son arrêt de mort. » Mais encore faudrait-il trouver l’identité du potentiel espion, ce qui n’est pas gagné pour le moment. « En parlant d’arrêt de mort, je pense qu’il est temps que je te libère, avant qu’Erza vienne te chercher elle-même. »

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Sam 28 Aoû - 11:41

Hiding in plain sight

Fin du RP

Félicitations pour avoir terminé ce beau RP.
Ethan reçoit 4 points d'influence. L'enquête n'est pas aboutie mais, elle a avancé tandis que de nouvelles pistes s'offrent à lui.
Lizbeth reçoit 4 points pour avoir solidifié sa couverture.
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