Andrew était toujours fidèle à lui-même : reclus dans un coin, loin de l’agitation du peuple et à l’abri du regard du Gouvernement. Le continent Galad était sa zone favorite. Son étendue territoriale était déjà fort impressionnante mais la diversité des paysages et des coins sombres et peu rassurants étaient variés. Ce qui semblait plutôt ironique lorsqu’on savait que la cité Royal trônait quelques part entre deux zones verdoyantes et montagneuses. En attendant, son territoire s’étendait entre la forêt de Nibel et les monts Serchel. Il entendait tout, voyait tout mais n’intervenait en rien. Il se confondait parfaitement dans ce règne animal, bien que les loups ne soient pas nécessairement les animaux les plus souvent croisés. Des créatures bien plus effrayantes et féroces se tapissaient dans l’obscurité de cette faune riche et sauvage. Le loup solitaire prenait grand soin de ne pas croiser leur route, conscient qu’il aurait bien du mal à s’en sortir indemne.

Cela faisait quelques semaines qu’il avait pris pour « résidence principale » une zone proche d’un village source de quelques denrées alimentaires allant directement nourrir la cité Royale, oubliant certains villageois qui oscillaient méchamment vers la famine et par conséquent la mort. Il était toujours désolant de croiser un cadavre ou l’autre perdu sur des sentiers sans fin, le visage couvert par la boue, ou dévoré en grande partie par on ne sait quel animal. Rien de bien sauvage, juste la réalité des grandes villes et des petits villages. Cette disproportions entre riches et pauvres, entre mode citadine et mode rurale. Les hommes, entre eux, étaient bien pire que des animaux.
Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir des gardes venus, à première vue, renforcer la sécurité des convois en route vers Midgar. En réalité, à peine 50 kilomètres séparaient le loup de la cité maudite. Comme si les gens de « là-haut » pouvaient mourir de faim. Ce village n’était qu’un parmi d’autres qui étaient à la solde du Gouvernement en échange de quelques écus qui permettaient aux agriculteurs de survivre.

L’ancien traqueur savait que certains convois n’étaient pas arrivés à destination. Non qu’il n’en soit l’auteur, mais il lui était déjà bien arrivé de voler les voleurs. Il inspirait bien plus de peur que de mal face à ces bandits de bas étages, en grande majorité des paysans venus des environs qui tentaient tant bien que mal d’attaquer en bandes organisées. La faim, l’oppression, le sentiment d’abandon les avaient amenés à se servir directement à la source.

Au-délà de l’inquiétude engendré par cette vue horrifiante de quelques gardes, la vue d’ELLE le mit très mal à l’aise ! Sa chevelure d’un intense rouge écarlate, sa voix si sèche et peu amicale, ce regard froid qui vous méprise et analyse en un battement de cil , aucune doute à avoir, il devait s’agir d’Erza Knightwalker. Commandant de la deuxième division, ayant fait preuve à tout égard de puissance et de loyauté, c’était clairement le genre de personnage que le métamorphe souhaitait éviter. Il la connaissait plus de réputation que ce qu’il n’a pu la voir réellement lorsque se trouvait dans les laboratoires clandestins. Sa présence était synonyme de mauvais présage ! Il ignorait si elle avait connaissance de sa présence sur le territoire ou non. Ancien espion, il excellait à disparaitre du regard de tous. Tantôt loup, tantôt humain, il était difficile de faire le lien entre les deux. Pourtant, cette nuit-là, sa vie de fantôme allait prendre une drôle de tournure…
Le loup solitaire vit arriver furtivement la même ombre qu’Erza mais pas du même point de vue. Lui était planqué en hauteur, à l’abri du feuillage dense et épais d’un arbre se situant dans la prairie longeant le sentier. En soi, il voyait aussi bien Erza que le drôle de type qui n’allait pas tarder à faire sa connaissance.
Le seule élément qu’Andrew n’avait pas pris en considération serait l’utilisation d’un lacryma de lumière qui transforme, l’ombre d’un instant, la nuit en jour. C’était aveuglant et même si sont ADN avait été modifié au détriment d’un animal, cela le désorienta ! Il eu vite de reprendre ses esprits pour ne pas tomber de son perchoir. Il était certain que le bandit en question n’avait aucune chance face à une femme aussi féroce

« Estime-toi heureux que je t'arrête là. Mes soldats ont pour ordre de massacrer tout ce qui s'approche trop près. »

Une voix cinglante, des mots tranchés, un ton glacial, l’homme hébété mis ses mains devant son visage. La crainte de la lance, l’aveuglement du lacryma ainsi que la présence du commandant aurait terrorisé n’importe qui ne possédant aucune magie. Comme ce pauvre briguant qui avait bien mal à trouver ses mots. Dans un élan de désespoir, il balbutia maladroitement

« S’il vous plait, ne m'faites pas d’mal ! »

Il osa descendre une de ses mains, son regard croisant celui de l’Ecarlate. La pointe de la lance était tellement proche de son visage qu’il avait bien conscience qu’aucun geste au monde ne pourrait parer le coup fatal.

« J’vous jure, c’est pas d’notre faute… C’est ce fichu loup ! C’est lui le voleur ! Nous on fait rien d’mal ! »

Bah tiens donc, même pris sur le fait accompli, il arrivait encore à accuser quelqu’un d’autre. Andrew se demanda si l’homme avait bien réfléchi à ses accusations ainsi qu’au crédit de ses paroles. Un loup voler des convois ce serait une première… Il se mettrait donc sur ses deux pattes arrières, posséderait des pouces lui permettait de voler les colis alimentaires tel un humain… N’importe quoi ! Heureusement, les accusations à tord passaient par-dessus la tête de l’ancien traqueur. Il s’en fichait royalement de qui quoi ou comment. Il devait surtout se reculer de la zone afin de ne pas tomber nez à nez avec ELLE.

Il y eut un léger froissement de feuilles, le bruit fut très bref, et toute personne peu attentive n’y aurait prêté aucun attention. Aussi doux et léger que la brise, Andrew avait déjà disparu de son perchoir…

Andrew avait revêtit sa fourrure animal à la vitesse de l’éclair. Toutes ces années d’entrainement à passer de sa forme humaine à celle d’un animal avaient fini par payr. Mais, il semblerait qu’il ne rivalisait pas encore avec le bruit sifflant d’une lance lancé à pleine puissance. Les oreilles de la bête s’abaissèrent en sentant le courant d’air venir l’effleurer. Il était de beaux draps avec cette femme à la chevelure écarlate trônant devant lui, plantant fermement son arme au sol, l’obligeant à s’arrêter net et à devoir lui faire face. Elle était rapide, puissante, et chaque vibration qui émanait de son corps imposait le respect et la discipline. En effet, la rumeur de loups trainant dans les parages s’avérait vrai, ce n’était pas pour cela qu’elle concernait le métamorphe en particulier. L’expression de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment prenait tout son sens lorsque l’on rencontrait Erza Knightwalker. Chacune de ses paroles annonçaient une lourde peine. Il était, d’ailleurs, préférable de terminer misérablement au fond d’une cellule d’une prison que de la combattre. Entre un ancien traqueur et une commandant, les chances de vaincre étaient subitement…inexistantes !

Pris sous l’assaut de coups, le loup grogna méchamment, laissant découvrir des crocs acérés. Il restait tout de même un plus imposant au niveau poids taille qu’un loup normal. Ses iris caramel croisèrent le regard sans pitié de la commandante. S’il avait pu l’injurier de bas mots, il ne s’en serait pas gêné mais hélas, aussi étrange soit-il, le loup restait courtois. Ce n’était pas un chien, ce n’était pas un simple animal soumis à l’humain. Il n’y avait pas lieu de le traiter ainsi ! L’ego de cette femme dépassait toutes les rumeurs à son sujet. Il ne lui devait aucun compte ! Enfin, pas à elle mais elle pourrait l’emmener à son procès ou même l’éliminer si l’envie lui disait. Et de fait, abattre une créature, aussi innocente soit-elle, ne faisait pas partie des charges à retenir.

Le loup recula de quelques pas pour éviter une nouvelle vague de percussion de manche ! Il aurait pu sauter, l’attaquer, la blesser, retenir le manche par les mâchoires mais, rien qu’en pensant à cette scène, le métamorphe rangea cette idée bien au fond de sa tête. Des deux, elle était la première à montrer une agressivité exubérante. Et Andrew ne fonctionnait pas comme ça : dès qu’il pouvait éviter un conflit, il le faisait avec une extrême justesse. Malheureusement, dans ce cas-ci, elle ne le laisserait pas s’échapper si facilement. Elle excellait dans les ordres, lui, faiblissait rien qu’à l’idée de devoir lui donner réponse. Les mots, toujours ce soucis de les trouver à temps. Ce fardeau qu’était la communication le poursuivrait jusqu’à son dernier souffle. Il n’obéit point à l’ordre de s’assoir, n’étant pas assez bête que pour se mettre dans une position, qui au-delà de la soumission, le mettait en porta faux pour fuir. Il se contenta de grogner légèrement, le son étant rauque et bas, signe qu’il n’attaquerait pas mais mettait tout de même en garde son adversaire. Il leva les yeux, tentant de planter son regard dans le sien, chose pas simple au vu de l’obscurité qui était retombée suite à l’effet temporaire du lacryma de lumière. Il finit par lui répondre

« Non »

Il n’avait pas à justifier sa présence en ces terres. C’était à elle de juger en la sincérité de ses paroles. Andrew savait…Il savait qu’elle savait précisément qui il était. Elle était donc consciente que ce n’était pas un être violent mais plutôt pacifique. La bête ne devenait enragée que si sa vie était menacée ou si on venait à l’accuser d’un mal qu’il n’avait pas commis. Elle devait très certainement avoir eu vent du carnage d’antan. Et ce n’était pas pour se vanter mais…

« Je sais me nourrir tout seul. »

Ce qui était à moitié la vérité… On ne comptait plus les vols à l’étalage qu’il avait commis que ce soit pour des vêtements ou de la nourriture de bonne fortune, surtout en hiver quand le gibier se faisait rare. Mais jamais, non jamais, la bête n’avait attaqué pour blesser volontairement. Il se contentait de rester à distance correct des paysans et n’intervenir sous aucun prétexte, y compris en cas de malheur.

« En quoi un commandant doit-il se déplacer pour si simples larcins ? »

Il était inutile de la mettre à l’envers au loup. Il savait que la présence de la milice concernait les vols de denrées alimentaires. Il était bien au courant de la situation vu qu’il en avait été témoin. Mais fidèle à ses principes de survie, n’était jamais intervenu…

La froideur de cette femme à la chevelure écarlate encourageait furieusement l’adrénaline de la bête. Acculer un animal sauvage dans la menace et l’agressivité était rarement une idée brillante. Bien que ce loup possédait tout de même une raison humaine, il n’en restait pas moins bestial. Il avait bien conscience du respect hiérarchique qui s’imposait en pareille situation mais le ton employé si directif et sec l’obligea à rester sur ses gardes. La Cité royale regorgeait de vivres pour son Roi, sa garde ainsi que ses citoyens. Andrew devait bien admettre qu’il était désarçonné face à la milice. Déplacer une partie de la deuxième division frôlait tout de même le ridicule ! Et le clou du spectacle était la présente d’Erza Knightwalker.

Le canidé baissa les oreilles lorsqu’elle lui imposa de reprendre forme humaine afin de le menotter et le remonter à la Cité. Il laissa échapper un léger rire ironique, preuve de sa nervosité, bien que cette attitude était déplacée ! Il n’était pas dans ses habitudes de manquer de respect mais il n’en était guère d’être arrêté à tort aussi… Comment avait-il pu se mettre en pareille posture ? Pourquoi tant d’acharnement sur lui ? Que s’était-il dit ? Et surtout…qui ? Sa fuite des rangs de la troisième division n’était pas si lointaine et sa mémoire lui rappela douloureusement que les rapports, en cas de litige, étaient tout même transcrits par son ancienne division. Les rouages de la garde impliquaient une synergie entre chaque ligne. Sans cette coopération, ce serait l’anarchie ! Ce fut face à cette triste réalité que l’animal montra les dents, reculant d’un pas…

Une autre menace tomba à nouveau. Mais la donne avait changé. Cette femme l’avait menacé ouvertement de le tuer ! Le pouls de la bête s’accéléra. Le métamorphe plissa des yeux, commençant à méchamment saliver, enfonçant ses griffes dans l’herbe jusqu’à s’accrocher fermement à la boue rafraichie par la nuit. Où était donc l’honneur ? Pourquoi ne lui dictait-elle pas les méfaits pour lesquels il était accusé ? Et bien qu’elle le dise ! Un arrêt imposait une énumération des crimes commis. Andrew devinait au fond de ses prunelles sombres ce manque totale de pitié, concluant rapidement qu’elle n’aurait aucun remord à l’éliminer. Ainsi sa vie s’achèverait maintenant ? Il était partagé entre la peur et la colère. Oui, cette vieille rancœur face à la troisième division. Au fond, s’ils se fusillaient mutuellement du regard, c’était bien à cause…d’eux ! Toujours à la botte de la deuxième division, toujours aussi corruptibles ! Est-ce qu’un des espions l’avaient repéré et volontairement mis sur son rapport ? Cela faisait un bail qu’il n’avait plus mis les pieds dans la zone de la Cité. Il s’y tenait aux abords certes, mais n’avait jamais attaqué ou violenté un citoyen ou un garde sans justification. Il releva la tête, cherchant un certain courage au fond de ses tripes avant de répliquer

« Je refuse ! »

On ne refusait rien à Erza, c’était bien connu. Sauf si l’on souhaitait que sa vie s’écourte de façon mystérieuse… Il ne s’inclinerait plus devant personne. Peu importe le Roi, peu importe le commandant, il ne plierait pas le genou ! Il était pour la paix : fuir loin des problèmes et s’enfermer dans une bulle d’illusion sans guerre. Il n’avait pas oublié sa mutation douloureuse malgré ses années de servitude, il n’avait pas oublié le soldat traqueur qui excellait dans son domaine, il n’avait pas oublié le salut devant ses supérieurs, il n’avait pas oublié les ordres qu’il exécutait avec brio. Non, Andrew était très loin d’être l’ennemie numéro un. Il devait se calmer. Retourner dans le passé n’allait rien lui amener de bon mise à part réveiller sa folie meurtrière qui ne serait qu’un éclat éphémère face à la puissance de cette femme en armure. Non, il devait reprendre le contrôle de son esprit. Il devait réagir rapidement ! Vite, vite, une réplique, une phrase, un mot, n’importe quoi ! Il ouvrit enfin la gueule lui proposant ceci

« J’accepte de te suivre sans résistance… sans menotte ! Sans collier ! Et sous ma forme actuelle! »

L’humour manquait à ce jeune homme ! Oh il aurait pu blaguer sur le fait que transporter un homme dans sa tenue d’Adam à travers la campagne jusqu’à la Cité aurait pu lui amener un honneur supplémentaire… Mais non, Andrew n’était pas ce type qui blaguait ! Il ne connaissait ni la galanterie, ni l’humour, ni les relations sociales. Par contre, aussi étrange soit-il, il restait fidèle à ses principes et tenir parole en faisait partie.

Erza avait cette notoriété d’être réactive à l’extrême quand son autorité était remise en question. Et la scène qui suivit le refus d’obéissance de la part de la bête ne faisait qu’accroitre cette triste vérité. Il vit la lance lui arriver en plein sur la gueule. Sans compter la douleur vive, son corps fut projeté au loin ! Résister était inutile et il ramassa de plein fouet la vague déferlante de coups. Il se tut et sentit ses yeux se fermer par eux-mêmes alors qu’il perdait connaissance. Les blessures étaient plus superficielles que profondes, mais la scène devait être impressionnante tellement la violence des coups étaient sauvages. A se demander lequel des deux était l’animal !  De longues minutes passèrent avant que le métamorphe ne reprennent ses esprits. Il était dans un état lamentable ! En plus d’être emprisonné, il se trouvait à quelques centimètres de la commandante à la chevelure écarlate… Il n’arrivait pas à décider s’il la détestait ou si il la haïssait ! Quoiqu’il arrive, les faits étaient bien là : il était redevenu un animal en cage ! Ses iris dorées se posèrent sur la jeune femme ! Heureusement que les barreaux étaient présents ! Il n’aurait pas occasionné des dommages important à la chef mais aurait pu décimer un certains nombres de ses soldats avant d’être définitivement abattu ! Le mot « salope » lui traversa l’esprit mais il se tut !

Il ignorait où elle l’emmenait et ce sentiment d’inconnu le prit de panique ! Pas un mot d’explication sur le pourquoi il a été arrêté ! Bon, ok, il savait très bien pourquoi il avait été arrêté : il était déjà recherché vu qu’il était un déserteur ! Sans compter le carnage sans nom qu’il avait laissé avant sa fuite. Cette femme n’avait clairement pas froid aux yeux. Il n’en était pas de même pour son subalterne qui regardait avec inquiétude le loup se réveiller de sa torpeur. La bête se redressa du mieux qu’elle put, l’espace étant for exigu ! En gros, une prison de pacotille improvisée en dernière minute. Les iris caramel se pencha sur les brigands de l’autre côté du convoi. Eux non plus n’avaient pas fier allure et ne cachaient pas leur crainte vis-à-vis de l’animal. Erza Knightwalker, de sa voix glaciale et hachée le rappela à l’ordre. Oh non, Andrew n’avait pas oublié l’arrogance de la 2ème division et avait bien conscience de sa position face au gouvernement. Cette femme avait ce don de l’exaspérer et de réveiller en lui de mauvais souvenirs ! Si quelqu’un pouvait venir achever cette créature sortie droit des Enfers, le métamorphe serait prêt à porter allégeance à cette personne. A défaut de sa violence naturelle, le loup méprisait profondément cette commandante. Il admirait ses compétences au combat mais absolument pas son esprit qu’il trouvait beaucoup trop étriqué à son goût.

« Tu m’as arrêtée pour mes antécédents ? »

Il avait envie de lui demander si elle n’avait pas autre chose à faire que de se pencher sur un problème aussi mineur. Son existence ne devait rien lui apporter de plus. D’ailleurs, mise à part le Roi, existait-il une existence pour laquelle elle vouerait son âme ? Pas sûr…

« Je n’ai pas oublié ni comment vous fonctionnez ni votre existence…Malheureusement ! »

Le loup soupira de lassitude. Peut-être était-ce sa dernière nuit sur cette terre ? Etait-ce direct à la potence qu’on l’enverrait ? Tant qu’il n’avait plus cette créature diabolique dans son champs de vision, la mort lui semblait un très bon échappatoire ! Il secoua son corps, humant l’air. Apparemment, ils retournaient à la Cité Royale. Andrew se perdit dans des scénarios aussi foireux l’un que l’autre. Il en vint jusqu’à se dire que sans ce chaos et cette perversité, il serait toujours traqueur au sein de la 3ème division. Et qu’il aurait très certainement encore plus croisé ce malheur ambulant ! Rien que l’idée le fit frissonner. C’était décidé, il préférait la mort !

« Sinon, qui va m’exécuter ? »

Le métamorphe n’aurait pas été surpris qu’Erza en personne s’en charge ! Ils échangeraient un dernier regard froid et sans sentiments avant que sa lame ne détache sa tête de son corps. Il imaginait même ce sentiment de plénitude la gagner lorsqu’elle observerait fièrement sa tête roulerait sur le sol…ses iris dorées tournées vers le ciel.