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Building on failures ✗ Mystogan
Ethan Cavendish
Affiliation : Résistance
Magie : Gravitation / Sérum de magie
Disponibilité : Alycia ✗ Svet ✗ Erza
Inventaire : - PHS
- Paire de lunettes à vision X
- Stylo tranchant
Ethan Cavendish
Je respecte ton avis mais en même temps, c'est pas le mien, donc c'est pas le bon



Lun 11 Jan - 23:56
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L’échec, encore, par une nouvelle démonstration de force. Rien de plus humiliant qu’un adversaire capable de vous porter un coup d’estoc quand l’envie lui en prend, tournant les efforts en ridicule, comme s’il jouait avec un vulgaire insecte, lui rappelant de temps à autres sa capacité à lui ôter la vie quand bon lui semblera. Les années passent et se ressemblent terriblement alors que Lestallum gît maintenant sous un tas de débris poussiéreux, quelques jours après sa destruction par les forces de l’alliance Baram. Loin du tumulte, ne faisant pas partie des forces envoyées en renfort, le capitaine a suivi l’attaque à travers les diverses lignes de communication de l’armée. Les voix paniquées, annonçant d’abord le besoin de soldats supplémentaires, le suppliant par la suite, pour faire face à une puissance qu’ils étaient tout bonnement incapables de contrer. Pas besoin d’être sur place pour se faire une idée du déferlement de violence ayant emporté la ville portuaire. Au bruit des explosions, aux cris hachés par la friture, les souvenirs refont rapidement surface. Réminiscence de la chute de Midgar, la situation lui semble bien trop similaire, au Cavendish, parce qu’encore une fois, l’impuissance reste sa seule possibilité d’action. Il rumine en voyant les défenses du royaume tomber les unes après les autres.

Plusieurs jours à se perdre dans ses pensées, argumentation interne pour tenter de consolider un projet encore branlant. Ethan y pense depuis plusieurs années maintenant, l’idée ayant germé dans son esprit à la suite des évènements de Midgar. Cela lui semble évident et pourtant, il semble être le seul à l’avoir réalisé jusqu’à maintenant, ou bien personne ne sait comment faire pour révolutionner ce système militaire qui semble à l’agonie face à la menace des ténèbres. Il lui faut des idées, novatrices, concrètes, mais au-delà de ça, il lui faut trouver un moyen de les exposer à une personne capable de les mettre en action. La cible est évidente, mais son accès n’est pas permis à tout le monde. Fort heureusement pour lui, il a à sa disposition des moyens détournés pour arriver à ses fins. Si depuis le retour de la magie, le nom Cavendish n’a plus autant de rayonnement que lors du règne de Faust, il possède encore quelques alliances bien placées dans la hiérarchie du royaume. Alors, pour la première fois de sa vie, il décide d’en tirer avantage de part lui-même, contactant les personnes nécessaires pour s’arranger une entrevue avec nul autre que le roi actuel d’Edoras, Mystogan.

Des années que le Cavendish n’a pas mis les pieds dans le palais royal, et sûrement la première fois de son propre chef. Le chemin jusqu’à la salle du trône semble vaguement familier alors qu’on l’escorte d’un pas parfaitement régulier jusqu’à l’immense porte, dernier rempart le séparant de son objectif du jour. Quelques consignes sont évoquées, liste d’interdits et de règles pour s’adresser au leader du royaume sans commettre de fautes, avant de se voir enfin accorder son entretien. Le capitaine s’avance jusqu’à réduire la distance le séparant de Mystogan à quelques mètres. D’un geste fluide, le salut militaire de rigueur laisse place à une révérence qui vient trahir les origines bourgeoises du Cavendish. « Majesté. Capitaine Ethan Cavendish. » Balance-t-il d’un ton neutre avant de se redresser. Ses pupilles, cachées par l’épais bandeau lui recouvrant les yeux, viennent se balader sur ce qu’il peut apercevoir de la salle. Il faut quelques secondes avant qu’un sourire vienne se loger sur ses lèvres face à l’ironie de la réalisation lui traversant l’esprit. « Dire qu’il y a quelques décennies, nos pères respectifs se tenaient sûrement au même endroit. Et dans des conditions sommes toutes très similaires aux nôtres. » La disparition de la magie a laissé place aux attaques terroristes, mais l’un dans l’autre, ces deux crises semblent d’ampleur similaire, assombrissant l’avenir d’Edoras. « À croire que tout était déjà prévu, destiné. » Ce fameux destin qu’il adore tant, le Cavendish, lui octroyant la paternité de chaque évènement important de sa vie.

Mais là n’est pas la raison de sa présence face au roi. Le moment est venu pour lui de vider le contenu de son esprit, mais il sait d’avance que la conversation sera loin des standards protocolaires qu’on vient de lui rappeler il y a quelques minutes. Il est impossible de faire avancer les choses sans quelques mots désagréables, aussi bien venant d’Ethan que de Mystogan. Son attention se reporte alors sur le souverain. « Si j’ai fait jouer quelques faveurs pour assurer ma présence devant vous, c’est que je souhaite échanger sur les forces armées du gouvernement. » Le sourire disparaît à la prononciation de cette phrase, impossible de le maintenir quand le dernier revers en date se cache derrière ses paroles. « Majesté, puis-je parler librement ? » Le ton devient beaucoup plus sérieux, façon détournée de signifier à son interlocuteur qu’il ne souhaite pas s’encombrer des politesses d’usages.
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Dim 17 Jan - 13:00
Mystogan n'a pas envie de se lever. Il se recroqueville sur lui-même comme le ferait un petit garçon qui attend de se faire border. Espérant que sa mère viendra le rassurer, le guider et lui rappeler que les monstres, ça n'existe que dans les contes. Mais ce n'est pas le cas, Mystogan n'est plus un enfant, plus de mère ni père pour le conseiller et les monstres sont les rois dans ce monde. Une nouvelle fois, il est plongé dans cette mélancolie qui lui brise le corps, cette solitude qui ne cesse de le ronger un peu plus chaque seconde qui passe. Mystogan n'a personne pour exprimer sa détresse. Il est seul dans ce monde. Il a beau savoir qu'il a des amis, ces derniers ne pourraient comprendre cette déchirure qui pourfend son âme. Il est le roi. Un rôle quasi-divin. Et les dieux n'ont pas besoin d'épaules sur lesquelles pleurer. C'est bon pour les mortels si fragiles. Il se sent coincé, il a l'impression que l'étiquette et sa fonction ont formé un carcan qui presse sur sa poitrine et l'empêche de respirer. Il a besoin d'air. Il a besoin de liberté. Il n'arrive pas à discerner le bon du mauvais. Ses pensées sont enfumées. Il n'arrive pas à savoir quelle décision sera la bonne. Il est perdu. Il est à la croisée des chemins. Quel choix prendre ? Quoi faire pour qu'enfin, cette machine infernale cesse de fonctionner ? Pourquoi tout va de mal en pis ? Il a l'impression d'être en enfers et que le Seigneur des lieux s'occupe personnellement de son cas. Il est tellement fatigué ! Il voudrait tellement s'endormir pour ne plus jamais à ouvrir les yeux. Se laisser aller à un sommeil sans fin. Ne plus connaître la douleur et les larmes. L'ancienne fée n'a plus la foi de se battre, à quoi bon ? Pourquoi s'acharner quand le destin lui-même semble avoir une dent contre soi ? C'est inutile. Alors pourquoi Myst s'accroche encore et encore ? Est-ce qu'un miracle est-il toujours possible ? N'est-ce pas quand tout est noir que la lumière se fait plus vive et plus chaude ? Finalement, il se lève, faisant fi de son âme en charpie et de son corps qui commence à accuser le coup. Il est le las mais il doit faire avec, c'est encore lui qui est aux commandes de ce navire qu'on appelle Edoras.

Avec l'attaque de Lestallum, le coup a été dur. Baram s'est littéralement moqué d'eux. Il y a de quoi. Être capable d'attaquer une ville aussi imposante que Lestallum et laisser exsangue une guilde aussi importante que Lamia Scale, il faut le faire. Mais le pire, c'est la perte de territoire. Dayara et une partie de Solest, c'est terrible. Récupérer ces territoires sera long et coûteux. La population va commencer à gronder, l'effort de guerre commence à coûter cher autant sur le plan financier qu'humain. Etre pris à la gorge par Baram agace fortement Mystogan, il a les poings et les pieds liés, si seulement il pouvait renvoyer les mages chez eux ! Baram perdrait enfin son va tout, en effet, il semblerait qu'un certain nombre de mages d'Earthland appartiennent à Baram. Ce serait l'occasion de les renvoyer chez eux, même si c'est dire adieu à ses précieux amis de Fairy Tail. Si ces derniers avait l'opportunité de retourner sur Earthland, est-ce qu'ils le feraient ? Il se le demande. Mais là n'est pas la question. Mystogan se doit de réagir maintenant, si Baram attaque une nouvelle ville, c'est plus que cuit. Il doit les empêcher d'attaquer, il faut que les villes deviennent de véritables forteresses, il serre les dents, est-ce qu'il ne serait pas en train de pencher sur un état totalitaire comme son père avant lui ? Tout contrôler, tout savoir, avoir le pouvoir sur tous. Est-ce vraiment la seule solution ? Tout durcir et les traquer jusqu'au dernier ? Lui qui est épris de liberté ne veut pas s'y résoudre. Il n'a pas combattu ce système pour l'instaurer de nouveau quelques années après. Pourtant la solution semble si simple, le démon qui est sur son épaule susurre à son oreille de s'y résoudre, après tout, quand Baram sera écarté, il pourra revenir sur un régime plus souple. Le pays est en guerre contre des terroristes. Le dialogue est impossible alors pourquoi se montrer compréhensif. Il suffirait de promulguer une nouvelle loi ...

Il va devoir y réfléchir, mais pour l'instant on lui a demandé une audience. Il essaie de ne pas se traîner jusqu'à la salle du trône, il n'a pas la foi d'écouter les doléances, pas aujourd'hui. Il sait très bien que c'est le chaos dehors, il voudrait juste fermer les yeux sur ce malheur rien qu'une heure. C'est égoïste de sa part, il en a conscience mais au final, ce n'est rien d'autre qu'un homme. Il s'installe sur son trône, abandonnant sa faiblesse pour revêtir son rôle, sauver les apparences, il doit apparaître comme un leader fort. L'homme qui s'avance a les cheveux blancs et les yeux bandés, encore un farfelu ? Remarque, le roi est mal placé pour critiquer la tenue vestimentaire, lui qui a gardé l'habitude de garder des bandages et couvrir un maximum son corps.

« Majesté. Capitaine Ethan Cavendish. »

Il hoche la tête et répond sur un ton amical.

"Bonjour, Capitaine Cavendish."

L'homme s'avance tranquillement, sur ce point, il lui rappelle Laxus, sauf que le capitaine est un homme poli et qui sait se tenir en société. Finalement, c'est son contraire.

« Dire qu’il y a quelques décennies, nos pères respectifs se tenaient sûrement au même endroit. Et dans des conditions sommes toutes très similaires aux nôtres. À croire que tout était déjà prévu, destiné. »

Il lève un sourcil, rare sont les gens qui lui parlent de son père. C'est un peu un sujet tabou. Et d'un autre côté, il est agréablement surpris, voir une autre facette de ce roi tyran n'est peut-être pas une mauvaise chose, après tout, il a aussi été 'Papa'. Est-ce vraiment le Destin qui les a mené à se rencontrer ? Ce serait amusant. Il ne croit pas vraiment à ce genre de chose, Myst. Pour lui, il faut savoir saisir sa chance et essayer, la voie n'est pas toute tracée, c'est aux gens de la tracer et des fois, on en croise de nouvelles.

« Si j’ai fait jouer quelques faveurs pour assurer ma présence devant vous, c’est que je souhaite échanger sur les forces armées du gouvernement. Majesté, puis-je parler librement ? »


Mystogan sourit. Enfin, on entre dans le vif du sujet ! Il pose sa tête sur son poing, le regard vif. Voilà un sujet qui lui plaît ! Lui aussi veut parler de l'armée ? Finalement, peut-être est-ce bien le Destin qui les a réunis.

"Faites, j'ai en horreurs les hypocrites et les obséquieux."

Il réfléchit quelques instants, prenant le temps de poser le pour et le contre. Il a éveillé en lui une lueur d'espoir. Est-ce que cet Ethan peut l'aider ? Est-ce qu'il peut être celui qui comprendra sa souffrance, un ami qu'il recherche tant ? Qui comprend la lourdeur de la couronne. Est-ce lui qui saura lui faire reprendre le dessus sur sa dépression ? Il est désespéré. Il ne peut plus assurer la charge tout seul, il a besoin d'aide.

"Quel roi serai-je si je n'écoutais pas mes sujets, toutes idées est bonne à prendre. De plus, vous n'êtes pas sans savoir que nous traversons une crise particulièrement grave qui met en péril la sécurité du peuple."

Il appuie particulièrement sur le mot sécurité. Mystogan ne fera rien qui puisse mettre son peuple en danger, s'il doit vendre son âme au Diable pour le sauver et lui éviter de subir les attaques de Baram, il le fait volontier. Il est le roi, le bouclier, c'est lui qui doit prendre les coups, il a juré de les protéger. Il tiendra ce serment quoiqu'il lui en coûte.

"Je vous écoute, vous avez toute mon attention."
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Lun 18 Jan - 22:32
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Avancée dans l’inconnu, il ne s’est pas trop à quoi s’attendre le garçon, perdu entre les mots des détracteurs, des sympathisants et de ceux qui n’en ont rien à foutre. Peut-être qu’à la première proposition, il va se faire remettre en place pour l’insubordination qui lui trotte dans l’esprit. Les derniers événements laissent tout le monde à fleur de peau, trop plein d’échec face à un adversaire qui dicte sa loi avec de plus en plus de facilité. « Faites, j'ai en horreurs les hypocrites et les obséquieux. » Esquisse de sourire qui vient lui étirer les lèvres de manière éphémère à la réponse du souverain, lui assurant que l’échange entre les deux protagonistes ne sera pas stérile et parsemé de non-dits. Soulagement de voir que de toutes les descriptions qu’il a pu entendre, les optimistes semblent correspondre le plus à la personne se trouvant en face du capitaine. L’appréhension s’amenuise quelque peu, les muscles se font légèrement moins tendus et la posture se relâche sensiblement, ses mains s’enfouissant dans les poches de sa veste. Situation cocasse, si son père le voyait dans une telle posture face au roi, il le reprendrait sûrement de volée pour lui remettre les idées en place, encore aujourd’hui. Le paternel n’a jamais pris les protocoles à la légère, sûrement pour ça qu’Ethan cherche à s’en détacher à la moindre occasion. L’esprit qui commence à s’échapper est rapidement ramené à la raison pour l’évocation de la crise actuelle. Bien entendu qu’il n’en ignore ni la gravité, ni la dangerosité, c’est pour ces raisons qu’il se trouve aujourd’hui présent au palais royal. « Je vous écoute, vous avez toute mon attention. » Le moment tant attendu, à lui de prendre la parole pour convaincre la tête du royaume de lui donner sa chance, pour qu’il puisse mettre en place sa vision des choses.

Il y a quelques secondes de silence à la suite des dernières paroles du roi, le temps d’organiser toutes les idées qui fusent dans son esprit, dernière revue d’effectif mental pour s’assurer d’avoir un discours avec le plus de cohérence possible, mais surtout, de ne rien oublier. Les pupilles du Cavendish, toujours masquées par l’épais bandeau couvrant une partie de son visage, viennent accrocher celles de Mystogan. « J’ai conscience de la situation du royaume. J’ai aussi conscience qu’elle est de notre faute, à l’armée, à vous, à moi. » Les mots sortent d’une manière un peu plus sèche qu’il ne l’avait imaginé, colère et frustration mal maîtrisées qui viennent jouer sur le timbre de sa voix. Raclement de gorge furtif pour tenter de reprendre le contrôle avant d’enchaîner sur un ton plus neutre. « Il faut une révolution au sein des forces militaires d’Edoras, sans ça, autant abdiquer sur le champ et donner les pleins pouvoirs à Weisslogia et son alliance. » On lui a donné carte blanche dans ses paroles et Ethan ne compte pas y aller par quatre-chemins pour exposer ce qui lui semble être une évidence. Rien n’a changé depuis la démonstration faite à Midgar il y a cinq années, Lestallum en étant l’exemple parfait, situation similaire pour un résultat identique. Mais de cette incapacité à évoluer résulte aussi une autre menace, rendant l’épée de Damoclès pensant sur le royaume encore plus dangereuse. « L’alliance Baram compte parmi ses membres plusieurs anciens soldats en plus de Weisslogia et Skyadrum. Ils connaissent l’ensemble de nos mesures, comment tous les membres de l’armée sont entraînés pour réagir à chaque situation, suivant chaque grade. Une bonne partie de nos mesures d’actions doit même avoir été écrite de leur main. » Pas étonnant que les villes tombent les unes après les autres sans que le gouvernement ne puisse faire quoi que ce soit, autant leur ouvrir grand les portes de chacune des cités du royaume, le résultat sera le même et, au moins, les pertes seront moins importantes. « J’imagine que vous devez ressentir la même chose, mais je refuse de rester sans rien faire d’autre qu’attendre de voir quelle sera la prochaine ville réduite en ruine. » La frustration reprend le dessus, trop grande pour pouvoir être dissimulée à tout instant.

Tout le monde peut pointer les défauts d’une institution, mais ce qui fait vraiment la différence, c’est d’être capable de proposer des solutions, des pistes pour se sortir de la spirale négative. « La défense des villes passe en premier lieu par la protection de ses habitants. Le problème étant, pendant que nos soldats s’acharnent à protéger les civils, ils font face à des adversaires s’en fichant ouvertement. Pour y remédier, nous pourrions construire des abris affublés de boucliers magiques dans les villes, au sein de chaque quartier, pour permettre une mise en sécurité rapide des habitants. Protéger une sorte de bunker serait beaucoup plus facile qu’une protection individuelle chaotique. » Il s’agit là de la première idée, parfaitement utopique, car il sait très bien que la construction de telles structures nécessitera un temps peut-être trop long par rapport à la prochaine attaque, mais surtout que l’argent nécessaire risque de faire défaut ou d’avoir un impact trop important sur une population déjà trop sollicitée. Le capitaine à conscience que son roi se trouve dans une position bancale et que chacune de ses décisions fera sûrement l’objet d’une fronde d’une partie de la population. « Ce n’est qu’une idée parmi d’autres. » Sûrement la moins sujette à controverse, car quand le Cavendish parle de révolution, il n’imagine pas les choses à moitié, mais n’ose pas aborder directement les sujets beaucoup plus sensibles. « Je ne vais pas cacher mes intentions, Majesté. J’aimerais que vous me confiiez le commandement de la Première division. » lance-t-il avec conviction. « Je n’espère pas une réponse immédiate, mais sachez que si je suis en votre présence aujourd’hui, c’est uniquement dans le but de vous convaincre. » Ce n’est sûrement pas la première fois que Mystogan se voit confronter à une demande de promotion, mais le blanc se dit qu’à la différence des autres, sa demande ne concerne pas une montée en grade, mais plutôt l’opportunité de pouvoir prendre part activement à la lutte contre Baram. « J’ai survécu à Midgar et observé Lestallum sans pouvoir rien faire. » Les poings qui se contractent, froissent le vêtement dans lequel ils sont planqués. « Si personne ne veut prendre la responsabilité de changer les choses et mettre fin à l’impuissance qui nous ronge, je le ferai sans hésiter. » Il finit par réajuster son bandeau alors que son regard n’a pas quitté celui du souverain de toute sa tirade.
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Sam 30 Jan - 18:12
De nouveau le silence. Elle est devenue l'alliée de Mystogan après toutes ces années. Ne rien entendre, c'est devenu réconfortant. Le roi a appris à apprécier ces rares moments de calme, toujours signe d'une tempête toujours plus terrible que la précédente. Il n'y a que dans ces moments-là où il redevient un petit garçon faible et fragile. Il est devenu une fée dont a coupé les ailes, condamnée à rester au sol. Alors voir cette personne, quoiqu’un peu étrange, c’est un peu une main tendue. C’est cet espoir que Mystogan attendait depuis si longtemps. Est-ce un rêve ? Une utopie de penser que quelqu’un puisse lui venir réellement en aide ? Il est désespéré et il se sent acculé. Le peuple est en colère, c’est compréhensible et il attend que son roi prenne les mesures qui s’imposent. Mais quelles mesures ? Il est perdu. Il a peur d’échouer encore. Il a l’impression que s’il échoue encore, ce sera la fin de tout. Sa fin à lui aussi. Remarque, c’est déjà la grande misère, est-ce que la situation peut-être pire ? Oui, il le sait, elle peut être carrément catastrophique. Mystogan a été membre de Fairy Tail, on peut toujours aller plus loin, que ce soit en bien ou en mal. Le roi n’a pas la force de se battre seul, il a besoin d’alliés fidèle et puissant. Mais à trop se précipiter, est-ce que ce n’est pas une grosse erreur ? Se précipiter, c’est accorder sa confiance à un parfait inconnu qui peut-être un gros psychopathe de première ? Ou un génie qui va vraiment l’aider. C’est clairement lancer une pièce et prier pour qu’elle tombe du bon côté. Le choix est cornélien, mais qu’est-ce qu’il perd à ne pas tenter ? Le père de cet homme a travaillé avec le sien, peut-être qu’il sera son plus fidèle allié, plus que Erza. Même si ça doit être hautement improbable. On déconne pas avec la fidélité d’une femme. Surtout quand elle porte la lance et la culotte.

« J’ai conscience de la situation du royaume. J’ai aussi conscience qu’elle est de notre faute, à l’armée, à vous, à moi. »


Mystogan se retient de se manger les lèvres. Oui, c’est totalement un échec de la part du gouvernement.  Plus que ça, c’est un immense doigt d’honneur de Baram. En même temps, il y a de quoi, c’est une humiliation totale que l’Alliance a infligé. Il le vit assez mal. Se faire autant massacré par de piètres déserteurs, ça a le don de l’agacer mais il doit reconnaître qu’ils sont bons. Et ce n’est pas en autant orgueilleux que Mystogan va pouvoir résoudre ce conflit. Il ne peut pas le résoudre seul d’ailleurs, encore une fois, il a besoin d’alliés.

« Il faut une révolution au sein des forces militaires d’Edoras, sans ça, autant abdiquer sur le champ et donner les pleins pouvoirs à Weisslogia et son alliance. »

Cette fois-ci, il grince des dents . Il tape où ça fait mal le Cavendish. Myst n’a pas un orgueilleux très développé, pour ainsi dire, insignifiant. Cela faisait contrepoids avec Draer qui ne peut pas s’empêcher de faire rouler les mécaniques comme un loubard. La terreur des bacs à sable. Mystogan refuse d’abdiquer. Finalement, il a peut-être un peu d’orgueil ce roi. Il tapote l’accoudoir de son trône, curieux du développement du raisonnement du masqué.

« Je vous écoute. Je ne compte pas abandonner mon trône à cette bande de terroristes. »

Mon trône est peut-être exagéré. C’est prétentieux dit ainsi mais en attendant, Mystogan a besoin de faire le ménage dans les affaires urgentes à traiter. Le nombre d’ulcères qu’il couve a dépassé un seuil critique. Un peu plus et il passe  à la trappe. Et sans hériter, la lignée s’arrête. Et ce n’est pas dans les projets du roi que de pondre un héritier. En plus faut trouver une mère. Et Myst drague comme ses pieds. Même Grey doit mieux draguer que lui, c’est dire.

« L’alliance Baram compte parmi ses membres plusieurs anciens soldats en plus de Weisslogia et Skyadrum. Ils connaissent l’ensemble de nos mesures, comment tous les membres de l’armée sont entraînés pour réagir à chaque situation, suivant chaque grade. Une bonne partie de nos mesures d’actions doit même avoir été écrite de leur main.  J’imagine que vous devez ressentir la même chose, mais je refuse de rester sans rien faire d’autre qu’attendre de voir quelle sera la prochaine ville réduite en ruine. »

C’est un fait non-négligeable. L’armée a connu une purge avec l’abdication de Faust. Beaucoup ont désapprouvé leur perte de pouvoir. Passer d’un régime totalitaire où l’armée règne en maître à un système plus démocratique où on n’arrête pas les gens sur de simples suspicions. Le souci, c’est que ça a nourri les rangs de Baram en effet. Des hommes entraînés et qui savent le système de sécurité, les protocoles et bien-sûr, qui savent se fondre dans la population sans souci. Pourtant, Mystogan a cette réflexion absolument stupide qui lui vient en tête. Pourquoi changer vu qu’on a toujours fait comme ça ? Cette inertie administrative leur a coûté cher. Et forcé d’admettre que Mystogan ne l’a jamais remise en doute. Elle a toujours marché. Evidemment, ceux qui les ont écrit été bons. Maintenant, ils sont de l’autre côté. Ce qui a sauvé le pays jusqu’à là, c’est le manque de moyen de Baram. Maintenant que l’Alliance possède des territoires, ce sera beaucoup plus simple.

« La défense des villes passe en premier lieu par la protection de ses habitants. Le problème étant, pendant que nos soldats s’acharnent à protéger les civils, ils font face à des adversaires s’en fichant ouvertement. Pour y remédier, nous pourrions construire des abris affublés de boucliers magiques dans les villes, au sein de chaque quartier, pour permettre une mise en sécurité rapide des habitants. Protéger une sorte de bunker serait beaucoup plus facile qu’une protection individuelle chaotique. »

Des abris, en effet, ils sont trop peu nombreux pour protéger l’ensemble de la population. Pendant que Baram mitraille et pilonne les villes, beaucoup trop de civils se retrouvent blessés et nombreux sont ceux qui trouvent la mort à cause de l’effondrement de bâtiments. Il faut renforcer la sécurité des civils, quand l’alerte est lancée, il faut pouvoir faire en sorte que Baram ne puisse pas en faire des otages. Les retirer de la partie pour permettre à l’armée d’avoir les mains libres, quitte à péter ses propres immeubles pour bloquer les mages noirs. C’est extrême mais c’est plus facile pour se battre. Permettre aux guildes de pouvoir se déchaîner au besoin. Lamia Scale a subi de grandes pertes parce que les membres ont préféré sauver les civils.Ils ont perdu un mage sacré dans l’affaire. Et puis, quand Laxus se déchaîne, Mystogan préfère que personne ne soit là pour subir les dégâts … L’hérisson est un poil violent dans ses réactions.

« Ce n’est qu’une idée parmi d’autres. »

Mystogan hoche simplement la tête, son cerveau se met à fonctionner à plein régime. Aussi, il le laisse parler.

« Je ne vais pas cacher mes intentions, Majesté. J’aimerais que vous me confiiez le commandement de la Première division. Je n’espère pas une réponse immédiate, mais sachez que si je suis en votre présence aujourd’hui, c’est uniquement dans le but de vous convaincre.  J’ai survécu à Midgard et observé Lestallum sans pouvoir rien faire. Si personne ne veut prendre la responsabilité de changer les choses et mettre fin à l’impuissance qui nous ronge, je le ferai sans hésiter. »

Il sourit, au moins, il n’y va pas par quatre chemins le petit. Il lâche un petit rire, amusé. Oui, il faut changer. De plus, le 1er commandant actuel est resté d’une passivité légendaire. Le roi lui a confié la protection du peuple et celui-ci s’est lourdement planté. Il est temps de le relever de ses fonctions. De plus, Erza ne l’aime pas et pense que c’est un idiot. Raison de plus de ne pas contrarier sa femme, enfin, sa commandante. Lapsus. Oui, il faut tout revoir en profondeur. Le roi se lève et s’en va s’approche de Cavendish.

« Finalement, je crois que la conversation va être plus longue que prévu ! Suivez-moi. »


Et il l’emmène dans un dédale de corridors pour arriver dans un bureau, pas celui que Myst utilise pour travailler, personne ne rentre dans son office de travail, c’est trop le bazar et le roi soupçonne d’avoir perdu un servant ou deux sous la pile de paperasses. Il s’assoit donc à ce bureau où les oreilles indiscrètes ne pourront rien entendre et invite Cavendish à faire de même. Le roi le regarde, amusé.

« Donc, Premier Commandant. Ce n’est pas banal, ça »

Il regarde par la fenêtre.

« En fait, peu ont accepté ce rôle, il semblerait que le bizutage d’accueil de Knightwalker les rebute un peu, c’est pour ça que je suis agréablement surpris que vous preniez ce risque. »

Parce que oui, on ne joue pas avec Knightwalker, elle est mauvaise en ce moment en plus. 

« Redevenons un poil plus sérieux si vous le voulez bien. Il est évident que nous devons revoir nos plans concernant la défense civile. Effectivement, des abris pour la protéger est un bon début, avec des exercices pour que les gens sachent où aller se réfugier selon le quartier où ils se trouvent. »

Il tapote le bureau de son index.

« J’ai besoin d’un homme de confiance pour mener ce plan à bien. Il va falloir débloquer des fonds et faire ça de manière discrète. Il ne fait plus aucun doute que des espions rôdent dans nos rangs. Vous sentez vous capable de protéger toute la population ? Nous ne pouvons plus nous permettre le moindre échec désormais. C’est une épée de Damoclès que je lève au-dessus de votre tête, en êtes-vous conscient ? »

Oui, Mystogan se déleste d’un poids. Il a besoin de ça pour pouvoir agir librement.

« Nous devons revoir tous les protocoles de défense, c’est des nuits blanches qui nous attendent. De plus, il faudra les adapter pour chaque ville, profiter des avantages et palier leurs faiblesses. Je veux une collaboration avec la 3e pour traquer les éventuelles taupes. »

Il sourit. Il se jette dans l’inconnu le plus total, se raccrochant à cette main tendue qui pourrait être une branche pourrie. Mais il a confiance, et s’il se loupe, Fairy Tail sera là pour le traquer et lui faire la fête.

« Toujours aussi motivé ? »
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Lun 1 Fév - 16:11
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Le changement qui flotte dans l’air, prémices d’une révolution forcée par l’empilement des corps sortis des décombres. Le royaume s’atrophie de jour en jour alors que les cimetières, eux, ne cessent de gagner en superficie, croissance morbide d’une patrie sur le déclin. Le point de non-retour s’approche à grand pas alors que le moral est en berne et que la colère des edorasiens envers le gouvernement ne fait que s’accentuer à chaque nouveau revers. Il faut des solutions drastiques pour retourner la situation, coup de poker nécessaire pour reprendre un avantage face à l’alliance des guildes noires. La première proposition du Cavendish n’est qu’une introduction, manœuvre pas si innocente pour juger si le souverain est réellement ouvert à la possibilité de reconstruire une force militaire inchangée depuis bien avant leur naissance à tous les deux. « Je vous écoute. Je ne compte pas abandonner mon trône à cette bande de terroristes. » Bien, les deux protagonistes semblent sur la même longueur d’onde, les paroles du roi indiquant qu’il n’a pas encore abandonné l’idée de vaincre la menace de Baram, alors que celui-ci brise finalement la distance séparant les deux hommes pour l’inviter à le suivre. Le blanc lui emboîte le pas sans se faire attendre, parcourant à sa suite les corridors du palais pour finalement atterrir dans un bureau beaucoup plus intimiste que la salle du trône. À l’invitation de Mystogan, Ethan prend place dans le fauteuil pour lui faire face, jambes croisées et bras nonchalamment posés sur les accoudoirs. « Donc, Premier Commandant. Ce n’est pas banal, ça. En fait, peu ont accepté ce rôle, il semblerait que le bizutage d’accueil de Knightwalker les rebute un peu, c’est pour ça que je suis agréablement surpris que vous preniez ce risque. » Il laisse s’échapper un léger rire, connaissant la réputation de la commandante, il peut comprendre la réticence de n’importe qui à vouloir se confronter à l’un de ses bizutages, pas sûr que tout le monde puisse y survivre, littéralement parlant. « Je suppose qu’il est encore plus rare d’avoir une candidature spontanée. J’ai effectué mes premières années au sein de la seconde division, j’ai peut-être une chance de mieux m’en sortir que d’autres concernant Knightwalker, si c'est possible. » Il se souvient encore de chaque venue de la rouge à Midgar, et de la terreur engendrée chez les gradés responsables de la ville, qui ne manquaient pas de la transmettre à leurs troupes. La seule différence en tant que commandant, c’est qu’il fera face à Erza directement.

Mais trêves de plaisanteries, la discussion devient de suite plus sérieuse lorsque le roi met l’accent sur la gravité de la situation. La présence d’espions au sein de l’armée, personne n’a de preuves tangibles, mais il n’en fait aucun doute, du nombre de soldats ayant déserté pour suivre Weisslogia, les chances pour que certains soient restés en service est non-négligeable, et réussir à les débusquer sera une tâche aussi vitale qu’ardue. Légère montée de stress lorsque Mystogan décide de mettre un léger coup de pression au Cavendish. Une épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça devrait le faire réfléchir à deux fois avant de s’engager dans cette révolution utopique, et pourtant, ce n’est pas le cas. Cette menace, elle est présente pour tous, car la prochaine défaite de grande ampleur sera sûrement la dernière, qu’elle voit tomber la couronne ou simplement une autre cité, la population ne les soutiendra sûrement plus pendant très longtemps à ce rythme. « Toujours aussi motivé ? » Souffle rieur qui s’échappe à la suite de cette question. Au vu du chantier se dressant devant eux, Ethan devrait juste avoir envie de fuir, pourquoi s’infliger autant alors que tout semble pointer vers une défaite cuisante. Et pourtant, c’est tout le contraire. « Une épée de Damoclès ? » Lance-t-il en levant la tête en direction du plafond, comme s’il pouvait visualiser l’arme mythique. « Elle pèse sur nous depuis bien trop longtemps maintenant, il est grand temps de la rediriger vers nos ennemis. » Sourire malicieux sur les lippes, il raccroche de nouveau son regard à celui du roi. « Pour répondre en toute franchise, non. Je ne pourrais pas protéger toute la population par moi-même, ce qui m’amène au prochain point que je souhaitais évoquer. » Il s’agit sûrement là d’une des nombreuses erreurs pouvant être incombées à l’ensemble des commandants ayant dirigés la Première division au fil des années, d’avoir cru être capable de gérer un royaume aussi vaste par eux-mêmes. « Vous venez de le dire, toutes les villes sont uniques, propres au continent sur lequel elles sont situées. J’aimerais donc implémenter un statut spécial et nommer un responsable par continent, détaché de tout grade militaire et qui pourra se concentrer uniquement sur son territoire. Nous avons perdu des territoires, car toute notre attention a été forcée ailleurs. De cette manière, nous pourrons éviter une répétition de cette erreur. » Les noms des soldats qu’il voudrait mettre en place lui trottent déjà dans la tête, sans le moindre doute, car à eux trois, il leur confierait sa vie sans la moindre hésitation. « Bien sûr, les dossiers des soldats sélectionnés seront à votre disposition aussitôt cet entretien terminé, sous couvert que vous acceptiez cette proposition. » Sans doute qu’appointer des soldats n’ayant pas le rang adéquat pour diriger des capitaines et autres gradés fera jaser, mais c’est loin d’être sa préoccupation première.

Reste le problème des forces infiltrées, peu importe les changements qu’ils mettront en place, si Baram est capable d’avoir les informations en temps réel, ils n’auront aucun impact sur la suite des évènements. « Des nuits blanches pour tout révolutionner ne seront sûrement pas de trop. Notre système de chiffrement à besoin d’être reconstruit de zéro lui aussi, mais surtout de n’être communiqué qu’au compte-goutte. Histoire de rajouter à la pile déjà phénoménale de travail qui nous attend, je suggère que les codes qui seront créés pour la communication militaire soient dévoilés à chaque soldat uniquement à la suite d’un entretien poussé conduit par la Troisième division. » Partie délicate du plan, visant à suspecter n’importe quel soldat d’être un traître, ce qui risque de créer une division au sein de l’armée et un climat délétère si les soldats ne peuvent plus se faire confiance les uns les autres. « Les entretiens pourront être masqués sous couvert d’une revue d’effectif suite à la restructuration des forces du royaume. » Tous ne seront sûrement pas dupes, mais il n’a pas encore d’autre justification en tête.

Depuis l’arrivée de la population d’Earthland, il y a un facteur que l’armée a toujours oublié de prendre en considération, les guildes. Elles semblent des cibles importantes pour l’alliance Baram, preuve en est que trois d’entre-elles se sont retrouvées rasées lors d’attaques. Il ne compte plus le nombre de fois, Ethan, ou lors d’une mission, il est arrivé pour se retrouver face à des mages ayant déjà fait le boulot. « Nous devons aussi prendre en compte le statut des guildes. Sans renier leur indépendance, il faut trouver un moyen de les intégrer plus qu’elles ne le sont aujourd’hui. Nos informations sont complémentaires, mais finissent souvent par nous mettre en concurrence au moment d’intervenir. Réunir les différents maîtres pour trouver un véritable accord semble vital, tout autant que de payer une visite au conseil magique. Il est grand temps qu’ils prennent officiellement part à la survie du royaume. » Car personne ne semble entendre parler d’eux, cachés sur l’île Condor en échappant miraculeusement aux attaques terroristes.

Les idées s’enchaînent sans vraiment laisser de répits au souverain, mais finalement, le silence revient. Une légère hésitation avant d’évoquer le dernier point, calme avant la tempête, car le Cavendish est persuadé que le prochain sujet va sans aucun doute échauffer le débat. Il se lève pour se placer face à la fenêtre non loin, observant l’extérieur quelques secondes avant de se retourner vers Mystogan. « Nous devons évoquer le sérum de magie. Avant toute chose, croyez que je sais bien pourquoi vous avez interdit son utilisation. » Il pointe le bandeau recouvrant ses yeux, le préservant des séquelles infligées par l’injection de la substance dans son corps. « Mais le royaume possède de nombreux scientifiques talentueux, sans aucun doute capables d’améliorer la formule pour la rendre plus sûre. » Il a le visage fermé, reconnaissant volontiers l’extrémisme de cette demande, mais s’ils ne mettent pas toutes les chances de leur côté, la bataille est vouée à l’échec. « Nous n’avons pas besoin de plus de soldats, nous avons besoin d’augmenter leur puissance de frappe, pour qu’ils soient capables de tenir un affrontement avec les forces de l’alliance. »
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Sam 13 Fév - 10:50
Être ici avec cet inconnu, dans le cœur du palais, ça a quelque chose d'amusant. Une nouvelle aventure. Mystogan ne pourra plus jamais battre la campagne comme il le faisait autrefois. Il ne pourra plus visiter le pays comme il adorait le faire. Passer la nuit à la belle étoile. Si ses propres pas ne peuvent plus le guider vers sa destination, alors son esprit le fera à sa place. Il est comme un infirme palliant enfin son infirmité. Est-ce qu'Ethan va pouvoir le sauver, lui et son âme ? Est-ce qu'enfin, le roi a trouvé le partenaire qui lui manquait ? Tout se bouscule dans la tête du souverain, des années de doute, de déception et un début certain de paranoïa continuent de le tourmenter. Il y a de quoi. Ce n'est pas n'importe qui en face. Et s'en suit une flemmardise prononcée d'aller s'occuper d'une montagne de paperasse. Ne nous mentons pas, Mystogan est en train de chopper une phobie administrative sévère. Le travail est si impressionnant, tellement conséquent que seul, il ne peut pas y arriver. Non, c'est trop dur même. A vouloir tout porter sur ses épaules, il est coincé. Il est bloqué. Ce n'est rien d'autre qu'un humain, pas un super-héros, pas un monstre. Avec ses rêves et ses espoirs, ses peines et sa solitude. Mais n'est-ce pas la force de l'espèce humaine ? L'union fait la force. Alors si Ethan est vraiment là pour l'aider, si Ethan accepte d'être ce soutien. Alors Mystogan l'accepte. Il accepte de s'ouvrir à lui et de le permettre de l'aider. La dépression du roi est de plus en plus perceptible. Il est temps de changer ça. Il est temps qu'il redevienne le guerrier vaillant qu'il était. Pour le bien de tous. Foncer aveuglément dans le tas est une idiotie. Frapper des points stratégiques, être le harceleur et non plus le harcelé. Il doit changer, il doit devenir le leader qu'on attend de lui.

Avec un discours aussi éloquent que Cavendish, Mystogan est obligé d'admettre que le bougre est bon. Il a bien préparé le dossier. Il a tellement l'habitude de Laxus qui arrive et qui pose ses couilles sur la table et de faire "On démonte tout sur notre passage" que Myst est impressionné par les propositions faites. Comme quoi, il manquait peut-être d'un vrai conseiller ... Pourtant quelque chose le chagrine dans la proposition. Il tique sur le fait de partager les territoires entre capitaines. Il lève la main pour interrompre poliment le futur commandant, avec un bagou pareil, il l'avoue, il craque. Et sa nature profondément altruiste a envie de laisser sa chance à un homme comme lui.

"Quand je suis monté sur le trône, j'ai remanié le système des Divisions. Nous sommes passés de cinq à trois à cause des divergences entre celles-ci. Je crains fortement que de trop diviser les tâches ne nous rendent pas assez utile aussi. Il est évident que nous devons trouver un juste milieu. Un capitaine par ville et ses alentours, je veux une personne qui sache prendre des décisions rapides et avec un passé impeccable. Je m'en fiche du pedigree et des années de service. Qu'il ou elle soit vieux ou jeune, je veux qu'on prône l'excellence."

Et la confiance. Mystogan n'en a plus aucun doutes, il y a des taupes dans l'armée. Elles sont sûrement nombreuses. Des soldats qui sont passés de l'autre côté en continuant en façade à toujours être fidèle. Surveiller tout ce joli petit monde va être pratique. Il va falloir être vigilant. C'est triste de devoir surveiller ses propres alliés. Ca le rend triste, ne plus pouvoir faire confiance comme avant. Sa candeur l'a aveuglée, une fois de plus. Il est malheureux qu'ils ne soient pas unis face à l'adversité. Il sait très bien qu'une majorité de soldats luttent réellement contre Baram. Lui qui rêvait d'un pays uni sous une même bannière est amer. Il y a de quoi. Après tout, c'est aussi dans la nature humaine de ne pas être uni.

« Des nuits blanches pour tout révolutionner ne seront sûrement pas de trop. Notre système de chiffrement à besoin d’être reconstruit de zéro lui aussi, mais surtout de n’être communiqué qu’au compte-goutte. Histoire de rajouter à la pile déjà phénoménale de travail qui nous attend, je suggère que les codes qui seront créés pour la communication militaire soient dévoilés à chaque soldat uniquement à la suite d’un entretien poussé conduit par la Troisième division. Les entretiens pourront être masqués sous couvert d’une revue d’effectif suite à la restructuration des forces du royaume. »


"J'étais justement en train de penser à un nouveau codage des transmissions à l'armée. Il est évident que nous devons le revoir totalement. Il faudrait un système qui soit à deux niveaux de lecture. Je m'explique : si on ne possède pas le bon système de décodage, le message qui en sort donne des informations erronées, par exemple : Knightwalker et le gros de la 2e campe au Sud d'Altissia. Or, si on possède le bon décodeur, la vraie teneur du message est : Knightwalker est dans les égouts de Numénor, prête à passer à l'attaque. Vous voyez le principe ?"

Il marque une pause pour laisser le temps à Cavendish d'y réfléchir.

"De plus, ce message serait donné qu'à un nombre limité de personne. Si Baram débarque au Sud d'Altissia si on continue d'utiliser cet exemple, on saura qu'il y a eu une fuite et on pourra traquer la taupe. C'est totalement le jeu du chat et de la souris. Il va falloir être extrêmement plus malin que tous ces génies militaires. Je vais demander des perfusions de caféine, je sens que ce sera plus efficace que de boire du café."


Mystogan devient fébrile, enfin, quelque chose va lui permettre de passer la seconde, enfin, il entrevoit un bout de solution. Enfin, il ne se sent plus totalement démuni face à l'adversaire.

« Nous devons aussi prendre en compte le statut des guildes. Sans renier leur indépendance, il faut trouver un moyen de les intégrer plus qu’elles ne le sont aujourd’hui. Nos informations sont complémentaires, mais finissent souvent par nous mettre en concurrence au moment d’intervenir. Réunir les différents maîtres pour trouver un véritable accord semble vital, tout autant que de payer une visite au conseil magique. Il est grand temps qu’ils prennent officiellement part à la survie du royaume. »

C'est vrai qu'il va falloir revoir le statut des guildes. De par leur indépendance vis à vis du gouvernement, il était difficile de leur donner des ordres. Mystogan ayant vécu à Fairy Tail, il sait à quel point les guildes tiennent à rester libre de leurs mouvements, mais en pleine guerre, il est temps que les mages se montrent un poil plus ... dissuasifs.

"Avec l'attaque de Lamia Scale, les quatre guildes sont officiellement en guerre contre Baram. Baram a voulu les affaiblir mais ça a été une erreur stratégique, je dois actuellement calmer Fairy Tail qui me hurle de contre-attaquer. Je connais certains éléments qui se feront un plaisir de traquer Baram. Nous devons trouver une brèche dans l'Alliance à exploiter. Lux a été la grande absente des attaques, est-ce que cette guilde est en perte de vitesse ? Si on la détruit, il ne restera que deux guildes à affronter."

Plus facile à dire qu'à faire, ce sont des souris, ils arrivent à se cacher dans le moindre trou, ils sont tous expert de la dissimulation. Si l'armée ne peut pas contrôler chaque citoyen, alors les guildes joueront le rôle du chat. Laxus, Natsu, Sting, Lyon et tous les autres ... Ils ne permettront pas à Baram de s'en sortir. Les territoires récemment conquis sont trop bien protégés désormais. Mais qu'en est-il des anciens QG ? Si on pouvait rendre le territoire officiellement sous le contrôle du Royaume sûr, ce serait une victoire.

« Nous devons évoquer le sérum de magie. Avant toute chose, croyez que je sais bien pourquoi vous avez interdit son utilisation. Mais le royaume possède de nombreux scientifiques talentueux, sans aucun doute capables d’améliorer la formule pour la rendre plus sûre. Nous n’avons pas besoin de plus de soldats, nous avons besoin d’augmenter leur puissance de frappe, pour qu’ils soient capables de tenir un affrontement avec les forces de l’alliance. »

"Je l'ai fait interdit car il a massacré des centaines de soldats. Ceux qui sont toujours vivants en portent des séquelles physiques et mentales. Je ne supporte pas l'idée de retester ce sérum. Je comprends que nous devons renforcer notre armée, surtout quand il y a énormément d'Earthlandais dans les rangs de Baram, nous sommes désavantagés. Seulement, utiliser un sérum qui leur ferait perdre leur humanité, je ne peux m'y résoudre. Je consens néanmoins qu'il faut améliorer leur équipement et leur arme. Et pour les soldats qui le veulent, nous pourrons .... Implanter des lacrymas à même leur chair. Après une enquête minutieuse de ce dit soldat."

Mystogan serre les dents. Il hait le sérum, son mode de fabrication est immonde. Pomper la magie d'un earthlandais jusqu'à le tuer, non il ne peut pas s'y résoudre. Utiliser des lacrymas, c'est moins dur moralement pour lui, même si ça revient quand même à modifier la nature humaine de certains soldats. C'est une impasse déontologique pour le roi. Il va y réfléchir plus longuement. Il revient sur Cavendish.

"Je propose aussi de recoloniser le continent Nord d'Edoras. Il ne fait aucun doute que Baram aura des vues dessus, on est proche géographiquement de la Cité Royale. Autant leur couper l'herbe sous le pied. Y organiser là-bas une sorte de poche de résistance. Dayara sert à entraîner nos recrues les plus jeunes, Norest sera là pour les endurcir et tester en sécurité nos tests de codage et vérifier si on peut implanter des cristaux en toute sécurité et si les effets secondaires sont mineurs. Norest serait une sorte de laboratoire à l'échelle d'un continent."

Il se lève et regarde par la fenêtre. Toujours plongé dans ses pensées. Il finit par se retourner, un sourire aux lèvres. Oui, c'est titanesque le travail qui les attend. Mais Mystogan ne peut pas reculer, c'est le salut d'Edoras qui se joue. Ils ont les moyens de répliquer désormais. Les mesures seront prises dès aujourd'hui, d'ailleurs.

"On a du pain sur la planche, mais je sens que ce sera riche en expériences, qu'en dites-vous, Commandant Cavendish ?"

Faire un résumé de cette réunion va être coton, pour l'instant, Mystogan ne mettra au courant que les Commandants, pas une personne de plus. Il faut que la stratégie soit impeccable.
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Ethan Cavendish
Affiliation : Résistance
Magie : Gravitation / Sérum de magie
Disponibilité : Alycia ✗ Svet ✗ Erza
Inventaire : - PHS
- Paire de lunettes à vision X
- Stylo tranchant
Ethan Cavendish
Je respecte ton avis mais en même temps, c'est pas le mien, donc c'est pas le bon



Mar 16 Fév - 23:42
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L’idée lui aurait semblé des plus saugrenues il n’y a pas encore si longtemps, de pouvoir converser de la sorte avec le souverain du royaume, à l’abri des regards indiscrets. Des années à se faire conditionner en tant que faire valoir familiale, là pour donner une belle image de son nom sans jamais rien faire d’essentiel, pièce de collection à exposer dans la vitrine patriarcale. Mais l’influence s’est éventée, laissant place à cette prise de conscience, si tu veux que les choses bougent, le meilleur moyen reste de les mettre en mouvement soi-même. Il se surprend tout seul, le Cavendish, d’être capable d’exposer ses idées avec autant d’aisance. Il a bossé les sujets en question avec beaucoup de sérieux, mais la différence entre la théorie et la pratique est bien souvent traître. Pourtant, les mots défilent sans la moindre peine, flot de paroles dont les seules pauses sont marquées lorsque le blanc reprend sa respiration pour mieux repartir de l’avant, à tel point que le roi s’en voit obligé de lever la main pour signaler qu’il aimerait bien, lui aussi, pouvoir en placer une. Mystogan revient sur la proposition de diviser les responsabilités par continent. Éviter de diluer les forces du gouvernement au travers d’une chaîne de commandement trop complexe, qui ne permettrait pas une réponse uniforme aux menaces qui planent. Les mots font sens, mettant en lumière un pan de la proposition qu’Ethan n’avait pas pensé à prendre en considération. « Je m'en fiche du pedigree et des années de service. Qu'il ou elle soit vieux ou jeune, je veux qu'on prône l'excellence. » Si les détails divergent, la finalité, elle, reste similaire. Il y a besoin de mettre en place des personnes dont la loyauté ne laisse pas place au moindre doute, capables de prendre les décisions nécessaires sur l’instant, aussi complexes soit elles. Les profils correspondants ne courent pas les rangs de l’armée, mais une fois encore, des noms lui trottent déjà dans la tête, des militaires à qui il confierait ce qu’il a de plus précieux sans avoir à un réfléchir ne serait-ce qu’une seconde.

Au fur et à mesure que la durée de l’échange s’allonge, la quantité de paperasse qui les attend se démultiplie, la tâche semble insurmontable, comme si une seule vie ne serait même pas suffisante pour abattre l’entièreté du travail. Mais ça ne semble pas les arrêter dans leurs plans, basculant sur une refonte totale des méthodes de transmissions du gouvernement, point crucial de la stratégie. Tous deux n’ont aucune preuve tangible, mais il ne fait aucun doute que leurs rangs sont gangrénés par des sympathisants de Baram faisant filtrer les informations les plus sensibles. Peu importe ce que les deux hommes comptent entreprendre par la suite, s’ils sont incapables de garder leurs actions confidentielles, la situation du royaume ne fera que se détériorer. « Il faudrait un système qui soit à deux niveaux de lecture. Je m'explique : si on ne possède pas le bon système de décodage, le message qui en sort donne des informations erronées, par exemple : Knightwalker et le gros de la 2e campe au Sud d'Altissia. Or, si on possède le bon décodeur, la vraie teneur du message est : Knightwalker est dans les égouts de Numénor, prête à passer à l'attaque. Vous voyez le principe ? » Une nouvelle fois, le roi vient apporter une idée qui n’avait pas effleuré l’esprit du Cavendish, sûrement la différence entre celui qui vient tout juste de se mettre en tête de prendre des responsabilités et celui qui doit leur faire face depuis plusieurs années. « De plus, ce message serait donné qu'à un nombre limité de personne. Si Baram débarque au Sud d'Altissia si on continue d'utiliser cet exemple, on saura qu'il y a eu une fuite et on pourra traquer la taupe. C'est totalement le jeu du chat et de la souris. Il va falloir être extrêmement plus malin que tous ces génies militaires. » Ou comment faire d’une pierre deux coups, ce qui donne une idée à Ethan pour rebondir sur cette chasse aux sorcières nécessaire. « Nous pourrions baser le premier niveau sur le système de codage déjà en place, ce qui permettrait de ne pas alerter les espions dans nos rangs avec un changement radical de nos méthodes. Un moyen d’alléger un minimum la masse de travail qui nous attend et d’éviter que les traîtres ne prennent un statut d’agent dormant pour nous berner. » Il y a tant de paramètres à prendre en compte avant d’effectuer le moindre mouvement, les choses n’en sont encore qu’à l’état d’idée que déjà, le cerveau du militaire lui tambourine le crâne. « Je vais demander des perfusions de caféine, je sens que ce sera plus efficace que de boire du café. » « J’espère que le palais en possède un stock considérable, il faudra au moins ça si on veut en voir le bout. »

L’avantage, c’est qu’ils ne sont pas seuls sur le terrain, ils ont encore la possibilité de convaincre les guildes de venir faire activement force commune avec le gouvernement. Il ne semble plus possible pour ces institutions de faire bande apart, l’alliance en ayant déjà rasé deux et n’étant pas passée loin d’en ajouter une troisième à son tableau de chasse lors de l’attaque de Lestallum. « Baram a voulu les affaiblir mais ça a été une erreur stratégique, je dois actuellement calmer Fairy Tail qui me hurle de contre-attaquer. » Elles sont rares, les erreurs de Baram, il ne faut donc pas louper la possibilité d’exploiter celle-ci, pour tourner l’horreur de Lestallum à leur avantage. Les guildes étant composées d’éléments à la puissance monstrueuse, réussir à se coordonner avec pourrait sans aucun doute faire pencher la balance. « Nous devons trouver une brèche dans l'Alliance à exploiter. Lux a été la grande absente des attaques, est-ce que cette guilde est en perte de vitesse ? Si on la détruit, il ne restera que deux guildes à affronter. » L’équilibre de l’alliance semble fragile, comme on pourrait s’y attendre d’un regroupement de personnalité voulant chacune imposer sa vision du monde. « Il faudra sûrement un coup chirurgical pour s’assurer que malgré la chute de Lux, aucune des deux autres guildes ne puisse s’accaparer ses ressources dans les instants suivant sa chute. Soul Reaper et Blood Moon ont montré une propension à acquérir des territoires sans que l’armée ne puisse réagir. » Mais avant même de penser à exploiter la faiblesse supposée de Lux, il faut forcement pointer le plus gros problème de cette guilde. « Reste le cas Weisslogia. Son simple nom suffit à faire trembler la quasi-totalité des forces armées, et il a montré lors de l’attaque de la Cité Royale qu’il vaut une armée à lui seul. Je dirais que nous avons besoin d’un plan rien que pour lui, un groupe de militaires et de mages suffisamment puissants et qui aurait pour unique objectif de le neutraliser s’il apparaît lors d’une bataille. » Ethan a bien conscience que focaliser trop de ressource sur une seule cible pourrait avoir des répercussions à d’autres endroits. « La solution parait sûrement extrême, mais elle me semble également nécessaire, autant que pour les deux autres leaders. » S’ils n’ont pas la capacité de les vaincre, cela permettra au moins de limiter le chaos qu’ils sont capables de provoquer.

Il n’y avait aucun doute, lors de l’évocation du sérum de magie, que cette proposition serait rapidement renvoyée dans les cordes, mais la proposition controversée à au moins le mérite d’amener sur la table le niveau des soldats, qui n’est pas suffisant dans l’état actuel pour tenir tête à Baram. « Et pour les soldats qui le veulent, nous pourrons .... Implanter des lacrymas à même leur chair. Après une enquête minutieuse de ce dit soldat. » La tâche sera longue, s’assurer de la loyauté des volontaires prendra sûrement plus de temps qu’ils ne peuvent se le permettre, une solution sur le long terme. Dans l’immédiat, il faudrait agir sur la formation des recrues. « Les jeunes présents à l’académie ont aussi besoin d’être mis face à la réalité de ce qui les attend, laisser des recrues se retrouver dans des situations comme Midgar ou Lestallum équivaut à leur creuser une tombe avant même qu’elles ne passent l’arme à gauche. Aucun mot ne peut préparer à l’horreur d’une bataille, mais savoir à quoi s’attendre sera assurément un avantage pour eux. Une visite occasionnelle de leur souverain ne serait pas vue d’un mauvais œil non plus. » Cette dernière phrase s’accompagne d’un léger sourire. Pour sûr que ce n’est sûrement pas dans les choses prioritaires fusant dans l’esprit de Mystogan, mais un petit coup au moral des troupes ne ferait pas de mal dans le contexte actuel.

« Je propose aussi de recoloniser le continent Nord d'Edoras » Désert glacial laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, ce n’est pas souvent que ce continent se retrouve mentionné dans les conversations, encore moins avec l’objectif d’en faire quelque chose. Un nouveau casse-tête logistique en vue, mais qui pourrait leur rapporter gros. « Il ne fait aucun doute que Baram aura des vues dessus, on est proche géographiquement de la Cité Royale. Autant leur couper l'herbe sous le pied. » Enfin un moyen concret pour aller de l’avant. « Il faudra donc monter une expédition dans les plus brefs délais. Le continent étant abandonné depuis bien longtemps, il ne fait aucun doute que la faune locale ne sera pas des plus accueillantes. Il va aussi falloir réaliser ça avec une discrétion extrême, à l’aide de soldats triés sur le volet, la moindre fuite donnera à Baram une excuse pour contester cette prise de territoire. Le transport des ressources s’annonce horrible à mettre en œuvre. Rajoutons ça à la pile. »

Les mots de tête ne font que commencer alors que le blanc retourne prendre place dans le fauteuil qu’il occupait précédemment. « On a du pain sur la planche, mais je sens que ce sera riche en expériences, qu'en dites-vous, Commandant Cavendish ? » L’annonce le prend de court, la réponse étant plus rapide que ce à quoi Ethan s’attendait. Quelques secondes de flottement, comme pour réaliser que toutes ses choses dont ils discutent depuis maintenant plusieurs minutes viennent de se matérialiser. « Est-ce qu’on attend vos perfusions de caféine Majesté, ou commençons-nous directement ? »
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Mer 10 Mar - 22:03
Mystogan sourit. Est-ce une sorte de coup de foudre intellectuel ? Il est presque séduit. Bien qu’il ait une confiance absolue en sa chère Erza, il n’est pas sûre que cette dernière propose de revoir le fonctionnement intégrale de l’armée … Ni même de toucher au fonctionnement de la 3e Division … A croire qu’Ethan n’est même pas commandant mais conseillé du Roi. Knightwalker est son bras armé et Ethan est son complément d’esprit. Le bleuté se doute bien que de faire confiance à un inconnu, bien que ses états de service soient impeccables, est une erreur mais a-t-il une autre alternative ? La conversation entre les deux hommes a très clairement dépassé les limites du top secret. Si le roi tombe, Cavendish aussi et inversement. Le fait qu’il soit aussi effronté, qu’il pose littéralement ses couilles sur la table pour que les choses changent, le roi l’avoue, c’est une main tendue. Deux esprits qui ne se connaissent pas et qui sont capables en quelques minutes de revoir le plan d’action du gouvernement. Ce ne sont que quelques mots finalement  mais combien de lignes sur un document ? Des nuits sans sommeil attendent le souverain, ce qui en va pas changer ses habitudes … Il va devoir compter sur les doigts de la main les personnes au courant du plan … Knighalker et Cavendish. Tout ça en trahissant le reste de son armée. Si Cavendish travaille pour Baram, Edoras signe son arrêt de mort. Mais l’homme au bandeau semble bien trop investi dans l’idée de sauver le royaume que de le détruire … Mentir pour débusquer la ou les taupes. Tout en mettant en place un nouveau code qui ne semble en tout point semblable à l’ancien. Un casse-tête monumental. Et pour finir, reconquérir le Nord. Trois axes de manœuvres. Le roi se retient de pousser un soupir devant la pile de boulot qui l’attend, s’il avait pu apprendre la magie, il aurait appris sans la moindre hésitation le dédoublement ou le détriplement … Le multiclonage en somme. Tant de choses à peaufiner !

« Je suppose qu’il nous faudra plus que du café pour tenir, mais si vous êtes prêt à vous engager sur cette route avec moi, alors, n’hésitons pas. »

Le roi se lève et observe la capitale, aujourd’hui intacte, ne portant plus aucunes traces de l’attaque de Baram.

« Mettre en place le codage sera long, profitons de ce laps de temps pour reconquérir Norest, cela nous permettra d’observer comment agit Baram … Cela nous donnera un nouveau point d’ancrage pour reprendre Dayara à Blood Moon. »

Il prend une pause avant de reprendre.

« Knightwalker et vous allez travailler de pair pour reprendre Dayara et le Sud de Solest. Quand nous aurons Norest et le codage … Et les soldats. »

Oui, le gouvernement ne peut pas se permettre de se lancer dans une phase de reconquête alors que ses positions sont fragiles, il faut étendre un bouclier sur le royaume avant de pouvoir attaquer. Empêcher que Baram ne puisse plus rien conquérir, retourner leur stratégie d’infiltration contre eux.  Tellement de choses à faire !  Enfin, le Royaume va pouvoir se défendre contre l’ennemi, pour la première fois depuis cinq ans, Edoras voit enfin une lueur d’espoir, enfin, le royaume va devenir menaçant.

« Bon, on s’y met ? »
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Dim 14 Mar - 13:45

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Fin du RP

Félicitations à tous les deux pour avoir terminé ce RP si classieux.

Ca y est, le gouvernement se bouge enfin et commence à préparer la contre-attaque grâce aux idées et à la motivation d'Ethan !
pour l'élaboration progressive de nouvelles stratégies qui vont faire progresser l'armée et le gouvernement, vous recevez cinq points d'influence chacun !
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