Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
 :: Rps de l'amour Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Hello Darling, How are you ?
Anonymous
Invité
Invité



Dim 10 Jan - 17:27

 

 
Liz et Seth

     
Seth s’ennuie. Ce n’est pas chose étonnante. Il lui en faut peu pour qu’il s’ennuie. Il est comme ça, il a toujours besoin d’action, de voir de nouvelles choses. En plus, avec le coup de maître de Baram, les choses deviennent terriblement intéressantes. Ca, c’est parfait. Les foules s’agitent, des deux côtés, on se prépare pour la suite. C’est un échec pour le gouvernement. Ce qui renforce l’idée pour Seth que le souverain actuel n’est pas apte à régner. Il ne sait pas gérer la crise, le fait que Lestallum qui est une ville stratégique de part sa guilde ait subi autant de dégât est un aveux de faiblesse. La sécurité est faible et maintenant, Baram a enfin une place de choix sur Edoras. Plusieurs territoires qui ont été revendiqués par Soul Reaper et Blood Moon. Néanmoins, l’autre perdant, c’est Lux. Absent de la conquête, ils n’ont pris aucun territoire. Ils deviennent la troisième roue du carrosse. C’est dangereux. Les alliés vont peut-être devenir leur boss. Lux va se faire manger, c’est certain. Il faut inverser la vapeur. Ca emmerderait Seth de changer de guilde de Baram, parce qu’il se plaît à Lux, mais c’est toujours mieux que de revenir du côté du gouvernement, c’est cracher sur ses principes. Faust était un souverain autoritaire mais juste. Jamais sous son règne il y a eu autant de tensions ou de telle révoltes. Il aurait su prendre les bonnes décisions. Maintenant, c’est le chaos dehors.

Après la Cité et Lestallum, quelle sera la prochaine cible ? L’île du conseil ? Ce serait un coup de maître magistral ! L’endroit le plus sécurisé après la capitale … Ou l’île de Dayara. C’est le bastion de l’armée. Eliminer ou recruter les jeunes seraient une bonne idée. Cela ferait des recrues en plus et ça permettrait de renverser enfin le pouvoir après cinq années de guerre. Et après cette victoire triomphante, Seth prendrait des vacances bien méritées, comme le héros qu’il est. Le sauveur de la tyrannie de Mystogan, le prince absent. Il se demande s’il aura une récompense à la hauteur de ses exploits. Des femmes, une résidence luxueuse et du vin à volonté, de quoi adorer l’idée. Une vie retraite parfaite pendant que d’autres reconstruisent ce que Mystogan a détruit et n’a pas su protéger. Un monde nouveau. Un merveilleux monde. Seth s’imagine y mourir à un âge avancé, après avoir vécu d’autres aventures fantastiques, lui l’homme qui  été déçu par le nouveau souverain.

Oui, Seth s’imagine déjà l’après. Parce qu’il aime rêver, parce qu’il y a cette part de mystère qui lui plaît, cette inconnue dans l’équation. Mais pour l’instant, pas de femmes ni de palace sur les plateaux d’Altissia, non, rien de ça. En revanche, il y a toujours le vin. Chose merveilleuse qu’est l’alcool. Et le meilleur vin se trouve dans la région de Falco. En plus, ça lui permettra de prendre la température. L’île de Dayara est toute proche et les soldats prennent souvent leur permission dans la ville. Savoir comment va le moral des troupes, c’est parfait. Si en plus, un soldat un peu ivre peu se délester de quelques informations intéressantes, ce serait parfait. De quoi continuer la conquête et permettre à Lux de retrouver ses lettres de noblesse.

Du fait de son casier judiciaire blanc, Seth n’a aucun mal à prendre un héliport pour se rendre dans la ville, après tout, c’est un honnête citoyen. On ne peut rien lui reprocher. N’est-ce pas fabuleux ? Il décide de rester plusieurs jours en ville, histoire de récolter un maximum d’informations. Pas sûr que la guilde accepte qu’il sorte pour rien. Non, il faut ce que soit un minimum utile. Par contre, il va devoir faire attention à ne pas succomber à ce délicieux nectar qu’est le vin. Est-ce que c’est un alcoolique ? Non, il aime les bonnes choses. Il ne boit pas souvent, alors autant profiter du voyage. Arrivé en ville, il prend une chambre dans une auberge passe partout, commence à profiter de son voyage. Quand la soirée arrive, il se rend dans un bar fréquenté par les soldats et prend place à une table à l’écart, sirotant son vin, fermant les yeux quand le breuvage passe sur ses papilles. Il est proche du paradis. En écoutant les conversations, il est évident que le moral ne va pas fort. Il y a de quoi, même parmi les soldats, l’inquiétude est palpable. Est-ce que ce serait le début d’une mutinerie ? Seth ne le pense pas. Affronter une Knightwalker qui déteste les parias n’est pas un bon plan d’avenir. Bien au contraire. Il ne dit rien et commande à manger. Il finit par rentrer vers l’auberge quand il croise quelque chose de tout à fait inattendu.

« Liz. »

Son ex. Il ne l’a pas revu depuis qu’ils ont rompu il y a des années quand Seth a quitté l’armée. Ce n’était pas son grand amour mais il avait de l’affection pour elle. Elle avait le don de savoir le distraire. La voir ici, ce n’est pas anodin, elle n’a pas dû quitter l’armée. Avec un peu de chance, elle va peut-être lui donner des infos. Il lui sourit gentiment, comme il sait si bien le faire et entame la conversation.

« Ca faisait longtemps, comment tu vas ? »

     
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Mer 10 Fév - 19:47
Hello darling, how are you ?


Derrière le sourire doux de Lizbeth se cache une profonde lassitude. Elle n’avait pas envie de venir ici à Falco avec des membres de son équipe pour se changer les idées alors que tout va mal en ce moment pour le gouvernement. Les attaques se multiplient, pour eux les défaites s’enchaînent et pourtant ils tentent encore tant bien que mal de garder la tête haute. C’est pathétique, ils feraient tout aussi bien de reconnaitre leur défaite et d’aller prêter allégeance à la seule personne ici capable de gouverner : Nyx. Au lieu de ça, ils profitent de leur permission pour aller se changer les idées à Falco…Et évidemment, ils ont proposé à Edo-Liz de les accompagner. Elle aurait préféré rentrer auprès des siens mais elle doit donner le change. Sa position est particulièrement stratégique, elle ne peut pas se permettre de la mettre en péril. Même si cela s’illustre parfois en allant faire les boutiques de Falco avec d’autres membres féminins de sa division en vue de sortir le soir…Si elle pouvait, elle lâcherait un profond soupire. « Oh, cette robe est si adorable sur toi ! » Est-elle cependant obligée de balancer, ça ou des trucs du genre, de temps en temps pour faire mine de s’intéresser à ce qui se passe. La blonde qui a reçu le compliment rougit un peu, achète finalement la robe et la tournée des boutiques continue sans que la Nightingale ne s’intéresse à quoi que ce soit. On lui en fait d’ailleurs la remarque sur le chemin du retour. « Liz, tu ne t’es rien acheté ? » Une autre remarque fuse comme quoi elle n’achète jamais rien quand elles font les boutiques ensembles. Elle est ravie qu’Edo-Liz partage son désintérêt pour les boutiques. « Nah. Les choses qu’on possède finissent par nous posséder. * » Lâche-t-elle avec un haussement d’épaule. Elles rentrent à leur hôtel en fin de journée. La Reaper aurait aimé se dire qu’au moins, la journée était terminée et que le pire se trouvait derrière elle. Malheureusement restait encore les heures de préparation pour ce qui importait vraiment à ses amies : la sortie en bar avec le reste de l’équipe. Elle se prépare aussi simplement que possible en tentant au maximum de ne pas se mêler aux conversations sur les éventuelles possibilités que telle personne ait un crush sur une autre personne et qu’ils pourraient finir ensemble dans la soirée…Où est passée la déprime de la défaite ?

Elle se retrouve au milieu de conversations qui ne l’intéressent pas dans un endroit bien trop bruyant à son gout, sirotant un verre de vin –délicieux au demeurant- en se demandant à partir de quand elle pourrait s’éclipser sans réduire à néant ses efforts de sociabilité avec l’équipe. Elle n’en trouve finalement pas l’occasion avant que la nuit soit bien engagée et que certains de ses camarades commencent à avoir un peu abuser du nectar qui leur était servi. C’est une aubaine pour elle, car son excuse est toute trouvée lorsque l’un d’eux commence à perdre le contrôle de lui-même et à s’énerver un peu trop facilement. « Je vais le raccompagner. » Qu’importe que cela fasse naitre doutes, soupçons ou rumeurs sur un possible attachement qu’elle pourrait avoir envers cet imbécile, elle est juste contente de pouvoir rentrer se coucher. Puisqu’il est agité, à la demande du patron de l’établissement, il est déjà dehors quand elle commence à récupérer ses affaires et quand elle salue une dernière fois ceux qui reste. Seule, elle se permet de lâcher un long soupire silencieux lorsqu’elle constate que ces quelques minutes tout seul lui ont suffi pour être déjà en train d’avoir un monologue animé avec une passante. L’idée qu’elle ne soit pas intéressée par lui semble lui être inconcevable alors qu’il représente, selon ses dires prononcés à un timbre de voix bien trop élevé, l’ordre et l’autorité. Les menaces s’arrêtent net lorsque Liz réduit à néant la distance qui les séparait et attrape son bras pour stopper un coup qu’il ne portera jamais. « Les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple. ** » Marmonne-t-elle alors qu’il s’énerve encore plus, braillant qu’elle devrait craindre de contrarier un militaire. Enfin, elle pense surtout au gouvernement actuel, mais ça c’est un détail. Après un regard entendu échangé avec Liz, la demoiselle ne demande pas son reste et disparait dans une autre rue. « Tu es insortable. » Commente-t-elle en ouvrant la marche. Qu’elle a hâte de le déposer dans son auberge pour retrouver le calme de sa chambre. Elle se demande si Livio dort déjà et projette de l’appeler dès qu’elle sera seule. Malheureusement, ses plans changent encore quelques pas plus loin.

« Liz. » Elle s’arrête net. « Oh. Seth. » Merde. En réalité, c’est la première fois de sa vie qu’elle croise ce type. Elle le connait simplement de ce qu’elle en sait par l’Edo-Liz, ce qui revient à dire qu’elle en sait beaucoup sur lui, même si c’est la première fois qu’ils se rencontrent. Ils étaient à l’armée tous les deux, elle était folle de lui. Jusqu’à ce qu’il la quitte parce qu’elle a refusé de quitter l’armée avec lui. Encore aujourd’hui, les sentiments qu’elle porte pour cet ancien militaire est indéniable. Ce qui veut dire qu’elle ne peut pas passer son chemin en l’ignorant, même si elle en a envie. « Ça faisait longtemps, comment tu vas ? » Il lui sourit comme s’ils s’étaient quittés en bons termes, alors qu’ils ont chacun vécu le choix de l’autre comme une trahison. Est-ce que les années ont tassé sa rancune ? Elle lui rend son sourire, avec douceur et chaleur. « Je vais bien. Et toi ? Tu as l’air en forme. » Bien plus en forme que son ex qui est en réalité bien au chaud dans une cellule des Reapers. « Seth, mon poooote ! » S’exclame l’ivrogne qu’elle était en train de ramener à sa chambre en s’élançant vers lui d’un pas mal assuré, en faisant tout sauf une ligne droite pour le rejoindre. Il beugle des mots tellement déformés par l’alcool que Liz n’en comprend pas un sur cinq. « Je ramenai Jenkins à bon port. Comme tu peux le voir, il ne semble pas en état de retrouver son chemin tout seul… » Il y a des situations comme celle-ci ou elle aimerait simplement pouvoir être elle-même et lui faire comprendre que c’était sympa de se croiser mais tant pis et à la prochaine fois. C’est pas le genre d’Edo-Liz. Hélas. « Tu m’accompagnes ? » Demande-t-elle avec une pointe de gêne timide, ce qui lui semble ô combien ridicule.


* Fight Club
** V pour Vendetta



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Lun 5 Avr - 19:03


Liz et Seth

   
Comment dire bonjour à celle qu'on n'a pas vu pendant des années ? Celle avec qui on a partagé tant de choses ? Il ne revient pas à la voir ici, en chair et en os. Il ne devrait pas vraiment être surpris, après tout, il est à Falco, la ville la plus proche de Dayara. Il ne devrait pas être surpris de la voir en face de lui, pourtant, il se retrouve étrangement muet face à elle. Ce n'est pas un grand bavard de base mais il ne sait pas quoi dire. À part la saluer de manière polie, il ne sait pas quoi ajouter. Taper la discute à son ex qu'il n'a pas vu depuis cinq ans en plein milieu de la rue, en pleine nuit, on a vu mieux. Et puis au fond de lui, il lui en veut encore. Pourquoi ne l'a t-elle pas suivi ? Elle sait à quel point l'armée est gangrénée et ce n'est certainement pas en mettant sur le trône le fils d'un roi tyran que ça ira mieux ! Il se retient de serrer les poings, pas ce soir, pas maintenant. Il est suffisamment adulte pour ne pas s'emporter. Il ne laisse plus les émotions prendre le dessus. Il chasse les pensées noires d'un battement de cils. La brune ne semble pas vouloir non plus revenir sur le sujet de leur rupture. Après tout, ils ne sont pas idiots tous les deux, elle l'aurait tout simplement ignoré si elle ne voulait pas lui parler ... Ce ne sont plus des enfants, ils ont vécu trop de cauchemars pour se laisser bercer par l'innocence. Et pourtant, elle lui répond en souriant doucement, avait-elle un sourire si doux autrefois ?

« Je vais bien. Et toi ? Tu as l’air en forme. »


Il n'a pas le temps de répondre, il n'a même pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Il remarque que Lizbeth n'est pas seule quand la masse puante de vin ouvre sa bouche.

« Seth, mon poooote ! »


Pour toute réponse, il lève un sourcil. Il ne se souvient pas avoir été ami avec une caisse à vin ... Non, même en étant lui-même totalement ivre, il n'a jamais tenté de parler avec du vin. Il recule d'un pas, l'odeur nauséabonde du monsieur à quelque chose d'écoeurant, il ne s'est pas roulé que dans l'alcool celui-là ... Quel manque de savoir vivre total ! Cela dégoûte Seth au plus haut point.

« Je ramenai Jenkins à bon port. Comme tu peux le voir, il ne semble pas en état de retrouver son chemin tout seul… »


L'homme finit par embrasser le pavé de la rue, ce qui du point de vue de Seth n'est pas plus mal. Quand elle prononce le nom du soldat, ça fait tilt dans sa tête, il croit se souvenir de ce gars ... Mais il devait être trop inintéressant pour qu'il prenne le soin de s'en souvenir, il a autre à faire que de se souvenir de gens sans importance, juste bon à mourir pour la gloire des puissants.

« Tu m’accompagnes ? »

Seth relève la tête vers Lizbeth, surpris de sa demande. Pendant une fraction de seconde, il est tenté de lui répondre non. Après tout, ils n'ont plus rien à faire ensemble. Mais il se ravise. Après tout, gentille comme est Lizbeth, il va peut-être pouvoir soutirer des informations sur l'armée, bien que ce ne soit pas du tout nécessaire. Il lui sourit.

"Bien sûr, je te donne un coup de main."


À deux, ils soulèvent sans mal le bougre qui s'est affublé d'un bleu énorme sur le crâne, l'assommant au passage. Ce n'est pas pour déplaire à Seth qui n'a pas envie d'écouter les essais philosophiques de pilier de bar, c'est vraiment autorisé de miner autant la gueule quand on est dans l'armée ? Ce n'est pas étonnant que le gouvernement ne fait que de perdre quand on a des boulets pareils. Seth et Lizbeth amènent le bougre jusqu'à sa chambre, l'araignée se retient de faire une remarque désagréable sur l'odeur insupportable du mec et c'est une délivrance quand les deux le déposent sur son lit. Seth va devoir brûler ses fringues maintenant, ils ont été contaminés à vie, impossible de les ravoir au lavage. Il ferme la porte du gars et, se sentant affreusement bête parce qu'il ne sait pas vraiment par où commencer. On dirait le début d'un rendez-vous foireux.

"On va prendre l'air ?"


Elle le suit gentiment et ils s'arrêtent tous les deux à une fontaine, pour aller plus loin dans le cliché du romantisme. Seth n'en a cure et s'éponge la nuque.

"Il était lourd ce bougre."

Il la regarde, tentant un sourire avec une amorce de conversation.

"Tu as toujours été du genre à aider les autres. Il te remerciera quand il verra qu'il est dans son lit avec son portefeuille et sa dignité sauvés tous les deux."


Seth ne peut s'empêcher de se dire qu'il est vraiment nul pour complimenter les gens, mais au pire, ce n'est pas grave. Il n'a pas l'intention de mettre son ex dans son lit ce soir.

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Lun 12 Avr - 20:14
Hello darling, how are you ?


Certaines situations, comme celle qui se présente devant elle, rendent véritablement son rôle difficile à tenir. Si cela ne tenait qu’à elle, elle aurait laissé ce pauvre militaire face contre le sol pour décuver tranquillement. Avec un peu de chance, on l’aurait même agressé pour lui dérober ses objets de valeur et il ne s’en serait pas sorti indemne. Un point de moins dans les rangs d’en face. Mais elle doit faire bonne figure et cette petite corvée était la clé dont elle avait besoin pour s’engouffrer hors de cette soirée stupide. Cela dit, elle aurait peut-être supporté ça un peu longtemps si elle avait su qu’ainsi elle tomberait nez à nez avec l’ex d’Edo-Liz. Cinq longues années après la rupture, ils auraient pu se comporter comme des étrangers. Mais non. Puisqu’il s’était poliment adressé à elle, elle était entrée dans son jeu en espérant que c’était juste une question de politesse et qu’il avait mieux à faire que de passer un peu de temps avec elle. Après tout, c’est lui qui était parti alors pourquoi ferait-il cet effort ? Son sourire lui fait pourtant dire qu’il ne va pas la laisser là avant qu’il le lui confirme par des mots. « Bien sûr, je te donne un coup de main. » Bordel, t’as vraiment rien de mieux à faire ? Songe la Reaper.  Malgré tout, le bougre est lourd et le fait d’avoir un coup de main pour le déplacer n’est pas de refus. Assommé par sa chute, il se tient calme sur tout le trajet qui le mènera jusque dans le lit de sa chambre d’hôtel, ce qui n’est pas pour déplaire à Liz. Ceci dit...Est-ce que ce silence qui s’installe n’est pas aussi gênant que toutes les conneries que le poivrot aurait pu sortir ? Pas sûr.

Seth referme la porte derrière eux et comme tout ce qui s’est échangé entre eux jusqu’ici n’était rien de plus qu’un silence gêné, elle s’imagine qu’il va continuer sa route et qu’elle va pouvoir aller se coucher aussi. Mais y’a rien de logique dans cette rencontre hasardeuse, ni même dans toute cette fichue situation. « On va prendre l'air ? » Elle hoche la tête même si elle est persuadée qu’ils devraient tous les deux mettre fin tout de suite à cette rencontre foireuse avec que quelque chose dans cette histoire devienne encore plus foireux. Ils se sont (officiellement) aimés il y a cinq ans, pourtant le silence s’installe encore jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent à une fontaine. Et là encore, la conversation ne semble pas naturelle. « Il était lourd ce bougre. » « Nah, c’est l’impression que tu as parce que tu ne t'entraînes plus. » Le taquine-t-elle avec un sourire amusé sur le coin des lèvres. Ce type à l’air d’une petite nature. Qu’est-ce qu’elle lui trouvait, Edo-Liz ? Elle l’observe longuement en se posant la question. D’accord, son physique n’est pas désagréable à regarder…Mais c’est pas suffisant, si ? Peut-être qu’elle ne cherchait pas plus loin. Vu les gens qu’elle doit fréquenter au quotidien, Liz a toujours été persuadée que son alter égo d’ici a globalement des gouts de merde, de toute façon.

« Tu as toujours été du genre à aider les autres. Il te remerciera quand il verra qu'il est dans son lit avec son portefeuille et sa dignité sauvés tous les deux. » C’est un compliment, ça ? Elle a surtout l’impression que l’ex de Seth était une bonne poire, ouais. « C’est un collègue, il ferait la même chose pour moi. » Minimise-t-elle. Mais dans le fond, elle est persuadée que non, il n’aurait pas fait la même chose pour elle. Ce type est un rat qui aurait probablement profité de la situation. C’est ce qu’elle aurait dit si Edo-Liz n’était pas gentille au point d’en être naïve. Elle s’assoit sur le rebord de la fontaine devant laquelle ils se sont arrêtés. « Il ferait la même chose pour toi aussi. Je crois que tu manques à tout le monde. » Probablement pas. C’est un porc, il aurait eu aucun remords à laisser Seth dans sa merde, même s’il clame haut et fort qu’il le considère comme un pote. Et c’est pareil avec tous ses camarades dans le fond. Il profite du système sans rien lui offrir en retour. Pas sûr que sa perte ferait le plus grand mal à l’armée s’il venait à disparaître finalement…

Inconsciemment, en mentionnant qu’il manque à tout le monde, elle admet peut-être à demi-mot qu’il lui manque à elle aussi (c’est le cas, il manque à son ex, c’est ce qui la pousse à jouer le jeu aujourd’hui). Elle met aussi sur la table un sujet compliqué qu’est celui de leur rupture. Seth a quitté l’armée, ça les a déchirés. Ils en ont tous les deux voulu à l’autre pour leur décision. Elle ignore ce qu’en pense Seth, mais elle sait que Liz s’en est voulu longtemps. Elle n’aurait pas pu sauver cette histoire parce que Seth voulait qu’elle quitte l’armée avec lui, mais avec le temps elle a appris à respecter sa décision à lui. C’est fou tout ce qu’on peut apprendre sur quelqu’un en peu de temps, quand on s’y prend correctement. « Enfin…Tu vois ce que je veux dire. » Se reprend la fausse militaire. C’est un grand classique que d’aborder un sujet sensible pour finalement ne pas assumer qu’on a vraiment abordé ce sujet sensible. Autre grand classique, changer de sujet pour laisser tomber le sujet sensible dans l’oubli. « Alors…Qu’est-ce que tu deviens, depuis tout ce temps ? » Elle lève les yeux, regarde le ciel et les étoiles. Peut-être que ça va marcher. Peut-être que comme ça il comprendra qu’il ne vaut mieux pas en parler, parce qu’elle est pas méga à l’aise à l’idée d’aborder une relation qui a planté à laquelle elle n’a pas vraiment participé.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Lun 10 Mai - 11:32


Liz et Seth

   
Sensation étrange que de passer sa soirée en compagnie de son ex petite amie et d'un ancien collègue complètement ivre. Pendant un millième de millième de seconde, Seth a presque failli regretter l'armée. Presque. Comment a-t-il pu rester là-bas autant d'années ? Après, on s'étonne que le roi et sa formidable armée perde. Il faudrait peut-être faire quelque chose pour le niveau d'incompétence notable. Seth retient de lâcher une remarque acide, mais ce serait entaché sa réputation d'homme sans histoires et totalement innocent. Pourtant, ce serait presque légitime que de rappeler qu'un soldat ne doit pas se miner autant la gueule ... Il a envie de foutre le camp. Sérieusement, Weisslogia, lui, il sait tenir ses hommes correctement. Ce n'est pas compliqué la discipline ! À se demander comment l'ancien illustre général a réussi à recruter autant de gens pour sa guilde, c'est étonnant ! Le sarcasme sied décidément bien à Seth ... Lorsque Liz lui fait la remarque qu'il ne s'entraîne plus, il lâche un petit rire, un peu désolé, comme le gamin que l'on prend en faute. Intérieurement, il a juste envie de lui dire que c'est un manque considérable de volonté que de vouloir porter ce poivrot et l'envie folle de le balancer dans le premier fleuve. Ivre comme il est, il va se noyer rapidement. Dommage que la surveillance soit renforcée, Seth serait pris sur le fait quasiment aussitôt sans moyen de pouvoir nier les faits, quelle tristesse !

Lorsqu'enfin, ils se posent, Seth lève un sourcil absolument pas convaincu sur le fait qu'il l'aurait aidé. Avec des mœurs aussi légères, le soldat en aurait sûrement profité et pas qu'un peu. On aurait retrouvé le lendemain, la pauvre soldate dévêtue et outragée. L'altruisme n'existe pas dans ce monde, c'est donnant donnant. Seth ne croit pas à l'acte de charité pure, l'humain est trop mauvais pour ça, il a toujours une intention en tête. Il ne doute pas une seconde que Liz fasse payer sa dette à cet homme et ne pas payer l'amende, c'est risquer gros. Il l'espère sincèrement. Qu'elle se soit endurcie un peu. Quand il l'a rencontré, elle était douce et naïve, elle voulait changer le monde. Le monde était bien comme il était, Seth l'aimait comme il était. Elle était trop douce, trop faible, il l'a prise en pitié. Au début, il a profité de sa candeur, sans le moindre remord. Et au fur et à mesure, s'y est attaché. État-ce vraiment de l'amour ? Il ne pense pas. Ils n'ont jamais eu la même vision des choses, idéaliste contre réaliste. Ça n'empêche pas au brun d'espérer qu'elle ait changé, ne serait-ce qu'un peu, qu'elle se soit endurcie. Bien qu'elle avait une personnalité faible, elle n'en reste pas moins une formidable guerrière, il ne peut le nier. Si seulement elle l'avait suivie ! Elle aurait pu évoluer en quelque chose de plus transcendant ! Après cinq ans sans la voir, Seth est curieux de savoir en quoi elle a évolué, oui, très curieux.

« Il ferait la même chose pour toi aussi. Je crois que tu manques à tout le monde. »


Seth sourit, ne pouvant cacher davantage son hilarité. Lui ? Manquer à l'armée ? Tu parles. L'armée a surtout besoin de bras, tous les moyens sont bons pour recruter. Lui qui a quitté l'armée avec une lettre de démission, en jetant un regard mauvais à tous ceux qui ont refusé de se soulever contre le nouveau régime qui a mis à bas leurs privilèges. Qui les a dénigrés vers cet idéal de société qui jamais ne pourra voir le jour. Comment se rallier derrière un homme qui ne sait que rester dans l'ombre ? Comment croire un homme qui a fui alors qu'on avait besoin de lui ? Il a montré la faiblesse de la monarchie en ignorant la colère des siens, donnant le loisir aux guildes de faire ce qu'elles veulent, car elles aident le gouvernement ? Leur permettant de tout détruire sur leur passage ? Non, Seth refuse de prêter allégeance à un tel système et certainement pas pour les beaux yeux d'une femme. Il lui en veut toujours de ne pas avoir quitté l'armée avec lui. Il se souvient encore de ses mots "J'irai où tu iras." Elle lui avait promis ! Et elle a menti. Seth ne supporte pas le mensonge et les promesses brisées. Autant maintenant, il n'a plus aucun ressentiment pour elle désormais, autant, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin.

« Enfin…Tu vois ce que je veux dire. Alors…Qu’est-ce que tu deviens, depuis tout ce temps ? »

Revenir pour elle ? Il a trop de fierté pour ça. Bien trop. Mais si son maître le lui demande, alors, il le fera. Si Weisslogia veut un œil dans l'armée, il le fera, même si ça détruit son honneur. Mais n'ayant pas encore son accord, il faudra qu'il obtienne un entretien à ce propos d'ailleurs. Il préfère rester vague, ne pas donner de détails et surtout ignorer cet appel de pied.

"Je voyage ici et là. Je vis simplement ma vie sans contraintes !"


Il ne sait pas quoi ajouter de plus. Doit-il renouer avec elle pour obtenir des informations ? Ou est-ce que ce serait une perte de temps ? Sûrement cette option, après tout, avec la folie qui règne actuellement, Liz ne lâchera aucune information sensible de l'armée, elle est peut-être encore amoureuse de lui, mais elle n'est pas stupide au point de tout lui déballer. C'est son sens du devoir qui énerve précisément Seth, elle est aveugle quand il s'agit de l'obéissance. Un vrai petit soldat. Mais quelques informations prises ici et là, ce n'est pas une mauvaise chose ...

"Et toi ? Ca va toujours ? Tu es en permission à Falco ? Je me souviens de nos perm' quand on pouvait quitter le froid glacial de Dayara ... Cet endroit ne me manque pas, je préfère décidément le chaud !"


Noyer le poisson dans leurs souvenirs communs. Il va pouvoir voir comment a évolué la jeune femme en cinq ans. Il a besoin de savoir ce qu'elle est devenue. Il veut savoir si elle regrette de ne pas l'avoir suivie. Il veut savoir si elle regrette d'avoir dit non à leur avenir ensemble. Seth veut enfoncer le clou, lui faire du mal. Il veut qu'elle regrette de lui avoir dit non.

"Quand je vois les vignes au loin, ça me rappelle les siestes qu'on faisait. On avait juste à lever la main pour attraper des grappes de raisin. Au moins, on finissait pas ivre mort !"


C'était dans ces mêmes vignes qu'ils se sont promis monts et merveilles. Là où elle a promis de le suivre. La pique n'est pas très bien dissimulée, il l'avoue, mais il veut vérifier si elle se souvient de ce moment. Selon sa réponse, il avisera de s'intéresser de nouveau à elle ou non.

   
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Mer 19 Mai - 20:31
Hello darling, how are you ?


C’est bizarre de se retrouver en compagnie d’un type qui est censé être son ex, surtout pour elle qui n’a jamais vraiment aimé quelqu’un de cette façon…Ou du moins elle ne le pense pas. Comment elle pourrait savoir si c’était le cas d’ailleurs ? Elle suppose que si cela lui était arrivé, elle l’aurait su, tout simplement. Y’a des noms qui lui viennent facilement en tête quand elle se demande qui compte vraiment pour elle. Elle ne sait pas si elle pourrait dire que cela va jusqu’à de l’amour. Elle le regarde, parfois, du coin de l’œil. Seth n’est pas désagréable à regarder, mais pour Nightingale, ce n’est même pas un des critères principaux. Au-delà des apparences des gens, ce qui l’intéresse vraiment c’est leur personnalité, leur façon d’être et de voir le monde. C’est ce qui fait qu’elle ne s’intéresse pas à ces choses-là. Si elle devait construire quelque chose avec quelqu’un, est-ce que cette personne pourrait ne pas être un Reaper ? Elle ne le pense pas. Comment construire quelque chose avec quelqu’un qui ne partagerait pas les mêmes idéaux ? Cela lui semble aussi insensé qu’irréalisable. C’est aussi pour ça qu’elle ne comprend pas vraiment la relation d’Edo-Liz avec Seth. Ils se sont promis des merveilles alors que, visiblement, ils n’avaient pas vraiment eu la même vision de la vie, tous les deux. C’est bête. C’est s’engouffrer intentionnellement dans un chemin que l’on sait être une impasse. Si on ne veut pas les mêmes choses, alors on finira pas se séparer, c’est ce qu’elle pense. C’est pour ça qu’ils se sont séparés, d’ailleurs. Parce que la vie a fini par leur faire prendre conscience qu’ils voulaient des choses différentes, parce que leur chemin se sont séparés alors qu’ils suivaient tous les deux le chemin qu’ils voulaient suivre dans la vie. Chacun de son côté.

C’est ennuyeux de faire la conversation. La vie de Seth ne l’intéresse pas le moins du monde et pourtant elle se doit de faire mine du contraire. Pourtant, c’est la lune qui brille au-dessus de leurs têtes. Ne peut-il pas faire comme n’importe quel être humain normal et aller se coucher, plutôt que de discuter tranquillement avec une fille qu’il a laissé tomber ? « Je voyage ici et là. Je vis simplement ma vie sans contraintes ! » Elle ne comprend pas comment on peut tout abandonner après avoir passé des années de sa vie à servir une cause. Elle le sait, sans les Reaper elle aurait un vide dans son être qu’elle n’arriverait jamais à combler par une fausse liberté factice. Elle ne sait pas si elle doit se sentir triste pour lui de ne plus avoir de cause à défendre, ou contente pour lui qu’il ait appris à vivre sans réel attachement à quoi que ce soit. « Et toi ? Ça va toujours ? Tu es en permission à Falco ? Je me souviens de nos perm' quand on pouvait quitter le froid glacial de Dayara ... Cet endroit ne me manque pas, je préfère décidément le chaud ! » Elle ramène un genou contre elle en se demandant si elle doit vraiment faire la conversation. Après tout, il est tard. Même s’il veut discuter, renouer ou que sait-elle encore, elle n’est pas obligée d’entrer dans son jeu. Elle peut prétexter être fatiguée, vouloir rentrer à sa chambre se reposer, promettre de l’appeler pour donner de ses nouvelles et ne jamais le faire. Elle peut. Pourtant elle est encore là à se demander ce qu’il a de si particulier, à essayer de comprendre ce qu’Edo-Liz pouvait bien aimer en lui. Est-ce que c’est bizarre ? Elle a le sentiment que oui. « Je suis en meilleure forme que jamais. Tu sais mieux que personne comment on nous pousse chaque jour à nous dépasser un peu plus. Et bien…J’ai vraiment ce sentiment d’évoluer et d’être un peu plus forte chaque jour qui passe. » Bon, c’est une image et (elle espère) il n’est pas assez stupide pour le prendre au premier degré.

« Quand je vois les vignes au loin, ça me rappelle les siestes qu'on faisait. On avait juste à lever la main pour attraper des grappes de raisin. Au moins, on finissait pas ivre mort ! » Son regard se porte sur les fameuses vignes, avant que son regard roule pour se poser sur lui. « Je ne finis toujours pas ivre morte. » Précise-t-elle. L’autre Liz a l’alcool en horreur. Heureusement pour la nouvelle Liz qui a toujours jugé que c’était stupide de boire au point de perdre en capacité et en lucidité. Elle a besoin d’être sur le qui-vive. Tout le temps. Elle ne peut pas se permettre de faire autrement. « On était jeunes, insouciants, incapable de réaliser que ce qu’on voulait nous mèneraient vers des chemins différents. Mais… » Elle marche un moment de pause, réfléchis à la suite. C’est difficile pour Liz d’avoir ce côté doux, tendre, fleur bleue qui vient naturellement chez son double. Elle regarde de nouveau les vignes, comme si elle était quelque peu gênée de la confidence qu’elle allait lui faire. « Ce sont de beaux souvenirs. Ça me fait du bien, parfois, de repenser à ces moments là. On était heureux, et la vie semblait plus simple. » Elle se dégoute elle-même de dire ce genre de choses. C’est d’autant plus compliqué pour elle qu’elle a plutôt l’habitude de dire les choses qu’elle pense comme elle les pense…Blessant d’ailleurs parfois la personne en face par la même occasion, sans que cela ne soit voulu. « Peut-être qu’à l’époque on ne voyait simplement pas combien la vie pouvait être compliquée. » Le monde adulte, la réalité, les guerres et les souffrances, tout ça change les gens et les force à voir en face une réalité qu’on a tendant à ne pas voir lorsque l’on est plus jeune. Edo-Liz était trop idéaliste. Elle n’aurait pas survécu longtemps dans ce nouveau monde cruel et sans pitié.

La brune se redresse d’un bond, et se tourne vers lui pour le regarder une seconde. Si elle hésitait encore à le laisser là pour aller se coucher, croiser ainsi son regard la rend plus curieuse encore. Elle veut comprendre, ne serait-ce qu’un peu, les raisons qui ont fait qu’Edo-Liz était si folle de lui. « Allez, viens. » Finit-elle par lâcher en se surprenant elle-même. Puisqu’il vient de parler des vignes, elle ouvre la marche jusqu’à un plateau en hauteur, juste à la sortie de la ville, où se trouve les vignes les plus proches que l’on peut trouver. Ils s’y faufilent en douce comme s’ils étaient des ados. « Personne ne viendras nous virer au milieu de la nuit, de toute façon. » Cela sonne comme une justification. Au pire, qu’est-ce qu’on pourrait dire à une soldate ? Techniquement, elle ne fait rien de mal, elle ne fait que se balader dans les allées, jetant de temps en temps un regard furtif vers Seth, sans cesser de se demander ce qu’elle pouvait lui trouver, pourquoi elle l’aimait si fort alors qu’il est parti en la laissant derrière, en lui reprochant de ne pas avoir fait le même choix que lui.




CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Dim 27 Juin - 17:12


Liz et Seth

 
Seth ne sait pas trop comment agir en sa présence. Ils sont en total décalage. Il y a quelque chose qui le perturbe, il ne sait pas quoi. Il met en cause qu'ils ne se sont pas parlés pendant cinq ans. Il est gêné. Il essaie de lui parler comme avant sauf qu'il a changé. Il n'est plus l'homme qu'il était autrefois. Il n'est plus pareil. Il n'a plus de compassion pour elle, c'est devenue une simple étrangère. Et pourtant, une part de lui voudrait retrouver ce qu'ils avaient autrefois. Liz lui donnait beaucoup de douceur, quoi qu'il en dise et les bras d'une femme sont quelque chose de merveilleux. Il veut retrouver la douceur d'une femme qu'il l'aime. Est-ce qu'il l'aimerait en retour ? Il ne pense pas. C'est tellement éphémère les sentiments humains. Il n'a pas envie de s'attacher, si elle meurt, il serait peiné et ce serait agaçant. Il n'a pas le temps d'être un homme sentimental. Après, il risque de pleurer sa mort et de se laisser mourir à son tour, il tient trop à la vie pour commettre une bêtise pareille ...

« On était jeunes, insouciants, incapable de réaliser que ce qu’on voulait nous mèneraient vers des chemins différents. Mais… Ce sont de beaux souvenirs. Ça me fait du bien, parfois, de repenser à ces moments là. On était heureux, et la vie semblait plus simple. Peut-être qu’à l’époque on ne voyait simplement pas combien la vie pouvait être compliquée. »


Il se retient de lever un sourcil. La vie n'a jamais été compliquée, les humains le sont par contre. Il ne regrette pas ces souvenirs, bien au contraire, mais il n'en est pas nostalgique. S'il regarde toujours derrière son épaule, il ne peut pas avancer. Mais elle a raison sur le fait qu'ils étaient bien naïfs tous les deux. Après tout, il a bien cru qu'elle le suivrait n'importe où, qu'elle lui serait d'une fidélité à toute épreuve. Il a souffert de sa trahison, est-ce qu'elle le regrette ? Il l'espère. Parce qu'elle a fait une grosse erreur. Seth aurait donné de sa personne pour que sa vie soit parfaite et elle a refusé. Elle a refusé une vie avec lui. Lui. Quel manque de respect total. Heureusement, le temps a su soigner son amour propre.

« Allez, viens. »

Il lève la tête vers elle, surpris qu'elle dise ça. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui propose une balade nocturne, il lui fait un de ses sourires ravageurs, ceux qui lui permettaient d'obtenir ses faveurs autrefois. Il la suit docilement.

« Personne ne viendra nous virer au milieu de la nuit, de toute façon. »


"Nous sommes des personnes respectables Lizzy."

Il lui fait un clin d'œil. C'est vrai, qui viendrait les embêter en plein milieu de la nuit. Ils montent la pente sans difficulté, l'un comme l'autre a toujours des capacités physiques hors-normes. Ils s'installent à l'ombre des arbres fruitiers qui leur offre une intimité toute relative. Seth tend la main pour cueillir un grain de raisin et l'offre à sa comparse. Il mange et finit par la regarder.

"Je ne pensais pas qu'on se retrouverait ici de nouveau."

Le cadre est presque trop parfait, l'air aussi. Même le clair de lune qui les éclaire parfaitement. Il a envie de l'embrasser, à cet instant, elle lui manque et son parfum lui donne envie de nicher son nez dans son cou. Ce cadre idyllique lui donne envie de profiter comme ils le faisaient avant. Oubliant la décence et les gens susceptibles de les voir. Il se retient néanmoins, restant à une distance respectable. Il s'allonge de ton son long et se tourne vers elle, curieux.

"Les gars ne vont pas te chercher ? C'est pas très respectable Mlle Nielham de sortir en compagnie d'un civil ... Il pourrait vous faire commettre des actes répréhensibles ..."

Il la regarde, une lueur moqueuse dans les lieux, attendant de savoir ce qu'elle va répondre.

 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Mar 29 Juin - 19:00
Hello darling, how are you ?


Est-ce que les sourires charmeurs qu’il lui adresse faisaient vraiment fondre son alter égo d’ici ? Si c’est le cas, c’est stupide et horriblement décevant. Décidément, cette Lizbeth à évoluer en une personne bien ennuyeuse. Pourtant, si Nightingale est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est qu’il devait y avoir du potentiel. Comment est-ce qu’elle a pu finir aussi transparente et aussi fade ? Est-ce que le fait de perdre sa famille a eu l’effet inverse que sur elle ? Là où elle s’est relevée plus forte et plus déterminée, il semblerait qu’Edo-Liz se soit renfermée sur elle-même. Quel gâchis. Elle sourit. Parce que c’est ce que l’autre elle ferait même si personnellement elle a envie de lever les yeux au ciel. C’est son ex, il essaye d’aller où au juste avec ce genre de sourires ? Elle a refusé de le suivre, mais c’est lui qui est parti. Liz n’est jamais passée à autre chose mais Seth ne semblait pas s’en être inquiété. Au mieux, ils pourraient redevenir amis, elle suppose. Mais elle ne voit pas comment cette relation chaotique aurait pu repartir de toute façon. Malgré les sentiments d’Edo-Liz. « Nous sommes des personnes respectables Lizzy. » Lizzy… La vraie Liz l’aurait ignoré rien que pour le surnom débile. Peut-être qu’elle l’aurait planté là pour le clin d’œil qui avait suivi. Le flirt et les numéros de charme, très peu pour elle. Elle est bien plus du genre à aller droit au but, à être directe.

Monter jusqu’en hauteur ne pose aucun problème au duo dont les capacités physiques sont bien au-delà de la moyenne. Ils s’installent, l’air de rien, sous les arbres fruitiers comme si l’endroit leur appartenait. Et, comme s’il était chez lui, Seth n’hésite pas à se saisir d’une grappe de raisin avant de lui tendre. Il mange quelques grains, elle en fait de même dans un silence qu’elle n’est pas capable d’interpréter. Elle se contente de regarder le paysage. La vue n’est pas trop mal, d’ici. « Je ne pensais pas qu'on se retrouverait ici de nouveau. » Son regard glisse sur lui, capte le sien. « Je ne pensais pas qu’on se recroiserait tout court. » Finit-elle par souffler. Après tout, après qu’il ait quitté l’armée, quelles étaient les chances pour qu’ils se croisent par hasard alors que le monde est si grand ? La vie est drôle, parfois. Ou cruelle, peut-être ? C’est bizarre pour elle de rencontrer Seth. Elle ne sait pas trop comment se comporter avec lui. Heureusement, cette gêne présente dans l’atmosphère des deux côtés peut facilement être mise sur le dos de ces cinq années de silence ayant suivi une rupture un peu compliquée.

Ce qu’elle ne peut reconnaître, c’est qu’ils sont bien, installés là dans la douceur de la nuit, éclairés par la lune. Si bien qu’elle aurait presque envie de s’allonger à côté de lui lorsqu’il le fait. « Les gars ne vont pas te chercher ? C'est pas très respectable Mlle Nielham de sortir en compagnie d'un civil ... Il pourrait vous faire commettre des actes répréhensibles ... » Cette fois, elle est vraiment sceptique. « Non, ceux qui ne sont pas en train de boire sont sans doute déjà en train de dormir. Tu les connais. » Quand ils font la tête, il n’y a plus rien qui compte si ce n’est ce qu’ils sont en train de faire. Elle ne peut pas leur en vouloir. Ils sont à l’armée, ils se prennent des défaites dans le coin de la figure à chaque nouvel affrontement. Ils n’ont que ça pour décompresser, pour ne plus y penser. C’est différent pour elle. Elle ne ressent pas cette culpabilité d’être impuissante. Elle n’a rien à oublier, rien à célébrer non plus. Pour l’instant. Elle tourne son visage vers lui et son petit air moqueur. « Je suis en compagnie d’un ancien militaire qui ne me proposerait pas d’actes répréhensibles. » Ou peut-être que si. Elle ne le connait pas du tout. Edo-Liz ne le connait plus vraiment non plus maintenant. Après tout, cinq années ont passées. On change beaucoup, en cinq ans.

Elle s’allonge à côté de lui, se tourne vers lui également, même si une certaine distance les sépare toujours. « Ou alors il pourrait essayer. » Cette fois, c’est elle qui a une lueur moqueuse, amusée dans les yeux. « Mais il sait qu’une militaire refuserait immédiatement. Bien sûr il pourrait insister mais ça la mettrait dans une position dans laquelle elle pourrait lui faire avoir des problèmes pour incitation au trouble de l'ordre public. Et je ne pense pas qu’il serait assez bête pour risquer de faire une chose pareille ? » Ou peut-être que, lorsqu’elle lui parlait de lui, Edo-Liz avait tendance à l’idéaliser et à le valoriser plus que de raison. Elle n’a pas menti sur son physique assez agréable à regarder, mais peut-être qu’elle surestimait ses capacités et son intelligence. Il parait qu’on a tendance à idéaliser l’homme qu’on aime. Elle se demande à quel point ça peut être vrai. « Sans compter, bien sûr, que s’il essayait, la militaire en question rentrerait se coucher au lieu de passer du temps avec lui. Est-ce que c'est vraiment ce qu'il veut ? » Ajoute-t-elle. D’ailleurs c’est pas ce qu’elle aurait dû faire depuis le début ? Elle ne sait vraiment pas pourquoi elle est encore là.



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité



Lun 30 Aoû - 19:39


Liz et Seth

 
La quiétude des lieux est reposante. La ville est suffisamment loin pour qu'elle ressemble à un essaim de lucioles. Seth, bien qu'il soit pas un grand admirateur de l'humanité se trouve étrangement fasciné par ce spectacle de sons et lumières. Dommage qu'il n'y ait pas d'alcool pour admirer le paysage. Il se souvient encore de ces fois où il admirait l'aube poindre à Dayara, quand il était encore une simple recrue. S'il avait eu un coeur, il aurait presque eu envie de retenter sa chance avec Lizbeth mais il y a ce quelque chose qui le gêne. Cinq ans d'absence peut-être, on dirait deux amis qui essaient de renouer contact mais qui n'ont plus rien à se dire. Devenus de parfaits étrangers l'un pour l'autre. Alors, ils se cherchent, se taquinent, un jeu pour mieux sonder l'autre. Peut-être que Seth arrivera à mieux la cerner ? Il a un doute sur la question.

« Non, ceux qui ne sont pas en train de boire sont sans doute déjà en train de dormir. Tu les connais. »

Seth lève un sourcil, et répond dans un murmure.

"Ils sont sûrement dans un lit mais ils ne dorment certainement pas. Le fricotage est quasiment impossible à Dayara."

L'île n'est pas connu pour offrir une intimité à ses habitants, à moins que ces derniers n'aient pas peur de la pudeur ou du froid ... Généralement, on évite d'exposer trop de peau, on finit par se faire aux températures glaciales après plusieurs années. Seth est devenu quasiment insensible au froid après tout. Mais pas celui que dégage Liz. Elle est totalement différente en vérité. Elle est devenue une autre personne, mais au fond, Liz reste Liz non ?

« Je suis en compagnie d’un ancien militaire qui ne me proposerait pas d’actes répréhensibles. »


Il sourit.

"Je ne ferais rien qui tâcherait ton honneur, sois rassurée. Après tout, tu es une soldate émérite."


Elle s'allonge à côté de lui, mine de rien, il a l'impression d'être une souris qui fait face à un gros chat. Sous d'adorables yeux d'ébènes, il peut voir son regard de chasseur, pas si innocente la brunette. Il la connaît assez pour le reconnaître. Ca lui plaît, la douce colombe n'est peut-être plus aussi blanche après toutes ces années à tremper dans le sang. Elle est si fermée qu'il n'arrive pas à satisfaire sa curiosité. Il l'aura peut-être la prochaine fois, s'il la recroise.

« Ou alors il pourrait essayer Mais il sait qu’une militaire refuserait immédiatement. Bien sûr il pourrait insister mais ça la mettrait dans une position dans laquelle elle pourrait lui faire avoir des problèmes pour incitation au trouble de l'ordre public. Et je ne pense pas qu’il serait assez bête pour risquer de faire une chose pareille.  Sans compter, bien sûr, que s’il essayait, la militaire en question rentrerait se coucher au lieu de passer du temps avec lui. Est-ce que c'est vraiment ce qu'il veut ? »


Il la regarde, lui aussi avec un air moqueur et lui met un grain de raisin dans la bouche, pour la faire taire.

"Même si je voulais faire certaines choses maintenant, elles ne seraient pas assez intéressantes pour le moment, j'ai envie de laisser mariner pour savoir qu'elle est prix de ma patience."

Il se redresse et finit de manger sa grappe de raisin.

"Je ne t'ai pas aidé pour te faire faire tomber dans un piège aussi grossier, en plus, tu me mettrais sûrement la misère, tu n'as jamais aimé perdre ou qu'on trompe."

Il finit par se lever.

"Permets moi de te raccompagner, mettons fin à cette soirée étrange et voyons si on se rencontre de nouveau. J'ai envie de savoir quelle genre de femme tu es devenue, Lizbeth."

 
Revenir en haut Aller en bas
Weekly Sorcerer
Weekly Sorcerer
Gazette



Mar 31 Aoû - 2:01

Hello Darling

Fin du RP

Félicitations pour avoir terminé ce RP !
Bon flair Seth mais, Lizbeth n'aura révélé aucune information utile. Tu pourras toujours retenter ta chance.
La couverture de celle-ci reste, tant bien que mal, assez intacte malgré l'échange.
Vous recevez tous les deux 1 point d'influence.
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: