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Je me battrai, rien ne pourra nous séparer [Meldy]
Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Mar 28 Jan - 21:46
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Malheureusement pour sa fierté, Lyon a la surprise (à peine) de constater que des deux, il a sans doute été le plus naïf. A t-il rebuté sa bien aimée en lui faisant comprendre qu’il savait qui elle était ? Cela n’a pas de sens voyons. Evite t-elle Grey comme elle l’évite lui ? Après deux tentatives à essayer convaincre sa belle de l’accompagner dans une mission, et deux échecs cuisants, l’argenté comprend qu’il va devoir changer de méthodes. Aux grands maux les grands remèdes ! Ce garçon semble avoir beaucoup de mal avec le concept de « rateau ». Enfin, il ne s’agit pas de rencard, mais de services rendu à la communauté, choses pour lesquelles Meldy ne rechigne jamais, ça c’est une certitude! Lyon comprend qu’elle a quelque chose contre lui. Est-ce sa clairvoyance sur Crime Sorcière, ou la façon dont il a manqué de cœur devant une personne instable ? Il ne comprend pas. Il ne comprend pas qu’elle puisse lui en vouloir de préférer prendre le parti d’une femme sans défense, plutôt que celui d’un bourreau devenu fou à cause de son propre vice. Son aimée et lui-même ne sont pas si différents. Ils ont leurs lots d’erreurs mais ils se rallient toujours aux êtres aimés. Ils leurs sont fidèles. Ne voit-elle pas ça chez lui ?

Le problème lui semble plutôt ailleurs. Tu mérites mieux, avait dit la grande naïve, alors qu’elle fut le moindre mal et lui le pire. Il ne pourra pas lui prouver le contraire sans avoir à remettre sur le tapis un passé oublié, chose qu’il évite toujours à tout prix. Le seul moyen qu’il trouve, pour qu’ils soient réunis, c’est ce qu’il fait de mieux : ruser et persister. Lyon sait qu’elle a au moins un peu d’affection pour lui. Il l’a vu dans ses yeux. Il est borné, parfois aveuglé, mais la distance qui les sépare lui remet la tête froide et lui rappelle quelques évidences. Fort de ses certitudes, un matin, Lyon retire du tableau des Lamias la mission incluant le plus de magie noire possible et imaginable sur son terrain, et donc un lieu que Crime Sorcière a forcément déjà visité, soit un autel à quelques kilomètres du temple de la forêt de Lestali. La petite Brendy, qu’on pourrait qualifier de forme de disciple, s’avance vers lui avec curiosité en le voyant s'éloigner, mission en main. « Pas aujourd’hui Sheria », lui dit-il. Le ton n’est pas sec, bien au contraire, mais cela reste une sentence sans appel. Leur route se croise et la fillette l’observe la dépasser avec deux yeux ronds. C’est que le Vastia peut paraître snob, quand il agit ainsi. Ses pensées sont ailleurs. Sa détermination à la tâche occulte le reste. Voilà trop de temps qu’il n’a pas vu sa dulcinée ! Deux semaines à tout péter, mais il ne faudrait pas qu’un autre homme la courtise en attendant. Elle est si belle et il est si aisé de l’aimer !

A partir du temple de la forêt, le complexe tout aussi bien caché à quelques kilomètres, se trouve par un système d’étoiles et de constellations, méthodes très prisées par les hérétiques de l’époque. Méthodes qui n’ont pas de secrets pour un érudit tel que Lyon, même de jour. Après plusieurs vérifications à divers endroits de l’autel, dissimulé majoritairement par la flore, il se rend à l’aile Sud de la bâtisse. Se présente un mur aux inscriptions en langue ancienne, couvert partiellement de lianes et de racines, et condamné par une énigme impossible à résoudre, soit disant, mais que sa dulcinée a forcément déjà résolu. Elle ou son équipe. Concentré, Lyon forme une partie du code mais semble réfléchir sur les deux derniers signes à mettre. Il sort sa lacryma de sa poche. Dès que la voix de Meldy répond, il explique directement son problème, avant qu’elle ne l’éconduise. Le fait qu’il lui parle du temple de Lestali, et de l'autel, endroits qu’elle semble effectivement bien connaître, retient son attention bien plus que ses deux tentatives d’auparavant. Et voilà le travail. Au bout du fil, sa belle essaie de l’aider et lui donne les signes dans l’ordre. « Meldy. Tes données contredisent les miennes. J’ai parfaitement confiance en mes compétences intellectuelles. Peux-tu m’aiguiller sur la suite de… » La voix de son aimée a un débit rapide. Serait-ce du stress pour sa vie ? Lyon ne trahit même pas l’ombre d’un sourire. Il reprend d’ailleurs assez pompeusement : « Je sais que l’entrée piégée, mais c’est mal me connaître de croire que je vais me tromper. » Autre mélopée de voix féminine. Il cligne des yeux, l’air toujours aussi impassible. La voix de Meldy est parfaitement claire, mais l’intonation du mage de glace, en réponse, se fait un peu plus curieuse, inquisitrice. « Je ne t’entends plus très bien. Penses-tu que le temple brouille la communication ? Après réflexion, je crois que je vais mettre le signe du lièvre sous le treize, et le dragon en dernier » Lourdes protestations de l’autre partie. Les bras croisés, lacryma dans une paume tournée vers le ciel, l’air parfaitement zen, Lyon écoute en direct le léger craquage de Meldy qui perd patience et lui ordonne de l’attendre. « D’accord. Je ne bouge pas » dit-il un peu nonchalamment. Dès que la lacryma s’éteint, que la communication est rompue, son air outrageusement suffisant laisse apparaître un discret sourire. Trop facile, songe t-il. Faut-il préciser ici que le mage de glace a parfaitement le bon code depuis le début et qu’il a feint d’être tombé dans les deux pièges puérils des indices de l’édifice ?


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Mar 28 Jan - 21:49
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
L’objet avait été totalement oublié de la rose lorsqu’il s’est mis à sonner, du fond de son sac, pour la première fois. Dans un sursaut de surprise, elle l’attrape sans être vraiment certaine qu’elle doive décrocher. La raison n’est pas assez forte lorsqu’elle se dit qu’elle n’a rien à y perdre mais elle coupe court à la conversation lorsqu’elle se rend compte que Lyon ne l’appelle que pour lui proposer une mission avec lui. Elle ne devrait pas être surprise puisqu’il lui a déjà parlé de ça et qu’elle n’avait alors pas refuser clairement. Lorsqu’elle refuse en indiquant que jura fera un bien meilleur partenaire qu’elle, elle ne lui laisse pas le temps de répondre avant de couper la communication. Les jours s’écoulent et la sorcière reprend une enquête laissée en suspend sur une guilde noire qui ne mène pour le moment à rien de concret lorsque l’appareil sonne une nouvelle fois. Même interlocuteur pour la même demande, elle sort la même excuse alors que c’est une mission pour laquelle Jura n’aura probablement aucun intérêt. Une nouvelle fois elle raccroche sans lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit. Elle reste un moment immobile en regardant l’objet dans ses mains avant de le ranger. Va-t-il arrêter de persister à présent ? Devoir lui dire non ne l’enchante pas plus que lui mais n’est-ce pas mieux que de continuer le laisser à s’adonner à de faux espoirs la concernant ? A force de refuser ses demandes il finira bien par oublier la rose et ne plus essayer de la contacter…Pense-t-elle dans toute sa naïveté alors qu’elle a bien vu tout l’étendu de sa persévérance avec Juvia.

Lorsque l’appareil sonne une troisième fois, il n’a pas dû se passer plus de deux semaines depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Elle décroche avec la ferme intention de refuser tout ce qu’il pourra lui proposer avant même qu’il ne le fasse. Mais avant un refus stricte de sa part le Vastia expose un problème auquel il est confronté pour pénétrer dans un autel à quelques kilomètres du temple de Lestali. Elle s’arrête net car elle connait l’endroit pour y être déjà allée dans le cadre d’une enquête menée avec un membre de la guilde. Puisqu’il s’agit pour le moment de l’aider à distance, elle ressort ses notes de l’époque pour lui réciter la résolution de l’énigme dans l’ordre. « Meldy. Tes données contredisent les miennes. J’ai parfaitement confiance en mes compétences intellectuelles. Peux-tu m’aiguiller sur la suite de… » « Si tu te trompes, le système t’explose à la figure, Lyon ! » Répond la belle sur un rythme rapide qui traduit quelque peu son angoisse à l’idée que ça pourra vraiment se produire. « Je sais que l’entrée piégée, mais c’est mal me connaître de croire que je vais me tromper. » « Pourtant, je suis certaine d’avoir la bonne combinaison puisque j’ai déjà ouvert cette entrée. » Répond la rose en faisant les cents pas de là où elle est. « Je ne t’entends plus très bien. Penses-tu que le temple brouille la communication ? Après réflexion, je crois que je vais mettre le signe du lièvre sous le treize, et le dragon en dernier » « Non ! » Hurle-t-elle presque dans le combiné. Elle le soupçonne de le faire exprès mais elle n’en a aucune certitude et elle n’a aucune envie de risquer que le système lui explose à la figure. Elle soupire. « Je ne suis pas très loin. Je peux te rejoindre, si tu veux. » Tout ce qu’elle voulait éviter de faire, en soi. Inutile de se voiler la face en se disant que c’est l’occasion de lui rendre sa lacryma pour qu’il ne l’appelle plus. D’une façon ou d’une autre, il ne la laisserait pas faire et elle le sait. Le Vastia sait être aussi fourbe qu’intelligent, parfois. Étrangement, là, la communication n’est pas brouillée. « D’accord. Je ne bouge pas »

Bien qu’elle ne soit pas très loin tout est relatif n’est-ce pas elle met tout de même près de deux heures à le rejoindre, l’autel restant compliqué à localiser même lorsqu’on est déjà venu sur les lieux. Elle a de la chance de ne pas tomber sur des monstres géants sur le trajet. Lorsqu’elle arrive au niveau de l’entrée de l’autel, c’est déjà le début de l’après-midi. Malgré ses réticences à l’idée de le revoir, elle est en fait plutôt de contente de l’avoir face à elle même si elle ne le devrait pas et sans même s’en rendre compte elle lui adresse un de ses plus beaux sourire en le saluant d’un geste de la main. Elle ne laisse pas son regard sur lui trop longtemps parce qu’elle n’est pas certaine d’être capable de repartir si elle y lit sa tendresse habituelle. Croisant les bras et prenant un air songeur, elle regarde l’énigme dans son ensemble et ce que Lyon en a déjà résolu. « Si près du but… » Murmure-t-elle en positionnant les deux derniers signes au bon endroit. Son regard se pose sur l’entrée de l’autel qui s’ouvre lentement alors que le mécanisme s’enclenche. Le fait qu’il avait déjà presque toute l’énigme de résolue la conforte dans l’idée qu’il n’avait pas vraiment besoin d’elle. « Tu avais déjà le bon code. » Ce n’est même pas une question tant elle en est persuadée. Elle se tourne finalement vers lui. L’endroit est imprégné de magie noire et maintenant qu’elle est là, elle ne peut pas simplement tourner les talons en faisant comme si elle n’avait rien vu. « Pourquoi cet endroit t’intéresse ? A moins qu’il ait été réinvesti, il ne devrait plus rien y avoir à l’intérieur. » Crime Sorciere s'en était assuré. Sans doute a-t-il eu des informations, des consignes précises, sinon il ne serait pas là. Ou alors il voulait juste l’attirée et là encore il la ferait vraiment flipper. « Tu comptes être prudent, où tu as besoin d’aide ? » Demande-t-elle avec un petit sourire. Elle se doute déjà de la réponse en vérité. Mais outre le fait qu’elle n’est pas si mécontente de le voir, s’il devait lui arriver un truc à l’intérieur, elle s’en voudrait, elle qui connait la plupart des pièges de l’endroit pour avoir failli se prendre plusieurs d’entre eux dans la figure.



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Lyon Vastia
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Mar 28 Jan - 22:09
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Délaissant les signes, l’argenté se déplace vers la droite et s’adosse aux briques mousseuses, où la végétation s’enchevêtre. C'est qu'il ne porte pas de blanc aujourd’hui, mais une long manteau bleu. Il fait preuve d’une patience assez extraordinaire et ne bouge presque pas en attendant. D’un côté, le temps semble s’étirer à l’infini car il est dans l’attente de Meldy, de l’autre, ça ne le dérange pas parce qu’il sait qu’ils seront bientôt réunis. Aujourd’hui, ce soir, demain, elle est en chemin vers lui. Première fois qu’il s’éprend d’un cœur célibataire, le Vastia a sauté sans filet… Il y a tant de femmes qui croisent sa route et qui le laissent indifférent, c'est une chance inouïe d’avoir pu croiser une perle rare au cœur libre. Il ne peut pas la laisser s'échapper. D’abord épris d’un visage angélique et d’un sourire éclatant rétrogradant le soleil lui-même au rang d'astre dérisoire, Lyon avait constaté qu’elle avait l’âme aussi belle que l’apparence. Et d'ailleurs, l’apparence n’est pas aussi surfaite qu’on le croit. C’est même tout l’inverse. On trouve tellement de vérités dans les yeux d’une personne… Perdu entre scénarios romantiques et interrogations intérieures sur les raisons de l’éloignement de son aimée, malgré une affection évidente qu'elle porte à son égard, il est presque surpris quand elle se présente, à un moment plus tôt qu'il ne l'avait escompté. Son visage reste un bref instant figé tandis qu’il observe son sourire d'ange. Le regard heureux du mage capture ce moment pour sa mémoire, comme un trésor qu’il ressortira à ses heures sombres s’il en subit.

Lyon se redresse avec un discret sourire, à peine perceptible. « Bonjour Meldy » La tendresse (un brin théâtrale) suinte de sa voix chaque fois qu’il dit ce prénom.  La belle ne le regarde déjà plus et s’intéresse au code. Il aime cette odeur de rose qui le submerge chaque fois qu’elle s’approche de lui. « Si près du but… » L’expression du mage demeure neutre, presque innocente. Meldy achève sa tâche. « Vois-tu à quel point nous sommes complémentaires ? » argue t-il, les pommettes colorés. « Tu avais déjà le bon code. » réplique t-elle. A cela, il essaie de garder un air humble mais c’est Lyon… l’échec est donc cuisant. La fierté, pire, la suffisance, rejaillit de son visage par tous les pores. Seule la douceur de son regard, porté sur Meldy, le rend moins agaçant à voir. « Tu as l'air si persuadée » commente t-il, la tonalité un brin pompeuse tandis qu’il ferme un bref instant les yeux en détournant le visage, contenant par là une explosion d’autosatisfaction. Il n’a qu’un petit air, mais intérieurement, il ne vaut pas mieux qu’une Juvia tombée à la renverse bouche ouverte et avec des cœurs dans les yeux. Le mage de glace est dotée d’une maîtrise de lui-même frôlant parfois la perfection. Meldy est sa faiblesse à ce sujet. Il a bien quelques élans de passion avec elle, et n’en a pas honte. Contrairement à certains lâches de ce monde, lui ne se met pas de la poudre aux yeux et se battrait pour l’amour de sa dulcinée, tel un chevalier. Ce n’est pas démodé, bien au contraire. On manque d'hommes comme lui dans ce monde il le sait parfaitement. « Pourquoi cet endroit t’intéresse ? A moins qu’il ait été réinvesti, il ne devrait plus rien y avoir à l’intérieur. » « Réinvesti peut-être. Il y a en tout cas quelques mages qui n’en sont pas revenus. » Lyon sort le papier de mission de sa poche, le déplie, et le tend à Meldy. « Ce n’est qu’une impression, mais le client semble moins intéressé par leur survie, que par ce qu’ils transportaient. Les précisions en bas de page proviennent du témoignage d’un chasseur. Il les avait mis en garde sur le danger que représente cette zone et est resté dans le coin plusieurs heures dans l’espoir de les voir revenir. Il a reporté leur potentielle disparition il y a trois jours de cela. »

« Tu comptes être prudent, ou tu as besoin d’aide ? » » « Ne connais-tu pas la réponse à cette interrogation ? » demande t-il avec douceur, le regard affectueux. Après un instant, il se détourne et s’avance le premier. Lyon n’y va pas à sa façon coutumière, c’est-à-dire avec prudence et zèle. Il trace sa route le visage droit, parce qu’il a un point à prouver à sa belle. Il va falloir qu’elle veille sur lui. Hélas, on ne tue pas sa propre nature aussi facilement… Lyon contourne cette grande dalle qui ressort, même dans l’obscurité, comme étant plus sombre que les autres. Bientôt, la lumière de dehors ne projette plus aucune lueur devant eux. Le noir complet qui se présente prouve que la présence de Meldy est effectivement nécessaire. Il y a peut-être des salles plus éclairées, ou des possibilités de créer un feu, mais pour l’instant… Il se retourne. Meldy l'a suivi. « Ta magie produit de la lumière. Veux-tu bien me prêter une épée pour cette étape ? » Son aimée ne devait pas s'attendre à cette demande. Ce serait la première fois qu’elle cède le contrôle d’une épée à quelqu’un, plutôt que de la guider elle-même. Est-ce que cela demande une forme de maîtrise supplémentaire ? Est-ce qu’il se blesserait en touchant l’une d’elles, même la partie non tranchante ? C’est un risque qu’il est prêt à prendre. Au pire des cas, ou plutôt dans le meilleur, il ouvrirait une ancienne blessure et offrirait à Meldy une occasion de s’occuper de lui. Elle est la seule qui peut faire ça sans fêler sa fierté, la seule qui peut même le rendre heureux parce qu’elle s’inquiète pour lui d'un rien. Une épée apparaît et Lyon tend le bras vers le manche, il s’arrête à quelques centimètres, prudemment, mais sa confiance en sa belle le fait saisir l’arme sans plus de cérémonie. Il en teste le poids d’une légèreté rare, par deux mouvements qui fendent l’air, et offre un air doux à sa belle, avant de reprendre la route. Une main étant prise, Lyon sera pour l’instant contraint de faire ses Ice Make de l’autre, mais il a déjà prouvé par le passé que ça suffit à décimer bien des menaces. Les premiers gardiens de l’autel, des monstres sombres et informes tels des esprits directement tirés d’un cauchemar, ne tardent pas à fondre. L’équipe de Jellal avaient dû y faire face la dernière fois qu’ils étaient venus, mais ce genre d’esprits ne meurt jamais vraiment. Ils reviennent encore et encore, en un cycle infini. Lyon laisse son tigre de glace faire le travail et découpe à l’épée l'ennemi qui fait une percée en esquivant l'attaque de son félin.

L’absence de cadavre au sol indique que le groupe d’individus avait passé cette étape. Après quelque pas, Lyon lève un peu plus l’épée pour voir ce qui se présente devant. Rien, c’est un angle de mur. Pas besoin d’avoir des capacités de déduction de son niveau pour savoir qu’un piège attend dans la zone que l’on ne voit pas. Pourtant, il s’avance à nouveau comme un bourrin, semblant comme dans l’attente de la faire réagir, mais en réalité, c’est surtout parce que la question qui le tourmente sera lancée de façon plus théâtrale s’il la pose en s’arrêtant juste avant la catastrophe – cet homme soigne ses interventions importantes. « Meldy. M’évitais-tu ? J’ai besoin de savoir » demande t-il alors en l’observant à la lueur rosée de son épée. Ce n’est pas une yes-no question, parce que c’est un fait qu’ils savent tous les deux, qu’elle l’évitait. Le pourquoi est largement implicite, mais le dire aurait sonné comme une accusation trop directe pour son aimé. Même si c’est la tempête dans son cœur, il ne se résoudra jamais à l’accabler.

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Je me battrai, rien ne pourra nous séparer [Meldy] Lnzp
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Mar 28 Jan - 22:12
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
S’il existait encore quelques doutes -infimes- dans l’esprit de la rose, que le code avait déjà été trouvé par Lyon, ils s’envolent face à la fierté qui brille dans son expression. « Tu as l'air si persuadée » Dans le sourire qu’elle lui rend alors se trouve une certaine candeur. « Tu ne me contredis pas. » Et elle sait que c’est parce qu’il ne peut le faire. Intérieurement elle se meurt d’une telle complicité naissante. Il est aisé de l’éconduire alors qu’il le contacte avec une lacryma de communication, lorsqu’ils ne savent même pas où se trouve l’un et l’autre. Il est bien plus difficile de sembler détacher lorsqu’il se retrouve face à elle. Elle sait déjà que c’était une erreur d’accepter de venir, car dans le fond elle savait qu’il avait le bon code et qu’il ne se serait pas fait exploser le système au visage. Pourtant elle ne tourne pas les talons comme elle le devrait. Ses intérêts se portent sur le lieu et la raison de la présence de Lyon ici ; elle n’évoque que cela mais elle sait pertinemment, tout au fond d’elle, que ce n’est pas tout. « Réinvesti peut-être. Il y a en tout cas quelques mages qui n’en sont pas revenus. » Elle attrape l’avis de mission qu’il sort de sa poche pour lui tendre et la parcours alors qu’il lui fait un bref résumé de la situation. Hors l’inquiétude qu’elle porte à son égard, il reste inconcevable pour elle de laisser les personnes disparues à l’intérieur et de ne pas chercher à savoir ce qu’ils étaient venus faire ici. L’endroit étant imprégner de magie noire, impossible pour elle de faire comme si de rien n’était. Même si elle avait jusqu’alors la ferme intention de refuser de travailler avec Lyon jusqu’à ce qu’il se résigne enfin à ne plus la contacter. Naïve.

La question posée implique implicitement qu’elle n’a pas été dupe sur sa méthode et qu’elle comprend bien qu’avoir mis la prudence de côté n’était qu’un stratagème pour l’attirer ici. « Ne connais-tu pas la réponse à cette interrogation ? » Comment est-il possible d’y répondre ainsi, aussi simplement et avant tant de douceur ? Il ne laisse pas le temps à la criminelle d’émettre quelconque avis sur sa façon de faire et tourne les talons pour pénétrer dans le temple abandonné. Résignée, elle s’y engouffre à sa suite même en restant persuadée qu’il n’a pas vraiment besoin de son aide. Et pour preuve, il évite le premier piège comme s’il connaissait les lieux aussi bien qu’elle. S’engouffrant ils finissent par ne plus pouvoir profiter de la lumière du dehors pour les éclairer. Il se tourne vers elle. « Ta magie produit de la lumière. Veux-tu bien me prêter une épée pour cette étape ? » L’air surprise, elle cligne des yeux plusieurs fois, étonnée par cette demande peu conventionnelle. « Je n’ai jamais essayé de faire ça… » Murmure-t-elle presque comme une confession. Elle invoque une épée à la lueur rosée, pointe tournée vers le bas, juste entre eux deux. Puisqu’elle ne cherche pas à attaquer avec il ne devrait, à priori, pas avoir de soucis. Pour autant sur l’instant elle y consacre toute sa concentration et se tient déjà prête à la faire disparaitre s’il se blesse avec l’épée. Mais lorsqu’il s’en saisit il semble pouvoir la manier comme s’il s’agissait d’une arme comme d’importe quelle autre. « Prend garde à ne pas te couper. » Murmure-t-elle avec un léger sourire alors qu’il fait quelques mouvements avec l’arme pour s’y habituer. C’est une allusion à peine déguisée à leur première rencontre. Au point où il en est, elle n’a étrangement aucuns doute quant au fait qu’il serait capable de faire exprès de se blesser simplement pour avoir son attention.

Crime Sorciere avait déjà eu à faire aux gardiens de l’autel. Mais les esprits ne sont pas si simples à déloger et hantent encore les lieux. Ils ne posent cependant pas de problèmes et Lyon parvient à s’en débarrasser en quelques secondes seulement. Pour le moment, aucune trace des trois disparus. Si Meldy a le souvenir que ce couloir n’était pas piégé, elle reste cependant attentive. Les lieux ayant potentiellement été réinvestis, il ne serait pas inconcevable que les nouveaux occupants aient quelque peu modifier la défense de l’endroit. Ils terminent de traverser le couloir jusqu’à un angle. Si ses souvenirs sont exacts, elle a manqué de se prendre quelques flèches dans le couloir suivant, et s’apprête à prévenir Lyon en le voyant s’avancer comme si l’endroit était sécurisé.  Mais il s’arrête juste avant d’y pénétrer en se tournant vers elle. « Meldy. M’évitais-tu ? J’ai besoin de savoir » Ses yeux se plongent dans le regarde de la rose, qui ne tarde pas à briser ce contact en baissant les siens. Il n’est pas dupe et connait déjà la réponse à cette question. Ce qu’il veut vraiment savoir, sans doute, ce sont les raisons de la rose. Elle devait s’y attendre. Comment aurait-il pu ne pas l’interroger à ce sujet ? Son cœur se serre de remords. « Pourquoi tenais-tu à me revoir ? » Si la réponse est évidente pour tout le monde, elle l’est moins à ses yeux depuis qu’elle sait qu’il est au courant de son identité. « Sachant qui je suis…Comment peux-tu être aussi bienveillant avec moi ? » Pour elle, cela n’a pas de sens, surtout après avoir été aussi intransigeant avec l’Addams.

Ce n’est pas vraiment une conversation qu’elle avait envie d’avoir, mais maintenant que le sujet est abordé, elle reprend. « Tu avais raison. » Elle le contourne pour observer le couloir sombre, n’importe quelle excuse est bonne pour ne pas le regarder. « Je ne suis pas en mesure de savoir ce que tu mérites. Mais je ne mérite certainement pas cette attention et cette affection que tu me portes. » Sa voix est calme, douce. Posée. Mais son cœur se serre un peu plus. Brièvement, elle tourne la tête vers lui pour lui adresser un petit sourire, avant de se reconcentrer sur les lieux. Une épée ne suffirait pas pour éclairer correctement l’endroit. Face à elle, elle en invoque de nouvelles réparties sur toute la longueur du couloir. L’éclairage reste faible, mais suffisant. « Les dalles ambrées sont celles qui actionnent les pièges, il suffit de ne pas y poser le pied. » Explique-t-elle en prenant les devants pour la traversée. Ici non plus, aucune trace de qui que ce soit. Pas de traces de sang qui laisserait penser que quelqu’un aurait pu se blesser non plus…Si les mages sont passés par ici, ils sont arrivés encore plus loin sans encombre.


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Lyon Vastia
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Lyon Vastia
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Mar 28 Jan - 22:13
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Explosion de fierté et de joie dans le cœur de Lyon au moment où il réussit à saisir la magie de Meldy, car selon elle, personne n’avait essayé avant. Et donc, c’est une première fois (même ce genre de broutille, ça compte pour lui). Hélas, il ne peut pas planer à quinze milles pendant longtemps. Il y a bien quelques réalités qui doivent les rattraper… « Pourquoi tenais-tu à me revoir ? » L’air sérieux du Vastia se fend d’une discrète tendresse tandis que le coin de ses lèvres se relève en un sourire discret. « Tu l’ignores donc ? » murmure t-il. « Sachant qui je suis…Comment peux-tu être aussi bienveillant avec moi ? » Lyon quitte sa position à risques et s’approche d’elle. Sa main trouve son menton à la peau de porcelaine, et le lui relève pour qu’elle soutienne de nouveau son regard. Il n’aime pas quand elle dit ces choses qui semblent induire qu’elle se déteste, ou se méprise. Il n’a jamais vu un sourire aussi pur sur d’autres visages. On ne trouve pas ça chez un meurtrier, même un repenti. On ne trouvera jamais ça chez Jellal ou Ultear. Son aimée est différente. « C’est parce que je vois qui tu es vraiment, Meldy » assure t-il. « Tu avais raison…» Face à Grey, ou dans une autre situation, Lyon aurait rétorqué un pompeux « Comme toujours », mais rien ne lui vient. Il se tait parce qu’il sait, à l’air de son amour, que la suite ne va pas le réjouir. Meldy le contourne et s’éloigne. Lyon se retourne pour la suivre des yeux. « Je ne suis pas en mesure de savoir ce que tu mérites. Mais je ne mérite certainement pas cette attention et cette affection que tu me portes. » Une affliction traverse furtivement les traits du Vastia. Un ange passe et la détermination le regagne. « Et toi, tu as tort » C’est sans doute le seul sujet où ce romantique de Lyon ose la contredire aussi nettement. Il est intimement persuadé qu’elle n’aura rien fait de pire que lui. L’empereur Zero avait ordonné à ses sbires d’exécuter ses opposants. Quand il regarde son visage, la douceur de ses yeux, il n’a que la certitude qu’elle n’a jamais tué. Il ne va pas débattre quant au fait qu’elle était une enfant et que la responsabilité revient à Ultear, Meldy ne l’entendrait pas, pire, elle pourrait même se fâcher. « Les dalles ambrées sont celles qui actionnent les pièges, il suffit de ne pas y poser le pied. » Des épées de lumière jaillissent, éclairant le couloir de pierres. Elle pense pouvoir échapper à l’amour de Lyon Vastia aussi facilement ? Alors qu’elle prend les devants, il ne tarde pas à la rattraper en saisissant sa main.

« Au simple doute qu’il puisse m’arriver malheur, tu as accouru. Tu penses ne pas mériter mon affection ou ma bienveillance, mais je te les dois de toute façon. Si tu n’en veux plus, c’est simple, sois odieuse avec moi. Pars et laisse-moi me débrouiller dans le noir. Peux-tu faire ça ? » Plus de théâtralité, plus de mise en scène, sa façon de parler a toujours ce côté aristocratique, mais ça, c’est sa nature. Et c’est de toute façon beaucoup moins flagrant. Être odieuse, il sait que c’est lui demander l’impossible. Et sans lumière, il ne verra pas les dalles dangereuses. Même si elle sait qu’il sortira d’ici parfaitement entier, elle ne voudra pas prendre le risque qu’il se blesse. Lyon l’observe un instant. Son regard trahit tous les sentiments qu'il ne dit pas, et plus encore, cette envie de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui. Bien trop gentleman pour un tel acte alors que Meldy n’y est pas disposée (même si une réelle affection se dégage d’elle, elle l’a fait comprendre verbalement.) Il détourne la tête, les pommettes teintées de rouge. « Non, tu ne le peux pas » dit-il à demi-mot avec un léger sourire tendre, sans oser la regarder à nouveau. Elle le fait fondre et ça se voit tellement qu’il en est presque gêné. Il lâche sa main à regret, et poursuit la route avec prudence. « ...Meldy. J’aimerais beaucoup que l’on fasse d’autres missions ensemble à l’avenir. Dès le premier jour, nous avons une connivence exceptionnelle sur le terrain, tu dois t’en être rendue compte aussi… » Leur travail d’équipe dans le manoir avait été exemplaire et ce, malgré la tendance de Lyon à jouer les preux chevalier.

La suite ne peut que prouver ses propos. Les divers pièges sont contrés par Meldy qui les anticipe. Les esprits sont pourfendus par la glace ou les lames sensorielles. Les deux débouchent enfin sur une grande salle de rite. De discrets filets de lumières filtrent d'entre les fentes des roches. Le sol est parsemé de squelettes. Au fond, deux sculptures entourant un long socle en pierre laisse penser à un espace de sacrifices. Le regard de Lyon repère les trois corps dont la composition est tout juste entamée. Ce sont eux qu’ils recherchent. Ce mystère est donc résolu, mais un autre surgit quand le mur derrière eux semble se refermer. L’étau se resserre. Quelque chose va leur tomber dessus, et ça a la force de tuer trois mages qui ont vaincu les esprits d’avant. Le Lamia lâche l'épée et forme à deux mains un dragon de glace, avant même de savoir de quoi il s’agit. Il crée également une copie de lui-même, d’un réalisme troublant, qui se déplace vers le fond de salle, prêt à attirer l’attention sur elle. Le Dragon suit d’ailleurs la copie, afin de renforcer l’illusion. La glace fait rebondir les faisceaux de lumières, attirant toute l’attention, cela leur laissera sans doute une petite marge de manœuvre. La bête qui les attend a fendu le crâne d’un des hommes recherché, ça en dit long sur la force dont elle est pourvue.


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Mar 28 Jan - 22:17
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Les mots du Vastia la touchent vraiment profondément. Pour autant, elle n’est pas certaine qu’il n’est pas aveuglé par cette affection qu’il lui porte. Elle se demande bien quel genre de personne il voit lorsqu’il dit qu’il voit qui elle est vraiment. Le penserait-il d’ailleurs toujours s’il savait qu’elle avait voulu tuer son frère, par amour pour sa mère adoptive ? Impossible pour elle de lui répondre non plus lorsqu’il clame qu’elle a tort de penser qu’elle ne mérite pas cette façon dont il la traite. Elle aimerait pouvoir se tromper là-dessus un jour. Elle aimerait un jour être capable de se dire qu’elle a pu racheter ses fautes. Mais elle n’est pas certaine qu’une vie de bonnes actions seraient suffisantes pour cela.

Ses pas la font prendre les devants dans l’allée piégée à peine éclairée par ses épées alors qu’elle a donné au Vastia ses indications pour qu’il évite les pièges. Fidèle à lui-même, il ne tarde à la rattraper et à se saisir de sa main. Cela a beau être devenu une habitude, le contact de sa main dans la sienne fait toujours rater un battement de son cœur. « Au simple doute qu’il puisse m’arriver malheur, tu as accouru. Tu penses ne pas mériter mon affection ou ma bienveillance, mais je te les dois de toute façon. Si tu n’en veux plus, c’est simple, sois odieuse avec moi. Pars et laisse-moi me débrouiller dans le noir. Peux-tu faire ça ? » Pendant un instant le silence s’installe entre eux. Elle lit dans son regard tellement de choses qu’elle ne voudrait pas y lire… Pas parce que cela ne la touche pas, mais bien parce que cela la touche trop, bien au contraire. Elle reste sans mots, sans voix, parce qu’elle sait bien que ce qu’il évoque là lui est impossible. A tel point qu’elle ne peut pas même le concevoir. Il détourne la tête. Elle doit être aussi rouge que lui mais a le faible espoir que dans cette demi-obscurité cela ne se voit pas. « Non, tu ne le peux pas » Murmure-t-il. Lorsqu’il lâche sa main, elle a se réflexe bête d’aller la récupérer presque immédiatement. Elle se trahit un peu mais elle a cette sensation que c’est beaucoup plus facile de lui dire ce genre de chose ici, cachés dans l’obscurité et comme coupé du monde, juste tous les deux. Cette fois, c’est elle qui cherche son regard dans la pénombre. « Non, je ne peux pas. » Confirme-t-elle. Son visage est en feu mais si elle fuit cette conversation maintenant, elle ne pourra surement jamais l’avoir. Est-ce qu’elle ne lui doit pas d’être franche avec lui ? « Tu as dis que tu veillais sur moi. Et j’ai dit…Que je veillais sur toi aussi. Alors, je ne peux pas faire ça, comme je ne pouvais pas ne pas venir. » Elle tourne la tête et lâche sa main pour qu’ils puissent poursuivre leur route. Il lui faut un bon moment pour que ses joues reprennent une teinte normale.

« ...Meldy. J’aimerais beaucoup que l’on fasse d’autres missions ensemble à l’avenir. Dès le premier jour, nous avons une connivence exceptionnelle sur le terrain, tu dois t’en être rendue compte aussi… » Dans la pénombre, elle sourit en lui jetant un petit coup d’œil en coin. « Je ne peux pas le nier. » Murmure-t-elle. « Mais ce n’est pas ça le problème. » Ajoute-t-elle à voix basse. Plus ils progressent dans l’obscurité quasi constante, plus les propos de Lyon trouvent des illustrations parfaites. Connaissant déjà l’endroit, Meldy les fait éviter les pièges et ensembles, ils viennent aisément à bout des esprits qui hantent les lieux. Non, le problème n’est pas leur entente sur le terrain. Et dans le fond, ce n’est même pas l’affection débordante qu’il éprouve pour elle. Le problème, c’est qu’il ne peut pas continuer à fréquenter une criminelle recherchée. Si elle devait se faire prendre alors qu’il se trouve avec elle, elle ne veut pas que quelconques ennuis lui retombent dessus. Elle ne pourrait pas se le pardonner.

Ils finissent par déboucher dans la grande salle de rite dans laquelle Crime Sorciere avait réussi à arrêter des fanatiques, la dernière fois qu’elle était venue. Au fond, près du socle où doivent être faits les sacrifices se trouves trois corps qui ne semblent pas être là depuis longtemps. Ils font quelques pas dans la pièce et le mur derrière eux se referme. Lorsque Lyon lâche l’épée crée par Meldy, celle-ci disparait. La mage aura a besoin de toute sa concentration pour ce qui va leur tomber dessus. D’ailleurs, Lyon aussi l’a senti, puisqu’il fait apparaitre un dragon de glace, ainsi qu’une copie de lui-même qui avancent vers le fond de la pièce. « Lyon…Ce que les mages transportaient et que ton client veut récupérer, est-ce que tu sais ce que c’était ? » Murmure-t-elle. Lorsqu’elle était venue ici pour la première fois, ils devaient à la base trouver et détruire un artéfact de magie noire. Mais ils n’avaient rien trouvé sur les lieux…Elle-même n’avait pas eu plus de détail sur ce qu’ils étaient vraiment venus chercher. C’est un fort grondement qui entame le début des hostilités. Tapi dans les ténèbres c’est un horrible monstre qui s’élève pour foncer sur les appâts qui s’étaient dirigés vers le fond de la pièce. Aucun doute pour Meldy, ce n’est pas simplement un animal sauvage inconnu comme elle aurait pu en croiser sur ces terres…Cette créature n’est qu’un amas de magie noire. « Si les trois mages sont morts…Qui l’a invoqué ? » Murmure-t-elle. Ils pourraient la terrasser. Si un mage noir se promène librement dans les alentours, il pourra recommencer à sa guise…Si la créature est leur priorité immédiate, la terrasser ne sera pas une fin en soi. Elle jette un dernier regard vers Lyon avant de s’éloigner de lui. Cela n’aurait pas de sens de laisser la créature atteindre ses deux cibles si facilement parce qu’elles sont côte à côté.

Alors que la créature s’en prend aux créations de glace, elle invoque plusieurs de ses épées sensorielles qu’elle envoi contre le monstre. Restant en mouvement, elle vise stratégiquement les pattes de la créature pour affaiblir ses appuis, ralentir ses mouvements. Et c’est tout le principe de sa magie, si les dégâts ne sont pas conséquents -sa constitution est donc impressionnante- la douleur, elle, agit comme si les lames l’avaient réellement transpercée. Immédiatement son attention se porte sur elle. Il ne lui faut guère plus d’un bond pour se trouver face à elle, qui a juste le temps de se mettre à couvert derrière une colonne de pierre pour se protéger de l’attaque. Si la mage est indemne, la colonne, elle, n’a pas cette chance. Elle n’a pas plus d’une seconde de battement avant qu’une nouvelle attaque s’abatte, elle le sait. « Maguilty Rays ! » Les rayons dorés s’abattent sur la gueule de l’animal, ce qui lui laisse le temps de déguerpir avant qu’elle ne reprenne ses esprits. Elle pose un regard furtif sur Lyon. Ça lui laisse également amplement le temps de lui balancer un gros sort sans qu’elle ne soit dans le champ d’attaque. En somme, ça ne lui plaira sans doute pas mais elle a parfaitement fait diversion.

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Mar 28 Jan - 22:22
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Il avait lâché sa main pour lui laisser cet espace dont elle semblait avoir besoin. Mais quand les doigts de Meldy se nouent d’eux-mêmes autour des siens en réponse, le mage de glace sent comme son cœur être retourné, et pris d'un long vertige, telle une chute interminable. C’est alors que Lyon, expert des grandes envolées lyriques, de la mise en scène romantique ultra-théâtralisée, reste étonnamment calme. Ce n’est pas seulement parce qu’il est déstabilisé, à raison, mais parce qu’elle a tiré la flèche au cœur et que quelque chose a basculé en lui, quelque chose qui semble aussi irréversible qu'une condamnation à perpétuité. Il observe sa belle avec une lueur nouvelle dans les yeux, celle d’un homme qui contemple la femme de sa vie, quoiqu’avec un voile de peine aussi. Parce que c’est douloureux en fait, l’amour. « Tu ne peux pas me dire ce genre de chose… et disparaître à nouveau » murmure t-il d'un ton bas, alourdi par une émotion sombre. Mais il a dans la voix une tendresse telle qu’elle sait forcément à ce moment qu’il ne s’agit pas d’un reproche sur son précédent éloignement, mais plutôt l’expression d’une crainte sur l’avenir. Meldy ne fait pas face bien longtemps à l’amour qu’il a dans les yeux. Son visage se détourne et sa main s’échappe. Elle avance la première, Lyon l’observe un moment avec un léger sourire aux lèvres, et fait de même.

Pour qu’elle accepte de le revoir un jour, le Lamia tente l’approche méthodologique : elle ne renonce pas à apporter son aide quand le besoin s’en fait sentir et souhaite rendre service. Alors, plutôt que de parler de leur amour qui surmontera toutes les épreuves (il y pense très fort, qu’on ne se méprenne pas), il aborde les éventuelles missions pour lesquels ils seraient plus efficaces grâce à leur connivence exceptionnelle. Elle ne nie pas, ça ne veut pas dire qu’elle accepte ! « Comment peux-tu veiller sur moi si l’on se voit peu ? Et moi donc ? Au nom de notre amour, laisse-moi aussi tenir ma promesse envers toi ! » clame t-il avec une main sur le cœur, tandis que Meldy devait songer que ça faisait un petit moment qu’il ne lui avait pas fait un coup pareil. Et même si elle s’y habitue un jour, au point de parfois anticiper le moment où il repart dans ses élans poétiques et théâtraux, il faut tout de même espérer que cela lui fasse toujours de l’effet ! Car tel est aussi l’objectif de ce chevalier servant, que d’émouvoir et de faire plaisir à sa dame. Hélas, les négociations ne peuvent pas s’éterniser. Grâce à leur complicité sur le terrain, ils trouvent un peu trop tôt les trois disparus. « Lyon…Ce que les mages transportaient et que ton client veut récupérer, est-ce que tu sais ce que c’était ? » Il sait oui, mais il interprète qu’elle demande ça pour aller chercher elle-même l’objet. « Ne t’approche pas des cadavres » dit-il en réponse, un peu catégorique. Cela va devoir attendre de toute façon, car le danger approche. Lyon met en place sa diversion et envoie ses créations à l’autre bout de la pièce. La copie de glace feint d’être réelle, tandis que le dragon attaque l’imposant monstre quand celui-ci se présente. « Si les trois mages sont morts…Qui l’a invoqué ? » « Tu penses qu’il s’agit d’une invocation, et non d’une malédiction ? » Dans un tel lieu regorgeant de magie, ce sont deux possibilités, mais il fait confiance à Meldy sans hésiter si elle a son avis sur la question. Elle connaît mieux cet endroit après tout.

Le Scalien n’est pas tant surpris de constater que son dragon ne vient pas rapidement à bout de l'adversaire. Les tailles sont équivalentes, mais l’agressivité de l’ennemi dépasse celle la création. La copie de Lyon a déjà volé en éclat pour sa part, et Meldy apporte son aide au dragon en invoquant ses épées. Cette attaque attire l’attention de la créature, qui délaisse le dragon pour aller s’occuper de la belle. « Meldy ! » Lyon et son dragon se précipiten d’un même mouvement, mais il semble que sa dulcinée se soit placée loin de lui exprès ! Lyon frappe du poing sur sa paume, créant à distance un tigre de glace qui s’élance vers le monstre. Malgré l'avance par rapport à tous, le félin serait arrivé trop tard si Meldy ne s’était pas défendue. Elle s’échappe et le tigre facilite sa fuite en fondant sur le monstre bipède, qui le rejette d’un puissant coup de bras. Le Dragon, prend le relai sur le combat tandis que le tigre veille sur Meldy et reste près d’elle. Lyon tend le bras vers l'ennemi. Le monstre bouge rapidement mais il est temps de lui clouer le bec. Après un court moment de concentration, le mage de glace réussi à enfermer sa tête dans une glace statique, l’indestructible (du moins tant que Lyon reste à proximité). Cela marque une pause dans le combat, car la bête, déstabilisée, essaie de s’en débarrasser. Le dragon n’attaque plus, le tigre reste près de la rose et Lyon tourne d’ailleurs le regard vers elle. « Prête ? » En faisant exploser la glace, les dégâts seraient mortels sur un humain. Là, ce ne sera peut-être pas le cas, alors il faut une attaque quadruple. Après l’approbation de Meldy, qui doit attaquer aussi, il tend le bras et fait éclater la glace tandis que le tigre et le dragon fondent en même temps sur l’ennemi.

C’est bien sûr une victoire. La bête s’effondre et s’évapore en une nuée de fumée noire. Lyon se précipite vers Meldy tandis que ses créations volent en éclat, faisant voltiger un nuage de poussière cristallisée. Attrapant les épaules de sa dulcinée, Lyon la jauge avec inquiétude, presque sévérité. « Qu’est-ce qui t’a pris de t’éloigner, tu aurais pu être grièvement blessée ! Comment veux-tu que je garde mon sang froid si tu te mets en danger de la sorte ? » se lamente t-il (et c'est vrai qu'il a un peu moins de sang froid qu'à son habitude en cet instant). Cependant, la tension s'échappe aussi rapidement qu'un soupir, car il ne sait pas être en colère contre elle. Ses mains encadrent son visage, caressant ses joues avec douceur, puis redescendent pour frotter un court instant ses bras, comme l’on réconforte une enfant. « Tu n’as rien ? »

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Mar 28 Jan - 22:23
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
« Tu ne peux pas me dire ce genre de chose… et disparaître à nouveau » Peut-être a-t-il raison. Peut-être n’aurait-elle pas dû lui dire ce genre de choses. Je suis désolée…Ce n’est même pas un murmure qui franchit ses lèvres. Simplement des excuses qu’il pourrait lire dans ses yeux s’il s’y plonge à cet instant. Parce que disparaître est en quelque sorte sa spécialité, parce qu’elle n’a pas le choix et qu’elle ne peut pas faire autrement, même si elle le voulait. Désolée aussi parce qu’elle s’attache à lui et qu’elle ne le devrait pas. Elle le sait ; il le sait aussi sans doute. Pourtant il reste près d’elle, à la regarder avec tendresse combien même il connait sa situation. Leur laisser l’occasion de s’attacher davantage l’un à l’autre ne peut qu’être une mauvaise idée. Et pourtant il tente encore de la faire accepter de faire quelques missions avec lui. Lyon est loin d’être un idiot. Il devrait se douter que tout cela ne mène à rien et qu’il n’existe aucun futur possible avec elle., il devrait comprendre les refus de la rose à travailler avec lui. Elle n’accepte pas, elle ne fait qu’admettre l’évidence de leur alchimie sur le terrain. Elle n’espère même pas qu’il en reste là parce qu’elle ne le connait que trop bien. Son insistance n’est pas ce qui la surprend. Les arguments, en revanche… « Comment peux-tu veiller sur moi si l’on se voit peu ? Et moi donc ? Au nom de notre amour, laisse-moi aussi tenir ma promesse envers toi ! » Le temps de quelques secondes, elle s’arrête net. « Notre…Quoi ? » Bafouille-t-elle presque à voix basse, joues rosies, avant de soupirer ; il n’y a pas de salle de bain ou de balcon par lesquels elle pourrait fuir cette fois, alors le mieux reste encore de faire abstraction de son affection surdimensionnée. « Puisque tu m’appelles quand tu as besoin d’aide… » Enfin, tout est relatif puisqu’il n’avait pas besoin d’aide, mais elle lui passe ce détail. « Disons que je le ferai aussi, d’accord ? » Murmure-t-elle. Pour lui, ce n’est toujours pas un grand oui mais il notera sans doute le grand pas en avant qu’il vient de faire.

Lorsqu’ils trouvent les trois disparus, il est déjà trop tard. « Ne t’approche pas des cadavres » Lui répond le mage de glace lorsqu’elle l’interroge sur l’objet qu’il était venu chercher ici. Elle pourrait protester, argumenter à raison en disant qu’elle a davantage d’expérience que lui lorsqu’il s’agit de ce type de magie, mais ils n’ont pas vraiment le temps d’en débattre que le danger plane déjà sur eux. Ils auront tous le loisir d’échanger sur le sujet lorsqu’ils en auront terminé avec la créature qui leur fait face. « Tu penses qu’il s’agit d’une invocation, et non d’une malédiction ? » Elle hoche la tête avant de s’éloigner de lui pour soutenir les créations de glace et d’occuper le monstre qui leur fait face. A moins que la malédiction vienne de l’objet lui-même, ou de l’un des mages, elle l’aurait déjà frappée à sa première visite ici. Mais elle n’avait alors rien croisé de tel. Cette créature est à la fois vive et résistante, et elle ne tarde pas à prendre la mage de glace pour cible après sa première attaque. De justesse elle évite les coups qui lui sont portés, et peut même compter sur une création de glace pour l’y aider et la soutenir. Dans une parfaite harmonie, après un nouveau sort le dragon prend le relais pour lui laisser le temps de souffler quelques secondes. La diversion faite a permis à Lyon d’enfermer la tête de leur ennemi dans la glace. « Prête ? » Elle tourne la tête vers lui et répond d’un léger signe de tête. Toujours, aurait-elle pu répondre. Plusieurs épées se matérialisent autour de la créature. Elles sont lancées en même temps que les autres attaques et la bête s’effondre avant de s’évaporer. Comme si elle n’avait jamais été là…

La création de glace près d’elle, comme les autres, vole en éclat. Elle se tourne vers lui avec un magnifique sourire qui s’évapore immédiatement alors qu’il attrape ses épaules et porte un regard presque sévère sur elle. « Qu’est-ce qui t’a pris de t’éloigner, tu aurais pu être grièvement blessée ! Comment veux-tu que je garde mon sang froid si tu te mets en danger de la sorte ? » « Je… » la suite de sa phrase reste bloquée au fond de sa gorge lorsqu’il pose ses mains sur son visage, caressant ses joues. Elles s’empourprent avant qu’il redescende ses mains sur ses bras. « Tu n’as rien ? » « Tu t’inquiètes trop, Lyon. » Répond la rose en retrouvant un fin sourire. Si cette proximité la met un peu mal à l’aise, sur le moment elle ne bouge pas d’un pouce pour autant. Elle pourrait lui dire qu’elle a connu pire, mais ça pourrait le rendre parano sur ce qu’il pourrait lui arriver lorsqu’ils ne sont pas ensembles. « Je vais bien. » Finit-elle par ajouter, car elle a cette impression que la pression ne retombera pas pour lui tant qu’il ne l’aura pas entendu dire. Bien entendu, c’est plus simple pour elle d’avoir gardé son sang-froid puisque la bête n’a pris pour cible qu’elle et les créations de glace. S’il avait été visé aussi, aurait-elle réagit de cette façon aussi ?

Elle se recule d’un pas pour qu’il lâche ses bras et se tourne vers les trois mages qu’il était venu chercher à la base. Elle s’apprête à s’approcher d’eux lorsqu’une main se referme sur son poignet. Evidement. Ne t’approche pas des cadavres. Elle s’arrête net dans son élan pour se retourner vers Lyon. En un seul pas elle réduit considérablement le peu de distance qui les séparait et plonge son regard dans le sien, un tendre sourire sur le visage. Ce qu’il est venu récupérer est sans aucun doute un artefact de magie noire, et c’est typiquement pour le protéger de ce genre de magie qu’elle est venue jusqu’ici. Elle ne lui mentira pas en disant qu’elle ne risque rien car elle ne peut elle-même pas en être certaine. Mais quels que soient les risques, elle y est sans doute mieux préparée que lui qui n’a jamais à faire à ce genre de magie. « Fais-moi confiance ? » L’étreinte contre son poignet se desserre et elle lui adresse un dernier sourire avant de tourner les talons et de s’approcher des trois cadavres. Elle s’accroupi à côté d’eux non sans un haut le cœur alors que, pourtant, ce ne sont pas les premières victimes de magie noire qu’il lui est donné de croiser…

Il lui faut une minute ou deux pour trouver, dans les mains de l’un d’eux, un petit pentagone assez petit pour tenir dans le creux de sa main. Elle se redresse en contemplant l’objet qui ne semble plus contenir de magie en lui -il n’en est pas moins impossible qu’il lui faille seulement un peu de temps pour se recharger. Elle l’observe en le tournant dans tous les sens en revenant vers Lyon, sans l’actionner (on ne sait jamais). Lorsqu’elle arrive à sa hauteur elle lui tend l’objet. « C’est ça ? » Si cela ne tenait qu’à elle, elle l’aurait déjà détruit. Mais elle n’est pas seule et cette mission n’est pas la sienne. « Alors... Mission accomplie ? » Murmure-t-elle. Pour sa part, elle a l’intention de s’assurer qu’elle se trompe et que la bête n’a pas été invoquée par quiconque avant de vraiment quitter les lieux. Cela ne l’empêchera pas de raccompagner le mage pour qu’il ne soit pas privé de lumière sur le retour.

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Lyon Vastia
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Sam 1 Fév - 15:35
JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER
Lyon & Meldy

JE TE SUIVRAI AU LONG DES JOURS ET DES ANNÉES POUR TE GARDER. JE ME BATTRAI, RIEN NE POURRA NOUS SÉPARER. QUE TU ES BELLE. L'AMOUR SANS TOI N'EXISTE PAS.
Le regard inquiet du Scalien s’adoucit aussitôt quand sa belle affirme qu’elle va bien. Lyon laisse ses bras et, gênée, Meldy s’espace de lui. Peu importe ce qu’il peut lui dire, la rose n’en fait toujours qu’à sa tête… mais il n’est pas question que sa dulcinée s’approche des corps en putréfaction ! C’est à lui de faire le sale boulot ! Dès qu’elle fait le pas de trop, il saisit fermement son poignet. « Meldy » Sa voix n’est pas assez sèche. Si c’était Sheria à sa place, le ton employé serait différent et l'aurait gelée sur place. « Fais-moi confiance ?  » S'il disposait de toutes ses capacités de réflexions, que le sourire de son aimée annule, il saurait que cet argument est le plus invalide au monde. Tout d'abord il ne s'agit pas de confiance, il s'agit d'estime : une femme comme Meldy n'a pas à faire ce genre de chose. Enfin, il pourrait parfaitement lui retourner la question. Il est Lyon Vastia après tout. La magie noire, il l'écrase depuis qu'il a mis les pieds dans cet endroit.

Cependant son amour est revenu près de lui, avec cette tendresse sur le visage, et ce sourire qui le rend mentalement inapte. Cette situation est insupportable. Il ne veut pas qu’elle s’abaisse à l’horreur, mais quand il la regarde, il n'a pas le choix. Lyon est incapable de lui dire non. « C’est un coup bas » se lamente t-il à demi-mot. Il la lâche, mais n’est pas pour autant résolu ! Alors qu’elle s’éloigne à nouveau, le mage de glace gèle les corps au sol et ne laisse accès à son aimée qu’à leurs sacs, qui ne continent malheureusement pas l’objet de leur recherche. Le pentagone se trouve en fait dans la main de l’un d’eux. Meldy l'aperçoit. L'expression un peu durcie, le Vastia rompt la glace à cet endroit précis. Le corps rigide du mort ne facilite pas la tâche à son amour et le mage de glace s'avance, prêt à la tirer de là et s'occuper lui-même de ça, mais elle se redresse avant avec gain de cause. La rose se tourne vers lui. « C’est ça ? » « C’est ça. »

Ils n'en ont pas fini pour autant, car il faut aider sa dulcinée à trouver l'invocateur. En fouillant les succursales de fond en comble, ils ne trouvent rien, aucun indice. Ce n'est pas surprenant parce qu'un mage pourrait difficilement habiter là, à moins de contrôler l'ensemble des pièges d'un autel dont l'existence date de bien avant lui. D'autant que ce n'est pas un lieu idéal pour vivre seul, même si on aime l'autarcie. Il se peut que l'invocation fasse partie intégrante de l'autel et de la magie noire qu'il contient, ou alors que c'est un mage récent qui a bien crée cela, mais le sortilège noir qu'il a lancé agit indépendamment de lui désormais. Lyon trouve, devant un rectangle de mur particulier, un renfoncement en forme d'étoile à six branches. Il comprend alors qu'il s'agit d'une porte verrouillée par un sortilège et que les mages sont venus ici avec l'objet qu'il tient dans ses mains dans l'espoir de l'ouvrir. Cependant, ce n'est pas la bonne clé. Celle de Lyon, en s'ouvrant, formerait une étoile à cinq branches. Il se peut que son client sache quelle porte il faut ouvrir avec...

Après n'avoir rien trouvé, Lyon explique son point de vue et penche en faveur de l'hypothèse que cet invocation de monstre est un sortilège probablement daté des civilisations d'antan qui ne souhaitaient pas que l'on profane leur lieu de culte. Ce qui est malheureusement arrivé car des personnes ont bien réussi à s'y introduire par le passé, et ont pillé les richesses, car il ne reste rien. Les deux mages quittent les lieux.

Lyon avait obtenu une grande victoire avant leur combat contre l’invocation, ce qui lui a sans doute donné des ailes durant celui-ci car la bestiole n'avait pas fait long feu. Cette victoire, c'était que Meldy acceptait de le revoir. Au moment de se quitter, Lyon lui adresse un petit sourire doux. « N'oublie pas ta promesse. »

(c) DΛNDELION

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Je me battrai, rien ne pourra nous séparer [Meldy] Lnzp
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