Il faisait nuit noire lorsque j’émergeais d’un sommeil que je n’avais pas vu venir. La dernière chose dont je me souviens c’est que nous avions commencé à regarder un film dont je n’aurais jamais vu que le début. Le canapé de Lucy m’avait servi de lit, et alors que son odeur était bien plus présente que le reste, je remarquais avec plaisir la couverture qu’elle avait posée sur moi dans une attention délicate. Me redressant, m’étirant par la même occasion, j’appréciais le calme autour de moi avant de repérer Happy posé sur l’accoudoir du canapé, à l’opposé d’où je me trouvais. Visiblement, nous étions tous endormi et la surprise me gagnait alors que je ne m’étais rendu compte de rien. Je m’étais endormi et ce qu’il s’était passé ensuite était pour moi comme inexistant alors que la confiance que j’avais en cet endroit avait endormi mes sens. Je n’avais réagi à aucun mouvement et rien que pour cette raison, je savais à quel point cet endroit était important.
Faisant comme chez moi, je me levais, direction la cuisine afin de me servir un verre d’eau que je tenais bientôt tout en revenant sur mes pas. Et machinalement, mon regard se posa sur elle. Ma meilleure amie était endormie près de la fenêtre et comme il m’arrive de le faire habituellement, je me rapprochais d’elle pour m’asseoir sur le matelas à ses côtés. Elle sentait bon, mais cela n’arrivait pas à chasser l’odeur du tigre qu’elle avait encore sur elle, je plissais le nez. J’aimais bien Sting cependant, ce n’était pas la première fois que je percevais son odeur sur elle, comme s’ils avaient passés beaucoup de temps ensemble. C’était ma partenaire, pas la sienne ! Il pouvait grouper avec qui il voulait, pourquoi pas une de ses constellationnistes d’ailleurs s’il voulait à tout prix une fille. Mais Lucy et moi, on était une équipe ! Ainsi, je me surpris à croiser les bras, mécontents de ce constat.
Regardant l’heure, je me passais paresseusement une main dans les cheveux alors qu’une certaine évidence me sautait aux yeux. Il était trop tôt pour se lever, bien trop tôt, et tout le monde était endormi alors que j’étais là à me demander quoi faire. Finalement, la raison l’emporta, à moins que ce soit le sommeil, et je finis par m’allonger au côté de Lucy, regardant le plafond avant qu’elle ne bouge. J’étais un dragon slayers de feu, j’aimais la chaleur et la fatigue gagnant du terrain, je me rapprochais malgré moi d’elle, occultant l’odeur dérangeante du blond qui brisant mes habitudes et le petit confort auquel j’étais habitué. Fermant les yeux, je finis par rouler sur le côté, face à elle, la tête calée sur mon bras plié. Et je la regardais de nouveau en me demandant ce qu’il se passerait si elle venait à disparaître du jour au lendemain.
Une chose était certaine, elle ne pouvait pas partir ! C’était ma meilleure amie, elle faisait partie de Fairy Tail, on était une équipe, il était inconcevable qu’elle s’en aille sans nous. Ainsi, sur cette certitude qui me berçait déjà un peu plus, je fermais les yeux, non sans un murmure à moi-même. « Tu ne peux pas partir sans nous … » Et ainsi, la fatigue aidant, je finis par me rendormir, collé à elle dans son lit jusqu'au premières lueurs du jour où j'emmargeais sans un bruit. Happy voulu s'exclamer cependant, je l'en empêchais, posant mon index sur mes lèvres tout en désignant la blonde encore endormie. Comprenant alors le message, il resta ainsi silencieux jusqu'à ce que je l'invite à me suivre hors de l'appartement, la fenêtre nous servant de porte de sortie.
Je m'échappais tel un voleur, mon ami sur les talons alors que je me dirigais d'un pas décidé en direction de la Guilde. Aujourd'hui, Lucy viendrait avec nous, qu'elle le veuille ou non et il n’y aurait pas de tigre pour l'attirer dans ses griffes. C'est, cette certitude bien ancrée en moi et sans plus de cérémonie, que je passais alors bientôt les portes de Fairy Tail, mon objectif du jour se trouvant sur le tableau d'affichage. Il ne me faut pas longtemps pour trouver ce qui m’intéresse et me saisir ainsi de l'une des missions présentes que je m'en vais enregistrer sur le champ. Mira nous regarde, dubitative quant à notre présence matinale et à ca, je ne peux que lui répondre avec une sourire franc qui accompagne bientôt mes paroles. « Ca fait longtemps qu'on est pas parti avec Lucy ! » Je n'ajoutais rien de plus à cela et, sans plus attendre, je récupérais notre bien pour repartir aussi rapidement que nous étions arrivés.
Fier de mon initiative, j'hâtais alors le pas jusque chez ma meilleure amie qui devait certainement être réveillée à présent. Ainsi, arrivé à destination, je sautais pour repasser par cette même fenêtre qui nous avait vu partir plus tôt, afin d'atterrir au milieu de l'appartement, bras levé en direction de la blonde en signe de salut. « Hey Lucy! » Je m'approchais d'elle, sourire aux lèvres pour finalement, lui prendre la main et la trainer à ma suite avec entrain. « On part en mission ! » Les marécages au sud de la forêt de Nibel abritaient pas mal d’histoires toute plus malaisantes les unes que les autres, tel un mauvais film d’horreur qu’on aurait lancé en boucle et pourtant, c’est bien là que nous nous rendions. Outre le fait que certains monstres attisaient mon intérêt, dénicher un Néo-Bodhum était néanmoins, un des points principaux de cette mission. Trouverons-nous le monstre ou la raison de l’invasion sur un village voisin ? Le suspense était à son comble et moi, j’étais chaud bouillant !
Invité
Invité
Jeu 24 Déc - 17:16
Invité
Invité
Lun 15 Fév - 18:53
Les méandres du marécage
J’étais enthousiaste à l’idée de cette mission mais surtout, de passer du temps avec Lucy. Nous étions une équipe et pourtant dernièrement, j’avais l’impression que nous passions au second plan, comme si rien de tout ca n’avait d’importance ! J’étais heureux d’avoir pu passer la soirée avec elle avec notre ami tigre même si, celui-ci avait un peu trop accaparé la blonde à mon goût. Elle me manquait et Happy pensait pareil alors, il n’y avait aucune raison que je n’agisse comme je le souhaitais ! Ainsi, à peine atterrit chez elle, je la trainais déjà à l’extérieur, sa main dans la mienne, alors que nous franchissions à grande vitesse les diverses rues de la cité. A dire vrai, je ne prends pas attention aux éventuelles plaintes qu’elle peut m’adresser, tellement je me sens simplement heureux de l’entraîner avec moi dans cette quête qui promettait d’être intéressante. Ce n’est que lorsque nous passons les portes de la cité que je me décide de ralentir le pas, laissant ma meilleure amie reprendre son rythme et en profiter pour me subtiliser notre indicatif de mission. « Une invasion de néo-bodhum dans un petit village au sud de Nibel… » Le temps qu’elle ne lise avec ce regard bizarre, je frottais alors l’oreille qui me chatouillait depuis quelques minutes, ignorant à quoi elle pouvait bien penser alors qu’Happy lui adressait soudait la parole, le même regard qu’elle sur ses traits félins. « T’es moche comme ca Lucy ! Arrête de faire cette tête ou tu ne trouveras jamais personne. » Et ces mots prononcés, il pouffa dans ses pattes posées devant sa bouche. Mais qu’est-ce ce qu’il était drôle !
Je me joins à son rire, peu conscient de ce qu’il avait pu dire alors que ma meilleure amie reprenait la parole. « Je suis certaine que tu as pris cette mission parce qu’on pouvait y aller à pied ! » Somme tout réponse, je lui offris un magnifique sourire laissant apparaître mes dents blanches et mon incroyable naïveté. Elle me connaissait trop bien et je savais qu’il était inutile de répondre à cette affirmation. Je me tournais alors, mains derrière la tête pour reprendre la tête de notre groupe. « Allons-y Lucy ! » Ainsi en route, pour mon plus grand plaisir nous approchâmes rapidement de la forêt, laquelle nous devions travers pour nous rendre à destination. L’idée de faire un détour par le Sud du marais n’avait certainement enchanté aucun de nous et je dois bien avouer que la forêt trouvait davantage grâce à mes yeux. Un terrain de chasse parfait. « Les marécages…T’aurais pas pu choisir un coin plus sympa ? » Je me tournais vers elle, l’interrogation dans les yeux alors que je ne comprenais pas le sens de sa question. Un endroit plus sympa ? « Un village et des monstres à abattre, c’est pas sympa ? » On ne se comprenait peut-être pas toujours en fin de compte. J’haussais les épaules, peu tracassé par ce qu’elle entendait par là alors que dans mon dos, Happy secouait la tête avec dépit. « Un endroit sympa, c’est là où y’a du poisson ! Lucy, tu pourras choisir une mission avec du poisson ? » Il la regardait, l’air sérieux avant d’ajouter une phrase qui me fit réagir. « Si on compte sur Natsu pour choisir, on aura toujours des monstres … » Je me retournais alors sur le coup, presque vexé. « Hey ! C’est pas vrai d’abord ! On a été cherché des œufs une fois ! » « Oui, des œufs de monstres … » Entendre Happy me répondre me donnait encore plus envie de monter le ton et, trahi, c’est ce que je fis. « T’es de quel côté Happy ?! » « Ils ont voulu me manger ! » Je réfléchis un instant à cette réponse avant de faire face à la réalité. « Ha, c’est vrai ! » « Et c’est tout ce que ca te fait ? » Me répondit-il alors sur un ton des plus mélodramatiques avant que je ne lui souris. « Mais ce n’est pas arrivé ! »
Je continuais d’avancer vers ce qui me semblait être notre destination, fier de cette clôture claire nette et précise. Si bien, que je ne me souvenais que peu de ce qui y avait conduit. Qu’importe, nous étions tous les trois ensembles après tout ! Doucement, une délicieuse odeur de nourriture me chatouilla les narines et, comme si la situation précédente n’avait jamais eu lieu, je me retournais vers mes amis, pointant de mon index la direction qui m’appelait. « Le village est par-là, dépêchons-nous ! » Ainsi, un quelques centaines de mètres de là, nous étions arrivés, sans croiser aucun monstre, à mon plus grand regret.
Invité
Invité
Lun 22 Fév - 19:25
Invité
Invité
Ven 26 Fév - 18:12
Les méandres du marécage
S’il y a bien une chose dont j’étais heureux, c’était de retourner aux bonnes vieilles habitudes qu’étaient de se retrouver en mission avec Lucy. On a beau se chamailler avec Happy, elle trouve le temps de sourire, comme avant et ca, c’est bien quelque chose qui n’avait pas de prix. Elle n’est certes pas de mon avis quant au choix de mission mais ceci et cela étaient bien deux choses différentes et pour l’heure, j’agissais simplement avec ma fougue habituelle, ne tenant que peu, trop peu, de considération pour sa possible exaspération. C’était déjà du passé, pas vrai ? Au moins, j’étais capable de les guider jusqu’au village et c’est ce que je fis sans attendre, une fois une délicieuse odeur s’étant emparée de mes narines. Ca sentait bon, l’odeur était alléchante, c’était … l’appel de la nourriture ! Ainsi, guidé par mes sens, j’avais entrainé notre équipe jusqu’au village sans le moindre problème, nous laissant arriver sans encombres devant l’une des auberges de ce petit coin perdu.
Puisque nous y étions, il était impensable que nous ne nous arrêtions pas pour manger et sans attendre, c’est ce que nous fîmes, ravissant mon estomac plus qu’espéré. Il n’y avait pas grand monde là-dedans mais ca nous permettait ainsi d’avoir tout le loisir de choisir notre place, au beau milieu du restaurant. Nous sommes dès lors servi assez rapidement, de copieux repas s’entreposant sur la table devenant bien trop petite et alors que je commençais à m’empiffrer, la faim me tiraillant, Lucy en profita pour parler avec la serveuse. Elle n’avait pas faim ? Je ne comprenais pas. Et d’ailleurs, il y avait bien une autre chose que je ne comprenais pas, la tête du repas d’Happy. Je dévisageais son plat, regardant le poisson à deux têtes qu’on lui avait servi avant de l’intriguer et qu’il me proposer de gouter, presque insulté que l’on remette son repas en question. Avec de longue dent, peu convaincu par son gout, je prenais un morceau que je mis en bouche. « Alors ? » « Hum … C’est bizarre. Y’a trop d’arrêtes, l’intérieur est vert, la chaire est tendre mais y’a un arrière-goût de vase quand tu avales. Sa tête est aussi bizarre que son goût, et même l’odeur c’est pareil … Je comprends pas comment tu manges ca ! » « C’est parce que tu n’as aucun goût. » Je me demandais plutôt s’il n’avait pas été pêché dans le marécage à côté du village …
En conclusion, mon ami rapprocha son assiette de lui, se gardant bien d’en offrir encore la moindre portion à qui que ce soit alors que je me remettais à manger le reste de mon plat. De la vraie nourriture. « Hm…D’habitude ils ne s’approchent pas des hommes. Vous savez ce qui les a attirés ici ? » C’était bien la question que je me posais et vraisemblablement, les habitants n’en savaient rien eux-mêmes. J’observe alors, curieux, la jeune fille qui s’éloigne alors de notre table avant de ne faire qu’une bouchée du reste de mon assiette. « On va voir ce que ça donne ? » Pas le temps de mâcher, j’avalais alors le tout, avant d’offrir à ma meilleur amie, un magnifique sourire, pouce levé vers le ciel. « C’est quand tu veux ! » Lorsque nous quittons le bâtiment, c’est pour mieux faire le tour des lieux et comprendre où se situe le problème, sans grand succès. Ces monstres étaient plutôt des terreurs de nuits et pour l’heure, il était encore bien trop tôt pour observer quoi que ce soit. Ceci, cela expliquait mieux les renforts et barricades supplémentaires se trouvant devant les fenêtres des façades, coupant ainsi avec l’atmosphère paisible se dégageant encore.
Nous nous éloignâmes alors du village, nous dirigeant lentement vers le cœur du problème à savoir les marécages environnants. Les créatures n’étaient pas en sommeil, je les entendais grouiller dans l’ombres, incapable de les situer correctement jusqu’à ce que l’une d’elles ne sorte de son trou. « Je ne vois pas de… » Je n’eus pas même l’occasion de lui dire quoi que ce soit, que Lucy était déjà recouverte de boue, une morsure sur le bras, et un néo-bodhum ayant récolté mon poing enflammé avant de voler à quelques mètres de là. Happy se retournait de rire et lorsque je me tournais vers mon amie pour lui demander comme elle allait, je me retins également d’exploser de rire. « Ce n’est pas de ma faute, le sol glisse ! » Et là, avec cette seule phrase, elle eut raison de nous. « Tu ressembles à un Gribhan mouillé comme ca ! » « Tu trouves ? » Je me plaçais à côté de mon ami bleu, curieux de voir à quel point son angle de vue était intéressant et je ne m’empêchais pas de renchérir. « Tu as raison, c’est tellement ca ! » Dis-je alors, en la pointant du doigts, hilare à en avoir mal aux côtes. La boue qui avait réussi à se loger dans ses cheveux faisait la différence et avant qu’elle ne se mette à bouder inutilement, j’essuyais cette larme qui s’était formée au coin de mon œil avant de lui proposer ma main pour qu’elle se relève. « Allez Lucy, on ne va pas rester là. » Un sourira sincère accompagna mes paroles alors que, bientôt, j’essayais de retirer une partie de ce qui s’était logé dans sa chevelure blonde. Elle y tenait, je le savais et quelque part, je me sentais aussi un peu coupable de ce qu’il venait de se passer.
Chose faite, je serais le poing, regardant dans la direction de laquelle était venue la créature, avant de l’abattre dans ma main, déterminé. « Et si on allait leur montrer de quoi Fairy Tail est capable ? » Ainsi, nous repartîmes de plus belle, suivant la seule piste que nous avions alors que les moustiques s’attaquaient doucement mais surement à notre peau bien trop délicieuse à leur goût. Alors que j’en écrasais un énième sur mon bras, je regardais Happy qui lui, était frais comme au premier jour, peu dérangé par tout ceci et voyant mon regard, il ne manqua pas de nous éclairer de sa science. « C’est l’odeur qui les attire, j’y suis pour rien. » finit-il paumes de ses pattes en l’air, tout en continuant à voler alors que mon esprit faisait la pire association possible. « Parfum ! » Je venais par la force des choses, d’imiter Ichiya ce qui, immanquablement, nous donna des frissons de dégout à tous les deux. Et un regard entendu entre nous trois et c’était décidé. Plus jamais.
Nous continuâmes ainsi, sans trouver ce que nous cherchions, comme si l’aiguille dans la botte de foin s’était désintégrée sous le feu d’Igneel … « Nous devrions rentrer pour le moment. » Ainsi, je décidais de nous rapprocher du village jusqu’à ce que l’heure fatidique de l’invasion ne commence. Il valait mieux ne pas trop s’éloigner et voir ce qui nous attendait. Deux heures s’écoulèrent ainsi, l’attente se faisant sentir alors que nous avions retrouvé doucement notre chemin sans attaque supplémentaire. Le jour commençait lentement à laisser place à l’obscurité et au fil des minutes qui s’écoulaient, un bruit aigu me parvenait. Je tournais la tête vers mes amis, voir s’ils entendaient la même chose que moi mais visiblement, j’étais bien le seul. « Vous n’entendez rien ? » Je vérifiais tout de même ce qu’il en était et je devais rapidement me rendre à l’évidence que j’étais bien le seul à l’entendre.
Invité
Invité
Mer 3 Mar - 11:48
Invité
Invité
Sam 17 Avr - 10:15
Les méandres du marécage
La traque ne nous avait que peu apporté jusqu’à maintenant, excepté des coulées de boues dont Lucy avait fait les frais. Elle n’avait que peu apprécié la remarque qui nous avait fait pouffer Happy et moi cependant, loin de m’en inquiéter, je l’aidais déjà à se relever sourire aux lèvres avant de l’épousseter un minimum. Il n’y avait pas lieu de tergiverser davantage que chaud bouillant, j’étais déjà prêt à montrer à ces montres de quoi Fairy Tail était capable. Nous étions sur la même longueur d’onde, nous avancions à bon pas avant que d’autres ennuis ne nous tendent les bras. Cette attaque surprise d’insectes avait fait naître en nous en sentiment de dégoût et de malaise dont un seul regard entendu, nous avait suffi pour ne plus jamais en parler. Ce qu’il se passait dans les marais, resterait dans les marais à jamais … Une sueur froide me glissa toutefois le long du dos, me laissant observer les alentours pour vérifier que nous n’avions pas donné lieu à une quelconque invocation involontaire et dérangeante.
Faire chou blanc n’avait pas été une option jusqu’à ce qu’à forcer d’errer dans ces eaux peu avenantes, nous prenions la décision de rentrer. « L’heure approche, il vaut mieux nous trouver sur place pour nous faire une idée du phénomène. » Effectivement, puisqu’ici nous n’avions rien trouvé malgré nos recherches, il n’était pas idiot de retourner sur les lieux de l’attaque, histoire de constater ce qu’il en était vraiment. « Ils ont peut-être exagéré la situation. » initia Happy qui se faisait alors sa propre conclusion sur ce phénomène. « Hum … Je pense pas qu’ils se seraient barricadés ainsi si c’était le cas. » Le regard perdu au loin dans ce marécage, je commençais réellement à me demander où ils avaient bien pu passer que pour effacer toutes traces de leur présence. Bien, nous le découvrirons plus tard ! C’est ainsi que nous retournâmes au village alors que l’aurore s’élevait doucement et si nous pensions nous reposer un instant, le bruit que j’entendis alors chassa d’emblée toute idée. Je partageais alors ce détail avec mes amis qui, malheureusement, n’avait pas l’ouïe aussi fine que moi. « Non, je n’entends rien… » J’aurais dû m’en douter … J’étais alerte, guettant le son que j’étais le seul à entendre, oreilles tendues comme pourrait le faire un chien dragon, cherchant d’où ils pouvaient provenir, alors que mes membres se mouvaient tout seul dans leur direction avec lenteur pour m’en rapprocher davantage.
Je me sentais seul quelques minutes durant, m’éloignant un peu plus jusqu’à ce qu’enfin … « Je l’entends ! … Prenons de la hauteur ! » Instinctivement, je me retournais alors dans sa direction, quittant la position où je me trouvais pour la retrouver et suivre sa proposition. « Happy ! » Le chat bleu répondit directement à l’appel, comprenant sans un mot supplémentaire de ma part ce qu’il devait faire. « Hi Sir ! » Ces mots prononcés, il se saisit de la blonde alors que je partais déjà devant, ouvrant la marche jusqu’au toit le plus proche sur lequel je bondis suite à plusieurs tremplins. Nous arrivâmes ainsi au même moment sur le sommet alors qu’au sol, les créatures commençaient à affluer en nombre.
Je me rapprochais du bord, ma main droite placée au-dessus de mes yeux comme si cela m’aidait à observer davantage le spectacle qui s’offraient à nous. Il était inutile de nier que j’étais excité face à toute cette agitation, comme un gamin à qui l’on offrait un cadeau … « Enoooorme ! Y’en a des dizaines ! » m’écriais-je, alors que mes yeux s’illuminaient d’étincelle. « Ils ne devraient pas être hostiles aux hommes, pourquoi est-ce qu’ils s’attaquent au village, en groupe et seulement en pleine nuit ? » La question me sortit subitement de ma transe, me rappelant à la réalité et l’étrangeté de la situation. Pourquoi ? Effectivement tout ceci n’avait aucun sens. Je regardais les monstres déambuler dans les rues, les suivant du regard jusqu’à ce que Lucy ne m’appelle. « Natsu ! » Je me tournais alors d’un coup, posant les yeux dans la direction qu’elle indiquait avant de bondir sans autre forme de procès. Au milieu du chaos ambiant se baladait un homme plus à l’aise qu’il ne le devrait. Il était l’élément perturbateur, le Grey des néo-bodhum et je ne comptais pas le laisser s’enfuir comme ca ! Pas le temps d’attendre que ma meilleure amie ne me dise quoi faire que j’étais déjà dans les airs, prêts à en découdre.
C’est poing enflammé frappant le sol que je fis mon entrée, attirant immanquablement l’attention des créatures à proximité. Comme je me mis à poursuivre la silhouette, les monstres firent de même dans une cohue infernale me vrillant les tympans et ce n’est que lorsque l’un d’entre eux me sauta dessus que j’abandonnais le peu de contrôle que j’avais. Je m’arrêtais alors, mains jointes, pour leur faire faire goûter à mon Supplice du Dragon de Feu . L’espace d’un instant j’hésitais, avant de réaliser que c’était là la seule solution pour le moment ; qu’était- que quelques dommages collatéraux à l’entrée du village ? Ainsi, au moment où ma boule de feu s’abattait sur eux, je détalais déjà, de nouveau aux trousses de l’inconnu qui ne pouvait plus nous échapper.
J’accélérais le pas, certains que Lucy gérerait les néo-bodhum restant dans ce village et lorsque l’occasion se présenta, je sautais sur l’homme en toge, lui assénant un coup de poing mérité. Cependant, comme si cela ne suffisait pas, ce sont des dizaines de créatures qui refirent surface alors que l’ennemi venait simplement de siffler. « Un charmeur … » me fis-je la réflexion, élargissant mon sourire alors que le combat risquait d’être intéressant.
Invité
Invité
Mer 28 Avr - 8:59
Invité
Invité
Sam 8 Mai - 21:03
Les méandres du marécage
Le village qui abritait des monstres agressifs à la nuit tombée n’avait rien de bien impressionnant jusque-là et maintenant que l’invasion avait commencé, je comprenais mieux leur désarroi. Une nuée de néo-Bodhum avait franchi les portes et déambulait dans les rues avant de s’acharner sur les habitations dont les propriétaires se terraient avec crainte. Un spectacle chaotique qui pourtant me faisait sourire à l’idée de leur faire tâter de mes poings, ce qui ne tardera pas. J’avais suivi l’instigateur de toute cette agitation, ce charmeur de monstre qui occasionna quelques dégâts collatéraux à l’abri du village. C’était sa faute, après tout et si les montres ne m’avaient pas suivi, rien de tout ca ne serait arrivé. C’était d’une logique à toute épreuve !
Ainsi de nouveau aux trousses de l’ennemi, je n’avais pas perdu de temps pour m’élancer dans sa direction et, le moment venu, lui sauter dessus, poing en avant. Il l’avait mérité et j’avouais volontiers que ca me démangeait et si je me désespérais à l’idée d’un combat expéditif, la troupe qu’il appela en sifflant ne pu que me ravir. Une dizaine de monstres étaient apparue au signe du charmeur en toge, monstres qui ne perdirent pas de temps pour me sauter dessus les uns après les autres. J’esquivais autant que j’en étais capable, ne ratant pas l’occasion de coller une rouste dès que l’un d’eux était suffisamment à ma portée. Isolés, ils étaient d’une facilité déconcertante mais en groupe, guidés, la tâche était un peu plus ardue.
Si j’essayais de sauter, quelques-uns me surprenaient de dos et s’élançaient à leur tour, si je prenais de l’avance pour préparer une attaque, ils me poursuivaient pour ne pas m’en laisser le temps … Mais le plus énervant dans toute cette histoire, était sans aucun doute, les morsures qui apparaissaient sur mes jambes afin de réduire mes mouvements au maximum. Ces créatures n’étaient pas intelligentes de base mais actuellement, elles étaient réellement une plaie qui m’empêchait de me rapprocher suffisamment de l’ennemi ! La patience n’était pas ce qui me caractérisait le plus et cela se démontrait aisément alors que je commençais à pester intérieurement, mes salves ne s’arrêtant pas. Les néo-bodhums continuaient d’affluer à chaque nouveau sifflement, faisant fi des corps déjà tombés qui jonchaient le terrain sur lequel j’évoluais, dans une boucle semblant infinie.
Bien que mon attention était portée sur les créatures sur lesquelles je m’amusais à user de mes flammes, je ne manquais certainement pas l’odeur de Lucy qui se rapprochait à grand pas, agrandissant mon sourire. Je savais qu’elle se débrouillerait très bien là-bas, je n’en avais même jamais douté et j’étais désormais plus en forme que jamais. « Natsu, on te couvre ! » C’était le moment que j’attendais pour déployer mes flammes autour de moi dans un mouvement circulaire, éloignant certains monstres qui, plutôt que de revenir à la charge, étaient à présent aux mains de ma meilleure amie. Ainsi, désormais plus libre de mes mouvements, il ne me restait plus qu’à régler son compte à ce mage. « Thank you Luce ! » Sorti de mon embuscade sans fin, pouce levé en direction de la blonde en guise de remerciement, je tournais mon regard en direction du charmeur, faisant dès lors craquer mes phalanges au fur et à mesure que je me rapprochais de lui.
L’ennemi prit la fuite, lâche et prévisible, me laissant de nouveau le poursuivre à grands pas jusqu’à arriver à sa hauteur. Il voulait siffler mais rien ne venait et la panique se lisant dans ses yeux, je ne me gênais pas pour lui mettre ce coup de poing mérité entre les deux yeux. Les monstres qui n’étaient pas morts étaient immobilisés et avec eux, sa troupe de salut qui ne viendrait pas. Apparemment, il ne pouvait pas contrôler autant de monstres et devait certainement s’épuiser maintenant ce qui était une chance non négligeable. Il tentait de se défendre comme il le pouvait, parant les coups jusqu’à ce qu’enfin, il ne finisse au sol dans un dernier mouvement enflammé. C’était terminé.
Les néo-bodhums encore libres, plutôt que de reprendre le combat, fuirent dans les marais sans demander leur reste, signe qu’un certain instinct de survie les habitait toujours malgré cette histoire. J’en profitais alors pour attacher les mains du mage noir avant de le laisser au sol pour m’éloigner et présenter la paume de ma main à ma partenaire. « Bien joué ! » Un nouveau sourire venait de naître sur mes lèvres et nous pouvions désormais en finir avec cette histoire. Ou pas ? Nous ne savions toujours pas ce qu’il cherchait. Ainsi, quelques minutes passèrent avant que je ne m’asseye en tailleur devant le corps inconscient de l’homme, le regard sérieux. « Dis-moi Lucy, qu’est-ce qu’il cherchait dans ce village ? » Happy sembla étonné par ma question alors qu’il tentait d’y réfléchir à son tour sérieusement, sans y parvenir, capitulant, paumes vers le ciel, en secouant la tête. « Il n’a rien de spécial ce village… » Et c’était bien là tout le problème.
Invité
Invité
Mar 25 Mai - 19:35
Invité
Invité
Mar 29 Juin - 20:17
Les méandres du marécage
« Rien que nous ne sachions, en tout cas… » Elle aussi réfléchissait à la question et il était évident que la réponse nous échappait. Ainsi, je restais tout aussi songeur qu’elle, avant de me remettre sur pied lorsqu’elle reprit la parole. « Commençons par retourner au village. Nous allons être obligés d’attendre qu’il se réveille de toute façon. » J’acquiesçais d’un signe de tête à la proposition de ma meilleure amie, lui offrant un énorme sourire, pouce levé en l’air, avant de me retourner vers notre ennemi inconscient. J’observais la corde dépassant du corps au sol et un regard avec Happy suffit à ce que nous soyons d’accord sur la suite des réjouissances. Ainsi, un rictus amusé passant mes lèvres, je finis par tirer sur l’extrémité du lien, le corps commençant à glisser sur la terre alors que l’Exceed se transformait en cochet. Une brindille dans les pattes, et voilà qu’il battait la cadence, ses fesses confortablement installées sur le ventre du malheureux alors que j’emmenais les deux à ma suite avec une certaine fierté et un amusement se traduisant sans mal dans mes pas.
« Ca va, c’était pas trop compliqué de le ramener ! » lançais-je sans prétention alors que nous venions de passer les limites du village, direction le bâtiment de la garderie. Il était petit, mais il était bien évident qu’ils n’étaient que peu habitués aux bandits de grands chemins et qu’au mieux, les voleurs de pommes ne passaient par la cellule que par principe. « Natsu … » Happy venait de m’appeler, hasardeux, me faisant me retourner dans sa direction avant de comprendre le pourquoi de son ton. Au sol, notre ennemi était toujours ligoté, cependant à force d’être trainé jusqu’ici, le dos de ses vêtements était quelques peu en lambeaux. « Mais c’est rien ca ! On l’a attrapé non ? » Que pouvais-je dire d’autres, il n’y avait pas de quoi fouetter un chat et mon sourire répondait de pair. Et pendant que nous discutions de l’état de l’homme, Lucy quant à elle, parlait au garde de l’unique cellule dans laquelle je déposais bientôt l’inconscient. « Il semble charmer les monstres en sifflant, vous devriez le bâillonner. »
La porte de sa prison fermée, je sortais bientôt du bâtiment avant de m’étirer, les deux bras en l’air. Cette journée avait été bizarre et je n’étais pas mécontent qu’elle se termine doucement. « Nous aurons tout loisir de l’interroger demain. » Plus que la phrase, c’est le bâillement de ma meilleure amie qui me fit me retourner dans sa direction, me faisant simplement acquiescer d’un signe de tête. « Tu as raison… Aller Luce, rentrons. » Doucement, ma main se posa dans son dos, l’encourageant à avancer alors que je comprenais quelque peu sa fatigue. Ainsi, nous retournâmes tous ensemble à l’hôtel et tandis que Lucy fonçait sous la douche, je m’enfermais dans ma propre chambre. Allongé sur le lit, je regardais le plafond des minutes durant, le sommeil ne parvenant pas à percer mes défenses. Je n’avais pas confiance et de toute manière, continuer à me retourner n’aiderait pas.
Ainsi, d’un bond, je me remettais sur pied avant de sortir de la pièce pour me rendre dans la chambre voisine. Lucy ne répondait pas alors, en toute logique qui m’était donné d’avoir, je passais par la fenêtre … Elle était déjà endormie, j’aurais dû m’en douter et pourtant … je soupirais avant de m’allonger à ses côtés un instant. Je pensais m’être assoupi cinq minutes et pourtant, lorsque j’ouvris les yeux, le jour était déjà levé. Ma meilleure amie suivit bientôt le même chemin et lorsqu’elle se redressa, je lui adressais un sourire avant d’attirer son attention. « Bonjour Lucy ! » J’avais presque oublié qu’elle n’aimait pas ca.
Me frottant le sommet du crâne comme pour chasser la douleur, je finis par me lever à mon tour, l’appel de la nourriture étant plus forte que tout. Mes pas me guidèrent dans la salle à manger et lorsque je fus installé, je ne perdis pas de temps pour engouffrer tout ce qui était possible, Happy n’était pas en reste. Ca donnait faim de se dépenser, même si c’était la veille ! Quelque part, j’espérais que la journée soit aussi remplie que celle-là mais avec notre ennemi en cage, il ne fallait pas trop rêver … Ce constat m’enlevait presque le sourire. C’est ainsi que, l’estomac bien rempli, nous repartions vers le poste de garde où le seul occupant était, d’après les dires de son geôlier, levé depuis deux heures. Je n’avais pas dû frapper assez fort finalement. L’ennemi était assis contre le mur du fond, derrière les barreaux alors que je choisi de m’accroupir pour le regarder intensivement … « Qu’est-ce que tu veux ? C’était quoi ca hier ? »
Il ne semblait pas vouloir me répondre, j’allais me relever pour rentrer le secouer cependant, mon ami bleu m’en empêcha me laissant frustrer. « Quoi ?! » Et il pointa simplement l’homme du doigt. « Il est encore bâillonné, il peut pas parler Natsu. » Effectivement, c’était une raison suffisante … Ainsi, je pénétrais tout de même dans la cellule pour lui retirer l’entrave autour de la bouche. « Bon, alors ? »
Invité
Invité
Mer 30 Juin - 22:14
Invité
Invité
Ven 13 Aoû - 13:12
Les méandres du marécage
« Tu ne peux pas faire ça, Natsu ! » Je ne pouvais pas, pourquoi ? De mon point de vue il n’y avait rien de mal à dormir avec son amie. Après tout, cela faisait des années maintenant que je partageais mes nuits avec Happy, c’était la même chose. La proximité et la confiance allait de pair, je le faisais si j’en avais envie et en cet instant, je me demandais bien à quoi elle pouvait bien penser. Je ne lui répondis qu’avec un magnifique sourire dont j’avais le secret, incapable de lui dire quoi que ce soit à ce sujet. La suite de la journée suivit un ordre pour le moins habituel pour lequel se lever, manger et aller voir le prisonnier n’était qu’une succession d’éléments logiques nous menant simplement au poste de garde.
Sur place, le gars n’avait pas l’air de vouloir coopérer, ne répondant pas à ma question. Ainsi, je fini par pénétrer dans la cellule me mettant à son niveau avant de lui retirer le bâillon qui, selon Happy, l’empêchait de parler. Et à ce nouvel essai infructueux, Lucy, qui était toujours à l’entrée, se joint à moi, tenter de l’inciter à répondre. « Coopérer pourrait vous permettre de négocier une peine moins lourde auprès des autorités. » Moins lourdes ? Je n’en étais pas certain et compte tenu des dégâts et de la panique qu’il avait occasionné, le mieux pour lui était certainement de rester où il était. Ma meilleure amie lui posa davantage de questions, variant ainsi les raisons de tout ce merdier mais une nouvelle fois, il continua à nous ignorer. Je n’avais qu’une envie, le secouer pour qu’il daigne nous accorder un semblant d’intérêt, qu’il réalise la situation dans laquelle il était et finalement, c’est ce que je fis. Ce n’est pourtant que lorsque Lucy insista davantage qu’il ouvrit enfin la bouche pour une réponse pour le moins saugrenue. « Le chaos arrive et personne n’est préparé à cela. » Machinalement, je tournais la tête en direction de la blonde, peu convaincu par les propos du prisonnier et visiblement, son jugement le confirmait. « On n’en tirera rien, mieux vaut le rebâillonner. »
Un haussement d’épaules et un regard échangé avec Happy, et nous nous mettions déjà en actions pour remettre son bâillon au criminel qui n’avait pas voulu être coopératif. Mon ami bleu en profita pour lui mettre une claque derrière la tête alors que ma partenaire s’afférait à une tout autre activité. A mi-mots, je lui fis dès lors la réflexion qu’il n’aurait pas dû, que si Lucy l’avait vu, on aurait été mal et pourtant, il se contenta simplement de me répondre, défiant les probabilités. « Mais c’est un imbécile Natsu, fallait bien qu’il le comprenne. » Je comprenais son point de vue mieux que personne, moi aussi j’avais bien envie de le cogner pour qu’il arrête de débiter ses conneries cependant, il était hors de notre juridiction ou tout du moins, pour l’instant. « Natsu… » Au son de mon nom je m’arrêtais pour me retourner vers elle, espérant qu’elle n’ait rien vu qui puisse nous mettre à mal et fort heureusement, ce ne fut pas le cas. « On va devoir l’emmener. »
Ce constat ne me plaisait pas. « Tu es sûre ? » Et comme elle me l’expliqua ensuite, nous n’avions pas vraiment le choix ce qui nous fit soupirer de concert. Ainsi, je m’afférais à le préparer, la corde s’enroulant progressivement autour de lui alors que Lucy faisait un crochet par la mairie afin de récupérer la récompense. Je l’attendais dehors, prisonnier au bout de la corde lorsqu’elle revint les chercher. « Tu es prêt ? » La question ne se posait pas, surtout lorsque nous étions ensemble. « Toujours ! » Et c’est, un sourire éclairant mon visage que je lui répondais, avant de prendre la tête du groupe, trainant le criminel derrière nous. Je n’avais aucune envie de l’emmener avec nous, mais puisque nous n’avions pas le choix, il fallait bien s’y plier. C'est ainsi que, sans un mots de sa part, nous retournâmes à la Cité Royale où nous le déposions aux autorités à peine arrivés afin qu'ils en fassent ce qu'ils voulaient. Chose faite, nous pouvions retourner tranquillement à la Guilde qui, comme à son habitude, n'était pas des plus tranquille lorsque j''en ouvris la porte. « On est rentré ! »
Weekly Sorcerer
Gazette
Sam 14 Aoû - 16:11
Les méandres du marécage
Fin du RP
Félicitations à tous les deux pour avoir terminé ce rp —dont plusieurs passages m'ont fait mourir de rire.
Le duo le plus emblématique de Fairy Tail reçoit 8 points d'influence par tête pour avoir aider le village.