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[FB] Et ta seule insolence, c'est de me faire confiance [Meldy]
Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Mar 28 Jan - 0:28
Rp situé avant la Bataille de la Cité Royale. Il fait suite à Shining.
ET TA SEULE INSOLENCE, C'EST DE ME FAIRE CONFIANCE
Lyon & Meldy

J'AI FAIT LE TOUR DE TANT D'HISTOIRES D'AMOUR. J'AI BIEN, BIEN ASSEZ DE COURAGE POUR TOURNER D'AUTRES PAGES, SACHES QUE LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ.
Dans l'enquête de l’emprisonnement de la jeune femme endormie à la lacryma, dont l’identité n’est pas encore révélée, l’ancien propriétaire est le principal suspect. Lyon se demande toutefois si l’amnésie de celui-ci est réellement feinte, car s’il avait toute sa tête, il n’aurait pas laissé cette jeune femme dans le sous-sol d’un manoir qu’il vendrait. Les pièces du puzzle ne s’assemblent donc pas comme elles devraient. Lyon forme déjà d’autres hypothèses mais cela ne l’avancera à rien tant qu’il n’aura rien de concret Après avoir récupéré sa récompense auprès des Torrance, il se rend chez Fiona Addams, la fille de l'ancien propriétaire. Elle habite justement à Troia, la ville de sa guilde. Son père vit avec elle.

Quand Lyon toque à leur porte au soir, les deux s’apprêtent à souper et le Lamia s’excuse pour le timing. Une affaire grave l’amène alors il préfère éviter de reporter le rendez-vous. Les Addams se montrent compréhensifs mais, sans surprise, Fiona n’était pas du tout au courant de ce qu’il se passait dans l’ancien manoir. Quant au patriarche, il ne se souvient strictement de rien mais est certain qu’il n’oserait jamais enfermer une femme dans un sous-sol. Le mage de glace les écoute patiemment en les jaugeant avec neutralité, puis, il décrète : « Merci d’avoir répondu à mes questions, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps » Avant de partir, Lyon observe la photo de famille posée sur la commode proche de l’entrée. C’était l’une des seules où le père est présent dessus. Il saisit le cadre et le présente à la jeune Fiona. « Puis-je vous ramener ça demain matin ? ». La miss n’ayant strictement rien à se reprocher, et faisant entièrement confiance à son père, elle accepte en espérant que cela permettra de les innocenter de manière définitive. Lyon la sent sincère, mais il ne doit pas se laisser influencer par ses impressions. Seuls les faits comptent. Laissant un peu de temps à la victime de se réveiller, il ne se présente que le lendemain à l’hôpital, très matinal. La jeune femme est effectivement réveillée, et en état de choc. Les mages lui ont confectionné un autre totem pour canaliser sa magie, qui n’est plus un danger pour elle. Le Scalien demande à la voir et ne montre pas vraiment de sensibilité devant l’hésitation de l’infirmière à accepter. « Cette femme a été séquestrée. Pour les besoins de l’enquête, il faut que vous coopériez. » réclame t-il. On accepte de le laisser voir la demoiselle. Elle est assise sur son lit, des couvertures sur ses jambes. Un livre est posé sur sa table de chevet mais elle ne le lit pas ; la motivation à faire quelque chose autre que sortir de son état de choc ne semble pas être là.

« Bonjour Mademoiselle. Je m’appelle Lyon Vastia, je suis un mage de Lamia Scale. Je vous ai retrouvé au Manoir Addams, racheté par les Torrance. » « M…Merci… » articule t-elle d’une voix en chuchotis. Elle n’a pas retrouvé une habilité parfaite à parler. La belle doit pousser sur sa voix éteinte pour se faire entendre. « Quelqu’un vous a forcé à porter un collier incrusté d’une lacryma, n’est-ce pas ? » La jeune femme émet acquiescement du menton, tout juste perceptible. « Qui ? » Elle effectue un lent haussement d’épaules, le visage tracassé, presque fâché, d’être incapable de donner un nom sur celui qui lui a fait cela. Lyon hoche la tête. Il s’est préparé à une telle réponse. Il lui présente la photo de famille qu’il a récupéré chez Fiona Addams. « Est-ce cet homme ? » Son doigt désigne le père de famille amnésique tandis qu’il jauge avec attention la réaction de la demoiselle. Celle-ci écarquille les yeux et se met à trembler. C’est pourquoi le début de sa réponse surprend Lyon, bien qu’il n’en montre rien et conserve un visage hermétique : « Non… » chevrote t-elle avec des négations de tête frénétiques. Sa voix retrouve un peu plus de vigueur quand elle ajoute : « C’est lui » Son index frappe le visage du fils ainé sur la photo. « Vous en êtes certaine ? » « Oui. » Le mage de glace ne l’interroge pas davantage, elle est déjà assez bouleversée, encore plus maintenant qu’elle a été confrontée au visage de son bourreau. Les explications, il les obtiendra du coupable avant de le conduire en justice. L’infirmière arrive au moment où il quitte la pièce. Armé de son visage parfaitement neutre tandis que celle-ci se précipite sur le chemin inverse pour l’asperger de reproches d’avoir mis la convalescente dans un triste état, il se contente de la remercier et de partir sans plus de cérémonie.

Il retourne chez la fille Addams et demande où se trouve son frère ainé. Etrangement, elle l’ignore, il n’a plus donné de signe de vie depuis un moment. La dernière fois qu’ils avaient parlé ensemble, il avait évoqué l’idée de vivre en montagne, à Serchel probablement. Lyon repart avec cette information, et avec la photo, recherches obligent. Il en retire le cadre et la garde dans la poche intérieure de sa cape. Le lieu de résidence du frère tombe à point nommée car c’est la direction qu’il doit prendre pour rencontrer Meldy dans la soirée. La belle demoiselle l’avait aidé à résoudre sa mission et, bien qu’elle n’était pas vraiment partante pour le revoir, il avait réussi à la convaincre grâce à l’inachèvement du mystère de l’endormie.

Après avoir quitté la station de train la plus proche du lieu de rendez-vous, aux pieds des montagnes côté Nord, il entame sa longue marche vers le lieu romantique qu’il lui a indiqué, le parc des cerisiers dont les fleurs changent de couleur au fil des saisons mais ne tombent jamais. Il est le premier arrivé et attend patiemment, près du lac, comme convenu. Malgré les minutes qui s’écoulent, il ne se décourage à aucun moment. Quand une silhouette encapuchonnée se présente enfin d’entre les arbres, le visage sérieux de Lyon s’éclaire. « Meldy… » Son regard se remplit de tendresses tandis que ses pommettes se teintent légèrement. Il passe en mode romantique et, en un clin d’œil, le voilà devant elle, les mains dans les siennes, à en faire (encore) des pataquès : « Vous êtes venue… » se ravit-il de son ton pompeux. « Cette journée m’a parue si longue. » Certes, elle n’est pas là pour ses beaux yeux, mais elle est là.

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Mar 28 Jan - 2:21
ET TA SEULE INSOLENCE, C'EST DE ME FAIRE CONFIANCE
Lyon & Meldy

AND IN HIS SMILE I SEE SOMETHING MORE BEAUTIFUL THAN THE STARS
L’hésitation, c’est ce tiraillement entre l’envie et la raison.
L’hésitation est ce qui fait qu’elle n’a pas été capable de répondre au Vastia lorsqu’il lui demande si elle veut retrouver la personne qui a fait subir ce traitement infame à la belle aux bois dormants. C’est également ce qui fait qu’elle ne répond pas non plus lorsqu’il lui propose de se revoir le lendemain dans la vallée des cerisiers. Lorsqu’il la laisse seule dans le manoir en emmenant avec lui la victime d’on ne sait qui, elle se contente de le regarder partir sans un mot, parce qu’elle n’est pas capable de dire quoi que ce soit. Il est évident qu’elle veut retrouver la personne qui a fait subir ça à cette jeune femme. Il est également évident qu’elle a envie d’aller à ce rendez-vous afin de pouvoir continuer l’enquête aux côtés de Lyon. L’ennui, c’est que ce dont elle a envie importe peu dans cette voie qu’elle a empruntée aux côtés des autres membres de sa guilde. Croiser le frère de Grey dans ce manoir était une drôle de manifestation du hasard, une heureuse manifestation du hasard, mais il était clair pour elle qu’il lui serait impossible de le revoir par la suite. Car même si elle a envie d’apprendre à le connaitre, ce n’est pas raisonnable d’accepter de continuer cette enquête avec lui et d’aller le rejoindre le lendemain soir. Ce n’est pas raisonnable…Et pourtant.

Lorsqu’il quitte le manoir elle tourne les talons pour redescendre à la cave. Elle ne rencontre en chemin plus aucune manifestation hostile et parcours la pièce sombre du regard avec une sensation désagréable qui lui colle à la peau, comme si toute la magie de ce lieu n’avait pas encore eu le temps de se dissiper. Entre ce mal être qu’elle ressent dans cette pièce -sans doute un effet purement psychologique- et cette idée qu’elle ne peut pas se permettre d’être encore ici lorsqu’elle ne sait qui pointera le bout de son nez, elle ne peut que sonder rapidement la pièce. Elle ouvre quelques tiroirs dans lesquels elle ne trouve rien d’intéressant et porte son attention sur les ouvres magiques des différentes bibliothèques. Aucun livre ne semble ressortir du lot plus qu’un autre à ses yeux, jusqu’à ce qu’elle tombe sur un petit carnet contenant des notes manuscrites, ainsi qu’une photographie soigneusement pliée en deux. Elle y reconnait immédiatement une belle aux bois dormants qui semble pourtant presque méconnaissable tant elle rayonne de bonheur sur cette photo, sur laquelle elle est en compagnie d’un homme qui semble tout autant heureux qu’elle. L’image à elle seule suffit pour que la rose range le carnet dans une de ses poches avant de quitter le manoir. La lecture de ces notes peut attendre qu’elle se trouve dans un lieu qui ne risque pas de voir revenir les propriétaires ou un membre du gouvernement pour enquêter sur cette affaire.

Enquêter sur ces étranges phénomènes et croiser quelqu’un là-bas ne faisaient pas partie des plans initiaux. Aussi, il est plus tard que prévu lorsqu’elle retrouve Jellal et Ultear au point de rendez-vous donné. L’agacement résultant de l’inquiétude passe bien vite et elle prend alors le temps de leur raconter la demi-résolution du mystère -demi car à ses yeux il faut encore trouver le coupable. Sans mentionner l’envie qu’elle ne peut nier de revoir le Vastia, elle plaide sa cause qui a finalement bien moins de mal à être acceptée qu’elle ne l’aurait cru. Même si toute cette histoire ne l’aurait pas remuée plus que de raison de part les similitudes qu’elle a pu y trouver avec l’enfance d’Ultear, Meldy aurait voulu pousser l’enquête au bout. Il reste inconcevable pour elle que l’on puisse faire subir tout ça à quelqu’un et partager, ne serait-ce qu’un court instant, ses sens avec la victime n’a laissé en elle qu’une profonde certitude : Elle ne peut pas accepter l’idée que cela puisse arriver encore à quelqu’un d’autres. Même sans Lyon elle serait allée aura bout de cette enquête -difficilement car il faut reconnaitre qu’il sera sans doute bien plus aisé pour lui d’enquêter que pour elle. Près du feu, avant que le sommeil n’ait raison d’elle, elle feuillète le carnet et en lit sans trop de convictions les quelques premières pages. Rien ne lui semble véritablement utile dans ces mots qui ne sont rien de plus que des poèmes et des déclarations d’amour qui s’accorderaient bien au Style de Juvia…Ou de Lyon.

Lorsqu’elle s’éclipse le lendemain, il est assez tôt pour que ses deux compagnons ne soient pas encore réveillés. Elle profite du voyage pour avancer dans sa lecture de l’amour parfait entre Roxanne -que Meldy suppose être la belle aux bois dormant- et l’auteur du carnet -qu’elle suppose être l’homme sur la photo. Jamais l’amour de l’homme ne semble perdre de sa passion alors que les poèmes et les belles déclarations laissent parfois place à des inquiétudes naissantes. La rose est loin d’avoir terminée sa lecture lorsqu’elle arrive aux abords du point de rendez-vous, elle range pourtant le carnet pour inspecter avec un peu plus de sérieux et d’attention l’endroit qui lui semblerait tout droit sorti d’un livre romantique tant le paysage peut lui sembler…Irréel. Il ne lui faut que quelques pas supplémentaires pour sortir du couvert des arbres et entrer dans le champ de vision de Lyon, à qui il ne faut pas une seconde de plus pour poser son regard sur elle. « Meldy… » Comme la première fois qu’ils se sont vu, il se retrouve devant elle en un temps record, à tenir ses mains dans les siennes. « Vous êtes venue… » Ravie de le revoir, elle ne se sent pas moins coupable en le voyant agir ainsi. Elle a comme un poids au cœur à cette idée qu’elle lui donne de faux espoirs en étant venue ici -alors qu’elle n’est là que pour trouver le responsable de ce traitement inhumain. « Cette journée m’a parue si longue. » Contrairement à la dernière fois, elle n’attend pas plus longtemps pour récupérer ses mains et les laisser doucement retomber le long de son corps. Elle lui adresse malgré tout un petit sourire timide. « On pourrait peut-être arrêter d’être si formels et commencer à se tutoyer…Non ? » Demande-t-elle doucement. Elle n’a pas l’habitude d’être aussi formelle et elle n’a pas vraiment envie de l’être avec quelqu’un comme lui, encore moins s’ils en viennent à enquêter ensemble sur ce cas.

Elle laisse quelques secondes le silence s’installer avant de perdre son petit sourire et tourner son regard tourmenté vers ce beau paysage. « Comment…Comment va-t-elle ?  » Depuis qu’elle s’est liée à elle, même si elle ne ressent plus rien, elle ne peut s’empêcher de penser à cette souffrance constante dans laquelle elle a vécu. Elle sort le carnet de sa poche. « J’ai trouvé ça dans le manoir. » Puis, elle sort la photo et le tend à Lyon. « Elle avait vraiment l’air heureuse et pleine de vie, à cette époque-là…  » Souffle-t-elle, songeuse. « Est-ce qu’elle a dit quelque chose ?  » Sans doute au grand damne du Vastia, Meldy n’a pas l’intention de se laisser distraire de l’enquête. Et elle entend bien disparaitre -pour de vrai cette fois- de sa vie une fois que tout ceci sera réglé.

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Lyon Vastia
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Mar 28 Jan - 7:19
ET TA SEULE INSOLENCE, C'EST DE ME FAIRE CONFIANCE
Lyon & Meldy

J'AI FAIT LE TOUR DE TANT D'HISTOIRES D'AMOUR. J'AI BIEN, BIEN ASSEZ DE COURAGE POUR TOURNER D'AUTRES PAGES, SACHES QUE LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ.

Au cœur de ce parc, l’odeur de rose de sa dulcinée l’enveloppe dès qu’il s’en approche vitesse éclair. Cette femme est un plaisir pour les sens, quel bonheur ! Il ne se formalise pas qu’elle délie leur main un peu trop rapidement à son goût, parce que Meldy fait un parfait détournement d’attention qui lui réchauffe le cœur : « On pourrait peut-être arrêter d’être si formels et commencer à se tutoyer…Non ? » Un grand pas dans leur relation, il n'en demandait pas tant ! « Moi qui n’osais pas espérer une telle intimité entre nous aussi rapidement » déclare t-il pompeusement, les paupières closes et les pommettes colorées. « Je suis comblé par cette proposition ! » termine t-il en rouvrant un regard brillant d’admiration pour son aimée. Il est complètement taré. Alors que son côté passionné pourrait la faire flipper, la belle ne semble guère rebutée. Le fait qu’elle ne soit pas fermée à ses attentions comme le fut Juvia autrefois ne fait qu’accroître sa joie. Certes, il passe un peu à côté du fait que c’est parce que Meldy s’en fout, mais ce n’est qu’un détail ! Et c’est une amélioration par rapport à son passif d’ailleurs. « Comment…Comment va-t-elle ? »  Le sujet grave étant rapidement mis sur le tapis, Lyon perd ses airs romantiques. Son expression retrouve la neutralité distante qu’on lui connaît. « Elle s’est réveillée. Sa magie a été correctement bridée et sa santé est bonne. » Certes elle est traumatisée, mais selon lui, il a dit l’essentiel. Quand la santé est là, la volonté fait le reste. C’est assez terre-à-terre, presque froid, de penser ainsi, mais maintenant qu’on l’a secourue, c’est à elle de se donner les moyens pour se reconstruire. Ce n’est pas que le mage de glace n’a aucune compassion, juste qu’il trouve inutile de broyer du noir. Contrairement à lui, Meldy montre plus d’empathie – la sensibilité d’une femme est charmante, surtout celle de cette femme. Mais la rose n'a pas seulement un grand cœur, elle a partagé les sentiments de la victime par le lien sensoriel, ce qui la rend émotionellement attachée à cette mission, contrairement au Vastia qui veut juste très strictement arrêter un criminel et rendre justice à l’ex-dormeuse. 

Il s’extasie mentalement de leur complémentarité. Cela tombe à l’instant où Meldy lui montre la photo de la jeune victime, ce qui devrait être un moment solennel, mais son soupirant a la tête ailleurs. Cependant, Meldy ne le laisse pas longtemps distrait. « Est-ce qu’elle a dit quelque chose ?  » Il détourne la tête de la photo. « Elle a reconnu son agresseur comme étant le fils de l’ancien propriétaire. Le hasard faisant bien les choses, cet individu vit dans les montagnes… mais je n’ai aucune précision supplémentaire sur sa localisation. Un long périple s’annonce » dit-il d’un ton parfaitement professionnel, et on voit à sa tronche qu’il n’est ni déçu, et encore moins désolé. En fait, le petit malin s’en doutait depuis le début, que le chemin vers la résolution de l’énigme était encore long, mais il n’avait rien dit. Le mage de glace avait même parlé de cela comme d’une tâche que l’on fait en un jour pour encourager Meldy à participer, alors qu’il avait à l’esprit que l’inconsciente pouvait se réveiller tout aussi amnésique que l’Addams. Embarquer Meldy dans cette longue affaire, c’était aussi se laisser assez de temps pour la séduire et la convaincre qu’il était un bon parti – Lyon avait eu tout le loisir de se faire des beaux scénarios dans sa tête durant le trajet. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il talonne Juvia en termes de fantaisies ni Akané en termes de crétineries, mais il a ses propres lubies, ça c’est certain. Un petit air satisfait ne tarde d’ailleurs pas à détendre ses traits. « Cette aventure est l’opportunité idéale pour mieux se connaître, il faut en profiter » déclare t-il solennellement, une main sur le cœur, et un discret sourire content flottant sur ses lèvres. 

Il risque de se faire taxer d’égoïsme vu que c’est une affaire grave qui les réunit, mais ce ne serait pas tout à fait vrai : le Vastia aurait fait cette quête avec ou sans Meldy. Ce n’est pas parce qu’il ne tire pas la gueule, et tergiverse assez pour profiter pleinement de la présence de sa belle, qu’il n’a pas un minimum de respect pour la victime. D’ailleurs, il ne faut pas se fier à ce masque d’indifférence de façade, qui constitue en fait son habit facial de base : Lyon prend cette affaire bien plus au sérieux qu’il ne le montre. Faire endurer une telle souffrance à une personne, à une femme de surcroit, pour un gentleman comme lui, c’est insensé et inhumain. Et ça mérite un châtiment. « Nous devrons procéder étape par étape. Le village le plus proche se situe de ce côté, allons-y » l’invite t-il d’un geste du bras galant, un brin sentencieux. À ses côtés, le visage serein, il parcourt les allées des cerisiers en longeant le lac, et en direction des montagnes. Le cadre est magnifique, mais c’est sa coéquipière qu’il observe à la dérobée d’un regard discrètement teinté d’affection. Elle a une beauté qu'on ne se lasse pas de contempler. Non, Lyon n'omet pas qu'une relation avec une fugitive s'annonce compliqué, il n'est pas stupide. Au contraire, son esprit futé a d'ailleurs déjà douze solutions pour rendre une telle chose possible. 

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Mar 28 Jan - 9:15
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« Moi qui n’osais pas espérer une telle intimité entre nous aussi rapidement » Surprise, elle se contente de le regarder avec de grands yeux ronds quelques secondes. « Je suis comblé par cette proposition ! » Voilà que l’ex-criminelle est si interloquée par une telle réaction qu’elle se trouve incapable de prononcer un seul mot. Elle voit en lui tellement de ressemble avec Juvia qu’elle en est à la fois déstabilisée et un peu inquiétée. Son regard brille comme le regard de son amie brille lorsqu’elle regarde Grey et même si elle ne montre pour lui aucun intérêt autre que celui de la mission, elle comprend bien vite que ça ne sera pas vraiment un frein pour lui. Après tout, les refus clairs de la mage d’eau n’avaient pas sembler l’avoir décourager…Jusque récemment. Une chance que, dans l’esprit de la rose, cette collaboration s’arrêtera à la fin de cette mission. Il n’aura ainsi nul mal à oublier son existence et à passer à autre chose, continuer sa vie comme s’il n’avait rencontré guère plus qu’un fantôme -et c’est ce qu’elle doit être. Elle ne peut être guère plus qu’une ombre dans sa vie qui disparaîtra aussi rapidement qu’elle sera apparue. Elle n’est ici que pour trouver le coupable de l’état de la belle aux bois dormants et si la précédente mission s’était terminée autrement, elle ne l’aurait sans doute pas même revu. Si elle aurait aimé apprendre à connaitre davantage le frère de Grey, elle n’en montre rien et se concentre sur la raison de sa venue ici, l’interrogeant en premier lieu sur l’état de santé de la belle, ce qui fait perdre à son compagnon les belles étoiles qu’il avait dans les yeux. « Elle s’est réveillée. Sa magie a été correctement bridée et sa santé est bonne. » Elle s’imagine l’horreur que le fait de retrouver ses esprits a dû être. Mais le Vastia lui laisse entendre que tout va bien alors la rose lui adresse un sourire aussi doux que léger. « Quel soulagement ! » De nature empathique, elle ne l’est que davantage avec cette victime dont elle a parlé, un court instant, la souffrance et la détresse.

Dès lors qu’il a vu la photo qu’elle lui tendait et qu’il détourne les yeux alors qu’elle l’interroge sur les informations données par la victime, elle la range dans le petit carnet qui retrouve sa place dans l’une de ses poches. « Elle a reconnu son agresseur comme étant le fils de l’ancien propriétaire. Le hasard faisant bien les choses, cet individu vit dans les montagnes… mais je n’ai aucune précision supplémentaire sur sa localisation. Un long périple s’annonce » Meldy prend une mine songeuse. Elle se doutait qu’ils auraient des recherches à faire, mais espérait que les informations ne seraient pas si vagues. Elle soupire, les recherches seront effectivement longues et le mage de glace n’en semble pas désolé un seul instant. Une chance -ou pas- que les recherches soient ciblées dans les montagnes Edorasiennes. S’il était venu lui annoncer qu’ils devaient aller enquêter dans la capitale, la rose se serait volatilisée. Mais son visage n’était pas si connu à Earthland. Les chances que quelqu’un la reconnaisse dans de tels petits villages de ce monde parallèle étaient donc quasi-nulles. « Cette aventure est l’opportunité idéale pour mieux se connaître, il faut en profiter » Observatrice, elle remarque ce petit sourire content qui flotte sur les lèvres du Vastia. Malgré sa volonté de ne pas vouloir le laisser s’attacher à elle, elle ne peut s’empêcher de ressentir pour lui une certaine affection, ni même de lui rendre son sourire. « Il n’y a pas grand-chose à savoir sur moi. Et je connais déjà de toi ce qui a pu être écrit dans le sorcerer ! » En réalité il n’en est rien, elle ne le lit pas. Ce qu’elle sait de lui, elle l’a appris de la bouche de Grey, de Juvia ou d’Ultear.

« Nous devrons procéder étape par étape. Le village le plus proche se situe de ce côté, allons-y » Elle commence sa marche dans la direction qu’il lui indique tout en hochant la tête. Elle ne remarque pas un instant que toute l’attention du Vastia est porté sur elle tendis qu’ils marchent tous deux au milieu d’une allée de cerisiers. Toute son attention est portée sur le paysage. Se faufilant souvent de nuit, dans les coins les plus sombres au possible ou les endroits les moins fréquentés, elle n’a que peu l’occasion de découvrir d’aussi beaux endroits. Impossible pour elle de perdre alors son sourire tandis qu’elle contemple les cerisiers en fleur, le lac et les montagnes. Elle ne perd pas un brin de magie alors qu’ils s’enfoncent dans les montagnes via les sentiers de pierres et de terre, et ne s’émerveille que davantage lorsqu’ils atteignent enfin le petit village aux allures rustiques. Ce genre d’endroit possède, à ses yeux, tellement plus de charmes que les grandes villes -et ce même si elle pouvait s’y balader librement sans la crainte qu’on la reconnaisse. « Ça doit être agréable de vivre dans un petit village comme celui-ci, tu ne crois pas ? » Souffle-t-elle le plus innocemment du monde avec un sourire des plus doux. Dans son esprit il n’y a ni film ni grand projet -elle évite de se projeter dans son avenir. Elle s’avance, toute joyeuse, jusqu’à une petite place avec un puits en son centre. Lorsque Lyon sort la photo qu’il possède et qu’elle constate qu’il s’agit de la même personne que sur la photo du carnet, la suite lui semble être une évidence qui ne plaira sans doute pas au Vastia. « On ira plus vite si on se sépare ! Je vais aller par-là ! » Déclare-t-elle joyeusement en désignant la direction qu’elle va prendre. « On se retrouve ici ? » Demande-t-elle avec un grand sourire avant de tourner les talons pour s’aventurer dans les petites rues du village. Elle récupère la photo dans sa poche et si elle se trouve être un peu méfiante lorsqu’elle aborde les premières personnes, elle comprend vite que converser avec les gens d’ici ne posera pas de problèmes et fini par être de plus en plus à l’aise au fil de ses rencontres. L’évidence cependant lui saute bien vite aux yeux même si elle continu sa petite enquête par acquis de conscience. Ici personne ne le connait, c’est qu’il n’est pas de ce village et probablement pas non plus de ceux qui lui sont proches. C’est un peu déçu qu’elle rejoint le point de rendez-vous et s’installe sur le rebord du puits en attendant le retour de son compagnon de mission. Peut-être que lui aura eu plus de chances.
En tant qu’étrangère en visite comme on en voit peu, elle semble être devenue le centre d’attention du moment et se retrouve finalement à converser avec quelques gens du village -auxquels elle a donné un faux nom- alors qu’elle voit Lyon le rejoindre au loin. A l’instant suivant le croisement de leurs regards, elle lui sourit et lui adresse un petit signe de la main avant de le rejoindre en s’excusant auprès des personnes avec qui elle était en plein conversation. « Personne ici ne semble le connaitre. Est-ce que tu as eu plus de chance que moi ? »

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Lyon Vastia
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Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Mar 28 Jan - 10:12
ET TA SEULE INSOLENCE, C'EST DE ME FAIRE CONFIANCE
Lyon & Meldy

J'AI FAIT LE TOUR DE TANT D'HISTOIRES D'AMOUR. J'AI BIEN, BIEN ASSEZ DE COURAGE POUR TOURNER D'AUTRES PAGES, SACHES QUE LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ.

 « Il n’y a pas grand-chose à savoir sur moi. Et je connais déjà de toi ce qui a pu être écrit dans le sorcerer ! » Lyon s’arrête aussitôt de marcher, épinglé. Et rebelote, les pommettes du mage de glace reprennent une teinte cramoisie tandis que son regard brille de bonheur. « Tu… tu lis ce qui me concerne sur le Sorcerer… » répète t-il, la voix vrillée d’émotion. Est-ce que cela signifie qu’elle lui trouve du charme ? Il a suscité son intérêt au moins ! « Dois-je en déduire que je suis ton type d’homme ? ». Le Vastia est tellement sur son nuage tout d’un coup que Meldy pourrait lui brailler un "Hell no !!", il entendrait tout le contraire. Bref, il est ravi et motivé quoiqu’il advienne. Il reprend la marche, avec une face pleine d'autosatisfaction, celle qui donne souvent à Grey l'envie de la lui puncher. « En tout cas, tu te trompes, il y a tellement de choses à savoir sur toi… » Elle n’a pas idée ! Sa couleur préférée, sa nourriture préférée, ses fleurs préférées, son genre de rencard préféré, son plus grand défaut (car c’est toujours un mystère pour lui), ce qui la fait rire, ce qui la rend heureuse... Il ne peut pas lui demander tout ça directement, ce ne serait pas des informations méritées, il faut qu’il s’efforce de lui faire plaisir et qu’il observe ses réactions. Dresser une liste serait assez simple et puéril. Aussi, il y a des choses que Lyon peut lui faire découvrir, ou lui faire aimer. Là par exemple, il sait qu’il lui a fait découvrir un endroit qu'elle ne connaissait pas, et qu’elle l’apprécie. Tant mieux, c’est un cadre romantique parfait pour leurs futurs rendez-vous. Son air émerveillé la rend si adorable que Lyon a définitivement abandonné l’idée de regarder à un seul moment droit devant lui. Bien sûr, la route reste un peu dans son champ de vision et sa vigilance est décuplée, car il ne faudrait pas se ridiculiser devant sa dulcinée. Ils arrivent d'ailleurs à leur destination sans encombre. « Ça doit être agréable de vivre dans un petit village comme celui-ci, tu ne crois pas ? » dit-elle avec une expression sur le visage qui l'attendrit et lui envoie en tête d'autres scénarios de leur futur, un futur dans ce genre de village, comme elle l'évoque... autant dire qu'on vient de perdre Lyon Vastia. « Agréable, c'est un euphémisme si j'y vis à tes côtés ! » répond-il de son intonation profonde et aristocratique, la main levée comme un orateur qui a une conviction profonde en ce qu'il dit. 

Meldy a une haute tolérance à cela, mais elle le laisse tout de même planté là et le devance vers la place du village. C'est le signal que l'enquête se doit de commencer. Lyon sort la photo de famille et la montre aux premiers passants qui croisent leur route. Ceux-ci sont indécis et pensent ne pas connaître leur homme. Cependant, ce sont des vacanciers, alors leur parole n'est pas nécessairement la plus fiable. Voyant qu'elle a sa propre image du coupable, Meldy propose qu’ils se séparent. À cela, le Lamia hoche la tête. Lyon n’est pas enchanté par la perspective de l’avoir loin de lui, mais l’enquête étant déjà destinée à être longue, il ne faudrait pas prendre plus de temps que nécessaire. Ils seront effectivement plus efficaces à se séparer. Mais... le mage de glace se dit tout de même qu’il serait bien dégouté de trouver l'Addams junior trop rapidement. Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Dès que le serveur du restaurant le plus fréquenté de la ville fait un signe négatif de tête en tout certitude, l’argenté sait que c’est fichu. Et, tiens, c'est un bon restaurant où inviter Meldy...

Lyon interroge tout de même d’autres personnes malgré l'évidence, comme son aimée, par acquis de conscience. Il ne tarde pas dans l’espoir d’arriver en premier à la place principale, et d’être celui qui attend, mais sa belle est tout de même arrivée avant lui. C'est sans doute un talent de rapidité que l’on développe quand on passe sa vie en cavale. Lyon observe l’attroupement autour d’elle d’un mauvais œil, car ce sont essentiellement des hommes. Ils sont plutôt lents à rentrer chez eux malgré l’heure, pour des montagnards ! C'est très malvenu de parler à une étrangère qui ne connaît pas les lieux alors que la nuit est tombée. Ils sont peut-être seulement polis, mais ça le mage de glace n'en a cure. Qu'ils ne zieutent pas de trop près sa Meldy ! Insouciante, la belle laisse les intrus dès qu'elle l'aperçoit, et avance de même vers lui.  « Personne ici ne semble le connaitre. Est-ce que tu as eu plus de chance que moi ? » « Je crains que non » Ce "je crains que" sonne de façon neutre et honnête. Mais il est en réalité très malhonnête. « Je te prie de m'excuser d’avoir tardé » Il passe un bras autour de ses épaules et l’emmène avec lui. « Pour me faire pardonner, je t’invite au restaurant. Tu dois avoir faim », converse t-il d'un ton plus léger. Vu l’heure, lui-même a un petit creux, et pourtant il n’est pas bien gourmand. 

Les deux arrivent d'ailleurs au chalet-restaurant, que Lyon a repéré, pour le dernier service. Cela laisse l'embarras du choix en termes de places. Ambiance boisée etchaleureuse avec feu de cheminée en prime, le Scalien est très satisfait de ce petit coin cosy. Il choisit une table proche des fenêtres car des fleurs ornent leurs bordures et cela fait plus romantique. Oui, dans la tête de Lyon, ceci est un rencard. Le gentleman recule d'ailleurs la chaise de Meldy pour elle et l'installe galamment. Il s'assoit ensuite face à sa dulcinée et, le regard tendre, la joue appuyée contre sa paume, Lyon l'observe faire son choix sur le menu. Il y a tout de charmant chez elle. Quand elle est joyeuse, quand elle est concentrée, quand elle est songeuse... son sourire demeure tout de même son arme la plus fatale, un tir en direction du coeur du mage qu'elle ne rate jamais. Le serveur vient prendre leur commande et comme Lyon n'a accordé à aucun moment son attention à la carte, il laisse sa lady donner son choix et demande la même chose. L'argenté aime toute les spécialités montagnardes de toute façon. « J'ai vérifié l'itinéraire que nous devrions suivre. En passant par les gorges de l'ouest, on pourra prendre le téléphérique. C'est un endroit que je connais. Le paysage est ravissant, ça va te plaire. » Et oui, outre le fait qu'il connait pas mal de bons endroit dans sa zone privilégiée, un coup d'oeil au plans placardés sur des tableaux en bois lui suffit amplement à se repérer.  « J'ai le sentiment que tu apprécies la montagne, cela nous fait un point commun » murmure t-il avec un petit sourire satisfait. Ce n'est pas qu'un simple détail ! Il aurait été attristé qu'elle n'apprécie pas son milieu de prédilection. Là en l'occurrence, Meldy ne fait que lui confirmer (comme s'il n'était déjà pas suffisamment convaincu...) qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

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Mar 28 Jan - 11:39
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« Dois-je en déduire que je suis ton type d’homme ? » Si elle lui adresse un sourire amusé laissant croire qu’elle ne pensait pas que cette question était sérieuse, le doute plane sur son esprit, comme une ombre qui se pose sur son cœur. Tout le long du trajet, la question résonne en boucle dans sa tête alors qu’elle donne l’impression de ne pas vraiment y avoir prêté attention. Lorsqu’à de rares occasions il n’est pas en train de la regarder, c’est elle qui pose son regard sur lui. Trop jeune pour s’intéresser à ce genre de tourments lorsqu’elle a quitté l’île de Tenro avec Ultear, elle réalise à présent que ce genre de question n’est jamais venu frapper à sa porte. Dois-je en déduire que je suis ton type d’homme ? A quoi bon se poser ce genre de questions lorsque l’on sait très bien que nos pêchés passés font qu’avoir un avenir heureux avec quelqu’un que l’on choisirait est impossible ? La rose est incapable de dire si Lyon est son type d’homme. Mais ce qu’elle sait, en revanche, c’est que s’il l’était alors le plus beau cadeau qu’elle pourrait lui faire serait de s’effacer de sa vie, afin qu’il puisse trouver quelqu’un avec qui il pourrait la partager au grand jour. Sur le trajet, et tout au long de la journée, la question résonne encore et encore. Il semble gentil et attentionné, et elle ne peut nier que son physique ne la laisse pas indifférente…Peut-être bien qu’il pourrait être son type d’homme si son esprit acceptait qu’il y ait une réponse à cette question. Mais elle préfère encore que la question reste sans réponse parce que cela importe peu. « Agréable, c'est un euphémisme si j'y vis à tes côtés ! » Son cœur se serre. Quoi qu’elle pense de lui, il n’y a pas d’avenir pour eux parce qu’il n’y a pas d’avenir pour elle. C’est aussi simple que ça. « Tu en fais trop… » Souffle-t-elle tout bas. L’attachement qu’il lui porte semble sincère mais cela lui fait davantage peur que ça l’attendrie. Elle n’est peut-être pas si indifférente à ses marques d’attention mais elle ne peut pas se permettre qu’il le remarque. Elle n’est pas faite pour lui et alors qu’ils s’isolent pour enquêter elle ne cesse de chercher un moyen de lui faire comprendre sans trop le blesser.

En sa présence elle ne laisse paraître aucun tourment et lorsqu’ils se retrouvent finalement après voir interrogé quelques habitants du village elle lui sourit comme à son habitude alors que pourtant elle annonce avoir fait chou blanc en se disant qu’il aurait pu avoir plus de chances qu’elle. Dans un petit village comme ça, ce n’est que peu probable et il le confirme bien vite sans pour autant sembler vraiment désolé. « Je crains que non » Elle s’en doutait. Au vu de la superficie des montagnes, quelles étaient les chances pour qu’ils le retrouvent dès le premier village visité ? Elles n’étaient que très minces. « Je te prie de m'excuser d’avoir tardé » Le petit « Ce n’est pas grave. » qu’elle tente de lui souffler se perd dans un sursaut de surprise alors qu’il passe un bras autour de ses épaules pour l’entraîner avec lui. « Pour me faire pardonner, je t’invite au restaurant. Tu dois avoir faim. » Il lui faut quelques secondes pour se remettre de cette marque d’affection surprise qu’elle n’avait pas vu venir avant d’enfin pouvoir réagir, les pommettes rosées. « Tu n’as vraiment pas à faire ça ! » Et elle tente d’argumenter mais elle comprend bien vite qu’il est décidé et que tout ce qu’elle pourra lui dire ne sera peut-être même pas entendu. Ainsi finit-elle par se laisser entraînée à l’intérieur d’un charmant chalet-restaurant.

L’heure tardive fait que l’endroit s’est déjà progressivement vidé et qu’il ne reste plus qu’une poignée de clients qui terminent leurs repas devant un dessert ou un café. Elle suit son coéquipier jusqu’à une table près de la fenêtre en admirant la décoration un peu rustique de l’endroit qui le fait baigner dans une ambiance chaleureuse, ambiance qui n’est que davantage appuyée par le feu de cheminé allumé dans un coin. Elle tait l’information mais voilà bien une chose, parmi tant d’autres, qu’il ignore sur elle : Meldy adore les feux de cheminée. Malheureusement pour elle, les différents endroits que sa guilde habitent temporairement n’ont jamais ce genre de luxe -et cela n’arrivera probablement jamais. Elle le sait et elle accepte la vie qu’elle mène, préférant se focaliser sur les bons côtés que sur les mauvais. Cela ne l’empêche pas d’apprécier les rares moments où elle peut profiter de ce genre d’endroit. Lorsque le Vastia tire sa chaise pour l’installer elle a cette certitude que toutes les petites attentions qu’il peut avoir au quotidien feraient de lui le petit ami parfait pour sa future…Tout comme avec Juvia à l’époque, il se focalise seulement sur la mauvaise personne pour le moment. Sa ténacité face aux refus de son amie, d’ailleurs, ne lui laissent pas grand espoir que tout ce qu’elle pourrait lui dire le fasse vraiment renoncer. Mais il ne peut pas rester attacher à quelqu’un qu’il ne verra plus de toute façon. Et si cette mission n’est qu’une extension de la précédente, elle est attachée à l’idée de vraiment disparaitre à la fin de celle-ci, cette fois. Elle se perd longuement sur la carte et comme elle n’est toujours pas décidée lorsque le serveur pointe le bout de son nez, elle en sélectionne simplement un au hasard -pas par dépit mais simplement parce que tout lui faisait envie. Ce qui lui semble être un bon choix puisque le mage de glace prend exactement la même chose. « J'ai vérifié l'itinéraire que nous devrions suivre. En passant par les gorges de l'ouest, on pourra prendre le téléphérique. C'est un endroit que je connais. Le paysage est ravissant, ça va te plaire. » C’est une attention des plus adorables, mais même si c’est le cas -et elle est persuadée que c’est le cas- ils ne sont malheureusement pas ici pour admirer le paysage. Pour autant, ce n’est pas ça que la rose relève avec un sourire amusé. « Tu sembles bien connaitre la zone. Finalement, tu n’as même pas besoin de moi pour cette mission ! » C’est une blague qui n’en est pas véritablement une puisque, dans le fond, elle dit vrai. Elle pourrait disparaitre dans la nuit tout en sachant que le Vastia trouverait, même seul, la personne qui a enfermé cette pauvre femme dans sa cave. Pourtant, elle le sait, elle ne disparaîtra pas. Est-ce que c’est parce qu’elle tient à attraper le coupable, ou juste parce que la compagnie n’est pas déplaisante ? Il est plus simple pour elle de se contenter de la première option sans y réfléchir davantage. « J'ai le sentiment que tu apprécies la montagne, cela nous fait un point commun » Et comme son sourire est adorable, elle détourne le regard en faisant mine de s’intéresser à la déco et à la cheminée. « Ce n’est pas un vrai point commun. » Minimise-t-elle. « Tout le monde aime la montagne ! » Malgré elle un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Elle aime tellement ce milieu qu’elle n’imagine pas une seconde qu’on ne puisse pas l’aimer -ce qui finalement ne la dessert pas tant que ça.

Contrairement à celle qu’elle était il y a cinq ans, Meldy est assez expressive et reste certaine qu’on ne peut pas passer à côté des étoiles qu’elle a dans les yeux lorsqu’on leur met leurs plats sous le nez en leur souhaitant un bon appétit…Tout comme elle ne passe pas à côté des étoiles dans les yeux de Lyon. Elle préférerait se dire que c’est pour le plat également, mais elle a comme un doute…Aussi, tout au long du repars elle s’efforce de maintenir la conversation sur la raison qui fait qu’ils se retrouvent ici, c’est-à-dire leur mission et non pour elle ce n’est pas un rencard. Puisqu’il semble connaitre si bien les lieux elle a de quoi l’interroger sur l’itinéraire en lui-même, le temps de voyage, les différents villages…Si au départ le sujet de conversation se veut purement pratique, elle n’en est pas moins fascinée par les connaissances du Vastia sur cet environnement et sur ce qu’il connait des lieux. Malgré elle, elle laisse la conversation dévier et damn it elle doit bien reconnaitre qu’elle en oublie, le temps du repas, la mission et qu’elle passe même plutôt une bonne soirée. Elle essaye bien entendu d’oublier aussi qu’il a proposé de l’inviter et de payer sa part mais la ténacité du mage de glace n’est visiblement pas un adversaire qu’elle est capable d’affronter. Ce n’est pas grave. La rose elle-même sait être têtue et elle lui revaudra ça. D’ailleurs, puisqu’il est occupé cela lui laisse quelques minutes pour aller interroger la réception et apprendre que le chalet possède encore quelques chambres libres.  Elle en prend donc deux et lorsqu’il revient elle lui tend sa clé avec un doux sourire -et qu’il ne se plaigne pas puisque c’est lui qui a commencé. « On va se coucher ? Demain sera encore une longue journée ! » Et même si elle a l’habitude de parcourir les routes de jour comme de nuit, maintenant qu’elle a mangé elle sent la fatigue lui tomber dessus.

Leurs chambres se trouvant à l’étage, elle prend les devants et commence à monter les escaliers en prenant conscience qu’elle n’a pas du tout profité du repas pour mettre les choses au clair avec lui. S’arrêtant à son étage -la chambre de Lyon se situant plus en hauteur que la sienne- elle se tourne vers lui avec une petite étincelle triste dans les yeux. « Lyon… » Si elle marque une pause, ce n’est que parce qu’elle ne sait pas comment lui dire et qu’elle tente de choisir soigneusement ses mots. Si elle a appris avec le temps à être à l’aise avec les autres, elle ne s’est jamais retrouvée dans ce genre de situation bien plus compliquée à gérer qu’elle ne l’aurait cru. « Tu sembles…Vraiment gentil, et attentionné. Et je suis sûre que tu sauras rendre heureuse la personne que tu aimes. Mais… » Elle fuit son regard parce qu’elle pense qu’elle n’arrivera pas à finir de lui dire ce qu’elle a à lui dire s’il lui fait un regard triste. Ou plein d’amour. Ou…Juste s’il la regarde, en fait. « Cette personne ne peut pas être moi. Tu ne sais rien de moi, mais si tu me connaissais un peu, tu comprendrais que tu mérites mieux. » Lui dire tout ça était beaucoup plus difficile qu’elle ne l’aurais cru. Le pire étant sans doute qu’elle pense que ça va le dissuader alors que Juvia était beaucoup moins tendre qu’elle et qu’il a pourtant tenu bon, encore et encore. « Désolée. Bonne nuit. » Souffle-t-elle finalement, vidée de son énergie et de sa bonne humeur, avant de tourner les talons pour rejoindre sa chambre.

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Mar 28 Jan - 13:57
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J'AI FAIT LE TOUR DE TANT D'HISTOIRES D'AMOUR. J'AI BIEN, BIEN ASSEZ DE COURAGE POUR TOURNER D'AUTRES PAGES, SACHES QUE LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ.

« Tu sembles bien connaitre la zone. Finalement, tu n’as même pas besoin de moi pour cette mission ! » Il entend très bien le ton de la plaisanterie, mais ça lui pique quand même le cœur. « Peu importe mes talents, le temps que je passerai à résoudre cette enquête sera doublé sans toi, c’est mathématique » répond-il avec méthodes. Mais, tiens donc, tout le monde aime la montagne ? « Pas tout à fait » répond-il, parce qu’il ne peut pas lancer un catégorique « Bien sûr que non ! » à son aimée. « Et très peu en parle comme d’un endroit agréable pour y vivre » ajoute t-il en argument. Les basses températures ne sont pas une partie de plaisir, sauf aux mages de glace. Comme il évoque son savoir sur leur itinéraire, Meldy en profite pour lui réclamer quelques précisions auxquelles il répond avec un faux air neutre, alors qu’il est clairement en train de frimer avec ses connaissances et ne rate pas une seulemiette des petits airs impressionnés de sa partenaire. Après avoir payé le restaurant à la caisse, il retourne auprès de la rose qui l’attend un peu plus loin, et ses mains ne sont pas vides.... Lyon observe la clé qu’elle lui tend avec une mine affligée. Sa dulcinée piétine sa chevalerie et, en tant qu’amoureux transi, il ne peut rien lui refuser ! La mine déçue (de lui-même, mais elle ne l’aura pas deux fois), Lyon attrape la clé de son logis et accompagne Meldy à son étage. Leurs chambres sont presque côte à côte, à ceci près que celle du Lamia est un palier au-dessus. « Retrouvons-nous dans le hall demain à 7h… sauf si tu juges que c’est trop tôt » précise t-il. Toutefois, il se doute que la belle Meldy voudrait absolument repartir sur les routes rapidement. Sa conscience ne semblait vraiment pas tranquille que le coupable soit quelque part en liberté, dans la nature. 

Il s'apprête à lui souhaiter une bonne nuit, mais le regard attristé de la belle lui coupe le sifflet. « Lyon… » Qu’on ne parle pas au Vastia de mérite. Dans un passé dont il a honte, il fut empereur Zéro, et il aurait fait exécuter un village entier si le groupe de Grey ne l’en avait pas empêché. Crimes qu’il n’aurait pas commis en étant enfant, lui, mais bien en étant majeur. Comment peut-elle se considérer pire, et le considérer meilleur ? De toute façon, c’était derrière eux. Lyon s’intéresse à maintenant, à la femme sensible, compassionnelle et dévouée qu’elle est à l’heure actuelle. Aujourd’hui, la valeur de Meldy est inestimable, et elle est bien naïve de croire qu’elle peut s’éclipser de la sorte après lui avoir dit de telles choses. Le mage de glace s’avance et saisit aussitôt sa main pour l'empêcher de partir. « N’es-tu pas ici pour rendre justice à une femme que tu ne connais pas ? Es-tu rémunérée pour cela ? »demande t-il d’un ton doux, moins pompeux que celui qu’on lui connaît. Elle ne l’est pas, alors que lui, même s'il veut effectivement en découdre avec le responsable, sa rémunération, c’est la chance d’être avec elle. Pendant ce moment précis, où il prend la défense de Meldy, Lyon a retiré le voile de ses yeux et fait un constat réel : le constat selon lequel son aimée n’est pas là du tout pour lui. Depuis le début, elle se focalise sur le coupable et leur mission, seul Lyon s’évertue à joindre l’utile à l’agréable. Si elle cherche des excuses pour le faire perdre espoir, celle qu’elle a donnée est sans doute la plus mauvaise. Loin d'être rebuté, Lyon se surprend à l’apprécier plus encore. Au-delà de cette passion irrationnelle qui le caractérise, son cœur commence à s’ancrer lentement mais sûrement sur ses certitudes. « Si tu sous-estimes ta valeur, et que tu ignores la mienne, alors tu n’es probablement pas en mesure de savoir ce que je mérite… Bonne nuit Meldy » Lyon porte la main de son aimée vers ses lèvres, qui effleurent à peine sa peau, et il la lâche enfin en tournant à son tour les talons. Le but n’est pas d’avoir le dernier mot. Le Lamia ne veut simplement pas argumenter avec sa belle. C’est un exercice complexe de la contredire alors qu’il ne rêve que de dire amen à tous ses caprices.

Une fois à son étage, Lyon déverrouille sa chambre et referme derrière lui. La pièce est simple et cosy, à dominance de bois. Il la parcourt du regard avant de s’avancer vers la salle de bains. À poil en un tour de bras, le mage de glace va prendre une douche. Puis, il nettoie son calfut et le sèche en se disant qu’il faudra acheter de nouveaux habits durant leur escapade, pour des questions pratiques. C’est ensuite en sous-vêtement qu’il va s’accouder à son balcon, alors qu’il fait 0° dehors, chose qu’un mage de glace comme lui ne sent strictement pas. Il baisse le regard vers ce qu’il devine comme étant la terrasse de sa belle et l'observe avec un léger sourire pensif tandis qu’il se joue des petits scénarios romantiques en tête en grand malade qu’il est. « Je me demande ce qu’elle porte la nuit » se demande t-il à voix haute. (L’interrogation n’est pas perverse hein, ça c’est le genre de Sting ou Lax’, calmez-vous svp). Ses pommettes se colorent quand son esprit s'égare un peu sur le sujet Qui sait il aura peut-être une réponse concrète. Demain n’arrivera jamais assez rapidement… 

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Mar 28 Jan - 14:02
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La main du Vastia qui se referme sur la sienne l’empêche de faire un pas de plus. Dans tout sa naïveté, elle avait espéré que ses mots suffiraient à lui faire comprendre de ne pas s’attacher à elle plus que de raison. Elle connaissait pourtant les refus catégoriques de Juvia qui n’avaient pas réussi à le dissuader. « N’es-tu pas ici pour rendre justice à une femme que tu ne connais pas ? Es-tu rémunérée pour cela ? » Elle baisse légèrement la tête. Elle pourrait lui dire qu’elle ne l’est pas, mais qu’elle n’a pas besoin de rémunération. Que jamais cette quête qui semble si noble lorsqu’il l’évoque ne sera capable de racheter qu’une infime partie de ses pêchés. Que toute une vie de bonnes actions n’en serait jamais capable. Mais ce serait beaucoup trop en dire sur elle alors elle garde le silence. « Si tu sous-estimes ta valeur, et que tu ignores la mienne, alors tu n’es probablement pas en mesure de savoir ce que je mérite… Bonne nuit Meldy » Il porte sa main à ses lèvres pour y déposer un délicat baiser, et la lâche pour tourner les talons à son tour. Immobile, elle n’arrive pas à le quitter des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse dans les escaliers. La rose n’est pas capable de prendre du recul car elle n’a pas de vision d’ensemble. Elle ignore une partie de l’histoire du Lamien. « Je sais au moins que tu mérites mieux qu’une personne qui ne peut même pas rêver de son avenir avec toi… » Murmure-t-elle tout bas une fois seule, joues légèrement rosies par cette nouvelle marque de tendresse dont elle n’a pas l’habitude. Elle aimerait comme lui pouvoir s’imaginer vivre sa vie en montagne, ou ailleurs. Mais sa situation ne le lui permet pas. Elle comprend que ses mots ne lui feront pas changer d’avis. Ne lui reste alors que la certitude que ce coup de cœur qu’il a pu avoir pour elle saura s’estomper avec le temps. Il est impossible de rester attacher à quelqu’un que l’on ne peut plus voir, n’est-ce pas ? L’affection qu’elle lui porte renforce cette certitude qu’elle doit disparaitre de sa vie dès que cette mission sera terminée.

Elle soupire et va rejoindre sa chambre. Elle reste quelques minutes adossée à la porte avant de la verrouiller derrière elle. Son premier réflexe n’est pas d’admirer le côté rustique du lieu, qui donne à ses yeux une ambiance chaleureuse à la pièce, mais d’aller ouvrir la baie vitrée qui donne sur le balcon pour profiter un peu de l’air frais. La brise froide qui souffle doucement lui fait un bien fou. La température de la pièce est sans nul doute idéale pour n’importe qui. Cependant, à force de passer des nuits au clair de lune, elle se sent bien plus à l’aise dans un environnement plus frais. A l’intérieur, elle a l’impression de suffoquer -ou peut-être qu’elle ne s’est pas remise de cette petite mise au point avec le mage de glace- alors elle s’installe sur une chaise mise a disposition sur le balcon et sort le carnet qu’elle a commencé à lire plus tôt dans la journée le temps que la température de la pièce redescende un peu. Cette lecture ne fait que la rendre encore plus mal à l’aise alors qu’elle visualise aisément Lyon en cet homme écrivant de longues tirades d’amour pour sa dulcinée dans son carnet. Son cœur ne se serre que davantage lorsqu’elle pense comprendre, à la lecture d’un énième poème, que les sentiments de Roxanne ne semblaient pas être réciproques. La fatigue jouant sans doute sur son humeur attristée, elle fini par refermer le carnet et retourne à l’intérieur de la chambre. Laissant la fenêtre grande ouverte, elle prend rapidement une douche et nettoie ses vêtements avant de se glisser sous les draps. La journée à été longue et épuisante. Il est pourtant difficile pour la criminelle de trouver le sommeil, cette nuit-là.

Sa nuit a été courte, pourtant la rose retrouve son énergie de la veille dès que ses pieds touchent le sol. Sans s’attarder, elle fait une toilette rapide et s’habille. Dernière elle, elle referme la fenêtre, puis la porte et s’en va joyeusement rendre ses clés à la réception. L’heure du rendez-vous n’a pas encore sonné, pourtant le Vastia se trouve déjà là, à l’attendre dans le hall. De loin, elle lui adresse un large sourire et lui fait un signe de la main avant de le rejoindre. « Tu es matinal… » Constate-t-elle. En avance sur l’heure matinale du rendez-vous, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit déjà prêt à l’attendre. « Bien dormi ? » Demande-t-elle par la suite, visiblement rayonnante de bonne humeur à nouveau. Les quelques mots échangés la veille planent encore dans un coin de son esprit mais elle décide de ne pas revenir argumenter là-dessus. Pour elle un coup de cœur n’est pas un véritable attachement et il n’aura aucun mal à passer à autre chose dès lors qu’elle ne sera plus dans le paysage de sa vie. Plus vite ils trouveront celui qu’ils cherchent, mieux ce sera…pour tous les deux, dans le fond. Quittant le village et se dirigeant vers l’ouest comme prévu, elle s’en remet entièrement à lui pour ce qui est de l’itinéraire. « Heureusement que tu es là…Je crois que je me serais perdue sans toi. » Souffle-t-elle. Non pas que son sens de l’orientation soit mauvais, mais il lui semble plus facile de se perdre en montagne que n’importe où ailleurs.

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Lyon Vastia
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Mar 28 Jan - 14:36
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Alors qu’il se tient sur son balcon, son cœur a un léger sursaut lorsqu’il entend le bruit caractéristique d’une porte coulissante, provenant du contrebas, côté Meldy. Celle-ci en sort. Pas de pyjama ou de peignoir pour répondre à sa question d’avant, mais il n’est pas déçu pour autant parce qu’elle est là. La belle s'assoit etouvre un livre. Il s’accoude au balcon et lui vole secrètement ce moment. Que lit-elle, songe t-il d’ailleurs. Lyon est presque sur le point de lui demander, mais il remarque à l'inégalité des lignes que cela semble être un ouvrage écrit à la main. Le journal de quelqu’un, son propre journal ? On tombe dans l’indiscrétion. Il se tait et l’observe simplement. Elle est la première à partir. Lyon fait ensuite de même et va se coucher. Levé aux aurores, il s’habille, jette sa cape blanche sur ses épaules, et se présente dans le hall très à l’avance pour ne surtout pas faire attendre la rose cette fois. Même s’il garde sa neutralité, le regard de l’argenté change tellement quand elle rentre dans son champ de vision qu’on a l’impression que son visage entier s’illumine avec. Elle est belle dès le matin… « Bonjour Meldy. » « Tu es matinal… » « Tu trouves ? » répond-il innocemment, comme s’il n’avait pas du tout fait une moitié de névrose à l’idée d’arriver après elle. Après un encas, les deux prennent la route ensemble. A l’ouest, ils empruntent un chemin étroit qui semble être le creux entre deux montagnes. Lyon reste attentif, car le risque d’éboulement est élevé. Rien ne se passe toutefois, il ne peut donc pas faire une autre démonstration de sa magie et de ses réflexes (sa confiance en lui et ses capacités est tel qu’il éprouve même un certain regret que rien ne soit arrivée). « Heureusement que tu es là…Je crois que je me serais perdue sans toi. » Typiquement le genre de phrase qui le font craquer puisqu’ils flattent son égo de gentleman utile à sa dame. Gonflé de fierté, il lui répond par un tout petit sourire qui se veut modeste (Lyon est conscient de ses atouts, mais ce ne serait pas subtil de surenchérir), mais son expression globale, etsurtout son regard, sont imprégnés d’un amour-propre surdimensionné, qui est décuplé en apparence car mêlé à la tendresse que cette femme lui inspire. 

Ils font un arrêt dans un village où ils ne trouvent aucun indice, au grand plaisir du Scalien, et se rendent ensuite au téléphérique magique tout proche, gardé justement par un homme de ce patelin. L’argenté paie leur montée et ils s’installent sur la banquette. Lyon descend la barre de sécurité. « Cette activité est très romantique, tu ne trouves pas ? » demande t-il, les joues légèrement teintées. On ne dit pas assez que le Vastia a un certain talent pour jeter des malaises, notamment quand il en fait trop, comme disait Meldy. En tout cas, il a bien raison. Cette virée est totalement romantique. La vue en hauteur de ce parterre immaculé, agrémenté par des roches, de hauts sapins et même d'une discrète petite source, sur ciel bleu parsemé de quelques nuages, est idyllique, surtout pour un mage de glace. La balade ne dure qu’une dizaine de minutes, ce qui est trop court. Hélas, même les bonnes choses ont une fin. Quand ils descendent du siège, on voit déjà, au loin, le prochain village vers lequel ils se dirigent. L’immeuble qui domine un peu, tout de bois, a des airs d’auberge touristique, mais Lyon sait de quoi il en retourne. Il s’arrête brusquement. « Une tour de contrôle » murmure t-il. Elle est peuplée les soldats et ambulanciers de montagne, qui interviennent lors d’accident ou d’attaques de bête sur alpins ou autres promeneurs. En se rendant là-bas, ils peuvent en croiser lors de leur inspection. Ces gens peuvent être une mine d’informations, mais Lyon ne veut pas que l’un d’eux croise Meldy, et pire, la reconnaisse. Le visage de son aimée n’est pas bien connu des autorités (peut-être même pas du tout) mais il ne prendra aucun risque. 

Le Lamia se tourne vers elle avec un très léger sourire affectueux, quoique quelque chose un peu énigmatique s’en dégage, car il cache le fond de sa pensée, ainsi que ses craintes, comme il sait si bien le faire. « Nous irons plus vite en nous séparant. Je vais inspecter ce village » dit-il sur un ton naturel et méthodique. Il fait un signe de tête pour désigner derrière lui. Puis, il pointe de l’index la pente opposée. « Le prochain se situe de ce côté. Au bout de deux kilomètres, le chemin se fera plus serpenté. N’en dévie pas et tu arriveras à bon port d’ici une trentaine de minutes. Quand tu y seras, compte une heure, et je te rejoindrai sur la place principale. Elle est facilement reconnaissable par sa fontaine gelée. » Sur ces paroles, Lyon défait sa cape blanche, la retire, et la passe autour des épaules de sa dulcinée. « La température se rafraichit avec l’altitude » justifie t-il à voix basse en la nouant. Inutile de discuter, l’argenté est un mage de glace, il n’a pas besoin de cet artifice. Malgré un visage neutre, l’inquiétude danse dans le fond de son regard sombre quand il le relève vers Meldy. « Fais attention à toi, d’accord ? » Lyon caresse sa joue du bout des doigts. Cette fois non, il n’en fait pas trop, ce geste n’est rien et n’exprime en rien la boule au ventre qu’il ressent à ce que leur chemin se sépare dans de telles conditions. « À très vite » souffle t-il avant de se détourner, le cœur déchiré comme si Meldy en emportait un morceau avec elle. Il déteste cette situation, mais il sait que tout va bien se passer, qu’il ne va rien lui arriver. Elle s’est toujours débrouillée jusque là. D’un côté, il aimerait qu’elle ait besoin de lui, de l’autre, il est soulagé que ce ne soit pas le cas.

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Mar 28 Jan - 19:27
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Lyon & Meldy

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Si la rose aimerait retrouver au plus vite l’homme caché quelque part dans les montagnes, pour en terminer au plus vite avec cette histoire et permettre à Lyon de reprendre sa route, lorsque ce sera terminé elle doit bien reconnaître que les paysages montagneux vont lui manquer. Elle n’exclu d’ailleurs pas l’idée de sauter sur l’occasion d’y revenir si elle devait le faire pour le besoin d’une mission. Toujours aussi émerveillée par tout ce qu’elle peut voir, elle ne fait pas beaucoup la conversation sur le chemin. Pourtant, elle ne voit pas le temps passer et ils arrivent à un second village alors qu’elle a l’impression d’avoir quitté le premier il y a peu. Ils en font le tour et interrogent quelques habitants, mais que constat n’a pas changé et ils ne se retrouvent pas plus avancés. Situé pourtant tout proche du téléphérique magique où ils se rendent par la suite, elle avait espéré que quelqu’un dans ce village aurait pu au moins croiser l’homme recherché quelques fois. Ne rien trouver est pour elle une déception, bien qu’elle s’y attendait -ce n’est après tout que le second village visité sur une longue liste de villages de montagne où il pourrait se trouver. Montant sur le téléphérique avec Lyon, elle reste optimiste et se dit que le prochain pourrait être le bon, ou encore le suivant -elle prendrait de toute façon tout le temps nécessaire pour le retrouver. « Cette activité est très romantique, tu ne trouves pas ? » Son regard quitte le paysage quelques secondes pour se tourner vers le Vastia. Malgré elle ses joues se teintent de rose également, alors elle détourne rapidement le regard. « Oui… » Se contente-t-elle de murmurer doucement. Elle ne veut pas remettre le sujet de la veille au centre de leur conversation car elle sait que c’est peine perdue de tenter d’argumenter avec lui, d’autant plus lorsqu’elle ne peut pas vraiment lui justifier son point de vue. Le reste de la montée, qui ne dure guère plus qu’une dizaine de minutes, la rose ne dit plus un mot et s’efforce de porter toute son attention sur le paysage magnifique qui lui fait face, même si son esprit est ailleurs. Au loin, le prochain village se dessine déjà, mais le mage de glace s’arrête brusquement et se tourne vers elle.

« Nous irons plus vite en nous séparant. Je vais inspecter ce village » Malgré son sourire, il y a quelque chose qu’elle n’arrive pas à décrypter dans l’expression de son visage. Elle fronce les sourcils, intriguée, alors qu’il désigne le village derrière lui. Puis, il pointe un chemin opposé de l’index. « Le prochain se situe de ce côté. Au bout de deux kilomètres, le chemin se fera plus serpenté. N’en dévie pas et tu arriveras à bon port d’ici une trentaine de minutes. Quand tu y seras, compte une heure, et je te rejoindrai sur la place principale. Elle est facilement reconnaissable par sa fontaine gelée. » Elle hoche la tête et, par réflexe, son regard se porte dans la direction qu’il lui indique. Lorsqu’elle reporte son attention sur lui, il a déjà retiré sa cape et est en train de la passer autour des épaules de Meldy. « La température se rafraichit avec l’altitude » Il la noue tandis qu’elle baisse la tête. « Merci… » Elle ne le connait que peu mais elle sait combien ce serait futile de refuser alors qu’en tant que mage de glace, il ne craint pas le froid. Lorsqu’il relève la tête et que leurs regards se croisent, elle lui adresse un léger sourire qui se veut rassurant. « Fais attention à toi, d’accord ? » « Toi aussi. » Son sourire s’élargie alors qu’il caresse sa joue du bout des doigts. Elle pourrait lui dire qu’il en fait trop une fois de plus, mais elle ne s’y risque pas en voyant qu’il semble sincèrement préoccupé par quelque chose. « À très vite » Il tourne les talons et elle fait de même, malgré une angoissante boule au ventre naissante. Il ne l’a pas habituée à un tel sérieux et, sur le chemin pour rejoindre le village, elle ne peut s’empêcher de s’interroger sur la nature de son inquiétude.

Pour autant, elle a eu un aperçu de ses capacités en tant que mage et elle sait qu’elle n’a pas à s’en faire pour lui. Suivant ses consignes, elle presse le pas pour arriver au plus vite au village suivant, sachant pourtant pertinemment que ça ne le fera pas arriver lui plus vite. Lorsqu’elle croise deux hommes sur le chemin, qui semblent être des secouristes, elle baisse légèrement la tête et réajuste sa capuche avant de les saluer poliment. Ils passent leur chemin sans lui prêter plus d’attentions et ne croise plus personne jusqu’à arriver au village que Lyon avait mentionné. Repérant les lieux en faisant un tour du village, elle repère rapidement la place principale avec la fontaine gelée que Lyon avait mentionné. Le trajet pour rejoindre le point de rendez-vous en tête, elle commence son enquête en abordant d’abord quelques passants qui ne sont pas capables de lui répondre. « Tu devrais aller voir à l’auberge, mon petit. » Lui confie finalement une vieille dame qui vient de faire ses courses et qui semble pressée de rentrer chez elle. « Le propriétaire était marchand avant de s’installer ici, il connait presque tous les villages de la région ! » Pour la remercier, Meldy lui propose de l’aider à porter ses courses jusque chez elle, aide qui n’est pas de refus. Tout le reste du trajet elle se plaint de ses petits enfants qui n’aident pas leur grand-mère et qui devraient prendre exemple sur des enfants comme elle. Elle ne relève pas mais sourit légèrement. Si seulement…Se dit-elle. Elle dépose les courses sur la table de sa petite cuisine, décline son invitation à dîner et prend la direction de l’auberge qu’elle lui a indiqué.

Comme la plupart des établissements de ce genre, le rez-de-chaussée est réservé à une partie restauration ou quelques personnes sont déjà en train de boire un verre. Face à l’entrée se trouve une réception et, non loin, un petit bar d’où les boissons sont vraisemblablement servies. Interrogeant l’hôtesse d’accueil en premier lieu -elle ne connait pas l’homme sur la photo- elle l’oriente vers le bar, lui apprenant qu’ici le serveur était également le patron -chose qui n’est pas rare dans les petites structures comme celle-ci. Photo en main, elle s’installe sur un haut tabouret, en face de l’homme qui nettoie quelques verres. Après quelques brèves salutations, elle fait glisser la photo qu’elle possède vers lui. « On m’a dit que vous pourriez peut-être me renseigner ? » Elle croit presque à un miracle lorsqu’il lui dit qu’effectivement, il a déjà croisé cet homme. Il reste cependant incapable de lui dire dans quel village il habite exactement : Il n’est pas rare ici de passer d’un village à l’autre lorsque l’on a besoin de quelque chose de bien spécifique et il ne saurait dire s’il vivait là-bas ou s’il s’y trouvait uniquement pour un besoin quelconque. A la tête qu’elle tire lorsqu’il lui donne des noms de village, il comprend qu’elle n’est pas du coin et soupire. Il sort une carte d’un de ses placards, lui montre l’remplace du village où elle se trouve actuellement, et le village dans lequel il a rencontré l’homme recherché. Sur la carte, ça lui semble être assez loin, mais elle n’est pas une experte du terrain. « Je peux vous l’acheter ? » Si elle est persuadée que Lyon n’a pas besoin de carte, ce n’est pas son cas et elle n’exclu pas le fait de revenir un jour -sans lui. Le barman-propriétaire lève les yeux au ciel. « Garde la, t’en a plus besoin que moi ! » Par principe, elle commande quand même un cocktail et l’écoute parler de l’époque où il voyageait sans cesse dans la région. Si elle a du temps avant que l’heure mentionnée par Lyon s’écoule, autant attendre au chaud et faire marcher un peu les affaires de cet homme à qui elle doit finalement beaucoup, à la fois pour les réponses et pour la carte.

Lorsqu’elle estime que l’heure de rendez-vous approche, elle range la carte dans une de ses poches et règle pour bien plus que sa consommation avant de sauter du tabouret et de se diriger vers la sortie. Elle n’avait jusqu’ici pas fait attention au début d’agitation à l’autre bout de la salle, mais se voit forcée de jeter un coup d’œil dans cette direction lorsque, par réflexe, elle réceptionne un objet volant qui était sur le point de finir sa course dans le mur. Elle le dépose sur la première table à portée alors que son regard se pose sur deux hommes qui ont visiblement trop bu et en viennent aux mains. Le propriétaire et les autres clients semblent avoir pris les choses en mains en les séparant, elle s’apprête donc à sortir quand l’un des deux sort un couteau et que tout le monde, tant par peur que par surprise, recule. Elle ne comprend pas un piètre mot de ce qu’il balance mais l’instant d’après, il tente de planter l’autre avec la lame, et Meldy s’interpose en lui donnant un coup au poignet pour lui faire lâcher. Passé la surprise, les autres séparent à nouveau les poivrots et elle pose la lame sur le bar en soupirant. Lorsqu’elle tourne les talons l’agitation se calme à l’arrivée d’un homme qu’elle comprend être figure d’autorité dans le coin. Les chances qu’il la connaisse sont quasi nulles, pourtant elle ne peut pas prendre de risques et la seconde suivante elle est planquée derrière le bar, le temps que tout se calme et qu’il embarque les deux bagarreurs. Lorsque tout est terminé, elle lance un petit regard désolé au propriétaire qui, bien content qu’elle ait empêcher un type de se faire planter chez lui, fait comme si elle ne venait pas de se planquer. Même en pressant le pas, elle est en retard lorsqu’elle retrouve Lyon sur la place principale. « Pardon, tu m’attends depuis longtemps ? » Souffle-t-elle en arrivant devant lui. « Petite agitation à l’auberge. » Elle lui sourit d’un air désolé. « Mais tout va bien. » Elle ne minimise pas du tout ce qui vient de se passer parce qu’il n’a pas l’air bien.
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Lyon Vastia
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Magie : Ice Make
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Mar 28 Jan - 20:44
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Le fait que leur avis se rejoignent sur le romantisme de leur balade en téléphérique est pour lui une preuve supplémentaire (ajouté à la pile qu’il s’est déjà mentalement crée) qu’ils formeraient un couple parfait. Meldy aurait pu trouver cette activité sympathique, ou même mièvre, mais elle est d’accord avec lui. Or ce n’est romantique que pour qui le veut, non ? Lyon ne perd pas une miette du visage enchanté de sa belle qui découvre de nouveaux paysages. Elle a même rougi en admettant qu’il a raison ! Hélas, le mage de glace ne tarde pas à être ramené sur terre peu après, lorsque leur chemin est contraint de se séparer, faute de sécurité pour sa dulcinée. Soucieux de son bien-être, il l’habille de sa cape et lui indique la route à suivre, la laissant poursuivre seule, à regret. Il ne peut pas la faire attendre immobile, dans le froid, et il ne peut pas lui faire prendre le risque de croiser des soldats de montagne. Une fois au prochain village, plus en altitude, elle pourra l’attendre bien au chaud. Lyon s’est donné un délai large d’une heure pour être certain de n’avoir aucun retard. Il se rend immédiatement à la tour de contrôle, Blanc-cap, et aperçoit un soldat qui stagne au hall d’accueil et bavarde avec la standardiste.

Faisant comme s’il ne vient pas de les prendre en flagrant délit de flirt, Lyon les salue et leur montre la photo de l’homme qu’il recherche. Il est orienté à l’étage supérieur, vers les alpins. Ce sont les voyageurs de montagnes, qui reconduisent les rescapés d’avalanche ou autres, ainsi que les égarés, dans leur village. Le mage de glace gravit les escaliers et arrête deux soldats qui croisent sa route. Par principe, on lui demande pourquoi il recherche l'Addams. Ce n’est pas dans les habitudes de Lyon d’esquiver la vérité, mais il ne veut certainement pas impliquer l’armée dans cette affaire. Non seulement il veut passer plus de temps avec Meldy, mais en plus, cela pourrait les rapprocher d’elle. Le Vastia se présente comme mage de Lamia Scale et fait savoir que Madame Addams la embauché pour retrouver son frère qu’elle n’a pas vu depuis des années. Les soldats l’ont déjà croisé, sans doute plus d’une fois s’ils se souviennent de sa tête. Cependant, ils ne sont pas en mesure de lui indiquer où précisément. Ce qui aide le mage de glace, c’est qu’ils éliminent toute la zone Nord-Est, leur secteur de prédilection, qu’ils connaissent par cœur. Cette sectorisation sera très utile au mage de glace, qui s’adresse à d’autres soldats, une quinzaine en tout. Un caporal reconnaît aussitôt le visage et indique avoir acheté de la fourrure à cet homme, dans village à 1800 m, sur le mont Rocharia. L'Addams vit dans un chalet en retrait, estimé plus au nord, et Lyon est rassuré de se dire que cela leur fait donc encore une bonne trotte, avec Meldy.

La marche pour aller la retrouver, au coeur de ces lits de neige qui ressemblent à ceux de son enfance, apaise les inquiétudes qui stagnent en son cœur depuis que leur route s'est séparée. Il arrive au village avec un peu d’avance et se rend à la place principale. Ayant un peu d’avance, Lyon garde la tête froide au départ. Elle mène cette vie depuis des années, je ne dois pas m’inquiéter. Cependant, un mauvais pressentiment le gagne et, quand la grande aiguille du clocher indique que Meldy vient de dépasser leur horaire de rencontre, ce n’est plus aussi simple. Elle est censée se trouver ici avant lui, pourquoi serait-elle en retard ? Est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ? Finalement, l’objet de ses pensées entre dans son champ de vision. « Meldy ! » Il se précipite vers elle. « Pardon, tu m’attends depuis longtemps ? » « Cela n’a pas d’importance, tu vas bien ? » demande t-il en saisissant ses épaules, l’air inquiet. La réaction est assez théâtrale, très vastienne, mais en rien surjouée. En fait, il a même eu bien plus de peur qu’il n’est en train de le montrer. En gros, là, Lyon est très sobre. Meldy lui fait part d’un léger grabuge à l’auberge, mais affirme que tout va bien. Lyon marque un léger silence et lâche ses épaules. « Qu’est-ce qui a causé cette agitation ? » Il espère qu’elle lui dise si elle a rencontré des problèmes, et qu’elle ne lui mente pas pour le rassurer. S’il faut redoubler de prudence, alors il le fera ! Après sa petite enquête de boyfriend préoccupé, le sujet de la mission revient tandis qu’ils marchent ensemble au sein du village.

« Je pense avoir les informations qu’il faut. A moins que tu aies entendu un autre son de cloche, nous allons nous rendre au sud. Mais, avant toute chose, j’ai quelque chose à faire ici. » Lyon se rend chez un petit commerçant d’artefacts magiques et lui achète ce qui lui semble indispensable pour la suite : deux lacrymas de communication. En sortant de l’enseigne, il en tend une à Meldy. « Cela nous permettra de communiquer. Si l’on doit se séparer à nouveau, je serai plus rassuré de savoir que tu peux me contacter en cas de problème. » Il est encore tôt, les deux peuvent donc encore faire un certain trajet. Lyon ne perd pas une miette de Meldy, qu’il observe à la dérobée. L’inquiétude passé, il prend pleinement conscience d’à quel point elle est belle en blanc. Avec sa cape, elle a l’air d’un ange, sans compter que le mage de glace est carrément en train de bouillir de l’intérieur que sa belle porte son vêtement ! Ce sont les couples qui font ça ! « Cet habit te va mieux qu’à moi » remarque t-il, le feu aux pommettes, en détournant les yeux pour faire au moins genre qu’il ne la regarde pas depuis vingt minutes. Après un peu plus d’enquête auprès d’un village, par excès de zèle, ils s’arrêtent finalement pour manger. Lyon ne laisse plus le loisir à Meldy d’avoir seulement le temps de mettre la main dans sa poche : il dégaine son argent avec la même rapidité que pour se foutre à poil. « Nous n’avons pas été raisonnable » déclare t-il alors qu’ils ont repris la route la nuit tombée. Ils conviennent de se reposer à l’auberge du prochain village, un beau lieu touristique. Lyon aurait aimé lui faire découvrir le resort bien plus en détails, mais la gravité de leur enquête ne le lui permet pas. Une fois à l’accueil, on lui apprend que le lieu est bondé et qu’il ne reste qu'une seule chambre. Le gentleman la loue pour la nuit et donne la clé à Meldy. « Je vais me débrouiller » lui dit-il avec un petit sourire tendre.

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Mar 28 Jan - 20:50
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Lyon & Meldy

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« Cela n’a pas d’importance, tu vas bien ? » L’air inquiet, le Vastia se saisit de ses épaules tout en posant cette question. « Oui… » Murmure-t-elle sans bouger, posant à son tour un regard inquiet sur lui. Elle commence à être habitué au côté théâtral du mage de glace et n’a alors aucune idée qu’il se contient pour ne pas vraiment montrer l’étendue de son inquiétude. Toute cette affection, c’est presque trop pour elle qui n’est pas habituée à en recevoir. Elle fait état de la petite agitation qui a secoué l’auberge pour excuser son retard sans entrer dans les détails. « Qu’est-ce qui a causé cette agitation ? » Elle lui adresse un petit sourire pour calmer ses inquiétudes. « Rien de bien original, deux hommes qui boivent trop et qui se mettent à se battre…J’ai aidé à les séparer. » Vu l’état dans lequel il s’est mis juste parce qu’elle était un peu en retard, nul besoin d’en dire plus. Encore moins de mentionner le moment où elle a dû se cacher par simple mesure de précaution. Mais ça, elle ne lui dit pas non pas seulement pour ne pas l’inquiéter, mais parce qu’elle ne peut pas trop en révéler sur elle. C’est que la rose est bien naïve de croire qu’il ne s’en doute pas. Mais n’est-ce pas un peu de la faute du mage ? Qui courtiserait une criminelle de la sorte ?

Heureusement l’inquiétude étant passée, ils s’étaient tous les deux reconcentrés sur la mission qui les avaient menés jusqu’ici en se déplaçant dans les rues du village. « Je pense avoir les informations qu’il faut. A moins que tu aies entendu un autre son de cloche, nous allons nous rendre au sud. Mais, avant toute chose, j’ai quelque chose à faire ici. » « Le propriétaire de l’auberge m’a également redirigée vers une zone vers le sud. » Répond la rose avant qu’il se rende dans un petit magasin d’artefacts magiques. L’attendant à l’extérieur, elle réalise à présent qu’ils approchent du but, malgré les quelques jours de voyage qu’il leur reste sans doute. C’est bientôt la fin de leur collaboration et elle réalise avec un petit pincement au cœur que bientôt elle ne le reverra plus. C’était clair dans son esprit depuis le tout début. Malgré tout il reste impossible de ne pas se prendre d’affection pour lui. Si tout avait été différent, elle aurait été ravie de le revoir. Mais ce ne serait pas juste pour lui, qui est si attentionné et qui semble avoir des rêves plein la tête. Ce ne serait pas juste de continuer à lui mentir sur qui elle est, ni de continuer à le laisser s’attacher à elle. C’est lui qui la sort de ses pensées lorsqu’il sort du petit magasin en lui tendant une lacryma de communication. « Cela nous permettra de communiquer. Si l’on doit se séparer à nouveau, je serai plus rassuré de savoir que tu peux me contacter en cas de problème. » Elle prend l’objet sans avoir l’intention de s’en servir et avec l’idée de lui rendre avant qu’ils ne se séparent -à quoi bon argumenter alors qu’il est déjà décidé ? « Je suis capable de me débrouiller toute seule, tu sais ? » Demande-t-elle avec un petit sourire. Heureusement pour lui, la rose n’est pas vraiment susceptible. Elle se contente d’une innocente remarque avec un doux sourire lorsque d’autres l’auraient assurément mal pris.

L’heure peu avancée de l’après midi leur permet de reprendre la route pour se rendre au village suivant. Même lorsqu’ils restent silencieux l’un et l’autre pour une bonne partie du trajet, elle doit bien reconnaître que le voyage en sa compagnie est plus agréable que lorsqu’elle est seule. Et le Vastia trouve finalement toujours quelque chose à dire. « Cet habit te va mieux qu’à moi » C’est un compliment qui sort de nulle part. Tournant la tête vers lui, elle s’empourpre alors qu’il ne semble plus avoir les yeux posés sur elle -tant mieux. Elle reporte son attention sur le chemin, soudainement très attentive à là où elle met les pieds. « Non, il te va vraiment bien. » Murmure-t-elle tout bas. Loin d’elle l’idée de lui faire un compliment en retour, elle est juste sincère, ce qui serait presque pire.
Lorsqu’ils arrivent au village, malgré les informations concordantes récoltées des deux côtés, ils interrogent quelques personnes et s’arrêtent pour manger. Il ne lui laisse pas le temps de réagir qu’il a déjà réglé la note et elle se dit alors, sans grand espoir, qu’elle fera la même chose la fois suivante. Lorsqu’ils repartent, la nuit est tombée. « Nous n’avons pas été raisonnable » Elle acquiesce et ils conviennent tous deux de s’arrêter au prochain village pour se reposer. S’agissant d’un village touristique, la ville est encore animée lorsqu’ils y arrivent. Meldy remet sa capuche en place, mal à l’aise lorsqu’elle se trouve entourée de trop de monde.

Ils rejoignent l’auberge pour apprendre que le lieu est bondé et qu’il ne leur reste qu’une seule chambre. Lorsque Lyon la loue et lui tend la clé, elle reste quelques secondes à simplement le regarder, sans réagir. « Je vais me débrouiller » « Ne soit pas bête. » Répond finalement la rose. Elle attrape la clé alors que son autre main vient trouver celle de Lyon. Sans lui laisser loisir de protester, elle l’entraine avec lui dans les étages pour rejoindre leur chambre. L’idée de le laisser dehors est certainement la plus stupide qu’il ait pu avoir. Cela dit, l’idée de partager une chambre avec lui n’est sans doute pas l’idée la plus intelligente que la rose ait pu avoir. Mais ça, sur le moment, ça ne lui avait même pas traversé l’esprit. Sans s’en rendre compte, elle garde sa main dans la sienne jusqu’à être arrivés devant la porte de la chambre, qu’elle ouvre sans plus tarder et qu’elle referme derrière eux. L’endroit lui semble encore plus chaleureux que la précédente auberge, avec une décoration très typique de la montagne, un coin avec un fauteuil et un grand lit à l’autre extrémité de la pièce. Alors seulement elle s’empourpre en réalisant ce qu’elle vient de faire, et tous les sous-entendus qu’il pourrait en tirer. Comme la veille, elle a la sensation qu’il fait trop chaud dans la pièce. « Ça ne t’ennuie pas si j’ouvre un peu ? » C’est un mage de glace alors ça ne le dérangerait même probablement pas de laisser la fenêtre ouverte toute la nuit. Elle ouvre la grande baie vitrée en grand et prend une profonde expiration à l’extérieur, sur le balcon. Malgré la fraîcheur à l’extérieur, lorsqu’elle se tourne vers lui, toujours depuis le balcon, ses joues sont toujours en feu.

« Je dormirai dans le fauteuil. » Déclare-t-elle finalement. Elle a connu des conditions tellement déplorables par moment que de dormir dans ce fauteuil reste confortable à ses yeux. Quittant le balcon, elle traverse la chambre pour ne pas lui laisser l’occasion de la contredire et de lui sortir une tirade digne de lui. « Je vais prendre une douche. » Elle s’enferme dans la salle de bain en ayant bien pris soin, en plus de ne pas le laisser lui répondre, de ne pas croiser son regard. Elle retire la cape, qu’elle plie soigneusement, avant de prendre sa douche. Elle enfile rapidement un T-shirt et un short -habituellement parfait mais qu’elle trouve aujourd’hui beaucoup trop court- et détache ses cheveux qui retombent en cascade dans son dos. Elle lave finalement ses vêtements qu’elle laisse sécher avant de ressortir de la pièce tout aussi mal à l’aise qu’avant, la cape du Vastia dans les bras. « Je te laisse la place. » Elle lui adresse un sourire tendre et projette de s’installer dans le fauteuil pour reprendre sa lecture alors qu’il prend sa douche à son tour. Davantage par pudeur que par froid, elle cherche dans la pièce une seconde couverture. Faisant chou blanc et ne voulant pas prendre une des couvertures du lit, elle récupère la cape de Lyon pour se blottir dedans. Elle avait pour grands projets de continuer la lecture du carnet trouvé dans le manoir, mais elle est bien plus épuisée qu’elle ne l’aurait cru. Elle s’endort avant que le mage de glace ne sorte de la salle d’eau, envoutée par une douce odeur de menthe et d’agrumes.

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Lyon Vastia
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Mar 28 Jan - 20:54
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J'AI FAIT LE TOUR DE TANT D'HISTOIRES D'AMOUR. J'AI BIEN, BIEN ASSEZ DE COURAGE POUR TOURNER D'AUTRES PAGES, SACHES QUE LE TEMPS NOUS EST COMPTÉ.

« Meldy, Laisse-les ivrognes se faire mal entre eux, ils ne méritent pas ton attention. Tu aurais pu être blessée » argumente Lyon d’un ton important, suite à son explication. Les mauvaises personnes auraient pu la remarquer, et ce n’était pas le rôle d’une Dame de s’occuper de cas sociaux. Comment pouvait-elle être si imprudente ? Toutefois, lui rappeler qui elle était ne lui traverserait jamais l’esprit, car pour le Vastia, elle était une femme merveilleuse, un joyau délicat qu’il fallait protéger.

Reprendre la route est l’occasion pour eux de changer d’air et de conversation. Ils ont reçu les mêmes informations, ce qui conforte Lyon dans ses plans. Avant le départ du village, il prend le temps de lui acheter une lacryma de communication, qu’elle accueille sans grand enthousiasme. « Je suis capable de me débrouiller toute seule, tu sais ? » « Alors, c’est peut-être moi qui aurai besoin de toi », contre t-il avec un sourire léger, doux. Pour un homme de sa fierté, de son amour-propre, oser dire qu’il pourrait avoir besoin d’elle était sans doute une preuve de tendresse et d’attachement surpassant de très loin tous les discours dont on le savait capable. Aussi, il y avait une certaine ruse, un sous-entendu dissimulé derrière : si un jour je peux avoir besoin de toi, l’inverse est plus que possible.

La perfection de Meldy, qui se révèle à n’importe quelle occasion aux yeux de Lyon, l’émeut à chaque fois. Son humilité, par exemple, et la façon dont elle retourne son compliment, ce qui lui met le feu aux joues et le fait reporter amoureusement son regard vers elle, qui a déjà détourné la tête. Et il y a aussi cette façon qu’elle a de se soucier de son bien-être, quand elle refuse de le laisser aller à ses propres moyens durant la nuit, alors qu'on ne leur annonce qu'une seule chambre de disponible à l'auberge. Refusant de le laisser se débrouiller, elle attrape sa main et l’entraîne avec elle vers leur chambre. Leur. L’esprit de Lyon en bégaie ! Le regard vacillant, l’air ahuri, il effleure de sa main libre sa propre joue tant celle-ci crame. « Tu.. tu ne vois pas d’inconvénient à ce que nous dormions dans la même… » murmure t-il avec surprise et admiration. Non, il n’a pas l’esprit mal placé et ne se fait aucun scénario du genre, si ce n’est qu’il va avoir la chance de pouvoir la regarder dormir ! Il sait que sa dulcinée fait ça pour qu’il n'ait pas à galérer une à deux heures de plus, afin de trouver un endroit où il convient de dormir. C'est une femme généreuse, une qualité qui le fait craquer autant que la beauté et la douceur. Meldy a le rose aux joues lorsqu'ils se retrouvent ensemble dans la pièce. « Ça ne t’ennuie pas si j’ouvre un peu ? » Il répond par un regard tendre et amusé. A t-elle oublié à qui elle s'adresse ? Il se demande si elle est gênée parce qu'une lady se doit de l'être dans de telles circonstances, ou pour d'autres raisons. A quoi songe t-elle ? Pour lui, c'est tout bouclé. « Il me tarde que ce ne soient plus les contraintes extérieures, mais notre amour, qui nous réunisse dans la même chambre » espère t-il tandis que ses pensées l'ont projeté loin, très loin, des années plus tard, dans un avenir utopique où ils sont mari et femme. Ce taré ne se rend même pas compte qu'il fait flipper.

« Je dormirai dans le fauteuil. » La rose qui a dû ouvrir la fenêtre pour le refroidir lui semble sincèrement croire qu’il va accepter de la laisser dormir sur le canapé. Lyon l’observe passer devant lui et se diriger dans la salle de bains avec des étoiles dans les yeux. « Cette candeur est si touchante » s’émerveille t-il sincèrement, une main sur le cœur quand d’autres tels que Laxus, aurait râlé un « Elle m’prend pour une baltringue ? ». Sa belle reparait quelques instants plus tard, cheveux lâchés, pyjama court. Lyon observe la nouveauté avec tendresse mais s’efforce de détourner le regard avant que l’inconvenance ne devienne vraiment flagrante. Il prend le relai.

Le mage de glace est désappé en moins d’une seconde, avant même d’atteindre la salle de bains. Une fois dedans, il nettoie ses fringues, les laisse sécher, prend sa douche, termine de sécher son boxer au sèche-cheveux, mais ne va pas jusqu’au bout. A court de patience, il l’enfile. Ce n’est pas lui qui attraperait froid pour ça. Une serviette autour des épaules, ses cheveux d’argent encore humides, il sort, s’approche du canapé et s’apprête à faire savoir à sa belle qu’il préfère dormir par terre si elle décide de rester là mais… elle s’est endormie. Son objectif secret serait-il de lui refiler une crise cardiaque ? Lyon a des crampes au cœur devant cette vision. Enveloppée dans sa cape à lui, avec ses longs cheveux roses détachés et sa bouille endormie, cette vision angélique le laisse muet comme un recueillement devant un monument saint. S’animant enfin, il va défaire les draps, puis retourne auprès de Meldy. Hors de question pour lui de la réveiller, il passe un bras sous ses jambes, un autre derrière son dos, et la porte vers le lit sur lequel il l’installe délicatement. Puis, il la couvre des draps avec la même précaution d’un père pour sa fille.

Lyon s’assoit ensuite en bout de lit et la contemple longuement. En réel prince charmant, il ne cède pas à la tentation de caresser sa joue de porcelaine ou ses cheveux de soie, alors qu’elle est inconsciente. Lorsque Lyon se lève, il n’est pas vraiment repu de sa vision, mais il la garde à l’esprit dans l’espoir de faire des rêves où l’affection qu’elle lui porte est réciproquement aussi forte. Il se couche sur le canapé à moitié à poil, comme tout disciple d’Ul qui se respecte, mais au moins, il est sec désormais.

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Mar 28 Jan - 21:00
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Lyon & Meldy

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« Il me tarde que ce ne soient plus les contraintes extérieures, mais notre amour, qui nous réunisse dans la même chambre » Si jusqu’ici Meldy avait été très tolérante sur les excès d’affection de Lyon, cette phrase ne la laisse pas de marbre. Elle n’a cependant sans doute pas l’effet escompté par le mage de glace -à quoi s’attendait-il d’ailleurs en lâchant une bombe comme celle-ci ? Sur le balcon, elle s’arrête net et se tourne vers lui avec une drôle d’expression sur le visage. Habituellement mignon et touchant il est cette fois carrément flippant et elle est bien contente de simplement pouvoir s’enfermer dans la salle de bain sans n’avoir rien à lui répondre. A l’intérieur, elle a besoin de quelques secondes pour reprendre ses esprits. Elle ne veut même pas se demander à quoi il pensait lorsqu’il a dit ça. Elle veut juste prétendre qu’il ne l’a jamais dit, que cette phrase n'a jamais existé. Lorsqu’enfin elle sort de la pièce elle laisse sa place au mage de glace et s’installe dans le canapé avec sa cape et le carnet. Quelques instants après la belle est déjà endormie. Elle n’a pas eu le temps de lire trois lignes du carnet, et elle n’a pas non plus le temps de voir Lyon sortir de la douche ce qui n’est pas plus mal parce qu’entre la phrase qu’il vient de lui balancer le plus naturellement du monde et le fait qu’il en soit sorti en caleçon, Meldy aurait sans doute fuit si elle n’était pas endormie.

Lorsqu’elle se réveille, elle est toujours entourée de cette douce odeur de menthe et d’agrumes, mais elle ne se retrouve pas tout à fait à l’endroit où elle se souvient s’être endormie. Dehors, le soleil n’est même pas encore tout à fait levé. Encore somnolente, elle se redresse et se frotte les yeux en portant son regard tout autour d’elle. Aurait-elle dû s’en douter ? Assurément. Elle quitte le lit en gardant la cape dans ses bras et s’approche à pas de loup du canapé. Elle vire au rouge pivoine a la vue du Vastia tranquillement endormi en caleçon et le couvre avec sa cape non pas que la vue était déplaisante pourtant. Ne voulant pas le réveiller, elle s’enferme dans la salle de bain pour faire une toilette rapide, se coiffer et s’habiller.  Lorsqu’elle en sort le mage de glace est toujours endormi et elle le regarde quelques secondes avec un sourire tendre sur le visage, appuyée contre le haut du dossier du canapé.

Déjà prête à repartir pour sa part, elle s’installe par terre, adossée contre le bas du canapé, et décide de laisser à Lyon un peu de teps de sommeil supplémentaire. A dépenser toute son énergie pour prendre soin d’elle -même si elle n’en a pas besoin- elle lui doit bien ça sans doute…Elle met ce temps à profit pour terminer la lecture du carnet qui ne lui apprend finalement rien de plus. Perdu dans un amour à sens unique il sombre de plus en plus, et lorsqu’il apprend finalement la maladie de Roxanne, les mots n’ont plus aucuns sens. Comme s’il ne s’était jamais lui-même remis de la maladie de celle qu’il aimait…Les dernières pages ne sont plus qu’un amas de gribouillis sans queue ni tête. Elle referme le carnet et ne peut s’empêcher de jeter un petit coup d’œil au mage encore endormis. Tu mérites vraiment quelqu’un qui pourra t’aimer autant que tu l’aimes, songe-t-elle. Elle n’en a pas besoin puisqu’elle a avec elle le meilleur guide de tous les temps, mais elle sort la carte pour vérifier leur itinéraire. Lorsqu’elle se demande si elle devrait le réveiller, il commence seulement à émerger.

« Bonjour ! » Le salut-elle avec un sourire rayonnant alors qu’il n’est sans doute pas encore réveillé. « C’est bizarre, je suis persuadée de m’être endormie dans le canapé, pourtant je me suis réveillée dans le lit… » Commence-t-elle en se redressant. « Qu’est-ce que je devrais faire pour que tu arrêtes de prendre soin de moi comme ça ? » Cette question n’est guère plus qu’un murmure alors qu’elle a détourner son regard de lui pour ranger sa carte. Lui adressant un dernier sourire un peu forcé, elle lui propose de l’attendre dans le hall d’accueil le temps qu’il se prépare et quitte la pièce. C’est qu’elle ne voudrait pas lui laisser le temps de lui sortir une nouvelle fois une phrase du même acabit que la veille. Elle n’a pas non plus spécialement envie de le voir se promener dans la chambre en caleçon…Pas que l’image soit désagréable mais elle se trouve mal à l’aise rien que d’y penser.

Il n’est sans doute pas aussi rapide pour s’habiller que pour se déshabiller mais elle n’a pas à l’attendre longtemps avant qu’il la rejoigne en bas. Et après avoir rapidement partagé un petit déjeuner ils reprennent la route ensemble. Elle est assez fière de pouvoir se dire qu’elle s’en serait bien tirée avec seulement une carte, car l’itinéraire que propose Lyon est exactement celui qu’elle a repérer un peu plus tôt. Ils traversent plusieurs villages et, l’air de rien, elle remet sa capuche sur sa tête lorsqu’elle juge qu’il y a un peu trop de monde aux alentours. Les villages touristiques sont certes magnifiques, mais ils ne sont définitivement pas faits pour quelqu’un comme elle, qui se sent bien plus à l’aise dans les petits villages perdus. Ici et là ils se renseignent, sans vraiment avoir d’informations dans les premiers villages, puis un peu à mesure qu’ils s’avançaient jusqu’à avoir la localisation exacte du chalet dans lequel s’est retiré l’Addams. La soirée est bien avancée lorsqu’ils se trouvent devant le sentier sensé mener à ce chalet. « Prêt à terminer cette enquête ? » Elle semble plus joyeuse qu’elle ne l’est réellement. En réalité, ça lui crève le cœur de se dire qu’elle ne le verra plus…Même si elle le savait depuis le début, c’est un peu trop facile à son goût de s’attacher au Vastia.

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Mar 28 Jan - 21:09
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Lyon & Meldy

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Le visage paisible, le mage de glace ne fait pas exactement le rêve qu’il espérait, mais... quand même. Car dans cette mission qu'il réalise avec Cherry, Lyon agit en sachant que Meldy l’attend. Certes elle est offscreen, mais dans ce monde là, ils sont en couple. La mission se termine, Lyon fait un commentaire sur le fait qu’il va enfin pouvoir retrouver sa copine... et tout se brouille. Lentement, il émerge du sommeil. Un visage prend forme. Des yeux verts, un sourire étincelant, une odeur de rose. « Bonjour ! » Le visage sérieux, encore un brin fatigué, Lyon déclare d’un ton parfaitement neutre : « C’est le plus beau jour de ma vie. » Ce n'est pas de la flagornerie. Il songeait justement la veille qu'il rêverait de se réveiller avec la vision du merveilleux visage de Meldy. « C’est bizarre, je suis persuadée de m’être endormie dans le canapé, pourtant je me suis réveillée dans le lit… » Elle l’accuse. Il se redresse. Sa cape glisse sur lui. Meldy a dû le couvrir, cela le fait intérieurement sourire. L’hôpital se moque de la charité, n’est-ce pas ? « Je m’ôte le crédit de cet événement. Tu es somnambule. » Inutile de préciser que, s’occuper d’elle et agir comme si de rien n’était ensuite, c’est typiquement le truc de couple qui le comble et qui nourrit son côté passionnel bien flippant. Un petit air très satisfait sur le visage, voire suffisant (le genre qui donne envie à Grey de le cogner quoi), l’argenté se lève tandis que Meldy lui fait savoir qu’elle l’attendra au hall d’accueil.

Après sa toilette, il constate que ses fringues sont encore humides. N’étant pas un exhibitionniste du niveau de son frangin, il les enfile tout de même et va retrouver Meldy pour un petit déjeuner. Ils sortent au moment où les pistes et les places enneigées commencent à se remplir. La rose enfile sa capuche et son regard semble fuir tout le monde. Lyon pose une main sur son épaule et la guide vers les chemins un peu plus isolés. Il doit se changer avant de reprendre vraiment la route pour sa part, et il est obligé de porter son choix sur une enseigne pas très fréquentée pour ça. Poursuivre la marche avec des fringues mouillées, très peu pour lui. Le Vastia fait un saut dans une boutique où le choix s’avère limité. Il se retrouve avec un pull en cachemire, et un pantalon chino gris. Sa cape blanche à fourrure l’empêche au moins de ressembler à monsieur tout le monde. Meldy n’a pas à poireauter longtemps, il a bien trop d’égard pour ça. Les deux peuvent enfin reprendre sérieusement la route. Durant leur marche, Lyon en profite pour tester la lacryma de Meldy en appelant l’hôpital où il a confié Roxanne. L’infirmière avec qui il entre en contact lui fait savoir qu'elle va bien mieux et qu’elle a d'ailleurs porté plainte contre son bourreau, Matthew Addams. Apparemment, elle a été dûment accompagnée dans sa démarche. Cela tombe bien, le Vastia se rapproche justement du coupable. L’armée n’aura pas à s’interroger longtemps sur la localisation de celui-ci. Il rend la lacryma à Meldy. L’équipe de choc est sur la bonne voie. Le mage de glace connaît l’itinéraire par cœur. Se rapprocher du but ne lui apporte ni satisfaction, ni mécontentement. D’une part, il aurait aimé poursuivre cette vie à deux plus longtemps avec son aimée, mais d’autre part, cela aurait impliqué qu’un criminel reste davantage en liberté. « Prêt à terminer cette enquête ? » Le visage songeur du Scalien se tourne vers elle. Ses lèvres esquissent un léger sourire et il hoche la tête, avant de ramener son regard droit devant. Cela signifie t-il que leur binôme n'aura plus de raison d'être ? Il ne doit y avoir que cette naïve de Meldy pour le croire encore. « Puisque ta lacryma est opérationnelle, je te contacterai pour d'autres missions. J'ai remarqué que tu as des talents solides en filature et en discrétion, or peu de mages de Lamia Scale peuvent s'en targuer. Aucun, en fait » Même si c'est assez vrai, Meldy étant experte en la matière, bien sûr que ce n'est pas du tout pour ça qu'il voudra faire équipe avec elle.

Un chalet solitaire ne tarde pas à se révéler au bout du sentier bordé de pins. La pente est plus ardue pour l’atteindre. Lyon tient la main de Meldy tandis que leurs pieds s’enfoncent un peu plus dans la poudreuse. La neige n’est pas lisse. Il y a d’autres traces de pas. L’homme est-il chez lui, ou est-il parti ? Une fois proches du but, ils montent les deux marches du perron et Lyon frappe à la porte du chalet. « Matthew Addams ? » Il frappe à nouveau. Pas de réponse. Le Lamia n’a pas pour autant l’intention de poireauter pour ce criminel. Il actionne la poignée. Sans surprise, c’est verrouillé. Sa main se pose sur la serrure et un oiseau de glace quittant sa paume traverse le mécanisme, y laissant un trou béant. Voilà qui est réglé. « Qu’est-ce que vous faites ? » s’exclame une voix derrière eux. L’argenté jette un œil par-dessus son épaule, puis, voyant le nouvel arrivant, il se retourne complètement. C’est bien lui qu’ils cherchent.

Plus en bas de pente, l’Addams accélère son ascension vers eux. De taille moyenne, des cheveux bruns, un visage fade, des vêtements sombres, il est aussi banal que sa victime est belle. Malgré son mépris évident pour lui, Lyon ne trahit strictement aucune émotion. Il attend patiemment que l’individu les rejoigne avant de déclarer simplement : « Bonjour Matt. Roxanne vous transmet ses amitiés. » Ça pourrait être une forme d’humour, mais Lyon n’a vraiment pas la tête de quelqu’un prêt à déconner. Matthew Addams se fige, en état de choc. Il devait s’attendre à tout sauf à ça. Dès qu’il fait quelques pas en arrière, le Vastia l’interprète comme un début de fuite. Un violent blizzard s'élève, ouvrant la porte du chalet à la volée. Sur ce, le mage frappe du poing sur sa paume pour un Ice Make. Un tigre de glace surgit du sol, derrière le coupable, et lui donne un puissant coup de patte dans le dos qui l’éjecte vers l’avant. Lyon s’écarte nonchalamment d’un pas de côté pour le laisser atterrir dans sa propre demeure. Il y entre ensuite à son tour. « Vous ne comprenez pas, j’ai fait ça pour elle ! » se défend Matthew en se relevant malhabilement. « Sans doute. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle porte plainte contre vous. » « Elle n’a plus toute sa tête, Roxanne souffrait ! » Quand bien même fut-ce le cas, quand bien même allait-elle mieux en dormant, il l’avait laissée pourrir dans une cave sans s’en soucier. Toutes les excuses du monde ne sauraient trouver grâce aux yeux du Vastia. Celui-ci n’ayant pas le même niveau d’information que sa dulcinée, il fait fausse route, mais juste un peu : « À cause de qui, on se le demande. »

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Mar 28 Jan - 21:15
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Le malaise de la rose se ressent sans doute -elle n’est pas une experte pour cacher ses émotions- car Lyon ne tarde pas à poser une main sur son épaule pour l’entrainer avec lui vers des chemins moins fréquentés sans un mot, sans une remarque ni même une question. Lorsqu’il a besoin de nouveaux vêtements, elle l’attend patiemment dehors en jetant de petits coups d’œil ici et là. Il ne la fait pas attendre très longtemps et lorsqu’il ressort avec des vêtements secs, ils reprennent tous les deux la route. Le Vastia profite du trajet pour joindre l’hôpital dans lequel la victime est soignée pour prendre de ses nouvelles. Il apprend ainsi qu’elle se sent bien mieux et qu’elle a officiellement portée plainte contre l’homme qui l’avait enfermée là. Celui qui l’aimait profondément -le savait-elle seulement ? Celui qui ne voulait qu’une chose, bon bien être. Bien malgré elle, Meldy a une boule au ventre. Ce qu’il a fait était indiscutablement horrible. Mais il n’avait été guidé que par son amour pour elle, il n’avait que de bonnes intentions, à la base…Si Juvia ne l’avait pas arrêtée, ce jour-là, sur l’île Tenro, elle aussi aurait fait quelque chose d’horrible et d’impardonnable au nom de son amour pour Ultear. Tête baissée, elle reste silencieuse pour le reste du trajet, pour ne se reprendre que presque arrivés. A sa question sur la fin de leur enquête, Lyon hoche la tête.

« Puisque ta lacryma est opérationnelle, je te contacterai pour d'autres missions. J'ai remarqué que tu as des talents solides en filature et en discrétion, or peu de mages de Lamia Scale peuvent s'en targuer. Aucun, en fait » Pas plus d’une seconde ou deux, Meldy s’arrête. « Je ne devrais pas accepter ce genre de proposition… » Répond la rose en reprenant sa marche. Sa réponse ne ressemble pas à un refus, et pour cause, ce n’en est pas véritablement un. Cela dit, elle n’accepte pas vraiment non plus. Si dans sa tête il était clair qu’elle refuserait ce genre de propositions, c’est en réalité bien plus facile à dire qu’à faire. Il est plus difficile qu’elle ne l’aurait cru de ne pas s’attacher au mage de glace. Entre ce qu’elle a envie de faire et ce qu’elle devrait faire il y a un monde. Et ce monde est beaucoup plus facile à franchir dans un sens que dans l’autre…

Ils s’enfoncent dans le sentier et, fidèle à lui-même, il prend la main de la rose alors que leurs pieds s’enfoncent dans la neige. Un chalet solitaire ne tarde pas à se dresser devant eux et, même si Meldy aime la montagne, elle n’est pas mécontente de pouvoir poser ses pieds sur les marches en bois du perron. Sans perdre de temps Lyon frappe à la porte. « Matthew Addams ? » Le chalet reste silencieux et face au silence qui s’impose à deux, Lyon détruit la serrure pour ouvrir. Coïncidence ou coup du sort ? C’est pile à cet instant qu’une voix s’élève derrière eux. « Qu’est-ce que vous faites ? » Se tournant vers lui, Meldy reconnait immédiatement l’homme de la photo. Quelques mètres en contrebas, il les rejoint en faisant dans la neige de grands pas qui semblent pourtant minuscules. « Bonjour Matt. Roxanne vous transmet ses amitiés. » Dans toute son incompréhensible empathie pour lui, elle trouve l’entrée en la matière un peu violente. Face à eux l’homme se fige avant de faire quelques pas en arrière. A côté d’elle, Lyon reste impassible alors qu’un violent blizzard s’élève, faisant claquer la porte qui s’ouvre à cause du souffle. Dans la foulée, il invoque un tigre de glace qui éjecte l’Addams d’un violent coup de patte à l’intérieur du chalet. Suivant Lyon elle entre à son tour. « Vous ne comprenez pas, j’ai fait ça pour elle ! » Pour elle. Son cœur se serre un peu. Elle détourne les yeux alors qu’il se redresse maladroitement. Elle ne fait pas plus attention à Matthew qu’à l’environnement, qui est à l’image des dernières pages du carnet, celles qui n’ont plus aucun sens. Rien ici n’est ordonné. A même les murs elle y lit des notes de toutes sortes qui n’ont, pour elle, aucun sens. Et où qu’elle pose le regard dans la pièce, il y a des livres dans tous les sens, la plupart ouverts et posés ici et là. « Sans doute. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle porte plainte contre vous. » « Elle n’a plus toute sa tête, Roxanne souffrait ! » Elle s’accroupi et en ramasse un. C’est un livre médical dont les concepts dépassent ses connaissances en la matière. A côté, c’est un livre poussé sur la magie, dans lequel les notes se multiplient également. Tout autour d’elle, ce n’est pas le travail d’un jour ou deux. Ce sont des recherches qui s’étendent sur des années. Il l’avait aimée comme un fou pendant toutes ses années. Et il avait fait tout ça pour elle alors que cet amour n’avait pourtant jamais été réciproque. C’en était aussi horrible que triste. « À cause de qui, on se le demande. » Au vu de son propre passif, pouvait-elle réellement le blâmer ? Elle n’en avait aucun droit.

« Elle était malade… » Murmure-t-elle en se redressant avec un des livres ouvert dans les mains. Elle revient près de Lyon et pose sa main sur son épaule dans l’espoir de l’apaiser un peu. « Je vais la guérir ! » S’empresse de clamer l’Addams. « J’y suis presque ! Encore quelques jours et je pourrais vraiment la guérir ! Je…j’y suis presque ! Je peux l’aider ! » Il se met à genou au milieu de ses livres en pagaille comme pour chercher quelque chose qui prouverait ses dires. Elle échange un regard avec Lyon dans lequel il pourrait lire sans mal combien elle est désolée pour lui avant de poser le livre et de s’accroupir face à lui. « Roxanne va bien. Elle a été prise en charge par des médecins. » Lui souffle-t-elle doucement pour le calmer. Mais ça ne le fait que s’affoler davantage. « Non ! Elle a déjà vu tellement de médecins, ils ne peuvent pas l’aider, ils ne savent pas, ils… » Il prend sa tête dans ses mains et se met à trembler. « Elle va bien. » Répète la rose. Pourtant il ne semble pas enclin à se calmer, même ne serait-ce qu’un peu. « Vous mentez. Les médecins ne peuvent pas l’aider. Ils nous l’ont encore dit il y a quelques semaines à peine, alors j’ai dû… » « Semaines… ? » Il est prit dans sa folie a un tel point qu'il n'a même plus ne notion concrète du temps qui s'écoule.

Elle se redresse pour rejoindre le mage de glace. Elle prend sa main ce qui commence à devenir une mauvaise habitude qu’elle devrait perdre au plus vite et l’entraine un peu à l’écart dans la pièce, sans pourtant le quitter du regard -on ne sait jamais. « Je ne dis pas qu’il ne devrait pas payer pour ce qu’il a fait mais…Il semble vraiment ne plus avoir toute sa tête et je pense qu’il a besoin de soins psychologiques… » Murmure-t-elle. Sans doute est-elle trop gentille avec lui. Son jugement n’est peut-être pas entièrement impartial. Toute cette enquête la chamboule bien plus qu’elle ne l’aurait cru de prime abord. Encore le parallèle fait avec la maladie de sa mère adoptive dans un premier temps, et maintenant celui des crimes qu’elle aurait pu commettre au nom de l’amour…Meldy n’est clairement pas moralement au mieux sur l’instant. « Il l’a aimé sans qu’elle ne partage jamais ses sentiments depuis…Toujours je crois. Elle ne l’a jamais aimée en retour et pourtant. Ce qu’il a fait était mal, mais il l’a fait avec de bonnes intentions…Et encore aujourd’hui il semble plus se préoccuper d’elle que de lui… » Elle-même ne sait pas où elle veut en venir elle-même avec son argumentaire. « Je ne sais même pas si on devrait le livrer aux autorités où à un personnel médical compétent. » Conclu-t-elle en baissant les yeux.

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Mar 28 Jan - 21:20
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« Elle était malade… » Meldy en sait plus que lui. C’est donc le carnet de l’homme qu’elle lisait pendant tout ce temps. Pourquoi accorder autant de crédit à la voix d’un tel individu ? Le fou semble croire qu’on l’a ramené chez lui pour qu’il puisse retourner à ses activités. Meldy s’avance vers Matt, ce qui déplait grandement à l’argenté. « Ne t’approche pas », prévient-il en étendant le bras, inquiet que l'instable lève la main sur elle. La rose n’en fait qu’à sa tête et essaie de rassurer le criminel. Au moindre geste déplacé, pour sa part, Lyon l'exécutera.

Quelques semaines ? Plutôt quelques années ! Le type vit à une autre époque, ça fait un moment qu’on a le remède pour Roxanne. Au moins depuis leur arrivée à Edoras. Il le saurait s’il ne s’était pas terré dans une montagne sans plus jamais se soucier d’elle ! Le regard impitoyable de Lyon n’échappe pas à sa belle. Le mage abaisse lentement sa main car Meldy se met dans le champ en s'approchant, même si le fait qu’elle soit devant ne l’empêcherait pas de réussir son coup. La main qui était prête à faire frapper la glace est saisie par sa belle. « Je ne dis pas qu’il ne devrait pas payer pour ce qu’il a fait mais…Il semble vraiment ne plus avoir toute sa tête et je pense qu’il a besoin de soins psychologiques… » Le regard de Lyon change subtilement quand il le pose sur elle, mais Meldy peut toujours y voir une franche résolution qu’elle ne pourra pas ôter. Elle lui confie alors tout ce qu’elle a lu le concernant, et les conclusions qu’elle en a tiré, avec une indulgence qui la caractérise si bien. Sa douce Meldy… optimiste, généreuse, et qui essaie toujours de voir le bien partout, y compris chez le diable. Plus elle lui parle de ce type, plus Lyon le trouve impardonnable. Si cette femme l’aimait en retour, en serait-on arrivé là ? Peu sûr ! Or l’amour n'a rien d’aussi égoïste. Lyon en sait quelque chose. Il aime. Pas seulement Meldy. Il aime sa guilde, ses amis, son frère. Il s'est jeté d’une falaise pour ce dernier. Et dans la folie, dans ses heures les plus sombres, il a été incapable de lui porter le coup fatal, malgré toutes les occasions pour le faire. Il n'a même pas été capable de faire du mal à ses amis. Lucy se brisait comme une allumette et Natsu avait été à sa merci. « Je ne sais même pas si on devrait le livrer aux autorités où à un personnel médical compétent. » Lyon serre doucement sa main un court instant. C’est juste pour lui faire comprendre qu’il l’a entendue, quoique cela ne change pas sa position. « Moi je sais. »

Lyon ne peut pas la regarder davantage, elle brouillerait son jugement. Ses sentiments pour elle pourraient le rendre enclin à vouloir la rassurer, lui faire plaisir, lui dire que cet homme serait bien pris en charge, qu’il irait mieux… mais ce n’est pas comme ça que ça doit se dérouler. Il lâche la main de Meldy et se tourne vers l’Addams, qu’il observe aussi froidement qu’avant. « Même dans la souffrance et le désespoir, un homme n’enfermerait jamais la femme qu’il aime dans une cave, ni ne l’oublierait des semaines, ou des années » car tel est le temps réel où il l'a abandonné, c'est une vérité à rétablir « en restant à des milliers de kilomètres d’elle. Meldy… vois les choses en face. » Il s’avance. Son pied se pose sèchement sur le livre que le coupable a posé devant lui. D’un mouvement sec, il le fait glisser sur le côté, relevant l'attention de l'instable vers lui. « Cela vous arrangeait de l’avoir loin de vous, muette et impuissante, pour qu’elle n’ait jamais à vous dire vos quatre vérités. Au moins vous reste t-il assez de conscience pour être rongé par la culpabilité… car c’est cela qui vous met dans cet état n’est-ce pas ? En dehors de votre égocentrisme, j’entends bien. » « Vous… vous ne savez pas de quoi vous parlez. Taisez-vous, monstre ! Je vais la guérir. » « Il ne vaut mieux pas. Ce serait lui donner l’occasion de vous rejeter, si ce ne fut pas déjà fait… il est temps de mettre fin à cet amour stupide envers vous-même. » Cela sonne comme une sentence de mort, mais Lyon ne crée qu’une glace d’emprisonnement quand il étend le bras. C'est la glace indestructible tant qu’il en est assez proche, elle immobilise son corps. Et pour ne plus avoir à entendre de sornettes, une glace supplémentaire couvre la bouche du détenu. « On laissera la justice décider de votre sort. Si elle est trop clémente, j’aurais quelques objections à émettre » Le Lamia n’aurait aucun scrupule à lui mettre des accusations en plus sur la poire, il n’en a strictement rien à faire. Une femme a été séquestrée pendant des années, il n'est que justice qu’il en soit de même pour lui. Au moins ça. Ni lui ni Meldy ne sont impartiaux. Elle, à cause de son identification au criminel, lui à l'inverse, parce qu'il a connu la folie, mais que cela ne l'a jamais poussé à commettre l'irréparable contre la personne aimée, même quand celle-ci se déclarait son ennemi.

Lyon saisit doucement la main de Meldy et l’entraine vers l’extérieur. « Tu es bien placée pour savoir qu’on ne pourra jamais rendre à cette fille les années qu’elle a perdues. » Allusion à peine subtile à Ultear. « Tu n'as pas à compatir avec ces criminels, ils ne sont pas comme nous. » Dehors, il s’arrête et se tourne vers elle. Leur ennemi n’étant plus en vue, puisque coincé à l’intérieur, les traits du mage s’adoucissent. Le regard qu’il porte à Meldy est doux comme une caresse. C’est un autre au revoir qui va le ronger d'inquiétude. Heureusement, cette fois, il peut la contacter. « Avec la déposition de Roxanne, cet individu passe au statut de fugitif. Je vais contacter les autorités, il faut que tu partes. Le poste de contrôle le plus proche se situe de ce côté » Son menton désigne la droite derrière lui, soit en hauteur. « Alors tu peux descendre directement. Fais attention à toi. » Et Meldy sait désormais que ce "Ils ne sont pas comme nous" n’était pas quelque chose lancé en hasard, en ignorance de tout, parce qu’il sait. Et il sait, que ce n’est pas parce qu’elle traine avec des criminels de masse comme Jellal et Ultear, qu’elle est comme eux. Meldy se repent des fautes de sa "mère" depuis qu’elle a douze ans. À ses yeux, et même sans avoir à être influencé par la bonté qui se dégage d’elle ou par ses propres sentiments, elle n’a strictement rien à voir avec ces gens.

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Mar 28 Jan - 21:24
ET TA SEULE INSOLENCE, C'EST DE ME FAIRE CONFIANCE
Lyon & Meldy

AND IN HIS SMILE I SEE SOMETHING MORE BEAUTIFUL THAN THE STARS
Les mots débordants d’empathie de la rose ne semblent pas vraiment atteindre le mage de glace. La main du Vastia serre la sienne un court instant. « Moi je sais. » Ces simples trois petits mots en disent long sur le fait que tous les éléments qu’elle vient de lui apporter n’ont rien changé dans son jugement des évènements. Lorsqu’il lâche sa main pour se tourner vers l’Addams, son regard sur lui est toujours aussi froid. « Même dans la souffrance et le désespoir, un homme n’enfermerait jamais la femme qu’il aime dans une cave, ni ne l’oublierait des semaines, ou des années en restant à des milliers de kilomètres d’elle. Meldy… vois les choses en face. » Elle aimerait avoir quelque chose à répondre à ça. Mais dans le fond elle sait qu’il a raison, même si les mots et le ton employés lui semblent plus durs que nécessaire face à un homme qui n’a plus toute sa tête. Lors des échanges suivants, il reste à la fois froid et intransigeant. Cela n’enlève rien de l’affection qu’elle a commencé à lui attribuer. Pour autant, cela la conforte dans l’idée qu’elle ne doit pas le revoir, cela la conforte dans l’idée qu’ne tant que criminelle, elle ne peut pas le laisser s’attacher à elle. Ni même s’attacher à lui, d’ailleurs. « On laissera la justice décider de votre sort. Si elle est trop clémente, j’aurais quelques objections à émettre »

C’est au tour de Lyon de se saisir de la main de la rose, pour l’entrainer avec lui vers l’extérieur. « Tu es bien placée pour savoir qu’on ne pourra jamais rendre à cette fille les années qu’elle a perdues. » Elle se fige une seconde. L’allusion n’est pas très subtile même si elle n’a aucune certitude qu’il parle bien de Ultear à ce moment-là. « Tu n'as pas à compatir avec les criminels, ils ne sont pas comme nous. » Ils ne sont pas comme toi, songe-t-elle en prenant bien soin de garder ces mots pour elle. Pour sa part, elle ne peut pas vraiment se dissocier d’eux. Une fois dehors, il s’arrête et se tourne vers elle. Bien loin de l’expression qu’il abordait un peu plus tôt, ses traits deviennent plus doux dès que son regard se pose sur elle. « Avec la déposition de Roxanne, cet individu passe au statut de fugitif. Je vais contacter les autorités, il faut que tu partes. Le poste de contrôle le plus proche se situe de ce côté » Il lui désigne les hauteurs. « Alors tu peux descendre directement. Fais attention à toi. » « Lyon, tu… » Murmure-t-elle. Et sa voix s’éteint immédiatement parce que c’est une conversation qu’elle ne veut pas avoir avec lui, en particulier pile avant de disparaitre de sa vie. Il savait. La réalité la frappe et la laisse sans voix.

Il sait, et pourtant il se comporte avec elle comme si elle n’avait rien fait de mal, comme si elle n’était pas une fugitive recherchée par le gouvernement. Finalement, peut-être qu’il pourra alors comprendre pourquoi elle est si déterminée à ne pas vouloir qu’il s’attache à elle… Elle lui adresse un petit sourire triste. Malgré elle, sa main serre un peu celle du Vastia. Elle hoche doucement la tête. « Oui. Toi aussi. » Dans son esprit naïf ce sont des adieux, elle a totalement oublié la lacryma qu’il lui a filé d'ailleurs. Alors, il lui faut quelques secondes pour lâcher sa main et finalement descendre le sentier, prenant grand soin de ne pas se retourner pour ne pas croiser son regard qui pourrait bien lui faire faire demi-tour. Elle n’avait pas le droit de s’attacher à lui. Elle le savait depuis le début. Pourtant ce genre de choses ne se contrôlent pas et malheureusement Lyon est attendrissant. Elle est persuadée qu’il sait exactement ce qu’il fait depuis le début, d’ailleurs.

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