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Le Festival du Feu † Zimmer
Erza Knightwalker
Affiliation : Résistance
Magie : Lance "Ten Commandments"
Disponibilité : Svetlana - Richard
Inventaire : - Lacrima d'invocation Ramuh (2)
- Cape d'invisibilité
- Matériaux précieux pour la Forge
- Matériaux très précieux pour la Forge
- Lacrima-Rappel
Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie



Dim 24 Mai - 13:54
Festival du Feu
Sur l'archipel du Riv Garden a lieu le très célèbre festival du feu. Vous êtes engagés pour effectuer la sécurité en raison de l'insécurité qui règne. Vous devez agir sans provoquer la panique parmi les habitants sous peine de provoquer une émeute. Soyez aussi discrets que l'ombre pour repérer les fauteurs de trouble.
Récompense : 900 Jewels + cape d'invisibilité (fonctionne 1 heure avant de devoir se régénérer)


Zimwalker
Le Festival du Feu
L’île Sud de l’archipel de Riv Garden accueillait la 34e édition du Festival du Feu. Avant que les préparatifs de la cérémonie ne se mettent en place, les efforts s'étaient déployés autour du nettoyage des hectares de terrain.

N'ayant pas la coquetterie de Scarlet, Erza Knightwalker n’avait pas revêtu d'armure festive pour l'occasion. Celle d'aujourd'hui était tout juste un peu plus couvrante, au plastron court, noir, dont la pointe cachait le nombril, mais laissait des ouvertures sur les flancs qui narguaient tout potentiel ennemi. La commandante avait ce genre d’orgueil là. Le bas de ses jambes étaient alourdis par des guêtres métalliques montant jusqu’aux genoux, laissant les cuisses à l'air. Leur cliquetis particulier, rythmé par la cadence de son pas affirmé, l’annonçait sur les dix mètres à la ronde tant qu’il n’y avait pas encore de monde près d’elle.

Il n’était guère plus de dix heures du matin. Erza foulait les terres de l’île après avoir réduit à néant un troupeau dangereux de Managarms, des loups à la peau dure, aux reliefs tranchants, qui semblaient avoir reniflé dans la destinée la venue future du bétail et prévoyaient un festin en conséquence. Depuis, la commandante avait la garde basse et, la lame de sa lance longeait le sol au fil de ses avancées.

Cette île de l’Archipel était sans doute la plus sauvage, car la moins habitée et côtoyée. Ses plaines et ses prairies constituaient un terrain idéal pour célébrer divers événements propres à l’histoire de l’Archipel. Erza accueillerait le capitaine de la police, qui lui, aurait la charge de maintenir l’ordre avec elle durant l'après-midi, à l'arrivée des civils. L’alliance des deux divisions présageaient deux champs d’action : surveiller et protéger les civiles d'abord, et ensuite, écarter les menaces. Un plus grand danger que de simples monstres roderait dans la journée. L’an dernier, des troubles-fêtes avaient mis une sérieuse pagaille et avait enflammé une partie de la prairie, dont l’herbe avait repoussé sans rancune quelques semaines plus tard par les beaux jours de printemps. Aussi, la possibilité d’une attaque terroriste était encore plus élevée qu’auparavant cette année. Au vu du nombre de curieux et de touristes présents estimés, il allait falloir être très vigilant.

Le chemin que prendrait le défilé était repérable par ses piquets espacés les un des autres à intervalles de cinq mètres, et par l’herbe de la prairie qui avait été raccourcie pour faciliter l’évolution des véhicules de parade. En arrière, couronnant un plateau, les divers stands commençaient à s’établir en bataille, et prendre forme. S’organiseraient à cet endroit les ventes de bibelots, d’artefacts magiques et, de pièces légendaires dont l’authenticité était aussi discutable que la place d’Ichiya dans un top dix des mages les plus sexy d’Edoras.

Cette parcelle immense était bordée de coteaux qui se dressaient devant les feux d’artifice, clou du spectacle se déroulant dans la nuit. Des rondes avaient été organisées. La prairie était si vaste qu’il fallait compter une heure pour en faire le tour avec le pas dynamique. Quand c’était au tour de Knightwalker de vérifier les alentours, et qu’elle présentait son dos au plateau des stands, les soldats en pause s’en approchaient, plaisantaient avec les forains et demandaient des informations sur les divers trésors qu'ils exhibaient déjà fièrement. Au retour de la commandante, ils attendaient alignés les uns à côté des autres, sur le pied de guerre, faisant mine de guetter les alentour d’un air alerte, rétrécissant parfois leurs yeux comme s'ils pensaient repérer des mouvements suspects au bout de la vallée, qu’ils étaient probablement les seuls à voir.

Dans l’après-midi, un peu avant le début du festival, L’écarlate se déplaça vers le nord pour aller accueillir les quelques soldats attendus, dirigé par Zimmer sans nom. Erza trouvait cela prétentieux et mauvais genre de s’engager à l’armée avec un simple prénom ou un sobriquet, même en étant orphelin. Elle s’estimait en mesure de dénigrer ce comportement, comme elle fut elle-même orpheline, mais en réalité, l’écarlate dénigrait bien plus de choses que simplement cela.

Une moue désagréable accrochée aux lèvres, elle accueillit le capitaine d’un signe de tête aussi sec qu’austère. Elle ne daigna pas accorder un regard aux hommes derrière lui.

« Zimmer. Nous vous attendions. Faisons un tour des lieux pour vous familiariser avec les aménagements. »

Elle tourna les talons, l'invitant tacitement à la suivre.

« Les premiers civils sont déjà arrivés. D’après nos informations, environ 2 000 personnes seront présentes. L’an dernier, nous avions sous-estimé le nombre de participants et c’est probablement le cas pour cette 34ème édition également. Le pic est prévu à 22h. Vous êtes-vous déjà rendu sur cette île ? »


« Je croyais que c'était un excellent chasseur.
— Oui, et Hannibal Lecter était un excellent psychiatre. »
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Anonymous
Invité
Invité



Mar 23 Juin - 14:12
Etre reçu par la cheffe des forces offensives de sa seigneurie le roi, quelle chance pour le vieux soldat que j’étais, que gloire pour un être issus des classes aussi basse. Non, en fait, j’en avais proprement rien à foutre, je devais même avouer être désagréablement surpris d’avoir le droit à être accueillis, surtout par cette jeune femme. N’importe qui dans l’armée me connaissait et avait un minimum de respect et de déférence pour moi, c’était plutôt jouissif, cette impression que tout le monde me suçait, c’était grave mon truc. Certains dirons que je ne suis jamais qu’un mégalomane, un putain d’enfoiré, ils n’auraient pas tort, car je me nourrissais de la gloire, j’aimais la gloire, pour bien des raisons. Or, pour en revenir au sujet de base, le respect je n’y avais généralement le droit qu’avec moins bien gradé que moi, dans le cas d’une des membres du triumvirat militaire qui secondait le roi, j’étais bien moins apte à recevoir des louanges. Etre reçu par la rouquine n’était donc pas quelque chose qui m’aurait permis de me faire mousser un peu avant le début de la mission. Cela aurait été Igneel, je n’en aurais pas été trop désappointé, après tout, il était mon boss, mon supérieur, si je devais obéir à quelqu’un, il serait le probablement le premier à qui pensé, en plus, il n’était pas un être si désagréable que cela, de plus, j’étais plus ou moins persuadé qu’il me respecterait au moins comme je le voulais. Mais là, c’était Madame Knightwalker.

Comme tout le monde dans l’armée, j’avais fantasmé sur la rousse, je fantasmais probablement toujours sur elle d’une certaine manière. Enfin, elle n’était pas trop le genre de femme que j’appréciais pour mes conquêtes d’un soir, trop sérieuse cette gamine, de ce fait, je m’étais très, très vite résigné au fait que jamais celle-ci ne pénétrerait mes draps. Néanmoins, ce n’était pas parce que j’avais abandonné l’idée d’un jour cueillir le fruit divin que je m’arrêtais de fantasmé sur elle et de rêvé de la souiller, de voir des larmes couler sur ses joues alors que je dérobais beaucoup. Je m’étais même surpris plus d’une fois à fermer les yeux durant l’acte et à murmurer « hein, t’aime pas ? Hein Dame Knightwalker ! ». En y repensant bien, c’était un peu honteux, même carrément gênant, j’avais beau avoir une grande gueule, je serai bien incapable d’avouer un jour cela, par peur surtout, je savais bien que la gonzesse me tuerait si jamais elle apprenait ce qui avait lieu au plus profond de ma pensée. J’espérais alors que jamais aucun télépathe ne lira mes pensées, pour m’éviter de casser ma pipe si jeune… J’avais encore de belle années devant moi, je me sentais pas encore prêt à crever !

Mais, paradoxalement, c’était parce que j’avais renoncé définitivement à un jour charmer la jeune femme à cause de son horrible caractère que je la respectais. Je méprisais les êtres faibles au point de se laisser corrompre par ma personne, j’avais beau aimé les plaisirs terrestres du corps, voir des gens me résister me faisait ressentir différentes choses, autre que sexuel, c’était l’extase psychologique. C’était kiffant et en tant qu’instructeur de voir un élève récalcitrant et essayer de le casser et de finalement le voir résister. Les plaisirs charnelles étaient si présents dans ma vie, que les imprévus de ce genre dans ma morne routine étaient toujours amusants. Ce n’était pas pour autant que j’aimais les gens qui me résistaient et ne me respectaient pas, je devais même dire que je les haissais souvent, dans le cas de Dame Erza, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, car elle n’était jamais que dans une discipline militaire parfaite, rien de plus, rien de moins. Et bien que je prendrai probablement un malin plaisir à essayer de la briser, se serait suicidaire pour moi, mieux vaut me concentrer sur des personnes plus simple d’accès. Cependant, je voulais profiter au maximum de ces moments avec quelqu’un qui ne semblait pas être prêt à me déboutonner le pantalon pour me faire plaisir, c’était tordu comme truc, mais l’opposition m’amusait sincèrement.

En y réfléchissant bien, même si j’avais été déçu de ne pas voir quelqu’un de servile envers moi, je ne regrettais pas de voir la jeune femme, tant j’allais pouvoir entrer en opposition avec elle et ainsi changer ma routine pour quelque temps. Je ne songeais qu’à m’amuser et pour une fois que pour cela, je n’allais pas me noyer dans le vin et les poitrines voluptueuses, je m’annonçais plutôt heureux. Mais, plutôt mourir que de montrer à mes quelques subordonnés derrières moi que j’étais heureux, je ne pouvais pas abandonner mon image de chef de la police. De plus, j’étais ici en mission pour l’argent, quel pied mes amis ! Je sentais que j’allais m’amuser comme un petit fou. Si je n’étais pas si âgé, je me serai probablement mis à sauter sur place et gloussant, mais bien entendu, je n’en fis rien, parce que cela casserait mon charisme et apparence ! Je n’étais pas n’importe qui, j’étais Zimmer, chef de la police !

En fait, je me rends compte que je n’ai pas vraiment parlé de pourquoi j’suis ici et pourquoi je collaborais avec la rousse. Autre que pour l’argent, j’étais ici pour protéger un festival avec mes gars ! J’étais ici pour faire ce que j’adorais le plus faire, faire respecter l’ordre. Il me tardait tant de voir quelqu’un désobéir pour le détruire et le briser ! C’était un petit plaisir que j’avais, pour bien montrer ma domination absolue ! On ne pouvait pas se réinventer, même si j’avais morflé comme un dingue durant l’attaque de la capitale, que ça m’avait mis un frein quelques temps, j’étais de retour et parfaitement remis, j’étais assoiffé de pouvoir écraser ceux qui corrompait le calme ! Et c’est donc ainsi dans ce cas-ci que j’avais pris un héliport pour arriver vers la fin d’après-midi sur l’île de Riv Garden, pour protéger ce festival ! J’en étais là, la boss des forces d’assaut était venue m’accueillir et en me saluant ne s’appesantis pas sur la forme et m’invita alors à venir me familiariser avec les infrastructures. Et alors qu’elle se retirait, je fis signe à mes gars de la suivre alors que j’enfournais un cigare dans ma bouche et que grâce à ma magie, je fis léviter mon zippo pour allumer mon cigare, puis avalant la fumée, je suivis la jeune femme, non sans avoir déclarer d'une fois froide et blasé !

«  Enchanté de travailler avec vous aujourd’hui Madame Knigtwalker ! »

Mon ton ne trahissait pas mes véritables pensées.  Pendant qu’on déambulait entre les stands, elle me mettait au parfum, m’expliquant tout, je notais chaque détail dans un coin de ma tête, alors que scrutant partout, j’espérais voir un comportement suspect. Au final, je ne vis rien et je fis décoller de mon visage mon visage froid et sûr de lui pour adopter un visage déçu alors qu’au final, la rouquine me demandait si j’étais déjà venu ici. Je secouais alors la tête verticalement, arrachai mon cigare de ma bouche et sifflai alors :

« Ah ouais, ça fait beaucoup de gens ça ! On est pas très nombreux, faudra être attentif à tous les gars ! J’suis déjà venu ici pour diverse missions, je maitrise la topologie des lieux ! »

Ma montre se mit à léviter devant mes yeux et je pus alors observer l’heure. Nous avions au moins trois bonnes heures avant le pic de gens. Ca laissait beaucoup de temps à des gens de venir foutre la merde. Ce n’était pas bon, enfin, c’est ce que j’aurai dit si j’avais été une victime pacifiste. Je n’attendais qu’une chose, le moindre faux-pas pour agir avec violence et rudesse ! Malheureusement pour moi, celui-ci tardait à venir. Me raclant la gorge, je repris la parole crapotant et prenant la mine la plus dégouté et méprisante en jetant des regards partout autour de moi:

«J’ai reçu que des infos incomplètes aux derniers moments, le temps de m’occuper de l’entraînement des recrues, nommer des remplaçants durant mon absence m’a mis en retard, j’ai pas eu le temps de tout prendre en compte. Si j’avais su, j’aurais pris avec moi plus d’homme. Qu’est-ce que vous voulez que j’fasse avec si peu d’homme. Si on pouvait vérifier chaque participant à l’entrée, se serait génial, mais on est pas assez nombreux. »

Je fis une pause, continuant de crapoter de manière dégouté. Car je l’étais, sincèrement dégouté à l’idée de devoir gérer un festival aussi énorme avec une poignée d’homme sous la main. Au final, ce n’était probablement pas un problème, sachant que je valais autant que plusieurs soldats et la rouquine elle aussi, elle en valait même beaucoup plus que moi. Mon regard était indéchiffrable, car je ne savais pas quelle stratégie mettre en place. Je rêvais d’avoir sous mes mains des indigents, des personnes contre l’ordre public, pour pouvoir leur mettre la branlée de leur vie. Je rêvais de me dégourdir les mains, cela faisait trop longtemps que je ne m’étais pas battus sérieusement, depuis mes blessures durant l’attaque de la capitale en fait. J’avais soif de combat, de sang. Cependant, voir l’ordre brisé ici serait regrettable, je n’aimais pas les personnes qui rompais l’ordre, car l’ordre était ma protection ultime, celle qui permettait à l’ordure que j’étais de resté bien au chaud et le nourrissais. Ainsi, d’une certaine manière, je voulais et ne voulais pas voir l’ordre troublé et ces sentiments antithétique se battait en moi et me rendait non pas stressé et irritable, plus que je ne l’étais d’habitude.

Mes conditions de travail ici n’étaient pas parfaites et cela me faisait infiniment chier, mais je n’avais pas trop le choix malheureusement, plus que de faire respecter l’ordre, j’aimais la domination ultime sans équivoque, j’aimais gagner absolument. Ainsi, dans des situations où le tout est beaucoup plus incertain, ça me casse un peu les couilles. Rompant le silence et sortant de mon mutisme en crachant un large filet de fumée, je demandais alors à la jeune femme de ma voix désagréable:

« Commandante, on sait quelle genre de trouble-fête il pourrait y avoir ? »

Le premier mot était largement exagéré, signe que je ne me soumettais à son autorité que de bonne grâce, mais je n’avais aucune envie de devenir son petit chien ! Cette mission me saoulait un peu, trop d’imprévu, de danger, mais elle était aussi follement excitante et ça commençait à me faire kiffer selon les issus que cela pourrait prendre ! C’était encore tordu comme truc d’avoir tant d’idée inverse qui se battait en moi, mais c’était ma nature, j’étais un gars tordu !
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Erza Knightwalker
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Erza Knightwalker
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Ven 24 Juil - 16:59

Zimwalker
Le Festival du Feu
L’individu qui l’accompagnait ne lui inspirait aucune sympathie, comme bon nombre de personnes en ce monde, quoique Knightwalker eut en général un peu plus d’estime pour le corps d’officiers. Celui-ci ne respirait pas le professionnalisme, si bien que la pète-sec se demandait parfois ce qu’il passait par la tête d’Igneel quand il faisait ses promotions. La précédente bataille avait effectivement troué considérablement le secteur des postes importants mais, on n’était pas en dèche de recrus et de bons éléments pour autant ! Le titre de Madame fut sévèrement rejeté.

« Commandante » rectifia la pète-sec d’un ton raide, sans lui accorder un regard.

Tout en accrochant sa lacryma de communication sur le col de son plastron, afin d’être en mesure de réagir rapidement en cas d’appel, Erza continua son cheminement parmi les installations ;l’individu la rassura néanmoins sur sa connaissance du terrain. Cela signifiait qu’il connaissait les bêtes de la région et toute autre forme de risques naturels à anticiper. C’était un atout. Néanmoins, sans qu’elle ne l’eut demandé, le capitaine se justifia, ce qui n’offrit nul autre effet qu’un certains discrédit. Erza avait une forme de mépris farouche pour toute excuse, fussent-elles bonnes ou mauvaises. Plus indigne encore, Zimmer-sans-nom se plaignit. Le pincement rude des lèvres de l’écarlate fut l’indication qu’elle venait de se retenir de balancer une vacherie qui aurait fait bégayer un dragon. Vérifier les entrées de chacun ? Avait-elle vraiment la tronche d’une vendeuse de tickets ?

« La surveillance appartient aussi à la responsabilité des organisateurs, c’est d’ailleurs leur rôle de filtrer les entrées et non celui de l’armée » l’informa t-elle d’un ton autoritaire, toujours sans un regard « Ils seront en contact avec nous durant toute la durée de l’événement. Je pense donc au contraire que nous serons suffisamment nombreux pour l’inspection. Nos unités comptent également assez de soldats pour une intervention d’urgence. »

Erza se considérait d’ailleurs suffisante à elle seule pour bon nombre de cas. Son pas s’arrêta et son expression austère se tourna vers le subordonné. Elle constata que l’odeur flottant dans l’air ne provenait pas d’un tiers extérieur à l’armée. C’est Zimmer qui fumait un cigare en arborant la détente d’un parrain de mafia assis au bureau avec son chat sur les genoux. La moue mauvaise sur les lèvres de l’écarlate devint un pli réprobateur.

« Commandante, on sait quelle genre de trouble-fête il pourrait y avoir ? »

Avant toute chose, Erza lui arracha le cigare de la main et, d’une pichenette sèche, l’envoya s’encastrer dans l’écorce de l’arbre près d’eux. Le regard furibond qu’elle lui lançait indiquait que sa tête ne manquerait pas de suivre la même trajectoire s’il osait émettre la moindre objection sur son geste.

« Vous êtes un capitaine de l’armée du roi, comportez-vous en tant que tel devant vos hommes et surtout devant moi, votre supérieure hiérarchique. »

En l'absence d'Igneel, elle était même sa supérieure directe et, meneuse de l'opération de surcroît. Après avoir fait claquer le pied de sa lance au sol pour marquer la fin de l’échange sur ce sujet, elle répondit enfin à sa question.

« On peut s’attendre à des délits de toute sortes, y compris à un attentat. L’alliance Baram a pris avec elle les meilleurs maîtres espion du gouvernement. S’ils décident de s’en prendre aux civils d’ici, ils seront condamnés et personne ne l’aura anticipé » En effet, d’après la troisième division, aucune attaque n’était au programme, cependant, personne ne s’était non plus attendu à l’attaque de Midgar ou, à celle de la Cité Royale. « Il s'agit du déroulement possible le plus pessimiste. Sur une note moins dramatique, l’an dernier nous avons eu droit à un kidnapping, des mêlées et des querelles ayant entrainé une cinquantaine de blessés, dont sept blessés graves. Si vous ouvrez l’œil, vous pouvez voir la façon dont mon unité est répartie. Veuillez organiser la vôtre en fonction, on se retrouve ici dans une heure pour un premier état des lieux. »

Sa chevelure écarlate fouetta l’air tandis qu’elle tourna sèchement les talons et le laissa planté là. Bien qu’elle espérât que Zimmer remplisse convenablement sa mission, Knightwalker avait bien assez de panache pour lui déformer la face à coups de pompe et assurer, en plus de cela, la sécurité de tout un chacun grâce à l’aide de son unité formée à la baguette. Décevoir la commandante si estimée était pour ses soldats une contingence encore plus intolérable que subir son courroux.

Après une chaleur humide en milieu de journée, l'air s'était désencombré et rafraichi. La météo s'annonçait en leur faveur, une soirée claire se préparait. Les torchères dressées de toute part, qui formaient des sentiers au public sur le terrain vaste, seraient à allumées au crépuscule. La plaine se remplissait petit à petit. Erza cessa d’emprunter les allées principales et longea les arrières-boutiques et stands. Son regard vif brassait la foule insouciante. Aucun comportement suspect ne se présentait, sans surprise. Il était encore tôt ;non pas qu’il existât une heure pour les méfaits mais, en festival, les séditions surgissaient rarement dès le début.

« Je croyais que c'était un excellent chasseur.
— Oui, et Hannibal Lecter était un excellent psychiatre. »
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Anonymous
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Dim 30 Aoû - 22:00
Plus je côtoyais cette jeune femme, plus elle m’apparaissait antipathique et simplement ennuyeuse, devant ces remarques, je ne répondais rien de plus qu’un sourire crispé et faux, soutenant son regard avant de me détourner. Il ne manquerait plus que je sois choppé pour insubordination. La Commandante Knighwalker faisait partis de ces gens qui vivaient pour leurs convictions, mettant leur vie en dessous de leurs idées, c’étaient ce genre de personne qui m’effrayait le plus, j’étais tout bonnement incapable de comprendre une dévotion aussi importante. Cela me rappelait aussi que je n’étais qu’un opportuniste parmi plein d’autre, mais que la rousse était différente. Nous étions fondamentalement différents, comme les deux faces d’une même pièce, d’un côté le vieil officier opportuniste liberticide qui faisait ce travail pour s’amuser et qui comptait ainsi bien tout contrôler, de l’autre, la jeune et talentueuse commandante, sûre d’elle, presque froide, très professionnelle.

J’avais encore en tête ce qu’elle avait déclaré quand j’avais dit que nous allions manquer d’homme, elle estimait que c’était suffisant et que c’était le rôle des organisateurs de gérer les entrées. Dans ma tête, deux images s’étaient alors affrontées, ma frustration avait alors gueulé qu’elle était d’accord, car sans contrôle systématique de l’armée, les risques que cela dégénère étaient alors plus élevé et c’était pile ce qu’il fallait pour me détendre. L’autre partie de moi, l’officier pragmatique regrettait de ne pas être dans une dictature militaire qui contrôlerait tout ! Finalement, pas complètement à cran, l’officier avait primé et avait alors maugrée de mauvaise grâce :

« Je me fis alors à votre jugement ! »

Cela me déplaisait de l’avouer, mais elle était plus compétente que moi et son avis était plus à même d’être réaliste que le mien. Mes fantasmes de dictature militaire ne pouvaient malheureusement pas s’étendre ici, je devais donc me fier à Madame-je-soutiens-le-gentil-roi-qui-nous-a-débarassé-d-un-tyran. Moi qui aimait tout contrôlé, c’était frustrant, cependant pour moi qui voulait casser des gueules, ça l’était un peu moins… Mais, il restait bien au fond de moi, cette frustration.

Je ne pouvais m’empêcher de souffler, un peu refroidis par un tel comportement de la part de la rousse, non pas que j’étais réellement étonné, disons plutôt que je n’avais pas pris en compte l’ampleur même des ravages de la doctrine militaire sur elle. En la côtoyant comme cela, d’aussi près, elle me cassait bien les noix et c’était très déplaisait, mais je ne pouvais rien faire et ça accentuait mon envie de tout casser. Avais-je toujours envie de la titiller ? Rien n’était moins sûr, sachant qu’a force de la chercher, je risquerai de me prendre quelque chose dans la gueule… J’étais pragmatique, je savais bien que la jeune femme était plus forte que moi et que me battre contre elle, ne suffirait qu’a voir mon autorité sapé devant mes propres troupes et cela, je ne pouvais l’accepter.

J’avais déclaré auparavant que j’adorais qu’on me résiste, mais je devais bien avouée, qu’avec la rousse, c’était bien moins fun qu’avec plus faible que moi. Et je devais même dire que c’était même absolument frustrant, surtout quand celle-ci arracha mon cigare de ma bouche et l’envoya au loin, l’espère d’un instant, je crus bien que mon calme allait sauter. Je perdai rapidement mon calme et mes émotions virevoltaient à toute vitesse en moi, je changeais rapidement et dans une autre situation, j’aurais laissé mes tripes sortir ce qu’elles avaient à dire, mais ici, je ne pouvais pas. Ainsi, l’incident n’alla pas plus loin que le cliquetis de tous les objets métalliques dans un rayon de dix-mètres autour de moi, cela n’avait duré qu’un instant, même pas une seconde. J’étais frustré et mon envie d’aller casser la gueule à quelques minables montaient de plus en plus, comme une boule dans mon ventre, n’attendant que le moment opportun pour sortir et teinter la terre d’une couleur pourpre. Après quelques clignements d’yeux rapide et saccadée, je soufflai alors un grand coup et levant les yeux au ciel, maugréais d’une voix faussement désolé :

« Je suis navré que mon comportement ne soit pas à votre goût, Commandante ! »

Je n’en pensais pas un traître mot, ce n’étais là, que de l’étiquette, rien de plus, rien de moins. Mais, je déviais vite de cette foutu étiquette pour me concentrer sur ce qui m’intéressait réellement : quel genre de fouille-merde on pourrait trouver. Selon ma supérieure, se serait des délits variés, mais assez mineur, si on oubliait le risque d’attentat. Je priais intérieurement pour qu’un attentat est lieu, pour rendre les choses un peu plus fun.

Cependant, rien ne se passa alors que nous patrouillons, nous nous étions séparés en deux groupes et chacun était allé de son côté. Heureux de ne plus la voir pour quelques instants au moins, je me mis à grogner comme un chien enrager et donna alors des ordres à mes hommes. Lorsque le charisme d’un homme était piétiné, il ne restait plus qu’à écraser celui des autres, je me vengeais sur mes hommes. C’était purement puéril, mais putain que c’était kiffant ! Mon attention s’était lentement endormie durant les patrouilles et finalement, bien que mes yeux regardassent, l’esprit n’y étais plus, préférant sondé magnétiquement autour, s’amusant à faire vibrer fugacement quelques babioles entre les mains de certains invités, il fallait bien que je m’occupe, sachant que je ne pouvais plus fumer, l’autre ayant jeté mon cigare et sachant qu’il serait probablement malvenu de recommencer.

Après plusieurs heures à patrouiller sans rien de réellement probant, mes gars et moi retrouvâmes la rousse et je fis rapidement mon rapport en baragouinant :

« Rien de particulier Commandante, quelques rixes entre alcoolique qui se sont terminé sans blessé, un vol à la tire d’arrêté pacifiquement… Aucun réel signe d’attentat quel qu’il so… »

Et alors que je m’apprêtais à terminer mon rapport, mes sens magnétiques s’affolèrent d’un coup. Quelque chose de métallique était passé dans la foule, c’était une quantité trop importante pour être quelque chose d’anodin et aux vues de comment cela à réagis, c’étaient des matériaux pour un explosif. Je me rendis alors compte que je n’avais pas terminé mon rapport et que j’étais resté les yeux dans le vague durant plusieurs instants. Secouant la tête comme si mon âme était de retour, j’en oubliais presque ma rancœur pour celle qui me gâchait cette mission et me rapprochant un peu plus d’elle, abandonnai mes baragouinèrent et déclarai à voix basse de la voix la plus clair et professionnel dont j’étais capable :

« Je viens de ressentir une présence métallique étrange dans la foule il y a quelques instants, probablement une bombe ! »

Mon but n’était pas d’alerter la foule en parlant trop fort, la panique serait notre pire ennemi, de plus, chercher dans un chaos serait pénible. Non, je devais juste garder le calme et le tout serait jouer. Je montrai alors la direction à ma supérieure pour l’instant. Cependant, dans la foule, j’étais incapable de savoir qui était la cause… De plus, je ne maitrisais pas le magnétisme sur un long diamètre, je ne dirai pas non à une petite aide. J’aurai pu partir seul et ne rien dire, mais l’idée même de chasser cette proie avec une femme comme Knighwalker m’intéressait fortement et je souhaitais sincèrement la voir se battre et écraser la personne qui avait osé emmener une bombe dans ce festival ! La chasse commençait et il me tardait d’en voir le dénouement !
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Erza Knightwalker
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Erza Knightwalker
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Lun 26 Oct - 0:44

Zimwalker
Le Festival du Feu
Le mufle osa lever les yeux au ciel. Une chance pour lui que la commandante eut priorité de ne pas perdre ses objectifs de vue. Elle ne fut pas toujours aussi sage et retenue, par le passé. Un silence glacial remplaça toute solution tragique qu'elle aurait imaginé par le passé, telle que lui péter la rotule. Glacial et écrasant comme un iceberg jeté sur le crâne. Enfin, Erza poursuivit ses renseignements, mécaniquement. Leur route se sépara peu après, ce qui laissa à Zimmer moins de marge pour faire un faux pas devant elle, étant donné qu’il ne semblait pas pouvoir s’en empêcher.

La foule inonda progressivement le plateau de l’Archipel. Erza ne s’y mêla guère, restant à distance et laissant le soin aux soldats habillés en civils, arrivés après l'escadron de Zimmer, de faire leurs repérages en toute discrétion. Les premiers artifices magiques et divers pétards crépitaient ça et là dans l’ombre du soir, faisant déplacer des individus pour échapper aux nuées, râler des aigris. De son point de vue, qui bordait les festivités, c’était un attroupement chaotique. Des braises s’élevèrent au-dessus de la foule, soulevant avec elles les rires d’enfants. Ces lueurs dansèrent et rougeoyèrent avant de mourir en retombant. Zimmer et Knightwalker se croisèrent après une heure, l’écarlate effectua un simple signe négatif de tête, signifiant l’inutilité d’un rapport à ce stade.

Sa lance était révoquée, rangée dans une armoire invisible qui l’accompagnait, digne de Scarlet. Le cliquetis régulier de son armure s’étouffait dans le brouhaha éloigné. Malgré sa discrétion, et son écart, des regards timides et curieux se posaient sur elle. L'edo-Erza n'y prêta guère attention. Ses pieds se plantèrent dans le sol et sa mine sévère toisa l’organisateur qui vint s'adresser à elle. Il se frotta la nuque. La façon dont il contractait et relâchait sa pommette, qui se soulevait et retombait avec l'automatisme d’un battement de cils, trahissait une nervosité et un toc qui agaçait déjà la pète-sec. Il balbutia quelques paroles et désigna de la main un petit groupe de jeunes ayant tenté de s’inviter sans billet d'entrée.

« Sortez-les vous-mêmes, mes hommes ne sont pas des babysitters » trancha Knightwalker.

On n’osa plus la requérir pour des broutilles. En retrouvant Zimmer, bien plus tard, elle eut l’impression que celui-ci regrettait qu’il ne se passe rien d'alarmant. La commandante, pour sa part, ne se plaignait pas.

« Rien de particulier Commandante, quelques rixes entre alcoolique qui se sont terminé sans blessé, un vol à la tire d’arrêté pacifiquement… Aucun réel signe d’attentat quel qu’il so… »

Un plissement du  front  trahit la curiosité de l’écarlate. Quelque chose avait changé en Zimmer, comme si un souvenir venait de se jeter à son esprit, ou qu’il avait repéré quelque chose. Avant qu’elle n’eut regardé derrière elle, il approcha et elle inclina légèrement la tête vers l’avant, toute ouïe.  Erza regarda dans la même direction que lui. Indication outrageusement nébuleuse. Il fallait toutefois faire avec et, approcher.

« Deux pas derrière moi, Zimmer. Avec la même discrétion, veuillez me prévenir quand nous serons proche de la source que vous ressentez. »

Ses talons pivotèrent sèchement et elle se mêla enfin à la foule d’un pas dynamique, sans être pressé, vérifiant de temps à autres à la dérobée que le capitaine fut bien sur ses talons. Quand il lui indiqua la source proche, Zimmer n’eut pas à donner de personne précise. Erza avait déjà repéré l’individu au long manteau quelques mètres avant avertissement. Elle fit un signe de tête au soldat Connor qui attira l’attention du public par un petit feu d’artifice qu'il envoya en l'air. Des arabesques tape-à-l’œil se formèrent, papillonnant dans les airs, crevant la nuit d'un arc-en-ciel incandescent.

Au moment précis où Erza saisit l'épaule du suspect, elle n’avait encore aucune preuve de sa culpabilité. Cependant, l’inconnu ne semblait pas préparé à être si aisément repéré ; il était fébrile. À peine fut-il retourné qu'il voulut frapper la commandante au ventre mais, celle-ci bloqua aisément son poignet, notifiant au passage qu’il tenait une lame. La pression de titan qu’elle exerça sur son bras l’obligea à lâcher l’objet et, avant qu’aucun son ne sorte de sa bouche, l'autre main de l’écarlate, aux doigts tendus frappa sa nuque d’un coup net, tranchant, l’envoyant dans l’inconscience aussitôt. Elle n'avait pas lâché son bras et, d’un mouvement fluide, la commandante le passa autour de ses propres épaules. L'homme fut trainé par Knightwalker sous les applaudissements de la foule qui saluait les beaux artifices envoyés par son soldat.

Les festivités furent rapidement loin derrière eux. Accompagnée par un petit escadron d’intervention, Erza dépassa les vallons, les coupant à la vue du festival, tandis que les soldats habillés en civils restaient parmi la foule afin de continuer leur surveillance. Un soldat déplia une chaise rudimentaire et le captif fut installé dessus. On se servit d’une arme pour le forcer au réveil d'un petit choc électrique. Le visage de Knightwalker, à l’impassibilité parfaite, fut sans doute la vision la plus glaçante qui lui aura été donné de voir dans sa vie. Bien qu’elle le regardait droit dans les yeux, ce n’est pas à lui qu’elle parla en premier.

« Faites venir le caporal Carter. Pas de vagues. »

Erza donna ensuite l’ordre à ses hommes de récupérer la bombe. Le manteau de l’homme fut ouvert et le lourd appareil à son harnais fut décroché et, posé à ses pieds.

Quelques minutes plus tard, le soldat Carter se tenait là, le regard fuyant comme s’il eut craint de devoir répondre d’une erreur qu’il n’avait pas commise. Erza notifia la présence du sous-officier d’un signe de tête austère, avant de ramener son attention sur leur prisonnier. Pour la première fois, elle lui parla.

«  Le tatouage que vous portez à la main est celui d’une guilde inconnue au bataillon. Êtes-vous venu seul ou doit-on s’attendre à d’autres de vos petits camarades ce soir ?
— J’étais seul. »

Une pause. Erza observa l'homme un léger moment.

« ... Carter, veuillez activer la bombe. Notre ami se moque de moi. »

Il s'agissait bien du caporal spécialisé dans ces technologies. Le regard de Carter se dispersa un bref instant entre la fête au loin, invisible derrière les collines, la bombe ayant un champ d'action limitée mais très néfaste, et le terroriste. Ce dernier devait croire à un bluff au départ, jusqu’à ce que le soldat s’agenouille près de lui et oriente le mécanisme vers le ciel afin d’avoir une meilleure vision, à la lueur de la lune.
Le prisonnier prit panique.

« Vous plaisantez ? C’est une bombe qui ne se désamorce pas !
— Oh. Dommage pour vous, dans ce cas.
— Il n’y a que trente secondes de délai, une fois activée !
— Ça ne vous en laissera donc plus que dix pour parler. Après, nous serons loin.
— Nous étions trois !
— Carter, ça vient ?
— Oui, mon commandant.
Je vous jure que nous n’étions que trois ! »

Erza scruta une dernière fois son visage.

« Attendez, caporal.
— Oui mon commandant. »

Le soldat essuya de son visage les gouttes qui y perlaient. Comme toutes les personnes ci-présentes, il avait la certitude que Knightwalker était vraiment capable de faire exploser cet homme sans la moindre état d’âme. Mais Erza seule savait si elle bluffait ou non.

« Où sont-ils ?
— Déjà sur place. »

Le regard de l’écarlate se plissa. Elle approcha du prisonnier, se pencha et, elle écarta à nouveau le pan du manteau de l’homme pour vérifier ce qui lui avait échappé quelques instants plus tôt car, trop discret. Il portait le t-shirt noir affublé du sigle du festival. Elle reconnut immédiatement ce vêtement.

« Ce sont des organisateurs. Zimmer, en avant » pressa t-elle.

Armée de son PHS, elle téléphona à ses hommes restés au festival pour les prévenir de la présence de deux suspects, et potentiellement plus. Même en sentant la vérité chez le captif, il ne fallait pas écarter la possibilité qu’elle se fût trompée dans son jugement.


« Je croyais que c'était un excellent chasseur.
— Oui, et Hannibal Lecter était un excellent psychiatre. »
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Lun 7 Déc - 11:21
Nous trouvâmes assez rapidement le poseur de bombe, cela aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Mais après tout, derrière la commandante rousse, je me sentais intouchable et invincible. J’étais utilisé comme un vulgaire détecteur de métal et je guidais la commandante. L’urgence de la situation m’avait rendu plus docile et plus apte à obéir. Et puis, quel pied s’était de recevoir des ordres comme cela d’une si belle femme. Je crois que plus je côtoyais, plus de nouveau fantasme naissait en moi. Enfin, je n’avais pas réellement de penser au fait que ça me bottait qu’on me cause comme à un chien. J’étais trop occupé, je faisais grandir au maximum ma sensorialité magnétique pour essayer de retrouver l’autre. Doué comme nous l’étions, ou trop sûr de nous, nous ne mîmes pas très longtemps à retrouver l’autre. Je laissais implicitement le leadership à Madame Knightwalker, elle voulait que je lui obéisse, alors, j’allais lui obéir.

À l’écart, je me débrouillai néanmoins pour canaliser un peu la limaille de fer caché sur moi, jusqu’à avoir un poing américain du meilleur effet sur mes phalanges. Mais, je n’eus pas réellement le temps, ni l’occasion de m’en servir, tant la supériorité de la cheffe des troupes d’assaut du roi était puissante. J’étais heureux de ne pas avoir à me battre contre elle, ce serait du suicide.

Finalement, j’avais été laissé en plan avec ma poignée d’homme pendant que l’autre soumettait l’autre à la question, où du moins je l’espérais. Avec des rats comme cela, on ne pouvait pas leur faire le moindre cadeau.

Assis finalement sur un banc, j’avais ressorti un cigare que j’avais allumé. J’étais seul avec mes lascars policiers. J’attendais d’avoir plus d’information. Ce fut à ce moment-ci que la facilité de la capture de l’autre avait été simple, beaucoup trop simple. Quel intérêt à envoyé deux des plus gros bonnets du gouvernement, pour un simple petit pyromane de petite envergure. À moins que le danger ait été surestimé ? Je connaissais plus où moins la troisième section et ils ne se trompaient pas souvent.
De plus, je n’avais pas pu me défouler un bon coup pour évacuer la frustration qui persistait en moi. C’était donc pour cela que j’avais demandé à mes hommes de m’apporter mon équipement. J’avais désormais sur les genoux une petite valisette remplis de bille d’acier que je pouvais maîtriser à volonté. Sans compte celle qui était sous mon costard cravate. Je testais alors ma sensibilité magnétique pour me familiariser avec mon environnement, sentant chaque grain d’acier, chaque atome de mon armada prête à se déverser. Une quantité non négligeable était caché dans mes vêtements et me permettait une contre-attaque rapide en cas de problème.

De plus, je ne voyais pas pourquoi Knightwalker pouvait s’amuser à torturer les gens et moi ne pas casser la tête d’un ou deux manifestant suspects, de toute façon, la police était la bête noire de tout festivalier.

Fatigué de devoir attendre sans rien faire, je laissais quelques hommes en sentinelles et je partis. Je finissais d’écraser mon cigare contre et rejoins quelques minutes plus tard la jeune femme haut-gradé. Elle semblait en tout cas bien s’amuser, elle mettait l’homme qu’elle avait capturé sous pression. Elle le menaçait de le faire sauter et j’espérais vraiment voir cela, mais malheureusement pour moi, l’autre dénué de couille balança alors combien ils étaient. Je lâchai un soupir de soulagement et de déception à la fois, car je n’avais pas vu d’homme explosé, cependant, j’allais peut-être pouvoir faire mon travail et casser quelques faces.

La conclusion de qui étaient ses partenaires me fit lâcher un sourire déçu, c’étaient des organisateurs. Je crachai dans ma barbe :

« Les enfoirés ! »

Et comme le petit chien que j’étais devenu, rendu bien docile par l’idée que si j’obéissais, je pourrai m’amuser un peu, je suivais la commandante. Un frisson d’excitation commençait à parcourir mon corps. Déjà je rêvais de sentir mes phalanges s’écraser dans la poitrine de quelques ennemis du pouvoir. En passant devant mes hommes, je jappais :

« Ce sont les organisateurs, vérifiez-moi chacun de ses salauds et prévenez sois-moi, sois la commandante. »

Puis, je me détournai d’eux et je résumais ma stratégie à ma supérieure pour l’heure :

« J’vais aller me débrouiller pour poster quelqu’un en hauteur, pour essayer de remarquer quelque chose d’en haut. Je possède un bon tireur, il devrait pouvoir faire quelque chose en cas de crise majeure. Je pourrai aussi leur tirer dessus si jamais. Je préviendrai de chaque cible suspecte. Mes hommes feront de même ! Je vous rejoins après. Bonne chance, commandante ! »

Une fois ces formalités de titre et de stratégie achevé, il était temps pour moi de m’amuser et d’apprendre à certains ce qu’il en coûtait de vouloir jouer avec plus fort que soit.

Cependant, je n’oubliais pas qu’il ne fallait pas attirer l’attention, ou du moins, ne pas provoquer d’émeute. Quelle farce ! Les gens étaient faibles à avoir peur, le gouvernement était puissant et ne craignait rien. Je grommelais et grognais à voix haute :

« Purée, où sont ces comédiens du staff, la présentation va bientôt commencer ! »

Quitte à ce que les gens aperçoivent quelque chose, autant que se soit en pensant que c’était un spectacle. Ce n’était pas grand-chose, mais je ne pouvais pas faire grand-chose de plus malheureusement. Je slalomais entre les gens, tentant de reconnaître les organisateurs et de voir si mes sens magnétiques me ramenaient quelque chose : en vain. Quelle satanée mission. On m’obligeait à jouer dans la finesse. Avais-je l’air d’être quelqu’un de doué pour la finesse. Maté des émeutes, je savais, arrêter des poseurs de bombe sans alerter personne, c’était plus dur.

Mais, je n’étais pas seul, un homme venait avec moi, mon gars sûr, Isaac, mon glorieux tireur avec un sniper magique. Je ne tardai pas à arriver à une espèce de grande tour en métal sur laquelle des lacrima éclairaient toute la zone du festival. Sans perdre une seconde, je commençais à marcher à la verticale dessus, en aimantant mes pieds. J’emmenais avec moi mon lascar de flic.

Au fur et à mesure que je montais, j’entendais mes hommes me parler dans ma lacrima de communications, ils limitaient alors les zones en temps réel. En arrivant tout en haut, j’avais déjà fait part des conclusions que je tirais :

« Ici Zimmer, il y a peu de chance qu’ils soient dans la zone Nord et Est. La présence sur les zones Ouest et Sud semble être la plus probable, terminé. Je vous rejoins immédiatement là-bas !»

Je sortis une lunette de visée et la plaçant devant mon œil, je la passais en grognant :

« Isaac, tu surveilles bien et tu me préviens s’il y a un problème ! »

Alors que je redescendais, ce fut un militaire : « Oui mon capitaine ! » que j’entendis. Satisfait, je descendis et je me dépêchais de rejoindre la commandante. Ma présence en tant que détecteur de métal serait appréciable. Je plaçais mes pions sur cet échiquier pour ma victoire totale.

HRPG:
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Erza Knightwalker
Affiliation : Résistance
Magie : Lance "Ten Commandments"
Disponibilité : Svetlana - Richard
Inventaire : - Lacrima d'invocation Ramuh (2)
- Cape d'invisibilité
- Matériaux précieux pour la Forge
- Matériaux très précieux pour la Forge
- Lacrima-Rappel
Erza Knightwalker
Gardienne de la Galaxie



Sam 23 Jan - 11:21

Zimwalker
Le Festival du Feu
Précipitation. Aboiement d’instructions. Cliquetis effréné des armures. La bande organisée se précipita vers le festival. Le volume des exclamations et bavardages enthousiastes de la foule monta de plus en plus au fil de leur progression. Des éclats d’artifices mineurs, flavescents, leur parvinrent avant qu’ils ne retrouvent visibilité sur l’ensemble au détour du creux d’un pied de colline. Erza offrit un acquiescement sévère du menton aux indications de Zimmer, qui avait soigné son intempérance. Elle n’eut pas d’objection à émettre. Se placer au-dessus de ceux et celles qui étourdissaient l’attention donnerait un avantage d’observation à leur équipe, Erza en fut en faveur. Si au départ, ils cherchaient comme une aiguille dans une botte de foin, l’armée était désormais plus avantagée.

« Utilisez les armes de maîtrise, autorisation de tirer sur les suspects ! »

C’était plus simple. Erza préférait que l’on immobilise un innocent, plutôt que l’on laisse un coupable s’en tirer. Prévenir plutôt que guérir. Cela obligeait à une certaine confiance en Zimmer et son jugement. Il était bien chef de la police pour une raison cela étant.

« Bon courage commandante
— À vous aussi ! »

L’armée était en possession de la bombe, il se pouvait donc que le deux autres individus furent moins rigoureusement équipés. L’écarlate réclama dans son PHS à ce que l’on continuât d'interroger le coupable, afin qu’il donnât plus d’indications sur ses acolytes. Elle donna l’autorisation d’utiliser la force et les méthodes de la troisième division.

Zimmer lui demanda ensuite de se concentrer sur deux zones. Accompagné de deux soldats habillés en civil, l’écarlate s’avança parmi la foule. Son regard scannant chaque personne. Le capitaine ne tarda pas à la rejoindre. Il ne semblait rien détecter, il fallait donc davantage se creuser la tête. Accoutumée à la gestion des crises, Knightwalker n’eut aucun mal à se stopper en pleine mission et prendre quelques secondes pour elle-même. Si son acolyte ne trouvait rien, il ne devait donc n’y avoir qu’une seule bombe. Les deux criminel présents au festival devaient s’être rendus compte de l’absence du poseur, il leur fallait donc réfléchir à un autre moyen de causer du meurtre en masse…

« Les tentes où sont stockées les feux d’artifice » somma Knightwalker « Ils vont vouloir déclencher un incendie »

Ils s’y précipitèrent. L’entrée était gardée par un organisateur chétif, sans charisme, pusillanime, et avec un pustule au menton, qui leur bloqua la route, leur disant qu’ils n’avaient pas le droit d’entrée. Les yeux de la commandante se plissèrent. Si, ils étaient en leur bon droit de venir. Le patron des équipes leur avait même promis que l’accès leur serait facilité partout, pour le bien de leur travail. Erza saisit la gorge de l’individu et le jeta à l’intérieur. Elle s’invita ensuite. Un autre homme, bien plus robuste, se trouvait à l’intérieur et se redressa au raffut des armures et de pas à cadence militaires. Un halo de lumière se forma près de l’écarlate, laissant apparaître sa lance l’instant d’après.

« Laissez-moi deviner… le plan B ? » se moqua la pète-sec.
— Où est Carther ?
J'ai dégusté son foie avec des fèves au beurre et un excellent Chianti »

Ne laissant pas le temps à quelconque objurgation, ils furent maîtrisés et escortés par l’arrière des tentes. Erza ressortit ensuite et les patrouilles reprirent. Celle-ci s'assura tout de même, au PHS, qu'aucun des trois prisonniers ne se fut échappé.

« Officier Giano, merci de me confirmer réception des trois criminels. Le premier à la bombe, le deuxième au treillis gris, et le troisième... qui a une tête à servir d'ouvre-boîte. »

L’incident clos, ce ne fut que des petites bagarres qu’ils démêlèrent et, le reste de la fête se déroula sans incident majeur. Les feux d’artifices éclatèrent. La foule eut les yeux rivés vers le ciel ; les soldat eurent les yeux rivés sur la foule. Peu après, la masse compacte se décanta. Les lieux se vidèrent doucement, ne laissant que les organisateurs qui durent nettoyer la vallée sous la vigilance de l’armée. L’aube pointait le bout de son nez lorsque la commandante congédia les soldats, dont certains au bout du rouleau, avec l’estomac dans les talons, d’un modique :

« Bon travail »


« Je croyais que c'était un excellent chasseur.
— Oui, et Hannibal Lecter était un excellent psychiatre. »
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Weekly Sorcerer
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Gazette



Dim 7 Mar - 13:47
Quête Terminée

C'est avec beaucoup d'émotion que je vous annonce que je me suis enfin sorti les doigts du cul pour valider ce RP !
Zimmer, t'as fait du bon boulot, dommage que ce personnage est voué à la disparition, t'aurais eu des cadeaux !
Erza, tu pues la classe comme à ton habitude, c'est donc 10 points d'influence pour avoir sauvé les gens du festival + la récompense promise par la mission !
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