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Amour saveur aigre-doux ft. Archi Vallendar
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Ven 15 Mai - 13:41
Chapitre 2
amour saveur aigre-doux
ft. Archi Vallendar
Les principaux dirigeants de la Troisième division se sont accordés pour dire que le niveau d'Amaya en combat est largement suffisant et qu'elle peut, à son tour, donner des cours aux débutants, que ce soit au sein même du gouvernement ou en dehors, à condition de surveiller les motivations de ses nouveau élèves. Quand on lui a fait part de cette nouvelle, la jeune femme n'a pas pu contenir son enthousiasme. Le drame de Midgar a été une déchirure profonde pour elle. Elle se sent toujours responsable de ne pas avoir été là pour les sauver, de ne pas avoir été capable de les former pour affronter ces nouveaux ennemis. Maintenant, elle va privilégier un entraînement intense et efficace pour que ses élèves soient prêts le plus tôt possible. Voilà quelques mois qu'elle se donne à fond dans des entraînements éprouvants que les jeunes ont eu beaucoup de mal à suivre au début. Mais les efforts portent leurs fruits des deux côtés: les élèves progressent bien, le maître se sent apaisé de savoir qu'elle peut se montrer encore plus utile qu'avant. Alors Amaya se rend de moins en moins à ses propres entraînements pour en donner. Se rapprocher des autres, créer un lien avec de nouvelles personnes la réjouit même si elle a encore du mal à pleinement s'investir dans ses relations. La solitude qu'elle a longtemps éprouvé ne la quitte pas totalement. Dans ce respect imposé par la hiérarchie maître/élève, les liens sont difficiles à nouer, d'autant plus que certains ne sont pas là pour se faire des amis mais pour se renforcer. Il semble que la fracture entre elle et la société, qui s'est creusée quand elle était à la rue, ne guérit pas et perdure.

Depuis deux semaines, Amaya donne des cours à un jeune homme, Archi. Si le progrès de la majorité de ses élèves l'impressionne, celui là est une exception. La jeune soldate appréhende chacun de ses cours avec lui. Archi est arrivé la première fois avec un niveau très faible, comme la plupart des personnes qu'elle a entraîné, mais lui, a réussi l'exploit de régresser. Chaque arme qu'il tient dans la main l'échappe eau moment où il doit dégainer. A chaque attaque d'Amaya, il tombe à terre et perd son épée. En plus d'être mauvais élève, il semble aussi chercher à conquérir son entraîneuse. Si le maniement des armes lui est totalement étranger, c'est avec les mots qu'il combat et déstabilise Amaya. Ces mots doux, soigneusement choisis pour la toucher en plein coeur, ont le don de lui faire perdre patience. Et quand il la touche, ce n'est pas le sang qui coule mais une colère qu'elle ne peut contenir. Après ces séances difficiles, elle se demande si son katana est une arme réellement puissante quand elle voit à quel point de simples mots peuvent transpercer son corps, ouvrir de nouveau des blessures anciennes, cette part d'Hikaru qu'elle a encore en elle.

Pour l'entraînement d'aujourd'hui, Amaya a décidé de laisser les armes pour un corps un corps. Et puisqu'il manie si bien sa langue, elle attend de voir comment il va faire pour s'en sortir avec ses autres membres, qu'il ne pourra pas faire tomber au moins. C'est dans la cour intérieure de la maison d'Haruna qu'elle décide de faire cours à Archi. Elle n'installe jamais de tapis pour amortir les chutes douloureuses. C'est tout simplement le meilleur endroit pour faire des combat en condition réel. Même si Archi n'est pas prêt pour engager un combat de la sorte, elle a envie de savoir s'il est si mauvais que cela. En attendant son arrivée, Amaya enfile un beau kimono blanc, offert par Haruna quand elle était encore vivante. Un motif en forme de dragon qu'elle a tissé elle-même parcourt le dos de cet habit que la soldate aime tant. Enfiler tous les cadeaux de sa bienfaitrice permet de faire revivre ses sourires, sa voix, ses encouragements. C'est là où elle puise toute sa force et pour son prochain cours, elle en aurait besoin.

Haruna, donne-moi ta force.
Pour affronter ce démon.
Ce cours va encore être très long…

Quand elle arrive au milieu de la cour, Amaya pousse un soupir. Archi n'est pas encore arrivé. Elle regarde vers le petit salon de thé que dirige la nièce d'Haruna, vide de clients. Rien ne peut remplacer la petite boutique de la vieille femme, pas même le dévouement de sa nièce. Elle voit apparaître le jeune homme vers lequel la nouvelle prioritaire se dirige en croyant que c'est un client. Elle le reconnaît, esquisse un sourire aimable et le laisse entrer. Amaya le regarde avec dédain quand il arrive vers elle et le fixe, pour ne pas croiser son abominable sourire qui l'énerve. "Ah te voilà. C'est pas trop tôt." La jeune femme croise les bras, conserve son expression méprisante tout en essayant de ne pas se souvenir des séances chaotiques qu'elle a eu jusque là avec lui: "Aujourd'hui, je ne te donne pas d'armes. Je pense que tu saisis pourquoi. On va reprendre de zéro. Je vais t'entraîner au corps à corps, ça te va ?". Elle s'approche de lui, et le défie du regard. "Et je te préviens, si tu l'ouvres encore pour dire n'importe quoi, je ne t'entraîne plus."

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Mar 19 Mai - 8:37
Amour saveur aigre-doux

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Il n’était pas un combattant, il le savait parfaitement et n’avait jamais prétendu le contraire, mais quand il avait l’occasion de se rapprocher d’un membre de la troisième division, il était près à faire des efforts. Les membres de cette division avaient accès à beaucoup d’information et parasiter un membre de cette division serait un réel avantage pour Skyadrum, il n’en doutait pas un seul instant. Il avait donc mis de côté sa nullité intersidérale en matière de combat pour s’inscrire au cours de cette jeune soldate. Il  n’avait pas fallu longtemps à se rendre compte qu’il était nul. En même temps tous les autres élèves avaient progressé quand lui en était toujours au même stade. Cela faisait deux semaines que le jeune homme avait réussi à se faire accepter à ces cours et pourtant, il n’avait pas trouvé d’occasion de se rapprocher assez longtemps de la professeur pour la parasiter et en plus il ne savait toujours pas tenir une arme, la sienne lui glissant toujours des doigts quand il attaquait. Il était véritablement un espion et non pas un guerrier.
 
En plus de cela cette femme semblait résister à sa séduction, elle n’avait jamais craqué une seule fois. Par contre, elle s’était souvent défoulée sur lui, c’est l’impression qu’il avait eue, après qu’il l’ait complimentée, cela la rendait encore plus intéressante pour lui, un petit défi personnel en plus de l’utilité certaine qu’elle aurait pour son maître. Aujourd’hui, elle lui avait donné rendez-vous dans un nouvel endroit pour leur cours et il comptait bien profiter de cette occasion pour parasiter la jeune femme, il avait perdu assez de temps comme ça. Il avait beau avoir son entraînement, le jeune homme avait ses petites habitudes et se réveiller chez une inconnue aux côtés de ladite inconnue était l’une d’entre elles. Sauf qu’aujourd’hui il s’était réveillé plus tard que d’habitude. Il s’habilla et remercia donc la jeune femme pour la nuit, lui promettant de la revoir rapidement, ce qui sembla faire plaisir à cette dernière. Un baise-main plus tard, le jeune homme avait quitté les lieux et était parti pour son entraînement. 
 
En chemin, il s’arrêta acheter des fleurs afin de se faire pardonner le retard qu’il aurait, enfin qu’il avait déjà apparemment. En arrivant à la boutique, le blond fut accueilli par une charmante jeune femme qu’il salua d’un sourire charmeur avant de prendre délicatement sa main. Il n’eut pas le temps de demander à voir son entraîneuse que cette dernière apparue, il relâcha alors doucement la main qu’il tenait jusqu’à présent et s’approcha de la membre du gouvernement, commençant déjà le parasitage.
 
“Désolé pour mon retard, voici quelques fleurs pour me faire pardonner, mademoiselle Amaya ~”
 
Dit-il en tendant les fleurs vers la jeune femme. Mais cela ne sembla pas avoir l’effet escompté, ce qui n’est pas réellement surprenant connaissant la jeune femme. Elle lui expliqua donc qu’ils vont se battre au corps à corps, ce qui est parfait pour lui, il pourra ainsi rester assez proche d’elle, assez longtemps pour la parasiter et ainsi pirater sa vision et son audition. Son sourire s’élargit donc légèrement suite à cette nouvelle, ce qui venant de lui peut vouloir dire tout autre chose que ce qu’il pense réellement. Il n’eut cependant pas le temps de faire la moindre remarque qu’elle le prévint qu’elle n’acceptera pas de remarque de sa part, le menaçant d’arrêter de l'entraîner ce qui, s’il réussit à la parasiter ne sera pas grave, mais il se doit de jouer son rôle.
 
“Cela serait regrettable. Mais vous avez raison, je serai sûrement meilleur au corps à corps.”
 
Il avait soutenu le regard de sa professeure durant leur échange, mais finit par le détourner remettre les fleurs entre eux.
 
“Il faudrait les mettre dans l'eau avant de commencer la leçon, ce serait dommage de voir de telles beautés faner.”
 
Les choses allaient pour le mieux pour lui, il allait pouvoir rester près d’elle et avait déjà pu commencer son parasitage, il ne doutait pas que d’ici la fin de l'entraînement, le quotidien de cette jeune femme ne serait plus qu’un livre ouvert pour lui.
 
“D’ailleurs, j’espère que vous ne prendrez pas ceci pour du “n’importe quoi”, mais ce kimono est très élégant et vous va très bien ~”

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Ven 22 Mai - 10:34
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Chapitre 2
amour saveur aigre-doux
ft. Archi Vallendar
Amaya regarde le jeune homme avec dépit. Elle sait qu'elle aura beau se montrer dure avec lui, il continuera quand même ses enfantillages. Et c'est pas faute de lui avoir répété des milliers de fois de garder une attitude sérieuse pour avoir une chance de progresser. Elle l'a menacé à chaque séance de le laisser tomber mais elle a fini par abandonner cette idée sans savoir elle-même pourquoi. Peut être qu'au fond, elle a juste pitié de lui. Archi est un personnage complexe, parce qu'il a une énorme confiance en lui sans pour autant réussir ce qu'il entreprend - du moins au combat. La soldate a très vite compris à qui elle a à faire quand elle a senti, à chacun de ses entraînements, différents parfums de femmes collés à sa peau. Et tous ces retards ne sont que le résultat de réveils tardifs, eux mêmes dus à des ébats qui se sont prolongés durant la nuit. Forcément, en plus de n'avoir aucune agilité, son manque de sommeil le fatigue encore plus ! Et quand Amaya voit le jeune homme arrivé, tout sourire, avec son bouquet de fleurs, elle ne peut que s'imaginer être sa prochaine cible. "Désolé pour mon retard, voici quelques fleurs pour me faire pardonner, mademoiselle Amaya". Elle le fixe, les bras croisés, sans prendre le bouquet. "Cela serait regrettable. Mais vous avez raison, je serai sûrement meilleur au corps à corps." Amaya continue à poser sur lui un regard sévère, lourd de reproches "Il faudrait les mettre dans l'eau avant de commencer la leçon, ce serait dommage de voir de telles beautés faner. D’ailleurs, j’espère que vous ne prendrez pas ceci pour du “n’importe quoi”, mais ce kimono est très élégant et vous va très bien". Elle lève les yeux au ciel et arrache de ses mains le bouquet de fleurs. Pendant un petit temps, elle le retourne dans tous les sens sans dire un mot. Ce ne sont que de vulgaires fleurs qu'il a dû trouver dans un champ ou acheté à bas prix et il doit répéter ce même scénario à chaque fois qu'il a rendez-vous avec une femme.

Mais au fond, ce geste fait tout de même plaisir.
Personne n'a eu une pensée aussi tendre pour moi depuis Hikaru.


Elle soupire et dit: "Bon." Amaya relève les yeux vers lui et croise cet éternel regard sûr-de-lui, qu'elle déteste. Avec une violence non contenue, elle balance le bouquet à l'autre bout de la cour. Les fleurs sont étalées à terre, les pétales dispersées. Elle entend un petit cri de surprise venir du salon de thé. C'est la nièce d'Haruna qui a tout vu. La soldate lui lance un regard furieux qui la fait retourner dans la boutique et elle se tourne à nouveau vers le jeune homme en fronçant les sourcils. "Merci mais je n'en veux pas. Tu ferais mieux de les donner à celle avec qui tu étais ce matin. Ou alors à la prochaine. Sincèrement, je ne veux rien venant de ta part." Amaya lève les bras en l'air pour s'étirer en poussant un autre soupir. "C'est un kimono comme un autre. Tu as beaucoup d'imaginations en ce qui concerne les compliments. Mais garde ton énergie pour les entraînements, ça vaut mieux." Puis elle s'étire le triceps droit et gauche, toujours en le fixant. "Qu'est-ce que tu attends pour t'échauffer ? Ce n'est pas facile un combat au corps à corps, hein. Je n'aurais aucune pitié pour toi. Alors cesse de jouer les suffisants. Arrête de chercher à te rapprocher de moi. Aujourd'hui, je ne suis même plus ton professeure. Je suis ton ennemie, mets-toi dans le crâne, compris ?".  Amaya vient se coller contre un mur pour faire des pompes. A mesure qu'elle s'échauffe, elle sent toute son énergie se multiplier et elle a la sensation, d'être en pleine forme pour un combat qui ne va sûrement pas durer longtemps. Mais bon, elle a quand même un peu espoir de voir tous ses efforts récompensés. "Mais active-toi un peu ! On va bientôt commencer."

La soldate regarde le jeune homme s'échauffer, les bras croisés. Puis elle s'approche doucement de lui en posant une main sur l'épaule. "Ca suffit comme ça." Elle s'amuse à plonger ses yeux dans les siens, avec un petit sourire au coin des lèvres. En le regardant ainsi, elle comprend très bien pourquoi tant de filles se retrouvent dans ses bras. Il a bonne tête. L'air bien plus avenant qu'Hikaru. Très différent de son ancien amour, mais très charmant. Mais depuis la mort de son ami, elle ne parvient plus à regarder un homme sans gêne. Ce n'est pas de la timidité mais plutôt cette sensation qu'elle n'a plus le droit de tomber amoureuse. Le peu de sentiments qu'elle pouvait éprouver pour un homme s'est évanoui dans la mort d'Hikaru. Aimer de nouveau, c'est prendre le risque de réveiller un mort. Alors pour arrêter de le regarder, Amaya lui enfonce son poing dans le ventre avant le jeter au sol, d'un revers du pied. "Tu n'es pas assez réactif. C'est une attaque surprise. Pourtant, c'est pas faute de t'avoir prévenu que l'échauffement était terminé." La soldate le prend par les cheveux et le force à se relever. Elle ne sourit pas, se contente d'attendre ses contre-attaques, avec une certaine impatience, histoire de savoir ce qu'il a dans le ventre. "Alors qu'est ce que tu attends ? Tu peux appliquer les méthodes de contre-attaques que je t'ai enseignées, mais sans armes. Montre-moi que tu sais te battre !"

Et Amaya lui assène un autre coup de poing au visage. Elle se déchaîne sur lui, sans pitié, le tabasse de coups de pied dans le ventre, dans le visage, dans les genoux. C'est une machine de guerre qui s'abat sur lui, un monstre sanguinaire et sans pitié, qu'on aurait libéré de ses chaînes. Et en s'acharnant sur cet homme, elle a comme cet impression de renouveler le combat qu'elle a eu contre Hikaru. Tous les souvenirs, les sentiments, les douceurs, elle allait les mettre en miettes. L'amour n'a plus sa place dans sa vie.


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Lun 25 Mai - 6:41
Amour saveur aigre-doux

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Ce retard du blond n’avait évidemment rien de volontaire, une panne de réveil en compagnie d’une jeune femme ça pouvait arriver à tout le monde, non ? Il décida tout de même de s’arrêter sur la route pour acheter des fleurs à sa professeure afin de se faire pardonner. En arrivant au lieu de rendez-vous, il salua d’abord la jeune femme qui vint à sa rencontre, ceci avant de voir Amaya, sa véritable cible de la journée. Cela ne le surprit pas quand la jeune femme resta les bras croisés alors qu’il lui tendait le bouquet de fleurs. Elle était un défi bien supérieur à de nombreuses femmes, ce n’étaient pas quelques fleurs qui allaient la faire tomber dans ses bras et faciliter son parasitage. La discussion continua ensuite, enfin plutôt les réponses d’Archi à ce qu’avait pu lui dire la jeune femme, mais rien ne semblait pouvoir supprimer cette sévérité et ce jugement de son visage. Finalement, elle prit le bouquet, ce qui fit sourire davantage le jeune homme. 
 
Sourire qu’il garda, jusqu'à ce qu’elle jette le bouquet de fleurs au sol avec une force un peu trop exagérée pour de simples fleurs. Il feint alors une moue boudeuse, au moment où un cri arrive de derrière lui. Il n’a pas besoin de se retourner pour savoir qu’il s’agit de la jeune femme du salon de thé, il l’imagine d’ailleurs en train de trembler quand il voit le regard que lui jette Amaya. 
 
“Pourquoi lui offrirais-je ? J’ai choisi ses fleurs pour vous, pas pour une autre.”
 
Explique le blond sans nier qu’il y a eu une femme ce matin et qu’il y en aura sûrement une autre d’ici peu de temps. Ce serait une perte de temps et elle savait déjà, ça ne servait absolument à rien de mentir. Il préféra donc simplement ignorer le fait qu’elle ne voulait rien de lui. Il était patient, il finirait par au moins la faire sourire, il n’en doutait pas. Il devenait déjà moins patient concernant son parasitage, cela faisait deux semaines et il n’avait toujours pas réussi, pourtant il fallait qu’il rapporte des informations à Skyadrum. Cette situation ne plaisait absolument pas au jeune homme. Il comptait bien la parasiter aujourd’hui. Il revint à l’instant présent quand elle lui demanda pourquoi il n’était toujours pas en train de s’échauffer. Il ne put s’empêcher de rire intérieurement quand elle lui affirma qu’aujourd’hui elle n’était pas sa professeure, mais son ennemie. Si seulement elle savait. Elle était son ennemie depuis le début, une simple jeune femme qu’il avait approchée pour obtenir des informations sur le gouvernement et qui par hasard s’était montrée plus intéressante que les autres par le défi qu’elle représentait.  Mais elle n’en restait pas moins une ennemie.
 
“Une ennemie ? Ce serait dommage d'avoir une telle ennemie !”
 
Affirma-t-il avant de commencer son échauffement par divers exercices qu’elle lui avait appris. Ça, il maîtrisait. Tant qu’on ne lui demandait pas de se battre, il n’y avait aucun problème, au contraire, tout allait bien. Quand elle vint finalement poser sa main sur son épaule et lui dire que ça suffisait, il s'arrêta, reprenant son souffle un instant. Alors qu’elle le regardait dans les yeux sans sembler vouloir le tuer, pour une fois, il se dit qu’il y avait quelque chose de louche, mais il se contenta de lui sourire. Enfin… Jusqu'à ce qu’elle vienne lui donner un coup de poing dans l’estomac, sans l’avoir prévenu que la leçon commençait, il se retrouva ensuite au sol, plié en deux par la douleur provoquée par le coup qu’il venait de recevoir. Elle l’accusa d’ailleurs de ne pas être réactif alors que comme elle le disait c’était une attaque-surprise. Elle savait bien qu’il était mauvais. Il la soupçonna d’en profiter pour se défouler. L’homme au service de Skyadrum fit d’ailleurs de gros efforts pour se concentrer et ne pas perdre le début de parasitage. 
 
Quand elle l’attrapa par les cheveux pour le redresser, il grimaça légèrement. Cette femme n’avait vraiment pas sa place au gouvernement, elle avait clairement ce qu’il fallait pour rejoindre les forces de Skyadrum, quelle perte c’était pour eux… mais il n’eut pas le temps de penser plus à ceci que déjà elle revenait à la charge à coup de poing et à coup de pied. Il n'avait absolument aucune possibilité de riposter, c’était clairement un passage à tabac. Il finit par attraper une des jambes de la jeune femme et tirer dessus pour tenter de la déstabiliser. Il profita de cet instant pour se redresser comme il pouvait pour attraper la ceinture du kimono de la jeune femme et de tirer de toutes ses forces dessus. Son but était à la base de réussir à la défaire afin que le kimono se défasse, aucun doute que si cela arrivait elle serait surprise et il pourrait tenter de la faire tomber.
 
“C’est peut-être un peu intensif pour un premier cours…”
 
Dit-il pendant qu’il tirait sur la ceinture de la jeune femme. Il ne sut pas comment, mais il arriva  se relever, ses jambes lui faisaient mal à cause des coups, tout comme son estomac et son visage, mais à croire qu’il y avait tout de même un peu d’adrénaline qui courait dans ses veines. Elle donna alors un coup de poing à la jeune femme. Il avait frappé sans réellement réfléchir et à hauteur, il avait voulu frapper son visage, pourtant son poing ne l’avait pas du tout atteint, il frappa à au moins 20 ou 30 centimètres de ce dernier. Il s’était rendu compte, alors que son coup était déjà parti, qu’il visait le visage d’une femme et, qu’elle soit une ennemie ou non, il n’allait pas abîmer le visage d’une lady. Elle penserait sans doute qu’il ne savait pas viser et c’était un bon point pour lui d’un côté, ainsi, elle ne se douterait pas qu’il savait manier une arme à feu.

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Ven 29 Mai - 12:14
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Chapitre 2
amour saveur aigre-doux
ft. Archi Vallendar
Amaya connaît sa force et elle sait que chaque coup donné à Archi est douloureux. Mais elle ne peut s'empêcher de le frapper, comme si cet acharnement la libère de sa propre souffrance. C'est peut être le fait de se retrouver en position de force qui la transforme ainsi, elle a l'impression de pouvoir se venger de l'amour, le dominer par le combat. Mais sera-t-elle réellement guérie de sa douleur après l'avoir achevé ? Est-ce digne d'une soldate qui aspire au poste de commandante, que de s'acharner sur un jeune homme un peu trop entreprenant ? Amaya tente de se raisonner pour ne pas perdre complètement la tête. Oui, elle a l'impression d'être une bête féroce, gagnée par des pulsions inexplicables, par un désir d'éliminer l'autre, comme un monstre assoiffé de sang. Et sa propre déshumanisation qu'elle expose dans ce combat, ne résonne plus comme une victoire sur l'amour mais un asservissement encore plus important. C'est sa faiblesse, et elle aura beau frapper pour s'en détacher, elle sera toujours victime de ce sentiment qui la tourmente jour et nuit, surtout depuis la mort d'Hikaru. C'est trop injuste de faire porter la responsabilité de ses maux à son élève. Il n'y est pour rien, en fait. Le problème, c'est qu'en étant avec lui, Amaya, a un peu l'impression d'être avec son ancien amour alors qu'ils ne se ressemblent en rien. Hikaru était plus sombre, plus calme, moins attentionné et moins lourd surtout. Mais elle ne sait pas pourquoi ce garçon ravive des souvenirs qu'elle tente d'ensevelir au fond de son être. C'est comme s'il était capable de pénétrer dans sa conscience puis de faire cracher tout ce qu'elle cache au monde. Il a ce don de pouvoir plonger en elle, d'être le seul à réussir à la cerner. Et elle en a peur, c'est pour ça qu'elle le frappe, pour l'éliminer. S'il arrive à l'énerver autant, c'est qu'il a tout de même une force secrète, invisible et imprévisible surtout, qu'il est impossible de prévoir. Peut être qu'il est bien plus puissant qu'elle au fond.

Alors quand il se remet à parler, Amaya a comme l'impression de recevoir des coups qui réussissent presque à la déstabiliser. "Pourquoi lui offrirais-je ? J’ai choisi ses fleurs pour vous, pas pour une autre." Elle lui hurle intérieurement de se taire, d'arrêter de se montrer aussi gentil, que ce n'est pas possible d'avoir un tel attachement pour elle. Non, il ment, ce ne sont que des fleurs qu'il a donné la veille à une autre fille, il les recycle, les réutilise à l'infini. Et sa force est semblable, il la domine parce qu'elle ne s'arrête jamais. "Une ennemie ? Ce serait dommage d'avoir une telle ennemie !” Si, elle ne peut pas être amie avec lui, tous ces gestes, ses mots lui déclarent la guerre, veulent sa défaite. Il faut qu'il s'habitue à son hostilité qui ne fait que grandir et qui veut l'achever, le détruire pour qu'il arrête de se comporter ainsi, de vouloir la dominer de cette manière. Amaya n'est pas une perdante, elle ne se laissera pas faire. Et quand elle le prend par les cheveux, elle voit son visage grimacer de douleur mais elle n'a pas de pitié, elle allait le frapper de toutes ses forces. “C’est peut-être un peu intensif pour un premier cours…” Il verra ce que c'est qu'un vrai combat, ce que c'est de vouloir provoquer une femme aussi forte, la faire douter de ses capacités. Il tire sur la jambe de la jeune femme pour chercher à la déstabiliser. Elle regarde cette main d'homme sur sa jambe et blêmit. Elle gigote pour la dégager mais Archi en profite pour s'accrocher et tirer sur son kimono. Amaya grogne "Qu'est-ce que…". Et avec son pied libre, elle lui donne un coup de pied à la main qui s'est arrêtée à son visage pour le faire tomber au sol. Mais le jeune homme s'est si bien accroché à son kimono, qu'il l'arrache. La jeune femme se fige, tétanisée. Elle sent le vent chatouiller sa peau nue. Elle regarde Archi avec des yeux surpris et pose ses yeux sur son corps, à peine dissimulé par les pans de kimono qui restent. Elle ne sait pas si elle doit le tuer pour avoir déchiré cet habit qui avait appartenu à sa bienfaitrice ou pour l'avoir déshabillée. Elle se sent complètement dépassée. 

Amaya soupire et arrache des mains d'Archi, le tissu déchiré du kimono et la ceinture. Elle se sent envahir par la tristesse en voyant dans quel état se trouve ce souvenir d'Haruna qu'elle va devoir réparer. Puis elle pose ses yeux sur le jeune homme, le regarde avec mépris et dit très froidement: "Belle tentative, je l'avoue." Oui, il a bien réussi à la perturber, à l'atteindre en s'en prenant à son kimono. Et surtout, il l'a surprise en l'attaquant de cette manière. Il ne faut pas être fort pour faire cela, mais être stratégique et c'est le credo du bon combattant. "Ca s'est révélé efficace même si tu n'as pas utilisé les poings. On peut tout faire pour déstabiliser son adversaire." Elle analyse son geste, toujours presque nue. Le soleil brûle ses cuisses et son ventre blancs comme la neige. Elle sait que s'il reste comme ça encore longtemps, sa peau allait rougir. Puis Amaya fronce les sourcils, en essayant de dissimuler sa colère et croise les bras. "Mais… avec le comportement que tu as à mon égard, je me demande si tu n'as pas fait exprès. Je suis sûre que tu apprécies de me voir comme ça, ça t'amuse hein ?" Elle se rapproche de lui, prête à lui mettre une énorme gifle mais sa main ne semble pas vouloir suivre sa volonté. C'est toutes les images du passé qui renaissent dans son esprit et qui la tourmentent la nouveau. Elle a l'impression, en voyant son kimono déchiré, d'avoir sali Haruna, de ne pas l'avoir respecté. Elle n'aurait pas dû le mettre aujourd'hui. "Je ne peux pas te le faire payer… Tout ça, ça fait parti des circonstances du combat…" Non, il ne peut pas la voir dans cet état, c'est une enfreinte de plus à son intimité. Il a réussi à la mettre à nu, il ne lui reste plus qu'à percer ses secrets. 

La jeune femme sert ses bras contre sa poitrine pour les cacher et rougit. Ce n'est plus la soldate froide et inaccessible qui se trouve devant Archi mais une jeune fille pudique, qui ne s'est montrée sous ce jour qu'avec Hikaru. "Tu es le pire élève que j'ai eu et dans tous les sens du terme. Je n'ai encore jamais subi ça." Puis elle tourne les talons. "Si tu me le permets, je vais aller me changer. Je ne supporte de voir tes yeux sur moi. On va reprendre le combat. Et là, tu vas souffrir."

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Lun 8 Juin - 13:54
Amour saveur aigre-doux

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Cet entraînement n’était clairement pas ceux à quoi il s’attendait. Évidemment le fait qu’il arrive en retard, il avait prévu que ça ne plairait pas à la jeune femme, raison pour laquelle il lui avait apporté des fleurs, mais cela n’avait pas suffi, quelle surprise ! C’était de l’ironie ! Amaya commença par lui demander quelque chose qui n’était pas très compliqué : s’échauffer. Il fit donc comme elle lui avait appris, cette partie étant encore assez simple puisqu’il n’avait pas à se battre. Mais malheureusement le cours ne pouvait pas rester que de l’entraînement, la jeune femme lui annonça que ce dernier était terminé, tout en s’approchant de lui. Elle était trop gentille pour que ça ne cache pas quelque chose, pourtant il ne se méfia pas, pensant simplement à son parasitage. Il ne fut ramené à la réalité que lorsqu’elle commença à le tabasser alors qu’il était au sol.  Elle semblait vouloir réellement passer ses nerfs sur lui. 
 
Il ne pouvait rien faire à part encaisser les coups, se concentrant pour ne pas perdre le mini lien qui commençait à se former grâce au parasitage, mais c’était lui d’être suffisant pour considérer le parasitage comme effectué. Mais en même temps s’il ne faisait rien, elle allait s’énerver qu’il ne tente rien et en plus il allait finir par perdre connaissance à cause des coups. Il tenta de réfléchir rapidement à ce qu’il pouvait faire, mais ce n’était pas facile avec tous les coups qu’il recevait sans interruption. Il ne pouvait pas bouger. Une idée lui traversa rapidement l’esprit, la déstabiliser. De cette manière, il pourrait ainsi espérer revenir dans la course ! Alors qu’elle lui portait un nouveau coup, le jeune homme attrapa la jambe de la jeune femme tentant de tirer dessus pour lui faire perdre l’équilibre. Il en profite tout de même pour se relever, attrapant la ceinture du kimono de la jeune femme. Il ne voulait pas le déchirer, mais le défaire pour qu’elle soit gênée. De son autre main, il tenta instinctivement de lui mettre un coup de poing, mais se stoppa quand il se rendit compte qu’il visait son visage, il n'avait aucune envie de frapper une femme et encore moins au visage.
 
Étant une soldate aguerrie, elle profita de ceci pour frapper dans le poing du jeune homme le faisant de  nouveau tomber au sol, sauf qu’il tenait toujours la ceinture de la brune et qu’il tira encore plus dessus en tirant ce qui entraîna la déchirure du vêtement. Lorsqu’il vit le morceau de tissu dans sa main et qu’il put admirer le corps de sa professeure ainsi que ses sous-vêtements, il comprit tout de suite qu’il allait mourir. C’est en tout cas ce qu’il crut déduire de l’aura meurtrière qu’il sentait. Skyadrum avait-il une fois était aussi effrayant que ça ? Sûrement, et ceux qui l’avaient vu ainsi n’étaient sûrement plus de ce monde pour en parler. 
 
Pourtant, il ne se prit aucun coup, il ne mourut pas ce jour-là, elle se contenta de soupirer avant de récupérer le morceau de tissus qu’il tenait, alors que le jeune homme ne la lâchait pas du regard. Comme si elle n’était pas à moitié nue, la jeune femme lui fit tout de même un retour sur ce qu’il avait effectué, le complimentant pour la stratégie qui avait réussi à la déstabiliser sans qu’il utilise les poings. Pourtant après cette analyse très professionnelle de qu’il avait fait, elle croise les bras et le sermonne en sous-entendant que le fait de la voir à moitié nue était le but final de cette attaque.
 
“Je dois avouer que le résultat dépasse mes espérances. J'espérais le défaire juste assez pour vous déconcentrer, pas l’ouvrir entièrement ~”
 
En la voyant se rapprocher, il se dit qu’il en a peut-être trop dit et qu’il va de nouveau se faire passer à tabac, mais aucun coup ne vient, elle avoue même qu’elle ne peut pas lui faire payer puisqu’il s’agissait d’un résultat de leur combat. Un léger soupir de soulagement qu’il espère discret franchit alors les lèvres du jeune homme. Lorsqu’elle décida finalement de cacher sa poitrine, il la vit rougir. Elle ressemblait enfin à une vraie femme et cela la rendait vraiment mignonne. Il ne fut que plus décidé à en faire son quatre-heure. Avec une telle expression de femme gênée et pudique, le fait qu’elle le traite de “pire élève qu’elle ait jamais eu” lui sembla vraiment adorable, il se retint de sourire devant elle, mais dès qu’elle eut le dos tourné, il sourit de manière amusée, ceci malgré le fait qu’elle affirme qu’il allait souffrir quand ils reprendraient. 
 
Lorsqu’elle fut partie, il se releva en se tenant les côtes à cause de la douleur. Elle était trop loin, le parasitage allait devoir reprendre à zéro quand elle reviendrait. La charmante propriétaire du salon de thé vint alors à la rencontre du jeune homme pour lui offrir à boire et lui demander s’il avait besoin de quoi que ce soit. Il remercia et ne put s’empêcher de chercher à la séduire, c’était dans ses habitudes et en se rapprochant de cette femme, il ne doutait pas qu’il pourrait obtenir des informations sur sa professeure. Il discuta donc longuement apprenant que le kimono de la jeune femme avait appartenu à la grand-mère de la vendeuse de thé, grand-mère qui pour une raison qu’elle ne lui avait pas donnée semblait avoir été proche de la brune. Quand cette dernière revint, il se leva et alla sa rencontre dans la cour. 
 
“Même si ce n’était pas volontaire de déchirer votre kimono, je m’en excuse j’ignorais à quel point il pouvait être important pour vous.”
 
Avec un peu de chance en s’excusant elle taperait un peu moins fort. Enfin, c’était évidemment un rêve qui ne se réaliserait pas, mais l’espoir fait vivre, comme on dit. Il sourit donc à la jeune femme qui s’était évidemment changée. Mais il n’oublierait pas la délicieuse vision qu’elle lui avait offerte, à moitié nue devant lui. 
 
“Peut-être que pour la suite, on pourrait reprendre un entraînement plus traditionnel…”
 
Proposa-t-il l’air de rien, n’étant pas réellement partant pour se faire tabasser une nouvelle fois. Surtout que cette fois-ci, elle avait une vraie raison de vouloir sa mort ! ou en tout cas, si l’on n’allait pas jusqu'à la mort, elle avait une très bonne raison de vouloir le faire souffrir.

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Mar 18 Aoû - 10:31
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Chapitre 2
amour saveur aigre-doux
ft. Archi Vallendar
Amaya ne prend pas compte des remarques de son élève et se contente de dissimuler sa poitrine derrière le tissus déchiré de son kimono. Elle est tout à la fois traversée de honte et de colère mais se refuse pourtant de frapper Archi pour faire payer cet affront. Elle reste un moment devant lui sans bouger, en essayant d'adopter un regard froid et méprisant, puis tourne le dos au jeune homme pour aller se changer. Une fois dans sa chambre, elle s'examine devant le glace avec un air abattu. Sa bienfaitrice aurait été horrifiée de voir son présent dans cet état. Mais Amaya se sent aussi mal parce qu'elle se rend compte qu'elle a mal jugé son élève: il est bien plus malin qu'elle ne le croit. Et elle a finalement honte d'avoir eu autant de mépris à son égard. Son manque d'humilité et de compassion pour un jeune débutant la ramène tout à coup sur terre et lui rappelle qu'elle n'est pas infaillible, qu'elle même, il n'y a pas si longtemps, ne savait pas se battre, ni à peine se défendre. Elle se dit qu'il faut qu'elle garde à l'esprit que l'élève peut dépasser le maître, que cette supériorité qu'elle tente de faire régner ne sera pas éternelle, qu'un jour, quelqu'un sera bien meilleur qu'elle.

Elle ouvre son armoire et fouille dans ses affaires à la recherche d'un kimono à peu près correct. Mais d'un autre côté, elle se dit que quitte à être de nouveau abîmé, autant prendre un banal habit, ni beau, ni laid et qui n'a pas pour but de la mettre en valeur. De toutes façons, maintenant que le magnifique kimono de sa bienfaitrice est abîmé, il ne lui reste pas grand chose d'intéressant à porter. Elle retire son costume en soupirant. Elle n'allait pas le laisser dans cet état, elle sait qu'elle va devoir se prendre au moins une demie journée pour le recoudre. Elle ne voulait pas le laisser dans cet état. Ce tas de tissus déchirés, ce sont ses souvenirs heureux qui ont été mis en lambeaux. Et quelque part, elle en veut beaucoup à Archi d'avoir fait ça, même si ce n'était pas de sa faute. Il faut dire qu'il n'arrange pas son cas. Amaya enfile finalement un jogging et un tee shirt, tous les deux très simples, et referme violemment son armoire, à bout de nerfs. Elle sort de sa chambre et finit par tomber sur Archi et la nièce de son ancienne propriétaire en pleine discussion. Lorsque cette dernière croise le regard fâché d'Amaya, elle retourne immédiatement travailler, pour laisser seuls une jeune femme prête à tabasser son élève à n'importe quel moment et le blond, toujours aussi peu sérieux.

"Même si ce n’était pas volontaire de déchirer votre kimono, je m’en excuse j’ignorais à quel point il pouvait être important pour vous.". Cause toujours, tu vas me le payer quand même, se dit-elle. "Peut-être que pour la suite, on pourrait reprendre un entraînement plus traditionnel…". Maintenant, c'est lui qui allait décider de la tournure qu'allait prendre ! Amaya pousse un petit grognement et pose un doigt menaçant sur le torse de son élève: "D'abord, tu ne sais rien de ma vie, alors tes excuses, tu tes les gardes. Ensuite, c'est moi qui décide, si je change nos habitudes d'entraînements ou pas. Alors tu t'adaptes. Si t'es pas content, tu peux toujours partir ! J'ai parfois l'amère impression que tu n'es pas venu ici pour apprendre mais plutôt pour "observer avec insistance" ce qui t'arrange. Donc maintenant, soit tu te bouges, soit tu rentres chez toi. Ma patience a des limites." C'est sa colère qui explose. Mais la main sur Archi, elle s'étonne de ne pas être capable de le frapper. Elle se contente de soutenir son regard, sûrement surpris par ses mots. "remets-toi en place, s'il te plaît, on reprend. Si rien ne va, on changera encore de méthodes."

Amaya s'écarte d'Archi en reculant. Elle ne quitte pas son élève du regard, comme pour lui signifier que cet entraînement n'est rien d'autre qu'un règlement de compte. En lui signifiant rapidement d'un geste de la main, le top départ, elle se jette rapidement sur Archi et le pousse au sol. Elle s'assit sur lui en maintenant ses bras afin qu'il ne puisse plus répliquer par une attaque et se penche vers son visage, l'air sérieuse: "Tu vois, il n'y a pas de secret. Pour immobiliser son adversaire. Il faut être rapide, efficace, alerte. Sinon tu te fais dominer." Elle resserre son étreinte sur lui, appuie avec force sur les poignets du jeune homme. "Un peu comme dans la séduction, en ce qui te concerne."


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Dim 30 Aoû - 14:45
Amour saveur aigre-doux

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Détruire le kimono de la jeune femme n’était pas du tout ce qu’il avait en tête, même si au final cela lui offrait une vision des plus intéressante du corps à demi nu de sa professeure. Finalement toutes les bonnes choses ont une fin et sa jolie enseignante se dissimuler comme elle peut avant de tourner les talons et partir, sûrement pour aller se changer. Le blond en profite pour se relever, son corps encore endolori par tous les coups qu’il a pu recevoir, mais il reçoit l’aide de la charmante vendeuse de thé qui s’occupe de lui et de lui tenir compagnie en attendant que la professeure se soit changée et revienne pour la suite du cours. Ce qui arrive quelques minutes plus tard et évidemment, elle ne porte plus de magnifique kimono, mais une tenue beaucoup plus classique. Ce qui évidemment, n’enlève rien à son charme et à l’intérêt, professionnel, que lui porte le jeune homme. 
 
Alors que la jeune femme retourne vite travailler au retour d’Amaya, le blond s’approche de son professeur et s’excuse d’avoir déchiré son kimono, même s’il était évident que ce n’était pas ce qu’il avait voulu en l’attrapant. Il avait juste voulu le défaire, pas arriver aussi loin. Mais ça, il n’allait pas le préciser, ça risquait de ne pas jouer en sa faveur. Comme la jeune femme ne lui répondait pas, il proposa qu’ils reprennent un entraînement plus classique, n’imaginant pas qu’elle prendrait mal cette proposition. Quand elle vint poser son doigt sur son torse, il aurait voulu sourire, mais le regard de la jeune femme l’en dissuadait, tout comme ce qu’elle lui dit ensuite. Il était un peu surpris qu’elle s’emporte autant pour des excuses et une proposition, mais ne dit rien, n’ayant pas envie de se faire passer à tabac une nouvelle fois. Tenter une implantation tout en se faisant tabasser était assez compliqué. D’ailleurs, elle avait rompu le début de lien en partant se changer, il fallait qu’il recommence. Il se concentra donc pour ça tout en hochant la tête quand elle l’invita, ou plutôt, lui ordonna de se remettre en place. 
 
Après quelques instants d’hésitation, le jeune homme vint se remettre en place face à Amaya, même s’il voyait bien au regard de cette dernière qu’il allait encore prendre cher et que ce serait tout sauf formateur. Quelle mauvaise prof de prendre ainsi un élève en grippe juste parce qu’il la draguait un peu. Et qu’il avait détruit son magnifique kimono. Mais contre toute attente cette nouvelle attaque fut plutôt agréable. Si l’on excluait le moment où il avait heurté le sol, le fait qu’elle se trouve ainsi au-dessus de lui en lui bloquant les bras n’était pas désagréable. Dans un autre contexte, cela aurait même pu être excitant. Lorsqu’elle se pencha vers son visage pour lui faire sa leçon, il se mit à sourire. Sourire qui s'agrandit quand elle voulut comparer l’immobilisation avec la séduction. Malheureusement pour elle, elle venait de le mettre dans une position qu’il connaissait bien et avec laquelle il était habitué à changer. 
 
“Je ne suis pas totalement d’accord avec votre vision de la séduction.”
 
Dit-il avant d’utiliser ses jambes et ses hanches pour pousser la jeune femme sur le côté dégageant ses bras avant de se retrouver au-dessus d’elle, les jambes de chaque côté de sa taille alors qu’il venait à son tour de bloquer les bras de la jeune femme contre le sol. Sans perdre son sourire, il imita la jeune femme en approchant son visage du sien.
 
“Être rapide est inutile en séduction. Il faut au contraire savoir prendre son temps. Être à l’écoute de la personne qui nous intéresse, laisser le temps faire son oeuvre. Si l’on tente de se précipiter, on ne peut qu’échouer ~”
 
Il sourit avant de se relever. Il n’avait pas envie de se prendre un coup mal placé. Connaissant la brune, elle n’aurait aucun scrupule à venir taper dans cette partie sensible de l’anatomie masculine.
 
“Je suis habitué à ce genre de position, vous ne pouviez pas garder l’avantage avec elles ~”
 
De base, il n’était pas pour le fait de frapper les femmes, raison pour laquelle sa princesse charmante se chargeait de le protéger. Elle n’avait aucun scrupule à frapper quiconque, elle. Il hésita à tendre la main vers la jeune femme, sachant pertinemment qu’elle allait le tirer pour le refaire tomber, mais il était prêt à prendre le risque. Il tendit la main vers la jeune femme sans perdre son sourire. 
 
“Je suis désolé, mais je ne peux pas vous frapper. C’est différent de se battre avec une arme et de vous frapper directement. Contrairement à ce que vous pensez, je veux vraiment apprendre, mais je ne peux me résoudre à frapper une femme.”

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Lun 31 Aoû - 12:13
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Chapitre 2
amour saveur aigre-doux
ft. Archi Vallendar
Archi répond immédiatement à Amaya avec un sourire insupportable: "Je ne suis pas totalement d’accord avec votre vision de la séduction.” Profitant de la surprise de la jeune femme, l'élève la pousse sur le côté avant de se mettre au dessus d'elle. La soldate le regarde avec une colère froide, surtout emprunte de gêne face à ce retournement de situation inattendu. Il l'immobilise en tenant ses bras contre le sol et avance doucement son visage vers elle. La jeune femme sent le souffle d'Archi caresser ses joues. Cette vision du garçon à cheval sur elle, dans une position plus qu'évocatrice la met dans l'embarras. Pas parce qu'il tente pour la centième fois de la conquérir mais bien parce que le souvenir de son ancien amour ressurgit à la surface. Elle se souvient de ces soirées torrides, passées à la belle étoile, dans des appartement abandonnés où l'odeur de l'humidité accompagnait leurs élans d'amour. Elle se souvient du souffle de cette homme qu'elle a tant aimé autrefois glisser sur sa peau nue comme une agréable, une douce brise frémissante. Elle sent les larmes perler le coin de ses yeux. Elle croit voir à travers son regard brouillé, Hikaru, malgré la frimousse blonde au dessus de yeux moqueurs. "Être rapide est inutile en séduction. Il faut au contraire savoir prendre son temps. Être à l’écoute de la personne qui nous intéresse, laisser le temps faire son oeuvre. Si l’on tente de se précipiter, on ne peut qu’échouer ~”. Est-ce qu'elle a vraiment pris le temps de connaître Hikaru ? Est-ce que leur relation s'était précipitée ? Ils avaient promis de ne rester qu'amis. Et pourtant ils n'ont rien pu maîtriser, pas même leur raison. Le blond se relève. Amaya ne le regarde pas, elle laisse planer son regard vide sur un point imaginaire. "Je suis habitué à ce genre de position, vous ne pouviez pas garder l’avantage avec elles ~"

Cette simple phrase suffit à ramener Amaya à elle. La jeune femme fixe ses yeux noirs sur son élève qui la regarde avec hésitation. Sur le moment, Amaya a oublié qu'elle était en plein combat avec ce petit incapable. Elle constate alors qu'elle n'est pas en position pour faire grand chose, si ce n'est de le frapper entre les jambes peut être. A son grand étonnement, elle ne tente rien. Ce souvenir d'Hikaru l'a ravagé. Elle n'a ni la force, ni l'envie de continuer à se défouler sur Archi.

Au fond, il n'y est pour rien dans ses malheurs.

Le jeune blond tend la main à Amaya. Celle-ci la regarde un long moment avant de reprendre ses esprits et de s'essuyer les yeux, d'écraser des larmes qui ont peut être échappé à Archi. Enfin, c'est ce qu'elle espère. Elle n'a pas envie qu'il la voit en état de faiblesse, juste qu'il considère son inaction comme de la consternation. “Je suis désolé, mais je ne peux pas vous frapper. C’est différent de se battre avec une arme et de vous frapper directement. Contrairement à ce que vous pensez, je veux vraiment apprendre, mais je ne peux me résoudre à frapper une femme.” Amaya repose sur lui un regard méprisant mais décide quand même de prendre sa main. S'il tente de répliquer par une attaque, c'est de bon augure pour lui et pour sa progression surtout. Mais son geste n'a pas l'air d'en cacher un autre et elle se relève en ne le quittant pas des yeux. "Merci Archi." Sa main dans la sienne, Amaya rougit violemment puis se met à tousser, comme pour faire diversion. "Mais sinon, en ce qui concerne tes dires, je n'ai aucune leçon à recevoir de toi." Elle retire sa main et croise les bras. "Et puis cesse tes sous entendus, tu me fatigues. Mais tant mieux, compare tes pratiques nocturnes avec nos exercices, si ça peut t'encourager à t'améliorer." Amaya se met sur la pointe des pieds pour rapprocher son visage du sien. "Au fond, la séduction est une forme de combat. Si tu la maîtrises, ça te sera bénéfique" Puis elle pose ses lèvres sur les siennes, savoure cette bouche qui en a touché tant d'autres avant elle. Mais Amaya n'en a pas effleuré depuis Hikaru.

Elle ne l'embrasse pourtant pas sans arrières pensées.

Elle fait glisser ses mains le long de son dos. Puis elle saisit ses bras et l'envoie valser sur le sol. Puis elle s'agenouille près de lui, en essayant d'imiter son sourire. "Tu vois j'ai trouvé une utilité à la rapidité en séduction. Tu as encore des choses à apprendre Archi." Elle tend la main, toujours en gardant son sourire narquois. "Le cours est fini pour aujourd'hui." Mais son sourire s'efface, elle reprend une attitude froide. "Tu t'es un peu amélioré. Je commençais à désespérer. Tu peux aller retrouver une de tes conquêtes. Laisse moi tranquille". Elle ne pense pas vraiment ce qu'elle dit. Elle crève de jalousie et de colère, à se retrouver seule de nouveau.



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Dim 27 Sep - 2:32
Amour saveur aigre-doux

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Malheureusement pour sa professeure, elle le lança dans un sujet qu’il ne connaissait que trop bien : la séduction. Ils avaient des visions vraiment différentes à ce sujet et en plus, elle le mettait dans une position plutôt ambigüe et à laquelle il était habitué dans d’autres circonstances. Il lui fit donc remarquer son désaccord sur cette vision de la séduction avant de reprendre le dessus, venant bloquer la jeune femme au sol et lui donnant à son tour une leçon, mais sur ce qu’était la séduction et comment s’y prendre pour qu’il y ait le moins de chances possible que cela échoue. Ayant peur de se prendre un coup mal placé, le jeune homme ne resta pas trop longtemps au-dessus de sa professeure, se redressant alors, mais elle semblait ailleurs puisqu’elle ne réagit pas. Il ne peut tout de même pas s'empêcher de lui faire remarquer qu’elle n’avait aucune chance de le bloquer dans ce genre de position. Évidemment les larmes d’une femme ne passaient jamais inaperçues aux yeux du jeune homme, mais connaissant celle face à lui, ou plutôt au sol devant lui, il était préférable qu’il ne fasse pas de commentaire sur ceci. Il se contenta donc de tendre la main dans sa direction. 
 
Il finit également par lui expliquer pourquoi il ne l’a pas frappée alors qu’il en avait clairement l’occasion étant donné qu’elle était totalement ailleurs et sa justification sembla l’énerver. Il retrouvait la professeure qu’il avait d’ordinaire ~ Elle attrapa tout de même sa main, il tira donc sur cette dernière pour l’aider à se relever, sans arrêter de lui sourire. Comme d’habitude ses mots sont tranchants, heureusement que ce n’était pas des armes. Aaah, si seulement ses pratiques n’étaient que nocturnes, il serait peut-être moins fatigué. Mais il savait que s’il lui répondait ça, elle allait de nouveau le frapper, ça ne faisait absolument aucun doute. Pourtant, il arrête rapidement de songer à ça lorsqu’il voit le visage de la jeune femme s’approcher du sien en lui déclarant que la séduction était une sorte de combat. Cette fois-ci, il ne pouvait pas dire qu’elle avait tort, au contraire. Il aurait voulu lui répondre, mais il n’en eut pas l’occasion de n’allait pas s’en plaindre. Sa jeune professeure venait de poser ses lèvres sur les siennes, il commence  alors à répondre au baiser, sentant la main de la jeune femme glisser dans son dos, mais évidemment c’était une ruse et en moins d’une seconde, il se retrouva une nouvelle fois au sol. 
 
Une légère grimace de douleur et surprise lui échappe alors qu’il vint s’écraser contre le sol, son regard se posa sur la jeune femme qui s’agenouilla à côté de lui en souriant. Elle était douée, il devait l’avouer. 
 
“Hmm si l’on veut être tout à fait honnête, étant donné que cela dure depuis notre premier cours, ce n’est pas vraiment être rapide ~”
 
Lui fit-il remarquer en souriant avant d’attraper sa main et de se relever.
 
“Même si c’était assez douloureux j’avoue que j’apprécie ce genre de technique, professeure ~”
 
Quand elle lui indiqua qu’il s’était un peu amélioré, ce qui était rassurant et que le cours était terminé, il lui sourit et s’inclina poliment devant elle. Il avait beau la taquiner, chercher à la parasiter et à la mettre dans son lit, il restait un élève respectueux de son professeur. Quand elle lui fit remarquer qu’il pouvait retrouver une de ses conquêtes, il tourna son regard pour voir l’heure.
 
“Je ne dois retrouver personne et puis, votre présence est bien plus agréable que celle de n’importe quelle femme ~  Nous avons la chance d’avoir un salon de thé à côté, est-ce que je peux vous inviter à prendre le thé ?”
 
Demanda-t-il en indiquant le thé où se trouve la jeune femme qui était gentille avec lui quand il attendait qu’Ama se change après leur petit accident de kimono.
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Mer 4 Nov - 8:33
Fin du RP

Suite à la suppression d'un des membres, nous clôturons ce rp !

Archi reçoit 3 points d'influence.
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