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Blind † Sting
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Mer 13 Mai - 8:02


Blind

Sting & Minerva


L’information est une arme. Il existe encore tant de choses qu’elle ignore sur ce nouveau monde, malgré les années depuis lesquelles elle y réside. En réalité, la bibliothèque de Lux Requiem est bien plus garnie qu’elle ne l’aurait cru de prime abord. Elle y trouve des ouvrages rares et précieux que jamais elle n’était parvenue à obtenir lorsqu’elle était encore chez les tigres. Peut-être s’agit-il là de l’héritage du passé de leur maitre de guilde en tant que militaire. Elle l’ignore et, dans le fond, elle se moque bien de savoir comment ces ouvrages se sont retrouvés là. Tout ce qui compte aux yeux de Mademoiselle est d’y avoir un accès libre, sans aucune restriction. Elle dépose délicatement le dernier ouvrage traitait des conflits les plus marquants d’Edoras et en attrape un nouveau sur l’histoire de la région dans laquelle sa nouvelle guilde est établie. La bibliothèque de la guilde est une pièce si mal entretenue qu’elle est indigne d’elle, l’ex-tigresse, nouvelle lecture en main, quitte la pièce pour lire tranquillement dans la pièce la plus agréable du bâtiment, c’est-à-dire sa chambre. Rendre la pièce à la hauteur de ses exigences ne fut pas une tâche facile et à présent que l’endroit lui convient, elle y refuse toute visite à quelques exceptions près. Tout d’abord Weisslogia bien entendu, ne serait-il pas incorrect de lui refuser l’entrée alors que l’endroit, si l’on peut dire, lui appartient ? La liste s’arrêtait ici jusqu’à il y a peu, mais depuis quelques temps le plus grand fainéant de l’histoire de l’humanité semble avoir décidé de s’incruster chez elle de temps en temps. Ses voisins de chambre sont, semble-t-il, bien trop bruyants pour lui assurer un sommeil de qualité et ininterrompu. Il vient alors parfois dormir dans le lit de Mademoiselle oui il fait que ça, calmez-vous c’est Mid il aurait la flemme de faire plus de toute façon. Elle reconnait volontiers qu’elle est bien plus patiente avec lui depuis qu’il lui a démontré que sa magie pouvait la rendre invincible. Disons qu’en échange elle peut bien lui accorder un endroit paisible pour dormir. Sa présence n’est pas dérangeante.

Lorsqu’elle remonte à sa chambre, elle n’est que peu surprise de voir que le court laps de temps durant lequel elle s’est absentée fut suffisant pour que Midnight s’invite sans sa chambre et soit déjà en train de pioncer dans son lit comme s’il s’agissait du sien. Doucement, elle referme la porte derrière elle et laisse ses chaussures à l’entrée de la chambre. Silencieusement elle s’assoit sur le lit, à côté du flemmard endormi et allume sa petite lampe de chevet dont elle sait déjà que la lumière ne le dérangera pas -la première fois elle a essayé de l’allumer pour le faire fuir, échec total. Elle cale son dos contre l’oreiller et commence à lire, agissant comme si elle n’avait pas un intru installé juste à côté d’elle. La seule différence vraiment notable est cette odeur vanillée qui flotte dans l’air et qui n’est pas si désagréable. Sa lecture, finalement, lui fait perdre toute notion du temps. Elle en apprend beaucoup sur un temple dédié à une grande puissance ressemblant quelque peu aux Dieux Yakuma dont elle emprunte la puissance. Plus sa lecture est poussée plus elle trouve des similitudes à la magie qu’elle utilise dans la puissance vénérée dans ce lieu. La seule idée de devenir plus puissante est, bien entendu, une raison suffisante pour laisser le flemmard dormir paisiblement dans son lit et s’aventurer dans ce temple oublié des hommes. Elle referme doucement la porte derrière elle, et quitte la guilde pour s’aventurer dans le désert dès lors que le livre lui a confié l’endroit, même approximatif, où elle pourra trouver l’entrée de ce temple.

Il lui arrive de temps en temps de consulter les mots du livre, lorsqu’elle se trouve à proximité, pour tenter de repérer le lieu exact. Elle se trouve en plein désert, alors lorsqu’elle relève la tête pour croiser, a quelques dizaines de mètre plus loin, le regard surpris du maitre des tigres posé sur elle, elle se demande si ce n’est pas une sorte de mirage. Qu’importe. Ils sont assez loin de l’emplacement de la guilde pour que cela ne l’inquiète pas. Qu’il fasse bien ce qu’il veut, ce n’est plus son problème. Elle refait quelques pas mais il n’a toujours pas bougé, à croire qu’il se demande s’il devrait s’approcher d’elle. La réponse semble pourtant claire, Mademoiselle a pris soin dans ce laboratoire de lui expliquer clairement qu’ils n’avaient plus rien à voir l’un avec l’autre. Elle le sait têtu, cependant. Minerva aurait presque envie de laisser ce ver des sables profiter de son absence pour l’attaquer en traître dans le dos. Elle aurait pu alors profiter de la surprise de l’attaque pour disparaitre sur le court instant où le blond s’occuperait de la bête. Mais non, elle préfère terrasser le monstre avec quelques sphères de territoire qu’elle lui envoi en pleine face. Aucune ne touche le chasseur de dragon, mais toutes le frôlent. Derrière lui le monstre tombe, mais c’est lui que Minerva n’a pas quitté des yeux. Elle le regarde de haut, elle le toise froidement. Ce n’est pas une aide, c’est un avertissement. Ne t’approche pas, lui dit clairement son regard. Ignorant alors son existence, elle tourne les talons. Elle suppose avoir enfin trouvé l’entrée de ce temple lorsqu’elle tombe sur un escalier qui descend dans les profondeurs du désert, entre deux rochers. Oubliant la présence du maitre des tigres non loin, elle s’y engouffre.
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Mar 23 Juin - 20:12


Ce code est cool, merci bb

Sting & Minerva


La soldate de la Troisième lui avait demandé de donner toute information concernant Minerva s'il en avait, or Sting en détient une de taille depuis qu'il a croisé Mademoiselle dans le laboratoire de Nibel. Elle semble travailler pour l'Alliance Baram, bien que selon Eucliffe, elle est une espionne là-bas, ou une infiltrée en quête d'une chose en particulier qui lui échappe. Le maître des tigres en a eu la confirmation quand, au lieu d'attaquer son groupe alors que l'alarme était sonnée, Minerva a choisi de les laisser partir. Au lieu d’en informer le gouvernement comme Rui lui a demandé, Sting n’a rien dit et a réussi à obtenir le silence de la seule témoin présente avec lui, Séléna. De toute façon, Sting estime ne rien devoir au gouvernement. Il avait demandé des informations sur sa camarade de Saber, et on ne lui a rien donné. Pourquoi leur faire une faveur ?

Les informations du jour, il les a obtenus grâce aux bonnes relations qu’il entretient avec les autres guildes (y compris celles qui semblent déterminées à détruire leur quartier général) : Mademoiselle aurait dernièrement été aperçue, furtivement, vers le désert. Le Scalien ayant relayé l’information à Sabertooth se prononce sans certitude ferme, mais vu la demande assez pressante de Sting envers ses alliés, il s’est senti obligé de faire part de ses impressions, suggérant aux tigres d’ouvrir l’œil s’ils se rendent dans la zone aride de Mideel. C’est mal connaître l’Eucliffe, qui s’en va tomber malade dans le premier transport venu dès réception du témoignage. N’ayant pas autant de chances que Rui n’a de poisse, il reste quelques temps à Louen, faisant chaque jour des missions obligeant à des escapades interminables dans le désert. En tant que mage de lumière, le soleil qui tape n’est pas handicapant, Sting ne s’hydrate que pour l’effort fourni et les kilomètres parcourus sur les dunes de sables. Il a cependant atteint la surface plane et agréable des terres sèches plus d’une fois, mais sans résultat. Au troisième jour, Lecter est trop harassé pour le suivre, le pauvre exceed a eu une forte migraine causée par une forme d’insolation dans la nuit, malgré les précautions. Ou quelque chose dans le genre, Sting n’est pas médecin, il a d’ailleurs laissé son chat à l’hopital de Louen, entre de bonnes mains.

Le maître est pourtant réfléchi et méthodique dans ses recherches, en passant par les lieux manquant cruellement d’oasis et de barrages militaires. Des endroits que privilégierait une femme que l’on recherche mais que l’on n’a pas réellement trouvée. Le blond têtu finit par comprendre ce qui lui manque : de la main d’œuvre. Il devrait rentrer, et placer des tigres sur l’affaire pour le relayer. Et c’est sur cette bonne résolution, qui n’a rien à voir avec de l’abandon, qu’une légère odeur envoyée par le vent –en plus du sable sur les yeux- le fait tiquer. Sting s’élance, suivant cette mince odeur de jasmin qui se rapproche progressivement. Les yeux écarquillés, il s’arrête lorsqu’il aperçoit cette silhouette caractéristique, élégante, à la démarche féline. Il continue sa route au pas, hébété, avec l’incertitude de quelqu’un qui pense avoir affaire à un mirage. Minerva l’aperçoit aussi. Moins expressive, elle n’a tout de même pas l’air plus convaincue de la présence d’Eucliffe que la réciproque. Une attaque de territoire venant d’elle le frôle. Le blond est tellement hypnotisé par sa découverte, qu’il n’a remarqué ni l’odeur, ni même le bruit du monstre derrière lui. Il ne se rend compte de sa présence que lorsqu’il est trop tard, et qu’il s’effondre, terrassé par l’Orland. Celle-ci se désintéresse du maître, après un regard menaçant. Il sait ce que ça veut dire, qu’elle n’a pas son temps. Mais Sting la suit.

Il a déjà laissé passer sa chance, forcé par les circonstances, mais pas cette fois. « Mademoiselle, attendez ! » Il n’est pas assez con pour croire qu’elle va le faire, mais qui ne tente rien n’a rien. Lorsque Minerva s’engouffre dans une forme de couloir creusé dans le sable, Sting se rappelle qu’il est censé faire un rapport des lieux à des historiens, et des cartographes... sa mission du jour quoi, dont il se contrefout à l’instant présent. Le blond se met à son niveau, descendant les marches avec elle. «  … Merci » C'est bien de commencer par là, elle vient de lui épargner un bobo en s’en prenant au bestiau d’avant, qu’il n’avait pas vu.  « Je sais qu’il y a des choses que vous préférez accomplir seule, de votre côté… peut-être que vous ne pouviez pas entrer en contact avec nous pour ne pas vous attirer d’ennui, mais je suis là maintenant. Cela fait des mois que l’on vous cherche, dites-moi au moins pourquoi. Et pourquoi étiez-vous à Nibel, avec cette fille ? » Celle qu'il a OS tmtc.
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Ven 31 Juil - 19:20


Blind

Sting & Minerva


Le chasseur de dragon et elle ont évolué ensemble au sein de la guilde des tigres. Depuis l’adolescence ils ont en quelques sorte grandit ensemble. La distance laissée volontairement entre eux n’exclu pas qu’elle puisse le connaitre assez pour anticiper la plupart de ses réactions -parfois même les plus saugrenues. Lorsque le bruit de ses talons sur les marchent de pierre résonnent dans ce couloir sombre, elle est déjà persuadée que l’avertissement lui est correctement parvenu -car lui aussi a malgré tout appris à la connaitre- mais qu’il va la suivre tout de même -car parfois il n’a aucun instinct de survie. « Mademoiselle, attendez ! » Mais Mademoiselle n’attend pas, bien qu’elle ne nourrisse nul espoir que cela suffise à lui faire faire demi-tour. Bien loin d’elle l’idée de changer ses plans parce qu’elle a croisé le chemin d’un ancien camarade qui va lui coller aux basques, ses pas gardent le même rythme, quand bien même il la rattrape pour marcher à ses côtés, descendant les marches pour s’enfoncer de plus en plus dans les ténèbres de ce temple souterrain. «  … Merci » Elle l’observe du coin de l’œil, le regard ne brillant que d’un désintérêt teinté d’une pointe de déception. « Ne me remercie pas. » Ces mots résonnent un peu dans les couloirs vident qu’ils arpentent. Il n’y a pas de douceur, ni de compassion dans le timbre de sa voix, rien qu’une froideur hautaine qui la caractérise bien. Soit simplement à la hauteur, aurait-elle pu ajouter si elle était encore une tigresse, car c’est ainsi qu’elle a formé ses anciens tigres. Aucune excuse, aucun remerciement, chaque faux pas devait être rattrapé en montrant qu’ils étaient dignes de l’intérêt qu’on leur portait, et de la confiance qu’on leur accordait. Demande à Yukino.

« Je sais qu’il y a des choses que vous préférez accomplir seule, de votre côté… peut-être que vous ne pouviez pas entrer en contact avec nous pour ne pas vous attirer d’ennui, mais je suis là maintenant. Cela fait des mois que l’on vous cherche, dites-moi au moins pourquoi. Et pourquoi étiez-vous à Nibel, avec cette fille ? » Sting est le genre de personne en qui certains sont capables de lire comme dans un livre ouvert. Elle ne lui donnera pas la moindre réponse tant qu’elle n’aura pas décidé qu’il est en mesure de les recevoir. Elle pourrait soupirer face à ce bête espoir qu’il puisse tirer d’elle des réponses, mais elle se contente d’avancer sans daigner tourner son regard vers lui. « Penses-tu que parce que nous sommes seuls, tu auras des réponses ? » Demande-t-elle de son ton hautain. « Je ne te dois rien. » Ni réponse, ni sympathie, ni réconfort. « Arrêtez de me chercher. » Les mots sonnent avec la dureté d’un ordre et c’est pourtant le meilleur conseil qu’elle peut leur donner. Continuer à courir après une traitresse ne pourrait que les faire tomber face à des membres de Lux Requiem qui n’auront pas la retenue qu’elle accepte d’avoir avec eux, par respect pour les années passées ensembles. Même elle serait bien incapable de les protéger d’une menace dans laquelle ils sauteraient à pied joint, comme des idiots, dans le but de ramener une personne qui ne compte pas rentrer avec eux. Si elle pense encore parfois à sa guilde, si elle tâche de par ses conseils à Weisslogia de minimiser les dégâts subits par les tigres, personne ne doit le savoir, personne ne doit être capable de s’en rendre compte, de faire le lien. Qu’importe qu’elle doive s’en prendre elle-même à eux pour que les soupçons ne voient jamais le jour.

Leurs pas résonnent dans ces couloirs vides qui mènent toujours plus en profondeur dans ces ruines oubliées. Lorsqu’ils s’enfoncent de plus en plus dans les ténèbres, Mademoiselle, qui refuse par fierté de continuer d’avancer sans voir où elle met les pieds, est ainsi bientôt entourée de sphère de territoire dont elle modifie les propriétés afin qu’elles puissent produire de la lumière. Sting bouffe pas ma magie stp. Si elle n’était pas aussi minutieuse dans tout ce qu’elle entreprend, elle aurait pu en oublier la présence du blond qui ne semble pas vouloir rebrousser chemin tant son attention est majoritairement happée par les runes gravées dans une langue inconnue sur les murs de ce long couloir. Avoir à l’esprit qu’il se trouve à quelques pas d’elle ne l’empêche cependant pas d’ignorer royalement son existence et de sortir le livre par lequel elle a trouvé l’endroit pour y cherche un début d’information sur cette langue inconnue. Si la langue ancienne des Yakumas n’a plus de secrets pour elle, apprendre une nouvelle langue oubliée n’est même plus un défi à ses yeux, d’autant plus si cela peut lui permettre d’effleurer les connaissances d’une magie probablement oubliée de tous. « Ne touche à rien. » Finit-elle par lui adresser, lui accordant un peu plus d’attention qu’il ne le mérite. Ce n'est pas par charité qu’elle le met en garde, mais bel est bien parce qu’elle ne voudrait pas être la cible d’un piège qu’il serait capable d’actionner.

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Jeu 20 Aoû - 23:36


Blind

Sting & Minerva


« Penses-tu que parce que nous sommes seuls, tu auras des réponses ? »« Pas parce que nous sommes seuls. Parce que nous sommes amis. » Sting est très optimiste quand il dit ça, mais c’est l’impression qu’il a parce que, même si c’était un peu un petit con avec ses camarades à l’époque, il y avait cette bulle de respect entre les meilleurs de la guilde. Une bulle qui l’incluait lui, et que Mademoiselle dominait. Elle était sévère, mais elle était aussi fière de ce groupe qui avait hissé leur guilde en numéro Un, qui l’y maintenait encore aujourd’hui. Sting n’arrive pas à comprendre que ce visage hermétique qu’elle porte est le masque d’un semblant de trahison. Minerva a toujours été distante, exigeante, demandeuse de résultats. Quand il la regarde, il ne voit pas de différence entre maintenant, et avant. L’amour rend aveugle cela dit, ce titre a tellement de sens XD« Je ne te dois rien. » C’est aussi une réponse que leur tendre Mademoiselle d’antan aurait pu donner. « Arrêtez de me chercher. » « Vous semblez avoir oublié… à qui vous parlez, Mademoiselle. » Si la jeune femme aurait dit cela d’un ton hautain, princier, Sting, lui, est loin de ça. En rappelant qu’elle a affaire à une des plus grosses tête de mule de tout Edoras, Sting a une voix à mi-chemin paradoxal entre l’amusement et la tristesse.

Ils s’enfoncent dans les ténèbres des ruines, un environnement qui n’effraie pas Sting sauf quand c’est Skyadrum en face. Il sourit légèrement en voyant qu’elle se sert de sa magie pour produire de la lumière, ce qui lui rappelle des souvenirs d’avant. « Ne touche à rien. » C’est que, perdu dans ses pensées, le blond n’a non seulement touché à rien, mais il a également oublié de parler. Il active son drive, ce qui offre plus de lumière pour sa camarade qu’il observe avec insistance. Ce n’est pas pour attirer son attention, il sait qu’elle ne daignera pas vraiment lui en accorder quoiqu’il fasse si elle le décide. Non, le Dragon Blanc essaie juste de percer son mystère. Est-ce qu’il ne lui manque vraiment pas ? Ils ont vécu des années ensemble, ils ont presque tout fait ensemble sauf prendre des bains, personne n’est taré comme Erza et sa clique, est-ce qu’elle ne pense pas à eux quand elle lit, à leur présence, aux efforts surhumains que ses camarades bruyants faisaient pour chuchoter afin de ne pas la déranger ? A un éclat de voix d’un Sting énervé et d’un "Ch !" de quelqu’un qui fait signe vers Mademoiselle qui étudie ? Et quand elle s’entraine, est-ce qu’elle ne pense pas à ceux qui osaient se mesurer à elle, et perdre ? Lui il pense à tout ça. Souvent. « Vous vous souvenez… quand votre père nous a mis en compétition pour chercher le joyau d’Euristie dans les grottes de l’île Salomon ? » Rogue se débrouillait dans l’ombre, Sting utilisait la lumière, bref ils se croyaient favorisés par l’ambiance. Et pourtant. « Vous aviez disparu dans le noir. Je vous appelais et vous ne répondiez pas. C’est vous qui aviez trouvé le joyau et qui étiez sortie la première, alors que je vous cherchais partout. Jiemma m’avait fracassé d’avoir tardé » termine t-il avec un léger rire, parce que même si sur le moment il avait eu des sueurs froides et de grosses douleurs, avec du recul, cet épisode où il s'était fait démonter pour avoir voulu bien faire s'avérait drôle. Et puis c’était con d’avoir eu peur pour Minerva. Le bon vieux temps quoi. Mais rien n’a changé en fait, il a toujours peur pour elle. Eucliffe se tait, nostalgique, la laisse travailler, comme avant.

Il essaie de comprendre. Mademoiselle a décidé de faire cavalier seule, à l’heure actuelle ? Est-ce qu’elle vit parmi l’ennemi pour se servir de lui, apprendre de ses forces, et leur transmettre ses connaissances ? «  … vous avez tort, vous savez. J’ai passé des mois à vous chercher, à défendre votre honneur, à mener Sabertooth, la guilde de votre père, la vôtre. Depuis que je vous ai vue avec l'ennemi, je vous couvre auprès du gouvernement pour que vous n’ayez jamais à subir la prison si on vous attrape, vous n’avez pas idée de ce que je serais prêt à faire pour vous. Alors si, vous me devez une explication. Qu’est-ce qui s’est passé lors de la Bataille ? » Le moment où elle était partie sans un regard en arrière.

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Dim 25 Oct - 13:02


Blind

Sting & Minerva


L’amitié est une notion relative, en particulier lorsque l’on parle de Mademoiselle. Parce que nous sommes amis. Née dans l’exigence et dans l’idée que les sentiments ne lui apporteraient rien, elle n’a toujours vu ses camarades que comme ce qu’ils sont : des camarades. Cette bulle si particulière des meilleurs de la guilde n’y faisait pas exception, même si les quelques membres avaient à ses yeux quelque peu de considération. Nul doute qu’elle était fière de ce que la groupe était devenu et de ce qu’ils avaient tous accomplis, hissant la guilde menée par son père à l’époque au sommet. Même sans elle, ils continuent de maintenir cette place, si l’on ne met que les guildes légales dans le calcul tout du moins même s’ils se font rattraper, elle va te juger quand vous serez plus numéro un. « Vous semblez avoir oublié… à qui vous parlez, Mademoiselle. » Si Mademoiselle a une haute estime d’elle-même, Sting peut également atteindre certains hauts-sommets d’arrogance lorsqu’il y met du sien. Pourtant aujourd’hui dans sa voix, il n’y a rien de plus qu’un étrange mélange entre amusement et tristesse. « Reprends-toi. » Se contente-t-elle de répondre. Le ton est froid, presque autoritaire, et pourtant ceux qui la connaissent assez sauraient dire qu’elle ne l’écrase pas, mais au contraire l’encourage à se relever à sa façon. Le chasseur de dragon qu’elle a hissé au sommet ne se laisse pas abattre. La voilà agacée lorsqu’elle reprend son chemin. Sa disparition ne devrait pas les avoir rendus si faibles.

La lumière qu’elle émet grâce à sa magie est suffisante pour lire et tenter de décrypter les symboles présents sur les murs. Mais le drive du chasseur de dragon rend la tâche un peu plus confortable pour ses yeux, pourtant habitués à la pénombre. Elle ne l’écoute que d’une oreille distraite, concentrée sur les écrits anciens. Elle n’a nul besoin qu’il lui refasse le récit de cette journée, bien entendu qu’elle s’en souvient. Elle pose sur lui un regard en coin, ce qui est déjà bien plus d’attention qu’il ne le mérite, avant de recommencer à lire les runes sur les murs. « Tu t’es déconcentré de ton objectif initial, et tu hurlais mon nom dans une grotte, ce qui aurait pu attirer encore davantage d’ennuis non seulement à toi mais également à tes camarades présents dans ces couloirs. Contrairement à ce qu’il a pu dire, ce n’est pas ton retard qui a agacé mon père. » Explique-t-elle plus calmement qu’elle ne le devrait. Du reste, elle le laisse cogiter et en tirer les bonnes conclusions par lui-même. Jiemma était un homme dur pour qui seul le résultat comptait. Malgré tout, les années passées à Edoras l’avaient fait légèrement changer de ligne directrice. Légèrement. Être forts n’était plus suffisant pour devenir la guilde numéro une aux yeux du peuple, mais se dresser en protecteurs face aux menaces l’était. Jamais ses critères d’exigence n’avaient changé cependant. Ils devaient être les meilleurs et la défaite n’était toujours pas permise.

Le silence est doux et agréable. Elle sait cependant que cela ne va pas durer. Parce qu’elle connait Sting et qu’elle se souvient, effectivement, de toutes ses habitudes et de ses manies. Elle a beau être partie, elle connait toujours le blond par cœur. N’est-ce pas normal, puisqu’ils ont évolué ensemble ? Ce qui est problématique, c’est que sous ses airs de grand fanfaron de service, Sting se soucie réellement de ses camarades. Et il refuse de voir en elle une traitresse, se bornant à la défendre et à lui chercher des excuses. « Alors si, vous me devez une explication. Qu’est-ce qui s’est passé lors de la Bataille ? » « Je ne t’ai rien demandé. » Le ton employé n’est même pas sec. Il est calme, posé, exposé ainsi comme une évidence. C’est toute la problématique avec le blond. Il est présent et tente de lui venir en aide même lorsqu’elle ne lui demande rien, même lorsqu’elle n’en a pas besoin. C’est agaçant. Et ça l’est d’autant plus dans cette situation dans laquelle elle ne veut pas qu’il s’implique.

Elle laisse le silence renaitre entre eux et termine sa lecture des runes. Ses doigts glissent sur certaines pierres sur lesquelles elle appuie dans un ordre spécifique, une sorte de code qu’elle déduit des écritures qu’elle vient de décrypter. Le temps se suspens, quelques secondes. Puis, un pan de mur se met à pivoter sous le regard intéressé et victorieux de Mademoiselle. Un fin sourire s’étire sur ses lèvres. Elle tournerait les talons pour s’y engouffrer si ce n’était pas Sting qui se tenait à ses côtés. Non, elle ne lui doit rien. Mais elle connait sa ténacité et elle veut qu’il lâche l’affaire. Pour lui, pour elle, pour les tigres. Elle soupire sans cacher une once de son agacement. « Cesse de poser des questions dont tu connais déjà les réponses. » Elle ne daigne même pas tourner son regard vers lui, elle se contente d’observer ce nouveau couloir sombre, éclairé seulement par ses sphères de lumière qui s’y engouffrent peu à peu. « Nous avons perdu cette bataille. Malgré les effectifs et les moyens dont nous disposions, nous avons subit une défaite sans précédents. » La perte fut plus importante en termes de vies humaines, mais il ne s’agissait pas là d’une bataille, juste d’une exécution massive, un exemple qui aurait du leur faire savoir que le pire serait encore à venir. « As-tu besoin que je t’en tire les conclusions à ta place ? » La question est purement rhétorique. Pour Mademoiselle, cela clos le sujet. Elle s’avance doucement dans ce nouveau couloir sombre avec la certitude qu’il va lui emboîter le pas. Alors elle s’arrête, daigne enfin se tourner vers lui sans ne lui accorder aucune chaleur ni aucune douceur. Son bras se tend dans sa direction, un sort fuse et frôle le visage du nouveau maître des tigres. C’est un nouvel avertissement, un dernier avertissement. « Arrêtez de me chercher. » Elle lui tourne le dos une nouvelle fois et poursuit sa route.

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Dim 25 Oct - 16:13


Blind

Sting & Minerva

Minerva lui rappelle son erreur de débutant, recadrant la raison réelle pour laquelle il s'est fait exploser par Jiemma. Alors, elle a gardé tout ça en mémoire, elle ne l'a jamais jeté. Et ça, ça signifie tant pour lui ! « Même après toute ces années, c’est une erreur dont je n’ai pas honte. » Il s’est planté en beauté, il s’y est très mal pris, mais au moins, au moindre doute, procuré par son odorat s’il se souvient bien, Sting a choisi d’aider sa camarade de guilde plutôt que de remporter le concours. Malheureusement, les enseignements à la dure de Jiemma l'ont un peu déshumanisé par la suite, dans le sens où il a perdu ses valeurs de vue au nom du rang de la guilde pendant un moment. La puissance importait le plus. Il a fallu plusieurs drames pour que Sting renoue enfin avec le garçon plein d’honneurs qu’il fut. « Je ne t’ai rien demandé. » Et alors. Il ne demande qu’une réponse, un peu de décence, au nom des années de camaraderies, des entrainements l’un contre l’autre qui les ont forgé, des batailles qu’ils ont mené ensemble, de cette affection qu'il continue à ressentir pour elle. Minerva l’ignore totalement, concentrée sur les savoirs ruisselant en ces lieux anciens, dont le charme antique laisse Sting de glace comme un Lyon se faisant draguer par une femme qui ne s'appelle pas Meldy. Quand Minerva fait un pas, il fait de même. Sans doute lasse de l’avoir collé aux basques, elle repend la parole pour lui annoncer la terrible vérité. Ou plutôt, elle lui présente des faits qui soulignent et encadrent cette terrible vérité, sans qu’elle ne la formule réellement. Sans qu’elle ne dise : Je vous ai trahi parce que vous n’étiez pas assez forts, et que je n’ai pas l’intention de vous aider à ce que ça change.

C’est clair, sans détour, et pourtant une part d’Eucliffe, naïf, se raccroche à l’espoir qu’elle mente pour le faire partir. Qu’elle veuille le dégouter. Qu’elle lui jette des pierres pour l’éloigner du danger, pour son bien. Qu’elle se trouve chez l’ennemi pour recueillir toutes ses connaissances et le leur apporter. Oui, il y a une petite part de lui qui se raccroche à cet espoir futile. Quant au reste de lui… eh bien, il est bouleversé. C’est se prendre un poignard dans le dos, se retourner, et constater qu’il a été enfoncé par un ami. Et dans un tel scénario, ce n’est pas la lame qui fait souffrir le plus, mais la trahison. « C’est ça, votre réponse » Ça, Minerva qui, pour ne pas avoir à subir la défaite, a choisi le camps de ceux qui les ont dominé. Il faut dire que s’il y en a une qui s’est faite imprimer les valeurs de Jiemma avec bien plus de force et de violence que le reste de sa guilde, c’est bien elle. La victoire, avant l’amitié. La puissance, avant le reste. Mais abandonner les siens, abandonner Sabertooth, pour cette même raison… ça sort totalement du cadre. Ça sort de l’entendement. La belle profite du mutisme du blond, frappé par sa réponse, pour marcher vers le chemin qu’elle a dégagé. « Arrêtez de me chercher. » veut-elle conclure. « Vous n’avez pas fait le choix de la victoire, Mademoiselle. Vous avez fait le choix de la lâcheté ! » crache t-il dans son dos, et il n’imaginait pas dire un jour à Minerva-sama une telle chose. À croire qu'il cherche la bagarre. Ses mots sont cependant moins durs, moins violents que ceux de l’ex-tigre de toute façon. Elle lui a écrasé le cœur au rouleau-compresseur, et malgré tout, cette part de candeur en lui, persuadée qu’elle ment pour protéger les siens, ne peut pas mourir. Impuissant, le fougueux Eucliffe se lance poings serrés dans le conflit verbal, voulant blesser comme il l’a été, l’expression de son visage clairement hostile tel un tigre qui rugit.

« Les attaques terroristes se multiplient à l’encontre de Sabertooth. J’ai pas le sentiment que vous y êtes pour quelque chose, mais vous devez bien le savoir ! Nous sommes la cible prioritaire. L’Alliance Baram veut nous balayer. Le maître de cette guilde est juste , à portée de main, et vous ne ferez rien ? Pourquoi ? Vous comptez les décevoir, eux aussi ? »

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Sam 14 Nov - 19:52


Blind

Sting & Minerva


« Même après toute ces années, c’est une erreur dont je n’ai pas honte. » Mademoiselle ne relève pas, car il n’est plus de son devoir de les éclairer et de les aider à s’élever. Avoir honte de ses erreurs ne mène à rien, c’est futile, aussi futile que de se raccrocher à une camarade qui ne rentera pas. Les erreurs doivent permettre d’apprendre, de se relever plus fort. Il faut en tirer des leçons et ne pas les cacher sous un tapis comme on pourrait le faire d’une chose honteuse. L’Eucliffe serait bien du genre à les répéter. La preuve en est que les avertissements ne l’ont pas fait rebrousser chemin. C’est une tête de mule qui, pourtant, avait pour habitude de l’écouter auparavant. Les réponses qu’elle lui donne devraient définitivement le faire abandonner. « C’est ça, votre réponse » « Oui. » Conclu-t-elle froidement. Il ne devrait pas s’accrocher à une camaraderie qui n’existe plus, il devrait s’en aller, c’est tout ce qu’elle désire. Mademoiselle est très claire sur le fait qu’ils ne sont plus dans le même camp, désormais. Alors que le bruit de ses pas claquent de nouveau sur le sol, elle espère que cette fois il se résignera et rebroussera chemin, remettant ainsi les choses à leur place. Mais Sting est du genre têtu, elle ne le sait que trop bien. « Vous n’avez pas fait le choix de la victoire, Mademoiselle. Vous avez fait le choix de la lâcheté ! » Crache le tigre dans son dos. S’il s’était contenté de cela, elle aurait tout simplement pu l’ignorer, le laisser repartir pour se noyer dans la détresse dans laquelle semble le plonger la perte de l’ex-tigresse. Il lui en faut pourtant beaucoup pour ne pas le remettre à sa place après lui avoir parlé d’une telle façon.

La désillusion devrait lui faire rebrousser chemin pour déprimer dans son coin. Mais, finalement, la douleur de la trahison s’illustre chez lui en un excès de colère. Il ne peut pas simplement lâcher l’affaire, comme s’il se raccrochait encore à l’impensable, comme si le conflit verbal pourrait ouvrir les yeux ou faire changer d’avis Mademoiselle. « Les attaques terroristes se multiplient à l’encontre de Sabertooth. J’ai pas le sentiment que vous y êtes pour quelque chose, mais vous devez bien le savoir ! Nous sommes la cible prioritaire. L’Alliance Baram veut nous balayer. Le maître de cette guilde est juste là, à portée de main, et vous ne ferez rien ? Pourquoi ? Vous comptez les décevoir, eux aussi ? » Si elle poursuivait jusque-là sa route, Mademoiselle arrête net ses pas, sans se tourner vers lui dans un premier temps. S’il aurait pu en profiter pour porter un coup, il semble qu’il en soit incapable ou que son audace s’arrête aux belles paroles. Elle aurait pu passer l’éponge, mais la voilà à présent agacée. Outre le manque de respect, les mots du maitre des tigres manquent d’éléments avant de lui balancer au visage de telles accusations. L’heure de la conciliance au nom d’une précédente camaraderie est, semble-t-il, révolue. Elle n’a pas de réponse à lui donner, pas plus qu’elle ne considère avoir des comptes à rendre à qui que ce soit. « I Raagd » Incante-t-elle en se tournant vers le tigre. La seconde suivante le voilà captif de sa sphère magique, sous le regard perçant de Mademoiselle qui ne prend même pas la peine de cacher l’agacement qu’il lui suscite à s’adresser à elle de la sorte.

« Tu n’as donc retenu aucune leçon. » Chacun savait qu’il était inconcevable de s’adresser à elle de la sorte. Allié ou non. Malgré ses mots, elle est persuadée que si, il se souvient parfaitement bien de se détail. Le nouveau maitre des tigres semble tester ses nouvelles limites. Mais la patience de Minerva est bien moindre que celle qu’elle avait jadis pour ses compagnons de guilde. Si la sphère se contentait jusque là d’immobiliser le dragon, elle commence à présent à absorber doucement, douloureusement, ses pouvoirs magiques. Il existe autant d’avantages que de contraintes au fait qu’il connaisse bien les techniques de Mademoiselle : Il peut aisément imaginer tout ce qu’elle serait capable de lui faire subir, ce qui peut constituer une forme de torture en soit. La crainte et l’incertitude sont des armes avec lesquelles il faut être capable de jouer, parfois. « Au nom de notre camaraderie passée, j’étais prête à prétendre, pour cette fois, ne t’avoir jamais croisé ici. Mais puisque tu insistes… » Ainsi immobilisé, elle n’a aucun mal à envoyer sur le nouveau mettre des tigres de fines billes de territoire aux propriétés diverses. Espace brulant. Espace gelé. Espace alourdit. Lorsqu’elle en a terminé avec son assaut, elle annule même le sort qui le retient prisonnier pour le laisser retomber lourdement sur le sol. Elle le regarde de haut. « Si décevant. » Commente-t-elle, davantage pour elle qu’à son attention.
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Lun 30 Nov - 10:30


Blind

Sting & Minerva

C’est peut-être au moment où il se montre plus mesquin que Sting se doute que c’est peine perdu, en tout cas pour aujourd’hui. Minerva franchit elle-aussi la limite, en parlant d’ancienne camaraderie et en l’attaquant ensuite. Ses membres son bloqués et une partie de son énergie lui est volée, mais c’est bien Eucliffe qui éteint de lui-même son drive. N’empêche, ce coup bas ne l’aide pas à encaisser ce qui suit. Il serre seulement les dents, tout du long. Outre un corps criblé de blessures, il se prend même une bille brûlante plein face. Quand il retombe au sol, Sting est encore parfaitement conscient. Il atterrit d’ailleurs sur un genou et son poing le soutient également. Il a connu bien pire. Il se demande si Mademoiselle a retenu ses coups, si c’est lui qui a progressé drastiquement, ou s’il s’agit des deux. Le sang s’écoule au coin de ses lèvres. « Si décevant » commente t-elle tandis que le blond essuie lentement sa bouche de sa main libre. Il n’est pas au ralenti parce qu’il vient de subir l’insurmontable. Le dragon blanc serait encore d’attaque pour participer à une autre guerre, là, tout de suite. Mademoiselle a un don certain pour sous-estimer ce qu’elle a en face d’elle, c’est un truc de tigre il paraît, ou en tout cas sur la tranche arrogant des tigres. Si elle croit que ce petit tour de passe-passe peut vraiment l’ébranler, c’est bien dommage. En réalité, il est surtout en train de se rendre compte qu’en plus du fait que ce soit peine perdue, il ne peut pas se résoudre à l’attaquer, à lui faire du mal, malgré tout. Pire que ça, il ne peut pas se résoudre à lui ôter totalement sa confiance. Il y a en lui l’infime espoir qu’elle fasse tout ça parce qu’elle se sente observée par Weisslogia. Comment la tirer de là s’il ne peut pas user de la force et si aucun argument ne peut la convaincre ? Une idée lui vient. Une seule pauvre idée.

Prenant son temps, Eucliffe relève la tête avec un mince sourire provocant. « Je vous retourne le compliment » lance t-il alors avec la voix calme de quelqu’un qui ne vient pas de prendre cher. « Votre nouvelle guilde ne vous sied guère mademoiselle. Vous avez régressé. » Drive ré-enclenché, le blond la dépasse et quand il reparait devant elle, lui bloquant le passage vers la connaissance qu’elle cherche, le blond tient son PHS dans sa main. L’écran se met à clignoter d’un rouge écarlate. Inutile de préciser à l’Orland que les façons de contacter le gouvernement se sont diversifiées et surtout, améliorées. « Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal, mais sachez que l’armée est prévenue que quelque chose se trame ici. Alors vous pouvez rester là et être jetée derrière les barreaux. Ou vous pouvez faire la seule chose en quoi vous excellez ces temps-ci. Fuir. » C’est ça, son idée, ou plutôt son espoir. Qu’elle fasse semblant de lutter mais se laisse avoir. Entre les murs de la troisième division, elle pourra parler librement. Mais s’il est encore trop tôt pour cela, qu’elle a encore une mission à accomplir au sein de Lux avant de leur revenir, Mademoiselle s’échappera pour sûr et Sting n’aura pas le fin mot de tout ceci. Une chose est certaine, il ne la laissera pas apporter les connaissances anciennes et édorasienne de cet endroit à ses nouveaux copains. Presque naïvement, il se dit même que Minerva lui serait reconnaissante pour cela si tout ce qu’elle fait est au nom du bon camp.

Quand bien même se trompe t-il, appeler les secours est le bon choix. Ce n’est pas parce qu’il s’est drastiquement amélioré qu’il pourra tenir éternellement face à son ancienne camarade si elle choisit de s’en prendre à lui. En tout cas, entre ses sens alerte et son drive, il se tient près à esquiver le prochain coup bas vitesse éclair. Bien que sa mâchoire reste toujours contractée de concentration, son regard s’adoucit légèrement. « Il n’est pas trop tard pour revenir en arrière, vous serez toujours la bienvenue chez vous. » rappelle t-il.

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Ven 1 Jan - 18:27


Blind

Sting & Minerva


La remarque, que l’on pourrait volontiers confondre avec une insulte, n’affecte pas le blond. Auparavant il avait, lui aussi, sa part d’arrogance. Qui ne semble pourtant pas tant avoir disparu. « Je vous retourne le compliment » Elle répond au sourire provoquant qu’il lui lance par un léger haussement de sourcil, faisant mine d’être à peine intéressée par le nouveau maitre des tigres. C’est le cas, du moins en théorie. Il vient de prendre cher et pourtant, sa voix est calme comme s’ils étaient au milieu d’un conversation cordiale. « Votre nouvelle guilde ne vous sied guère mademoiselle. Vous avez régressé. » Peut-être aurait-elle du frapper un peu plus fort pour lui passer l’envie de converser avec elle ? Mademoiselle, en tout cas, compte bien passer son chemin en le laissant là, pour lui faire comprendre qu’elle n’a que peu d’intérêt pour lui. C’est sous-estimer la ténacité qui l’a conduit jusqu’ici.

Un pas, le blond ré-enclenche son drive. Un second pas, et il se trouve devant elle, lui barrant le passage, son PHS dans la main. L’écran est tourné vers elle et clignote d’un rouge écarlate. Si elle ne se maitrisait pas aussi bien, affichant sa froideur et son dédain habituels, elle pourrait se mordre la lèvre, agacée. « Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal, mais sachez que l’armée est prévenue que quelque chose se trame ici. Alors vous pouvez rester là et être jetée derrière les barreaux. Ou vous pouvez faire la seule chose en quoi vous excellez ces temps-ci. Fuir. » « Tch. » C’est tout ce a quoi le blond a le droit en guise de réponse. S’il s’agissait d’un véritable ennemi lui barrant la route, chasseur de dragon ou non, elle se serait arrangée pour qu’il ne soit plus un problème pour elle avant de lui tourner le dos. Pourtant il est là, à se tenir devant elle et à lui barrer la route. Lux lui importe peu. Les connaissances qu’elle était venue chercher ici, elle était venue les sortir de l’oubli pour elle, et pour elle uniquement. C’est une porte qui se ferme. Outre les chances élevées que le gouvernement reste dans les parages un moment, il est probable qu’ils récupèrent tout ce qu’il aurait été intéressant pour elle de ramener avec elle. Minerva n’est pas idiote, elle sait qu’il existe quelques savants au sein du gouvernement capables de déchiffrer les écrits d’ici. Il est improbable qu’ils n’y parviennent pas…Elle le vérifiera cependant par elle-même lorsqu’elle en aura la possibilité. « Il n’est pas trop tard pour revenir en arrière, vous serez toujours la bienvenue chez vous. » Peut-être pas, mais il est trop tôt. Le regard du blond s’adoucit, alors que celui de Mademoiselle ne fait que se durcir davantage. « Sabertooth n’est plus chez moi désormais. » Lâche-t-elle froidement. Le blond est beaucoup trop sentimental et cela pourrait devenir problématique. Si son ancienne guilde continue de lui faire confiance, c’est sa nouvelle allégeance qui risque d’être remise en question, si tant est qu’on lui octroie assez de crédit malgré ses conseils avisés sur le plan stratégique.

C’est facile pour elle de donner cette impression qu’elle le méprise, car c’est une impression qu’elle donne même parfois lorsque ce n’est pas le cas. Elle le regarde de haut, froidement. Dans un geste vif et rapide, elle l’attrape par le col et le plaque contre le mur. « Ai-je besoin d’être encore plus claire ? » Sa main vient cette fois trouver sa gorge, qu’elle serre assez fort pour qu’il peine à respirer, pour que sa gorge garde une marque de ces retrouvailles qu’il devrait regretter. Elle doit être crédible, convaincante. « Désolée mais je ne reviendrai pas pour l’instant. » Murmure-t-elle dans une langue ancienne qu’elle sait être la seule à avoir apprise. Il sait sans doute reconnaitre la sonorité de la langue ancienne des Yakumas, sans en comprendre le sens. En réalité, il est même probable qu’il s’imagine une incantation pour une des attaques de Mademoiselle. Mais elle ne va pas plus loin. Elle lâche sa gorge et le laisse respirer librement. « La prochaine fois je ne retiendrai pas mes coups, Sting. » Le met-elle en garde avant d’ouvrir une porte vers la dimension sur laquelle son pouvoir agit. Elle disparait juste avant l’arrivée des membres du gouvernement qui le prennent en charge. Va-t-il encore la défendre, à présent ?
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Weekly Sorcerer
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Gazette



Sam 2 Jan - 15:37
RP Terminé

J'ai adoré lire ce RP, au point de regretter qu'il soit "déjà" fini.

Fidèle à lui-même, Sting a presque fait ce qu'il fallait. Ayant confirmation qu'il ne dira pas l'entière vérité aux renforts, il n'empoche donc que 3 points d'influence, pour au moins avoir eu le mérite de ne pas laisser de connaissances atterrir entre les mains du camp ennemi. Le gouvernement se l'appropriera à sa place.
Minerva agit de façon solitaire et n'apportera aucune aide à Lux Requiem ici. Au contraire, laisser Sting en vie les desservira. Néanmoins, le fait qu'elle a auparavant été transparente avec le maître sur sa volonté de ne pas s'en prendre aux tigres et, le fait qu'elle tente par tous les moyens d'enrichir sa puissance, lui épargnent une perte de points ici.
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