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Les dents de la meroquinerie
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Ven 8 Mai - 12:25
Quête:
Les dents de la meroquinerieft. Cal Eisenberg

Troia. Ville de toutes les innovations et des esprits les plus en avance (ou les plus dérangés). Louise s'y rendait souvent pour trouver du matériel capable d'améliorer ses navires et son équipement. La ville faisait également le bonheur de quelques touristes et la présence de la base militaire rassurait toute cette joyeuse population. La base navale y logeait des navires, pour la plupart des modèles tous neufs et très performants. Seuls subsistaient quelques navires à voiles qui risquaient fortement la cale sèche, le démantèlement ou le cimetière. La capitaine de la Marine était d'ailleurs de passage pour inspecter ces vieux bâtiments, ainsi que les nouveaux. Les équipages n'étaient pas au courant, il s'agissait d'une visite improvisée pour réellement voir le travail des hommes d'équipage. Le moins que l'on pouvait dire, était que les hommes étaient surpris de voir leur supérieure débarquer à l'improviste, mais il n'y eut aucun reproche. La tenue des vaisseaux était impeccable. La rigueur imposée par la gradée avait bien porté ses fruits. Satisfaite, Louise retourna dans son bureau pour y remplir les quelques documents qui nécessitaient sa signature. Juste le temps d'apposer sa plume sur trois d'entre eux que Giles entra après avoir toqué pour signaler sa présence.
- Capitaine, j'ai quelque chose à vous remettre, dit-il en posant une enveloppe sur le bureau en bois massif verni.
- Qu'est-ce?
- Une demande de la part du gérant de la compagnie de ferry. Il est venu tout-à-l'heure durant votre inspection.

Louise ouvrit alors l'enveloppe sans dire un mot et s'enquit d'en lire le contenu. Des attaques de requins-crocodiles sur le ferry Troia-Sycca inquiétait le gérant au plus haut point. Pourtant La capitaine ne semblait pas convaincue.
- Il nous prend pour qui celui-là? Pour des pêcheurs? Ce n'est pas à l'armée de gérer les problèmes animaliers. Il y a les guildes pour ce genre banalités.
- Capitaine, si je puis me permettre, il vaudrait mieux prendre cette menace aux sérieux. C'est la sécurité des citoyens qui est en jeu.
- Giles. Vous ne pensez pas sérieusement à une intervention armée pour quelques sales bestioles tout de même?
- Je ne parle pas d'une intervention armée Capitaine, mais d'envoyer quelques hommes de confiance pour régler ce problème.
Louise grogna, s'enfonçant dans son siège. Elle ne voulait pas pas envoyer de précieuses ressources pour des animaux sauvages, aussi dangereux étaient-ils. Mais Giles avait raison sur un point, il en allait de la sécurité des citoyens et du transport maritime. Bien que cette dernière relevait de la capitainerie de défense maritime, seule Louise avait le droit de lancer des expéditions contre un danger clairement identifié. Elle réfléchit quelques instant, puis lu vint une idée.

- Giles, les systèmes de grenadage sont-ils prêts?
- Malheureusement non mon Capitaine, les derniers tests ont révélés des défauts majeurs qui ne devraient être résolus avant trois semaines.
La gradée grimaça. Elle aurait bien testé l'efficacité de cette arme sous-marine contre les requins-crocodiles. Mais avec un rapport pareil, impossible d'en faire le moindre usage. Elle ne voulait tout de même pas mobiliser des éléments de ses régiments pour faire la fête à quelques sacs à main marins. Elle réfléchit longuement à une solution et décida que pour renforcer la position de la Marine au sein de l'armée, il valait mieux accepter la mission. Mais Louise refusa d'y envoyer ses hommes et ses navires, et se désigna comme volontaire. Une action de la capitaine en personne serait très bénéfique en plus de permettre un peu d'exercice.
- Giles, allez à la bibliothèque du centre de recherches, et ramenez moi le répertoire des espèces marines.

Le secrétaire moustachu revint une trois quarts d'heure plus tard avec le livre demandé. Louise l'en remercia et lui donna ses dernières instructions avant de prendre sa bannière qui la suivait partout et partir pour le ferry. Elle se présenta au directeur pour l'informer du motif de sa présence. Une fois fait, elle embarqua en prenant soin d'enrouler son drapeau autour de sa hampe et de le poser à ses pieds pour ne pas gêner les autres passagers. Une fois installée, la militaire ouvrit son livre et chercha ses informations concernant les requins-crocodiles. Ils se déplaçaient souvent en groupe et leurs solides écailles pouvaient résister aux harpons des chasseurs. Louise découvrit qu'en moyenne, ces animaux pouvaient atteindre de gros gabarits, ce qui expliquait la menace. Le souci que Louise était sûre de rencontrer, était les capacités d'immersion des prédateurs marins, les armes de la capitaine n'étant pas calibrées pour attaquer des cibles sous l'eau, d'où sa question concernant le système de grenades sous-marines. Sans ça, elle devait attendre que les créatures soient à la surface pour espérer s'en débarrasser. En dehors de ces quelques informations, la capitaine ne pouvait dire si les requins-crocodiles attaquaient en embuscade, ou pourquoi ils s'en prenaient à des humains.

Le ferry s'apprêtait à quitter le port. Presque toutes les places étaient prises. Louise, malgré sa tenue plutôt singulière, avait fait en sorte de se mêler à la foule pour ce début de voyage, le nez toujours plongé dans son ouvrage. Une des places encore libres se trouvait juste à sa gauche. La reine des océans attendait de départ imminent de ce navire qui n'était pas le sien, pour régler leur compte à de sales bestioles.

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Dim 10 Mai - 17:07

Les dents de la meroquinerie

Cal & Louise



Cal a toujours eu du mal avec l'eau. Ce n'est pas qu'il n'aime pas ça ... Mais il a une sainte horreur de ce qui vit dessous. Déjà, c'est dégueulasse, les poissons pissent dans l'eau. Mais Cal est un homme qui affronte ses peurs, déjà parce qu'avoir un géant de deux mètres flipper à côté d'une flaque d'eau un peu trop grande, c'est un peu la misère. Même si Cal est comme tous les hommes et qu'il a des faiblesses, il aime entretenir le mythe qu'il ne craint rien, que c'est un roc et que rien ne peut l'ébranler. Et ça lui fait du bien au moral. Il en a marre de broyer du noir H24, sa vie est un désastre émotionnel. Il n'est pas fait pour se rouler en boule et à se plaindre toute la journée que la vie est une sale race qui prend plaisir à le démonter à chaque seconde qui passe. Il a envie de changer d'air, pourquoi ne pas aller à Galad pour aller visiter la Cité Royale ? Elle est en pleine reconstruction, voir des gens heureux lui fera du bien. Il doit juste prendre le ferry entre Lestallum et Troïa. Il aurait pu prendre un héliport ou bien se transformer en Exceed, mais il se dit que l'air de la mer lui fera du bien, lui fera penser à autre chose.

Le voyage aller se passe sans encombre, même un peu ennuyeux aux yeux de Cal qui passe son trajet à dormir sur une chaise, ne profitant guère de cet air qu'il était pourtant venu chercher. Il traîne les pieds jusqu'à la Cité Royale où il remplit plusieurs missions. Notamment de bâtiment et de protection de civils. Il passe ainsi plusieurs jours à se remplir les poches et espérer un repos bien mérité en rentrant à Lestallum. Il se tue au travail pour ne pas plonger dans une dépression qui le rend incapable de bouger, il ne supporte pas se morfondre et espérer qu'on vienne le sortir de sa torpeur. Le seul remède au malheur, c'est un esprit occupé. Il doit travailler. En plus, cela augmente le prestige de Lamia et Obha sera contente, il n'a pas envie de tourner ... Cela lui donne toujours autant la gerbe malgré les années.

Après plusieurs jours vient donc le moment de rentrer. Cal se pose une nouvelle fois la question de la manière de rentrer et opte de nouveau pour le ferry. Cette fois-ci, il fera bien attention à prendre l'air et emplir ses poumons d'iode. Il aime les embruns marines. Une fois à bord, il va sur la proue du navire pour profiter de la vue. Il respire un grand coup, finalement, c'était une bonne idée de prendre une deuxième fois le ferry !

Ou pas.

Après avoir quitté Troïa, et être enfin arrivé en haute mer, Cal sent quelque chose de pas normal. Il fronce les sourcils, il n'y avait pas ce problème-là à l'aller, il en est quasiment sûr. Il scrute le large quand il voit des formes sortir de l'eau. Des sales bestioles ! Et à voir à la vitesse dont elles se rapprochent du navire, ce n'est certainement pas pour jouer aux dauphins qui se font photographier par les touristes. Cal aperçoit un aileron écailleux et grimace. Il a déjà entendu parlé de ces créatures. Seule, elle ne représente quasiment pas de danger même si elle est très féroce ... En bande, on appelle cela une saloperie ambulante. Des requins-crocodiles. Cal n'en pas affronté beaucoup dans sa vie mais assez pour haïr ces bestioles au plus haut point. Il se met à courir à la cabine du capitaine.

"Capitaine ! Une bande de requin-crocodiles à 11h ! Ils foncent droit sur nous !"

Cal retourne sur le pont, il aurait adoré pouvoir foudroyer de suite ces saloperies mais hélas, il ne maîtrise aucun sort de foudre. Néanmoins, sa forme de panthère de glace lui permet de faire des sauts très haut et de charcuter le dos des assaillants. Et si besoin, repasser en mode Exceed. Si la meute touche le bateau, c'est la fin. Ces créatures sont capables de perforer l'acier et le navire sombrerait dans la seconde qui suit ... Et les passagers seraient un menu de choix pour les monstres. En plus, ils sont désormais trop loin de la côte pour espérer gagner la rive à la nage. Cal fait craquer les os de ses épaules et se transforme en panthère.

"Maintenant, ça va chier."

Et il saute. Il doit éloigner les requin-crocodiles le plus loin du bateau sinon, il ne donne pas cher de la coque.

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Dim 10 Mai - 19:34
Les dents de la meroquinerieft. Cal Eisenberg

Ce début de croisière ravissait Louise. Elle aimait la mer au point que n'importe quelle sortie à bord de quelque chose pouvant flotter suffisait à son bonheur. Qui sur l'embarcation pouvait croire qu'ils risquaient de se faire avaler de dangereux prédateurs. La capitaine, bien que confortablement installée dans son siège, veillait au grain. L'attaque pouvait arriver à tout moment. La priorité de la Reine des Océans était de préserver le ferry et ses passagers. Son pire ennemi dans ce genre de situation était la panique, car les civils se mettaient alors eux-même en danger. Le plus simple était de se jeter sur les requins-crocodiles dès qu'elle les voyait pointer le bout de leur aileron. Elle avait alors pour objectif d'attirer l'attention sur elle et donc garder les passagers en sécurité.

Cependant, un imprévu fit son apparition, un drôle de type qui ayant vu les ailerons s'approcher de l'embarcation se mit à courir pour prévenir le capitaine du navire en hurlant. La réaction ne se fit pas attendre, un mouvement de panique souleva les civils qui commencèrent à se lever de leur siège, cherchant un moyen de sauver leur peu. Voyant que le plan qu'elle avait mis en place venait de tomber à l'eau, la gradée prit le taureau par les cornes pour calmer tout ce petit monde. Elle se leva et déploya alors le drapeau de la Marine.
- Messieurs, Dames s'il-vous-plait calmez-vous! ordonna-t-elle en élevant la voix. La Marine se charge de ce problème, veuillez retourner à vos places.
Un bourdonnement lui répondit. Les gens ne savaient pas trop s'il fallait l'écouter, bien que certains s'étaient exécutés sans la moindre protestation. D'autres, reconnurent le visage de la Capitaine, demandant alors qu'elle règle la situation.
- Ne vous en faites pas pour ça, retournez à vos places et laissez-moi gérer cette petite affaire.

Alors que les gens semblaient convaincus, une voix s'éleva.
- Regardez! Un homme saute à la mer!
Un sentiment d'effroi traversa la foule alors que Louise se retournait pour constater ces paroles. Elle ne put l'apercevoir qu'une fraction de seconde, mais ce n'était pas un homme qui se jetait à l'eau, mais un fauve. La militaire n'avait pas le souvenir d'un animal pareil à bord. Son instinct lui lui fit dire qu'un mage était alors à bord et qu'il avait eu la fabuleuse idée d'en découdre directement avec les requins-crocodiles. Louise saluait ce courage, mais aussi puissant que pouvait être un fauve, elle avait un peu de mal à voir comment il pouvait s'en sortir seul face à des monstres qui étaient à leur avantage dans l'eau en plus d'être en surnombre.

Louise se précipita à l'avant du navire en invoquant son rééquipement. Ses chaussures flottantes apparurent et la gradée sauta par dessus bord. Grâce à ses souliers, elle se réceptionna sur la surface de l'eau sous le regard étonné des civils et des membres d'équipage. Sitôt sur l'eau, Louise fila à bâbord pour attirer la menace vers elle. Elle balaya l'horizon pour retrouver le mage-fauve qu'elle avait identifié. Il était plus loin, sur le dos d'une des créatures en train de lui lacérer le dos. Louise ne savait pas trop s'il s'agissait de courage ou d'un pur manque de jugeote.
- Il lui manque une case à celui-là ou quoi? Il croit pouvoir venir à bout de ces monstres tout seul?
Derechef, elle fonça dans la direction du fauve voguant à dos de requin-crocodile. Elle devait à tout prix lui apporter son soutien, mais sur sa route surgit une des créatures, prête à croquer le bout de femme qui se présentait face à elle. Louise eut tout juste le temps d'éviter la mâchoire de l'animal et de continuer sa route, attirant par la même occasion d'autres bestioles.

Alors qu'elle avait comblé deux tiers de la distance qui la séparait du fauve, un des poisson-reptiles émergea des vagues sur son côté, lancé comme une torpille. Louise fit appel à sa magie, s'équipa d'une de ses tourelles moyennes à trois tubes de 152 mm et aligna le sac à main. Elle sortit alors une phrase témoignant de son habitude à diriger les artilleurs de sa flotte.
- Perfo, cinquante mètres. Feu!
La détonation retentit et les trois charges d'acier filèrent sur leur cible qui l'instant d'après, arborait trois trous sanguinolents. La capitaine de la Marine combla alors la distance pour se mettre au niveau du mage-animal. Si c'était le gars qui avait hurlé dans le bateau, alors Louise pensait qu'il était une personne bien imprudente pour d'abord provoquer la panique à bord d'un navire et ensuite s'attaquer seul à une meute de requin-crocodiles seul et sans équipement marin.
- Eh vous! Vous n'avez pas idée de vous mettre dans un pétrin pareil? Vous-vous mettez en grand danger dans cette position!
Elle eut à peine le temps de lui faire des reproches que deux bestiaux lui sautèrent dessus.

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Sam 23 Mai - 13:14

Les dents de la meroquinerie

Cal & Louise



Arrivé sur le dos de la bête, Cal mord au niveau du cou. Fichtre, les créatures sont résistantes. Leur peau est une armure blindée, impossible de trouver une bonne prise. Cal sent ses dents râper la chair. Il grogne. Il est étonné de ne pas voir de cicatrices. Ce sont des poissons réputés très violents pourtant ... À croire que même dans un combat à mort, il est quasiment impossible de percer leur blindage ... C'est embêtant. Cela voudrait dire que la seule manière de tuer ces requins, c'est de les épuiser jusqu'à ce que la mort les emporte ? Vu la taille de la meute, le bateau coulera bien vite ... Le squale essaie de chopper une patte de Cal qui bondit, il grimace, grâce à son hybridation de crocodile, le monstre respire aussi bien dehors que dans l'eau. Aucun moyen de l'asphyxier non plus. Cela commence à devenir compliqué. Et il y a trop de gens pour que Cal puisse les évacuer en étant en Exceed. Il peut porter quoi ? Trois personnes maximum ? Pas une de plus. Ce n'est vraiment pas terrible. Néanmoins, le lion a attiré l'attention de la meute qui trouve que cette peluche de 300 kilos a l'air bien appétissante ...

Il faut les éloigner du bateau ! Cal s'éloigne du bateau, c'est comme si les sauriens faisaient un angle à 90° pour le suivre. Après tout, il est plus facile à attraper et bon, attaquer un bateau en acier, c'est un peu long. Le fauve sera l'apéritif de la meute ! Cal saute de tête en tête, essayant de capter l'attention de toute la bande, même si la moindre fausse manœuvre, il est quasiment sûr qu'il perd un membre et va mourir d'une hémorragie. Il n'a pas le choix. Lentement, la bande s'écarte du navire, lui permettant de manœuvrer plus facilement. Mais ce n'est qu'une question de temps. Cal n'a pas la moindre stratégie pour tuer ces monstres et il a beau griffer et moindre, il n'arrive pas à entailler la peau ! À croire que cette dernière est en diamant ! Il a forcément un défaut dans cette armure. Quelque chose qui les rend vulnérables. La gueule ? Si on envoie un coup de rayon dans leur gueule ouverte, il y a moyen de les tuer ... Mais il y en a tellement. Cal compte, aussi calmement que possible. Au moins une vingtaine d'individus. Ca va être long, tellement long.

Cal joue littéralement à chat avec les requins-crocodiles, mais c'est compliqué. Il commence à glisser et les monstres se battent entre eux pour pouvoir le croquer. Un océan de dents tranchantes et de griffes bien acérées. Cal saute, s'il sent qu'il va tomber dans l'eau, il se transformera en Exceed, toucher l'eau, ça signifie mourir. Il n'est pas assez rapide pour échapper à la bande enragée. Au milieu de son saut, il voit un requin qui lui fait face, ce dernier, plus intelligent que les autres a la gueule grande ouverte, prête à le déchiqueter. Tout se passe au ralenti, Cal sait qu'il n'a pas le temps de changer de Take Over, il arrive pleine balle dans la gorge du monstre. Il n'a pas le choix. Il doit le brûler, à vif s'il le faut. Mais la Providence le sauve. Une rafale de tirs percute le squale, le trouant au niveau des yeux et de la dite gueule, qui explose en une gerbe de sang. L'hémorragie est trop importante, la bête hurle de douleur, se débattant dans un dernier sursaut. Cal en profite pour se transformer en Exceed, s'éloignant de l'eau. Les autres bêtes ont senti l'odeur du sang et se précipitent vers le malheureux pour le dévorer. Elles sont devenues folles, posséder par le besoin de sentir plus de sang. Cal retient un juron. Elles sont encore plus hors de contrôle ! Elles se mettent en mode prédateur extrême et se mettent à foncer sur le bateau. Cal se précipite (en volant) de rejoindre sa sauveuse.

"Eh vous! Vous n'avez pas idée de vous mettre dans un pétrin pareil? Vous-vous mettez en grand danger dans cette position!"

Cal répond au tact au tact. Pas ému par son discours.

"Non sans déc ? C'est vrai que j'adore nager avec des requins-crocodiles pour le plaisir."

Il change de forme et fait craquer sa colonne, retrouvant son sérieux.

"Ils sont complètement excités avec l'odeur du sang, ils sont encore plus dangereux et meurtriers, j'avais pour objectif de les maintenir à distance du bateau en jouant les appâts et permettre au navire de faire demi-tour et retrouver la terre ferme le plus rapidement possible. On peut oublier ce plan. J'en ai compté une quinzaine, mais avec le cadavre qui gît, on peut parier sans mal que d'autres vont rappliquer."

Il regarde les squales qui rappliquent vitesse grand V et qui vont sûrement encercler le navire, l'attaquant de toute part. Il sait très bien que c'est lui a donné l'alerte, il s'en veut d'avoir une voix imposante qui porte. Cal ne sait pas parler doucement, c'est toujours un grognement. Il est trop tard pour fuir, il va falloir attaquer.

"La priorité, c'est de les éloigner des civils, je vais voler au-dessus d'eux pour les attirer ... Visez la bouche, cela semble être leur point faible."


Il se transforme de nouveau en Exceed et va à la rencontre des monstres, il se mord la patte en sang. Laissant le liquide vermeil perler à la surface de l'eau. Les monstres deviennent fous. C'est ça le plan, Cal est une pinata volante pendant que la jeune femme leur tire dans la bouche. Ce n'est peut-être pas le meilleur plan du monde, mais dans la panique, on improvise. Cal prie pour que la demoiselle fasse un carton plein en les abattant tous.
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Mar 26 Mai - 19:22
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Louise évita les deux créatures qui lui sautaient dessus avant de faire face au type qui ironisait sur ce qu'elle venait de dire. En un instant elle fonça les sourcils face à cette attitude qui lui déplaisait profondément. Il avait bien de la chance, un de ses soldats aurait sûrement reçut une correction mémorable sur le champ. Elle se renfrogna et porta son attention sur le cadavre troué par ses obus, transformé en pâture pour ses petits amis de la mer. Ils ne perdaient pas de temps. Elle prêta ensuite son oreille aux commentaires du mage, passant sur la réaction à l'odeur du sang qu'elle avait déjà remarqué.
- Que d'autres rappliquent ne me gêne pas, au contraire. Je vais pouvoir me faire plus de sacs à main.

Elle se mit alors en position, évitant quelque coups de dents ci et là. Le mage prit alors la forme d'un chat volant et expliqua son plan suicidaire de servir d'attrape nigaud pour faire sauter les bestioles et laisser à la militaire une fenêtre de tir pour leur trouer la peau. La bouche était un point certes sensible, néanmoins, Louise doutait que le cuir de ces créatures ne résiste à des projectiles de gros calibres comme les 152 mm ou les 380 mm. Au pire, les premiers ne feraient que salement les blesser, mais les derniers étaient capables de percer les blindages non magiques les plus épais sur de très longues distances, alors la gradée voyait mal une simple peau écailleuse résister à ça. Le chat ailé commença à voler pour attirer les monstres. Louise invoqua alors toues ses tourelles moyennes et lourdes pour ce tir au pigeon qui s'annonçait relevé.

Les imposants canon pivotèrent pour s'aligner sur la trajectoire du félin volant. La militaire commença à se déplacer pour éviter qu'un tir perdu ne vienne couler le ferry qui avait déjà affaire avec la foule paniquée à son bord. Le premier candidat à un charge d'acier se présenta. Louise l'aligna et fit feu avec une première tourelle moyenne. Coup au but mais sur le dos du monstre, qui n'était que blessé.
- Tssss. La peau arrive quand même à amortir l'impact.
Un deuxième volontaire pointa alors le bout de son museau. La Foch ajusta ses canons et ouvrit le feu avec deux tourelles moyennes afin de maximiser ses chances de carton. Deux ogives atteignirent la gueule de la cible, mais les quatre autres filèrent au loin, l'une frôlant l'Exceed. Louise enchaîna ainsi les tirs avec ces tourelles triples de 152 mm avec beaucoup de coups au but, mais moins de tirs mortels directs. Pire encore les monstres marins commençaient à sauter par groupe de deux ou trois, ce qui compliquait sérieusement la tâche. La Reine des Océans se décida à faire rugir ses pièces lourdes, qui dans un immense fracas transformaient les requin-crocodiles en charpie. Elle multiplia alors les cartons. Comme prévu, les 380 mm étaient aussi irrésistibles qu'efficaces.

Mais, concentrée sur ses cibles, la jeune femme ne vit pas le duo de monstres qui la prenait pour cible. Elle eut tout juste le temps de retirer sa jambe pour éviter la première morsure, mais la deuxième était inévitable et les crocs acérés s'enfoncèrent dans sa cuisse. Avant d'être emporter sous l'eau, elle massacra l'animal à coup de 380 en jurant. Le plaie saignait beaucoup, et une tache vermeille commença à se former aux pieds de la militaire. Les prédateurs, sûrement fatigués d'essayer de gober une proie volante et attirés par l'odeur du sang noble, cessèrent de bondir hors de l'eau pour se tourner vers une proie plus "accessible". Les silhouettes ondulantes se rapprochaient d'elle, mais même blessée, il fallait pas trop s'en prendre à la Reine des Océans. Cette dernières arma ses canons en serrant les dents et en ignorant la douleur.
- Je vous attends mes petits portefeuilles.  

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Sam 30 Mai - 11:52

Les dents de la meroquinerie

Cal & Louise



"Que d'autres rappliquent ne me gêne pas, au contraire. Je vais pouvoir me faire plus de sacs à main."

Cal ne peut pas s'empêcher de sourire. Même quand la situation est grave, cette femme arrive à faire de l'humour. Il imagine cette petite femme (moins petite que Rui quand même) dépouiller ces monstres sans la moindre vergogne. Il l'a vu tirer, oui, elle ne déconne pas. Il espère secrètement n'avoir jamais affaire à elle. Il s'envole tandis qu'elle invoque ses gros canons. Il déglutit méchamment, nullement rassuré de voir de tels engins pointés dans sa direction. Si elle se loupe, il est tout simplement mort ! Quelle confiance il lui accorde, elle, simple inconnue ! Cal se maudit un peu en se disant qu'il est totalement prêt à mourir pour permettre à un plus grand nombre de survivre. Il ne peut pas supporter l'idée que les gens sur le bateau risque à tout moment de périr parce qu'il n'a pas été apte à les sauver. Tant pis s'il perd un bras ou une jambe, il trouvera un moyen de continuer à aider la communauté. Edoras est son nouveau foyer, il doit tout faire pour sauver ses habitants. Qu'est-ce que représente un membre perdu contre plusieurs dizaines de vies de sauver ?

Il s'envole, laissant derrière lui ses doutes et ses peurs, en n'ayant qu'en tête l'idée d'appâter ces sales bestioles pendant que la miss les éclate à coup d'obus. Entre les dents et les tirs de canon, on peut dire que Cal a chaud aux poils ! Jouer les attrape peluches de fête foraine pour requin crocodile n'étaient pas forcément un objectif qu'il souhaitait accomplir. Il s'approche et se retient de couiner, il a tellement de dents ! Sérieux, autant de trucs pointus au m² carré, c'est pas sain. Si seulement il n'y avait que ça ! Il entend un premier tir, par réflexe, il monte vite plus haut, son petit cœur de chat ne pouvant supporter de voir une ogive percuter la meute. L'explosion retentit et il couvre ses oreilles, le bruit est tellement important que ça lui à moitié crevé les tympans ! Ses sens étant plus développés sous forme féline, il souffre le martyre. Il entend un bourdonnement résonner dans son crâne. Il se sent tomber avant de se reprendre rapidement. Avec ses oreilles de toucher, c'est aussi son sens de l'équilibre qui est touché. Pourtant, il sait qu'il n'a pas le droit d'abandonner, alors, fièrement, il reste à son poste, attirant l'attention de la bande et en esquivant les nombreux tirs. Il se couvre les oreilles pour essayer de les protéger un maximum, mais chaque détonation est un supplice. Surtout que ces sales bêtes semblent à peine gêner par les obus. Pourtant, même si la peau ne saigne pas, Cal est persuadé d'avoir entendu des craquements sinistres d'os qui subissent le coup. Leur peau les protège des objets tranchants comme les dents et les griffes mais pas des ogives ! En même temps, il aurait été étonnant que ces animaux s'en sortent indemne d'un coup de canon pareil. Il faut donc les taper jusqu'à ce que mort s'en suive. Cal n'est pas médecin, mais il est quasiment sûr qu'avoir les os en compote n'aide pas à avancer, avec un peu de chance, certains souffrent d'hémorragie interne ? Ils ne mourront pas de suite mais la douleur devrait les calmer un peu.

Cal tourne la tête péniblement, il a de plus en plus de mal à garder son équilibre et il entend mal. Pourtant, cela ne l'empêche pas de voir que son acolyte est en danger, des requins se sont rapprochés d'elle et commence à l'attaquer. Il jette un regard en dessous de lui, ses ennemis ont beaucoup moins de mordant, ils ont l'air de souffrir et ils ont l'air à moitié sonné. C'est le moment d'aller sauver la blonde ! Il fonce et se transforme en tigre de foudre, écrasant de tout son poids celui qui l'embête. 350 kg qui s'écrasent sur la colonne vertébrale, ça fait mal, la bête hurle de douleur, ouvrant grand la gueule.

"TIR !"

Cal, ne s'entendant plus parler, hurle sûrement plus que nécessaire. Il sent du sang couler de ses deux oreilles, il est bon pour être sourd un moment. Il regarde la troupe qui s'avance sur eux. Beaucoup moins rapidement, mais toujours aussi féroce. Si on ne peut pas les percer, il faut les écraser. Cal la regarde.

"Plusieurs ont des os brisés ! On peut pas percer leur peau mais on peut les smasher !"

Il suppose qu'il hurle toujours autant, il est tellement perturbé de ne plus s'entendre parler ! Il regarde leurs ennemis qui arrivent toujours en surnombre, très bien, il est temps de jouer au tape taupe ! Il se change en panthère de neige, bête qui sait très bien sauter et qui est incroyablement agile. Il va les massacrer jusqu'au dernier et après, aller voir Iris pour se faire soigner. Il se met donc à sauter sur le dos de ces saloperies, espérant leur éclater la colonne avec son poids conséquent plus la force de l'impact. Permettant à la femme de les achever pour de bon.
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Jeu 4 Juin - 20:39
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Quelle indignité pour une militaire de la trempe de Louise de se faire secourir par un civil ou un mage n'étant pas affilié à l'armée. Néanmoins elle ne pouvait nier qu'elle s'était retrouvée dans une fâcheuse position à cause d'une bête erreur d'inattention. Le chat ailé avait repris sa forme de gros chat pour venir à la rescousse de la blonde. Celui-ci cria au point de faire vaciller les tympans de la capitaine. Elle ne se rappelait pas lui avoir dit être sourde.
- Plusieurs ont des os brisés ! On peut pas percer leur peau mais on peut les smasher ! 

Sur le coup, en plus d'avoir les oreilles qui sifflaient, la capitaine fut un peu touchée dans son ego. Rien ne pouvait résister à un obus pénétrant de 380 mm. Et un des bestiaux pouvait en témoigner.
- On ne peut pas percer leur peau? Vous êtes sûr? interrogea-t-elle en montrant le fameux requin-crocodile dont le cuir avait cédé sous la puissance d'un 380. J'ai le matériel pour les pulvériser, mais viser avec des canons pareils c'est comme faire de la broderie avec des gants de boxe.
Elle disait la vérité, les canons lourds n'étaient pas faits pour viser des cibles aussi petites à cause de la lente rotation des tourelles.

Elle serra alors les dents, faisant totalement l'impasse sur sa blessure et réaligna ses canons. Elle laissa son allié partir devant, sauter sur le dos des créatures qu'elle constatait plus lentes qu'au début de l'affrontement. Les impacts à répétition de 152 mm avaient sûrement fait quelques dégâts sans pour autant avoir pénétré la peau. La première créature qui sortit un peu trop son museau de l'eau fut accueillie par une salve de canons moyens dans la gueule. Et de un pour la capitaine. Le deuxième suivit sans tarder mais maque de chance, les canons moyens ne touchèrent que le flanc et le monstre repartit, mal en point certes, mais vivant. De son côté le félin semblait se débrouiller, essayant de faire le plus mal possible aux sacs à mains tout en jouant les appâts pour que Louise continue sa séance de tir au pigeon. Quelques monstres tombèrent sous les coups de 152 mm biens placés, mais il en restait encore un petit paquet, toujours prêt à goûter de la panthère sautée avec une militaire marinée. Louise entreprit de se déplacer malgré sa jambe amochée. Elle voulait finir ces requin-crocodiles à bout portant. Elle suivait son allié qui continuait son petit numéro sur leur dos. Si il n'y avait tout ce sang et ces restes de monstres marins et que cela n'était pas en pleine mer, n'importe qui pourrait croire à un spectacle de cirque.

La Reine des Océans continua son petit tandis qu'une des bestiole se jeta sur la panthère qui lui tournait le dos. Ses canons pas encore chargés, Louise ne pouvait pas tirer et protéger son allié. Elle improvisa alors en se jetant entre la mâchoire dévastatrice du monstre et sa proie. Elle donna alors l'un des impressionnants revêtements blindés qui protégeait ses tourelles en pâture à la créature. Les dents accrochèrent la prise et cou musclé entraîna tout le reste sous l'eau. Le revêtement, la tourelle et la capitaine de la Marine royale, qui se retrouva alors sous l'eau. Elle déséquipa ses armes, faisant disparaître la prise du requin-crocodile et retrouvant sa liberté de mouvements, bien que en très mauvaise posture. Elle était sous la surface au milieu d'un groupe de dangereux prédateurs avec un plaie qui saignait. Elle remonta aussi vite qu'elle put, manquant de se faire déchiqueter la jambe et rééquipa ses chaussures spéciales pour reprendre pied avant d'éviter la charge furieuse de ses assaillants. Le sel de l'eau de mer brûlait sa blessure alors qu'elle se retrouvait trempée jusqu'aux os. Elle ré-invoqua ses canons moyens pour continuer le combat, encore un peu essoufflée par cette petite escapade sous marine avec les prédateurs.

Une idée lui vint alors.
- Hé! J'ai un plan pour venir à bout de ces monstres. On va réutiliser notre tactique initiale, mais cette fois je vais garder une seule ligne de mire et vous allez attirer les portefeuilles dans le champ de tir de mes canons lourds. Ça me retire la contrainte de visée, et on peut exploiter la puissance de ces canons.
La Reine des Océans se mit alors en place, prête à dézinguer du requin-crocodile.  

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Mer 10 Juin - 18:47

Les dents de la meroquinerie

Cal & Louise



"- On ne peut pas percer leur peau? Vous êtes sûr ? J'ai le matériel pour les pulvériser, mais viser avec des canons pareils c'est comme faire de la broderie avec des gants de boxe.

Cal penche la tête sur le côté, autant pour évacuer le sang qui coule dans son tympan et qui le rend à moitié dingue qu'imaginer la blonde coudre avec des gants de boxe. Elle n'a pas tort. Vu la taille de ses canons, c'est mission impossible de les viser, même s'ils sont affaiblis, ils restent tout de même plus rapide que le mouvement des canons, autant dire que la fenêtre de tir est très réduite. A part faire des gerbes d'eau qui volent dans tous les sens, leur idée de départ se révèle être aussi efficace qu'un pétard mouillé. Ils sont tous les deux blessés, ils ne tiendront pas assez longtemps pour faire face à l'ennemi. Ils vont devoir trouver autre chose. Et très rapidement. La bande de requin-crocodiles est blessée, énervée et a une furieuse envie de tuer Monsieur Chat et Madame Canon. Cal et l'inconnue risque de mourir plus tôt que prévu, ce qui serait quand même con. C'est dans cette situation totalement idiote que Cal se retrouve, changé en panthère pour jouer à saute mouton sur des prédateurs, que dis-je, des supers prédateurs. Le moindre faux pas et il meurt sans d'autre forme de jugement. Il essaie d'allier rapidité et précision. Mais cela devient de plus en plus compliqué avec ses tympans. Il est totalement sourd, il ne peut se fier qu'à sa vue. Son odorat est totalement brouillé par l'odeur de sang et de poudre dans l'air ambiant. D'ici quelques minutes, il sera totalement inutile.

C'est à ce moment que Cal remercia le ciel de ne pas être seul dans cette entreprise totalement folle. Il n'entends pas la créature qui fond sur lui, trop sourd et occupé pour s'en occuper, heureusement pour lui, la blonde est venue le sauver, ou plutôt se sacrifier. Elle se jette entre les deux, Cal a juste le temps de se retourner pour voir la scène dans son ensemble. Il n'a pas le temps de bouger, de hurler qu'elle finit à l'eau. Il ferme les yeux, elle est condamnée et lui aussi. Sans elle, impossible de tuer ces bestioles, donc, il s'agit aussi de la fin des passagers sur le bateau. Cal n'a pas le temps de regarder l'eau dans laquelle la jeune femme vient de plonger, il doit éviter les autres crocs qui le haranguent. Il ne sait pas comment, mais elle sort vivant de l'eau, elle se met à lui crier un truc.

"... !"

Cal se crispe, il n'entend rien ! Vu qu'entendre n'est plus une option, il la regarde, essayant de comprendre ce qu'elle essaie de faire. Elle ne sort qu'un seul et immense canon, un qui ne peut pas bouger mais dont la puissance de feu doit être fort sympathique. Dans l'urgence de la situation, Cal comprend ce qu'elle essaie de faire. Ce qui leur faisait défaut tout à l'heure, c'est le temps de visée de ses canons ! Si ce canon ne peut pas bouger ou très peu, cela signifie qu'il faut attirer les proies à lui. Cal se retient de couiner, il peut dire adieu à ses oreilles ! Mais entre être sourd et vivant, le calcul est vite fait. Il va devoir rameuter tout ce joli monde pour que le spectacle commence. Il se met en position, attirant de nouveau l'attention de la bande, il saigne de partout, son pelage est complètement taché de sang, c'est donc plutôt facile de les attirer.

Une grosse partie de la bande le suit sans se doute du destin sanglant qui les attend, Cal reste aussi longtemps que possible près de l'eau pour les attirer comme une bande de piranhas. Quand ils sont bien ameutés, il saute haut dans les airs, évitant par la même, l'occasion de se retrouver pulvériser par le coup de canon. Le résultat ne se fait pas attendre : c'est un carnage en bas. La petite bande a littéralement explosé. Il y a des bouts de chair et du sang partout, c'est proprement immonde. La quantité de barbac qui s'offre aux restes de leurs congénères les rendent dingues et s'approche du tas désormais mort. Cal atterrit sur l'un d'entre eux et recommence le même manège. Nouvelle frappe. Un peu moins efficace que le premier, il y a quand même un nombre important de victimes. Cal se pose à côté de sa comparse.

"Il en reste moins de 5 ! On peut le faire !"

Le pauvre ne s'entend plus et il pisse littéralement le sang, il va mettre des jours à se faire soigner, Iris va sûrement devoir l'ausculter pour le réparer, il est bon pour se prendre un savon.
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Mer 24 Juin - 17:05
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Les dents de la meroquinerie ft. Cal Eisenberg
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Malgré une expression d'incompréhension sur son visage, le mage sembla comprendre ce que la militaire tentait de lui expliquer avec ses deux tourelles à quatre canons lourds orientées vars un point fixe. Une fois le plan mis en route, il n'y avait plus qu'à tirer et admirer le spectacle. Louise chargea ses énormes tubes d'acier d'obus perforants, des sortes de balles de fusil entièrement en acier larges de 38 centimètres pesant jusqu'à 700 kilogrammes et éjectées à la même vitesse que les petites balles de fusil. Ces projectiles n'étaient pas faits pour exploser, mais pour percer d'épaisses couches de blindage. Il était clair que même la peau surépaisse des requin-crocodiles ne pouvait faire le poids face à de telles armes, et Louise en alignait 8. Lents mais puissants, telle était la description de ces engins de mort.

Cal commença son petit manège et attira les monstres carnassiers dans l'alignement des canons. Louise fit feu dès que les animaux sortirent de l'eau. Le résultat ne fut pas une surprise; c'était un massacre. Les charges d'acier traversaient les bêtes de part en part. L'onde de choc générée par la vitesse faisait presque exploser les chairs et éparpillait les morceaux. Plusieurs requin-crocodiles succombèrent à cette première salve d'autant plus mortelle que le feu des tourelles lourdes se croisait au point de saut des monstres. Les morceaux sanguinolents étaient laissés en pâture à leurs congénères ce qui les maintenait en un point précis. Certains tentaient tout de même de croquer l'Exceed qui les survolait comme une mouche survolait le plat contenu dans un assiette. À chaque saut, la mer se teintait un peu plus en rouge. L'efficacité des 380 n'était plus à prouver. Louise enchaînait les cartons et l'odeur de poudre envahissait l'air.

Son acolyte revint.
- Il en reste moins de 5 ! On peut le faire !
Il criait encore. Mais ce n'était pas le plus important. Louise avait une idée pour en finir une bonne fois pour toute. Elle puisa dans ses réserves et invoqua en plus de ses tourelles lourdes, ses tourelles moyennes. Elle chargea ces dernières de munitions explosives dont la sensibilité les faisait éclater au contact de l'eau. Elle recula de plusieurs mètres et leva ses canons le plus haut possible. Son but était simple: effectuer des tirs en cloche pour que les obus retombent presque perpendiculairement à l'eau et dégager la voie pour les obus pénétrants en écartant l'eau à l'aide de la déflagration provoquée par les munitions explosives des canons moyens. Louise recula encore et encore en faisant signe au chat de la suivre. C'était là qu'elle remarqua qu'il saignait des oreilles. Cette pauvre petite chose ne devait pas avoir l'habitude des détonations provoquées par les imposants canons de marine, et ce devait être pour ça qu'il hurlait tout le temps. Alors avant de déchaîner l'apocalypse, Louise siffla pour attirer son attention et lui faire signe de se boucher les oreilles. Une fait, elle reporta son attention sur le tas de viande où devaient se trouver les requin-crocodiles survivants. Elle prit une grande inspiration avant de se lancer.
- Orage d'acier!

Les canons crachèrent alors des flammes dans un vacarme assourdissant. Les obus plurent sur la position visée, mais ce n'était que le début. Louise lança ses dernière forces dans ce pilonnage qui dura près de quinze minutes. Un quart d'heure durant lequel l'eau fut soulevée par les obus. Après ce formidable déchaînement de puissance et de violence, les canons disparurent et un silence de mort pesa sur une mer d'huile rougie par le sang. La capitaine était en nage, épuisée par le combat et sa blessure, et cela semblait aussi être le cas de son partenaire. Elle prit le temps de souffler et fit signe au chat qui n'en était pas un de rejoindre le ferry qui avait continué sa route un peu plus loin. Une fois à bord ils reçurent les premiers soins de la part de l'équipage. La Reine des Océans savait d'ores et déjà qu'une fois rentrée, elle allait non seulement devoir passer par l'infirmerie, ce dont elle avait horreur car les médecins militaires, en plus d'être incompétents et plus dangereux qu'une cohorte de soldats pour certains d'entre eux, conseillaient souvent plusieurs journées de convalescence. Cependant Louise n'avait pas le temps pour ces bêtises et n'aimait pas être enfermée dans sa chambre. De plus, elle devait rédiger le rapport de cette mission, et cela demandait du temps.

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Mer 24 Juin - 21:15
Fin du RP

Bravo à tous les deux pour avoir achevé cette mission !

Cal fait honneur à la griffe de Lamia Scale et Louise se montre digne son grade, quoique Knightwalker aurait à redire sur le temps consacrée à cette mise à mort.
Vous recevez tout de même chacun 13 points d’influence pour le sauvetage des passagers.

J’ajoute également vos butins ^^

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