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L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio
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Dim 12 Avr - 23:02
L’anti-démineur
La mission est très simple, vous allez devoir poser des bombes au sein de la ville de Midgard. En effet, il semblerait qu’il y ait là-bas une fabrique de lacrimas. Les bombes servant de distractions pendant que vous allez voler. Ne vous faites pas attraper sinon on ne donne pas cher de votre peau …

Récompense : 800 Jewels + Lacrima élémentaire de votre choix.


L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée

« Choisi la personne de ton choix pour t’accompagner. » Comme a son habitude, Lizbeth acquiesce et quelques minutes à peine, elle est déjà en train de réfléchir à la mission qui lui est confiée. Nul besoin de s’interroger des heures durant sur son coéquipier pour qui la question ne se pose même pas. Poser des bombes dans la ville de Midgar, ville ancienne détruite et désormais plus protégée que jamais pour aller voler la fabrique de lacryma…N’importe qui ne pourrait s’y rendre. Ceux dont le visage sont connus des autorités sont déjà exclus de cette manœuvre. Lizbeth a cet avantage de pouvoir leur faire croire à loisir qu’elle est de leur côté et qu’elle est une des protectrices de la population…Sans doute était-ce là ce qui faisait d’elle la candidate idéale pour cette mission qui lui est confiée. S’infiltrer dans la ville et déposer discrètement les bombes ne sera pas un problème. Elle pourra même à loisir augmenter le volume des explosions pour faire paniquer les populations et leur faire croire à une attaque de plus grande envergure…En quelques minutes à peine, ce sera la panique et ils fuiront tous se réfugier en lieu sûr, la voie sera libre…Lizbeth n’exclu pas les mésaventures d’une MJ sadique, je te vois. Mais sur le papier, les choses devraient plutôt bien se passer avec une bonne préparation et une bonne coordination.

Elle se faufile dans la chambre de Livio sans prendre la peine de frapper -ce genre de choses ne se fait pas entre eux voyons. « Liv ! » Le salut-elle en s’installant à côté de lui dans son lit. Elle était bien certaine qu’elle le trouverait allongé ici en train de lire. Allongée dans son lit à côté de lui, elle se tourne dans sa direction et lui offre un de ses rares sourires fins. « Liv, tu veux partir en mission avec moi ? » Il pose son livre et elle sait alors qu’elle a toute son attention. C’est en restant ainsi près de lui qu’elle lui résume l’objectif de la mission et le plan auquel elle a déjà pensé dans les moindres détails. Ils auraient pu être tout aussi bien en train de parler du dernier film qu’ils ont vu tant on a l’impression qu’aller poser des bombes dans une ville sécurisée semble banal pour eux. « Qu’en dis-tu ? » Lizbeth n’est pas une grande stratège et elle n’a jamais vraiment été faite pour mener les opérations. Livio est toujours là pour lui faire savoir ce qui va ou ce qui ne va pas dans ses idées, et pour en apporter de nouvelles plus utiles et constructives. Qu’elle soit de la garde et pas lui ne change rien au fait qu’ils sont un duo et qu’ils fonctionnent toujours mieux à deux que séparément. Elle écoute ses remarques et suggestions avec un hochement de tête.

« Puisque c’est réglé…Vient ! » Elle prend sa main pour le trainer hors de sa chambre et ils vont ensemble dans l’atelier du type qui se rapproche le plus de l’expert en explosifs de la guilde. Il aurait été idéal de faire la mission en sa compagnie…Malheureusement son visage étant connu des autorités, il ne peut pas s’infiltre à Midgar…Ce qui vaut aux jumeaux un cours de rattrapage express sur le fonctionnement des petits bijoux qu’il a confectionné pour l’occasion. Et honnêtement…Elle espère que Livio comprends un peu plus son charabia qu’elle, parce que sinon ils sont un peu dans la merde. Elle suppose d’ailleurs qu’il en a compris les grandes lignes, vu qu’il ne réponds pas au légendaire Vous avez des questions ? à la fin de sa classe improvisée. Elle lui fait savoir d’un regard paumé qu’elle compte sur lui et à son sourire elle juge qu’elle peut lui faire confiance -comme toujours.

Une fois que c’est chose faite, matériel dans un sac, ils s’aventurent tous les deux hors de la guilde et se dirigent vers l’héliport pour se rendre plus vite à Midgar -luxe qu’ils n’auraient pas pu se permettre avec un type recherché dans l’équipe. Le voyage est plutôt calme et leur permet de profiter du paysage en bavardant de tout et de rien comme s’ils n’étaient guère plus qu’un frère et une sœur voyageant un peu pour voir du pays…Ils vont possiblement tuer des gens dans le procéder mais ça c’est un détail. Lorsque le transport se posent, il suffit qu’elle montre son insigne et ils passent tous les deux les contrôles sans qu’on ne vienne leur poser plus de questions. Qu’elle ne soit pas officiellement ici pour une mission qu’on lui aurait confiée ne change rien au fait que la présence de renforts rassure, juste au cas où. Elle tourne sa tête vers Liv lorsqu’ils se trouvent finalement dans une petite ruelle peu fréquentée. « Te connaissant tu as déjà repéré des endroits stratégiques où les poser...Je me trompe ? » Demande-t-elle avec une pointe de malice qui brille dans ses yeux.



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Mer 15 Avr - 14:56



L’homme craint ce qu’il ne peut voir










Ft. Liz

Oreiller redressé pour qu’il puisse s’installer correctement, Livio était en train de lire, fenêtre ouverte pour profiter du calme de cette matinée. Il était fin prêt, à quoi ? Là était toute la question mais dans tous les cas, une chose est sûre, il avait la flemme de bouger. Peut-être le ferait-il quand son chapitre serait terminé, allez savoir. Il était bien trop tôt pour se poser la question. Il faisait beau dehors mais quand bien même, ce n’était pas suffisant pour le motiver pour l’instant. Il se bougerait après, quand il aurait faim, pour pallier à ce besoin primaire de l’Homme. Il soupira. Réfléchir ou lire, il fallait choisir et il n’arrivait même pas à faire la part des choses tout comme lorsqu’il fallait protéger ou attaquer … Il faisait donc les deux. C’est d’ailleurs lorsqu’il reprit le fil de son livre que la porte de sa chambre s’ouvrit. Il n’avait pas besoin de relever la tête pour savoir de qui il s’agissait. Sa moitié, la seule qui pouvait entrer sans demander son reste. Le jour où elle le ferait, il le prendrait presque comme une insulte après tout, ce n’était pas comme si elle avait passé neuf mois avec ses jambes autour de son cou. « Liv ! » A peine l’a-t-elle salué que sa sœur vient s’allonger à ses côtés et seulement à ce moment il la salue à son tour, toujours plongé dans la lecture. « Salut Liz. » Il lui porte un réel intérêt en se tournant vers elle échangeant tous les deux un sourire qu’eux seuls ne connaissent. « Liv, tu veux partir en mission avec moi ? » A ces mots, il ferme son ouvrage, le posant sur ses jambes avant de lui répondre. « Tu connais déjà la réponse. »

Ainsi, Liz commença à lui parler de la mission et de la stratégie à laquelle elle a pensé avant de venir le voir. Son plan lui paraît pas trop mal dans l’ensemble, mais le plus marrant sera de le mettre en application. Et il avouait volontiers qu’il était curieux de voir comment cela allait se passer sur le terrain. C’était comme offrir des œufs de Pâques à ces pauvres habitants perdus, ils faisaient dans l’humanitaire ... « Qu’en dis-tu ? » Il insista alors sur le fait qu’il fallait éviter un certain bâtiment puisque le clocher ne tomberait peut-être pas du côté escompté, pas que ca leur pose problème de le détruire cependant, s’exposer n’était pas vraiment leur maître mot. « Puisque c’est réglé…Vient ! » Le saisissant par la main, sa jumelle l’entraîne à sa suite jusqu’à l’atelier de leur expert qui leur donne rapidement les informations qu’ils doivent savoir pour le bon maniement de ses bijoux fabriqués maison. Et plus il l’écoutait, plus Livio appréciait de l’avoir dans leur rang. Choisir quelle bombe va exploser et quand était juste intéressant et pourtant, sa sœur ne semblait pas de cet avis. Inutile de lui demander pour qu’il sache qu’elle n’a pas suivi grand-chose et ca l’amuse étrangement lorsqu’ils quittent l’atelier alors qu’il la rassure ce qu’elle craignait sans doute, sourire confiant sur les lèvres. « Ne t’inquiète pas, j’ai retenu pour deux. »

Ils mettent peu de temps à se préparer et à se mettre en route après un passage dans la cuisine pour Livio. C’est ainsi que, morceaux de pains à la main, il s’était mis en route avec sa jumelle, direction l’héliport qui leur permettrait de gagner leur destination. Midgar promettait d’être une ville intéressante disait-il et il ne pensait pas si bien dire alors qu’ils misaient la fabrique de celle-ci. Ce pilote avait de la chance qu’ils enchainent sur tout et rien, ca lui éviterait de poser trop de questions et de mourir bêtement. D’autres n’auraient pas eu leur tact … enfin. Aux portes de la cité, Lizbeth montre son insigne telle un bon membre des divisions spéciales et sans plus de cérémonie, ils entrent sans se faire prier. Mains dans les poches, observant les lieux, Livio la suit jusqu’à une petite ruelle à l’abri des regards. « Te connaissant tu as déjà repéré des endroits stratégiques où les poser...Je me trompe ? » Son petit brin de malice brille dans ses yeux alors qu’il la regarde du même air avant de lui répondre. « Est-ce que ca t’étonne si je te dis que j’en ai déjà posée une ? » Juste à l’entrée, sous le nez des gardes qui semblaient déjà occupés à d’autres contrôles. Honnêtement, c’était déjà presque trop facile mais pour rien au monde il ne refuserait une mission avec sa jumelle.

S’ils voulaient passer inaperçus, ils devaient tout d’abord miser les grands espaces, là où personne ne les verrait autrement que comme un duo venu en aide au renforcement de la sécurité. Il n’était pas rare que des non soldats accompagnent et dès lors, c’était bien la place qu’il prenait. Ne jamais dire qu’ils étaient des mages étaient la première règle s’ils voulaient étouffer la curiosité et la peur soudaine que donneraient leur emblème. Au moins dans leur cas, celle-ci n’était pas visible, et c’était pour le mieux. Deux précautions valent mieux qu’une. Sortant un plan de sa poche, Livio commença à lui expliquer rapidement leur chemin et entourer l’endroit où se trouvait la fabrique. Les choses sérieuses pouvaient commencer !

Ainsi, débuta leur trajet qui, après avoir longé le mur d’enceinte pour y poser un second cadeau, se déroula dans le centre ville. Attrapant la main de sa sœur, feignant un enthousiasme débordant, il lui glissa un mot, tout sourire. « Viens Liz, allons visiter la place ! » Le pire dans cette histoire c’est qu’il commençait à s’amuser, quitte à faire la mission, autant y prendre du plaisir et sauver les apparences. Il entraîna ainsi au beau milieu d’une foule de gens aussi grossiers que lents et, un regard entendu, il lui indiqua la fontaine. Cible suivante en vue.

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Mer 15 Avr - 18:54
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée

Pénétrer dans la cité anciennement détruite et désormais bien gardée ne présenta aucune difficulté particulière aux jumeaux. L’insigne militaire de cette Edo-Lizbeth était bien pratique et toute cette mise en scène pour prendre sa place s’était avéré payante, malgré le temps que cela avait pu lui prendre. Tant à elle qu’à Livio, d’ailleurs, qui avait dû attirer la malchanceuse dans les griffes des Reapers pour que Nyx fasse d’elle un pantin bien docile. Le plus dur pour Lizbeth avait été sans nul doute d’apprendre à jouer la comédie. Mais elle n’avait jamais relâché aucun de ses efforts et c’était bien là tout ce qui payait aujourd’hui. Un insigne et un sourire hypocrite leur permettait de passer les portes d’une ville protégée et surveillée comme si aucun garde n’était posté aux entrées pour vérifier les identités de tout le monde. C’était presque trop facile mais heureusement la mission ne s’arrêtait pas là et promettait d’être intéressante. Ce n’était pas un jeu, loin de là, mais le fait que cette petite sortie soit faite aux côtés de son jumeau lui donnait une dimension toute autre que si elle était venue avec un autre camarade… Notamment Maddox qu’elle aurait dû surveiller de près. C’était facile de faire équipe avec Livio, parce qu’ils se connaissaient par cœur et parce qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Ils n’avaient pas toujours besoin d’échanger pour se comprendre et lorsqu’ils agissaient en duo, cela fait d’eux une équipe redoutable.

Leur efficacité ensemble n’avait jamais été remise en question…Et pour cause, l’échec n’était pas une option pour eux. Ils se connaissaient assez et étaient assez complémentaires pour se protéger mutuellement, et pour couvrir les lacunes de l’un et de l’autre lorsque c’était nécessaire. Entre autres choses, il avait souvent une vision d’ensemble qu’elle n’avait pas, et était bien plus doué qu’elle pour viser des points stratégiques auxquels elle n’aurait pas pensé. Cela s’illustrait encore aujourd’hui, alors qu’il répondait à sa question avec un brin de malice dans les yeux. « Est-ce que ça t’étonne si je te dis que j’en ai déjà posée une ? » A la douceur du sourire qu’il reçoit en guise de réponse, personne n’aurait jamais pu soupçonner qu’il venait alors tout juste de placer une bombe juste à l’entrée de la ville, tout proche des gardes qui se chargeaient des contrôles d’identité. Si c’était pas son frère elle l’aurait peut-être déjà épousé. « Rien ne m’étonne jamais venant de toi, en réalité. » Elle le connaissait assez pour connaitre toute l’étendue de son talent, souvent mis au service d’une fourberie sans égale qui faisait de lui un allié de choix…Et un redoutable ennemis au sourire d’ange. Ainsi avait-il officiellement démarré les hostilités. Invisibles pour le moment, elles ne tarderaient à faire tout le bruit nécessaire à l’évacuation de la zone qu’ils visaient. Le bruit était d’ailleurs son domaine et elle pourrait s’assurer que les sons produits par les explosions laissent croire à chacun que l’attaque était bien plus importante qu’elle ne l’était en réalité.

Sortant un plan de sa poche comme s’ils n’étaient guère plus que des touristes venus visiter et aider la sécurité au besoin, il lui explique rapidement le trajet qu’il a en tête en lui désignant l’emplacement de la fabrique qu’ils ciblent sur ce plan. Elle hoche la tête et, même si elle sait que c’est lui qui va la guider plus que l’inverse, elle mémorise le trajet dans les grandes lignes. S’il faut qu’elle soit assez proche pour amplifier le volume des bombes, elle devra se placer en hauteur pour avoir une visibilité sur les points stratégiques…C’est surtout à cela qu’elle réfléchit en étudiant ce plan. Il le range bien soigneusement lorsqu’ils en ont terminé et le fourre au fond de sa poche. Ils commencent par longe le mur d’enceinte, et profitent que les gardes soient occupés avec un fauteur de trouble pour poser une seconde bombe en chemin. Lorsque c’est chose faite, il se saisit de la main de sa sœur avec un large sourire. « Viens Liz, allons visiter la place ! » Elle se laisse entrainée bien docilement par son frère. Elle n’a pas besoin de tourner la tête pour sentir que quelques regards s’étaient posés sur eux. Curiosité ou soupçons ? En tout cas, ils s’en étaient éloignés sans qu’on leur dise quoi que ce soit. Ils ne laisseraient pas de preuves derrière eux, ils seraient irréprochables. Sans doute même que Liz sera là pour aider les pauvres innocents civils à évacuer lorsque le moment sera venu…Elle devrait remercier son double. C’est grâce à elle que le monde est si facile à berner.

Ils atteignent la place et la foule de gens venus pour visiter l’endroit. La reconstruction de la ville avait attiré les curieux et les plus optimistes. A croire qu’ils en avaient oubliés les morts, ils traitaient maintenant la reconstruction de cette ville comme une victoire…Alors qu’elle n’était, dans le fond, qu’un rappel de leur faiblesse et de toutes ces vies que l’alliance pouvait décider de prendre sur un coup de tête. C’était plus complexe que ça en réalité, mais dans les faits c’était une réalité : la destruction d’une nouvelle ville, ou même la seconde destruction de celle-ci, était une possibilité que personne ne devait oublier. C’était aussi, outre la fabrique, ce qui donnait toute sa beauté à cette mission. Les gens ici se sentaient bien trop en sécurité. Il était temps de leur rappeler qu’avec Mytsogan au pouvoir, ils ne seraient jamais vraiment en sécurité. Cet homme n’était pas un roi ou du moins, il n’était pas le leur et ne le serait jamais. Toute action qui pouvait pousser le peuple à ne plus croire en lui était une action qui faisait faire à Nyx un pas de plus vers son statut de reine. Et leur mission d’aujourd’hui en était une -en plus de joindre l’utile à l’agréable et de voler cette fabrique pour diminuer leurs ressources. Liz hoche d’ailleurs la tête lorsque son frère lui désigne la fontaine. Elle crée entre eux une zone, qui ne les englobe que tous les deux, pour que ses mots ne peuvent être entendus par personne d’autre que par eux. « Nous devrions aussi garder assez d’explosifs pour détruire les machines de l’usine…Cela ne fait pas parti des objectifs de la mission, mais détruire une de leur chaine de production de lacrymas élémentaires ne peut que les affaiblir. » Ou du moins, les empêcher de s’armer assez pour que leur armée soit mieux équipée, et donc bénéficie d’une meilleure force de frappe.

Elle attend d’avoir son avis sur la question avant d’annuler sa zone de silence et ils traient un peu autour de la fontaine comme l’auraient fait les autres touristes. En bonne milicienne qu’elle est, Lizbeth accepte même de prendre quelques photos de couples en gardant pour elle ses réflexions sur le romantisme surfait de se prendre en photo en amoureux sur un lieu ou plusieurs centaines de personnes ont perdu la vie -chacun sa conception du monde après tout. Ils attendent qu’un spectacle ambulant attire l’attention de la foule pour poser leur troisième petit cadeau sur la ville dans un recoin à l’abri des regards. En réalité, même si une bombe était détectée ça ne poserait pas de problèmes, si ce n’est que cela minimiserait un peu les victimes. Ils ne sont même pas là pour tuer, ils ne sont là que pour la fabrique, qui sera évacuée de toute façon si on soupçonne un attentat et si la ville doit être inspectée pour que les autorités s’assurent que la ville est sans risque. Ce qui n’est pas le cas pour le moment. Cette fois c’est elle qui attrape le bras de son frère pour s’éloigner de la foule et se rendre au prochain point qu’il lui a indiqué sur le plan : une rue marchande située juste derrière la fabrique. « J’aimerai que nous puissions ramener des souvenirs ! » Déclare-t-elle joyeusement, bien prise dans son rôle, même si encore une fois l’idée de ramener des souvenirs d’ici lui semble ridicule à souhait. Elle le traîne donc ici jusqu’à une rue composée uniquement de boutiques et de petits commerces. Intérieurement, elle commence à évaluer le nombre de victimes probables, car même si les bombes sont une diversion, avec tant de passant il y en aura forcément…


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Ven 17 Avr - 12:14



L’homme craint ce qu' il ne peut voir










Ft. Liz

Les débuts de leur mission se passaient pour le mieux alors qu’ils n’avaient eu aucun mal à infiltrer la ville mais également à poser leur premier cadeau au pied des gardes y gérant les entrées. C’était comme faire du tourisme, mais en mieux puisqu’au fond, c’était bien plus amusant comme ca et puis, il était avec Liz. Avec elle, toutes les situations devenaient intéressantes, peu importe ce qu’il pouvait s’y passer alors que de toute évidence, les deux n’avaient besoin de rien d’autres. C’est ainsi que, premier dépôt fait, que les jumeaux s’arrêtent dans une ruelle pour peaufiner leur plan. Si sa sœur ne sait pas encore à quel point leur duo est parfait, elle en est persuadée alors qu’il lui avoue avoir déjà commencé le travail. C’est un tendre sourire qui amorce la réponse à sa révélation et il ne doute pas qu’elle en soit plus que ravie. « Rien ne m’étonne jamais venant de toi, en réalité. » Ce à quoi, il ne peut répondre que par un sourire amusé. Ils se connaissaient vraiment trop bien, assez que pour savoir qu’en autre situation, elle aurait très bien pu commencer le travail, l’air de rien.

Plan de nouveau rangé dans sa poche et un second cadeau posé, Livio l’entraîne vers la place avec un entrain pour le moins feint qu’elle ne peut ignorer. Pour enlever le moindre soupçon qui pourrait peser sur eux, ils devaient jouer le jeu et se mêler à ces touristes pour le moins bruyants et exubérant pour certains. Oh mon dieu chéri regarde ces gravures ! Vraiment, rien que le ton que cette femme vient de prendre lui donnerait presque envie de vomir. S’intéressait-elle vraiment à cela où souhaitait-elle juste une photo de plus à son album pour dire qu’elle y était ? De plus, si elle apprenait à lire les inscriptions plutôt que de s’en enthousiasmer comme une dinde, elle ne sourirait pas. Souiller la mémoire des morts étaient si facile pour le commun des mortels…

Enfin, lorsqu’ils approchent de la fontaine, Livio ne manque pas de lui faire comprendre que celle-ci est leur prochaine cible, ce à quoi elle répond d’un hochement de tête avant d’user de sa magie. Une zone de silence les englobant tous les deux, Liz pouvait lui parler ouvertement, sans se soucier d’éventuelles oreilles indiscrètes. « Nous devrions aussi garder assez d’explosifs pour détruire les machines de l’usine…Cela ne fait pas parti des objectifs de la mission, mais détruire une de leur chaine de production de lacrymas élémentaires ne peut que les affaiblir. » Elle avait raison, ils devaient garder une quantité suffisante ce à quoi il adhéra volontiers. « C’est prévu, ne t’en fais pas, nous en avons bien assez pour ca. Je te laisserai choisir le meilleur endroit pour que le cadeau soit mis en valeur mais en attendant, il faut mettre un maximum de pagailles et j’ai déjà ma petite idée pour nous couvrir après cela. » Elle ne serait pas nécessairement d’accord avec cette idée et il espérait que celle-ci ne soit pas nécessaire au bon déroulement de leur plan.

Liz annule ensuite son sort, les laissant tourner autour de la fontaine comme de bons touristes la laissant même prendre des gens en photo. Le service à la population ne devait pas être facile tous les jours avec pareille banalité … Mais lorsqu’un spectacle éphémère se produit sur la place, ils savent qu’ils tiennent là leur chance et déposent alors le troisième cadeau. Il n’est pas étonné quand elle lui attrape le bras pour s’éloigner vers leur prochaine cible avec un prétexte merveilleux, tout sourire. « J’aimerai que nous puissions ramener des souvenirs ! » Ils jouent tous deux très bien la comédie et il est ravi de voir que son rôle d’Edo-Liz l’aide dans ce sens. « Ne dépense pas tout, c’est moi qui vais devoir les porter après ! » Il se moque légèrement, comme si la situation était des plus normale alors qu’il la mettait en garde sur le nombre d’objets à ramener. Ils en ramèneraient, mais certainement pas ce à quoi s’attendraient les gens à les entendre. Ils donnaient des cadeaux et allaient se servir ensuite, l’échange équivalent !

Ainsi, leurs pas les guident jusqu’à une rue commerçante, vraiment agréable et pas vraiment bondée vu le spectacle se déroulant non loin d’ici. C’était reposant de ne pas se faire bousculer dans tous les sens. Ils font mine de s’approcher d’un étalage où sont exposer des bijoux en tout genre et à cette vue, il ne peut que demander conseil à sa sœur en désignant l’un des objets. « Tu crois que ca plairait à Elena ? » Le nom que personne ne connaissait à part eux, le seul qui lui était venu en cet instant pour se lancer dans une nouvelle diversion. Il ne lui en fallait pas plus pour que le vendeur leur parle du bijou et qu’ils s’y intéressent faussement pour déposer l’air de rien, un cadeau sous son étalage bordé d’un drap blanc. Caché par l’esthétique de l’échoppe, les jumeaux décident finalement d’y aller, le style ne correspondant pas vraiment à la personne qu’ils voulaient. Cela n’avait rien de personnel mais s’il avait mieux vendu ses produits, Livio aurait peut-être décidé de le laisser en vie, c’est dommage.

Le jeune homme poussa le vice jusqu’à aller acheter une glace pour se mêler aux autres passants. Qui résistait à une glace dans une ville reconstruire sur les cendres d’une autre ? Tout le monde bien sûr ! « Liz, une glace ? » Dans tous les cas, il s’en prit une alors qu’ils vagabondaient vers la suite des opérations. Ils saluèrent même des gardes au passage oui, tout était normal à Midgar. Ils passèrent devant un clocher et automatiquement, il secoua la tête pour lui faire comprendre qu’il n’y poserait rien alors qu’il lui sourit. « Allons le visiter tout à l’heure, qu’en penses-tu ! » Elle aurait au moins un point de vue charmant si les choses devaient bouger et elle pourrait prétexter vouloir trouver les fauteurs de troubles en allant en hauteur ! A présent, s’ils pouvaient touché un égout en chemin, ce serait du bonus.

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Sam 18 Avr - 1:01
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée

Qu’il était pratique de pouvoir s’enfermer dans une bulle de silence afin de pouvoir échanger sur leurs plans, au milieu d’une foule de gens sans risque que qui que ce soit les entendent. Elle avait ainsi pu librement lui parler de ses projets de détruire les machines de l’usine au milieu d’une place bondée sans être inquiétée que qui que ce soit puisse entendre leur conversation et décide de leur mettre des bâtons dans les roues. Tous ces gens ne sont-ils pas ingrats ? L’alliance leur a permis de reconstruire cette ville sans la détruire une nouvelle fois et pourtant ils seraient capables de se plaindre de quelques petits dommages collatéraux durant une mission. « C’est prévu, ne t’en fais pas, nous en avons bien assez pour ça. Je te laisserai choisir le meilleur endroit pour que le cadeau soit mis en valeur mais en attendant, il faut mettre un maximum de pagailles et j’ai déjà ma petite idée pour nous couvrir après cela. » Dans la vie, il y a des personnes avec qui il est nécessaire de mettre le plan à plat avant d’agir, pour s’assurer que chacun comprend bien son rôle et compte s’y tenir. Avec les jumeaux, c’est inutile. Liz n’a pas besoin que Liv lui détaille les idées qu’il a dans la tête pour lui faire confiance. Elle saura ce qu’il y aura à savoir en temps voulu et ainsi elle peut mettre fin à son sort. S’ils ont besoin d’être discrets elle peut après tout le lancer à loisir…Ce n’est pas ce qui lui demande le plus d’énergie.

Ils s’enferment tous les deux dans leur rôle de touristes aussi ennuyeux que les autres, rôle qui est bien plus simple à exécuté qu’elle ne l’aurait cru. Comme quoi la pratique a du bon et elle songerait presque à remercier cette pauvre Edo-Lizbeth pour ce que leur rencontre avait pu lui apporter…Oh certes, cela avait détruit sa vie, mais ce n’était qu’un petit sacrifice nécessaire au règne prochain de Nyx. Qu’y a-t-il de plus noble que d’avoir le sens du sacrifice ? Ces gens qu’elle accepte de prendre en photo seront, avec un peu de chance, elles aussi des victimes des bombes parmi tant d’autres. Qu’ils se réjouissent d’être ainsi libérés d’une banalité si plate qu’elle semble n’avoir aucun sens. La mort est sans doute plus intéressante que la vie ans intérêt qu’ils mènent de toute façon. Lorsqu’ils quittent la place, prétextant s’intéresser à l’idée de ramener des souvenirs, leur troisième cadeau a été posé à l’abris des regards. « Ne dépense pas tout, c’est moi qui vais devoir les porter après ! » Se moque légèrement son frère, pris dans ce jeu qu’eux seuls peuvent comprendre. Il avait raison, ils ne pourraient pas ramener grand-chose. Mais dans le fond l’important ce n’était pas ce qu’ils allaient ramener (non, ça, ce n’était que du bonus), l’important, c’était surtout tout ce qu’ils allaient détruire. Toutes ces ressources que le gouvernement considérait comme acquis et qui allait partir en fumée aujourd’hui…Elle regrettait presque de ne pas pouvoir en savourer le spectacle. Elle aurait trop à faire sur l’instant.

Grace aux spectacles ambulants qui sont en train de se jouer un peu plus loin, la rue est moins bondée qu’elle ne devrait l’être habituellement, ce qui fait que c’est pour eux le moment parfait pour y vagabonder et y faire ce qu’ils ont à faire. Ils s’arrêtent tous les deux devant un étalage qui vend des bijoux de toutes sortes, fabriqués parait-il de façon artisanale -est-ce que les touristes croient vraiment en cette connerie ? En quête d’un avis féminin, Livio joue le jeu de l’homme véritablement intéressé par l’idée d’offrir un de ces bijoux à quelqu’un. « Tu crois que ça plairait à Elena ? » Bien sûr c’est encore un code et c’est évident. Nyx mérite tellement mieux que ces babioles sans valeur. Ce n’est pas grave, parce que la diversion fonctionne. Leur propriétaire s’empresse de venir pour leur parler de ce bijou et leur raconter un récit tellement mal foutu qu’il l’a sans doute invité en même temps qu’il le racontait. Il n’est pas convainquant pour un sou et pour la peine, Livio peut en profiter pour faire ce qu’ils sont venus faire ici tandis que Liz fait mine de s’intéresser à ses histoires. « Elena mérite beaucoup mieux que ça. » Lizbeth aurait pu trouver une excuse, enrober son refus dans de la guimauve, mais elle est ainsi, bien trop franche. Ils laissent derrière eux un vendeur qui ne restera pas vexé très longtemps, de toute façon.

S’ils menaient une vie normale et inintéressante, Livio n’aurait sans doute pas régit autrement qu’en voulant acheter une glace pour célébrer cette ville reconstruite sur tant de morts. « Liz, une glace ? » La maitresse des sons hoche la tête et ainsi ils repartent tous les deux avec une glace à la main. En passant, ils saluèrent même quelques gardes qui faisaient une ronde dans les rues de la ville. Liz fut bien obligée d’échanger quelques politesses avec l’un d’eux, car « Mais si Lizbeth, souviens toi nous étions dans la même classe quand on avait 13 ans » …Sérieusement ? C’était désespérant mais elle avait été bien obligée de jouer le jeu, présentant pas la même la version Earthlandaise de son frère, qui était désormais pour elle une nouvelle famille…Elle devait bien reconnaitre avoir eu envie de lui renverser sa glace dessus pour le faire fuir, mais elle n’en fit rien finalement parce qu’il fini par tourner les talons pour continuer sa ronde. Elle le salua finalement d’un geste de la main avec un léger sourire et ils purent finalement reprendre leur route. Ils passèrent ainsi devant le clocher et Livio secoua immédiatement la tête. « Allons le visiter tout à l’heure, qu’en penses-tu ! » Elle hoche la tête. D’en haut elle aurait une vue parfaite sur les bombes posées…Elle pourrait donc à loisir augmenter le volume des explosions pour que la zone soit évacuée, avant de prétexter, si jamais on venait à la croiser, qu’elle était montée pour avoir une meilleure visibilité sur la ville et chercher, de là-haut, des gens suspects.

Ils continuent ainsi leur visite de la ville en flânant comme pouvaient le faire n’importe quel autre groupe. Ils vagabondent ici et là et, lorsque Livio juge que c’est utile ils sont une petite diversion pour placer les quelques offrandes à la ville. Le spectacle sera aussi grandiose que sanglant, c’est une certitude. Elle se sépare de Livio quelques minutes, il va poser leur dernière bombe prévue pour l’extérieur de l’usine et elle continu de jouer son rôle en allant leur acheter des gaufres. Lorsqu’elle revient près de lui, ils se posent sur un banc et profitent du calme…Le monde autour d’eux est toujours aussi bruyant, mais elle les a enfermés une nouvelle fois dans une de ses zones, qui semble les couper du monde, ne laisser plus qu’eux, l’un avec l’autre. Ils n’ont plus qu’à se coordonner. « Je vais monter pour amplifier les sons des bombes que tu feras exploser à distance, dans l’ordre de pose, je présume ? » Il fallait qu’elle puisse avoir le temps de défaire et de refaire ses zones entre chaque explosion. Cela ne serait pas long, mais elle ne pouvait pas non plus le faire instantanément. « Je vais devoir aider à l’évacuation des touristes et des habitants. Ne m’attends pas pour t’infiltrer dans l’usine lorsqu’elle sera vide, je t’y rejoindrai dès que possible pour t’aider à finir de poser les explosifs à l’intérieur, ou pour te couvrir si l’armée décide de jeter un œil. On récupère ce qu’on peut, on fait exploser le reste, et dès que le chaos se calme, on peut rentrer tranquillement. » Elle mord dans sa gaufre avec appétit comme si elle n’était pas en train de planifier un véritable attentat avec son frère. Encore une fois, dès lors qu’ils en ont terminé avec leur conversation sérieuse, la zone de silence disparaît. Et le monde redevient bruyant.



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Dim 10 Mai - 12:43



L’homme craint ce qu' il ne peut voir










Ft. Liz

Liz et Liv ou l'âme du volontariat. L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio 4280890599


Qui aurait cru que cette journée serait aussi amusante ? certainement pas les villageois en tout cas ou tout du moins, pas tout à l’heure. Dans son cas, dès qu’il était avec Liz, tout était automatiquement plus drôle même si c’était pour poser des bombes. Comme quoi, être en bonne compagnie faisait tout en cette période de fête précoce ! Ensemble, ils jouaient sans mal le jeu de touristes insignifiants se complaisant sur le sort d’une cité jadis détruite, ce que les gens avaient un manque de goût, et ils se lancèrent ainsi dans une rue commerçante, prétextant des souvenirs, s’arrêtant à un stand au piètre vendeur. Au moins, bientôt, il n’aura plus à s’inquiéter de ses pauvres qualités vendeuses. Vraiment, c’était un service qu’ils allaient lui rendre !

Livio avait pointé du doigt l’un des bijoux, demandant l’avis de sa jumelle quant à savoir s’il plairait ou non à la personne qu’il avait en tête et le constat ne tarda pas à tomber. « Elena mérite beaucoup mieux que ça. » Le tact de Liz l’amusait énormément alors qu’elle ne prenait pas la peine de ménager ce commerçant qui semblait soudain mal à l’aise. Mais qu’importe, il avait fait ce pourquoi il s’était arrêté alors, haussant simplement les épaules en signe d’accord, il se détourna de l’étalage non sans un petit mot final. « Ouais, tu as raison. » Et ainsi signait la fin de ce minable stand, les laissant vaguer à d’autres occupations.

C’est vers un stand de glace que les jumeaux se dirigèrent ensuite, imitant à la perfection l’inconscience des gens qui les entouraient de trop près, pour finalement repartir chacun, un cornet à la main. Pour la peine, ils joignaient l’utile à l’agréable : il faisait beau et la douceur de la glace les mettait toujours d’accord, et si en plus, cela leur servait de couverture, il n’y avait rien de mieux à faire. Lorsqu’ils viennent à croiser des gardes sur leur route, Livio est sceptique puisque visiblement, ils s’arrêtent pour converser avec sa jumelle puisque vraisemblablement, lui la connait. Il se serait bien mis entre les deux, bras croisés, leur intimant de partir si leur mission et la fonction de sa sœur ne permettait pas ce genre de rapprochement. « Mais si Lizbeth, souviens toi nous étions dans la même classe quand on avait 13 ans » Des blablas absolument inutiles dont les deux se fichaient éperdument et dont, ils devaient faire fit s’ils ne voulaient pas égayer les soupçons. Un des désavantages d’être soldat dirons-nous … au moins, lorsqu’elle le présente en bonne et due forme comme son jumeaux d’un autre monde, le jeune homme sait qu’il peut enfin se mêler à la conversation dont il était déjà bien trop exclu. « Alors vous vous connaissez, le monde est petit ! Lizbeth est une personne incroyable dans tout ce qu’elle entreprend, vous ne trouvez pas ? » Il avait parlé avec entrain, gagné par une motivation qui lui était propre. Vanter les qualités de sa jumelle était vraiment quelque chose qu’il affectionnait tout particulièrement et il n’allait pas se gêner au vue de la situation. Et au moins, elle n’était pas toute seule pour faire face à leur dérangeante présence.

Ce fut un réel soulagement quand ils purent enfin reprendre leur route, les nuisibles retournés vaguer à leurs obligations. C’est quelque peu irrité d’ailleurs que Livio reprit sa visite, sentiment qui disparaît toutefois bien vite après s’être éloigné de ce lieu de rencontre pénible. Le temps de finir sa glace, il recommença à déposer des cadeaux ci et là dans un ordre qu’il ne manquait pas de retenir pour savoir où circuler, et surtout quand. C’est ainsi qu’il s’en alla déposer un dernier présent non loin du parc vers lequel ils s’étaient dirigés. Un joli bosquet longeait l’entrée et c’est là que, faisant mine de caresser un adorable chien qui devait fait un tour chez le toiletteur, tout comme sa maîtresse, qu’il laissa son présent par-delà les fleurs le recouvrant. Il revient ainsi auprès de sa jumelle pour finalement déguster ensemble une gaufre sur l’un des nombreux bancs.

Les enfants hurlent et jouent et il ne peut que se crisper en entendant des chiens aboyés après s’être rencontrés comme si l’un était sur le territoire de l’autre mais fort heureusement, une fois que Liz usa de sa magie, le calme les enveloppa. Ce moment de plénitude, coupé du monde les satisfaisait au plus haut point alors qu’ils pouvaient finir leur repas, tranquilles, sans avoir l’appétit coupé par la faune environnante. « Je vais monter pour amplifier les sons des bombes que tu feras exploser à distance, dans l’ordre de pose, je présume ? » Dans l’ordre ? Livio ne manqua pas de poser un regard intrigué vers sa jumelle avant de secouer la tête pour s’expliquer. « Et prendre le risque qu’ils nous suivent à la trace ? Non. » A cela, il lui expliqua l’ordre un peu bordélique qu’il avait imaginé dans son esprit. Si leur trajet c’était voulu cohérant, il fallait que les explosions soient complétement anarchiques si on voulait éviter de deviner où ils pouvaient être et surtout, où ils comptaient aller. « Je vais devoir aider à l’évacuation des touristes et des habitants. Ne m’attends pas pour t’infiltrer dans l’usine lorsqu’elle sera vide, je t’y rejoindrai dès que possible pour t’aider à finir de poser les explosifs à l’intérieur, ou pour te couvrir si l’armée décide de jeter un œil. On récupère ce qu’on peut, on fait exploser le reste, et dès que le chaos se calme, on peut rentrer tranquillement. » Le jeune homme acquiesça silencieusement, prenant une bouchée de la gaufre qu’il tenait entre les mains. Et lorsque sa jumelle fait pareil, le brouhaha ambiant revient de plus belle lui arrachant un petit soupire.

Une fois terminé, Livio se lève pour s’étirer, bras au-dessus de la tête avant de tendre la main vers sa sœur pour l’aider à faire de même. Ils repartent ainsi ensemble, à mi-chemin de leur destination respective qui leur disait également, qu’il était l’heure de se séparer. Il regarda sa montre. « Dix minutes. » C’était le temps nécessaire pour qu’ils se mettent en place et que l’opération ne commence enfin réellement. Et alors, quand personne ne les remarque, les deux s’éloignent dans une direction différente. Il se dirigea du côté du l’usine, évitant les grands axes pour se balader dans une ruelle voisine, où il avance, mains dans les poches. Il traînerait un peu dans le coin, achetant du thé, l’air de rien dans l’une des boutiques présentes. Il ne lui restait plus qu’à attendre patiemment l’heure.

Ainsi, le délai déterminé passé, il actionna le dispositif et la première bombe explosa en plein centre de la ville, au beau milieu des commerces. La population commença à s’agiter, sortant dans les rues pour voir ce qu’il se passait alors qu’il se mêlait à la foule curieuse quand une seconde explosion retentit. L’agitation venait de se transformer en panique et les cris d terreurs commencèrent à résonner un peu partout pour laisser certains prier à même les boutiques dans lesquelles ils se réfugièrent. L’opération avait commencé et maintenant, Livio devait se rapprocher davantage et pour assurer sa couverture, il se laissa aller à aider un petit garçon à moitié piétiné par la foule qui cherchait sa petite sœur. Il ne le dirait pas mais c’était là une situation qui lui tenait à cœur alors, une fois la famille réunie, il repartit, disant à qui voulait l’entendre qu’il ne fallait pas céder à la panique que l’armée était là et que sa sœur les sauverait …

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Lun 11 Mai - 11:53

La tragédie de Midgar - Partie 2





Le petit Poucet a eu des enfants démoniaques en la présence de Lizbeth et Livio. A semer des bombes ici et là, il ne fait aucun doute que la ville va brûler très rapidement. Mais ayant déjà subit une attaque de grande ampleur (on remercie le Dieu du Swagg, notre Weisslogia adoré), la ville s'est parée d'un système de sécurité.

Des alarmes se mettent à hurler partout, vous rendant à moitié fou et une base militaire est toute proche, l'armée est en route et elle a pour ordre de tirer à vue toute personne suspecte. Elle sera là dans dix minutes.

De plus, la ville est de suite bouclée, impossible d'en entrer et d'en sortir, la population est invitée à se réfugier dans des abris, toute personne dehors sans justificatif militaire sera emprisonnée ou neutralisée ... je vous laisse imaginer comment.

De plus, une des bombes n'a pas explosé ... défaut de conception ? L'armée ne doit pas tomber dessus ! Trouvez un moyen de la faire sauter !

L'enfer sur Terre a commencé ... Bonne chance.


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Mar 12 Mai - 15:02
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée

Prendre la place de son double portait des avantages stratégiques importants pour sa guilde et pour sa reine. En compensation, elle devait faire semblant d’apprécier les membres du gouvernement et discuter avec les connaissances d’Edo-Liz, qu’importe combien ils étaient ennuyeux. Ce type lourd n’en était qu’un exemple de plus. A l’entendre, ils ne s’étaient pas vus depuis treize longues années et pourtant il discutait avec elle comme s’il était proche de l’autre Lizbeth. Elle se force de faire bonne figure, mais elle est certaine que la militaire elle-même ne se serait pas souvenue de lui et n’aurait pas spécialement eu envie de converser avec lui de tout et de rien…Enfin, probablement. Son double restait un grand mystère pour elle dans sa façon de se comporter avec les autres…Comme si elle en avait vraiment quelque chose à faire de la vie des gens. Faire semblant de s’y intéresser n’était pas chose aisée au départ. Maintenant, elle pouvait tenir une conversation avec cette homme ennuyeux avec un doux sourire tout en lui faisant aisément croire qu’elle se souvient de lui et qu’elle est heureuse de le revoir…Alors que dans le fond, tout ce qu’elle veut c’est qu’il passe son chemin pour les laisser continuer leur mission en paix. Elle ne manque cependant pas, politesse oblige, de lui présenter son jumeau d’un autre monde bien qu’il se fiche sans doute de faire connaissance avec le militaire également. Le but était surtout de couper court à la conversation dans laquelle Livio se mêla pour reprendre au plus vite leurs activités. « Alors vous vous connaissez, le monde est petit ! Lizbeth est une personne incroyable dans tout ce qu’elle entreprend, vous ne trouvez pas ? »  Des mots banals s’échangent ainsi jusqu’à ce qu’ils doivent retourner à leur ronde et les jumeaux sont enfin libres de continuer leur route. Si ce militaire devait se trouver être une victime des bombes, elle n’en serait sans doute pas plus attristée que ça…Il y a même des chances qu’elle se trouve soulagée de se dire qu’elle ne le croisera plus, en réalité. Il est d’une lourdeur et d’une banalité…

Finissant leurs glaces en se promenant comme de vulgaires touristes, ils reprennent leur tour de la ville tandis que Livio dissimule ici et là, tout au long de leur belle promenade, de plus en plus de cadeaux pour cette merveilleuse ville qui semble avoir oublié le sens même de son existence : Personne n’est jamais en sécurité nulle part. L’armée est là, mais elle ne pourra rien pour eux. Dans le fond, ça leur apprendra peut-être à ne pas faire d’une ville entièrement détruite et reconstruite un lieu de tourisme si joyeux. Cet épisode ne démontrera qu’une chose, une fois de plus, l’homme sur le trône n’est pas capable de protéger correctement son peuple. Leur objectif premier n’est pas de tuer, c’est vrai. Mais des gens ici vont mourir, pendant que Mystogan sera bien à l’abris à la cité. Elle espère que les survivants feront ce constat qu’il ne fait rien pour eux, ou alors simplement pas assez. Elle ne craint même pas que la sécurité se renforce après leur petit coup d’éclat. Peut-être qu’elle sera temporairement renforcée sur la ville. Mais le gouvernement manque de moyens, ils ne peuvent pas se trouver partout à fois. Alors que les Reaper, eux, peuvent frapper fort où bon leur semble, où leur Reine décide qu’il faut frapper.

Après leur petit tour, ils se posent finalement dans un parc avec des gaufres dans les mains. Les bruits environnants sont insupportables et elle n’est pas mécontente de les enfermer quelques temps dans une bulle de silence rien qu’à eux pour parler de la suite de leur plan. Elle interroge son frère sur l’ordre dans lequel il fera exploser les bombes, présumant en premier lieu qu’il les fera exploser dans l’ordre de pose. « Et prendre le risque qu’ils nous suivent à la trace ? Non. » S’il font une si bonne équipe, c’est parce que Livio prend le temps de penser aux détails que Liz laisse échapper. Tout ça ce n’est pas son fort et elle laisse volontiers son frère prendre les choses en main dans ce genre de cas. Attentive, elle écoute et retient l’ordre bordélique dans lequel il a décidé de faire exploser les bombes. Elle hoche doucement la tête en retenant cet ordre qui lui est donné. Lorsqu’elle sera placée en hauteur, il faudra qu’elle puisse en amplifier les sons pour donner l’impression à cette ville que le drame s’abat une nouvelle fois sur leurs têtes…Elle a presque hâte de voire la panique d’emparer d’eux, qui sont actuellement si insouciants et qui s’amusent comme si la ville n’avait jamais été détruite sur un coup de tête. Ils ont oublié bien trop vite à son gout qu’ils ne sont pas maitres de leurs destins.

Lorsque cette conversation est terminée, la zone de silence de Liz disparait et ils retrouvent les bruits de la ville. Ils terminent tranquillement leurs gaufres, sans se presser. Livio est le premier à se lever et, après s’être étiré, il tend sa main vers sa sœur pour l’aider à faire de même. Ils repartent ensemble dans les jolies rues de la ville jusqu’au moment où ils se devaient de se séparer. La pire partie du plan, sans aucun doute, était celle où Livio ne serait pas dans les parages. Qu’elle lui fasse confiance n’enlevait rien à cette inquiétude qu’il puisse lui arriver quelque chose alors qu’il se trouve loin d’elle -cette idée lui est tout bonnement insupportable. Elle n’en montre rien cependant. Ils n’ont jamais vraiment besoin de se parler pour se comprendre. « Dix minutes. » A son tour, elle regarde sa montre, et hoche simplement la tête. « Fais attention à toi. » Lui murmure sa sœur avant qu’ils prennent chacun une direction différente, dans l’indifférence du monde qui les entoure. Elle flâne dans les rues, toujours aussi innocemment que depuis qu’elle est en ville. Enfin, comme prévu, elle profite que la rue soit vide pour pénétrer dans la petite chapelle et monter jusqu’au clocher, depuis lequel elle possède une belle vision d’ensemble sur une bonne partie de la ville -sur la partie qui l’intéresse, surtout. Elle consulte sa montre, plus que quelques secondes.

Et le spectacle peut commencer.

Elle amplifie les sons, une à une, des zones dans lesquelles Livio doit faire exploser les bombes. La première explose en plein centre-ville, au beau milieu des commerces. Si seulement quelques bâtiments sont détruits et quelques vies sont prises, il doit y avoir beaucoup de blessés dans cette zone hautement fréquentée. Ce n’est qu’une petite bombes qui ne fait pas des dégâts très importants si l’on compare à ce qu’il aurait pu se produire. Mais le son de l’explosion est tellement amplifié que la panique s’étend dans toute la ville. Il y a ici un passif qui fait que cette toute petite explosion fait déjà craindre le pire. La seconde explose, faisant toujours plus de bruits que de dégâts. De là ou elle se trouve, Lizbeth ne voit que vaguement l’agitation, mais elle est présente. Les alarmes retentissent et viennent bientôt se cumuler aux bruits des explosions. La ville commence à être bouclée. Ces imbéciles jugent qu’il faut mieux enfermer les habitants dans un abri plutôt que de les faire évacuer loin du danger…C’est intéressant de le savoir. Ce genre de dispositif pourraient couter la vie à tant de personne si l’attaque l’avait pris en considération…Nul doute que ce détail sera mis en avant lors de son rapport à sa Reine, afin que les Reaper puissent le mettre à profit dans leurs agissements. La ville ne se méfie pas encore assez.

Lizbeth consulte sa montre. Elle sait qu’il faut une dizaine de minutes à l’armée pour débarquer de la base militaire qui se situe non loin. Entre temps, c’est les gardes locaux chargés de la sécurité qui vont s’occuper des populations. La mage des sons s’empresse de quitter le bâtiment pour venir en aide aux habitants dans les rues. Une bombe à exploser non loin, c’est là qu’elle se rend immédiatement. Elle n’est pas en service, mais elle se doit presque d’aider tout de même. Elle aide les blessés à se dégager de divers débris desquels ils sont coincés, les confiant à des gens qui ne sont pas ou peu blessés afin qu’ils les aident à rejoindre un des abris, dans lesquels des médecins militaires devraient se trouver. Ce n’était que quelques petites bombes et pourtant, c’est déjà le chaos. Intérieurement, elle est ravie de voir la ville dans cet état, alors que son visage ne montre que de l’inquiétude pour les habitants -ses seules inquiétudes sont pour Livio. Mais elle ne peut pas le rejoindre, pas pour le moment. Elle ne peut pas faire tomber sa couverture. « Eh toi, vient m’aider à soulever ça ! » Le type qu’elle interpelle pour l’aider à soulever un gros débris qui emprisonne la jambe d’une femme semble réticent, visiblement, il voudrait rejoindre l’abri au plus vite. Lizbeth soupire, c’est ça la solidarité née de la suite des évènements qui leurs sont déjà tombé dessus ? Certains auraient mérités de tomber sous les bombes. Elle doit lui montrer son insigne et insister pour que le type se bouge, ayant probablement peur qu’on puisse venir le lui reprocher plus tard. La Reaper est néanmoins sympa avec lui, une fois sa besogne faite elle le laisse rejoindre son si précieux abri. « Elle ne peut pas marcher toute seule, aide là à rejoindre l’abri le plus proche ! » Lui ordonne-t-elle presque sèchement. Elle sent bien que l’idée ne lui plait pas des masses, mais il n’ose pas répondre à un membre de l’armée, et il est sans doute content, dans le fond, qu’on ne vienne pas le mettre davantage à contribution.




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Dim 28 Juin - 20:57


L’homme craint ce qu' il ne peut voir

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Ft. Liz

Liz et Liv ou l'âme du volontariat.  L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio 4280890599

Leur opération pouvait commencer ce qui s’annonçait intéressant. Les risques étaient réels, ils en étaient tous les deux conscients cependant, leur mission le nécessitait et la confiance immuable qui existait entre eux ne pouvait qu’abréger leur adieu. Une dernière parole affectueuse de sa jumelle qu’il lui retourna, le mage fit volte-face pour une destination opposée à la sienne. « Toi aussi. » Les mots étaient prononcés sur un doux sourire que peu de personnes auraient un jour l’occasion de recevoir de sa part alors qu’ils s’éloignèrent chacun d’un côté, sans se retourner, les laissant connaître, mieux que personne, la suite de leur plan. Dix minutes, c’était là, la limite de temps qu’il avait fixée avant que les choses sérieuses ne commencent enfin et que la première bombe ne se mette à exploser.

La magie de Lizbeth amplifie les détonations provoquées par leur petit stratagème et avec elles, la population commence instantanément à s’affoler. Ce n’était pas la première fois que la ville était attaquée mais pouvait-on simplement s’habituer à une agitation de cet ordre ? Rien n’était moins sûr et pour preuve, le chaos et les sirènes se mêlent dans un concerto détonnant. Aux quatre coins de la ville, il le sait, le constat est partout pareil alors les cris stridents et cette alarme ne cessent de la vriller les tympans dans une mélodie aigue. Il se joint aux fuyards tentant de trouver un abri en allant, désorganisés, dans la seule direction qu’il lui était programmée. Il en rassure deux ou trois sur le passage, jurant que sa jumelle viendrait les aider, elle et l’armée faisant passer sa fuite dans une promesse de messie.

Il ne traîne pas, il sait qu’il n’a pas le temps alors que de son repérage, il connaît les alentours et la durée nécessaire à l’intervention de les missionner de la base militaire environnante. Dix minutes, voilà le temps qu’il lui reste avant que les choses ne tournent mal alors, au détour d’une rue, il bifurque pour l’usine sur laquelle ils avaient jeté leur dévolu. Personne ne rentrerait ni ne sortirait, leur politique d’isolement était particulièrement intéressante alors que, comme du bétail livré à l’abattoir, les villageois ne pourraient rien faire qu’attendre leur mort prochaine. Une chance pour eux, ce n’était pas leur but premier, ils ne s’y seraient pas pris de la sorte cependant, cela ne faisait que confirmer ce qu’il savait déjà sur les attitudes détestables de certains. Ils n’étaient rien.

Livio compte les explosions au rythme de ses pas alors qu’il s’arrête bientôt à l’entrée de la fabrique. Il en manquait une ! Il sert le poing, soucieux alors qu’il pénètre par l’entrée du bâtiment dont les ouvriers avaient pris la fuite, toutes portes ouvertes. Il sait exactement laquelle n’a pas fait son office et cela le contrarie visiblement. Mais pour l’instant, il n’a pas le temps d’y réfléchir plus sérieusement alors que devant lui, l’intérieur de la fabrique lui ouvre ses secrets. Dans sa poche, la dernière bombe n’attend plus que lui pour offrir le bouquet final et devant lui, quelques réserves de cristaux brillent sous l’éclairage de l’endroit. Livio se veut prudent, alors entrant encapuchonner, il travers le grand entrepôt pour se saisir de quelques objets qu’il dépose à la hâte dans son sac. La quantité leur permettra des prouesses à l’avenir et rien que pour ca, il en est déjà satisfait alors, une fois terminé de remplir son bagage, il dépose son cadet à l’intérieur d’un bac, au beau milieu des cristaux qui le recouvre bientôt. Et il ressort aussi rapidement qu’il était arrivé.

Il longe les murs, se hâtant vers la direction du paquet qui n’a pas fait son œuvre et dès qu’il est assez loin, il fait exploser la dernière bombe, ne laissant dans l’air qu’une épaisse fumée qui s’échappe des lieux. A présent, Liz doit savoir qu’il est déjà loin de leur méfait et qu’ils se retrouveraient pour sortir d’ici, ensemble. Il entend encore des personnes hurler sur le coup de la panique alors que désormais, il se déplace, furtif à la vue de tous, visage découvert. Devant lui, un jeune homme blessé supplie son aide alors que nombreux lui sont passés sous le nez. Comme un bon samaritain, Livio se dirige à la hâte dans sa direction pour l’aider à se relever. « Vous pouvez marcher ? » Malheureusement, ce dernier à subit énormément de dégâts et tien debout par la force d’une volontiers qu’il ne peut que saluer. « Venez, allons nous mettre à l’abri. » Et ainsi, il autorisa l’homme à prendre appui sur son épaule alors qu’une seule envie le taraudait, celle qu’il termine par clamser pour qu’il puisse partir à son rythme. Pour l’instant, ce type était son alibi. Bientôt ils arrivent dans la zone dans la bombe qui n’a pas exploser, et l’abri n’était plus très loin. « Par hasard, vous n’auriez pas vu ma sœur ? Elle est brune, magnifique et elle est militaire! Elle était partie à la recherche d’un de ses anciens amis avant que … » A la recherche de ce militaire dont ils n’en avaient cure, bien évidemment. Puis, reprenant un semblant de bon sens pour cette situation il s’excusa. « Oubliez ce que je viens de dire, vous avez des soucis plus importants à régler pour le moment. »Comme pensez encore un instant à votre triste existence.


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Ven 10 Juil - 18:49
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée


Comme les autres représentants de l’ordre en attendant l’arrivée de l’armée, Lizbeth est un éclat de calme au milieu de la tempête. Elle aide les blessés à trouver quelqu’un pour les aider à évacuer, et seconde ses collègues qui se rendent aux différents endroits où les bombes ont explosé, pour vérifier l’étendue des dégâts et s’assurer que personne n’est bloqué sous les décombres. En somme, bien qu’elle ait participé au bordel qui rythme actuellement la ville, elle fait dans l’humanitaire pour que sa couverture ne soit pas compromise. Un des gardes remarque cependant qu’elle a l’esprit un peu ailleurs. « Je m’inquiète pour mon frère. » Souffle-t-elle seulement, ce qui est une réalité, mais l’homme à qui elle vient de faire cette confidence songe alors qu’elle a peur qu’il soit pris dans une explosion. Il est bien loin de la réalité. Malgré la confiance aveugle qu’elle voue à Livio, elle a peu que quelque chose ne se passe pas comme prévu et qu’il se retrouve en mauvaise posture. Comme ils ont cette habitude de prendre soin l’un de l’autre, elle n’aime pas être séparée de lui en mission. Mais c’était nécessaire et cela n’est que temporaire, fort heureusement. Pour l’heure tout se déroule parfaitement bien, si ce n’est cette bombe qui n’a pas explosé. Elle reste confiante dans l’idée que tout se passera à merveille et qu’ils pourront en rire ensemble devant une boisson chaude dès le lendemain.

Si la politique de ne vouloir laisser entrer ni sortir personne est louable, elle n’est pas des plus efficaces même si elle saura faire ces preuves pour cette attaque. Si Livio et elle étaient venus pour tous les massacrer, alors ils auraient été ravis de se dire que leurs pauvre victimes n’avaient finalement nulle part où fuir. Fort heureusement pour eux ce n’est pas l’objectif et ainsi ont-ils la chance de pouvoir vivre un peu plus longtemps…Jusqu’au jour où leur Reine décidera que la ville devrait être une nouvelle fois rasée de la carte. Parfois un exemple n’est pas suffisant après tout. Et si les Reapers sont relativement tranquilles pour le moment, le gouvernement semble s’intéresser un peu trop aux agissements des deux autres guildes de l’alliance ces temps-ci. Ils laisseront faire tant que cela servira leurs intérêts. La découverte de ces laboratoires, ironiquement, arrange bien les affaires de Nyx. Que les deux autres guildes voient leur magie s’amenuir pour finalement disparaitre serait une chance inespérée pour eux de reprendre le pouvoir aussi aisément que l’on volerait une sucette à un enfant. Lizbeth participe d’ailleurs activement aux recherches des autres laboratoires, sans faire semblant et sans en faire le moins possible pour une fois. N’est-elle pas une parfaite petite soldate ?

Comme elle n’a pas de visibilité sur l’instant où la dernière bombe explosera (celle que Livio placera dans la fabrique au moment où il s’y introduira), elle est bien incapable d’amplifier le son de l’explosion pour continuer à faire paniquer la population. Mais lorsque finalement elle vient rejoindre les autres dans la liste des explosions, force est de constater que ce n’était pas nécessaire. Les cristaux de l’endroit, sans doute, ont amplifié l’explosion suffisamment pour faire résonner un nouvel hymne de terreur dans une population déjà sous pression. Le nuage de fumée se soulève et les débris volent…Lizbeth retient un sourire et prend plutôt un air paniqué lorsqu’elle voit qu’il ne reste rien du bâtiment. Elle hurle à ses camarades de se dépêcher d’aider ceux qu’ils sont en train de sortir des décombres d’une précédente explosion : l’usine est sensée avoir été évacuée mais on ne sait jamais, mieux vaut s’en assurer. Dans le fond, ça la fait chier de ne pas pouvoir rejoindre son frère pour le moment. Mais elle n’a pas le choix, elle ne peut laisser planer sur elle aucun doute. Alors elle se prête volontiers aux nouvelles recherches, en apparence du moins. L’usine était grande, ainsi les recherches s’éternisent un peu mais, comme prévu, ils ne retrouvent personne de prime abord. Ils tiquent tous lorsqu’ils entendent une nouvelle explosion, moins bruyante que les précédentes : Livio a été faire exploser la dernière bombe. Elle cache à merveille sa joie lorsqu’on lui annonce qu’ils arrêtent les recherches. Pour des recherches plus poussées, il faudra attendre que la crise soit passée et que les secours se soient présentés. Mais à ce moment-là, les jumeaux seront déjà loin.

Les minutes suivantes lui paraissent horriblement longues. L’armée arrive enfin et elle continue d’offrir son aide tandis que, en tant que membre de la deuxième division, elle fait un rapport détaillé à la personne qui prend en charge les opérations de recherches et de secourisme. Comme personne ne peut entrer ni sortir de la ville, ils sont persuadés de pouvoir retrouver les coupables en se basant sur des témoignages ridicules de gens qui auraient noté des personnes au comportement suspects. Intérieurement, Lizbeth s’en amuse. Ils n’ont rien laissé derrière eux qui pourraient permettre de les suspecter et à présent, une chasse à l’homme est lancée…Mais soit ils n’attraperont personne, soit c’est un pauvre innocent qui paiera pour leurs crimes…Liz a bien hâte de savoir de quel côté de la balance le sort va tourner. En attendant, elle continue les rondes et aide les patrouilles de recherches. C’est en suivant la piste que quelques passants leur ont donné d’un type louche avec une cape noire -louche peut-être mais innocent sans aucun doute- qu’elle finit par apercevoir son frère au loin, qui vient de laisser un blessé aux bons soins des gardes qui assurent la sécurité d’un des abris. « Livio ! » S’écrit-elle en se précipitant vers lui. « Tu vas bien ? » Elle se jette dans ses bras comme si elle avait véritablement eu peur pour sa vie dans ce chaos organisé. « Nous n’avons plus qu’à attendre la réouverture des portes de la ville. » Murmure-t-elle en nichant sa tête dans le creux de son cou, assez bas pour que seul lui l’entende.



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Dim 19 Juil - 21:03


L’homme craint ce qu' il ne peut voir

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Ft. Liz

Liz et Liv ou l'âme du volontariat.  L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio 4280890599

Le but de leur venue en ces lieux venait de se concrétiser alors que la fabrique s’évapora peu à peu dans les flammes de l’explosion. Ils pouvaient à présent partir dès que le moment leur semblerait opportun mais pour cela, il fallait avant tout qu’il puisse la rejoindre. La bombe récalcitrante ne lui avait pas donner trop de fil à retordre une fois fusse-t-elle trouvée cependant, il fallait à présent jouer le jeu d’une pauvre et malheureuse victime de cette machination diabolique. Au milieu du chaos, il avait trouvé son alibi parfait, cet homme qu’il tenta d’aider comme il le pouvait et don il n’aurait eu aucun scrupule à piétiner en autre temps. Il devait être dévoué, volontaire dans cette approuve à la vue de laquelle, il ne mettait pas beaucoup d’efforts pour montrer son inquiétude.

Il traînait cette pauvre âme égarée jusqu’à l’abri le plus proche, laissant celle-ci prendre appuis sur lui dans un contact qu’il aurait bien salué d’un coup de pied. Il détestait ca et surtout, il s’inquiétait réellement pour Liz qui devait être du côté des soldats. Elle était intelligente, elle devait savoir qu’à présent la situation était réglée de son côté et qu’il la rejoignait comme il le pouvait cependant, il ne s’attendait tout de même pas à tomber sur un boulet pareil ! Grapillant les informations comme il le pouvait, Livio essaya ainsi tant bien que de mal d’avoir des nouvelles de sa jumelles qu’il recherchait. Il s’était excusé par la suite, par principe, pour éviter de lui paraître complètement désintéressé de son cas, ce qu’il était vraiment alors que le route lui semblait longue.

Il aurait pu le soigner avec facilité, cependant, soutenir cet homme inutile n’était-il pas préférable afin de le laver de tous soupçons ? Le garde en vie, le brun feint l’épuisement, alors que ses mouvements se font plus lents pour trainer ce pauvre homme. En chemin il avait pensé à assommer l’une ou l’autre personne, ne le laissant pas le dernier à rentrer dans la gueule du loup déjà bien trop affamé. Mais vraiment, le jeune homme était fatigué, fatigué de toute cette histoire, de cette course qu’il avait fait seul et de cette pseudo-compassion à deux balles qui lui donnait le haut le cœur. Vraiment, il était heureux et même soulagé lorsque le garde de l’abri qu’il visait, l’aida à transporter l’homme, le laissant ensuite s’asseoir, fesses contre le sol afin de montrer un certain épuisement qui n’était qu’à moitié vrai. Une fois encore, il demande des nouvelles de sa sœur, cette fois à cet homme chargé de la sécurité des lieux. Malheureusement, il ne l’avait pas vue et la déception se marqua sur son visage qui se décomposa peu à peu alors qu’il s’apprêtait à jouer une mélodie dramatique.

Sa sœur, prunelle de ses yeux, tant d’inquiétude après cette séparation qui venait de tourner au cauchemars … Il en aurait eu des oscars à Crystal Valley, il en était presque certain. Pourtant, lorsqu’il entendit cette voix qu’il ne connaissait que trop bien, son visage s’illumina d’un coup, le laissant regarder dans la direction d’où cet appel provenait. « Lizbeth ! » Comme il le peut, il se remet sur pied, se précipitant vers elle tout comme elle le fait, il l’a réceptionne en tombant à la renverse alors qu’elle venait de se jeter dans ses bras. « Ca va Liz, tout va bien. » Une main passa dans ses cheveux comme pour la réconforter, comme si tout ceci n’avait été qu’un énorme cauchemar alors qu’elle enfouit son visage dans son cou pour lui murmurer des mots que seuls lui pouvait entendre. « Nous n’avons plus qu’à attendre la réouverture des portes de la ville. »

Leur numéro était parfait, et, continuant à la rassurer, il ajouta même une phrase supplémentaire à son attention. « C’est fini maintenant, je suis là … Tu as aidé tous ces gens n’est-ce pas ? » Il lui disait ca comme s’il était fier d’elle, comme si elle n’avait besoin de ne rien se reprocher que pour le retrouver seulement maintenant. Après tout, elle avait des obligations, il le savait et véritablement même, ce garde devait le comprendre également. « Je reviens toujours, tu le sais bien. » Elle ne serait jamais seule, il serait toujours là quand bien même il devait revenir en rampant pour la prendre dans ses bras comme maintenant.

Il se redressa comme il le put, l’aidant dans le même temps alors que pour poursuivre leur numéro, il enchaîna sur une question. « Est-ce que tu dois y retourner ? » Impliquant implicitement qu’elle pourrait rester avec lui, à l’abri et qu’ils ne risqueraient plus de se séparer une fois de plus. Après tout, elle n’était pas officiellement en service, tout devait être possible.

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L'étranger
Magie : La sainte magie du scénario
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MJ sadique



Lun 20 Juil - 19:01

La tragédie de Midgar - Partie 2





Le feu est une invention merveilleuse, n'est-ce pas ?

Bon travail, la fabrique est en feu, la panique est totale. Il n'y a rien à dire, vous êtes des jumeaux démoniaque, à se demander comment Cal et Amaya sont vraiment vos aînés ... Quoique pour Amaya, on est plutôt dans le style Reine Démoniaque, vous avez encore du boulot les enfants pour la rattraper !

Bref, passons à autre chose. Liz doit aider l'armée malgré sa permission, eh oui ! Il faut bien mettre la main sur ces fameux coupables ... L'air commence à devenir lourd, le feu commence une nouvelle fois à ravager la ville, malgré l'intervention des soldats du feu. En plus, des produits chimiques se trouvaient dans le bâtiment, ce qui rend l'air totalement irrespirable. Le verdict tombe : La moitié de la population va y passer si elle reste enfermée. Dommage, le mécanisme d'ouverture des portes de la ville est bloqué.

Résumé, vous êtes coincés et vous avez autant de facilité à respirer qu'un asthmatique unijambiste qui court actuellement le marathon à cloche-pied. Va falloir vous casser !

_________________

Contactez un des membres du staff en cas de besoin
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Lun 10 Aoû - 21:07
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée


Le plus étonnant n’était pas de voir à quel point les jumeaux pouvaient être de bons acteurs, mais surtout le nombre de personnes prêtes à tomber dans le panneau sans se poser la moindre question face à ce duo débordant d’amour l’un pour l’autre. Comme si elle n’était guère plus qu’une enfant perdue qui vient de retrouver sa seule famille, elle s’était jetée à son cou, surjouant peut-être son bonheur bien réel de le retrouver en pleine forme et en un seul morceau. La mission était après tout périlleuse, et elle était loin d’être terminée puisqu’ils devaient encore réussir à s’échapper de la ville sans dommages supplémentaires. Au moins étaient-ils ensemble à présent, et Liz avait coutume de croire qu’ils ne pouvaient rien leur arriver tant qu’ils ne se séparaient pas. Ensemble, ils avaient survécu à pire. Ensemble, ils avaient survécu à l’enfer sur terre. Ils s’étaient relevés des pire atrocités, plus forts et déterminés à faire payer tous ces gens qui avaient préféré regarder ailleurs et ne pas voir le problème plutôt que de venir les chercher. « Ca va Liz, tout va bien. » Il la réconforte en passant une main dans ses cheveux, comme il le ferait si elle était vraiment mal. Cela n’a pas changé au fil des ans. Ils n’ont pas changé, et leur amour l’un pour l’autre n’a fait que devenir plus solide avec le temps. Dans un murmure elle lui annonce ce qu’il sait probablement déjà, qu’ils n’ont plus qu’à attendre la réouverture des portes pour se faire la malle avec leur petit trésor.

« C’est fini maintenant, je suis là … Tu as aidé tous ces gens n’est-ce pas ? » Larme à l’œil pour plus de réalise, elle hoche la tête comme une enfant fière de sa bonne action. C’était là officiellement son devoir, s’occuper de tous ses gens, s’assurer de la sécurité de civils dont elle n’avait rien à foutre en réalité. Eventuellement, en bonus, attraper les coupables de ces explosions. Mais aujourd’hui, nul coupable ne sera arrêté. Ou alors un innocent devrait payer pour les atrocités des jumeaux. L’idée la laisse de marbre, elle se fiche bien de savoir ce qui pourrait arriver à un pauvre civil, qu’il ait ou non commis un crime dans sa vie. En réalité, cela l’arrangerait presque. L’affaire serait ainsi classée et personne ne reviendrait jamais dessus, ils seraient définitivement tranquilles. Elle en vient à se demander, l’espace d’un instant, s’il ne vaut pas mieux les aider à trouver ce faux coupable. Mais d’un autre côté, elle connait la flemme de Livio et elle-même n’a pas spécialement envie de s’éterniser ici. S’occuper tant que les portes sont fermées, pourquoi pas. Mais à l’ouverture la ville pourrait exploser dans son dos qu’elle ne ferait pas demi-tour pour donner le change. Mission accomplie, rentrer avec son frère était tout ce qui comptait à ses yeux à présent. « Je reviens toujours, tu le sais bien. » Une nouvelle fois, elle hoche la tête. « Et je ne disparaîtrai jamais non plus. » C’était une promesse qu’ils s’étaient fait implicitement il y a des années déjà. Et jusqu’ici, ils l’avaient tous deux respectée. Lizbeth était bien incapable de dire ce qu’elle ferait si un jour son frère ne revenait pas. L’imaginer était inconcevable, ainsi jamais elle ne s’était interrogée sur les conséquences que cela aurait sur elle, ou dans sa vie.

« Est-ce que tu dois y retourner ? » Son regard glisse sur le plus haut gradé de la zone, qui dirige les opérations. Elle aimerait pouvoir lui dire que non, elle n’a pas besoin d’y retourner. Rester ici à attendre bien sagement que les choses se tassent est une option alléchante, mais ce n’est pas qu’aurait fait Edo-Lizbeth et elle doit rester parfaite dans son rôle pour n’éveiller aucuns soupçons. Elle repose son regard sur son jumeau et lui adresse un sourire tendre. « Oui, beaucoup de gens ont encore besoin d’aide. » Elle se détache doucement de lui lorsque la population autour d’eux recommence à pousser des gémissements, puis des cris de paniques. Ils étaient trop loin pour entendre ce qu’il se passait à l’usine, mais visiblement les soldats du feu n’étaient pas près de maîtriser l’incendie. A contrario, le feu semble plus fort et plus rependu que ce n’était prévu. Pire encore, la fumée a pris une couleur inattendue, très certainement due aux ingrédients chimiques qui se trouvaient dans l’usine. Au loin, elle voit quelques personnes sortir de la fumée en suffoquant presque. Certains s’écroulent et ne se relèvent pas. Le soldat en charge de cette zone se contente d’observer le spectacle sans réagir. Elle n’aurait rien contre le fait que la moitié de la population y reste…Mais les portes fermées le sont pour les jumeaux également. Elle hausse la voix pour se faire entendre de tous les rescapés qui ont trouvé refuge ici et qui regardent cette nouvelle menace avec crainte. « Trouvez un vêtement pour vous couvrir la bouche et le nez et dirigez vous vers la porte Ouest ! » Soit la sortie la plus proche d’ici. Ils ne tardent pas à s’exécuter et le soldat sort de sa stupeur, prenant la suite non sans l’avoir remerciée d’un signe de tête.

Lizbeth, pour sa part, fait de même. Elle déchire son écharpe en deux pour la partager avec son jumeau afin qu’il ait de quoi se protéger de la fumée également. La fumée les rattrape bien vite, et malgré le masque de fortune ils ressentent de suite quelques difficultés à respirer. Comme d’autres, elle tousse de temps en temps, mais elle reste bien plus résistante que la plupart des habitants fragiles. Les gardes qui protègent les sorties ont eu le bon sens de se protéger aussi, mais pas celui d’ouvrir les portes. « La ville est en train de suffoquer, ouvrez-moi ces fichus portes bon sang ! » Râle le capitaine de la ville, qu’elle ne connait que vaguement. Ils s’exécutent dans la seconde, ou plutôt tentent de le faire. « Le mécanisme est bloqué, mon capitaine ! » S’en suis un tas d’insultes du dit capitaine sur leur incompétence. Il demande l’aide de quelques hommes pour s’affairer à la tâche mais l’évidence reste la même, le mécanisme est bloqué. Quelle idée merveilleuse que celle de confiner la population en cas d’attaque, n’est-ce pas ? Lizbeth est blasée que leurs conneries foutent potentiellement sa santé ou cette de son jumeau en danger. « Quelle est la sortie la plus proche d’ici ? » Fini-t-elle par leur demander, agacée de les voir s’acharner sur un mécanisme mal foutu. « Nous avons des gens en mauvaise santé ici. Il faut les évacuer au plus vite, mon capitaine. » Ajoute-t-elle, rendant à son supérieur le respect qui lui est du (quelle connerie ça, tient).



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Sam 29 Aoû - 16:35


L’homme craint ce qu' il ne peut voir

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Liz et Liv ou l'âme du volontariat.  L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio 4280890599

Si leur mission était jusque là un succès, Livio était toutefois davantage soulagé d’avoir retrouvé sa sœur dans une théâtralité de maître. Tout pouvait être simulé et exacerbé que leur attachement l’un à l’autre resterait quant à lui, la chose la plus véritable de leur jeu d’acteur. C’était un fait, les jumeaux ne pouvaient pas reste longtemps séparés et même s’il avait une confiance aveugle en sa sœur, il n’en restait pas moins inquiet pour sa sécurité et ce même, lorsqu’ils en venaient à mettre la pagaille dans une ville comme c’était le cas aujourd’hui, dans le cadre de leur mission. Au sol, il voyait en elle la plus merveilleuse des actrices alors qu’elle venait à simuler une larme pour agrémenter son discours, larme factice qu’il fit disparaître du bout des doigts en lui souriant, fier d’elle, avant de lui dire qu’il reviendrait toujours. Cette promesse qu’il s’était faite étant enfant était certainement le point d’honneur de leur vie et aucun n’ignorait qu’elle resterait jusqu’à la fin de leurs jours. Jamais ils ne s’éloigneraient, jamais ils ne se trahiraient et jamais rien ne changerait ca.

« Et je ne disparaîtrai jamais non plus. » Il ne doutait pas de ses mots et il était toujours heureux de les entendre de vive voix. Il se redressa comme il le pouvait, l’aidant également à se remettre sur pied pour finalement lui demander si elle devait repartir vaguer à ses obligations. Son rôle dans l’armée le voulait cependant, des jours comme celui-ci, le brun n’appréciait que trop peu qu’elle ne s’éloigne de lui alors que cela ne lui laissait aucun œil sur elle. Leur mission était peut-être un succès jusque-là mais ils n’étaient pas encore sortis de cette ville qui les tenait encore à sa merci. Liz cherche la réponse dans le regard de l’un de ses supérieurs avant de reposer les yeux sur lui, un doux sourire sur les lèvres. « Oui, beaucoup de gens ont encore besoin d’aide. » Il s’en doutait pourtant, l’idée était loin de lui plaire et il n’avait pas le choix que de s’y résoudre docilement. Il voulait la serrer contre lui, lui dire de faire attention à elle comme le frère responsable qu’il était cependant, l’agitation qui anima soudain la population ne lui en laissa pas le temps alors que sa jumelle s’éloigna de lui.

L’incendie avait pris plus d’ampleur qu’ils ne l’avaient prévu, et avait lui commençait à se répondre dans l’air les émanations de l’usine. Quelque chose de mauvais s’était perdu dans les flammes et avec lui, l’air commençait doucement à devenir irrespirable. Ceux qui provenaient de ce nuage toxique, tombaient les uns après les autres attisant ainsi un peu plus l’angoisse des rescapés présents. Ce n’était pas prévu et Livio ne pu s’empêcher de serrer le poing. Qui laissait réellement des produits chimiques dans une usines potentiellement ciblée et avec un potentiel inflammable de base ? Ces habitants de Midgar n’avaient décidément rien compris ! Pourtant, si l’idée de les voir s’écraser petit à petit ne lui donnait que satisfaction, il n’en restait pas moins qu’ils étaient encore enfermés et qu’à présent, par leur manque de discernement, Lizbeth était en danger. Le Reaper peste intérieurement contre ces imprudents, avant de tourner le regard vers la personne la plus importante de sa vie qui était décidée à prendre les choses en main. « Trouvez un vêtement pour vous couvrir la bouche et le nez et dirigez vous vers la porte Ouest ! » Il n’avait aucune autorité et aucun droit sur les habitants de la cité, aucun moyen de leur faire entendre raison et pour cela, la couverture de sa sœur était un point non négligeable. Elle allait diriger tout ce petit monde vers un point de sortie que tout cela semblerait le plus naturel au monde. Servir et protéger hein … quelle vaste blague pour ces imbécile pas même capable de réagir et de faire appel à leur bon sens dans une situation comme celle-ci. Liz leur était supérieur en tout point et aujourd’hui encore, elle venait de le prouver.

Tous finissent par revenir à la raison, s’exécutant dans la seconde alors que la brune scinde son écharpe en deux pour lui en donner un morceau qu’il s’appliqua à mettre sur son visage. « Je t’en achèterai une autre. » Murmura-t-il à son attention alors que rapidement, le smog les avait atteints pour ne laisser qu’une respiration somme toute relative à chacun, rendant leur périple pour le moins douloureux jusqu’à la porte ciblée. Il garde un œil constant sur sa jumelle, prêt à user de sa magie si cela devait s’avérer nécessaire. Elle était une priorité et sa sécurité passerait toujours avant le reste ainsi, à ses côtés il observait bientôt cette porte toujours close malgré l’injonction du capitaine présent avec eux. « Le mécanisme est bloqué, mon capitaine ! » La porte était bloquée et ils attendaient patiemment qu’on leur demande de l’ouvrir pour signaler que l’opération était impossible ? Ils ne méritaient pas d’être si loin de la source de leur tracas que pour leur offrir un tel manque de spontanéité et de bon sens. Le haut gradé s’en donne d’ailleurs à cœur joie et mentalement, Livio approuve chacun de ses mots destinés à les malmener eux et leur incompétence.

Comme un bon citoyen, le Reaper essaye, avec l’aide du troupeau, de décoincer le mécanisme mais en vain. Sa magie ne pouvait pas l’aider non plus dans son entreprise et, à l’instar de ces pauvres désespérés, le jeune homme arrête toute tentative qui de toute évidence, se solderait par un nouvel échec. « Le mécanisme ne bougera pas. » C’était une certitude qu’il lança à l’attention de sa sœur qui automatiquement, usa de nouveau de son influence pour demander où se situait la sortie la plus proche du point où ils se trouvaient. Dans son regard, il ne manqua pas de lire le même agacement que lui, ils n’étaient pas tombés avec les plus futés du panier … Il détourna les yeux, ravalant sa fierté avant de se diriger vers une jeune femme qui venait de tomber au sol. « Ca va aller, vous pouvez vous lever ? » Il mimait de s’inquiéter pour la malheureuse alors que dans le même temps, Lizbeth s’adressait de nouveau au capitaine, le pressant de manière agréable de dégager les lieux. « Nous avons des gens en mauvaise santé ici. Il faut les évacuer au plus vite, mon capitaine. » Ce dernier semblait mitigé, tous les regards désormais braqués sur lui avant de se décider à agir comme son grade le lui permettait. « Aidez les blessés et suivez-moi ! »

Le jeune homme obtempéra, finissant par porter dans ses bras la malheureuse encore à ses pieds dans un discours presque écœurant. « Tenez bon, nous sortirons bientôt d’ici, je vous le promets. » Puis, comme pour la rassurer, il ajouta à mot sur son sujet de prédilection. « Vous voyez cette fille ? C’est ma sœur … Nous sommes en sécurité avec elle, elle n’abandonnera jamais. » Et à ses mots, arrachant un hochement de tête à la demoiselle, il se mit à hâter le pas dans une cohue à la tête de file gradée jusqu’à la sortie suivante où déjà un nombre incalculable de personnes s’amassait deja. Le capitaine s’avança, les gens s’éloignant à la simple vue de sa tenue avant qu’il n’atteigne les gardes et ne réitère sa demande précédente en titubant. « Dépêchez-vous de m’ouvrir cette porte si vous ne voulez pas finir au chômage. » A ces paroles, Livio pensait d’avantage au cimetière mais après tout, qui était-il pour jugé de la façon de parler d’un militaire qui était de toute évidence, dans la même galère qu’eux ? S’il souhaitait les prendre par les sentiments en usant de l’argent et non de leur propre vie, qu’à cela ne tienne cependant était cette injonction ou une nouvelle explosion provenant de la fabrique, les gardes se regardèrent pour acquiescer d’un hochement de tête. Voilà qui devenait raisonnable.

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Mar 27 Oct - 16:34
L’homme craint ce qu’il ne peut voir

Mission - Quand les jumeaux vont poser des bombes tranquillou dans une ville sécurisée

Tout ce qui se déroulait dans cette cité anciennement détruite et déjà reconstruite une fois n’était rien de plus qu’une sublime comédie. Jouer les touristes n’était pas déplaisant lorsqu’elle le faisait en compagnie de son jumeau et il fallait bien reconnaître que c’était amusant de se faire passer pour une grande protectrice de la ville alors qu’elle était responsable des explosions qui s’étaient fait entendre partout dans la ville. Il n’y avait qu’une chose pour laquelle Lizbeth et son frère ne jouaient pas, c’était pour cet attachement qu’ils avaient l’un envers l’autre. Parfois, ils en faisaient trop pour voir jusqu’où pourrait aller la crédulité des gens, mais ce n’était là que de la théâtralité. Parfois, on les regardait étrangement mais le plus souvent, les gens se trouvaient attendris de cet attachement si particulier qui pouvait unir les jumeaux. Vous avez de la chance, leur a-t-on souvent dit. Et Lizbeth se contentait alors de sourire pour ne pas balancer à la figure de son interlocuteur que ce n’était pas de la chance mais du bon sens, que la famille est ce que l’on a de plus précieux au monde et qu’il n’y a que les imbéciles pour ne pas le voir. Dans sa famille aussi existent des tâches noires après tout. Elle n’a plus que Livio, et elle a accepté il y a bien longtemps déjà que les autres membres de sa famille les ont tous les deux abandonnés à leur sort lorsqu’ils ont été emmenés de force pour être de la main d’œuvre malmenée pour construire un Système R. Elle n’a plus que lui. Les autres sont morts, ou du moins elle ne considère plus comme sa famille ceux qui auraient survécu et qui auraient décidé que ce n’était pas leur problème. Le reste de leur famille les a abandonnés. Il n’y a plus qu’eux. Et ils sont juste tout l’un pour l’autre.

Lorsqu’elle se détache enfin de lui, c’est à regret. Mais comme elle le lui confie, beaucoup de gens ont encore besoin d’aide. Et si elle les laisserait volontiers là, elle doit encore donner le change pour qu’ils puissent rester tous les deux insoupçonnables. Une brave militaire qui fait tout ce qu’elle peut pour venir en aide à la ville alors qu’elle n’est pas en service, et son frère qui se donne du mal pour aider la population et les blessés…Comment pourrait-on voir en eux des coupables ? C’était une chance inespérée que sa double d’ici travaille à l’armée. Ils ont su en faire une arme, un avantage auxquels les Reapers ne sont pas près de renoncer. C’est un investissement et des efforts de tous les jours que de se faire passer pour l’autre Lizbeth. Mais la récompense est bien à la hauteur de tout cet investissement qu’elle peut offrir à ce rôle, à cette mission. Qu’importe qu’elle veuille laisser les gens d’ici mourir, les abandonner à leur triste sort. Elle continuera de leur tendre la main parce que c’est son rôle de le faire. Pour mieux poignarder cette charmante population dans le dos, lorsque cela est nécessaire. Elle se fiche bien de la mort ou de la vie de ses gens. A ses yeux ne comptent que sa guilde, que la réussite de sa Reine. S’ils doivent vivre pour servir son intérêt alors ils vivront. S’ils doivent mourir…Elle n’aura aucun remords à planter sa lame dans leurs corps.

Le problème c’est que les plans, même les plus finement ficelés, ne sont jamais à l’abri d’un imprévu. Dans la cité bouclée par ces imbéciles de militaires, la fumée venant de l’incendie causé par les explosions de l’usine s’intensifiait, et commençait à gagner la ville, mettant la population qui y était enfermée en danger. Les jumeaux compris. La militaire ne peut que se mordre la lèvre face à ce spectacle devant lequel elle ne peut rien faire, si ce n’est donner quelques consignes pour aider l’évacuation, et surtout déchirer son écharpe pour que Livio ait également un tissu avec lequel il pourra se couvrir le visage. « Je t’en achèterai une autre. » L’intéressée hausse les épaules. Ce n’est qu’un bout de tissu, ce n’est pas grand-chose. Ce n’est rien comparé à la précieuse vie de Livio, qui est sans l’ombre d’un doute la seule qu’elle souhaite réellement préserver ici. Autour d’eux, les militaires s’activent pour ouvrir la grande porte de l’entrée, pour débloquer le mécanisme qui a bien choisi son jour pour se montrer défectueux. Mais la porte ne s’ouvre pas, qu’importe que même Livio tente de le débloquer et elle doit même outrepasser ses fonctions pour que les autres militaires se bougent un peu et décident d’abandonner cette porte dont le mécanisme ne semble pas vouloir coopérer pour rejoindre une autre porte plus proche et espérer évacuer la population.

Toute cette situation est ridicule, de l’avis de la Nightingale. Beaucoup de gens ici risquent de mourir, tout ça parce que le gouvernement a pris de mauvaises décisions, ou parce qu’ils sont incapables d’entretenir des équipements qui sont censés protéger des vies. Sont-ils capables de le voir ? On leur promet une protection qui les mènera à leur perte…C’est d’un ridicule. Et le capitaine, élite supposée de l’armée, semble ne pas savoir quoi faire. Les regards sont braqués sur lui et elle est sur le point de prendre la tête des opérations, malgré son grade mon important, lorsqu’il se décide enfin à prendre les choses en main. « Aidez les blessés et suivez-moi ! » Lizbeth hoche la tête. Comme son frère, elle aide un blessé à se relever, non sans entendre les mots rassurants qu’il adresse à l’attention de la personne qu’il soulève du sol. « Tenez bon, nous sortirons bientôt d’ici, je vous le promets. Vous voyez cette fille ? C’est ma sœur … Nous sommes en sécurité avec elle, elle n’abandonnera jamais. » Intérieurement, Lizbeth sourit. Elle n’abandonnera jamais, non. Le tout est de savoir ce qu’elle n’abandonnera jamais, car elle se moque bien de l’avenir de cette ville et de ses habitants. Comme ses pairs, elle aide ceux qui en ont besoin tout en prenant la tête de la marche. D’autres militaires se posent tout au long de cette longue file de personnes qui se déplacent pour être certains de ne perdre personne. Elle admire quelque peu cette dévotion. Est-ce par simple esprit d’altruisme, ou simplement parce qu’ils ne veulent pas perdre leur travail ? Inutile de poser la question car même si la seconde option est la leur, ils n’auront pas l’honnêteté de l’avouer.

La tête de file arrive finalement devant cette nouvelle porte et, cette fois, le capitaine n’a plus besoin de personne pour l’aider à prendre les choses en main. « Dépêchez-vous de m’ouvrir cette porte si vous ne voulez pas finir au chômage. » C’était sans doute des menaces en l’air, car finalement si la porte ne s’ouvrait pas ils seraient sans nul doute très peu nombreux à en sortir vivant. Peut-être que cette simple idée les motiva bien davantage que les menaces du capitaine, mais toujours est-il que, cette fois, les gardes en poste se regardèrent avant d’hocher la tête pour se mettre au travail. Ce n’est pas trop tôt, songe la Reaper, totalement exaspérée par cette inexistante gestion de la crise. Elle va même leur prêter main forte, intimement convaincue que ce sont tous des incapables, en ne leur montrant cependant qu’un sourire plein de bienveillance et de bonne volonté…

Savoir si le mécanisme est vieux et n’a pas été entretenu, ou si le stress de la crise fait que les militaires autour d’elle ne sont plus capable de rien n’est pas son problème…Sauf dans ce genre de cas où sa vie est en jeu. Ils semblent avoir du mal et on ne peut pas dire qu’elle ait plus de facilité que ses camarades à le déclencher. C’est un soulagement de voir que le pseudo capitaine met son égo de côté pour mettre la main à la patte. Ça l’est un peu moins lorsqu’elle le voit donner un violent coup de pied dans le mécanisme. Elle se sent même prête à lui hurler dessus en oubliant totalement le respect qu’elle lui doit en théorie. Mais c’est sans compter que le choc semble effectivement débloquer le mécanisme, elle garde donc toute remarque désobligeante pour elle. Les gardes s’activent donc à l’ouverture de la porte. « Enfin… » Souffle-t-elle assez bas pour que personne ne puisse l’entendre. Elle échange un regard entendu avec Livio qui signifie clairement qu’ils se feront la malle dès que possible. Pour l’heure, lorsque la porte est enfin ouverte, le capitaine beugle ses ordres une nouvelle fois. « Aidez les blessés à évacuer et établissez un camp pour les accueillir et les prendre en charge ! Que tous ceux qui sont en état d’aider le fasse ! Et contactez les autres équipes de la ville pour leur demander s’ils ont besoin d’aide ! » Il semble en avoir totalement oublié que les coupables n’ont pas été arrêtés, et qu’il vient de leur ouvrir la porte bien poliment pour qu’ils rentrent chez eux. Elle peut le comprendre, la sécurité des habitants est la priorité après tout…Elle est presque déçue de se dire qu’elle ne sera pas là pour revoir les retombées qu’il se prendra en pleine figure quand on lui demandera les mesures mises en place pour trouver et appréhender le ou les coupables.

Pour donner le change, elle fait sa part. Elle aide les blessés à se déplacer et à s’installer alors que d’autres militaires tout autour d’elle commencent à monter un camp comme ils le peuvent, avec quelques tentes et le peu de matériel qu’ils ont à disposition. Dès qu’elle en a terminé avec les personnes à évacuer, elle fait mine d’être épuisée pour qu’on la laisse se reposer un peu. Elle en a de toute façon déjà fait bien plus qu’elle ne l’aurait dû. Elle va s’installer par terre, à côté de son frère, et pose sa tête sur son épaule. Ils sont à l’écart et elle prend bien garde à ce que personne ne soit autour lorsqu’elle lui souffle doucement. « Ils sont totalement désorganisés, ils n’auraient pas survécu à une véritable attaque… » Malgré la catastrophe qui les a déjà touchés, cette ville reste donc une cible facile au vu des circonstances. C’est bon à savoir. Au cas ou. « On devrait pouvoir bientôt s’éclipser. »



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Lun 9 Nov - 19:26


L’homme craint ce qu' il ne peut voir

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Ft. Liz

Liz et Liv ou l'âme du volontariat.  L’homme craint ce qu’il ne peut voir ⬨ Livio 4280890599

Si les explosions s’étaient avérées être une réussite, en revanche le plan d’évacuation n’avait fait que leur donner des sueurs froides tant leur incapacité était affligeante. Ils étaient si près du but, à quelques pas de la sortie et pourtant, celle-ci s’obstinait à rester close peu importe la hargne avec laquelle ils essayaient d’en débloquer l’accès. Ils devaient se hâter, l’air devenait pesant et irrespirable, et il se faisait aucun doute que, désormais, leur survie était compromise par la trop grande inaction des directives de l’Etat. Au commencement, personne ne pouvait quitter les lieux, croyant ainsi coincer les responsables d’une telle catastrophe tels des rats cependant, ils n’avaient eu d’autre choix que de revoir leur jugement quant à l’urgence de la situation. Lizbeth avait sacrifié un bout de son écharpe puis qu’il ne suffoque pas et il n’avait pas manqué de lui confier la promesse d’une autre en contrepartie. Même si elle s’en fichait, le brun ne manquerait pas à sa parole puisqu’il était impensable que sa jumelle sacrifie quoi que ce soit.

Il avait fallu un temps incroyablement long pour que tout ce beau monde gradé décide d’une solution à apporter pour éviter une nouvelle extinction de masse dans cette cité qui en avait déjà été le triste spectacle. C’est ainsi, qu’une blessée sur les bras, Livio commença sa route vers la prochaine sortie qui leur promettrait la liberté à tous alors qu’il observait sa précieuse Liz faire de même. Cet homme ne méritait pas de son aide, il ne méritait pas que sa délicate personne offre son aide à quelqu’un qui n’était pas même capable de se défendre et de prendre ce qu’il fallait de virilité pour se révolter face à la Mort qui planait sur eux. Non, il devait simplement mourir en lâche avec elle comme dernière image, une fin bien plus agréable puisque personne sur cette terre ne pouvait simplement ignorer à quel point elle était merveilleuse.

Sans qu’il n’ait son mot à dire ravalant son ressentiment pour le blessé, le jeune homme ainsi que toutes les personnes présentes avaient alors suivit la route vers cette libération promise où le capitaine de section, une fois n’est pas coutume, pris son rôle de défenseur de la population à bras le corps en exigeant une ouverture immédiate. Un rapide regard des militaires entre eux et voilà qu’enfin, les choses avançaient vers une tournure des plus logique face à cette situation de crise. Sa sœur se prêta au jeu, alors que de son côté, il soutenait toujours la malheureuse qui le regardait avec peine alors que lui, posait des yeux brillants d’admiration sur son double à la dévotion admirable. Ils sont tous entrain de s’acharner sur le mécanisme dans une pression presque écrasante alors que bientôt il observe ce même capitaine asséner un coup de pied dans le mécanisme déjà visiblement fragile si l’on s’en tien à leur premier essai. Était-il réellement stupide ?! Si à cause de son incompétence, ils devaient encore trouver une autre issue, Livio promettait de mettre fin à sa vie. Une chance pour celui-ci, la stupidité de son geste leur fut néanmoins salvatrice et désormais, leur libération touchait à sa fin.

Il ne manque pas le soupir de soulagement de sa sœur alors que, dans un échange de regard, il acquiesça en silence à ce que chacun pensait de son côté : Bientôt, ils seraient loin d’ici. « Aidez les blessés à évacuer et établissez un camp pour les accueillir et les prendre en charge ! Que tous ceux qui sont en état d’aider le fasse ! Et contactez les autres équipes de la ville pour leur demander s’ils ont besoin d’aide ! »  La porte venait de s’ouvrir et avec elle, les nouveaux ordres du capitaine s’étaient élevés à l’attention de tous. Avec un sourire rassurant, il s’adresse à la demoiselle toujours dans ses bras, continuant de jouer son rôle comme s’il était né pour ca. « Je vous l’avais dit, non ? Que ma sœur ferait tout ce qu’il fallait pour nous sauver ! » S’il n’était pas question de Lizbeth, qui sait ce qu’il serait advenu de tous ces gens et surtout de leur propre vie … Il n’était pas dupe, s’il avait dû se sacrifier pour la sauver elle, il l’aurait fait sans hésiter sans même se poser quelconque question …

Dans le mouvement, Livio donna un peu de sa bonté alors qu’il entraînait la blessée à l’extérieur avant de se lancer dans l’élaboration du camp en collaboration avec les équipes en plus. Même s’il était blessé, il montrait sa bonne volonté dans ce volontariat post-catastrophe, dont le pire avait pu être évité. Il aida ainsi la mise en place des blessés selon la gravité de leurs blessures afin que leur rétablissement se passe au mieux et que l’on puisse directement d’occuper des cas les plus urgents. Dans la cohue générale, il ne manque jamais de garder un œil attentif à sa jumelle qui bientôt, fit mine d’être épuisée. Il s’éloigne alors à quelques pas de là, rappelant au bon souvenir des équipes médicales où étaient les priorités alors qu’il chassait simplement d’un geste de la main toute prise en charge personnelle, un sourire compatissant au bord des lèvres. « Il y a bien plus urgent, occupez-vous plutôt d’eux. » Livio, une âme charitable et désintéressée qui se recula doucement, trainant la jambe jusqu’à un emplacement, un peu plus à l’écart, où Liz ne manqua pas de le rejoindre. Sa tête tombant sur son épaule, le brun caresse alors doucement ses cheveux tandis qu’elle s’adresse à lui naturellement à voix basse. « Ils sont totalement désorganisés, ils n’auraient pas survécu à une véritable attaque… » Il l’écoute mettre un mot sur cette idée qui ne l’avait pas quitté depuis qu’il les avait vu à l’œuvre et il ne manque pas d’acquiescer à ses propos. « Hum … Je me suis dit la même chose. Leur protection ne va que dans un sens. Incapable d’entrer, incapable de sortir, incapable de survivre en cas de problèmes internes, comme aujourd’hui … » Une évidence qui ne laissait en lui qu’une amère victoire. Au fond, vu les antécédents de la cité, le Reaper se serait attendu à mieux dans tellement de secteur que le constat en était même décevant. « Aller, terminons jusqu’à ce que tout ce beau monde soit en place et rentrons à la maison. » Là, il se remit sur pied, proposant sa main pour l’aider à se relever à son tour pour qu’ils mettent enfin un terme à leur mission. Et ainsi, lorsque le temps fut venu, la nuit commençant à tomber sous ce ciel devenant orangé, les jumeaux purent alors simplement prendre congé. Comme tous, ils étaient fatigués et officiellement, il se ferait soigner dans leur ville lorsqu’ils seront rentrés alors qu’il le ferait lui-même après qu’ils se soient entretenus avec Nyx sur le succès de cette mission à risque.

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L'étranger
Magie : La sainte magie du scénario
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MJ sadique



Dim 22 Nov - 21:28

La tragédie de Midgar - Conclusion





Aussi étrange que cela puisse paraître, vous sentez le cochon grillé. À croire que vous avez eu légèrement chaud et que vous avez failli mourir comme deux idiots. L'inaction et la totale panique a failli avoir raison de vous, la prochaine fois, faites attention de prévoir un plan de secours au lieu de vous acheter des glaces, bande de pignoufs !

Vous avez mis la ville à sac, l'incendie est calmé assez rapidement, mais l'usine a été sévèrement touchée, il faudra plusieurs semaines pour qu'elle puisse fonctionner de nouveau, bloquant l'une des sources d'approvisionnement en lacryma de tout Edoras, l'armée Edorasienne va grincer des dents car elle en dépend cruellement.

Avec cette attaque, le niveau des ville est rehaussée d'un cran afin de protéger tous les secteurs dit sensibles , n'oubliez pas de prendre cela en compte.

Vous gagnez 800 jewels ainsi qu'une lacryma d'écran de fumée, plus facile pour s'enfuir !

Vous gagnez tous les deux 9 points d'influence !

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