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Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence ◊ Lizou
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Mer 8 Avr - 0:36


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Il a beau aimer rentrer dans le tas, Maddox n’est pas tout à fait con. C’est même l’inverse. Il le sait, pourquoi on l’a affecté avec Lizbeth sans même réfléchir. En effet, combien peuvent calmer ses ardeurs, sèchement s’il le faut, sans se prendre une droite ? Malik, oui, mais il a fort à faire de son côté. Les ordres sont simples. Ils ne doivent tuer personne, d’une part, et ils doivent dissuader tous les voyageurs venant du sud de poursuivre leur route vers le nord, les forcer à rebrousser chemin. Leur faire peur. C’est très dur, pour Maddox, de devoir cogner sans tuer, de se contenir.

Lizbeth a le rôle qu’elle veut. Si elle masque sa face, alors elle est du côté de Mads, ils sont les grands méchants loups. Si elle découvre son visage, elle devient la brave soldate qui repousse le méchant, lui, cependant, elle échoue à la tâche, et elle dit aux passants de fuir, ce qui revient au plan initial. Bien sûr que cette deuxième partie, c’est l’idée de Maddox. Il a hâte de faire ce jeu de rôles et de mettre un coup de pression à Liz en la combattant. Enfin, il se fait un peu des idées à ce niveau, il n’osera jamais lui mettre toute sa patate. Elle serait obligée de faire semblant d’être en difficulté devant lui pour pas qu’ils aient l’air de jouer à faire des châteaux de sable. Il est curieux de voir son jeu d’actrice. Depuis qu’elle est infiltrée au gouvernement, le bleuté est persuadé que cette meuf est mauvaise en théâtre. Il ne l’a qu’entraperçu jouer la Liz soldate avec Linoa, lors de leur entrée dans l’héliport, et la performance était trop courte pour qu’il puisse réellement juger. D’ailleurs, comme à chaque fois qu’il voyait le duo Linoa-Lizbeth s'éloigner côte à côte, il tirait un peu la gueule, jaloux que Liz reçoive des signes d’affections de leur reine, même si c’était de la comédie. Elle a dû le remarquer. Mais comme toujours, il n’arrive jamais à en vouloir à Liz trop longtemps.

Là, on en est à la partie chiante de la mission. L’attente. Ils ont déjà passé le premier jour à la tour de contrôle de Numenor, quand les hostilités ont été commencés par Malik. On sait déjà que des villageois se sont rendus à la tour le soir pour réclamer de l’aide. On leur a baratiné que ça va venir, sauf que ça ne viendra jamais. Numenor n’est qu’une pauvre ville abandonnée par Mystogan. Mais ça, c’est pas un truc que les citadins voudront admettre tout de suite. Ils accuseront les soldats de la tour d’être des incapables. Ils chercheront de l’aide ailleurs, ils iront vers le nord, vers eux… mais quand ? Demain ? Dans deux jours ? Peut-être même que les gens seront trop cons pour tenter, qu’ils laisseront la crise arriver à son comble et que la déesse n’aura qu’à tendre la main pour s'emparer de la ville tandis que, eux, ils n’auront rien branlé.

Maddox ne tient pas en place. Il craint que personne ne vienne. Il gigote, il fait des pompes, il parcourt la zone avec Liz. Ce sont des vallées et des falaises. Y a moins de couleurs qu’à Galad. C’est assez terreux ici. Le bleuté mettrait sa main à couper que Liz serait capable de poser son cul sur un rocher et y passer des heures. À la place… sa copine le promène, bien obligée. Ce qui ne suffit évidemment pas. En une demi-journée de guet, c’est-à-dire que l’aube du jour suivant n’est pas encore levé, il pète déjà un câble. « On s’emmerde ! » braille t-il avec une large grimace furieuse. Son pied frappe une petite roche qui part comme un éclair trouer la falaise, à une vingtaine de mètres. Comme elle le connaît trop bien, Liz a dû créer une zone de silence pour qu’il n’attire pas l’attention. Evidemment que ça sert à rien de s’énerver : ils n’ont que ça à foutre ! N’empêche que c’est dur à entendre.

Y a un truc qui le titille, c'est cette façon qu'elle a de toujours intérioriser, alors que ça fait des heures qu'ils glandent. Belfire saisit son bras et la tourne vers lui, qu'il l'ait en face. Bien sûr que non, il ne va rien lui faire. Elle le sait. Enfin, elle sait qu'il ne va pas lui faire de mal. Par contre, il est bien lancé pour la faire chier. Il appuie les mains sur ses épaules avec un grand sourire provocant, carnassier, et la secoue gentiment, la ballotant d'avant en arrière, le geste ample et redondant d'un type qui pousse sa gosse sur la balançoire. Sauf que Mads ne la lâche pas, lui. « T'en as marre toi aussi. Hein que t'en as marre ? » Il a l'air de chercher quelque chose, et pas que la merde. Malheureusement, cette nana a un gilet pare-Mads. « J-1 avant que j'te pète la gueule et comme par hasard, les secondes passent à putain dos d'escargot. »

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Dim 12 Avr - 14:01
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

Je vole sans honte le code de Skya mais il m'en voudra pas parce que je vais bientôt venir m'accrocher à sa jambe <3

La maitresse du silence hoche simplement la tête lorsqu’elle est affectée à une mission en compagnie de Maddox. Elle écoute avec attention chaque détail du plan. « Je ne veux aucune victime, Lizbeth. » Lorsque les habitants de Numenor tenteront de demander de l’aide à Mystogan et à l’armée, cette aide ne viendrait jamais. La tour leur appartient, ils s’en sont assurés. Ces pauvres civils abandonnés du gouvernement seront forcés d’aller la chercher ailleurs, par eux-mêmes…Mais s’ils tentent d’aller vers le nord, c’est sur le duo qu’elle forme avec Mads qu’ils tomberont. Leur faire peur, les obliger à rebrousser chemin, tel est le plan. Maddox est parfait pour les effrayer, mais à le laisser seul il est certains que les victimes se multiplieront. Avec lui, elle est des rares à pouvoir empêcher ça, sans doute est-ce pour cela que Malik les met en équipe une nouvelle fois. Ce n’est pas un problème. En plus d’être un duo qui fonctionne, ils se connaissent depuis toujours. Même Livio, pourtant très possessif avec sa sœur, reconnait parfois qu’il est comme un frère. « A vos ordres, commandant. » Souffle-t-elle simplement avant de tourner les talons pour rejoindre son coéquipier.

Lorsqu’ils partent tous les deux vers le nord, elle a la sensation qu’il lui fait la gueule. Ça arrive parfois et elle ne s’en formalise pas. Il a son petit caractère mais dans le fond il n’arrive jamais à lui faire la tronche très longtemps et cette fois ne fais pas exception aux autres. Ou peut-être qu’il décide d’arrêter de bouder comme un enfant juste parce qu’il s’emmerde et qu’il a besoin d’occuper le temps. Le silence qui s’est imposé entre eux -et qui ne dérange pas Liz le moins du monde- lui a donner le temps de penser à la manière dont ils vont faire les choses. Elle a pris avec elle de quoi couvrir son visage de membre du gouvernement (le visage d’Edo-Liz, militaire à l’armée), ce visage qui a lui seul est un atout pour Soul Reaper et qu’elle ne peut pas se permettre de compromettre. Mads a une idée toute autre dans la tête, celle que Liz découvre son visage et prenne la défense des passants contre lui. Même s’il n’ira pas à fond, elle devra se montrer en difficultés devant lui pour les forcer à rentrer chez eux avant qu’ils soient blessés. La brune hoche la tête. C’est plus amusant pour lui de taper sur Liz que de s’en prendre à d’insignifiants Edorasien sans pouvoir les tuer. Et c’est plus facile pour elle de s’assurer qu’il ne prendra aucune vie si elle est sa cible privilégiée.

« On s’emmerde ! » Elle tourne son visage vers lui, alors qu’il frappe une petite roche qui file à vive allure contre la fallait s’en face. Liz tend le bras dans cette direction pour créer une petite zone de silence sur le point de l’impact. La falaise finie trouée et la poussière vole, mais aucun son n’est venu trahir leur présence ici. Elle annule son sort, son bras revient doucement prendre sa place le long de son corps. Il a tenu plus longtemps qu’elle ne l’aurait cru avant de commencer à péter un câble. Une demi-journée, c’est qu’il commence à être plus patient qu’avant, à force de devoir se taper des missions avec elle où il n’est pas question d’agir tout de suite, mais d’attendre que les évènements leur tombent dessus. Ou c’est peut-être elle qui apprend peu à peu à l’occuper durant ces moments où la seule chose qu’il trouve finalement à faire, c’est l’emmerder -occupation favorite de Mads en mission, à n’en pas douter. Prétextant de faire des rondes pour s’assurer qu’il n’y a personne et pour connaitre un peu le terrain, elle le promène. Mais la zone est rocheuse, il n’y a ici que des vallées et des falaises, ce qui fait que le tour est rapidement fait. L’ennui, c’est qu’ici il n’y a que ça à faire…L’idéal aurait été de trouver des monstres, ça aurait occupé Mads pendant trois ou quatre minutes. Mais visiblement, ils sont trop proches de la ville, le ménage a dû être fait il y a longtemps déjà.

Le caillou, ce n’était que la phase 1 de l’opération pétage de plombs de Mads, et elle le savait très bien. Elle ne fut même pas surprise lorsqu’il saisit son bras pour la tourner vers lui. Ses yeux se plongent dans les siens mais elle n’avait même pas besoin de ça pour savoir qu’il est déjà à bout de patience. Liz, pour sa part, reste assez indifférente. Malgré ses manières, elle sait que le Belfire lui fera pas de mal. Par contre, passer le temps en faisant chier sa pote de la garde…C’est la seule occupation qui lui reste. Ses mains saisissent ses épaules alors qu’un grand sourire provocant illumine son visage. Il la secoue doucement d’avant en arrière et on voit à sa tronche que rien que ça, au point où il en est, ça l’éclate. Nightingale se laisse faire, profondément résignée à son sort et consciente qu’il pourrait faire tellement pire qu’elle a même pas matière à se plaindre pour l’instant. « T'en as marre toi aussi. Hein que t'en as marre ? » « Jamais. » Marmonne-t-elle dans un murmure à peine audible. Jamais. Même pas quand il la secoue comme un cocotier. Il n’y en a pas beaucoup, des membres de la garde, qui auraient laissé Maddox agir ainsi sans lui foutre un petit coup de poing dans la figure -et le bougre aurait adoré ça parce que ça lui aurait donné une bonne occasion de lancer une petite baston amicale. Mais Liz, elle a tellement l’habitude qu’elle se contente de le regarder avec un air semi-blasé et semi-résigné. « J-1 avant que j'te pète la gueule et comme par hasard, les secondes passent à putain dos d'escargot. » « Si quelqu’un vient. » Se permet-t-elle d’ajouter d’un ton neutre, alors qu’elle sait pertinemment que l’idée de glander là pour qu’il se passe absolument rien au final va l’enrager encore plus qu’il ne l’est déjà. Cette sale manie à dire ce qu’elle pense la dessert bien plus souvent qu’elle ne lui est utile. N’importe qui d’autre se prendrait un coup dans la gueule, se dit-elle en songeant à cette chance qu’elle a d’être si proche de lui. Son protégé de l’époque était devenu très protecteur avec elle…C’était étrange de se dire que les rôles avaient fini par s’inverser naturellement avec le temps.

Elle pose ses mains sur les siennes en plongeant son regard dans le sien pour qu’il arrête au moins de la secouer. De toute façon, elle sait très bien que d’une manière ou d’une autre, il va continuer à essayer de briser sa patience si elle trouve pas de quoi l’occuper. En fait elle est autant sa baby sitter que sa coéquipière. « Calme toi, Mads. » Avec douceur elle fait glisser les mains de son pote hors de ses épaules et retrouve une liberté qu’elle sait temporaire. « Vient, refaisons le tour de la zone au cas où quelque chose nous aurait échappé. » Elle ouvre la marche, mais elle se donne trois minutes max pour trouver autre chose à faire pour l’occuper avant qu’il pète un câble de nouveau -s’il la suit, c’est déjà un miracle dont elle sait être reconnaissante. Après avoir marché un peu, elle se retourne finalement vers lui. « Tu veux t’entrainer ? » Demande-t-elle finalement en haussant les épaules avec nonchalance. De toute façon à quel moment seraient-ils crédibles s’ils engageaient le combat devant les premiers fuyards sans avoir aucun dommage de bataille ni l’un ni l’autre ? Elle doute que les villageois apeurés soient assez malins pour penser à une mise en scène, mais on ne sait jamais.


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Dim 3 Mai - 5:29


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Elle ne bronche pas d’un putain de iota. Même un cocotier serait plus indigné. Certes c’est clairement une heure pour dormir, mais il sait que ce n’est pas la fatigue qui la rend si passive. Leur repos respectif, à tour de rôle, a largement suffi de toute façon. Avec n’importe qui d’autre, ça aurait fini en baston. « Jamais. » Si Liz le frappait, ça mettrait un peu d’action. Mais ça n’arrivera pas, pour la même raison qu’il ne la cogne pas non plus. « Si quelqu’un vient. » Touché. Accroché à ses épaules, Mads baisse la tête avec une grimace et lâche un puissant « RAH ! » de gorge. La brunette pose les mains sur les siennes « Calme toi, Mads. » L’intéressé relève son regard bleu électrique vers elle. Il se redresse et la laisse mollement se libérer de son emprise. Ses bras retombent le long de son corps. Ça sert à rien d’essayer de la provoquer. Son self-control risque juste d’augmenter sa frustration, parce que c’est bien le genre de truc contre lequel il ne peut rien face à elle. Après un petit reniflement blasé, il glisse nonchalamment les mains dans les poches et marche avec elle, un peu en retrait. Maddox se fait ses petites méditations personnelles, afin de rester le plus zen possible. Il repense à sa mission, à son importance, à leur reine. Ils n’ont pas le droit à l’erreur, le bleuté fait partie de ceux qui auraient la nausée de décevoir Nyx. Ce con de Lucius a dû être bien dégouté, d’ailleurs, avec sa connerie. Mads était près de la reine au moment des déflagrations. Avec un équipier, ils s’étaient automatiquement mis devant elle pour recevoir les éclats à sa place. Leur salle d’entrainement avait été complètement niquée avec une partie de la base. Devait-on rappeler qu’elle est réservée aux mages moyens et que les poids lourds avaient à peu près tout le reste des monts pour se taper dessus ? Pour que même cette tête brûlée de Belfire se fasse la remarque, c’est que c’était tombé très bas.

« Tu veux t’entrainer ? » C’est un Maddox un peu plus serein qui tourne la tête vers elle. Penser à la reine, et à leurs objectifs, ça recentre. Même si oui, il a des putains de fourmis dans le corps. « Avec le bordel que fait Malik, personne n’osera s’aventurer dehors tant que le soleil n’est pas levé. Attendons l’aube. » L’agité qui fait le raisonnable, là, c’est Liz qui va être sur le cul ! Mais bon, c’est que l’affaire d’une trentaine de minutes, une heure maximum. Il peut tenir jusque là… Ils reprennent leur marche, puis retournent sur leur pas quand ils frôlent la zone qu’occupent d’autres Reapers. Le guerrier serait très dégouté que ce soit les autres qui s’octroient tout le fun. Tu parles d’une aube, dès que le ciel est juste un peu plus clair (le soleil n’a même pas encore pointé le bout de son rayon), Mads s’arrête de marcher. « Ça devrait être bon là ! Commençons ! » L’aube est là dans deux minutes faites pas chier.

Un crissement bref se fait entendre tandis qu’il dégaine son katana. Par des mouvements de poignet fluides, l’épéiste s’amuse à le faire spiner dans un sens, puis dans l’autre. Il fait passer ça pour de la grosse frime (parce que c’est un frimeur de toute façon), mais le petit malin se sert surtout de ce moment pour se refamiliariser avec le poids de son arme. Il l’arrête sèchement en garde basse, un petit sourire suffisant accroché aux lèvres. « Tant que nous sommes seuls, je serai tendre avec toi, Liz » provoque t-il, même si ça ne va lui faire ni chaud ni froid à la brunette. Contrairement à lui, qui fait le malin et veut absolument être le plus fort, Nightingale n’en a rien à taper, du moment qu’elle fait honneur à leur reine par son efficacité. C’est une autre de leur complémentarité. En tout cas, il n’est pas tout à fait honnête, il sera forcément tendre d’une certaine façon avec elle. Le seul moyen de se convaincre de ne pas y aller mollo, c’est de se dire qu’il lui rend service, car cela l’entraine et la rendra encore plus forte s’il met de la difficulté. Et il vaut mieux qu’elle se blesse avec lui qu’avec quelqu’un qui n’en a rien à faire. « Les femmes d’abord ! » Malgré ses grands airs, il ne la sous-estime pas pour autant. Ils ont la même formation, le même nombre d’années d’expérience. D’ailleurs, ils se connaissent tellement que la difficulté intéressante va être la contrainte de changer les techniques et les attaques. Le tacticien se fait déjà des idées d’enchainements inédits pour la surprendre.

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Mer 6 Mai - 17:58
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

Je vole sans honte le code de Skya mais il m'en voudra pas parce que je vais bientôt venir m'accrocher à sa jambe <3

A défaut d’avoir mieux pour occuper Mads, elle lui fait refaire un petit tour des alentours, quand bien même elle sait que la zone est vide et qu’ils ne trouveront rien de plus que les fois précédentes. Sans un mot et sans une protestation il la suit, silencieusement. Avec d’autres il aurait insisté. Avec d’autres il obtiendrait aisément la satisfaction de les faire perdre patience, de les faire répondre à ses provocations. Il sait que c’est inutile avec Lizbeth, parce qu’elle a un self contrôle bien au-dessus de la moyenne, mais aussi parce qu’elle est de ceux qui le connaissent comme personne. Quand il est calme depuis assez longtemps pour qu’elle pense qu’il a retrouvé un peu de sérénité, elle lui propose un entrainement, juste dans le but de l’occuper et de pas le laisser tourner en rond. Y’a rien de pire au monde qu’un Mads qui s’emmerde. Même si on dirait pas toujours, devant la passivité de Liz. « Avec le bordel que fait Malik, personne n’osera s’aventurer dehors tant que le soleil n’est pas levé. Attendons l’aube. » Maddox est…Raisonnable. Liz se fige net. Son visage froid et fermé est un peu plus humain alors qu’elle le contemple avec surprise, sans toutefois faire quelconque remarque ou quelconque commentaire. Bon, l’aube sera là bientôt alors il ne prend pas beaucoup de risques…Même si trente minutes à une heure, pour lui, ça peut sembler être comme une éternité. Ils continuent leur ronde avant de revenir sur leurs pas lorsqu’ils atteignent la limite de leur zone. Au-delà, c’est un autre groupe qui se charge d’intercepter les fuites potentielles. Rien n’est laissé au hasard. Où qu’ils aillent ils ne trouveront nulle aide et seront obligés de faire demi-tour face aux obstacles rencontrés. Les Reapers s’en assurent. Leur Reine a pensé à tout.

Ils reprennent leur marche, jusqu’à ce que Mads décide de s’arrêter. « Ça devrait être bon là ! Commençons ! » Liz pose son regard sombre sur l’horizon. Si elle voulait le foutre sur les nerfs pour bien commencer, elle lui ferait remarquer que l’aube n’est pas encore là et que le soleil ne s’est pas encore pointé. Elle serait pointilleuse, tout ce que déteste son coéquipier qui est déjà à bout de patience depuis des heures. Elle reporte son attention sur le Reaper lorsqu’elle entend le crissement bref de son katana qu’il dégaine. Il s’amuse un peu avec, comme s’il s’échauffait doucement. « Tant que nous sommes seuls, je serai tendre avec toi, Liz. » C’est une provocation, mais les provocations de Maddox n’atteignent jamais la mage comme elles le devraient. « Inutile. » Se contente-t-elle de souffler. Mais elle sait qu’il sera tendre avec elle de toute façon, enfin, relativement tendre. Mads possède une force brute avec laquelle elle ne peut rivaliser. Ils connaissent les coups et les enchainements l’un de l’autre. Le seul avantage qu’elle peut posséder sur lui, c’est son sang-froid, ses capacités d’analyse et de réflexion qu’il perd quand il s’emballe trop. Et il en faut peu, pour qu’il s’emballe. « Les femmes d’abord ! » Elle ne dégaine pas ses lames tout de suite, elle fait quelques pas, contemple sa garde et y lit deux ouvertures dont il a probablement déjà anticipé les attaques éventuelles et la manière de les contrer ou de contre attaquer.

C’est le problème, quand on se bat avec quelqu’un qu’on connait depuis toujours et avec qui on s’entraine depuis les tout débuts. Le duo se connait tellement par cœur qu’ils pourraient échanger des coups pendant des heures sans que l’un finisse par toucher l’autre sans faire preuve d’originalité. C’est aussi ce qui offre de la beauté à leurs combats : sans originalité et sans innovations ils n’arriveraient jamais à rien. Leurs combats sont comme une partie d’échec qui se joue avec des lames et à vitesse rapide. Lorsqu’elle dégaine finalement ses deux lames et qu’elle porte les premiers coups, les combinaisons possibles entre eux se sont déjà multipliées. Comme prévu, les coups s’échangent, laissant à penser qu’il s’agit dans un premier temps davantage à une danse de lames qu’à un véritable combat. C’est la force brute de Mads qui départagent les premiers échanges. Même si elle pare le coup puissant qu’il lui adresse, la force brute employée dans le coup l’envoi balader un peu plus loin. Mais Liz est une battante, et les quelques égratignures qu’elle y a gagné ne font que rendre son rôle un peu plus crédible. En attendant, comme personne ne vient, elle se lance dans un nouvel échange de coups.

Y’a une idée qui lui trotte dans la tête depuis quelques temps, un truc qu’elle voudrait réessayer et ce petit combat amical avec son coéquipier en est l’occasion. Mads a suivi sa progression depuis toujours, il sait qu’elle se bat avec deux lames car elle n’était pas à l’aise avec une seule dans les mains, depuis toujours. Entre temps, à l’abris des regards, Liz s’est entrainée à ne se battre qu’ave une épée. Elle n’est pas encore au point, mais elle se débrouille pas trop mal. Elle se lance dans un nouvel enchainement de coups dont elle le laisse volontairement prendre le dessus. Sa force brute est tellement supérieure à la sienne que ça ne parait même pas suspect. Lorsqu’une de ses épées vole, Belfire baisse naturellement sa garde en songeant que son prochain coup va clôturer l’échange. « Tu baisses ta garde. » Murmure-t-elle en frappant la première, loin d’être déstabilisée comme elle devrait l’être. Elle attrape l’épée dont elle est encore équipée à deux mains et lui assène un coup violent dans lequel elle met toute sa force. Cette fois, c’est lui qui est repoussé. Elle profite de cette petite pause de milieu de combat pour aller récupérer son épée qui a volé plus loin. « Un point partout. » Commente-t-elle avec un léger sourire. Lizbeth s’amuse bien, même si elle ne le montre pas beaucoup. Ça doit être juste assez pour que quelqu’un qui la connait aussi bien que Mads la connait s’en aperçoive, cela dit.


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Ven 5 Juin - 15:34


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Les lames crissent et tonnent dans la vallée. En plus de s’obliger à l’inédit, Maddox se dit qu’il peut avoir son adversaire par la force brute, même si celle-ci se trouve souvent amorti par la souplesse et l’agilité des gestes de Liz. Une première pause de celle-ci survient, quand elle est envoyée sur plusieurs mètres suite à un coup puissant du bleuté. Le combat reprend sur fond de détonation, de souffle mesuré et de prudence. Il ne s’agit pas seulement de gagner, ou de s’entrainer. Un moindre faux pas et la blessure sur l’autre peut être fatale pour lui. Gagner sans tuer, c’est une difficulté de taille. Mads est habitué à trancher les points vitaux. Il fait des efforts avec les alliés, mais n’a jamais la même délicatesse –si l’on peut dire venant de lui- qu’avec Liz. Une lame de celle-ci vole, Mads baisse la sienne, c’est limite s’il ne se retourne pas pour aller se repositionner plus loin. D’un demi-tour urgent, il arrête de justesse le coup que Liz donne à deux mains, et qui l’envoie valser plus loin. Le bleuté roule vers l’arrière et se repositionne en jambes comme un félin, une main au sol. « Un point partout ». Maddox se redresse. Il est mauvais perdant habituellement, mais semble bien prendre la chose. Ses lèvres esquissent un sourire carnassier devant le défi. Il remarque que Liz en arbore un plus discret, témoignant du fait que leur séance la divertit. Il la soupçonne d'avoir fait exprès de se laisser désarmée, par ruse. On ne reprendra pas le Belfire à deux fois. « Ne fais pas trop la maligne... », prévient-il avec arrogance. Ils reprennent leur échange musclé, un peu plus vicieux de la part du Belfire, qui balance des coups de pieds ou des coups de tête dès qu’il réussit à bloquer ses deux lames d’un coup, une fois d’un même côté, une autre quand elles sont croisées vers le sol. C’est une technique qu’il ne peut pas réutiliser plusieurs fois.

Quand il réussit à faire valser une épée, au lieu de baisser la garde ou de rentrer dans le tas, le Reaper la lui renvoie d’un coup de pied dans le manche pour que le combat continue. « Tu t’es améliorée, depuis la dernière fois ». Et pourtant, ils ont atteint un niveau d’épéiste tels que la progression se fait de plus en plus compliquée. Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin d’ailleurs. Les deux sont encore en forme or, les entrainements qui valent le coup et font vraiment progresser sont ceux qui se poursuivent bien après le stade d’épuisement, on en est loin. La matinée est bien avancée qu’ils se battent encore. Leurs seules pauses représentent une victoire de l’un et la défaite de l’autre, ou un temps de recul pour établir une stratégie différente, avant de repartir.

Grâce à leur visibilité, ils voient les premiers marcheurs arriver de loin. Ce repérage doit être réciproque car Mads les voit parfaitement dévier de chemin, comme s’ils comptent contourner le duo de plusieurs kilomètres. Même si d’autres reapers attendent au tournant dans la zone d’à côté, hors de question de leur laisser ces bouts de viande. Voilà de quoi mettre un peu plus de piment ! « Ça devient sérieux » prévient Mads en repoussant Liz d’un puissant revers de katana. Il fonce droit vers ses villageois probablement partis en quête d’aide. Liz doit l’arrêter, elle n’utilise pas sa magie de son contre lui afin de lui laisser l’avantage de pouvoir entendre le bruit de ses pas et parer le prochain coup de celle-ci, qui devra le faire dévier de leur cible — ce serait bête qu'elle le blesse dans le dos alors qu'il est le grand méchant loup de la situation. Mads l’entend, sur ses talons, qui le laisse approcher suffisamment des voyageurs pour leur coller la frayeur de leur vie. Leur visage respectif, lui d’un meurtrier recherché, elle d’une soldate, fait que le jeu de rôle tiendra parfaitement la route. Sans compter que même sans que sa face soit trainée dans les journaux, le regard de psychopathe du Belfire et son grand sourire sanguinaire soulignée par la mâchoire osseuse collée à son visage, d’un monstre qu’il a lui-même tué, affichent de loin son statut de bête sauvage. Il joue toujours de ça, cette peur qu'il inspire.

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Mer 17 Juin - 17:39
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

Je vole sans honte le code de Skya mais il m'en voudra pas parce que je vais bientôt venir m'accrocher à sa jambe <3

Mads est d’une force brute qui pousse Liz à se surpasser un peu plus à chaque fois qu’ils croisent le fer. Il est bien loin, ce petit garçon chétif dont elle devait prendre soin. Aujourd’hui, elle est fière de toute ce chemin qu’ils ont parcouru ensemble. « Ne fais pas trop la maligne... » Son sourire s’étire, très légèrement, de façon quasi imperceptible. Et les échangent de coups reprennent, avec plus de violence et plus de vice. Maddox a son arrogance et sa fierté. Il ne veut pas être mis à mal par la brune, alors il la malmène par tous les moyens mis à sa disposition. Malheureusement pour lui, si Lizbeth n’a rien de sa force, elle est rapide et agile. Assez pour s’en tirer sans prendre les coups que son partenaire lui porte sans ses armes, de manière acrobatiques la plupart du temps. Cela ne fait que prolonger la durée de leurs échangent. Leurs combats ne se jouent pas à la force où à la technique, ils ont trop d’expérience et se connaissent trop pour cela. La différence se fait souvent à l’endurance, lorsqu’ils arrivent à ‘épuiser l’un et l’autre. C’est aussi ainsi qu’ils arrivent à progresser au niveau de maitrise qu’ils ont atteint. Ils ont chacun des forces et des faiblesses très différentes de l’autre. C’est ce qui fait leur complémentarité sur le terrain : ce que l’un ne peut pas accomplir, l’autre est capable de le faire sans sourciller. Sans compter que Liz est capable de le canaliser et de jouer les nourrices avec lui quand il pète les plombs, ce qui arrive bien plus souvent qu’on ne pourrait le croire, même quand on commence à bien connaitre le phénomène.

Il n’est pas question pour le moment de gagner ou de perdre, seulement de s’entrainer et de passer le temps. Sans compter que le fait que le combat s’étende dans la durée se ressent sur leur état général, cela rendra leurs rôles bien plus crédibles. Aussi, quand il parvient à la désarmer, il ne profite pas de l’occasion mais lui renvoie sa lame d’un coup de pied dans le manche pour qu’ils continuent d’échanger des coups. Elle l’attrape avec dextérité et leurs armes continuent de s’exprimer pour eux. « Tu t’es améliorée, depuis la dernière fois » Mads n’est pas du genre à balancer des compliments juste pour faire plaisir, surtout pas ce genre de compliment. Elle pare un nouveau coup, elle contre-attaque. « Toi aussi. » Souffle-t-elle tout doucement. Elle non plus, elle ne dit pas ça uniquement par politesse. Ce n’est pas le genre de la brune de s’accabler de ce genre de choses. Si ce qu’elle dit n’est pas toujours facile à entendre, c’est parce qu’elle a cette fâcheuse tendance à dire les choses tel qu’elle les pense. Elle n’enrobe pas les mauvaises nouvelles, elle ne cherche pas à faire plaisir avec des mots doux qu’elle ne pense pas. Jamais. Elle n’a jamais saisi le sens de ce genre de comportement.

« Ça devient sérieux » Prévient son coéquipier en la repoussant d’un coup de katana. Elle tourne mollement la tête et son regard suit celui du Reaper, les premières victimes arrivent. Dommage, l’entrainement commençait à aller puiser dans ses dernières forces. Enfin, cela ne veut pas dire que c’est terminé. En réalité, c’est même le début de leur merveilleux jeu d’acteur. Elle le laisse prendre un peu d’avance avant de se lancer à sa suite. Comme elle n’a pas vraiment l’intention de le prendre en traitre, elle n’use pas de sa magie pour se glisser dans son dos sans un bruit -de toute façon, Edo-Liz n’est pas sensée être mage et elle tient à sa couverture si utile à sa Reine.

Elle pourrait l’attaquer dans le dos, elle sait qu’il pourrait parer son coup parce qu’il sait exactement à quel endroit elle se trouve. Elle laisse exprès ses pas la trahir pour qu’il visualise bien sa position. Elle n’a cependant pas envie de se montrer si talentueuse. Elle le laisse garder son avance quelques temps avant d’accélérer. Elle voit l’angoisse naitre sur ces pauvres civils alors qu’ils voient Mads s’approcher d’eux. Est-ce qu’ils ont peur parce qu’ils le reconnaissent, ou parce que son regard de prédateur est juste flippant ? Dans le fond, cela n’a pas d’importance. Elle pare le coup qu’il tente de leur porter à la dernière minute. Il est important qu’ils aient peur, qu’ils se sentent vraiment menacés pour les inciter à faire demi-tour. « Fuyez ! » Leur ordonne-t-elle d’une voix sèche. Il n’est pas question de contester cet ordre. Pourtant, alors qu’elle continu d’échanger des coups avec Maddox, ces foutus civils ne semblent pas décidés à faire demi-tour et semblent simplement vouloir profiter de l’intervention de Liz pour les contourner et continuer leur chemin. Elle lève les yeux au ciel, ça l’aurait agacée même si elle était réellement là pour sauver leur peau. Elle échange un regard entendu avec son compagnon et laisse volontairement le coup suivant la faire valser quelques mètres plus loin pour qu’il les reprenne pour cible.


Elle est un peu moins vive qu’elle ne pourrait l’être lorsqu’elle revient à la charge pour protéger ces imbéciles. Comme visiblement la tronche de taré de Mads leur suffit pas, elle laisse un coup de son partenaire lui tailler le bras, alors qu'elle aurait aisément pu le bloquer ou l'éviter. Un filet de sang gicle sur eux et elle arrête net le coup suivant. « Qu’est-ce que vous faites ?! Allez-vous mettre à l’abri !! » Le ton est bien moins courtois qu’il ne l’était la première fois. Comme son sang coule le long de son bras, ils semblent vraiment prendre peur pour leurs vie cette fois. Leurs cris résonnent dans la vallée et ils font demi-tour. Pour la forme, ils échangent encore quelques coups jusqu’à ce qu’ils ne soient plus à portée de vue. « Quels ingrats. » Commente-t-elle avec une petite grimace en portant son regard en direction de la ville, là où ils sont retournés, avant de baisser les yeux vers son bras sans sembler être trop concernée par le fait qu’elle saigne.



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Dim 5 Juil - 15:30


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


S’il n’en veut pas trop aux lascars d’interrompre son moment de complicité avec Liz, quoiqu’un peu parce qu’il a eu le droit à son micro-sourire quand ils n’étaient que deux, les voir du coin de l’œil tenter de les contourner lors de leur combat lui explose un nerf. Ouais, il lui en faut peu, vous le savez. Sa camarade, au flegme à toute épreuve pour sa part, lui laisse une petite ouverture pour foutre la pression à cette bande d’abrutis, mais vraiment petite, parce que, après l’avoir repoussée, sa lame a l’air à deux doigts de découper l’un des intrus. Il est arrêté de justesse par Nightingale. C’était réellement moins une. Belfire voit rouge, il blesse même Lizbeth, avec trop de trous dans le bon sens pour réaliser qu’elle a laissé ça venir. Cet écart l’aide à se rappeler un peu de sa mission initiale, mais ne diminue pas la colère, au contraire. Après le cri faussement effaré de la soldate, les types détalent dans le bon sens cette fois, Mads devrait les laisser tranquille et faire semblant de se concentrer sur son affrontement contre la militaire. Son entrainement avec elle plus tôt, ayant dépensé pas mal d’énergie et ayant ouvert ses chakras, aurait dû suffire pour qu’il ne se montre pas trop passionné face à des enfoirés, cependant, il n’oublie pas qu’il a blessé son amie à cause de ces deux imbéciles pas foutus d’écouter des instructions.

Et en fait, on a du mal à le contenir, le chien enragé, quand il est lâché. La pointe de sa lame trace une entaille diagonale dans le dos d’un des lâches, avant que la brunette ne le force à se reconcentrer sur elle, parce qu’il aurait pu aller plus loin que ce simple bobo. L’affrontement continue jusqu’à ce qu’ils soient à plus d’un kilomètre. Dès que la bande de crétins se fout hors de leur vue, le bleuté range sa lame avec un sifflement méprisant. « Quels ingrats. » Elle est trop polie, Liz. « Quelle bande de p'tites merdes, tu veux dire » éructe t-il avant de cracher au sol. Ses traits tirés de mépris se relâche lorsqu’il tourne la tête vers Liz, qui semble jauger sa blessure.

C’est en réalité une bonne chose pour la mission qu’elle soit blessée. Sa veste trouée et tâchée fera plus poids à l’arrivée des prochains civils. Il n’en est pourtant pas fier. Avec Lizbeth, Maddox se rapproche du gentleman sans l’être, mais juste parce qu’il ne sait pas l’être. Alors au lieu de lui proposer gentiment de retirer sa veste, il la vire de ses épaules lui-même, comme s’il n’a pas le temps, et la glisse le long de ses bras, avant de l’écraser en boule contre sa poitrine pour l’inviter à la tenir. Pour sa part, il déchire un grand pan de son haut noir avec lequel il bande le bras blessé de Liz. Il a une légère moue agacée aux lèvres tout en faisant, qui lui donne vaguement l’air d’un doberman prêt à mordre. Il n’est pas énervé contre elle, bien sûr, mais contre lui-même. « Désolé pour ça » cale t-il à demi-mot, entre ses dents, même s’il sait qu’elle ne lui en veut pas. Ouais, des excuses de lui, c’est incroyable et aussi improbable qu’une putain d’étoile filante qui fait des ricochets dans le ciel. Mais faut se rendre compte. En plus de sa reine, il doit la vie à cette fille aussi. Ça le dégoûte de faire du mal à celle qui l’a aidé à se relever quand il était au plus bas, et qu’il n’était rien.

Un œil fin reconnaîtrait le bout de tissu qui manque au haut du bleuté, et qui est accroché au bras de sa soi-disant ennemi. Ce secret doit rester entre eux. Une fois qu’il a terminé son bandage, Maddox reprend donc la veste de Liz et la remet sur ses épaules pour cacher le tout. Ses mains restent accrochés au pan du vêtement une fois fait et il relève les yeux vers elle. Il esquisse un petit sourire en coin. Le temps que d'autres aient les couilles de repasser par leur zone, ils risquent de vraiment se faire chier... Cette pensée rappelle au bleuté de contacter la tour de contrôle pour déclarer l'incident précédent. Leurs instructions peuvent changer, leur zone de combat aussi. Après tout, si l'on retrouve le même bleuté et la même soldate au même endroit quelques heures plus tard, cela s'avérerait étrange. Faudrait-il changer de mise en scène, d'équipier ? « On peut essayer d’attirer des monstres vraiment dangereux sur cette zone et les laisser faire un peu notre boulot » propose Maddox à ses comparses, en regardant Lizbeth pour avoir son avis à elle. L’idée d’aller casser de la carcasse et d’en envoyer ici, ça lui plait et ça éviterait l’attente. Ils peuvent réserver cette mauvaises surprise aux prochains aventuriers, et reprendre leur duo d’acteurs au troisième coup.

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Sam 1 Aoû - 8:52
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

Je vole sans honte le code de Skya mais il m'en voudra pas parce que je vais bientôt venir m'accrocher à sa jambe <3

« Quelle bande de p'tites merdes, tu veux dire » Le regard de la brune se pose sur lui sans qu’elle n’ajoute rien lorsqu’il la reprend, jugeant sans doute que le terme ingrats qu’elle a employé pour qualifier les fuyards n’était pas celui qui convenait mieux. Lizbeth a davantage de retenue que Maddox, mais cela ne les empêche pas d’être sur la même longueur d’onde, la plupart du temps du moins. Elle n’a pas sa fougue, ni ce naturel bestial. Pourtant ils se comprennent et voient souvent les choses de la même façon, ce qui ne semble pas toujours évident d’un point de vue extérieur parce qu’ils l’expriment et le montre de façon différente. Elle n’est pas proche de beaucoup de personnes, même au sein de la garde, mais si l’on mettait Livio de côté alors Mads seraient sans doute la personne dont elle se sentirait le plus proche. Quoi de plus naturel ? Ils ont toujours été ensemble, ils ont vécu l’enfer ensemble et s’en sont tirés ensembles. Lizbeth n’a jamais été douée pour comprendre ses sentiments, encore moins pour les montrer. Mais elle a conscience de cette tendresse et de cet attachement qu’elle ressent pour lui, et c’est déjà un début pour le cas social qu’elle est.

La délicatesse, chez lui, c’est une notion abstraite si tant est qu’il connait l’existence de cette notion. Après avoir remarqué sa blessure, sans un mot, il glisse sa veste le long de ses bras pour la lui retirer, avant de la rouler en boule et de l’écraser contre sa poitrine. Elle l’attrape d’une main et le regarde déchirer un pan de son propre vêtement sans un mot, pour finalement bander son bras blessé, une moue agacée aux lèvres. « Désolé pour ça » Des excuses de sa part, c’est le truc le plus improbable qu’il arrivera sans doute dans la vie de Liz. Comme un peu plus tôt à l’entrainement, elle étire ses lèvres d’un sourire doux, mais très fin. Elle ne lui en veut pas et il le sait probablement déjà. « Ce n’est rien du tout. » Souffle-t-elle aussi bas qu’il a pu le faire, comme s’il était possible que des oreilles indiscrètes s’invitent dans ce moment qui n’appartient qu’à eux, alors qu’il n’y a personne à des kilomètres aux alentours. Livio pourra lui arranger ça en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, lorsqu’ils auront mené leur mission à bien et qu’ils iront le retrouver.

Il récupère la veste de ses mains pour la lui remettre sur ses épaules, laissant un instant ses mains accrochées sur le vêtement en relevant les yeux vers elle. Sans bouger d’un pouce, Liz plonge son regard dans le sien et répond à son petit sourire en coin. Ils restent ainsi quelques seconde avant de reprendre naturellement un peu de distance. Elle remet correctement sa veste alors qu’il attrape la lacryma de communication pour contacter la tour de contrôle et faire un rapport sur la situation. Ils ont besoin de cohérence pour gérer cette situation et il n’y a qu’à la tour qu’ils sont en possession de toutes les informations, de toutes les données. Elle écoute d’une oreille la moitié de la conversation -celle du côté de Mads, du coup. « On peut essayer d’attirer des monstres vraiment dangereux sur cette zone et les laisser faire un peu notre boulot » Elle ne sait pas ce qui se dit en face, mais elle hoche la tête pour sa part. « En nous voyant nous battre ils vont se dire qu’ils peuvent refaire une tentative plus tard. Mais avec une zone infestée de monstres, ils n’oseront plus y mettre les pieds… » Raisonne-t-elle à voix haute. Elle n’a pas de doutes sur le fait que ceux qu’ils ont croisé tout à l’heure retenterons leur chance. Il ne faut pas qu’ils soient encore là à ce moment-là. Elle attend patiemment qu’il en ait terminé avec sa communication pour ouvrir doucement la marche vers une zone dans laquelle elle sait qu’elle y trouvera des monstres.

L’avantage, c’est que ça va occuper Mads d’aller taper sur du monstre. Non pas qu’elle n’aime pas leurs séances d’entrainement, mais ils ont avant tout une mission à remplir et s’ils continuent de se taper amicalement dessus elle n’est pas certaine de pouvoir tenir le coup si la mission venait à durer. Et comme ça, il vient pas non plus la secouer dans tous les sens pour lui faire savoir qu’il s’emmerde. Il faut savoir le gérer, Maddox. La plupart du temps, le tenir occuper c’est suffisant. Enfin, pour elle tout du moins. Elle n’arrive pas vraiment à savoir si elle est habituée ou s’il est juste plus facile à vivre avec elle. Ils ne mettent pas très longtemps à trouver une zone un peu plus habitée, mais elle est persuadée qu’il a vécu ça comme une éternité, le Belfire. Voyant au loin un Cocatrix, sale créature parfaite pour la sale besogne qu’on veut lui refiler, elle les englobe tous les deux dans une zone de silence ne permettant à aucuns bruits d’en sortir. C’est que ces sales bêtes ont la réputation d’avoir l’ouïe fine, et Lizbeth n’a pas spécialement envie qu’elle les repère de loin. « Tu veux te défouler un peu avant de reprendre la mission ? » Demande innocemment Liz. Il peut très bien décider de dégommer cette bestiole pour passer ses nerfs, ils n’auront pas de mal à en trouver une autre. En l’état, ce qui inquiète le plus Liz, c’est qu’il ne soit pas fichu de rester en place quand ils devront rester planquer pour laisser la bestiole faire bien gentiment le boulot à leur place. Elle connait son amour fou pour l’inaction.



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Mer 19 Aoû - 19:04


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Il y a cette accalmie complice entre les deux, normal pour elle, un peu moins pour lui, quoiqu’il sait se comporter devant les personnes qu’il respecte, donc un peu quand même. C’est un moment solennel comme autrefois, mais différent. Avant, quand Liz posait la main sur son épaule pour l’encourager, Mad se gonflait de courage malgré la crainte et la faim, et à la place de se plaindre ou verser des larmes, il se taisait. Aujourd’hui, c’est lui qui la protège, dans cette mission qui l’envoie loin de sa reine. Maddox est toujours en première ligne de front de toute façon, premier rempart pour Nyx, et donc rempart pour les gardiens plus proches d’elle.

Après la fuite de la bande d’idiots, il faut voir comment se débrouiller pour que leur scène de théâtre ne soit pas compromise en se rejouant sous des yeux de moins en moins crédules. En contact avec la tour de contrôle, Belfire fait une proposition de plan. Autant on lui reproche parfois d’avoir des idées un peu trop pétées, autant cette fois ça passe plutôt bien. Lizbeth confirme qu’une surcharge de monstres sur leur zone servirait de bon premier filtre contre les expéditions partant de Numenor. Ils se lancent alors dans cette nouvelle quête et croise, un peu plus tard, un coquatrix. Liz lui propose de s'en occuper. Une moue d’ennui tordant le coin de ses lèvres vers le bas, il acquiesce vaguement « Hmrph. Je m’en occupe. » Et puis, avant de se lancer, Mads se met à voir grand. Si la proie est là, le prédateur ne doit pas être bien loin. Les griffons se nourrissent de volatiles comme les coquatrix. Ces derniers doivent être difficiles à attraper pour eux, qui plus est, à cause de l'ouïe fine dont ils disposent. La magie de Liz leur permet de contourner cette problématique et de s’approcher au plus près de la bestiole, qui leur présente son cul. Son nez picore le sol en quête de trucs à bouffer et, avant qu’elle ne redresse la tête, Maddox fonce dans son dos. Il la blesse presque mortellement du kanata et l’attrape par le cou pour la ramener vers leur zone. Il veille à ce que son bec soit tourné vers l’avant, afin de ne pas se prendre des jetés d’acides s’il y en a.  « Augmente le volume Liz. » Deux utilités à cela : il va faire flipper à des kilomètres à la ronde avec son bruit strident, et surtout, ramener ses prédateurs, plus gros et impressionnants. C’est pas tous les jours que les griffons peuvent avoir du coquatrix en casse-dalle. Et vu la sale race que représentent ses derniers, on ne serait pas étonné que les premiers aient une dent contre eux. La stratégie fonctionne pas exactement comme le bleuté l’avait prévu (sans surprise) ; c’est des bêtes de la même espèce qu’il rameute dans un premier temps. Maddox lâche sa petite victime et fonce en première ligne pour que Liz ne soit pas visée. Il esquive quelques jetée d’acides, en se jetant sur le côté, et fends les rapaces au katana. Rapide, il les tue avant que leurs serres ne l’approchent. Cependant, le tout dernier a le temps de lui balancer son poison avant d’être découpé. Le milieu du torse du bleuté est cramé mais, habitué à la douleur, il grimace à peine.

Une fois le combat terminé, ça empeste la volaille, l’autre coquatrix plus loin agonise toujours de façon stridente, et c’est là que la stratégie fonctionne. Ce n’est pas un, mais trois griffons qui s’en viennent. Même sans la magie de Liz, leur cri de rapace ravi résonne d’un bout à l’autre de la plaine. Ils ne sont pas toujours hostiles aux humains, alors le Belfire compte les mettre de mauvaise humeur. Avec sa camarade, ils s’éloignent, et alors que les trois cibles dégustent les coquatrix, le bleuté leur balance des pierres en tirant comme un bourrin. Les bêtes battent des ailes. Un peu cons sur les bords, ils se donnent même des coups de becs entre eux, ça fait marrer le Belfire. Son regard bifurque un instant vers Liz, qui doit être en train de le juger en silence. « Oh allez, c’est drôle » se défend t-il. Le bain de sang de bestiaux amène d’autres prédateurs qui observent la dégustation des griffons avec envie sans oser s’approcher d’eux. « J’aurais jamais imaginé créer un zoo pour cette mission » remarque Mads, presque désemparé. Sachant désormais comment attirer du bétail et des monstres, il se met en chasse avec son amie, tout en surveillant le secteur, et il donne un peu plus de cadavres aux prédateurs en haut de la chaine alimentaire. Ça le change de ses habitudes, cette occupation. Vient le moment où c’est lui qui a faim d’ailleurs. « J’ai la dalle… » Les gourdes sont presque vides, en plus.

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Lun 26 Oct - 12:28
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

Je vole sans honte le code de Skya mais il m'en voudra pas parce que je vais bientôt venir m'accrocher à sa jambe <3

Il y a cette tendresse dans les yeux de Liz lorsqu’elle regarde Maddox avec sa petite moue d’ennuie sur les lèvres. Elle peut aisément comprendre qu’il puisse être difficile à gérer lorsque l’on travaille avec lui. Après tout, il a son caractère et sa façon de faire les choses. Lizbeth aussi dans un sens, mais elle le connait depuis toujours et elle sait s’adapter à lui, le gérer diraient certains membres des Reapers. Elle connait son besoin de se défouler et c’est pour ça qu’elle le laisse s’en prendre aux monstres de la zone. Elle gère beaucoup mieux le fait de ne rien faire que lui. « Hmrph. Je m’en occupe. » La tâche n’est pas la plus passionnante mais au moins ça occupera le grand nerveux qu’il est. Tout est bon pour rendre cette mission principalement baignée dans la patience plus supportable pour lui. Liz, ça lui va bien de rester là en support. Elle n’a pas le besoin d’action et d’adrénaline dont le Belfire a besoin. Elle hoche la tête et leur permet de s’approcher sans un bruit, grâce à une bulle de silence. Dès qu’ils sont proches, son camarade ne perd pas de temps et fonce dans le dos de la bête. Il suffit d’un coup de katana pour faire couler son sang d’une blessure presque mortelle. Sans perdre de temps, il attrape la bête par le cou pour la trainer dans leur zone. « Augmente le volume Liz. » La Nightingale grimace, parce que les cris stridents de la bête sont déjà bien assez insupportables comme ça. Elle s’exécute cependant, augmentant le volume des hurlements de la bête tout en les enveloppant juste aux deux dans une bulle de calme bien mérité.

C’est dans leur petite bulle de calme, elle oublierait presque le boucan de dehors. Sans surprise, les hurlements rameutent d’autres bestioles du même genre. Mads lâche la bête agonisante et Liz arrête ses deux sorts en attrapant son katana. Sauf que, bien entendu, son camarade fonce en première ligne, comme il le fait toujours, pour qu’elle ne soit pas visée. Elle reste aux aguets parce qu’on n’est pas à l’abris d’une mauvaise surprise, et s’occupe d’ailleurs d’une autre bestiole qui arrivait de la direction opposée aux autres. Deux coups suffisent. C’est également un moment d’inattention sur le Belfire qui fait qu’elle a juste le temps de le voir recevoir du poison sur le torse. Un humain normal hurlerait de douleur sur le moment, quand lui grimace à peine. Liz lève les yeux au ciel en se disant que s’il était vraiment attentif, ce genre de dégâts n’arriverait pas. Rien qu’à leur entrainement de tout à l’heure, il était plus concentré que face à cette volaille. Rengainant son katana, elle s’approche de lui pour voir l’étendue des dégâts, mais elle a à peine le temps de le rejoindre que ce sont d’autres animaux qui débarquent, avertissant de leur arrivée par de nouveaux cris strident. Cette fois, elle n’a même pas besoin d’augmenter le volume. Elle pose un regard bref sur la ville, ça devrait les décourager de pointer le bout de leur nez dans cette direction pour un temps. Les deux Reapers s’éloignent pour les laisser profiter de leur buffet servit sur un plateau d’argent. Au bout d’un moment, les cris d’agonie de la bestiole à moitié crevée finissent par se taire, elle aussi a fini en repas pour griffon. Pour elle, c’est déjà tout vu. Ils ne sont pas spécialement hostiles aux humains, mais vu le gabarit de la bestiole, personne se risquerait vraiment à passer à côté, encore moins avec du sang et des carcasses d’autres bestioles autour d’eux. Aux yeux de Maddox, par contre, c’est une toute autre histoire. Loin des prédateurs qui sont en train de se faire un repas carrément pas mérité, il leur balance des pierres dessus à sa façon bourrine bien à lui. Fatalement, les bestioles s’agitent et commencent même à se donner des coups entre eux. Quand son camarade se marre, elle pose sur lui un regard silencieux mais criant sur sa façon de penser sur le moment. « Oh allez, c’est drôle » Elle se contente d’hausser un sourcil pour toute réponse, ce qui signifie que non, elle, ça ne l’éclate pas. Mais chacun son sens de l’humour.

D’autres bestioles viennent finalement s’inviter à la fête, sans oser s’approcher trop des griffons en plein repas. Vu qu’ils font facile cinq fois leur taille, elle ne peut pas les en blâmer. A leur place, elle oserait sans doute pas s’approcher non plus. « J’aurais jamais imaginé créer un zoo pour cette mission » La Reaper hausse les épaules. « C’est efficace. Je ne pense pas que les habitants de Numenor oseront s’approcher de tous ces prédateurs. Ça impressionnerait même certains mages pas trop bons dans leur domaine. » Comme le plan semble fonctionner, peut-être même mieux que prévu, ils repartent en chasse pour attirer plus de prédateur avec des cadavres de petites bestioles du niveau des Cocatrix. Au moins, l’activité a le mérite d’occuper assez Maddox pour qu’il ne recommence pas à la secouer comme un cocotier juste pour la faire réagir (en vain) parce qu’il s’emmerde. Le truc, c’est que parfois Mads est aussi complexe à gérer qu’un môme. C’est ce qu’elle se dit quand c’est son estomac qui commence à râler. « J’ai la dalle… » Elle le regarde, lui qui semble être venu les mains dans les poches, juste avec son katana alors qu’il savait sans doute que ce genre de mission ne se règlerait pas en une dizaine de minutes. Heureusement, elle sait travailler avec lui et elle le connait par cœur. Se doutant qu’ils pourraient rester camper sur place plusieurs jours, Liz a prévu le coup. Elle sort de son sac un peu de viande séchée, qu’elle tend à son partenaire qui ne semble pas plus convaincu que ça. « Ne me regarde pas comme ça, tu pensais que j’allais mettre des steaks dans mon sac ? » Elle essaye de ne pas sourire, mais ses lèvres s’étirent tout de même très légèrement de tendresse. Maintenant, c’est lui qui la protège c’est vrai, mais quelque part, c’est toujours elle qui prend de soin de lui. Elle le laisse grignoter cette chose qui ne serait jamais assez nourrissante pour lui tandis qu’elle attrape un morceau pour elle et qu’elle le mâche sans grand appétit. « Si ça ne te suffit pas j’ai quelques fruits… » Mais elle laisse tomber l’idée en voyant le désespoir de Belfire, à croire qu’elle l’insulte à lui proposer un fruit. C’est qu’il a toujours eu bon appétit, même quand ils étaient gamins. Elle a gardé cette habitude de moins manger en sa présence, pour lui en laisser plus. C’est pas tant par besoin, parce qu’elle sait qu’il mange à sa faim à présent. C’est juste une sorte de réflexe bizarre dont elle arrive pas à se débarrasser.

Son regard se pose un peu tout autour d’eux. « Viens, on a l’embarras du choix pour le repas. » Elle a de quoi faire avec se rations dans son sac en réalité, mais manger des rations qui n’ont rien de gouteux pourrait mettre Mads de moins bonne humeur qu’il ne l’est déjà. C’est plus simple de chopper et de cuisiner une bestiole qui traine dans le coin. Liz ne se risquerait pas à attraper n’importe quoi, surtout pas en mission. Elle attend de croiser un truc qu’elle sait être comestible, une sorte de volatile au gout qui se rapproche du gout du poulet. « Tu nous fait un feu ? » La nuit tombe, et ils sont assez éloignés de la ville. D’ici ils ne verront pas la faible lueur des flammes, et l’obscurité sera assez pour couvrir la fumée dans la mesure où ils ne le garderont pas allumé très longtemps. Pendant que Maddox s’occupe de ça, elle prépare la viande et la met à cuire dès qu’elle en a terminé. Elle s’assoit à côté de lui après avoir vérifié qu’autour d’eux, y’a pas une bestiole du coin attirée par l’odeur de leur repas. A croire qu’elles sont repues par tout ce qu’ils ont traité, ils ont la paix pour le moment. « On n’a plus qu’à faire des tours de garde pour voir comment se passe la nuit. Il est possible que ceux qu’on ait croisé se disent que la voie doit être libre. Ils reviendront. » Une fois n’est pas coutume, lorsque la viande est prête, elle en mange volontairement moins pour en laisser plus à son camarade. Lorsqu’ils en ont fini, elle éteint le feu et pose machinalement la tête sur son épaule. « Avec un peu de chance, les monstres vont rester là et cette zone sera sécurisée pour un temps. » Elle ferme les yeux, juste quelques secondes. « Tu prends le premier tour ? »


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Lun 26 Oct - 22:20


Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence

C'est terrible, mais à l'instant où je sens que tout le monde est d'accord avec moi, j'ai envie de changer d'avis. Je suis un type de ce genre-là.


Lizbeth ne semble pas lui tenir rigueur de son comportement ultra-protecteur pouvant être interprété comme du machisme alors que non, il lui est juste reconnaissant, ok. Elle lui file un coup de pouce dans les taillades, ce qui n’est pas de refus pour ne pas se retrouver dépasser par le nombre. Et ok, force est de constater qu’ils n’ont pas le même humour, mais ça il le savait déjà. Donc ça sert à rien de forcer pour changer les choses. Finalement, Mads se plaint de la faim qui lui tiraille l’estomac. C’est un sentiment chiant mais ça finit toujours par passer. Le reaper est formé pour des raids bien plus complexes et éprouvants que ça. Mais étonnament, Lizbeth a ce qu’il faut. Enfin, tu parles. Maddox affiche un air sceptique devant le truc rapiécé qu’elle lui tend, mais finit par l’accepter, pour ne pas la froisser. La proposition de fruit est de trop cela dit. « J’ai l’air d’une perdrix ? Viens, on chasse. » A l’ancienne, comme il aime ! Quoique, chasse, c’est vite dit. Lizbeth montre son intérêt pour une volaille, tandis que Maddox aurait bien cuisiné une viande un peu plus… rouge ? Mais tant pis, il apprécie tout de même et n’émet aucun commentaire cette fois. Corvée feu, le jeune homme rassemble quelques bouts de bois, mais pas trop, l’objectif étant de ne pas alerter par leur présence ou narguer le village. Puis, Mads trouve les pierres appropriées pour faire ça sans trop se casser le cul et allume le feu à l’ancienne. C’est quand il remarque que Liz a bientôt fini de s’occuper de la bouffe qu’il se dit que ce serait bien de créer un support à l’arrache pour faire cuire le "poulet". On voit clairement avec le résultat final qu’il n’a pas fait ça depuis longtemps, mais ça tient.

« On n’a plus qu’à faire des tours de garde pour voir comment se passe la nuit. Il est possible que ceux qu’on ait croisé se disent que la voie doit être libre. Ils reviendront. » « La nuit » se marre Mads avec un grand sourire carnassier « Tu penses qu’ils auront plus les couilles la nuit ? J’aimerais les y voir. Mais t’as raison de miser sur la prudence, soyons de garde à tour de rôle. »« Tu prends le premier tour » « Ouais. Je pense être assez en forme jusqu’à 6h. » C’est plus un tour, c’est une galaxie, mais il est hyper résistant, le Mads. Une simple sieste tapée à l’aube lui suffirait. Il s’y attendait, la nuit est calme. Du moins, de leur côté. Rien ne dit que c’est pas la merde sur d’autres zones.

Puis, c’est un autre jour qui passe, plus mouvementé que le précédent. En communiquant entre eux par PHS, les reapers sentent tous que les villageois ont vraiment suffisamment de désespoir pour tenter de forcer le passage malgré les menaces que chacun représente. Maddox appelle son boss, pour réclamer l’autorisation d’un meurtre à titre d’exemple, qui dissuaderait les flux une bonne fois pour toute jusqu’à la fin de l’opération. Soucieux que le travail soit parfait, Malik trouve une alternative, mais Maddox ne garantie pas que ça va marcher. Il tente quand même, saigne un passant, et laisse l'autre s’échapper. Ce témoin ira prévenir les gens du village, qui vont cette fois réfléchir un peu plus que ça avant de faire les cons. La victime, inerte, n’a en réalité pas reçu de coup à un point vital, et risque plutôt de mourir par perte de sang sans intervention rapide. Elle respire encore, ça se voit, et Livio est appelé pour la soigner. Belfire n’est pas vraiment optimiste quant à sa survie mais le brun réussit l’exploit de le soigner juste ce qu’il faut, de sorte à le tirer d’affaire sans complètement le remettre sur pied. Ensuite, il repart. On laisse la victime dans l’inconscience. Au soir, quand l’homme se réveille enfin, Maddox et Liz guettent au loin pour vérifier ce qu’il compte faire, et il prend la sage décision de se trainer au village pour terminer sa convalescence. La machination de Malik doit bientôt trouver son dénouement de toute façon.

La nuit est tombée. Après une journée aussi musclée que la précédente, le duo se trouve à nouveau assis devant le feu. Maddox est beaucoup moins casse-pied, son hyperactivité ayant été assez satisfaite. Il passe un bras autour des épaules de Liz, qui n’en mène pas large non plus, et la laisse somnoler tandis qu’il garde l’œil ouvert, alerte. Et finalement, le lendemain, dernier jour, la victoire leur est annoncée aussi bêtement que par coup de téléphone. Numenor est à eux. Cela rend leur réussite plus banale qu’elle ne l’est réellement. Cela ne surprend pas, et pourtant, c’est le début des choses sérieuses. La conquête. Le chemin vers le trône.

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Lun 26 Oct - 22:42
Fin du RP


Félicitation pour avoir terminé ce RP marquant un événement historique chez Soul Reaper. Les consignes de la reine ont été respectées malgré les difficultés rencontrées.
Par leur action, Lizbeth et Maddox ont aidé à la conquête d'un territoire.

Ils reçoivent chacun 10 points d'influence.
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