| | |  Lun 23 Mar - 9:53 Midgar, un lieu qui m'attire depuis un bout de temps, comme me refroidit de par son histoire récente. Complètement détruite par l'alliance Baram, le grand nombre de mort en faisait un lieu parfait pour un nécromancien, ou comme moi, un fossoyeur, dépouilleur d'os.
A cause, ou grâce à ma magie, cela dépendait de notre vision de la chose, je me sentais appeler par ce lieu, tout ses os, m'affectait et m'attirait inlassablement lorsque j'étais trop près du lieux. A force de faire des aller et retour, comme un chien de faïence, je ne tenais plus, je devais y aller, au moins pour abréger ce sentiment, l'accepter une fois et passer à autre chose !
Toutefois le lieu ne ressemblait plus du tout à ce qu'on m'avait décrit jusqu'à la. En pleine reconstruction, c'était le meilleur des lieux pour s'y poser et faire sa propre boutique, j'y réfléchirais très sérieusement plus tard !
La sécurité était renforcé et chaque personne arrivante était méfier de tous, l'humeur n'y était pas franchement, on acceptait avec grâce l'aide, mais qu'on ne s'approche pas trop. Dans ces conditions, autant dire qu'il n'y avait pas beaucoup d'enfants présent, seuls ceux des travailleurs reconstruisant les lieux étaient là, de force plus que de gré j'imagine.
Montrant patte blanche, je passais la sécurité, faisant profile bas, malgré mon côté excentrique, faisant avancer mon charriot d'affaire. Quelques personnes venaient me demander ce que je vendais et je leur proposais mes remèdes et des objets en tout genre. Dont quelques jouets, qui furent rapidement vendus.
Un peu plus pauvre d'article et un peu plus riche de monnaie, j'humais l'air différemment de tous... Ressentant la magie des os sous terres. Si j'avais voulus et si j'avais été assez claquer niveau puissance, j'aurais sorti une armée de squelette. Pour le tripe, je tenterais certainement cela un jour !
De manière sécurisé et discrète évidemment ! Je ne voudrais pas qu'on me prenne pour le profanateur de tombe que je suis et mécréant, tueur que je... Je suis pas un criminel ! J'ai tué mais dans la légitime défense et sur Earthland, ici ça ne compte pas !
Ainsi, naturellement je me dirigeais vers le cimetière, non dans l'idée de voler quelques corps, il y avait encore trop de chaire... Mais de voir l'ampleur des dégâts et prier malgré tout pour leur âme.
Mon chariot poser à l'entrée du cimetière de fortune, le premier ayant été en parti détruit... Là bas par contre je pourrais peut-être en trouver... Kuroro, calme toi.
Silencieux, sous les regards des curieux et d'ancien de la ville, comme des parents, enfants, des morts, je marchais à travers des aller en silence respectueux. Me demandant pourquoi au fond je sentais un malaise en moi, une inquiétude monter en voyant tout ces morts. Quelque chose me dérangeait et j'en palissais un peu sans m'en rendre compte.
Jusqu'à me poser sur un banc, le souffle un peu cour, je refuserais catégoriquement une pensée qui m'était insupportable, mais que je n'arrivais pas à fixer...   | | | Lun 23 Mar - 14:45  Feat Kuroro When we find ourselves among the dead Le recueillement est parfois une chose qui nous semble nécessaire pour se sentir allégé. Il n'était pas rare, que la guérisseuse des Lamia, vienne de temps à autre à Midgar. Que ce soit pour affaires avec quelques patients qu'elle pouvait venir voir, mais aussi pour ne pas oublier. Garder en mémoire ce qu'il c'est passé ici... Et penser à ceux, que peut-être trop peu ne font à présent. Iris avait elle aussi perdu des proches, qui se trouvaient en repos dans le cimetière de cette ville. Elle n'y allait pas le coeur lourd, ni accablé par le chagrin. C'était au contraire, un sentiment agréable et bienséant. N'allez pas pensez du mal de ça... Si vous connaissez bien Iris, vous savez parfaitement qu'elle n'ait nullement du genre à se réjouir de la mort d'une personne, qu'importe ce que cette dernière ait pu commettre de son vivant. Non. Iris n'est simplement pas le genre de personne à vivre dans le passé, sauf peut-être en ce qui concerne une cicatrice qui n'arrive à se soigner dans son coeur. Hormis ça, elle vit au jour le jour, et avec le sourire qu'elle tient en hommage à ceux qui sont décédés. Ses proches n'auraient pas voulut la savoir malheureuse, alors c'est pour elle, une manière de leur faire honneur.
Arrivée devant le cimetière, elle crut reconnaitre le chariot qui s'y trouvait. Ho, il y en avait probablement plusieurs de ce style là, peut être se fait-elle des idées. Qu'importe, la belle entra dans le cimetière et longea les allées. Un air songeur, ses mains jointes en signe de reconnaissances aux défunts. Quelques sourires accordés aux personnes qui, elles aussi, viennent rendre visite à leurs amis ou leurs familles. Après un certains temps de vagabondage et de médiation sur certains tombes, la jeune femme sembla reconnaitre au loin, une silhouette familière. S'approchant un peu, elle reconnut cette dites personne. Mais cette dernière, ne semblait pas des plus à son aise.
" Kuroro. " La jeune femme l'avait reconnut. Depuis le temps que ces deux là faisaient affaires ensemble, son visage était des plus familiers. L'homme était l'un de ses fournisseurs, lui permettant d'éviter d'aller chercher elle-même bien des ingrédients pour ses remèdes. Des herbes médicinales, des plates aromatiques... Il lui arrive même, qu'elle lui donne ses propres remèdes, pour qu'il puisse les revendre dans des lieux où, elle n'avait pas le temps d'aller. Ainsi elle pouvait permettre à des personnes de se soigner, d'un mal qu'elle était capable d'apaiser... Un bel accord posé entre Kuroro et Iris, les obligeant à souvent avoir à se revoir. Cela n'était en rien déplaisant, il était plutôt amusant... Malgré le fait qu'il soit quelque peu... cavaleur. Iris en avait prit l'habitude, et il savait que la belle était des plus difficiles à éblouir. Avec douceur, Iris s'approcha de lui et vint à s'asseoir à ses cotés, abordant son sourire bienveillant et à la fois inquiet de le voir ainsi. " Tout va bien ? "
agora | | | Mar 31 Mar - 8:47 J'avais pourtant l'habitude des cimetières, alors pourquoi cette fois-ci semblait différente ? Oppressante même ! Plus je marchais, plus mon rythme cardiaque accélérait et ma mâchoire crissait, tant je serrais les dents.
Bon sang... Je n'avais personne à perdre, alors pourquoi me sentais-je aussi mal ?! J'avais envie de gueuler tout ça, mais malgré tout, je me retenais, ayant pourtant du mal à respirer. Ma cage thoracique était compris par cette crainte de voir une tombe...
Je me figeais et me posait sur le banc le plus proche. La tombe de qui ? Je n'avais que de vague connaissance en ce monde, personne sur qui vraiment pleurer, ça aurait certes pu me rappeler mon père, mais, j'aurais alors ressenti de la peine, pas de la crainte !
Je pensais bien sûr à ma chienne Sheena, mais... J'avais du mal à croire qu'elle puisse être dans ce monde, même si j'avais perçu de la magie en elle, était-elle vraiment là ?
Je lâcha un petit rire contris lorsqu'une femme se posa à me côté, j'aurais presque pu enlacer Iris, cette femme médecin avec qui je travaillais assez souvent, surtout quand les guildes illégales pointaient leur bout du nez et mettait la vie des gens en danger.
-Disons que je ne pensais pas être si... Affecté. Je ne pense pas te l'avoir déjà dit, mais mon père était fossoyeur avant de se faire tuer sur son lieu de « travail ». Je rigolas nerveusement. Je pensais que j'avais dépasser mon anxiété mais... Cela me touche plus que je ne l'aurais crus.
J'étais surpris d'avoir inventé ce mensonge avec tant de facilité... Bien qu'en vrai, je pensais toujours à lui. Iris ne savait pas que j'étais d'Edoras, sinon j'aurais été qualifié de mage et l'on aurait été curieux à propos de mon dons... malgré tout, une question me brûlait les lèvres.
Je serrais mes genoux dans mes mains en inspirant profondément pour calmer cette anxiété, ne faisant aucune blague vaseuse, ni tentant un rapprochement avec elle. Sa devait bien la changer...
-hum... Dis moi Iris, tu as... Déjà entendue des rumeurs sur des... Animaux magiques provenant d'Edoras ? Toi qui cotoîe les mages, tu as déjà entendue parler d'animaux d'Edoras ayant de la magie venant dans notre monde ?
Ma question sortait de nul part, mais je la posais assez souvent à des inconnus au bar, des gens qui oublieraient vite et ne se poserait pas de question gênante. J'évitais normalement les personnes que je connaissais, mais me voir dans cet état-là, à la recherche de Sheena, même après ce temps-là. J'avais envie d'avoir d'autre information, peut-être d'autres espoir ou simplement y mettre un terme, que ce soit dans sa disparition ou dans sa « non-apparition » en Edoras.
Je ne m'étais pas sentis aussi faible depuis longtemps, je regardais le sol sec, mes pieds, sans lever le regard vers Iris. Allait-elle faire rayonner ma journée ? La rendre plus triste ou bien se poser trop de question à mon sujet ? | | | Sam 18 Avr - 11:22 Feat Kuroro When we find ourselves among the dead Doucement assise à coté de Kuroro, Iris tenta de comprendre son mal. Si elle pouvait l'aider en quoi que ce soit, elle le ferait sans hésiter. Que ferait-elle, si son fournisseur officiel et son revendeur, venant à devoir se sentir et à ne plus pouvoir exercer ? Plaisanterie de mauvais goût certainement, car ce n'était pas sa préoccupation première. L'écoutant alors parler de son père, elle affiche un air compatissant.
" Je suis désolée de l'apprendre. " Le ton était sincère, et sa main vint doucement se poser dans le dos de Kuroro pour exercer un léger mouvement de réconfort. La jeune femme, c'était toujours voulut très tactile, sans pour autant avoir de mauvaises pensées en son esprit. Il lui arrive bien souvent, de se mettre dans des situations embarrassantes sans bien même s'en rendre compte. Toutefois, cela était parfois amusant. Combien d'hommes et de femmes, se sont fourvoyer sur ses intentions. Iris était une personne assurée dans sa gestuelle, et non sans retenu. Bien qu'elle reste respectueuse et délicate, dans son attitude. Pour le moment, elle se voulait simplement réconfortante envers l'homme assis à ses cotés. Il n'avait pas l'air au mieux, et son coté médecin ressortait. Elle n'allait pas le laisser ainsi. Sans compter la médecine, elle était aussi son amie, du moins, s'en considéré ainsi. Ils se connaissent depuis assez longtemps maintenant, pour être plus que de simple connaissance.
Kuroro sembla vouloir changer de sujet, tel était son choix. Iris n'était non plus de ce genre de femme à vouloir empressement démêler les émotions des autres. S'il ne voulait pas en dire plus sur son père, c'était à lui de voir. Sa main quitta alors doucement le dos de l'homme, pour venir doucement se poser sur son menton. Elle eut un petit temps de réflexion. " Hum... Pas particulièrement. Tout du moins, pas de plus ou moins différentes de celles qui arpentes depuis fort longtemps ce monde. Tu en recherches une en particulier ? Je pourrais peut-être t'aider ? " Un dévouement qui n'était pas forcement inattendu par Iris, il était de sa nature de souvent se proposer aux services des autres. En réalité, c'était aussi assez égoiste de sa part. Pourquoi ? La jeune femme cherchait à aider certes, mais si elle pouvait aussi vadrouiller un peu, et découvrir de nouveaux horizons et de l'aventure, elle saisira l'occasion à tout moment. Encore plus, s'il s'agissait d'une créature magique, elles avaient le don pour attirer son intention.
Mais pour le moment, Kuroro semblait encore vouloir dissimuler son état d'anxiété, et la guérisseuse le sentit bien. Sa main vint alors saisir la sienne, dans cette blanche et ingénue dont elle sait tant faire preuve. Puis, elle se releva en l'incitant doucement à se relever. " Tu pourrais me raconter tout cela en marchant un peu, ça te ferait du bien. " Il était certainement assez déconvenue d'afficher un tel sourire en ces lieux, mais la jeune femme se voulait douce et agréable. D'ailleurs, les regards appuyant des personnes passant aux alentours, semblaient effectivement en être indignés. Iris en passa outre, ce n'est pas la première fois, ni certainement la dernière, que son attitude enjouée puisse paraître dénaturée aux yeux des autres. Il lui arrive même parfois, à cette taquine, d'en jouer pour voir l'agacement sur le visage des autres.
agora | | | Ven 24 Avr - 20:41 C'était déplaisant de me retrouver dans une situation ou je me sentais fragilisé, cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps et je n'étais pas franchement fan de cela, je m'en serais bien placer. Je ne voulais plus montrer de fragilité, tant pis si je passais pour une personne qui se moquait du monde si cela pouvait m'éviter de souffrir encore.
Malgré tout, vue dans cet état-là, par une... Amie, j'aurais bien dit cela, mais je ne savais pas trop ce qu'elle pensait en retour, donc je n'allais pas m'avancer sur ce sujet-là. Je lui donnais quelques informations sur moi et en bonne personne bienveillante, Iris ne tarda pas à se montrer compatissante. Je me demandais si elle avait déjà perdu des personnes ? Certainement et peut-être même plus que je n'imaginais avec son job.
-Merci. La remerciais-je à voix basse de sa compassion, comme pour ne pas être entendue.
Cependant, je ne voulus pas m'éterniser dessus, plus encore, j'avais des questions qui me venait en tête sur... D'autres sujets que je voulais règler, c'est pourquoi, que, ne sachant trop parler. Je donnais plus d'indice et sa réponse... Avouons le, je ne l'a compris pas. Je me repassais mentalement ma question en tête pour obtenir cette réponse. Elle n'avait pas d'idée, pas entendue parlé ? J'étais sceptique, mais surtout déçu... D'ailleurs j'en soupirais même si elle voulut en savoir plus.
Elle me tira alors pour me relever, me proposant de marcher pour en parler. Dans d'autre circonstance j'aurais flirter mais là... Je n'en n'avais pas l'envie, je décidais donc de rester plutôt neutre de ce côté là et d'être pour une fois un peu sérieux ! Pire même, parler de moi !
-Pourquoi pas Iris. Je n'avais plus la même vigueur, ni le sourire mutin, je me contentais de me lever et de la suivre hors du cimetière avant de conter mon histoire. Regardant le ciel, je lui avouais qui j'étais.
-Je suis un mage d'Edoras Iris. Je vivais avec une louve dans un recoin isoler, cependant lors de mon transfert, je l'ai perdu. Je suis sur qu'elle avait de la magie et donc... j'espérais la retrouver ici, elle m'est précieuse, cependant je n'ai rien trouvé à son sujet depuis mon arrivé je commençais à désespérer et... J'ai peur qu'elle soit morte ou que je ne la retrouve jamais. Admis-je finalement, jetant un coup d'oeil au cimetière derrière-nous.
Je me laissais guider par Iris, délaissant ma direction et me concentrant sur ses propos, ses questions. Voir ce cimetière m'avait donner un coup au moral plus plombant que je ne l'aurais imaginé. |
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