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[FB] Shining (smile) ★ ft. Lyon
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Dim 26 Jan - 23:02
Ce RP se situe avant la Bataille de la Cité Royale.

SHINING
ft. Lyon

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
« Je peux m’en charger ! » Déclara la rosée avec enthousiasme alors qu’elle croquait avec appétit dans sa pomme. Ce soir-là, ils n’étaient que trois autour du feu, avec Ultear et Jellal. Les bruits qui courraient sur le manoir récemment acheté par un homme du nom de Torrance leurs étaient parvenus et ils en étaient tous trois venus à se poser la même question : la magie noire était-elle liée à ces phénomènes ? Les faits étaient intriguant et le fait que le mobilier du manoir semble vouloir s’en prendre aux propriétaires ne laissait rien présager de bon…pour autant ils n’en savaient pas plus. Ils n’avaient qu’un moyen d’en avoir le cœur net, c’était de se rendre sur place. Jellal et Ul avaient échangés un regard. Etant tous deux en pleine préparation d’une mission qui n’aurait pu attendre, Meldy s’était proposée pour aller jeter un œil et s’assurer de l’absence de magie noire dans ce manoir. Et si par malheur il s’évérait que l’endroit était plus dangereux qu’ils ne le pensaient, alors elle n’agirait pas seule. Elle le leur avait promis, simplement parce qu’ils ne l’auraient pas laissée partir dans le cas contraire.

C’était ainsi qu’elle s’était retrouvée perchée en haut d’un arbre après s’être infiltrée dans la cité en pleine nuit. Elle avait évité au mieux les rencontres et baissant son visage à moitié caché par sa capuche lorsqu’elle avait le malheur de croiser quelqu’un. Une fois sur place, elle avait été agréablement surprise par la végétation luxuriante qui lui offrait enfin une couverture convenable pour approcher du bâtiment. Cependant, elle n’avait pas croisé âme qui vive, et alors qu’elle observait le manoir du haut de son perchoir en balançant tranquillement ses jambes dans le vide, elle n’avait pas non plus l’impression qu’il était plus peuplé que les alentours. Ne voulant prendre aucun risque, elle était restée un long moment à simplement observer les éventuelles allées et venues. Mais rien.

Descendant finalement de son perchoir, elle s’approcha du bâtiment et en fit le tour, observant l’intérieur depuis les fenêtres. Si le manoir était meublé et décoré avec gout, elle voyait déjà par endroit des objets renversés ou brisés, et fini même par tomber sur une fenêtre qui n’était guère plus qu’un tas de morceaux de verres empilés. C’est une moue curieuse dessinée sur son visage qu’elle termine de faire le tour du propriétaire pour se planter devant la porte d’entrée. Elle n’a vu personne et pourtant cela ne veut pas dire que l’endroit est vide. Pas acquis de conscience, elle attrape la poignée de la porte, persuadée de tomber sur une porte fermée à clé. Cette dernière s’ouvre pourtant sur une entrée plongée dans l’obscurité. Refermant la porte derrière elle, elle fait quelques pas à l’intérieur, sur ses gardes. Même si elle n’a vu personne, elle reste persuadée qu’elle pourrait tomber nez à nez avec quelqu’un à tout moment.

Son regard se perds sur à peu près tous les éléments de la pièce. Elle ne voit ni ne perçoit aucun signe de magie noire et lâche finalement un soupire de soulagement. Si ce qu’ils ont entendu sur les évènements étranges qui se déroulent ici est vrai, alors la raison est toute autre et elle reste malgré tout curieuse de découvrir quels secrets peuvent bien se cacher ici. Elle s’approche d’une porte pour visiter une autre pièce lorsque la porte d’entrée claque derrière elle. Elle se retourne dans un sursaut et l’inquiétude qui l’envahis disparait aussitôt lorsqu’elle reconnait le mage qui lui fait face. Si ils ne se sont jamais véritablement rencontrés, elle connait le mage de glace qui lui fait face non seulement parce qu’Ultear lui a déjà parlé de lui, mais également parce qu’elle a eu l’occasion de voir ses exploits lors des jeux magiques. Si elle n’avait pas entendu parler de lui elle se serait sans doute volatilisée. Mais elle rencontre pour la première fois le premier disciple de Oul, le frère de Grey…Il lui suffit que leurs regardent se croisent pour que toute son inquiétude s’envole. En l’espace d’un instant, sa surprise laisse place à un rayonnant sourire sur son visage. « Bonjour ! » Lâche-t-elle le plus innocemment du monde alors qu’un signe de main vient se joindre à la parole. L’inquiétude qu’elle ressentait jusqu’alors s’était tout simplement envolée alors que sa bonne humeur naturelle avait repris le dessus. Et son sourire ne s’évanouit pas.

(c) DΛNDELION
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Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Dim 26 Jan - 23:06
SHINING
Lyon & Meldy

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Derrière ce visage plutôt hermétique qui ne semble s’éblouir de rien, et qui semble tout juste satisfait, Lyon est en réalité très enthousiasmé par ce le détaillé de mission qu'il est en train de lire. Ce qu’il se passe dans cette maison est digne des plus grands polars ! Oui, car contrairement à Grey, Lyon se cultive et est respectablement calé en littérature. D’après les précisions, un excellent mage est recommandé pour cette mission, Lyon se dit que c’est sans doute une belle occasion pour former Shelia. Toutefois, celle-ci est absente de la guilde à cet instant, mais tant pis. L’argenté va partir tout d’abord en éclaireur auprès des Torrance, qui séjournent chez leur voisin depuis que leur manoir part en vrille. Ils vivent à la Cité Royale, cela fait une petite trotte, or Lyon se doit de réserver cette mission auprès d’eux avant qu’un résidant de la capitale ne le devance. Il pourra mener les prémices d’enquête et déblayer le terrain pour la chasseuse de Dieu céleste. Le Scalien ne se doute pas qu’il est déjà en train d’être devancé et que ses plans vont complètement tomber à l’eau… sans qu’il n’y voie le moindre inconvénient.

Certes la capitale n’est pas si loin, mais faire un trajet tout seul, c’est un peu maussade quand on est habitué à une maladroite comme Shelia. C’est donc sans honte que l’argenté prend le départ avec un convoi de Troia. Il se présente ensuite à l’adresse indiquée sur le détaillé de mission. C’est celle des voisins des Torrance, où ceux-ci ont temporairement élu domicile. On l'invite à entrer après qu'il ait toqué. Les hommes ignorent l’identité de Lyon mais Ludivine Torrance, qui lit un peu plus le Sorcerer et les rubriques des mages sexy, le reconnaît de suite. « Vous êtes Lyon Vastia, le mage de Lamia Scale ! » L’intéressé s’incline respectueusement. « Je suis venu vous apporter mon aide. » Pour Ludivine, ils sont sauvés, ce qui a le mérite d’un peu retirer l’air maussade imprimé sur le visage de son mari. Ce dernier détaille la situation à Lyon, qui donne quelques hochements de tête de temps à autres tandis qu’il assimile les informations. Eh bien… ce ne sera pas de tout repos. L’air solennel, l’argenté hoche une dernière fois la tête en déclarant : « Je lèverai le maléfice de votre manoir en prenant garde à vos biens personnels. Permettez-vous que je jette un coup d’œil immédiatement ? » Il est très curieux de constater tout de suite, par lui-même, les phénomènes paranormaux dont il est question. Les Torrance acceptent, et lui affirment d’ailleurs que la maison est ouverte – vu leur situation, ils ne craignent vraiment pas les voleurs !

Lyon se rend au majestueux manoir d’en face, plus vaste que celui qu’il vient de quitter. Quand il entre, une personne est déjà présente dans l’endroit lugubre, seulement éclairé par la lueur des fenêtres. Quelqu’un qui ne devrait pas être ici. Ni un fantôme, ni un mobilier qui se déplace, quelqu’un encapuchonné qui plus est. Ça commence fort ! se dit l’argenté avec méfiance tandis qu’un souffle glacial s’échappe déjà de son poing droit. La porte claque derrière Lyon et la personne se tourne vers lui, révélant qu’il s’agit en fait d’une jeune femme un peu surprise par le bruit. Alors que le Scalien ne sait pas comment réagir (il est à peu près hors de question qu’un gentleman comme lui s’en prenne à une femme si elle ne tente pas de le tuer d’abord), celle-ci le salue avec naturel, et son visage aux traits délicats s’illumine d’un sourire éclatant et adorable. C’est un diamant qui renvoie les rayons du soleil directement vers le cœur de Lyon, et qui le transperce. Ses yeux s’écarquillent d’ailleurs, sous l’effet du choc, tandis que ses pommettes se colorent d’une légère teinte rosée. Il est complètement désarmé ! Ses terminaisons nerveuses sont grillées, son cœur lui tape dans les oreilles et sa vue est éblouie, comme confrontée à un soleil d’été après dix ans de nuit. « Elle est s-si… » bafouille t-il tout bas. Lyon s’éclaircit la gorge et se tait un instant. Il n’y a pas exactement de mot pour la décrire, entre la perfection de ses traits, le rose si doux de sa longue chevelure encadrant élégamment son minois, son teint de porcelaine, son sourire étincelant de douceur, d’honnêteté et de candeur. La féminité et l’innocence dans sa plus délicate forme ! Il n’a jamais rien vu de tel ! En un clin d’œil, soit à la vitesse d’un déshabillage Vastien, l’argenté se tient devant elle, les mains dans les siennes, ses yeux miroitant d’une profonde admiration non retenue, assumée. « À en juger par la réaction de mon cœur en cet instant, je sais désormais qu’il n’a jamais connu le véritable amour auparavant » affirme ce grand passionné sans détour, et son cœur tambourine encore. Son intonation, déjà assez aristocratique de nature, n’en est que plus pompeuse quand il s’exprime. Plus aucune femme n'existe pour lui (même cette pauvre Shelia, avec qui il est censé faire cette mission à la base). Et il. Ne. Lâche. Pas. Ses. Mains ! « Vous êtes venue résoudre le mystère de ces lieux n’est-ce pas ? » C’est une certitude pour lui ! Cette femme si belle, si rayonnante, est présente pour apporter son aide. Elle ne s’est pas manifestée aux propriétaires tout simplement parce qu’elle ignore l’adresse à laquelle ils logent en ce moment, alors elle s’est rendue au manoir directement ! Toute autre explication lui est inconcevable. Et même si cette inconnue lui répondait "Non, je suis venue élaborer un plan pour tuer le roi et détruire le monde", il entendrait sans doute autre chose !  « Je m’appelle Lyon, je suis un mage de Lamia Scale et officiellement contracté pour cette mission… mais je serais honoré de la partager avec vous. Puis-je avoir votre nom ? »


(c) DΛNDELION
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Dim 26 Jan - 23:11
SHINING
ft. Lyon

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
Meldy porte en elle une joie de vivre qu’il est difficile de lui ôter. Malgré son statut de criminelle, de fugitive, c’est un rayon de soleil miniature qui se cache sous une cape sombre pour qu’on ne la reconnaisse pas, pour que l’on ne la retrouve pas. En n’importe quelle autre circonstance elle n’aurait pas adressé ce sourire à quiconque et aurait juste dû s’évaporer en découvrant qu’elle n’était pas seule dans le manoir -il s’agissait là d’ailleurs d’une promesse faire à Ultear. Mais face à elle ne se trouvait pas n’importe qui. Ce n’était pas juste un étranger -même si elle devait lui être totalement étrangère. Il s’agissait du disciple de Oul, du frère de Grey…Alors elle était restée, sans vraiment comprendre pourquoi elle n’avait pas juste suivi les consignes de se volatiliser. Les consignes ne faisaient état d’aucune exception, pourtant aux yeux de la rosée il était une exception. Au même titre qu’auraient pu l’être Grey ou Juvia d’ailleurs. Et son visage s’était illuminé de son doux sourire alors que sa capuche retombait derrière elle pour pendre naturellement dans son dos.

Il lui suffit de quelques clignements de cils pour qu’il se retrouve, de l’entrée où il était, juste en face de la rosée en prenant ses mains dans les siennes, le regard brillant d’une fascination dont elle ne peut saisir le sens, et encore moins lorsqu’il s’adresse à elle pour la première fois de sa vie. « À en juger par la réaction de mon cœur en cet instant, je sais désormais qu’il n’a jamais connu le véritable amour auparavant » Elle plonge ses yeux dans le regard brillant du mage et se sens légèrement rougir face à cette déclaration qui pourtant, ne semble avoir aucun sens puisqu’ils ne se connaissent pas. Elle retrouve en lui cette passion qu’elle admire tant chez sa sœur de cœur et, connaissant l’amour fou et sincère que Juvia porte à Grey, elle ignore comment réagir sur l’instant. Elle bafouille un timide « Je… » sans véritablement savoir que répondre et sa phrase se perds dans l’oubli. Elle croit d’ailleurs se souvenir qu’il semblait porter une admiration identique à la mage d’eau lors des jeux magiques, alors qu’elle-même n’avait toujours eut d’yeux que pour son Grey.

Il garde ses mains dans les siennes et elle n’a pas le réflexe de les lui retirer. Ils restent ainsi assez proches l’un de l’autre pour qu’elle puisse remarquer que les étoiles dans son regard ne s’éteignent pas, loin de là. « Vous êtes venue résoudre le mystère de ces lieux n’est-ce pas ? » Elle se doutait bien qu’une demande d’aide avait été officiellement faite aux guildes environnantes, mais elle avait espéré y jeter un œil avant que celles-ci ne viennent enquêter sur les lieux. Avec un petit sourire gêner elle se contente d’hocher positivement la tête. Elle pourrait simplement tourner les talons et partir maintenant en sachant que l’endroit est entre de bonnes mains, qu’elle ne ressent ici aucune forme de magie noire de toute façon. Mais la rosée à cette curiosité de toute ce qu’elle ne connait pas, d’apprendre encore et toujours de nouvelles choses. Elle n’a pas la moindre idée de ce qui provoque ces phénomènes et elle aimerait le découvrir. Parallèlement, elle s’avoue sans mal qu’elle serait également ravie d’apprendre un peu plus à connaitre le frère de Grey…Alors elle n’en fait rien. Elle reste simplement là, ses mains dans les siennes et son regard qui ne le quitte pas.

« Je m’appelle Lyon, je suis un mage de Lamia Scale et officiellement contracté pour cette mission… mais je serais honoré de la partager avec vous. Puis-je avoir votre nom ? » Tout ça, elle le sait déjà. Mais elle ne peu pas vraiment lui répondre qu’elle le connait parce qu’elle est la criminelle qui a voulu tuer son frère il y a 8 ans de ça, sur l’île sacrée de sa guilde. Tout comme elle ne peut pas vraiment lui dire qui elle est en réalité. Mais un prénom, cela n’en dit pas grand-chose sur elle. Assez pour l’accompagner dans cette enquête de quelques heures. Suffisamment peu pour qu’il ne comprenne pas qui elle est en réalité. La gêne de cette belle déclaration mise de côté, son sourire rayonne de nouveau pour lui. « Je suis Meldy, je serais ravie, Lyon, de pouvoir enquêter avec vous pour trouver l’origine de ces étranges phénomènes. » Inconsciemment elle serre un peu ses mains dans les siennes sans cesser de lui sourire comme s’ils se connaissaient depuis toujours.

Et puis, finalement, elle lâche ses mains et tourne les talons pour faire face à cette porte qu’elle s’apprêtait à ouvrir lorsqu’il est entré. « J’ai pris le temps d’explorer les alentours avant d’entrer, mais je n’ai rien remarqué de suspect. » L’informe la rosée avant d’ouvrir la porte qui la mène dans un salon qui devait être très certainement décoré avec gout avant que des dommages ici et là fassent perdre tout son charme à la pièce. Si le lustre qui domine la pièce n’a rien perdu de sa splendeur, quelques vases ont été détruits, comme s’ils avaient été jetés contre les murs, et les canapés sont marqués par des coups de griffes qui ne ressemblent à aucun félin que Meldy connait -mais elle ignore encore beaucoup de la faune d’Edoras. « N’importe qui aurait pu détruire ces vases. Mais ces traces… » Elle effleure du bout des doigts les larges griffures portées aux canapés. « Est-ce que vous connaissez des animaux capables de tels dommages ? Ou peut-être pourrais-ce être un mage ? » Mais elle ne voit pas vraiment pourquoi un mage s’amuserait à venir faire un tel grabuge ici, si ce n’est une vendetta personnelle…Ce qui reste fort peu probable. Elle tourne son visage interrogateur vers Lyon, dont elle connait l’intelligence de réputation. Elle est bien impatiente de connaitre son avis sur la question.

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Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Dim 26 Jan - 23:15
SHINING
Lyon & Meldy

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
Meldy, il connaît ce prénom. L’acolyte d’Ultear. Ensemble, elles ont libéré Jellal et Lyon sait qu’ils foulaient les terres d’Earthland en quête de rédemption. C’est un état de fait dont il avait parlé avec Grey il y a un bout de temps, lorsque celui-ci était revenu après sept ans d’absence. Cependant, le Scalien a un doute quant au fait que cette même Meldy risquerait de se mesurer à la Cité Royale, et d’y apporter son aide. Il doute même qu’il pourrait la rencontrer un jour, vu la discrétion sans pareille de ses semblables. Son frère l’a rencontrée en personne, mais pas lui. Avec cette femme qu'il a en face de lui, ce prénom sonne différemment à ses oreilles, et lui semble plus joli, séraphique. Ses doutes n’ont pas leur place en cet instant de toute façon. Lyon est subjugué, et il a une mission à réussir malgré cela ! Aussi, une autre certitude lui vient tandis qu’il sent les doigts de la douce resserrer les siens et qu’elle soutient son regard en lui souriant. Elle n’est pas une femme qui aime un autre homme, sinon, elle réagirait différemment à son attention. C’est important à savoir, ça, parce que même s’il est passionné et tenace, Lyon apprend aussi de ses erreurs. Il ressent comme un regret au coeur quand elle le lâche, mais il faut bien bosser.

« J’ai pris le temps d’explorer les alentours avant d’entrer, mais je n’ai rien remarqué de suspect. » Il s’en serait douté. D’après les informations des propriétaires, le Vastia a la certitude que tout vient de l’intérieur. « Cet endroit présente les caractéristiques d’un manoir hanté, il est hostile à ceux qui le visitent, mais n’ayez crainte » dit-il en entrant dans la pièce qu’elle vient d’ouvrir. Il se tourne ensuite vers elle, un léger sourire serein flotte sur ses lèvres. « Je veille sur vous. » Difficile de voir que c'est une vague plaisanterie de sa part. Il se doute qu'elle n'aurait pas peur, même sans lui... mais il l'a protégera quand même. La demoiselle rayonne tellement qu’elle est obligée d'attirer tout de même son attention sur le fait que l’endroit est un peu mis en pièce. Ah oui. La mission.  « N’importe qui aurait pu détruire ces vases. Mais ces traces… » Quand il détourne son attention d’elle pour observer ce qu’elle désigne, son regard perd son éclat d’admiration et redevient neutre, sérieux. Il constate tout de même que ses mains son élégantes, car il ne perd pas le nord non plus. « Est-ce que vous connaissez des animaux capables de tels dommages ? Ou peut-être pourrais-ce être un mage ? » Meldy y voit donc un potentiel canular, ce qui est une preuve de finesse d’esprit. Lyon aussi penche toujours du côté de l’excès de rationalité, mais vu les informations qui lui ont été léguées, et surtout, le sentiment que lui inspire ce manoir, il envisage plutôt l’autre pendant, pour une fois. « C’est possible, mais je ne penche ni pour l’un ni pour l’autre. Il est dit que les lieux chargés d’histoire, et potentiellement de drames, gardent en leur sein l’énergie spirituelle de ceux qui ne trouvent pas le repos. Cela se traduit par des phénomènes paranormaux, l’intervention de forces surnaturelles et parfois, l’apparition de fantômes, soit tout ce que les Torrance ont observé jusque là. J’ignore s’il faut croire aux récits tirés de Creepy Island, et hautement enrichis par l’imaginaire populaire, mais j’ai l’intuition que quelque chose de grave est arrivé dans ce manoir »

Lyon parcourt l’immense pièce en écrasant quelques bribes de vase au passage, et pousse la porte du fond. Il jette seulement un coup d’œil à ce qui semble être un second salon, dans un autre style, mais n’y entre pas. Il se tourne de nouveau vers la belle mage. « L’ancien propriétaire est amnésique et vit désormais avec sa fille. Est-ce que la magie d'ici a provoqué sa perte de mémoire, est-ce une maladie… ou fait-il semblant de tout oublier parce qu’il a des choses à cacher ? Il y a des chances que nous trouvions des réponses à la cave. C’est le seul endroit auquel les Torrance n’ont pas eu accès. Elle est gardée par un code que l’ancien propriétaire a… oublié de leur transmettre » conclut l’argenté d’un ton emprunt d’un certain ennui. Aucun des Torrance ne s’est dit que ce serait peut-être bien d’insister pour l’avoir ? Il va falloir ruser. L’amnésique a dû laisser des indices pour lui-même dans le manoir, voire le code tout fraichement écrit quelque part. Sinon, il faudra aller le voir en personne, vérifier s’il ne l’a pas inscrit dans un journal qu’il a gardé… ou s’il ment. C’est quand même bizarre de s’obstiner à laisser un code chez soi qu’on oublie, plutôt que de confier les potentiels biens précieux de la cave en les confiant à quelqu’un ou à un organisme de confiance. Ce ne sont sans doute pas que des richesses, que ce sous-sol abrite ! Lyon discute avec elle de tout cela, pour voir ce qu'elle en pense de son côté.

Etant averti d’un certain esprit qui s’amuse justement sur les lustres, le mage peut vérifier par lui-même que c’est bel et bien le cas lorsqu’une ombre semble soudain planer au-dessus d’eux. Dans la précipitation, Lyon n’a pas le temps de former une belle création stable. D’un rapide coup de bras, il jette seulement un aigle de glace en prenant soin de viser la masse informe et non le lustre. La glace le traverse, et pourtant, comme s’il est tangible, l’esprit veut les attaquer avec son fléau d’armes. Cependant, en moins de temps qu’il n’en faut, Lyon est hors d'atteinte, dans un coin de la pièce, avec Meldy qu'il porte dans ses bras comme une mariée. L'esprit disparait et l’aigle qui continuait sa course autour du salon vole en éclat. La poudre de glace les frôle telle une mise en scène, et ç’en est une. Appelons ça le mouvement de drague Vastien. Lyon baisse le regard sur la rose. « Tout va bien ? » Il en fait trop ? Bien sûr que oui ! Et quand il s’agit de la reposer, là tout d’un coup, il a beaucoup moins de réflexes...

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Dim 26 Jan - 23:19
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ft. Lyon

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« Cet endroit présente les caractéristiques d’un manoir hanté, il est hostile à ceux qui le visitent, mais n’ayez crainte » Il se tourne vers elle avant de lui présenter un sourire serein si beau qu’il en est communicatif. Dans la seconde elle lui rend son sourire alors qu’il termine sa phrase. « Je veille sur vous. » Elle garde un demi-sourire. Elle n’a pas vraiment besoin que l’on veille sur elle mais elle reconnait la passion de Juvia en lui et elle n’a pas véritablement envie d’argumenter alors qu’elle sait combien c’est peine perdue. Mieux vaut inspecter les environs pour percer les mystères de ces lieux. Elle n’était pas sensée rester et il elle tarde trop ses compagnons pourraient s’inquiéter pour elle.

Sans avoir été spécialement mandatée pour cette mission, elle n’en sait que peu sur la situation. Il lui aurait été impossible de se présenter aux propriétaires pour en avoir tous les détails alors qu’elle ne peut justifier de travailler pour aucune guilde légale…Et même si elle aurait dû tourner les talons et quitter le lieu en réalisant qu’aucune magie noire n’était responsable des phénomènes du manoir, elle ne l’aurait sans doute pas fait même sans avoir été interrompue par Lyon. Cela résultait autant de sa curiosité naturelle que de son désir d’aider les propriétaires pour qui il n’était même plus possible de vivre dans ce manoir qu’ils avaient achetés. Elle n’avait pas vraiment cru à un canular où à des animaux dont elle ignorait l’existence. Mais sans informations tangibles, elle ne pouvait simplement écarter aucune explications tangibles. Tout lui sembla beaucoup plus clair et évident lorsque le mage de glace partagea avec elle les informations dont il disposait. « C’est possible, mais je ne penche ni pour l’un ni pour l’autre. Il est dit que les lieux chargés d’histoire, et potentiellement de drames, gardent en leur sein l’énergie spirituelle de ceux qui ne trouvent pas le repos. Cela se traduit par des phénomènes paranormaux, l’intervention de forces surnaturelles et parfois, l’apparition de fantômes, soit tout ce que les Torrance ont observé jusque là. J’ignore s’il faut croire aux récits tirés de Creepy Island, et hautement enrichis par l’imaginaire populaire, mais j’ai l’intuition que quelque chose de grave est arrivé dans ce manoir » Elle reste un instant songeuse. Elle n’a jamais fait face à ce genre de phénomènes et ignore bien de quelle manière ils se manifestent. Elle a comme un frisson en s’imaginant ce qui a bien pu se passer ici pour marquer à ce point le lieu d’une énergie magique si hostile. « Ca ne donne pas envie d’y rester… » Murmure-t-elle tout bas, pour elle-même. Elle comprend pourquoi les Torrence ont quitté leur résidence et ont demandés à l’aide. Elle-même, en temps que mage, n’aurait pas eu envie de rester dans un lieu si hostile.

Le Vastia traverse la pièce et jette un œil dans la pièce d’à côté, avant de se retourner vers la rosée. « L’ancien propriétaire est amnésique et vit désormais avec sa fille. Est-ce que la magie d'ici a provoqué sa perte de mémoire, est-ce une maladie… ou fait-il semblant de tout oublier parce qu’il a des choses à cacher ? Il y a des chances que nous trouvions des réponses à la cave. C’est le seul endroit auquel les Torrance n’ont pas eu accès. Elle est gardée par un code que l’ancien propriétaire a… oublié de leur transmettre » Encore une fois il lui donne des informations dont elle n’avait aucune idée et qu’elle n’aurait jamais pu recueillir sans avoir accepté de façon officielle cette mission…Autant dire qu’elle ne l’aurait probablement jamais su. « Qui achèterais un manoir en acceptant de ne pas avoir accès à une partie de la propriété ? » Songe-t-elle, un peu dépitée. Ce n’était pas très malin et à présent, en plus de se retrouver dans l’embarras, ils avaient été obligés de solliciter le mage… « S’il est véritablement amnésique alors il doit bien y avoir un moyen d’accéder à cette cave ! » Lache-t-elle finalement à son coéquipier en retrouvant son sourire éclatant. Meldy est une optimiste qui voit toujours les solutions et le bon côté des choses, même quand il n’y en a pas. « Il doit sans doute avoir noté le code quelque part ! »  Conclu-t-elle joyeusement, en parfait contraste avec le sinistre de la pièce.

Comme pour joindre le geste à la parole elle se dirige vers la petite commode de la pièce et commence à chercher si, à l’intérieur, elle ne trouve rien d’intéressant. Elle ne remarque pas immédiatement la présence de cette ombre qui semble apparaître soudainement sur le lustre au-dessus de leurs têtes. Elle sent cette présence au-dessus de sa tête, mais alors qu’elle cherche dans la commode elle n’y fait attention que lorsque le mage lui envoi un aigle de glace, qui le traverse comme si son corps n’avait rien de matériel. Cela n’empêche pas l’ombre de vouloir s’en prendre à eux avec son fléau d’armes. Bien entendu, la réaction la plus logique face à ce genre de choses serait de s’éloigner ou au moins d’esquiver le coup qui arrive. Pourtant la criminelle s’acharne sur ce tiroir dans lequel elle a réussi à repérer un faux fond. Elle s’empare avec agilité de l’objet en dessous et, lorsqu’elle veut reporter son attention sur la menace pour esquiver l’attaque -un peu trop tard, sans doute- ses pieds quittent le sol et elle se retrouve, elle ne sait vraiment comment, dans les bras du Vastia et dans un coin de la pièce, hors de portée. Dans la surprise elle a perdu son sourire et ses grands yeux verts contemplent l’esprit disparaitre, puis l’aigle voler en éclat, faisant tomber sur la pièce et particulièrement près d’eux de la poudre de glace. « Tout va bien ? » Elle tourne la tête vers lui et rencontre son regard alors que, de nouveau, ses joues rosissent un peu. « Oui… » Murmure-t-elle avant que son éternel sourire ne revienne se dessiner sur ses lèvres. « Merci, Lyon ! »

Il ne semble pas vouloir la lâcher et, l’espace de quelques secondes elle-même semble oublier qu’elle se trouve dans ses bras et qu’ils sont si proches l’un de l’autre. Elle brandit fièrement l’objet qu’elle a récupérer dans ce tiroir sans pourtant être certaine qu’il a de la valeur. Le fait est que l’esprit s’est manifesté et s’en est pris à elle après qu’elle ait émis l’hypothèse qu’ils pourraient trouver un code noté quelque part, et surtout qu’elle ai commencé à fouiller dans cette commode. Ils étaient pourtant tous deux passés sous ce même lustre quelques minutes plus tôt sans qu’il ne se passe rien… La coïncidence lui semble trop folle et si elle ne trouve rien dans ce livre elle est déjà bien décidée à retourner fouiller dans le meuble pour trouver quelque chose de plus utile. « On trouvera peut-être quelque chose d’utile là-dedans ! » Annonce-t-elle fièrement, pétillante, comme toujours, de bonne humeur. Elle ouvre le livre et le feuillette très rapidement. Les textes ne semblent avoir ni queue ni tête mais elle s’arrête lorsqu’elle tombe sur une sorte de croquis mal dessiné qui ressemble vague à un plan sur lequel divers points son mis en valeur. « Est-ce que…C’est une carte ? » Demande-t-elle, incertaine face à la médiocre qualité du dessin. Son attention quitte le carnet et revient sur le Vastia. Leurs visages sont toujours aussi proches et pour cause, il ne l’a pas lâchée. Elle reprend un peu de couleurs alors qu’elle fait revenir ses pieds sur le sol. « Pardon ! » Lâche-t-elle presque immédiatement sans pour autant reculer pour atténuer cette proximité. Elle leur remet la carte sous le nez et lui désigne un point. « Si ça représente le sous-sol… » Son doigt glisse sur la page jusqu’à un second point mis en valeur. « …C’est l’étage ? » Elle tente de déchiffrer mais le dessins est bien trop abstrait pour elle.

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Lyon Vastia
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Dim 26 Jan - 23:20
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Lyon & Meldy

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
« Qui achèterais un manoir en acceptant de ne pas avoir accès à une partie de la propriété ? » « Des gens qui ont le coup de cœur » répond l’argenté avec un petit air indéchiffrable. Autre exemple que ce beau manoir : l’humain a ses secrets, et on n’a pas besoin de tout connaître d’une personne pour l’aimer et la vouloir tout de même. Ce romantique s’y connaît en la matière. Il s’était même goudronné dans un amour sans issue avec Juvia il y a presque deux années désormais, alors que le cœur de celle-ci appartenait à un autre. Il avait fallu se faire laminer la face par une de ses attaques combinées avec Grey pour lui faire prendre conscience qu’il fallait, probablement, lâcher l’affaire. C’est pour cela qu’il s’est montré vigilant à la réaction de Meldy lorsqu’il l'a abordée, pour vérifier si un autre homme n'occupe pas son esprit. D'après ces constats, la voie semble libre...

L’optimisme de la belle la rend d’autant plus adorable. Après son sauvetage de gentleman, Meldy ne fuit pas les bras de Lyon immédiatement. Elle lui présente le livre qu’elle tient d’un air victorieux et l’argenté se contente de l’observer avec un fond de considération et de tendresse dans les yeux. La rose s’intéresse à ce qu’elle tient tandis qu’il contemple toujours son visage pour sa part. Ses pommettes retrouvent une légère couleur rosée d'avoir le privilège d'être si proche d’elle et d’observer sa beauté d’aussi près. Il incline la tête tout en l’observant et, quand la belle relève la sienne, ils sont d’autant plus proches l'un de l'autre. Si Lyon était moins romantique, il aurait grillé les étapes et l’aurait embrassé sur le champ. « Pardon ! » Elle descend de ses bras, lui laissant un petit regret au cœur. Elle lui présente la carte qu’elle a trouvée. Il est donc temps de se reconcentrer. « Si ça représente le sous-sol… c’est l’étage ? » Lyon s’y intéresse et plisse un peu les yeux, encore plus incertain qu’elle quant à ce que chaque indication représente.

Mettons que le propriétaire n’a pas voulu tatouer le code sur lui-même car une prise d’otage aurait donc suffi à ses agresseurs de trouver ce qu’il leur faut en un rien de temps… qu’a t-il fait de ce code ? Que ferait un amnésique s’il veut garder un lien avec la cave sans avoir à mettre dix ans pour y accéder ? Lyon prend délicatement le livre, en prenant soin de frôler les mains de la belle dans sa tâche. « Ce manoir possède une magie antivol datant d’avant l’arrivée des Torrance. Elle est actuellement désactivée » Lyon fait quelques pas dans la pièce, une main tenant le livre, l’autre sous son menton tandis qu’il réfléchit. « L’ancien propriétaire ne pouvait pas écrire le code en entier à un seul endroit, cela aurait facilité la tâche à ceux qui l’auraient vandalisé en son absence. Il est plus probable qu’il ait laissé des bribes de code à divers endroits pour que les autorités puissent intervenir avant que des voleurs ne résolvent l’énigme » raisonne t-il avant de marquer une pause. Cela expliquerait les différents points sur la carte. Il jette un bref coup d’œil au tiroir qu’a fouillé Meldy avant de s’intéresser de nouveau à l’objet qu’il tient.

« À l’achat, il convient pour l’ancien propriétaire de débarrasser les lieux de toutes ses affaires personnels, ce qui signifie… » Il donne une légère secousse au livre. « Qu'un des Torrance a réalisé ce plan. » Vu la réaction du manoir dès que Meldy s’est tenue proche d’un potentiel indice menant à la cave, ils ont dû en voir de toutes les couleurs à le réaliser. Pas étonnant qu’ils en sont arrivés à fuir. Et ils n'ont pas dû en venir à bout, sinon ils en auraient fait part au mage de glace. Lyon analyse le plan avec une certaine difficulté (on voit que ça n’a pas été réalisé par des cartographes…). C’est d’autant plus compliqué qu’ils ne connaissent même pas le manoir et que l’entrée n’est pas mise en évidence sur le papier. Le nombre de pièces aux deux étages induit en erreur. « Il va falloir commencer par faire preuve de logique » décrète le mage de glace en lui rendant le livre : c’est sa façon de faire savoir qu’il n’est pas sûr de comprendre le plan sans avoir à le dire clairement, pour le bien de son intelligence et de la fierté qu’il a envers celle-ci. Ils quitte le séjour avec Meldy et retourne au hall pour gravir les escaliers. À l’étage se tient une cheminée. La sculpture posée dessus s’en détache pour foncer sur eux, mais Lyon l’écarte d’une création de glace. La chambre parentale a plus de chance d’être exposée Sud, il prend donc la direction de la droite. Après avoir ouvert quelques portes sans succès, Lyon s’arrête en découvrant la plus belle suite. Ce doit être ici que les propriétaires dorment. Il laisse galamment Meldy passer la première et entre à sa suite.

Parcourant la pièce, le Lamia s’assoit sur le majestueux lit et lève les yeux vers le plafond. Aucune marque, et même aucune éraflure. Si on dort sur le dos, c’est la première chose qu’on voit. C’est donc là, où il conviendrait de laisser le premier indice si une personne a la mémoire remise à zéro au réveil. Mais si elle dort sur le côté… Lyon tourne la tête vers la table de chevet. La taille de celle-ci dépasse un peu le lit bas. Quelque chose est d'ailleurs gravée sur le côté du meuble, pas si évident au premier coup d’oeil, mais sans doute bien visible pour quelqu’un qui se réveillerait la joue sur l’oreiller. Ou qui peinerait à dormir durant une nuit éclairée par une belle lune. L'argenté se penche un peu. « 16 | rdc n3 » lit-il. Lyon se redresse d’un coup lorsque la porte de la chambre claque. Meldy en étant plus proche, il se lève simplement et la laisse vérifier. Apparemment, c’est verrouillé. Ils n’ont pas exactement le temps de s’en lamenter que la porte du dressing, de l’autre côté, s’ouvre brusquement. Les vêtements restent en place, mais les objets, sacs, chaussures et objets magiques foncent sur eux. Se plaçant devant Meldy, Lyon utilise promptement le Ice-Make Shield pour les protéger tous les deux. Les artefacts s’écrasent un à un dessus avant de tomber au sol. Il rompt sa création et se tourne vers sa belle coéquipière. « Ça ne me dérange pas de rester ici avec vous en attendant que cette pièce accepte de nous libérer » déclare l’argenté avec un sourire furtif, sachant qu'il pourrait aisément défoncer la porte avec sa magie... et ce qu'il vient de dire n’est qu’une moitié de plaisanterie. « Je peux ? » demande t-il alors en saisissant de nouveau le livre qu’il lui a laissé plus tôt.

« 1 et 6 constituent les deux premiers chiffres du code, à mon avis. La suite de ce que j’ai lu doit être le lieu du prochain indice. Rez-de-chaussée n3… Nord, troisième pièce ? » Peu sûr ! La carte peut être utile cette fois, maintenant qu’ils ont exploré une partie du manoir et qu’ils savent où se situe un des points…

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Dim 26 Jan - 23:24
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LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
Le Vastia récupère le carnet dans lequel se battent à la fois des notes indéchiffrables et un plan si bien réalisé qu’elle aurait pu l’avoir réalisé elle-même lorsqu’elle n’avait guère plus de douze ans…Et encore, Ul était si exigeante qu’elle aurait peut-être fait mieux à l’époque. Silencieuse, elle écoute son raisonnement alors qu’elle porte son attention sur les moindres petits détails de la pièce. Si elle n’y remarque rien d’intéressant elle reste néanmoins à l’affut d’une nouvelle attaque, vienne-t-elle de l’esprit du lustre où d’ailleurs. Mais plus rien ne semble vouloir s’en prendre à eux dans cette pièce, pour le moment du moins. « À l’achat, il convient pour l’ancien propriétaire de débarrasser les lieux de toutes ses affaires personnelles, ce qui signifie… Qu'un des Torrance a réalisé ce plan. » Comme elle précédemment, le mage de glace semble se pencher sur le plan. « Il va falloir commencer par faire preuve de logique » Il lui rend le carnet et, l’espace de quelques secondes, elle reporte son attention sur cette carte qui n’a toujours aucun sens pour elle, probablement pas davantage pour lui puisqu’il ne fait aucun commentaire dessus. Elle emboite ses pas, non sans attraper un crayon dans le tiroir fouillé précédemment. Sur la page vierge qui fait face au plan qu’elle n’arrive pas à déchiffrer elle commence à gribouiller son propre plan les salles qu’elle traverse à la suite du mage. Le séjour, le hall d’entrée et les escaliers qui les font accéder au premier étage. Elle commence alors un second plan pour différencier correctement les différents niveaux. Prise dans ses croquis, elle ne remarque pas la sculpture de la cheminée qui leur fonce dessus et qui se fait écartée par une création de glace. Elle le remercie d’un tendre sourire alors qu’il ouvre quelques portes -et qu’elle continu de répertorier les pièces dans le carnet.

La dernière porte de ce côté du couloir s’ouvre sur une grande suite qui semble être la chambre des propriétaires, pièce dans laquelle ils s’engouffrent tous les deux. Elle examine les quelques meubles proches de la porte d’entrée tandis que Lyon se dirige vers le lit. « 16 | rdc n3 » Elle tourne brièvement la tête vers lui avant que la porte de la chambre claque et qu’elle reporte toute son attention dessus. Elle appuie sur la poignée, tente même de forcer un peu au cas où la porte serait d’une nature difficile, mais rien n'y fait. « C’est verrouillé… » Murmure-t-elle plus pour son coéquipier que pour elle-même. Concentrée sur la porte d’entrée elle n’a pas le temps de réagir lorsque la porte du dressing s’ouvre pour que tous les objets et diverses paires de chaussures leur fonce dessus. Heureusement pour elle il ne faut guère plus de quelques secondes pour le Vastia pour se retrouve près d’elle et les protéger d’un bouclier de glace Les différents projectiles le percutent avant de s’écraser au sol et sa création disparait en les laissant dans une pièce désormais calme. « Ça ne me dérange pas de rester ici avec vous en attendant que cette pièce accepte de nous libérer » La surprise passée, son sourire revient naturellement. « Parce que vous pensez que cette pièce va accepter de nous libérer d’elle-même ? » Rien n’est moins sûr… Et son sourire laisserait presque à penser que ça ne la dérangerait pas. Ce qui ne serait pas entièrement faux s’ils n’avaient pas une mission à terminer. En réalité, Meldy meurt d’envie d’apprendre à connaitre davantage le frère de Grey…Mais elle ne peut pas s’autoriser tant d’égoïsme. « Je peux ? » Demande-t-il pour récupérer le livre, qu’elle lui tend bien volontiers. « 1 et 6 constituent les deux premiers chiffres du code, à mon avis. La suite de ce que j’ai lu doit être le lieu du prochain indice. Rez-de-chaussée n3… Nord, troisième pièce ? »

Elle se place à côté de lui pour observer le plan. Légèrement plus petite, sa tête se poserait presque contre son épaule alors qu’elle se penche légèrement en avant. « Si c’est la troisième pièce au nord, alors… » Elle tend son bras, qui se retrouve partiellement collé à celui du Vastia puisque c’est lui qui tient le livre, puis entoure une pièce du plan initial qu’elle a commencé à réussir à lire à force de dessiner le sien et de les comparer. « Alors ça doit être là ! » Annonce-t-elle joyeusement. Si le plan est toujours aussi abstrait pour lui qu’il ne l’était pour elle lorsqu’elle a tenté de le lire la première fois, il ne doit sans doute pas visualiser, qu’importe puisque la fugitive sait alors exactement où aller. Par acquis de consciente elle tente d’ouvrir la porte mais cette dernière, bien entendu, ne s’est pas déverrouillée. Tant pis pour la porte... Elle invoque, juste à côté d’elle, une épée sensorielle qui vient se planter dans le verrou pour le détruire -ce qui permet au moins de ne pas défoncer entièrement la porte. Elle ouvre ensuite la marche pour redescendre au rez-de-chaussée, attentive cette fois à ne pas se prendre un objet dans la figure.

Dans le sens inverse elle traverse le hall et le séjour, et rejoins un petit couloir dans lequel elle sait exactement vers quelle porte se diriger -si le plan est correct et que la notation n3 les guide bien vers le prochain indice. Elle aurait tendance à penser que oui en voyant des assiettes voler dans leur direction à peine fussent-ils entrés dans la cuisine. La pièce est spacieuse et le nombre de placards et autres rangements son impressionnants. Il ne lui faut que quelques épées pour que la porcelaine vole en éclat sur le sol. La chambre, puis la cuisine, ça semble logique…Elle fouille les différents placards et tiroirs avant de tomber, à l’intérieur de l’un d’eux, une inscription identique à celle trouvée par le mage de glace dans la chambre. « 73 | rdc e2 » Elle tourne la tête vers le mage de glace. « Lyon, est-ce que… » Elle en oubli même qu’elle voulait lui demander si cette annotation se trouvait sur le plan du carnet, puisqu’elle ne l’avait pas récupéré. Son sourire disparait alors qu’elle remarque les couteaux et divers ustensiles de cuisine commencer à flotter autour d’eux. Cette fois, ils risquent bien plus que des bleus…Le manoir ne semble vraiment pas ravi de leur présence. Elle attrape son bras pour la tirer vers elle alors que l’un d’eux fonçait droit sur lui. Dans la précipitation, alors qu’ils continuent d’être la cible de tous les autres ustensiles, elle l’entraine avec elle dans une pièce aussi grande qu’un placard qui semble être un garde-manger. Derrière eux elle referme la porte en bois que quelques-uns des objets arrivent à partiellement transpercer. L’endroit est si étroit que certains la frôlent et, dans un sursaut, elle se colle à lui pour se tenir éloignée le plus possible de la porte. Elle lève alors enfin la tête vers lui. « Vous n’avez rien ? » Demande-t-elle presque timidement.

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Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Dim 26 Jan - 23:25
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Lyon & Meldy

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
« Parce que vous pensez que cette pièce va accepter de nous libérer d’elle-même ? » Dans le fond, il n'espère pas. « Il faudrait sans doute attendre un bon moment, non ? » dit-il un peu l’air de rien avant de réclamer le livre. La demoiselle le lui cède. Elle se place à côté de lui et appuie un peu sa tête sur son épaule pour lire. Qu’elle soit si proche de lui sans qu’il n’ait à quémander lui vrille le cœur. Elle dégage un parfum de rose, la quintessence de la féminité. « Comment puis-je me concentrer ? » demande t-il de son ton romantique et pompeux, le visage clairement tourné vers elle car il n’arrive plus du tout à essayer de lire le plan, ni même à faire semblant. Meldy, plus à fond sur la mission que sur son soupirant, devine à elle seul le prochain endroit où se rendre. Sur ce, elle ruine ses espoirs en détruisant la serrure d’une épée rose. On dirait une magie semblable à celle d’Erza Scarlet, mais un peu différente car… mêmes les armes de Meldy sont délicates… « Quelle femme » commente t-il avec émerveillement. Au moins, il ne trahit pas sa parole auprès des propriétaires : ce n’est pas lui qui casse le mobilier ! Doit-il ajouter combien sa partenaire est sexy quand elle prend les choses en main ? « Belle, intelligente et débrouillarde. Avez-vous un seul défaut ? Je parie qu’il est charmant » s’extasie le Lamia en chemin avec elle. Ils rejoignent ensemble la cuisine, et d’un même mouvement, la glace et les épées se joignent pour détruire les obstacles. Sa douce est dotée de merveilleux réflexes en prime !

Lyon prend le temps de connaître son environnement avant de se mettre à chercher avec elle, en commençant par regarder le frigo. Il pose le livre sur le plan de travail et fouille les placards à proximité. Meldy trouve la suite du code la première. « 73 | rdc e2 » Les couteaux s’élèvent lentement d’un tiroir qu’ils ont ouvert. Lyon, qui a pris conscience d’un sellier, juge que ce serait sans doute minable de sa part d’y attirer Meldy en prétextant vouloir la protéger, alors qu’il peut refaire un bouclier. Ce serait indigne du gentleman qu’il est… mais quand la rose lui saisit la main pour l’entrainer à l’intérieur, un grand sentiment de contentement s’empare de lui. Il dégage les couteaux les plus rapides à foncer sur eux d’une gracieuse pichenette envoyant des aigles de glace tandis que son cœur valse dans sa poitrine (Ul lui éclaterait la tête de le voir former ses créations à une main, hélas, quand le temps manque… ) Meldy referme la porte et ils sont si confinés qu’elle percute son torse d’un sursaut, quand les couteaux restants se plantent dans le bois. Lyon enroule un bras autour de sa taille et l’en éloigne également, ce qui le fait heurter les étagères derrière lui. « Vous veillez sur moi aussi Meldy » dit-il d’une voix douce et chargée de tendresse. Elle a voulu le protéger alors qu’il s’est auto-proclamé son chevalier ! Quelle femme, resonge t-il. La demoiselle s’inquiète effectivement le concernant. Elle relève la tête vers lui. Serait-il l'homme le plus chanceux du monde ? On dirait bien. Prends-en de la graine Lulu. « Vous n’avez rien ? » « À dire vrai, j’ai été touché au cœur. Mais vous devez le sentir n’est-ce pas ? » Son cœur est effectivement en train de lui taper douloureusement dans la cage thoracique. Les pommettes en feu de sentir les courbes du corps de Meldy appuyées contre lui, cette sensation inespérée le laisserait presque tétanisé – surtout qu’il ne lui laisse pas le loisir de s’éloigner, vu qu’il la serre contre lui. Ainsi proche, il est plus facile d’inverser leur position et de se mettre à la place de la rose. Cela le laisse plus exposé au danger. Lyon ouvre la porte brusquement et demeure un instant le bras tendu, prêt à former une création en cas d’autre attaque, tandis que l’autre est toujours enroulée autour de sa dulcinée. Il abaisse sa main de garde tandis que l’autre libère la rose… pour saisir plutôt sa main. Il a le regard vissé vers le sol quand ses doigts trouvent les siens, gêné, et il l’entraine avec lui. Plus besoin du plan, même s’il récupère le carnet et le tend à Meldy. Son esprit avisé a plutôt bien retenu l’endroit et le fonctionnement des indications.

Ils entrent dans une vaste bibliothèque, où des livres éparpillés par terre trahissent un précédent grabuge que les propriétaires n’ont pas rangé. Lyon fait le regrettable constat qu’il ne tient plus la main de Meldy. Mais, par une même décision logique, ils se dirigent ensemble vers le bureau. Lyon parcourt le bois du regard et s’arrête sur le pied de lampe, où est gravée l’inscription : 96 | g. Au moment où il lit, la lourde étagère proche d’eux s’effondre. Lyon rattrape la main de Meldy et la tire avec lui pour l’éviter. Puis il forme un « Ice Make : Tiger » car il se doute que ce qui se trouve derrière risque de leur tomber dessus. Ça ne rate pas ! Le grand tigre de glace fonce dévier les livres, deux cornes qui étaient accrochés au mur en guise de décoration, quatre trophées de prix littéraires et autres volatiles qui se dirigeaient vers eux. Le tigre vole en éclat une fois que le calme revient. « Grenier » dit alors Lyon, c'est ce que doit représenter le g. Il n’y a que trois points sur la carte, trois endroits qu’ils viennent de faire. Le grenier serait le quatrième et peut-être dernier, là où les Torrance ne sont pas allés. « J’ai l'impression qu’on approche du but… » déclare t-il à regret. Le temps passé avec elle est trop court. Il traine les pieds tandis qu’ils quittent ensemble la bibliothèque. Dans le hall d’entrée, Lyon anticipe l’autre cinglé aimant les lustre et crée un nouveau bouclier, car il sait qu’il ne peut pas toucher ce fantôme. Cependant, quelque chose lui dit que si son fléau d'armes les atteint, ça va faire mal. Lyon voit juste. Un bruit sourd se fait entendre quand il percute le bouclier que le Scalien tient à bout de bras au-dessus d’eux. Ils pressent un peu le pas, l’argenté faisant passer sa belle devant lui. En montant, ils s’éloignent du lustre et sa création disparait. Toutefois, une masse sphérique passe sous le tapis rouge des escaliers, les faisant trébucher d’un même mouvement. Lyon étant derrière, il se rattrape d’une main sur les marches, se retenant de justesse d’écraser le dos de sa belle, et enroule l’autre bras justement autour d’elle. Elle est capable de se rattraper toute seule, oui, et alors ? Seulement, ils n’ont pas le temps de se remettre (et lui de s’extasier du fait qu’il la tient à nouveau près de lui) que c’est cette fois la grille de la cheminée qui se détache pour foncer vers eux, piques dans leur direction. Pas le temps non plus de faire de belle création, Lyon lance de justesse le bras qui a retenu sa chute, créant un autre bouclier qui les protège. « Pardon, Ul » murmure t-il. Il aide Meldy à se relever. « Veuillez m'excuser » s’excuse t-il aussi auprès d’elle.

Pour trouver l’accès au grenier, ils montent d’abord les deuxièmes escaliers en déviant des tableaux qui essaient de les pulvériser sur leur passage. Ce qui n’est pas le pire... Ils trouvent les derniers escaliers dans une vaste pièce semblant servir de débarras. Dès qu’ils mettent le pied au grenier, un grand destrier sans tête fonce sur eux, épée à la main. Lyon réinvoque son tigre de glace pour chasser le mastodonte. Ce dernier se volatilise dès que le tigre le percute. Ne reste que l’épée qui tombe au sol. Serait-ce leur dernier indice ? L’argenté s’avance prudemment. Il n’est pas à l’abri de voir cette arme foncer sur lui. Dès qu’il en approche la main, la lame s’élève. Il bloque aussitôt l’arme d’une masse de glace partant du sol, agacé contre lui-même car sa paume a été un peu coupée dans le processus. « Je l’ai vu venir pourtant » souffle t-il avec exaspération. Oui il l’a vu venir, et il se dit d’ailleurs avec du recul qu’il n’a pas bloqué l’arme tout de suite justement pour être blessé. Parce qu’il veut que Meldy s’inquiète pour lui. Sa conscience est d’ailleurs très sceptique sur ses méthodes… mais il ne faut pas le blâmer ! Il est si unique pour Lyon de voir son cœur s’emballer pour une femme ! Une femme libre qui plus est ! Il jauge le manche. « 66 » lit-il. Aucune autre inscription supplémentaire. C’est la dernière bribe de code. Lyon attrape fermement l'épée avec sa main saine, rompt la glace qui bloque la lame, et se redresse. Cette arme pourrait être utile. « Bientôt la fin, quelle déception. Mais, Meldy, nous allons nous revoir n’est-ce pas ? » Il n’est pas en train de dire : est-ce qu’on va se recroiser par hasard à votre avis? Le Lamia entend clairement que ce devra être prémédité, voulu. Il insiste d’ailleurs de son ton pompeux chargé de tendresse : « Promettez-moi qu’on se reverra et le reste de cette mission ne m’en sera que plus agréable ! »

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Lun 27 Jan - 14:26
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LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
« Vous veillez sur moi aussi Meldy » « Bien sûr… » Répond la mage comme s’il venait seulement de mettre le doigt un fait évident. Elle ne peut nier un certain attachement ni une certaine tendresse à son égard, sans doute parce qu’il s’agit du disciple d’Oul et du frère de Grey. Pour autant elle ne peut pas se permettre de le lui montrer ouvertement, encore moins de le lui avouer. Elle en dirait alors trop sur elle et elle ne peut se permettre une telle imprudence, même face à quelqu’un qu’elle juge de confiance. « À dire vrai, j’ai été touché au cœur. Mais vous devez le sentir n’est-ce pas ? » Elle qui venait de lever les yeux vers lui détourne alors légèrement la tête sans pouvoir empêcher ses joues de prendre des couleurs. Appuyée contre lui elle ressent, effectivement, les battements rapides de son cœur –qui auraient tout aussi bien pu venir de la frayeur que les couteaux de cuisines viennent de leur faire, mais elle connait de réputation le calme imperturbable du Lamien. Lui reviennent en tête certaines de ses conversations avec Juvia durant lesquelles le mage de glace a été mentionné. Son cœur se serre, elle voudrait se détacher de lui mais il a passé un bras autour de sa taille pour la serrer contre lui. Après aujourd’hui ils ne se verront plus. Elle ne peut pas devenir une nouvelle Juvia à ses yeux. Elle lui souhaite sincèrement le meilleur, alors qu’elle ne le connait qu’à peine. Et le meilleur n’est pas de s’enticher une nouvelle fois de la mauvaise personne. Un amour impossible est sans doute déjà bien assez douloureux à vivre pour toute une vie. « Je suis désolée… » Murmure-t-elle si bas qu’il n’a sans doute pas pu l’entendre, juste avant qu’il ne pivote, sans la lâcher, pour se retrouver côté porte. Lorsqu’il l’ouvre, il se tient prêt à intercepter tout nouveau projectile. Mais puisque rien ne vient, il la lâche…pour venir saisir sa main. Son cœur se serre un peu plus alors qu’il l’entraine avec lui hors de la cuisine, récupérant le carnet qu’il lui tend au passage.

Alors qu’ils rejoignent ensemble la bibliothèque, Meldy fini par lâcher le plus naturellement possible la main du Vastia. Malgré tout une fois dans la pièce ils restent inconsciemment près l’un de l’autre alors qu’ils se dirigent, comme s’ils s’étaient mis d’accord, tous deux vers le bureau. Il ne faut pas bien longtemps à Lyon pour trouver l’inscription gravée au pied de la lampe : 96 | g. Ils approchent du but, ce qui ne semble pas être au gout de la source de magie qui anime le manoir, car à peine a-t-il trouvé le morceau de code qu’une étagère s’effondre sur eux. Elle ne manque pas de réflexes, mais le mage de glace est plus rapide et il attrape de nouveau sa main pour les éloigner du meuble avant de créer un tigre de glace pour qu’il dévie tous les objets qui leur foncent dessus. Les rares rescapés se retrouvent confrontés aux épées de Meldy et lorsque le calme revient une nouvelle fois, ils s’en sortent indemnes. « Grenier » L’informe son compagnon sur la probable signification du g de l’inscription. « J’ai l'impression qu’on approche du but… » Il n’en semble pas ravi pour autant et traine des pieds pour s’y rendre. Elle lui adresse un sourire réconfortant. « On fait une bonne équipe ! » Une chose est sûre, elle n’aime pas le voir abattu. Malgré tout elle ne sait pas vraiment comment lui remonter le moral. Ils traversent à nouveau le hall et l’esprit frappeur du lustre dont le fléau d’arme percute violemment le bouclier de Lyon. Encore une fois il disparaît lorsqu’ils s’éloignent dans les escaliers, mais ce n’est que pour mieux laisser une masse passer sous le tapis des escaliers qui les faits tous les deux trébuchés. Elle se rattrape, une main sur une marche et une main contre le mur, en même temps que le Scalien passe à nouveau son bras autour d’elle pour lui éviter la chute. Le manoir ne leur laisse alors aucuns répits, la grille de la cheminée fonce dans leur direction et, une nouvelle fois, l’objet heurte un bouclier de glace avant de retomber lourdement sur le sol, inanimé. Elle prend une seconde pour souffler alors que Lyon se redresse et l’aide à faire de même. « Veuillez m'excuser » « Vous vous excusez de veiller sur moi ? » Demande-t-elle avec un sourire enfantin avant de reprendre l’ascension des escaliers.

Ils accèdent au deuxième escalier et se font attaquer par des tableaux qu’ils dévient chacun avec leur magie. Et lorsqu’enfin ils accèdent au grenier, c’est un chevalier sans tête qui les accueillent et foncent sur eux avec une épée à la main. Lyon invoque de nouveau son tigre qui fait disparaitre le cavalier et ne laisse que l’épée qui retombe au sol. Meldy la frappe d’un coup de lame magique pour qu’elle retombe assez loin du mage pour qu’il ne risque pas de se blesser avec. Elle se tient juste derrière lui lorsqu’il tente de s’en saisir et qu’elle s’anime, le blessant à la main avant qu’il n’arrive à la bloquer avec une création de glace. « Je l’ai vu venir pourtant » Souffle le mage avant d’observer le manche « 66 » S’il n’y a pas d’autre indications, c’est sans doute qu’ils possèdent le code complet. Il libère l’armer et la garde en main. « Bientôt la fin, quelle déception. Mais, Meldy, nous allons nous revoir n’est-ce pas ? » S’il est attentif, il pourra voir sur le visage de la rose une léger voile de déception qui accompagne la perte de son sourire. Sur l’instant elle est incapable de ne sortir qu’un mot et le Vastia insiste. « Promettez-moi qu’on se reverra et le reste de cette mission ne m’en sera que plus agréable ! » Il n’imagine sans doute pas un instant combien elle aimerait lui dire oui -combien elle aimerait ne serait-ce que pouvoir lui dire oui. Mais elle ne peut pas se le permettre et tente de se convaincre que c’est le mieux pour lui. Qu’importe combien elle meurt d’envie de dire oui et de continuer à apprendre à le connaitre, c’est impossible de par sa situation. Mieux vaut qu’il ne puisse pas s’attacher à elle davantage. « Je…je ne peux pas. » Bafouille-t-elle d’une toute petite voix. Elle cherche déjà un prétexte stupide sur la raison qui ferait qu’elle ne peut pas. « Je suis désolée, Lyon. » Poursuit-elle.

Elle prend sa main dans les siennes avec douceur pour observer l’entaille faite par l’épée, et elle prend grand soin de ne pas croiser son regard pour qu’il ne puisse pas lire le regret dans ses yeux. « Vous êtes blessé… » Remarque-t-elle avec un soupçon d’inquiétude dans la voix. Elle nettoie la plaie avec un mouchoir en tissu, et lui fait un bandage de fortune avec un autre. Elle inspire profondément, elle se reprends et lorsqu’elle lève la tête vers lui son sourire est revenu illuminer son visage. « Ça devrait aller, ce n’est pas très profond. Mais faites attention à vous. On ne sait pas ce qui nous attends au sous-sol. Allons-y. » Et elle ouvre la marche, descendant les escaliers en écartant les objets qui volent comme si une mini tempête était en train de faire rage à l’intérieur. Puis, ils arrivent devant la porte scellée de la cave et tout s’arrête soudainement. Elle échange un regard entendu avec le mage et s’apprête à faire face au pire alors qu’elle tape le code sur le système de verrouillage de la porte. Cette dernière s’ouvre et -sans doute au grand damne de Lyon- c’est Meldy qui entre la première. A l’intérieur, il n’y a rien de menaçant, rien qui ne les attaque. Mais Meldy s’arrête net devant le spectacle d’une jeune femme endormie sur une sorte d’autel au milieu de la pièce, au milieu de nombre et nombre de livres et ingrédients divers dont elle ne saurait décrire l’usage dispersés sur des étagères tout autour de la pièce. « Qu’est-ce que… » Sa phrase se perd au fond de sa gorge. Elle s’approche de la belle endormie pour s’assurer qu’elle est toujours en vie, et c’est le cas. A son cou brille un collier avec une lacryma incrustée. Elle pose ses mains sur l’une des siennes, la jeune fille est à peine chaude. Lui vient alors l’idée la plus stupide qu’elle aurait pu avoir. Elle se lie à elle. Le bracelet magique se dessine sur leurs deux poignets. Elle comprend alors beaucoup de choses. Elle ressent alors beaucoup de choses.

Elle ressent la détresse et la douleur. Elle ressent ce surplus de magie dans le corps de l’endormie et toute cette magie drainée par la lacryma. Toute sa magie, en ne lui laissant que le nécessaire à sa survie. Elle ne maintient pas le lien très longtemps, quelques secondes au mieux, mais cela a suffit à la désorienter. Elle pose une main sur un meuble pour reprendre ses esprits. « La lacryma aspire sa magie. » Explique-t-elle, la voix un peu vide. « Elle possède une quantité trop importante de magie en elle. » Comme Ultear lorsqu’elle était enfant, songe-t-elle. « A un point que c’en était dangereux pour sa vie, je suppose…Mais ça… » Elle regarde la lacryma qu’elle porte au cou. La personne qui a fait ça n’a pas tenté de la soigner. Sinon elle ne serait pas ici, enfermée dans un sous-sol verrouillé par un code. Elle serre les poings. Elle n’a aucune idée de l’effet que cela pourra avoir sur elle s’ils lui retirent simplement le collier. « C’est de la torture… » Souffle-t-elle alors qu’elle a encore du mal à se débarrasser de toutes ces sensations qu’elle ressent en ce moment.

(c) DΛNDELION
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Lyon Vastia
Affiliation : Lamia Scale
Magie : Ice Make
Disponibilité : Meldy - Ultear
Lyon Vastia
Futur mari de Meldy et père de ses enfants



Mar 28 Jan - 0:23
SHINING
Lyon & Meldy

LES CARESSES DES YEUX SONT LES PLUS ADORABLES ;  ELLES APPORTENT L'ÂME AUX LIMITES DE L'ÊTRE, ET LIVRENT DES SECRETS AUTREMENT INEFFABLES, DANS LESQUELS SEUL LE FOND DU COEUR PEUT APPARAÎTRE.
Le fait que la belle remarque qu’ils font une bonne équipe est pour lui le signal qu’il faudra lui proposer de remettre cela. Sujet qu’il ne manquera pas d’aborder dans un moment de calme. Un peu difficile quand on se pète à moitié la figure, mais c’est passager… Après avoir évité la catastrophe, Meldy n’en veut pas Lyon de l'avoir presque écrasée. « Vous vous excusez de veiller sur moi ? » Le Scalien lui adresse un regard tendre mais ne relève pas. Il est plus classe de se taire que de rappeler que, s’il avait été plus habile, il ne lui aurait pas à moitié grimpé dessus. Image de marque oblige.

Alors qu’ils voient le bout de la mission, et que Lyon lui demande plus ou moins un rencard, la rose l’éconduit. « Je…je ne peux pas. » Meldy a montré jusque là qu’elle était tout sauf rebutée par lui, et quand elle lui colle ce râteau, son regard ne semble pas seulement désolé, peiné... Lyon y voit aussi comme un fond de culpabilité. Le bon sens exacerbé du Lamia lui refait des appels de phare. Ses passions l’ont aveuglés. Son intelligence a occulté ce qu’il aurait dû comprendre, ses yeux n’ont pas vu ce qu’ils auraient dû voir. Cette femme est entrée comme une voleuse, par effraction, dans une propriété à forte concentration de magie. Une femme du nom de Meldy, qui porte la cape de quelqu’un qui voyage, mais aussi, de quelqu’un qui se cache - elle portait sa capuche quand il est arrivé. Cela représente… beaucoup de circonstances étranges auxquelles il n’a délibérément pas prêté attention. Mais peu importe qui elle est ou ce qu’elle a fait (à un si jeune âge de toute façon, d’autant qu’il n’est pas le mieux placé pour juger quiconque), Lyon croit ce qu’il voit. Cette femme est un ange. À aucun moment le visage du Vastia ne trahit que sa perception a changé, qu’il sait quelque chose. Il conserve une expression neutre, et même, un brin d’affection dans le regard. « Je vais devoir être plus convaincant pour mériter un oui » répond-il simplement avec indulgence. Un sourire discret, à peine perceptible, flotte sur ses lèvres quand la douce Meldy saisit sa main et jauge l’entaille. L’argenté en profite pour détailler son minois de près. Ce serait si simple, alors qu’elle a le visage bas, concentré sur la plaie, de s’incliner et lui voler un baiser par en-dessous. C’est indigne de lui, et d’elle, mais ça ne l’empêche pas de l’imaginer. La jeune femme noue rapidement un mouchoir autour de sa paume mais ne met pas immédiatement fin à sa rêverie quand elle relève la tête et lui adresse un sourire brise-cœur. Après de douces recommandations, elle le laisse planté derrière. Lyon observe sa longue chevelure rosée danser dans son dos, avant de se tirer de ses songes au grincement de la porte. Elle ne peut pas trop s’éloigner de lui ! Épée en main, Vastia rattrape son retard et ils refont le chemin dans le sens inverse, Lyon restant à proximité afin de faire rempart de son corps s’il le faut. Grâce à l’épée c’est inutile d’en arriver jusque là. Aussi, leur magie suffit à descendre jusqu’à la cave sans se blesser malgré l'acharnement du manoir contre eux. Toujours plus focalisée sur la mission que sur son chevalier servant, la rose s’y engouffre directement après avoir tapé le code, obligeant Lyon à presque la coller de nouveau tant il a des sueurs froides à l'idée qu'elle soit blessée. C’est son propre honneur qui est en jeu, et sa dame ne lui facilite pas la tâche ! Rien ne leur tombe dessus. Le calme les saisit. Au beau milieu de cette pièce, qui est le croisement entre une bibliothèque et un laboratoire, une dame repose. Lyon n'en revient pas. Il se demande depuis combien de temps elle est coincée là... !

Meldy s'en approche. S’il avait encore le moindre doute sur son identité, celui-ci est définitivement écarté lorsqu’il voit un bracelet rose se former à son poignet et un autre sur celui de la dormeuse. Meldy n’est pas douée de magie de rééquipement, mais plutôt d’une magie perdue… Et quelle idée de créer un lien sensoriel avec une femme peut-être mourante ! Impossible (pour lui) de savoir si la lacryma accrochée à son cou la maintient dans cet état de sommeil, ou si au contraire, elle l’a maintient en vie (ou les deux à la fois). La deuxième option est plus probable, parce que pour survivre tout ce temps sans eau ni nourriture… Lyon craint le pire en voyant une souffrance apparente sur le beau visage de sa douce. Il lâche son épée. « Meldy... ! » s’inquiète t-il en attrapant sa main portant le lien, comme pour l’obliger à le rompre immédiatement, ce qu’elle fait. La belle s’appuie de l’autre main sur le meuble et lui explique la situation de la femme devant eux… situation à laquelle Lyon est d’apparence insensible (d'apparence seulement, il est assez désolé pour elle dans le fond mais…) : il n’a d’yeux que pour la rose. « Qu’est-ce qui vous a pris de faire ça… » Serrant doucement sa main dans la sienne, il caresse sa joue de l’autre, du bout des doigts, comme si cela peut effacer son expression bouleversée. Lyon attend patiemment que Meldy retrouve de la contenance – oui c’est son sens des priorités, l’autre belle au bois dormant peut encore poireauter, elle n'est plus à cinq minutes près. Une fois que c’est le cas, il accepte de se reconcentrer sur la chose à faire. Lyon analyse les lieux du regard, avant de ramener son attention sur la victime. « Je vais l’amener à l’hôpital de la ville ». Bien qu’il préfèrerait cent fois tenir Meldy dans ses bras, Lyon n’en montre rien et garde un air imperturbable tandis qu’il soulève l’inconsciente. « Si elle est l'unique cause de ce remue-ménage, ma mission sera terminée dès que cette femme aura quitté cet endroit. Cependant, je veux retrouver la personne qui lui a fait ça, pas vous ? » demande t-il l'air de rien en remontant les marches, la dormeuse dans ses bras. Et là, n'est-il pas plus convaincant ?! Ils s’arrêtent dans le hall, où le petit malin du lustre a définitivement disparu. « Vous m’avez l’air d’être une voyageuse Meldy, vous devez donc connaître la vallée des cerisiers, au Nord Est des monts Serchel, près de celui en forme de volcan… » Soit le spot le plus romantique noté dans un coin de sa tête pour des occasions comme celle-ci. Lyon lui propose de le retrouver près du lac de cette vallée, le lendemain au soir, afin de discuter de cette affaire, et de ce qu’il en aura appris dans le cas où la dormeuse se serait réveillée. En attendant… « Je suppose que vous voulez vérifier certaines choses ici avant de partir. Je vais vous laisser. Au plaisir de vous revoir très vite... » dit-il avec un dernier regard affectueux. Il sort le premier, afin de lui laisser tout le loisir de partir en ninja sans avoir à se justifier.

Lyon amène la jeune femme à l’hôpital et prévient les médecins-mages de sa condition particulière. Il repassera plus tard, pour voir si on lui a retiré sa lacryma. Avant cela, il priorise sa mission et va vérifier que la malédiction du manoir est bien levée. Quand il y retourne, Meldy n’est plus là, et il parcourt les pièces une à une, patiemment, en remettant certaines choses à leur place quand il le peut. L'ambiance est différente, vide, le mysticisme s'est complètement envolé. Lyon retourne ensuite auprès des Torrance et leur déclare que l’affaire est résolue, que certains endroits sont assez désordonnés et qu’il n’a rien pu faire contre cela.

(c) DΛNDELION
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