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C'était un avion de chasse! MERDE! | libre
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Mar 7 Avr - 21:41

C'était un avion de chasse! MERDE!
ft. libre

#FFF dialogue
pensées en bold

Mes poumons me brûlait, une chaleur intense s’en dégageait, mais je prenais le risque de soutenir encore un peu cette douleur. Paradoxalement, c’était à la fois une souffrance, mais aussi une joie intense qui venait avec cette sensation de noyade. Puis finalement, levant la tête vers le haut, un déluge de fumée s’échappa, venant rejoindre le nuage épais qui occupait le haut de la pièce si bien qu’on ne distinguait plus le plafond. Après avoir gerbé mes volutes de fumée à râle mourir, je laissais échapper un rictus entre mes lèvres fines. Puis, ramenant mon cigare dans ma bouche, tirai une nouvelle latte de fumée que je maintenais de nouveau dans mes poumons. Mes yeux et mon esprit était tout autre part que concentré sur mes poumons, car mes aïeuls, quelle avion de chasse, quelle beauté j’avais devant moi ! Elle était délicieuse, merveilleuse, sexy.  Si j’en oubliais mes bonnes manières, je sauterai par-dessus la table pour lui dévorer le cou de baiser fiévreux, jusqu’à descendre plus bas et enfin toucher au saint graal, que j’amuserai à souiller de tout mon saoul.

Je lâchai un gloussement méprisant, je n’écoutais pas ce que disais cette jeune femme, après tout, que pouvait dire d’intéressant une femme ? On était sois belle et conne, soit intelligente et alors les charmes étaient autre part, toute femme avaient ses charmes, le tout était de le trouver… Enfin, moi les femmes aux charmes trop caché, cela m’ennuyait un peu, c’était toujours affreusement décevant. Enfin, les femmes faciles étaient un plat simple à acquérir, les diablesses plus dure à atteindre valait mille-fois le coup, j’avais même du respect pour elle. Disons plutôt qu’au moins elles avaient conscience des manipulations que certaines personnes, moi y comprise, pouvaient mettre en œuvre ! Disons que mes cibles, simples d’esprits ne valait pas la peine que j’ai de l’empathie pour elle et je ne forçais personne après tout, elle était maitresse de leur acte. Le problème, avec certaines femmes, c’est qu’elle se la jouait inaccessible, créant ainsi de l’envie, mais ces femmes étaient les pires de toutes. Car après tout, courtiser une femme, perdre du temps jusqu’à se rendre compte que c’est une sainte-nitouche, c’était ridicule et cela me faisait perdre mon temps ! Je détestais perdre mon temps.
Détournant mon regard animal de son décolleté pendant une seconde, je fis léviter jusqu’à ma face ma montre à gousset faite d’acier. Cela faisait déjà plusieurs heure qu’elle me déversait des mièvreries pitoyables. Elle avait de la chance que je sache qui elle était, je savais que celle qui était devant moi était une diablesse en devenir, j’attendais avec impatience ce moment bénis ou elle se cramponnera à moi, ou elle se dressera dans une valse passionnée.

« Zimmer, tu m’écoute ? »

Je levais mes yeux au ciel, recrachant une latte de fumée, méprisant cracha :

« Bah non, t’as crus quoi ? »

Je l’entendis se mettre à brailler, je m’imaginais déjà elle en train de brailler dans mon oreille alors que je lui dérobais une partie de son innocence. Déjà c’était quoi son nom ? J’étais incapable de remettre la main dessus, par contre je la connaissais bien, j’avais fait des recherches, pour savoir dans quoi je m’engageais, ou plutôt dans quoi j’allais m’engagé littéralement.  Si j’avais amené ce petit bout de femme-là, dans cet endroit miteux, c’était surtout pour que personne ne puisse être assez intéressant pour lui faire détourner le regard de moi ! Après tout, ce petit bar miteux des bas-fonds étaient l’endroit parfait pour ça ! Je voulais être le centre du monde et de son être au moins pour une soirée… Je  ne voulais de la passion que pour un soir, rien de plus. Les bénéfices que je tirerais de plus étaient ridicule, cela n’en valait pas la peine.

Un peu saoulé d’entendre la jeune femme gueuler, je me levais et lui proposai de lui offrir une bière pour qu’elle ferme un peu son clapet et sans attendre, je me levais m’appuyant sur la table, puis grimaça. Un regard sur mes bras me fit frissonner, car après tout, mes bandages étaient toujours en place, même après tout ce temps après la bataille. Mais, avec ce frisson, une vertige d’excitation me remonta dans tous le corps et je pus m’empêcher de ressentir un profond bien être à repenser à tous ceux mort de mes mains durant la bataille de la capitale, que de bon souvenir, même si j’avais dû payer le prix fort… J’avais rétamé des faibles et protéger mon existence. Existait-il meilleur chose à mes yeux ? Non, rien d’autre !

Après avoir pris délicatement les deux pintes de bières dans mes mains, non pas que je fus pris d’une tendresse, j’avais juste envie de guérir rapidement et pour cela, rien de mieux que de me ménager pour revenir le plus rapidement à mon maximum. Mais, je finis par percuter quelqu’un et mes deux bières se renversèrent sur mon costume et à ce moment-là, un large sourire fou et malsain déchira mon visage alors que la haine montait. Je gueulais sans regarder la personne devant moi :

« Putain, fais attention ! Va falloir m’payer tout ça ! »

J’irradiais de haine et de colère, je me sentais trahis, attaqué sur mon amour propre, ridiculisé. Personne ne me salissait en vain, personne !

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Anonymous
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Mer 20 Mai - 9:43




C’est peut-être pour ça qu’il a hurlé comme un bœuf en rut, elle lui a fait mal ?




Une foule informe amassée comme un seul homme dans une grande avenue de la cité royale, d’un nom qui ne nous revient pas, porte en elle le flux de centaines de personnes affairées. Chaque individu semble plus occupé l’un que l’autre, reflétant une étrange impression de fourmillement général – car c’est bien à cela qu’ils ressemblent, des fourmis. Au milieu de tout ça, un épi rouge et son balluchon dépassent légèrement du plafond de têtes humaines.

« Oh, pardon. » Nouvelle bousculade. «  Toutes mes excuses. »

Lyra semble à contre-courant dans toute cette agitation. Elle a beau être émerveillée par chaque coin de rue, les grandes villes ne sont pas l’habitat naturel des crevettes. C’est la première fois qu’elle se rend à la cité royale. Loin d’être déçue, elle est particulièrement admirative de l’effervescence de la ville, de la beauté de certains quartiers, de cette façon si particulière qu’ont certains citadins d’ignorer tout ce qui les entoure dans le seul but d’atteindre rapidement leur objectif.

A ceci près que certains lieux sont encore marqués par les affres de la grande bataille récente. Miss Tempu n’y connait rien mais il n’y a pas besoin d’être sorti de la prestigieuse Académie pour s’imaginer le malheur que ç’a dû être. Et justement, c’est dans une petite rue bien moins fréquentée que la rouquine s’arrête, choquée, devant une boutique – tout du moins ce qu’il en reste.

Impossible de deviner ce qui était vendu ici tant les étalages sont en ruine. Certaines étagères ont atteint le stade pré-cadavérique tandis que les restes de fenêtres n’évoquent plus rien d’autres que  de lointains souvenirs de fortune. Ce qui choque le plus la petite Lamia, c’est sûrement cet énorme trou dans la toiture, qu’un homme d’un certain âge est d’ailleurs en train d’inspecter du haut de son escabeau et qui-oh !

«  Attention ! »

La crevette se jette sur les pieds de l’escaeau pour y peser tout son poids, c’est-à-dire très peu mais suffisamment pour l’empêcher de tomber en arrière.

« Merci gamine. »

Gamine ? Pfeuh. Lyra, trop bonne, ne laisse pas percevoir un semblant d’agacement. L’émotion disparait de toute façon aussi vite qu’elle est arrivée, d’autant plus que le bourru avait dit ça avec le ton un peu revêche mais tout de même chaleureux de vieux provincial. S’en suit une conversation sur les malheureux incidents, la malchance, et les difficultés de la vie, un blabla auquel Lyra ne peut qu’acquiescer au vu de sa frêle expérience. Et puis, se rappelant soudainement de pourquoi elle s’était lancée dans une telle aventure, elle déclare entre deux présentoirs calcinés :

«  Je vais vous aider à réparer tout ça !
- C’est gentil petite, mais ne perds pas ton temps avec moi. Soyons honnête, tu risques de me ralentir. »

Cette fois-ci, la gamine ne cache pas son exaspération. Elle expose fièrement son tatouage de guilde tout frais tout neuf, caché en bas de sa nuque sous son énorme tignasse, ce qui n’impressionne nullement son interlocuteur qui lui demande quel genre de magie elle pratique. Désarçonnée, Lyra admet que sa magie ne sera pas d’une grande utilité mais insiste sur sa débrouillardise. Le propriétaire décide alors que la remercier une nouvelle fois avant de se remettre à la tâche lui permettrait sûrement de se débarrasser d’elle. Grave erreur.

Alors concentré sur une canalisation percée, il entend un bruit de déblaiement. Il baisse la tête et observe la rouquine en train de jeter à l’extérieur les débris de bois les plus abimés. Il l’ignore, persuadé qu’il sera vite tranquille, et se félicite d’ailleurs quand il la voit finalement quitter les lieux. C’était sans compter sur un retour fulgurant, dix minutes plus tard, deux paires de ciseaux à bois entre les mains.

« Où as-tu trouvé ça ? C’est pas du matériel de gamine.
-  Je les ai empruntés. Vos voisins vous apprécient, je n’ai pas eu trop de mal à les convaincre. »

Il hausse un sourcil en admettant intérieurement qu’elle a de la volonté. Quand il a fini de régler son problème de canalisation, il est encore plus surpris de la voir terminer de retaper un présentoir. D’où qu’elle sort cette gamine ? Elle lui parle un peu de sa mère, de leur boutique d’instruments, et le commerçant semble la connaitre au moins de nom. Finalement, elle passe toute l’après midi à l’aider, sur diverses tâches. Lorsque la soirée tombe, il lui remet quelques pièces qu’elle tente de refuser.

« Aller, prends je te dis. C’est pas grand-chose, mais t’auras de quoi faire ta nuit. »

Effectivement, Lyra n’a peut-être pas pensé à tout le budget que pouvait représenter un repas et une nuit si loin de sa guilde. Et puis elle cherche aussi du travail, alors, pourquoi pas. Elle remercie chaleureusement le « vieil homme » qu’elle appelle volontairement ainsi pour se venger, puis se met en quête d’un lieu où passer la nuit. Ne connaissant pas la ville, elle erre au hasard et se heurte pour la douzième fois de la journée contre un inconnu.

« Oh, désolée ! »

Elle doit être trop petite pour qu’on la voit. La silhouette ne prend même pas la peine de lui répondre et disparait au tournant d’une ruelle. Le temps que Lyra comprenne ce qu’il se passe, elle était déjà roulée. Zut de flûte, pense-t-elle en se lançant à la poursuite de son voleur jusqu’à l’intérieur d’une sorte de pub. Elle est persuadée de l’avoir aperçu entrer dans cette vieille taverne pourrie, il faut maintenant qu’elle mette la main sur son baluchon ou elle risque de passer la nuit dehors. Pour une fois dans la journée, sa petite taille lui sert et la voilà qui se faufile entre les corps. Du moins, c’est ce qu’elle croit jusqu’au moment où un choc, suivi d’un beuglement, dissipe toute furtivité.

Face à elle, un grand mec baraqué à qui elle donnait facilement le double de son âge, visiblement pas content. La crevette se frotte la tignasse, effarée. Non seulement ça risque d’attirer l’attention sur elle, mais en plus, elle est sincèrement désolée de ce qu’il se passe.

«  Excusez moi, monsieur… » démarre-t-elle d’une petite voix bredouillante «  Je… Je n’ai pas fait exprès et… Enfin, je vais vous rembourser ça, simplement, vous n’allez jamais me croire mais on m’a volé ma bourse et… »

Elle rougit de honte. Habituellement, sa chance insolente couplé à sa candeur suffirait à la sortir de ce genre de situation, mais elle n’a clairement pas pris la température des lieux. L’endroit est mal famé et la gamine ne s’en aperçoit pas. Elle remarque tout de même un détail pas trop anodin, l’homme qu’elle vient de bousculer a des bandages aux bras. C’est peut-être pour ça qu’il a hurlé comme un bœuf en rut, elle lui a fait mal ? Olala, elle s’en veut encore plus tout d’un coup. Elle repense au voleur et se dit qu’elle peut encore espérer une esquive avant que toute l’attention soit définitivement centrée sur eux et qu’il s’enfuit.

«  S’il vous plait, je suis désolée si je vous ai fait mal. » Elle oublie complètement que désormais, son interlocuteur pue la bière de la tête au pied. «  Je vais demander de quoi vous essuyer, et deux nouvelles… boissons. »

C’est écrit sur sa tronche qu’elle veut gagner du temps. Elle ne sait même pas de quel type de bière il s’agit, et tout ce qu’elle espère c’est pouvoir échapper à ce gorille et se glisser discrètement jusqu’au bar.


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