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Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque (Igneel x Séléna)
Séléna Isayeva
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : les 7 péchés
Disponibilité : Daria & Ethan & Ultear (3/3)
Inventaire : - Kit de soin
- PHS
- Boisson de héros
-Pistolets x2 + cartouches d'ether
-Epée empruntée à Son Sergent-Chef
Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Dim 26 Jan - 21:33


 
►Journée de Merde
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
prénom & prénom
Je soupire fortement, la fumée me sort presque des narines. Je n'ai qu'une envie, transformer cet endroit en un véritable palais de débauche et d'envoyer des photos au restant d'Edoras pour pourrir la réputation de cette ville. Mais la décence me reprend, me rappelant que d'un : ce n'est pas vraiment permis. De deux: je risque d'avoir des soucis. De trois et le pire, c'est que je risque de me retrouver dans cette orgie à cause des effets secondaires de ma magie. Imaginer une membre de la prestigieuse guilde Blue Pegasus chanter et se trémousser devant une bande d'ivrognes pas capable d'aligner deux syllabes. Je laisse ça à Fairy Tail, je me respecte. Je secoue ma tête, défaisant au même passage ma queue-de-cheval, laissant mes cheveux tomber en cascade blonde. Je n'ai pas le charme de Jenny, c'est un fait mais j'ai quand même du charme, les soldats autour de moi me désignent du doigt et se murmurent des choses à l'oreille. Si je pouvais tuer avec le regard, ce mec aurait explosé sous l'impact. Malheureusement, il est toujours en vie. Je hais Edoras.

Quelques heures plus tard


"Une mission ?"


Je quitte un instant mon délicieux cocktail pour regarder dans les yeux Bob, le maître de la guilde. Il pousse un petit rire, son teint rosit sous l'effet.

"Allons ma petite Sel, n'est pas un regard si dur ! Il s'agit simplement d'espionner un homme, on le soupçonne de participer à un trafic ..."

Je me mets à sourire.

"Du coup, je peux ..."


"Observer bien gentiment au loin, comme une grande fille responsable."


Mes yeux s'enflamment. Il n'est pas drôle le vieux, dès l'instant où je peux m'amuser ... Je veux dire m'entraîner sur un cobaye, enfin, je veux dire un homme volontaire, totalement en pleine possession de ses moyens, il n'y a plus personne. La vie est clairement injuste. Je retourne sur mon cocktail, totalement désintéressée de Bob. De toute façon, c'est toujours au même qu'il cède les meilleures quêtes, moi, je me fais réprimander dès l'instant où j'émets la moindre suggestion. La vie est trop injuste, ça me gave. Je vais aller me plaindre à Tiana, on ira se bourrer joyeusement au bar, en tabassant les gens ... Enfin, en s'amusant joyeusement avec les autres clients.

"Ma petite Sel, c'est une mission importante et ce n'est que la première partie, dès que tu auras prouvé sa culpabilité, tu pourras participer à son arrestation ... En bonne et dû forme !"

Pourquoi est-il obligé de préciser ? Il sait qu'il blesse mon petit cœur de pierre insipide avec ce genre de remarque !

"Il semblerait que cet individu soit un ancien membre de l'armée, autant te dire que tu dois être discrète ... Ne pas attirer l'attention sur toi. Enfin, tu vois mon petit ange."


"Maître ... Je suis une adulte responsable maintenant."

"Ca, c'était avant que tu plonges ce pauvre gamin dans un état d'orgueil total et qu'il se paye une statue. Une grosse statue."

"Il pensait pouvoir briser la dite statue avec son front ... Il n'a pas voulu m'écouter. Je lui ai prouvé qu'il ne pouvait pas, où est le mal ?"


Je prends mon air le plus innocent, enfin, autant que possible. Il secoue la tête et me tapote gentiment la tête, le Maître est d'une patience infinie mais il arrive que des fois, il puisse s'énerver. Je n'ai pas envie de le voir me pousser une gueulante. Je soupire en repoussant mon verre.

"Si c'est votre souhait que j'aille suivre cet individu, je le ferais. Je serai plus discrète qu'une ombre, je vous le promets Maître."

Il sourit, j'ai sauvé les meubles, encore une fois, je suis décidément fantastique. Il m'explique la mission, apparemment, l'homme possède un tatouage bien particulier et extrêmement complexe. Bob me tend une réplique sur un bout de papier. Même en essayant de le mémoriser, c'est impossible, il y a bien trop de détail. En d'autres termes, perdre la feuille, c'est perdre la possibilité de retrouver cet homme. En plus, pour rajouter un peu de piment à l'histoire, il existe des variantes à ce tatouage. Génial, je regrette déjà. Mais si le Maître me le demande, je me dois d'accomplir sa volonté.

Je me mets en route vers Sycca, seule en priant tous les dieux de m'aider dans ma tâche, je n'ai pas envie d'avoir un sermon en rentrant à la guilde. C'est une ville animée avec un tas de gens, autant attaquer par là. Mon premier problème est de savoir où se trouve le tatouage sur le corps de l'individu. J'espère sincèrement que ce sera visible, après tout, c'est quelque chose que l'on exhibe. J'essaie en vain de retenir le dessin, sans succès.

Quand enfin, après des heures à marcher je l'aperçois. Victoire ! Je prends ma feuille pour vérifier.

La feuille s'envole.

La feuille atterrit sur le seul pleupleu du coin.

Le pleuple regarde la feuille et la déchire avant de la jeter dans la seule flaque d'eau sur des kilomètres à la ronde.

La feuille est totalement morte.

Heure du décès : 15 h 43.

J'attrape le dit pleupleu, je murmure une flopée de malédiction, maudissant lui et sa descendance pour les millénaires à suivre.

"Toi, tu vas avoir des soucis, des gros."


J'arme mon poing pour lui envoyer une droite magistrale avant de me stopper dans mon élan. Un grade. Merde. C'est un gars de l'armée. Les yeux pleins de colère, la bave sortant de ma bouche.

"Appelle ton supérieur, TOUT DE SUITE, sinon, je ne garantis pas de te laisser en vie."



Maintenant

Je poireaute depuis maintenant 23 minutes, ce qui est totalement intolérable, comme je regrette de ne pas avoir Tiana pour me fournir en dague, j'ai envie de planter quelqu'un. Mais je dois agir calmement, le Maître a dit de rester calme, le Maître a dit que je devais être responsable. Je respire un grand coup, je crains plus la punition en rentrant à la maison que l'armée elle-même. Je reprends un semblant de sérieux. Quand cette histoire sera finie, je jure devant tous les dieux de faire une poupée vaudoue à l'effigie de ce soldat et de le planter aussi souvent que possible. Je me frotte les mains d'avance.
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Anonymous
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Mar 28 Jan - 0:20
Séléna736 mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Igneel était arrivé il y a quelques jours au quartier général de Sycca, il ne connaissait pas encore bien la région. Elles étaient si différentes les unes des autres et très loin de sa région natale très austère. Sa région natale était vraiment un point particulier en Edoras. Elle semblait vraiment être la plus solitaire de toutes, l’ambiance à Sycca était chaleureuse et joyeuse, il y avait tellement de quoi s’amuser pour les habitants qui profitaient de la vie. C’était la première chose qui avait frappé le capitaine. Il se rendit immédiatement au qg une fois arrivé sur place. Igneel fit sa présentation devenue habituelle depuis quelque temps comme il reprenait les rennes la plupart des soldats avaient encore en tête Sugar Boy, il était difficile d’arrivé après quelqu’un comme lui.

Il fallait qu’il se montre digne de lui. Igneel avait conscience que ça ne serait pas une tâche facile de se faire accepter tout de suite par les soldats, mais il avait déjà le soutient de certains alors ce ne serait qu’une question d’adaptation. D’autant plus qu’il marchait très différemment de Sugar et il était conscient que ça ne plairait pas à tout le monde. Il avait déjà son idée du pourquoi du comment il ferait. Il serra la main de ses compagnons d’armes sous son commandement puis le capitaine partit en réunion administrative si on pouvait dire ça ainsi.

---

Quelques heures plus tard, alors que tout était calme. Le soldat prit peur lorsque la blonde vint l’aborder en gueulant un grand coup, ne sachant comment réagir, il tenta d’apaiser la situation en lui demandant ce qu’il se passait mais elle continuait de crier. Devait-il aller chercher le capitaine qui était présent depuis quelques jours à peine dans la région ? Il avait des milliers de trucs à faire alors s’occuperait-il d’une si petite affaire ? D’une gamine qu’il ne connaissait pas ? Bon après tout, c’était son rôle à lui de s’occuper des doléances du peuple, pas d’un soldat comme lui.

Il fuit en courant vers le bureau de son supérieur à l’étage au-dessus lorsqu’elle lui demanda d’aller chercher son supérieur. Il entra sans frapper, en oubliant de se présenter, alors qu’Igneel était en pleine réunion administrative pour prendre connaissance des problèmes rencontrés dans la région de Sycca. Le capitaine se lèva en bondissant frappant une main sur le bureau avec son autorité habituelle.

« Un peu de respect soldat. Que se passe-t-il ici ? » Fit fermement le brun foudroyant du regard le soldat.

« Commandant, y’a une folle furieuse dehors ! Elle a failli me gifler ! Je crois que vous devriez allez voir je vous en prie ! » fit le soldat complétement désemparé.

Igneel fit cligner ses sourcils de longs en large et en travers. Il lui demanda si la personne attendait depuis longtemps, quand le soldat lui indiqua le temps que la blonde avait passé à attendre. Il bondit en s’énervant.

« Vous auriez dû venir me chercher immédiatement ! Merci… » Le brun termina sa phrase avec un petit rictus et avec une petite ironie. Il allait devoir éduquer ses soldats à la politesse… et au respect d’autrui. Vraiment, ça ne se faisait pas de faire attendre. Surtout que les femmes s’énervaient généralement. Sérieux, il était à peine arrivé, qu’il devait déjà gérer quelqu’un qui attendait depuis 23 MINUTES ?! Igneel regarda le soldat qui venait d’arriver devant lui, il avait de la chance que le temps était déjà bien avancé sinon il lui aurait passé le sermon de sa vie. Il l’avait bien chauffé en revanche. Si la blonde était déjà énervée, il ne donnait pas cher d’elle. Igneel soupira, regarda d’un air complétement blasé son soldat, puis quitta le bureau ou il était tranquillement assis…

Au moins, ça aurait le mérite de le faire bouger un peu de sa réunion si ennuyante. Il descendait les escaliers du quartier général de Sycca d’un pas ferme en tenant la rambarde. Il regardait tout autour de lui pour chercher du coin de l’œil l’a dite jeune femme lorsqu’il la trouva enfin il se rendit compte que ce n’était qu’une gamine. Elle devait surement avoir la vingtaine tout au plus.

« C’est vous qui faîtes tout ce raffut ? Que voulez-vous ? ». fit-il sur le ton le plus neutre au monde possible. Elle n’avait pas l’air très sympa à en juger comme ça, elle se tenait là comme ça devant lui. Si elle espérait faire la loi ici, elle se trompait d’endroit.

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Séléna Isayeva
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Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Mar 28 Jan - 0:23
La rage, la colère. Elles pulsent dans mes veines comme un flot inarrêtable. Je respire un grand coup mais rien n'y fait. Les effets secondaires de ma magie sont dévastateurs sur moi. Quand je joue avec un péché, je paye le prix fort. Le dernier en date a été de rendre folle de colère Tiana, de l'abaisser pour ensuite augmenter. Comme un levier qu'on s'amuse à lever et descendre. Je voulais lui faire une blague. Histoire de s'amuser comme avant, quand on était encore à la maison, à Earthland. Seulement, je pensais pouvoir ne pas essuyer tant de plâtre que cela. J'ai la main qui tremble tant je suis en colère mais il n'y a pas que ça. Je suis morte de trouille. L'idée de décevoir le maître me fait littéralement péter un plomb. Si jamais je rate cette mission, j'ai peur d'être mis à pied, pas longtemps le connaissant mais suffisamment pour détruire le peu de confiance qui subsiste en moi. Une peur qui me déchire le ventre et un excès de confiance qui cache une non-confiance totale. Deux vecteurs parfaits pour faire éclater ma colère. J'ai beau essayer de raisonner calmement, la seule chose dont j'ai envie, c'est de tout casser, comme une enfant pourrie gâtée. Il me faut une gifle mentale, une assez grosse. Je vois les soldats me regarder bizarrement, murmurant je ne sais quel ragot sur mon dos. Ils se tiennent à une distance respectable, de peur de se prendre une remarque cinglante ou un coup de poignard. Arme blanche que je ne possède pas.

Je pose mes mains sur mes hanches, penchant la tête en arrière, peut-être que regarder le ciel va m'aider à sortir de cette brume infecte de stress. Je sens ma poitrine se soulever au rythme saccadé de ma poitrine. Décidément, je suis bonne pour rester une hystérique pour le restant de mes jours. Tous ces sentiments qui sont restés bloqués au fond de mon être sont sortis de manière désordonnés. Impossible de les contrôler, avoir scellé mon cœur pendant des années m'a rendu aussi froide que la pierre. Mais en rentrant dans la guilde, j'ai appris à détruire ce barrage froid. Maintenant, j'ai l'air d'une gamine incapable de se calmer. Je crois que je préférais le temps où je ne ressentais rien, c'était tellement plus simple. Quand j'étais seule, il n'y avait pas de conséquence. Si je ne répare pas le tort que j'ai commis en plus de réussir ma mission, Blue Pegasus va en pâtir.

Soudain, le silence.

Je tourne lentement la tête vers ce que je suppose être le chef. Il est plus grand que moi d'une bonne tête. Des cheveux de jais et des yeux tout aussi noir. Il a le regard grave et sévère. Il faut aussi lui reconnaître une certaine prestance que n'ont pas ses subordonnés.

« C’est vous qui faîtes tout ce raffut ? Que voulez-vous ? »

Je soupire pour éviter de lui envoyer une remarque cinglante à la figure. Si je ne peux pas contrôler mes émotions, autant redevenir un robot, ça sera largement plus simple. Je réponds sur un ton égal, dénué d'émotion.

"Votre subordonné m'a fait perdre une information critique quant à la traque d'un certain individu."

Je me rapproche de lui d'un pas lent, nos yeux se croisent. Il me suffit une seconde pour comprendre que la discussion qui va suivre va être cruciale. Qui aura le dessus sur l'autre. Malgré ces échanges cordiaux, nous sommes aussi tendus l'un que l'autre, lequel va mordre l'autre en premier. Je m'arrête à une distance respectable de lui avant de poursuivre :

"Séléna Isayeva de Blue Pegasus. Si cela ne vous gêne pas, j'aimerais poursuivre cette conversation en privé. Il s'agit d'une affaire sensible."


Je baisse légèrement la tête par politesse à son grade, mais l'envie de le secouer comme un prunier me prend. Je calme cette impulsion avec un battement de cil. Je retrouve un masque de marbre lisse. S'il arrive à me faire sortir de mes gonds, je suis finie. Et je refuse plus que tout de subir une punition de la part du Maître. Je me félicite intérieurement de paraître aussi calme alors que je suis un volcan en pleine éruption à l'intérieur. Cependant, la tromperie sera de courte durée, une seule remarque désobligeante de sa part et je vais partir au quart de tour. Je me connais assez pour savoir comment ça va se finir. Seule la sanction qui pèse sur mes épaules me permet de rester calme. Je laisse tomber les bras le long de mon corps pour paraître moins sévère et un poil plus amical. Je me demande si cet idiot va répondre positivement à ma demande. Sauvons les apparences par amour pour ma dignité.
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Anonymous
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Mar 28 Jan - 0:25
Séléna295 mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Une gamine. Le soldat avait eu peur d’une gamine à tête blonde. Pardon ? Une mage en plus. Une mage de Blue Pegasus d’Earthland. Il ne manquait plus que ça. Elle semblait impartiale en plus et campée sur ses positions mais bon, le brun comprenait son point de vue.

Lui non plus n’aurait pas aimé perdre une information vitale à cause d’une personne étrangère à la mission. C’est qu’elle se prenait de haut la gamine. Le capitaine ne daigna pas de baisser son regard contrairement à e qu’elle aurait espéré, il en prit un tout autant mesquin et hautain. Lui aussi pouvait jouer à ça, il n’était pas le dernier pour ça et surtout pas le dindon de la farce.

« Je suis le Commandant de la Première division du gouvernement d’Edoras. Igneel. Monte après moi si tu veux ton audition. » Fit sèchement Igneel en le regardant du haut des escaliers, il gardait son calme pour l’instant, mais son petit ton l’énervait déjà intérieurement. Il allait falloir qu’elle surveille son langage si elle voulait espérer de l’aide du gouvernement. Si elle ne voulait pas non plus donner une mauvaise image au capitaine de Blue Pegasus et de ses membres.

Igneel la conduit jusqu’à son bureau et lui ouvre la porte pour pouvoir la faire entrer. Son bureau était en bordel et le capitaine avait dû virer tout le monde alors qu’ils étaient en réunions. Il avait donc dû leur trouver une salle à côté histoire de pouvoir s’énerver en bonne dû et forme.

« Entrez Mademoiselle Isayeva asseyez-vous. » fit-il en lui montrant le siège.

« Expliquez-moi donc votre situation. » Fit Igneel en s’assayant à sa suite sur son propre siège bien au fond, le menton s’appuyant dans le creux de ses mains.

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Séléna Isayeva
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Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Mar 28 Jan - 0:27


► Je vais te bouffer
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Séléna & Igneel
« Je suis le capitaine de la quatrième division du gouvernement d’Edoras. Igneel. Monte après moi si tu veux ton audition. »

L'orgueil.

Il empeste ce sentiment d'autorité. Mêlé à de la colère. O pauvre chose, ça te met en colère de devoir régler les bavures de tes soldats ? Tu as choisi le mauvais poste, capitaine. Ton rôle ne consiste pas à se pavaner devant une foule en délire, mais bien de pelleter toute la merde laissée par tes soldats et tes supérieurs. Un poste de prestige ? Je n'y vois qu'un nid à emmerdes où tu vas te laisser enliser petit à petit, étouffé par des tâches que tu ne pourras plus accomplir. Le temps aura raison de toi, la passion qui t'anime va lentement s'éteindre pour ne laisser que des cendres froides. Dis-moi, quand tu seras assis dans ton fauteuil, à regarder ce travail que tu n'arrives plus à accomplir, est-ce que l'orgueil sera toujours de la partie ? Ou bien, tu mourras étouffé par elle, parce que tu refuseras d'admettre ton incapacité ?

Toutes ces questions et ce mépris que j'ai pour lui à cet instant voilent mon regard pendant une fraction de secondes. Tout redevient limpide sur mon visage. L'envie de l'insulter, de l'envoyer bouler, de réduire son charisme à l'état de larve devant l'ensemble de ses hommes me ronge, j'ai des fourmis dans les doigts. Pourtant, je reste droite, imperturbable. Si je fais ça, c'est moi qui serais la plus ridicule des deux. Une gamine qui ne peut pas supporter une remarque acerbe d'un petit capitaine. Et comme c'est lui la figure d'autorité ici et non moi, je dois obéir. Je n'ai pas envie de finir en prison pour injure à agent. Remarque, voir le fier Igneel agent de circulation me fait bien rire. Dommage que cela sorte tout droit de mon imagination ...

Il me tourne le dos et fait demi-tour, je lui emboîte le pas sous le regard médusé des soldats. Je les foudroie du regard, on ne va pas me punir d'avoir l'œil mauvais, à moins qu'Edoras ne soit une dictature ce qui ne semble pas être le cas ... Je secoue la tête, il faut que je reprenne le contrôle de moi-même, le vrai boss est devant. Je le suis dans un dédale de couloirs, un vrai labyrinthe. Il pousse enfin la porte et s'y engouffre sans un regard pour moi. On ne peut pas dire que ce soit un gentleman. À la guilde, les hommes se font un devoir et un honneur d'être de parfaits gentilshommes envers les femmes. Ces dernières sont de vraies ladies. Au début, ça m'a bien fait rire ces manières de parler, de se comporter, cette distance de courtoisie. Une guilde saupoudrée d'hypocrisie. Des sourires pour cacher la mauvaiseté du regard. Adossée contre un mur, j'ai attendu que des paroles assassines sortent ici et là de conversation. Je me suis rhabillée. Parce que derrière ces sourires, aucune mauvaise intention. Parfois des blagues salaces, mais jamais des coups de poignard dans le dos. De la sincérité à l'état pur. C'est ce qu'il faut pour pouvoir briller et être des idoles. Être sans reproche pour pouvoir avancer.

Capitaine Igneel ... Vous auriez des choses à apprendre de Blue Pegasus, surtout en matière de femme. Vous pourriez paraître moins froid et distant. Mais on ne change jamais le fond des gens, je suppose.

Son bureau est dans un état abominable, les papiers traînant ici et là. On dirait que le Chaos s'est déplacé en personne pour faire de cet endroit un vrai capharnaüm. Peut-être que mes prédictions concernant son incapacité à gérer sa charge de capitaine, sont plus proches que je ne l'aurais cru. Si jeune et déjà impuissant ... Comme c'est triste.

« Entrez Mademoiselle Isayeva asseyez-vous. »

J'obéis docilement, me tenant à une distance respectable du bureau, je n'ai pas envie de me trouver trop proche de lui.

« Expliquez-moi donc votre situation. »


Je me cale dans mon fauteuil, cherchant à trouver une réponse adéquate.

"Eh bien ... Par où commencer ... ? Il s'agit d'une affaire délicate. Pas seulement pour ma guilde, mais pour vous aussi, l'armée."


J'attends qu'il digère l'information. J'ai parlé sur un ton neutre. Je me contrôle pour ne pas crisper mes doigts sur les accoudoirs du fauteuil. Va-t-il me croire ? J'espère bien. Car lui aussi est en mauvaise posture. Je déglutis avant de répondre. Aucune menace, aucune méchanceté ne sort de ma voix, simplement une inquiétude profonde. Pour la première fois de la journée, de l'importance qu'à ma quête.

"J'avais pour mission de suivre un individu qui est lié à l'armée. De ce qu'on m'a dit, un soldat. Certains craignent qu'il ne soit une taupe pour une guilde noire et qu'ils vendent des secrets ou je ne sais quoi. La particularité de cet homme, c'est qu'il possède un tatouage extrêmement précis. Je devais déterminer si oui ou non, cet homme représente une menace réelle. Et ensuite, de confier la tâche aux autorités compétentes."

Je reprends mon souffle. J'ai réellement du mal à parler autant. Mêlé à la peur de dévoiler un tel sujet à un parfait inconnu me dérange véritablement. Même s'il est capitaine, rien ne dis qu'il soit fidèle au gouvernement. Je ne supporte pas quand je ne peux pas déterminer si la personne est digne de confiance. Néanmoins, je dois poursuivre. Si je cache d'autres éléments, cela se retournera contre moi. Je plante mon regard dans le sien, quitte à entrer dans un combat de regard. Je vois le feu dans ses yeux. Contre la glace des miens.

"Pour retrouver l'homme, j'avais un plan de son tatouage ... Que l'un de vos soldats a réduit en morceaux. J'ai donc peur de ne pas pouvoir accomplir ma mission et que cela soit plus que préjudiciable pour nos deux camps."

Comment expliquer une telle bévue au Maître ? Un malheureux coup de vent qui a fait perdre un temps monstrueux pour les renseignements. Avoir de nouveau un plan est faisable bien évidemment mais dans combien de temps ? Et surtout, est-ce que je vais arriver à coincer cet énergumène avant qu'il fasse quelque chose de répréhensible ? J'espère bien. Je détourne le regard, plongée dans mes pensées. Je dois absolument réparer mon erreur.
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Anonymous
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Mar 28 Jan - 0:28
Séléna523mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Une fois assis confortablement dans son bureau, au fin fond de son siège, Igneel posa son menton dans le creux de ses mains et se mit alors à écouter attentivement ce que lui présenta la jeune femme de Blue Pegasus. Igneel tentait de rester le plus calme possible. Cette blonde ne lui inspirait pas vraiment confiance, elle semblait accroc, sur les nerfs. Pourtant, il ne voyait pas le problème, puisqu’il acceptait de la recevoir. Il fallait qu’elle apprenne à se calmer elle aussi, déjà que lui avait le sang chaud, alors si elle continuait de lui parler comme elle le faisait, il n’était pas certain de pouvoir l’aider à accéder à sa requête.

Igneel la regarde et la fixe sans d’autre gestes apparents. En réalité, le pour l’armée à capté son attention, mais pour le reste c’était plus difficile à dire. Un individu lié à l’armé ? Le capitaine se redressa. Incapable de croire pour l’instant aux dires de la demoiselle il attend d’avoir plus d’explications. Donc il y avait une taupe au gouvernement ? Vraiment ? Le brun avait du mal à l’accepter. Il n’avait pas entendu la moindre rumeur sur le sujet. Il l’aurait vite senti si l’un des siens trompait le gouvernement. La jeune femme semble mal à l’aise devant lui. Il n’arrivait pas à déterminer si elle disait vrai, mais à la vue de sa première ébauche de description, il n’avait pas entendu parler d’une telle requête au gouvernement.
Comment pouvait-elle le prouver ? juste avec un dessin ?

« Et vous ne vous souvenez pas du tatouage ? si je vous donne une feuille seriez-vous capable de me faire un portrait-robot du soldat ou du tatouage ? ça me paraît difficile à croire votre histoire. »


Le truc étant que comme il était nouveau au sein du gouvernement, il ne connaissait pas encore tous les soldats de chaque division. Si le soldat en question n’était pas dans sa division il ne pourrait pas faire grand-chose, et ça ferait tâche que ses propres soldats le trahissent déjà alors qu’il venait d’être nommé capitaine de la quatrième.

« Y’aurait pas un indice ou un signe particulier que vous auriez retenu du soldat ? »

Il commençait à l’interroger pour savoir si elle n’avait pas oublié quelque chose, ou si c’était vraiment tout ce qu’elle savait. Cela pourrait également l’aider à voir si elle lui disait la vérité ou non, et dans ce cas ou elle dirait la vérité, eh bien, il faudrait agir en conséquence et faire quelque chose pour empêcher déjà d’une l’information de fuiter et de deux trouver qui est la taupe s’il y en avait bien une. Igneel restait sur ces gardes. Il ne pouvait pas prendre cette nouvelle comme étant bonne étant donné la gravité des conséquences que celle-ci pouvait apporter, le capitaine préférait être prudent. C’était peut-être un canular après tout, ou étaient les preuves ?

« Pourquoi un de mes soldats l’aurait réduit en morceaux ? Pardonnez ma question brutale, je cherche à comprendre. Des secrets ? Quels types ? Je ne pense pas que le gouvernement laisserait fuiter ce genre  là d'information top secrètes, surtout avec la troisième division qui veille au grein.  »Fit Igneel en essayant de tirer plus d'informations, d'un certain coté il l'a poussait à en dire plus afin de voir si il était en mesure de pouvoir l'aider ou pas donc ses questions pouvaient être semblables.
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Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Mar 28 Jan - 0:29


► Je commence presque à t'apprécier
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Séléna & Igneel

« Et vous ne vous souvenez pas du tatouage ? si je vous donne une feuille seriez-vous capable de me faire un portrait-robot du soldat ou du tatouage ? ça me paraît difficile à croire votre histoire. »

Je ne croise pas son regard, toujours plongé dans mes pensées, plutôt surprise qu'il me prenne un minimum au sérieux. En fait, si j'avais été à sa place, j'aurais la blonde impétueuse que je suis ou je l'aurais envoyé en prison pour qu'elle puisse méditer sur ses actes. Je ne suis décidément pas tendre avec moi-même. Mais si je me mets à sa place, je pense que je serais en train d'hésiter. Après tout, c'est dans sa faction qu'il y a une possible taupe. Si on m'apprenait qu'il en avait une au sein de Blue Pegasus, je serais partagée. Croire un inconnu au risque de trahir la confiance de ma guilde ou faire fi de ses avertissements pour me retrouver face au fait si c'est le cas. Un choix cornélien. J'ai pitié de lui, en fait, plus je le regarde, plus il me fait de la peine, ce capitaine. Dans un murmure, je lui réponds :

"Je peux en redessiner une partie, mais il manquera pas mal de détails. Je n'ai pas envie d'arrêter un innocent à cause de ma mauvaise mémoire ... Néanmoins, je peux essayer, ça ne doit pas être si courant, comme marque."

Sans lui demander son avis, j'attrape une feuille et un crayon et m'attelle à la tâche. Je n'ai jamais eu une excellente mémoire des formes, si seulement j'avais fait plusieurs exemplaires ! Je déglutis difficilement, m'appliquant comme jamais pour reproduire ce que ma mémoire a sauvegardé. Je sens la sueur commencer à perler sur mon visage, une chaleur désagréable commence à résonner autour de mon crâne. Je hais cette sensation, du stress. Énormément de stress. L'idée de me louper dans la réalisation de mon croquis me rend malade, l'idée d'arrêter un inconnu me fait frissonner. Je hais par-dessus tout l'injustice. Ma vie n'a pas souvent été juste, ce n'est pas une raison pour l'imposer à quelqu'un.

« Y’aurait pas un indice ou un signe particulier que vous auriez retenu du soldat ? »

Je relève brutalement les yeux vers lui. Le feu qui anime son regard est hypnotisant. Je peux presque voir la tension qui l'entoure. Un faux calme, je suppose qui se maîtrise comme il peut. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de répondre, essayant de me souvenir de cet homme aperçu pendant quelques secondes. Je me redresse vivement quand je remarque que j'étais complétement avachie sur son bureau. Je tousse pour cacher ma gêne.

"Un homme quelconque, je l'ai vu que de dos. Il avait le tatouage dans la nuque. Je l'ai vu quand il a ajusté sa veste. Blond, j'aurais dit entre 1m70 et 1m80. Je n'ai pas remarqué d'autres signe particulier ..."

Je serre les poings. On ne va pas arrêter tous les blonds de la ville à cause de moi. J'étais tellement obnubilé par son tatouage que je n'ai pas fait attention au reste. Étais-il boiteux ? Gaucher ? Maniéré ? Je me pince les lèvres de rage, j'ai tellement pris la mission à la légère que je suis venue les mains dans les poches. Je détourne le regard pour me concentrer sur le reste du bureau, je n'ai pas envie de pleurer comme une fillette devant lui. Ce serait la cerise sur le gâteau. Je souffle un grand coup. Je reprends aussitôt le contrôle de moi-même.


« Pourquoi un de mes soldats l’aurait réduit en morceaux ? Pardonnez ma question brutale, je cherche à comprendre. Des secrets ? Quels types ? Je ne pense pas que le gouvernement laisserait fuiter ce genre là d'information top secrètes, surtout avec la troisième division qui veille au grain. »

Je reporte mon attention sur le capitaine. Il a raison, pourquoi cette mission a été confiée à une guilde et non pas au gouvernement lui-même ... ? Je pince mon menton avec mon index et mon pouce.

"Ce n'est qu'une supposition ... Mais peut-être que cet individu a rejoint une guilde noire ? Cela expliquerait pourquoi Blue Pegasus a été demandé sur l'affaire. Une fois l'homme repéré, l'affaire aurait été confiée au gouvernement. Blue Pegasus s'occupant de la partie "guilde"."

Je sens mon cerveau fumer, il me manque bien trop d'éléments, cette affaire, cette mission, c'est bien trop flou ! Pourquoi le soldat aurait-il arraché la feuille ? Pourquoi la réduire en charpie ... ?

"OH !"

Je bondis de ma chaise, comme un éclair.

"Dites, je sais que c'est un peu brut ce que je vais dire ... Mais c'est possible que notre homme ait des alliés ? Il a vu ma feuille et il l'a déchiré, en sachant pertinemment qu'on perdrait un temps fou à refaire le croquis ? Laissant le temps à l'homme tatouage de se faire la malle ?"


Je m'avance vers la fenêtre, se trouvant derrière le capitaine. J'inspecte le dehors, je sens mon sang battre mes tempes. Une simple hypothèse. Pourtant, ce n'est pas déconnant de penser que mon homme possède des complices. Être en cavale avec le gouvernement aux trousses et resté dans l'ombre est quasiment mission impossible. Ca le devient quand on n'est pas tout seul. Je colle mes mains sur la vitre.

"Je ne sais pas comment est l'homme au tatouage, mais l'homme qui a arraché la feuille, lui, je le connais. J'ai eu le plaisir de pouvoir l'observer."


Je me tourne pour plonger mon regard dans le sien, mes yeux bleus glacés se plantent dans les siens.

"J'ignore si vous connaissez bien cet homme ... Le pensez-vous capable d'être complice de l'homme au tatouage ? Je sais que votre rôle, c'est de prendre soin de vos soldats. Répondez-moi, honnêtement, mettez de côté vos sentiments et votre responsabilité dans cette affaire."

Je me détache totalement de la fenêtre pour lui faire face. Lui assit, moi debout. Je suis tellement petite par rapport à lui, c'est à peine si je dois baisser le regard, ça en est presque vexant. Pour la première fois de la journée, je retrouve complétement mon calme, focalisée sur ma mission. La sincérité se libère enfin de moi, chassant le sarcasme et les préjugés que j'ai pour cet homme. Aller de l'avant pour réussir cette mission. Ma dignité vient d'en prendre un sacré coup.

"Capitaine de la 4è Division, me permettez-vous d'interroger cet homme ? Me permettez-vous de continuer mon enquête ?"
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Mar 28 Jan - 0:29
Séléna523mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Une fois assis confortablement dans son bureau, au fin fond de son siège, Igneel posa son menton dans le creux de ses mains et se mit alors à écouter attentivement ce que lui présenta la jeune femme de Blue Pegasus. Igneel tentait de rester le plus calme possible. Cette blonde ne lui inspirait pas vraiment confiance, elle semblait accroc, sur les nerfs. Pourtant, il ne voyait pas le problème, puisqu’il acceptait de la recevoir. Il fallait qu’elle apprenne à se calmer elle aussi, déjà que lui avait le sang chaud, alors si elle continuait de lui parler comme elle le faisait, il n’était pas certain de pouvoir l’aider à accéder à sa requête.

Igneel la regarde et la fixe sans d’autre gestes apparents. En réalité, le pour l’armée à capté son attention, mais pour le reste c’était plus difficile à dire. Un individu lié à l’armé ? Le capitaine se redressa. Incapable de croire pour l’instant aux dires de la demoiselle il attend d’avoir plus d’explications. Donc il y avait une taupe au gouvernement ? Vraiment ? Le brun avait du mal à l’accepter. Il n’avait pas entendu la moindre rumeur sur le sujet. Il l’aurait vite senti si l’un des siens trompait le gouvernement. La jeune femme semble mal à l’aise devant lui. Il n’arrivait pas à déterminer si elle disait vrai, mais à la vue de sa première ébauche de description, il n’avait pas entendu parler d’une telle requête au gouvernement.
Comment pouvait-elle le prouver ? juste avec un dessin ?

« Et vous ne vous souvenez pas du tatouage ? si je vous donne une feuille seriez-vous capable de me faire un portrait-robot du soldat ou du tatouage ? ça me paraît difficile à croire votre histoire. »


Le truc étant que comme il était nouveau au sein du gouvernement, il ne connaissait pas encore tous les soldats de chaque division. Si le soldat en question n’était pas dans sa division il ne pourrait pas faire grand-chose, et ça ferait tâche que ses propres soldats le trahissent déjà alors qu’il venait d’être nommé capitaine de la quatrième.

« Y’aurait pas un indice ou un signe particulier que vous auriez retenu du soldat ? »

Il commençait à l’interroger pour savoir si elle n’avait pas oublié quelque chose, ou si c’était vraiment tout ce qu’elle savait. Cela pourrait également l’aider à voir si elle lui disait la vérité ou non, et dans ce cas ou elle dirait la vérité, eh bien, il faudrait agir en conséquence et faire quelque chose pour empêcher déjà d’une l’information de fuiter et de deux trouver qui est la taupe s’il y en avait bien une. Igneel restait sur ces gardes. Il ne pouvait pas prendre cette nouvelle comme étant bonne étant donné la gravité des conséquences que celle-ci pouvait apporter, le capitaine préférait être prudent. C’était peut-être un canular après tout, ou étaient les preuves ?

« Pourquoi un de mes soldats l’aurait réduit en morceaux ? Pardonnez ma question brutale, je cherche à comprendre. Des secrets ? Quels types ? Je ne pense pas que le gouvernement laisserait fuiter ce genre  là d'information top secrètes, surtout avec la troisième division qui veille au grein.  »Fit Igneel en essayant de tirer plus d'informations, d'un certain coté il l'a poussait à en dire plus afin de voir si il était en mesure de pouvoir l'aider ou pas donc ses questions pouvaient être semblables.
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Séléna Isayeva
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : les 7 péchés
Disponibilité : Daria & Ethan & Ultear (3/3)
Inventaire : - Kit de soin
- PHS
- Boisson de héros
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-Epée empruntée à Son Sergent-Chef
Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Mer 12 Fév - 19:27


► Je vais te bouffer
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Séléna & Igneel
« Et vous ne vous souvenez pas du tatouage ? si je vous donne une feuille seriez-vous capable de me faire un portrait-robot du soldat ou du tatouage ? ça me paraît difficile à croire votre histoire. »

Je ne croise pas son regard, toujours plongé dans mes pensées, plutôt surprise qu'il me prenne un minimum au sérieux. En fait, si j'avais été à sa place, j'aurais la blonde impétueuse que je suis ou je l'aurais envoyé en prison pour qu'elle puisse méditer sur ses actes. Je ne suis décidément pas tendre avec moi-même. Mais si je me mets à sa place, je pense que je serais en train d'hésiter. Après tout, c'est dans sa faction qu'il y a une possible taupe. Si on m'apprenait qu'il en avait une au sein de Blue Pegasus, je serais partagée. Croire un inconnu au risque de trahir la confiance de ma guilde ou faire fi de ses avertissements pour me retrouver face au fait si c'est le cas. Un choix cornélien. J'ai pitié de lui, en fait, plus je le regarde, plus il me fait de la peine, ce capitaine. Dans un murmure, je lui réponds :

"Je peux en redessiner une partie, mais il manquera pas mal de détails. Je n'ai pas envie d'arrêter un innocent à cause de ma mauvaise mémoire ... Néanmoins, je peux essayer, ça ne doit pas être si courant, comme marque."

Sans lui demander son avis, j'attrape une feuille et un crayon et m'attelle à la tâche. Je n'ai jamais eu une excellente mémoire des formes, si seulement j'avais fait plusieurs exemplaires ! Je déglutis difficilement, m'appliquant comme jamais pour reproduire ce que ma mémoire a sauvegardé. Je sens la sueur commencer à perler sur mon visage, une chaleur désagréable commence à résonner autour de mon crâne. Je hais cette sensation, du stress. Énormément de stress. L'idée de me louper dans la réalisation de mon croquis me rend malade, l'idée d'arrêter un inconnu me fait frissonner. Je hais par-dessus tout l'injustice. Ma vie n'a pas souvent été juste, ce n'est pas une raison pour l'imposer à quelqu'un.

« Y’aurait pas un indice ou un signe particulier que vous auriez retenu du soldat ? »

Je relève brutalement les yeux vers lui. Le feu qui anime son regard est hypnotisant. Je peux presque voir la tension qui l'entoure. Un faux calme, je suppose qui se maîtrise comme il peut. Je cligne des yeux plusieurs fois avant de répondre, essayant de me souvenir de cet homme aperçu pendant quelques secondes. Je me redresse vivement quand je remarque que j'étais complétement avachie sur son bureau. Je tousse pour cacher ma gêne.

"Un homme quelconque, je l'ai vu que de dos. Il avait le tatouage dans la nuque. Je l'ai vu quand il a ajusté sa veste. Blond, j'aurais dit entre 1m70 et 1m80. Je n'ai pas remarqué d'autres signe particulier ..."


Je serre les poings. On ne va pas arrêter tous les blonds de la ville à cause de moi. J'étais tellement obnubilé par son tatouage que je n'ai pas fait attention au reste. Étais-il boiteux ? Gaucher ? Maniéré ? Je me pince les lèvres de rage, j'ai tellement pris la mission à la légère que je suis venue les mains dans les poches. Je détourne le regard pour me concentrer sur le reste du bureau, je n'ai pas envie de pleurer comme une fillette devant lui. Ce serait la cerise sur le gâteau. Je souffle un grand coup. Je reprends aussitôt le contrôle de moi-même.


« Pourquoi un de mes soldats l’aurait réduit en morceaux ? Pardonnez ma question brutale, je cherche à comprendre. Des secrets ? Quels types ? Je ne pense pas que le gouvernement laisserait fuiter ce genre là d'information top secrètes, surtout avec la troisième division qui veille au grain. »

Je reporte mon attention sur le capitaine. Il a raison, pourquoi cette mission a été confiée à une guilde et non pas au gouvernement lui-même ... ? Je pince mon menton avec mon index et mon pouce.

"Ce n'est qu'une supposition ... Mais peut-être que cet individu a rejoint une guilde noire ? Cela expliquerait pourquoi Blue Pegasus a été demandé sur l'affaire. Une fois l'homme repéré, l'affaire aurait été confiée au gouvernement. Blue Pegasus s'occupant de la partie "guilde"."

Je sens mon cerveau fumer, il me manque bien trop d'éléments, cette affaire, cette mission, c'est bien trop flou ! Pourquoi le soldat aurait-il arraché la feuille ? Pourquoi la réduire en charpie ... ?

"OH !"


Je bondis de ma chaise, comme un éclair.

"Dites, je sais que c'est un peu brut ce que je vais dire ... Mais c'est possible que notre homme ait des alliés ? Il a vu ma feuille et il l'a déchiré, en sachant pertinemment qu'on perdrait un temps fou à refaire le croquis ? Laissant le temps à l'homme tatouage de se faire la malle ?"

Je m'avance vers la fenêtre, se trouvant derrière le capitaine. J'inspecte le dehors, je sens mon sang battre mes tempes. Une simple hypothèse. Pourtant, ce n'est pas déconnant de penser que mon homme possède des complices. Être en cavale avec le gouvernement aux trousses et resté dans l'ombre est quasiment mission impossible. Ca le devient quand on n'est pas tout seul. Je colle mes mains sur la vitre.

"Je ne sais pas comment est l'homme au tatouage, mais l'homme qui a arraché la feuille, lui, je le connais. J'ai eu le plaisir de pouvoir l'observer."


Je me tourne pour plonger mon regard dans le sien, mes yeux bleus glacés se plantent dans les siens.

"J'ignore si vous connaissez bien cet homme ... Le pensez-vous capable d'être complice de l'homme au tatouage ? Je sais que votre rôle, c'est de prendre soin de vos soldats. Répondez-moi, honnêtement, mettez de côté vos sentiments et votre responsabilité dans cette affaire."


Je me détache totalement de la fenêtre pour lui faire face. Lui assit, moi debout. Je suis tellement petite par rapport à lui, c'est à peine si je dois baisser le regard, ça en est presque vexant. Pour la première fois de la journée, je retrouve complétement mon calme, focalisée sur ma mission. La sincérité se libère enfin de moi, chassant le sarcasme et les préjugés que j'ai pour cet homme. Aller de l'avant pour réussir cette mission. Ma dignité vient d'en prendre un sacré coup.

"Commandant de la Première, me permettez-vous d'interroger cet homme ? Me permettez-vous de continuer mon enquête ?"
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Mer 12 Fév - 22:18
Séléna523mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Igneel ne disait rien. Il l’écoutait et la regardait. Le menton dans le creux de ses mains. Elle avait pris une feuille, et un stylo et elle avait commencé son œuvre. Il scrutait la blonde pour essayer de voir si elle lui mentait ou pas, si elle avait l’air sincère. Il n’arrivait pas à la définir mais elle semblait sincère dans ses explications.

« Ce n’est pas grave, ça nous sera utile pour la suite. Peut-être que j’ai déjà vu ce symbole dans mes dossiers lointains. »l’encourageant comme il le pouvait pour qu’elle ne se sente pas mal à l’aise dans son dessin. Négliger la moindre information serait une erreur capitale il avait retenue ça en travaillant dans la troisième division. Il regardait ses cils cligner à sa question précédente un peu brutale comme si elle réalisait quelque chose. Blond, entre 1m70 et 1m80. Il pouvait donc écarter tous les petits, Sarah, Maes, aussi. Il la regardait et la suivait du coin de l’œil lorsqu’elle prenait le loisir de se lever, d’aller se coller à sa fenêtre à lui.

« Une guilde noire n’est pas impossible c’est un fait. Partons de ce principe, quels serait son but ? Nous détruire de l’intérieur… ou autre chose ? Qu’est-ce qui pourrait donner envie de se frotter au gouvernement de tout un continent. J’imagine mal un petit mage noir de seconde zone… » murmura le brun avec un regard déterminé à mettre la main sur ce fouteur de trouble pour le bien du royaume.

A ce moment précis, il utilise son pied pour faire rouler sa chaise vers elle, vers ce mage de Blue Pegasus. Il se redressa alors dans son fauteuil. Le capitaine pouvait sembler froid à cet instant mais en réalité il prenait en compte toutes les informations qu’elle lui donnait. Il essayait de voir si un de ses propres soldats avait eu un comportement suspect ces derniers temps. Et à bien y réfléchir, il y en avait deux trois qu’il ne connaissait pas assez. Peut-être qu’il était temps de faire le tri dans sa propre division ?

« Avoir des complices me semble même être la meilleure option, il faut être un prodige pour réussir à s’infiltrer en sol au double gouvernement. Nous sommes bien plus nombreux avec l’armée de Fiore à nos côtés. Ce serait un peu suicide de faire ça tout seul. Ou alors cet homme est un fou qui aime les défis. » Fit le soldat avec sarcasme plantant ses yeux noirs dans ceux bleus de la blonde une nouvelle fois comme il l’avait déjà que trop fait aujourd’hui. C’était comme s’ils aimaient les jeux de regards ces deux-là. Igneel s’appuya sur son bureau et se leva pour regarder dans les dossiers concernés. Il en étala quelques-uns sur le bureau.

Les soldats devaient être fidèles au gouvernement, ils devaient aidés et être à l’écoute. Ils ne devaient pas se détourner du droit chemin aussi facilement. On n’en rentre pas comme on sort d’un moulin. La plupart des gens au gouvernement devaient avoir un point de vue neutre ou faire le bien. Le but n’était pas de se retrouver avec des mages noirs infiltrés de toutes parts. Il n’avait même le souvenir que ce soit déjà arrivé avant, Faust devait faire le tri plus souvent dans son armée.

Juste penser au fait de pouvoir être trahi lui faisait mal au cœur mais elle n’avait pas tort, valait mieux pour eux qu’il est une très bonne, et quand il disait très bonne, c’était une excellente EXPLICATION. Il ne tolérerait pas une trahison envers le gouvernement. Puis une fois la taupe détectée et arrêtée le jugement ne dépendrait pas de lui.

« Voici les membres de ma division. Faisons un tri dans ceux-là pour commencer ? Il n’y a pas beaucoup de blonds dans ma division ça devrait être simple. Est-ce que tu reconnais un portrait dans ceux-ci ? Cela écartera d’éventuelles pistes. Faisons venir l’homme qui a arraché la feuille. Je vous le permets et je vous accompagne. Je ferais office d’autorités compétentes en la matière. » conclura le brun en mettant les mains dans ses poches tout en haussant le ton en faisant venir Sarah dans son bureau pour lui demander de faire aligner tous les soldats de la quatrième division présents dans le couloir.

Jamais il ne permettrait à l’un de ses soldats de fuir et il devrait comparaître devant le gouvernement pour se repentir de ses actes. Surtout alors que sa division était en pleine refonte il y avait d’autre plans pour partir plutôt que trahir comme un plan de départ. Inflexible il serait dans cette enquête. Sa détermination était montée d’un cran.
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Séléna Isayeva
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Je reviens de l'enfer



Jeu 13 Fév - 16:15


► Je vais te bouffer
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Séléna & Igneel
« Avoir des complices me semble même être la meilleure option, il faut être un prodige pour réussir à s’infiltrer en sol au double gouvernement. Nous sommes bien plus nombreux avec l’armée de Fiore à nos côtés. Ce serait un peu suicide de faire ça tout seul. Ou alors cet homme est un fou qui aime les défis. »

Je lève un sourcil et je lui réponds au tac au tac.

"On est jamais à l'abri de l'incompétence avec vous le gouvernement. Après tout, vu le nombre de vos recrues, y a des ratés dans le lot. Regardez la Cité Royale."

Ca me rend dingue de le voir aduler l'armée ainsi. Il y a des tanches partout, et ce n'est pas parce qu'on a un génie comme Knightwalker aux commandes de la deuxième que tout le reste est mirobolant et clinquant. Quand je vois le brun me traiter comme une moins que rien, j'ai juste envie de lui smasher la face. Il a beau être jeune, même très jeune pour ce poste, il n'en reste pas moins inexpérimenté. Ça fait des années que je bosse à la guilde et je commence à comprendre comment marche les guildes noires, surtout celles de l'Alliance. Imprévisibles, impossible à cerner et frappant toujours à l'endroit le plus sensible. Des pros, à n'en pas douter. Et nous, pour nous protéger, pour faire face à Weisslogia, on nous met un jeunot qui n'est pas capable d'avoir une vision d'ensemble et clair de ses troupes. Nous ne sommes pas les gentils tout blanc, il y a aussi du noir en chacun d'entre nous. Croire que le pouvoir de l'amour va nous rassembler et nous fédérer est vraiment une belle connerie ! Les gens ne servent que leur propre intérêt. Il arrive que certains intérêts convergent et nous nous retrouvons à affronter des terroristes qui peuvent faire exploser une ville sans le moindre effort. Je crois les bras sur ma poitrine, il veut du sarcasme ? Je vais lui en servir, j'en ai rien à foutre que ce soit le commandant de la Première. S'il faut que je lui ouvre les yeux sur la situation, je ne vais pas me gêner. Mettre un utopiste doublé d'un idiot aux manettes, ça montre que le gouvernement est sacrément dans la merde. On ne va pas se mentir, les guildes légales ne sont pas mieux. La bataille de la Cité Royale nous a bien fait mal, on a tellement mangé que notre moral est pas loin de zéro, c'est l'hystérie et la dépression qui nous pend au nez. Les tribunaux de guerre vont devenir notre quotidien. Un monde ultra militarisé où le moindre écart sera synonyme de prison. Un monde de fous.

« Voici les membres de ma division. Faisons un tri dans ceux-là pour commencer ? Il n’y a pas beaucoup de blonds dans ma division ça devrait être simple. Est-ce que tu reconnais un portrait dans ceux-ci ? Cela écartera d’éventuelles pistes. Faisons venir l’homme qui a arraché la feuille. Je vous le permets et je vous accompagne. Je ferais office d’autorités compétentes en la matière. »


J'attrape le dossier et je commence à regarder les photos. Je pousse un soupire de découragement. Il sait combien il a de gens sous son commandement le brun ? Il sait que même s'il y a pas beaucoup de blonds, y en a quand même un certain nombre ? Je les passe tous en revue. J'ai envie de me mordre les lèvres, ils se ressemblent tous, c'est pas possible, quand je tombe sur lui. Je pioche la photo et je la tends à Igneel.

"Lui."

Je ne prends même pas le temps de vérifier s'il me suit, je fonce vers la porte d'entrée. J'ignore si ce petit con de blond va s'en sortir, mais je compte lui pourrir sa race. Tant pis pour la réputation de la guilde, j'en ai marre de jouer la restreinte pendant qu'il y a une potentielle bombe qui peut exploser. Dans les escaliers, je lance au commandant une remarque sarcastique.

"Bon vous avancez ? C'est quand même dingue que ce soit moi qui doit faire le ménage chez vous, je ne suis pas votre copine. Vous êtes tous bordéliques les hommes, dès que vous avez un peu de pouvoir dans les mains, vous perdez en efficacité !"

Je n'entends même pas sa réponse, je m'en fiche. Je n'ai que faire de son avis. Le gouvernement a foiré. La Première a foiré. Elle a merdé à protéger la Cité Royale et j'ai passé la semaine d'après à enterrer mes amis. Je serre les poings, je porte le deuil, l'envie de tout réduire en charpie me prend. Bob veut que je me calme ? Comment ? En attendant gentiment de me faire embrocher le cœur ?

Une fois dans la cour, je le trouve de suite. La rage qui émane de moi est si forte qu'elle pulse autour de moi comme un halo. Je ne lui laisse pas le temps de fuir. Avec ma main j'augmente sa paresse au plus haut niveau, bouger quand on ne veut dormir, ça va être compliqué. Je le vois tomber à genoux et je lui attrape la gorge avant qu'il ne tombe de fatigue.

"Je t'avais dit que je te ferais la peau."


 
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Mar 3 Mar - 14:49
Séléna761 mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Le commandant avait beau la regarder faire, il n’arrivait pas à l’apprécier même si elle était plus calme désormais, elle était comme une pile électrique pouvant sauter à tout moment. Et il n’aimait pas, les imprévus à gérer. Il espérait qu’en l’aidant à réaliser sa mission, elle soit plus calme et plus détendue. Lui-même pouvait perdre sa patience très rapidement si elle était mise à rude épreuve comme elle l’avait fait juste avant. Igneel s’étonnait lui-même de ne pas avoir perdu son sang-froid face à cette gamine qu’il trouvait immature.

Igneel s’amusait de la voir regarder les dossiers un par un pour savoir si un tel correspondait. Le commandant, croisait les bras se penchant au-dessus de la demoiselle non pas pour lui obstruer la lumière -quoi qu’un peut pour la gêner comme elle l’avait au début !!-. Il posa sa main fermement sur la table, d’un coup sec. Il plongea son regard dans celui de la blonde. Dans sa division, beaucoup étaient bruns, mais il y avait quand même une quantité de blonds aussi. Hm, s’il devait chiffrer, il devrait bien y avoir une trentaine de bruns et une vingtaine de blonds ? A tout casser.

Le nom et le prénom, quelques données personnelles, ainsi que l’histoire de ces soldats étaient racontées dans ces dossiers. Elle pouvait les lires si elle le voulait, lui il avait tout son temps du coup comme il avait annulé sa réunion à la dernière minute. Il jouait un peu avec la blonde, il devait bien le reconnaître. Il était à fond dans son sarcasme qui commençait à grimper crescendo. Elle ce qu’elle savait qu’elle l’avait interrompu dans une réunion importante ? Et elle trouvait le moyen de se plaindre qu’il l’aidait ? Elle était sérieuse là ? Elle allait manger sévère. Il n’allait pas lui faire de cadeaux. Ce n’était pas son genre avec ce genre de comportement.

Il fait un soupire, et acquiesce de la tête convoquant tous les membres de son unité sur le champ, en mode urgence. Tout le monde était réuni dans la cour. Il la laissa parler dans l’escalier, en revanche une fois arrivé il se lâcha, les mains dans les poches, et la fixa droitement. Il faisait bien un bon dix centimètres au-dessus.

« Je vous signalerais au passage, que vous n’étiez pas obligés de venir m’emmerder. »

Il se retenait juste de la cramer à l’heure actuelle, ce n’était pas l’envie qui le dérangeait mais plutôt sa situation en étant Commandant il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait et c’était bien dommage. Niveau réputation ça la foutrait un peu mal de cramer un membre de cette guilde de superficiels tarés.

« Mon dieu, parce que vous avez des pouvoirs chez Blue ? Je vous pensais tous mannequins à faire les beaux yeux devant les gens. J’ai toujours entendu dire que Blue Pegasus était douée pour charmer les gens mais que pour le reste, elle ne servait pas à grand-chose, à part se la jouer, vous ne cassez pas trois pattes à un canard » répondit Igneel en regardant froidement la blonde qui allait dépasser le seuil à ne pas franchir niveau sarcasme Igneel n’était pas le dernier.

Si elle le cherchait, elle allait le trouver, et il allait la laisser se démerder TOUTE SEULE. Et ensuite, il pouvait très bien dire qu’il ne l’avait jamais vu. Si elle continuait à lui manquer de respect, elle risquait gros, elle n’avait pas compris à qui elle affaire. La police étant directement sous ses ordres, bon voilà.

« Ha bah enfin. La mémoire revient, c’est grave pour ton âge de pas savoir se débrouiller toute seule. Bon emmenez le dans une pièce à part pour qu’on puisse l’interroger. » Tout le monde chuchotait.

Une légère pointe de sel lorsqu’elle lui ramène le soldat. Le Commandant ordonna le repli des troupes à part quelques soldats pour passer les menottes à son propre membre de l’unité. Il se mordait la lèvre bien décidée à savoir qui était ce foutu traître. Le commandant fit asseoir le soldat sur une chaise. La chaise était face à eux et il fit amener deux chaises et une table. D’habitude, ce n’était pas lui qui menait les interrogatoires, il ferait exception en s’excusant auprès de son collègue. Igneel s’assit sur la chaise à sa destination, les bras croisés il fixa son soldat avec un regard noir.

« Bien, commençons. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? La demoiselle ci-dessous m’a déjà bien cassé les pieds, si vous pouviez abréger ma souffrance, je vous en serais reconnaissant. »
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Séléna Isayeva
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Mer 4 Mar - 1:42


► Compte tes dents <3
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Séléna & Igneel
La guerre est déclarée.

J'ai beau savoir que j'ai sûrement fait la pire connerie de ma vie, que plus personne ne peut plus rien pour moi. Je sens que c'est la dernière fois que je vois la lumière du Soleil et je risque de passer ma vie en prison pour outrage et insulte envers un haut-gradé. Une partie de mon cerveau tire la sonnette d'alarme en disant qu'il serait peut-être bon d'arrêter les frais, de se mettre le nez dans la terre pour demander pardon, de pleurer pour demander la grâce. Avec un peu de chance, l'incident d'aujourd'hui ne serait pas retenu dans les rapports. Juste un rappel à l'ordre et une jolie remontrance de la part de Bob. La bonne partie de mon cerveau, celle qui réfléchit, qui prend le temps d'analyser la situation, celle qui fait que je ne coule pas.

Et bien je l'emmerde.

Il me regarde, me toise, je me sens petite face à lui, il pourrait m'écraser d'une seule main, fluette que je suis. Je devrais baisser la tête quand il me parle, lui montrer du respect. Me sentir bénir que le grand, que dis-je, le merveilleux, el hermoso Premier Commandant s'abaisse à parler à la simple mortelle que je suis. Quel dommage qu'il soit tombé sur la seule inconsciente qui se refuse à son privilège de rang. Je le regarde droit dans les yeux, ne cillant pas face à l'insulte qui lance.

« Je vous signalerais au passage, que vous n’étiez pas obligés de venir m’emmerder.  Mon dieu, parce que vous avez des pouvoirs chez Blue ? Je vous pensais tous mannequins à faire les beaux yeux devant les gens. J’ai toujours entendu dire que Blue Pegasus était douée pour charmer les gens mais que pour le reste, elle ne servait pas à grand-chose, à part se la jouer, vous ne cassez pas trois pattes à un canard »

Nous sortons dans la cour, ma rage empire de seconde en seconde quand il me sort :

« Ha bah enfin. La mémoire revient, c’est grave pour ton âge de pas savoir se débrouiller toute seule. Bon emmenez le dans une pièce à part pour qu’on puisse l’interroger. »

Il veut jouer à ça ? Mon regard s'enflamme. Je ne suis pas une sainte, mais insulter ma guilde, c'est me déclarer la guerre. Il se croit supérieur sur ses chiottes dorées ? Il croit que je vais me mettre à pleurer, tapant du pied comme une enfant ? Oh non, je vais l'attaquer sur son terrain. Je m'approche de lui, doucement, comme une vipère, jamais je ne me suis approchée de lui autant, ignorant tous des règles morales. La cour entière nous observe, muette, attendant dans un mouvement, la suite de ce combat. Il me croit incapable de réfléchir. Je ne suis pas un érudit, je l'accorde volontiers. Je ne suis pas la plus grande mage de tout le pays. Je ne pourrais sûrement pas affronter une armée à moi toute seule. J'en suis bien incapable. Je sais très bien que l'homme qui se tient en face peut me briser mon existence en un claquement de doigt. Je m'arrête à quelques centimètres seulement, nos souffles s'entremêlent, comme une danse furieuse. Je parle de ma voix la plus douce, la plus paisible qui soit. Mes yeux brillant de pacifisme, je lui fais mon plus sourire, celui des mannequins, métier qui semble lui fait horreur semble-t-il.

"Très cher Premier Commandant ... Je sais très bien qui vous êtes et ce que vous êtes. Il ne fait aucun doute que vous pouvez m'assassiner, m'enfermer pour le restant de mes jours, me réduire dans le silence le plus absolu. Je ne me fais aucun doute là-dessus. Vous qui êtes si fort, si intelligent. Mais quelque chose m'échappe, vous qui êtes si supérieur, comment se fait-il que vous n'ayez pas remarqué un espion dans vos rangs ? Même plusieurs en vérité ... Une question qui me taraude d'avoir la réponse ! Mais je suis sûre, très cher Commandant, que vous saurez y répondre sans mal."

Le temps se figent, les soldats n'osent plus bouger, la moindre respiration risquerait de briser cet instant. Certains hommes se regardent, les yeux brillants d'excitation. Mais qui est cette petite blonde qui ose s'approcher, presque toucher le Commandant, sans la moindre gêne en plus. Certains se demandent s'il faut ouvrir des paris, la nouvelle copine du commandant ? Le saligot n'a pas honte de profiter de sa femme en plein service ? Il y a du bruit. J'ai touché un point sensible. Le fier commandant a été insulté, même du haut de son estrade. Pourtant, aucune insulte n'a été émise, que des paroles douces, pleine d'amour. Je roucoule presque, on dirait presque je suis amoureuse de lui ! Les soldats n'y voient que du feu. Mais après tout, je ne suis qu'une simple mannequin ! Qu'est-ce que je connais de l'armée ? Rien, c'est vrai. Juste assez pour savoir qu'un chef ne doit jamais perdre son sang-froid devant ses hommes. Je recule doucement, lui souriant toujours aussi merveilleusement bien. Son regard brûle, il veut me cramer, je sens mes poils piqueter. Mais pourquoi tant de haine entre nous deux ?

Néanmoins, cette charmante entrevue doit se terminer, je le suis bien sagement, comme une gentille écolière, un dernier regard vers le Soleil, bien décidée à le revoir avant ma mort. On débouche dans un dédale de couloirs, la structure a été étudiée pour que les lieux ne soient pas pris d'assaut. J'ai une vue splendide sur le dos du brun, je ne peux m'empêcher de me demander comment on fait pour ne pas devenir fou ici ... Tout est triste, morbide ... Je pourrais presque lui trouver des excuses. Nous arrivons enfin à la salle d'interrogatoire, la porte claque comme un fouet, sonnant comme un avertissement pour notre suspect et pour moi aussi. Il ne fait aucun doute que tout ce qui est dit ici est enregistré. Ce que je peux dire peuvent se retourner contre moi, autant bien choisir mes mots. Mon cher comparse adoré s'assoit sur une chaise, face à face avec le blond.

« Bien, commençons. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? La demoiselle ci-dessous m’a déjà bien cassé les pieds, si vous pouviez abréger ma souffrance, je vous en serais reconnaissant. »

Je m'assois à côté du commandant, lui offrant toujours mon spectacle de jeune femme innocente.

"Le commandant est si bon de me laisser assister à cet interrogatoire. Malheureusement, au lieu de pouvoir converser de choses agréables avec lui, je me dois de mener à bien ma quête."


Je me tourne vers notre suspect. L'envie de le massacrer parcoure mon échine, je me calme cependant, insulter le suspect n'est guère intéressant. Je l'observe avec attention, laissant planer un silence pesant, observant chaque veine. Je vois a vu d'œil le battement de son pouls. Il est stressé ... mais pas que ? Ses doigts se crispent sur la table. Des mains musclées, à ne pas en douter. Il est furieux. Je regarde autour de moi, je sens que ma magie est bloquée ... Intelligent. Les mages ne peuvent pas utiliser la magie. Je suis coincée, si j'avais pu baisser un poil sa colère, j'aurais pu le faire parler. Mais je ne me laisse pas démonter pour autant. Je sors une copie du dessin que j'ai fait plus tôt.

"Tout à l'heure, vous avez déchiré ce dessin, toutes nos interrogations nous font penser que vous ne l'avez pas fait inconsciemment. Pourquoi avez-vous sciemment déchiré cette feuille alors que vous m'avez vu vouloir la récupérer ? N'est-ce pas le devoir de tout bon soldat que d'aider la population ?"


Je choisis mes mots avec précaution, ne pas révéler pour la guilde noire, il doit le faire de lui-même, un jeu pénible s'installe. Je ne peux pas faillir. Finalement, il se penche vers moi, un regard profondément mauvais :

"Dis-moi ... Combien de temps vas-tu garder ton sourire angélique ? Je parie que tu couches avec le Commandant, hein ? Ecarter les cuisses, je suis sûr, ça doit te connaître ... Oh pardon ! Pour la feuille, pardon, mes mains se sont emmêlées et pouf ! Détruite ! Dommage. Vous en pensez quoi Commandant, ce n’est pas de ma faute, et puis pourquoi m'emmenez en salle d'interrogatoire, je suis un brave soldat moi, je ne suis pas comme cette putain que vous traînez."


Je vois rouge. Ma vue se trouble un instant, tout devient noir, je n'entends plus rien pendant quelques secondes, la colère m'aveugle totalement. C'est un piège grossier, insultant, il ne fait aucun doute. Tomber dedans en hurlant serait un aveu de faiblesse et je perdrais à coup sûr l'avantage psychologique. Je relève la tête, fièrement. J'ai eu une vie de déboire, on ne va pas se mentir ni se cacher. Je suppose qu'il y a tout un tas de noms d'oiseaux qui me collent au dos. Mais qu'importe, les gens pourront me traîner dans la boue, je me relèverai. Que ce soit un commandant ou un simple homme, plus jamais je ne baisserai les yeux.

"Allons, ne colportez pas de fausses rumeurs ! J'ai beau apprécié la compagnie de notre Commandant ici présent, notre relation est purement professionnelle ! Et de plus, quelle façon ignoble de parler à votre supérieur ! Un peu de retenu et de politesse serait de mise ! Lui parler ainsi, quel cruel manque de respect, comment ne pas être émerveillé par un homme aussi talentueux que lui ?"

Je sens le regard furtif du commandant sur moi, il ne dure qu'une seconde. Un regard brûlant. Je lui ai envoyé une pique vernis enroulée dans de la soie. Pourtant, me faire des remontrances seraient bien compliqués, malgré ce léger coup dans le dos pour le brun, je n'ai qu'une envie. Qu'on arrête de penser que je me le fais. Un frisson de dégoût me traverse la colonne vertébrale. Bloquée dans cette pièce, je suis obligée d'être alliée avec lui, même si cela me donne plus envie de vomir qu'autre chose. Je pose mes coudes sur la table, posant ma tête sur mes poings, souriant de plus belle, faisant reculer le soldat. Je me mets à feuilleter son dossier devant lui.

"Mais si on parlait de vous plutôt ? J'ai bien envie de demander une enquête sur vos relations. Un soldat qui a un tel manque de respect et surtout, qui n'a pas peur d'insulter son supérieur. J'avoue que je surprise, je ne suis pas dans l'armée mais la sanction doit être à la hauteur du crime non ? Qui a pu vous mettre en tête que vous pourriez vous en sortir indemne ... ? J'ai la sensation étrange que vous vous sentez intouchable ... Vous ne semblez pas craindre l'armée. Cela vous rend suspicieux par les temps qui courent."


Il blêmit. Je ne dis rien, je me permets de croiser le regard d'Igneel pour la première fois depuis le début de cet interrogatoire. Je ne pourrais pas le pousser plus loin, nous le savons tous les deux, il faut qu'il brille. Le soldat a raison, je ne pourrais pas mener cette interrogatoire seule à mon grand dam. J'ai besoin d'Igneel, même si ça me fait du mal de l'admettre. De plus, il le soldat l'a insulté en couchant avec moi. Il a signé son arrêt de mort, s'il y a bien une chose qui doit bien dégoûter ce cher commandant, c'est le plaisir de la chair avec moi. Vu la colère qui brille dans ses yeux, le soldat vient de signer son arrêt de mort. Je me lève et quitte la pièce, Igneel finit par me rejoindre et avant qu'il puisse m'insulter de tous les noms lui aussi, je le coupe court.

"Pourquoi est-ce qu'il ne vous craint pas ? On dirait qu'il savait qu'on allait l'arrêter …"

Je regarde la porte de l'interrogatoire, je n'ose pas croire à quel point l'Alliance a pu gangréner l'armée. Non, l'armée est sûre ?

"L'Alliance ne peut pas avoir infiltré l'armée hein ? Sinon ça voudrait dire qu’on ne pourrait plus rien contre eux ... ?"


J'aimerais lancer une pique pour l'envoyer bouler, mais la peur me tord l'estomac, je ne veux plus jamais revoir la bataille de la Cité.  Je jette un coup d'œil à ce manteau sombre qui n'attend qu'un ordre pour me dévorer. Pourtant, si je dois mourir ici, dans ce couloir, je dois rétablir la dignité des miens, même si cela me condamne.

"Votre prédécesseur a échoué à nous protéger. J'ai perdu beaucoup d'amis ce jour-là. On a beau être que des mannequins comme dites, à sourire bêtement comme le dites. Mais on n’a pas hésité une seule seconde à venir prêter main forte, nous ne sommes pas soldat. Et pourtant, nous avons répondu présent pour que vous ne soyez pas seuls à affronter l'Alliance. C'est vrai, je ne sais pas me battre, et j'y suis quand même allée, je n'ai pas signé pour aller sur les champs de bataille, ce n'est pas mon boulot. Nous sommes peut-être que des simples pégases à vos yeux, mais on n'a pas bronché face à la menace. Nous n'avons pas fui une seule seconde, même quand la mort a sévi parmi nos rangs. Vous pouvez me rabaisser autant que vous voulez, je vous interdis de salir le nom de mes amis qui ont donné leur vie pour la Capitale, ils l'ont donné pour que d'autres vivent."


C'est un regard plein de tristesse que je lui lance, le premier en vérité, un deuil qui refuse de se faire. Igneel est pour moi l'incarnation du soldat qui n'a que faire de la douleur des gens, trop haut perché dans sa tour d'ivoire, il est déconnecté des malheurs de ce monde. J'ai envie de pleurer en entendant les râles de mes amis qui résonnent encore dans mes oreilles mais aucune larme ne vient. Je vais payer mon insolence, mais je le payerai seule, hors de question que Blue Pegasus en fasse les frais.

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Mer 11 Mar - 22:10
Séléna1516 mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque
Le brun écoutait les paroles de la blonde, ha ! parce qu’elle était la seule à avoir souffert alors ? Non pardon, ils étaient les seuls à avoir soufferts. Cela lui crevait le cœur ! Elle n’était pas la seule lui avait perdu son mentor qui était partit à Lux et était devenu le mage noir le plus recherché de tout le pays. Il y avait perdu des collègues, des amis. Il n’était pas idiot. Il avait été très atteint mentalement par la destruction de Midgar et l’attaque de la Cité, il avait été si impuissant.

« Parce que tu crois que vous avez été les seuls à avoir perdu des amis, des collègues ? J’ai perdu mon mentor, j’ai perdu des amis, nous avons tous perdus quelqu’un pendant cette horrible bataille.  Comment ça plusieurs espions ? Nous faisons confiance en nos hommes, si certains peuvent nous trahir la plupart nous sont fidèles.

Notre branche de renseignement ne nous as pas encore fait remonter l’information, mais il est probable que nous l’aurions su dans les jours à venir. Un espion au gouvernement doit être rusé. Faire confiance à son soldat pour un commandant est quelque chose de primordiale pour le bon déroulé des opérations. Tout comme un maître de guilde doit pouvoir avoir confiance en ses mages ! C’est du pareil au même mais bien sûr dans vos guildes je suppose que vous êtes sur la méfiance et que vous repérés les espions plus facilement. Je suis sûre que vous choisissez très bien vos membres. »
fit Igneel en regardant froidement Séléna. Elle l’avait énervée tout bonnement avec sa prétention. Il ne mâchait pas ses mots. En passant les menottes au mage noire, il tourna le dos à Séléna sans lui adresser un seul regard. L’entrevue commençait à peine et il était déjà sur les nerfs.

Il n’aimait pas être mis à mort devant ses soldats et encore moins par une gamine. Igneel n’en revenait pas, il était sur le cul, il devait bien avouer que sa journée prenait une autre dimension que celle qui l’avait imaginé en se levant ce matin-là. Il n’en pouvait déjà plus ! Il détestait cette journée c’était officiel.  Si elle savait qui il était alors pourquoi ? Pourquoi chercher la merde ? Il ne faisait que reprendre ce qui était dit sur sa guilde en générale rien de plus, rien de moins et en soit il se fichait pas mal de Blue Pegasus.

Si elle croyait lui faire peur, elle se trompait. Il avait eu affaire à bien pire qu’elle dans sa vie. Bien pire oui… c’est pourquoi il avait déjà du sang sur les mains… Il fait un soupire. Pourquoi diable était-il tombée sur la plus chiante des Pegases. Sérieusement, il venait de se tirer une balle dans le pied. Si elle voulait jouer à ça, il allait jouer aussi, il ne la laisserait pas se prendre pour la reine dans son domaine. Pour qui elle se prenait celle-là ?

Lui parler comme ça sans prendre de mesure était dangereux pour elle. Il n’allait pas être sympa avec elle. Déjà qu’elle le gonflait. Entre la blonde qui l’énervait et lui ce mage noir qui le provoquait. Igneel cru tomber de sa chaise. Tant de provocations, même lui se sentait impuissant devant ce déferlement de violence verbale. Il roula les yeux, désespéré et fit un énième soupire. Sérieusement, il aurait presque envie de se tailler les veines. Il était habitué à ce genre de remarque quand les gens détestaient l’armée, mais là c’était le septième ciel du non-respect.

Il était achevé. Il avait presque envie de le cramer sur place. L’envoyer en enfer même. Froid et impassible, il tentait tant bien que mal de garder le contrôle de lui-même, mais sa langue elle était déjà entrain de partir et les pensées négatives fusaient de toutes part. Chaque parole du mage noir faisait échos dans la tête du brun. Il avait des envies de meurtre. La main d’Igneel se mise même à trembler de rage. Qu’il détestait cette journée de mort. L’expression était forte mais pourtant, elle était véritable, elle décrivait très bien les pensées du commandant à l’instant.

Il fit un regard noir aux deux avant de se lever de sa chaise, bondir d’un coup et de taper du poing sur la table un grand coup. Heureusement qu’il avait ses gants qui le protégeait un minima, sinon il aurait déjà sa main en sang s’il avait pu continuer à taper sur la table ; il l’aurait fait. Il se retint de faire toutes remarques pour aggraver la situation entre elle et lui-même si ce n’était pas l’envie qui le démangeait. Il avait besoin d’elle pour trouver les traîtres au gouvernement.

Les mains dans les poches Igneel se leva de son air nonchalant et de sa démarche tranquille. Il s’avançait jusqu’à la hauteur de l’homme rigolant dans cette pièce lugubre près du suspect numéro 1. Le commandant le dépassait de quelques centimètres, lui il ne baissait pas les yeux, au contraire il s’affirmait presque devant lui. De tout son être Igneel

« Un brave soldat qui se fou de ma gueule en plus et qui insulte un mage présente avec moi en mission. Je suis certain que la cour appréciera votre argumentaire. Vous savez il paraît que les conditions dans les prisons ne sont pas bonnes actuellement. Ou la police tient, je suis sûre que la police sera ravie de s’occuper de votre cas. Qu’en dîtes-vous ? Un séjour en taule, ça vous dirait ? je suis sûr que votre âme se ferait une joie d’y être. » Fit le commandant. Igneel avait assisté à quelques interrogatoires par le passé, mais il en avait surtout entendu parlé par ses collègues de la troisième division. La meilleure méthode pour faire parler un traître, c’était de le laisser se trahir lui-même en rentrant dans son jeu. La journée allait être longue.

« Alors dîtes moi mon cher soldat si brave et consciencieux, racontez-moi votre version des faits, si vous n’avez rien à vous reprocher vous ne devriez avoir aucun mal à nous en parler n’est-ce pas ? » Igneel faisait tout pour masquer qu’il se faisait l’hypothèse qu’il s’agissait d’un membre de guilde noire. Il collait un pied sur le dos de la chaise de son « soldat ». Igneel s’affirmait comme leader de l’interrogatoire. Une première flamme part à côté du suspect. Une fine petite flamme qui partait éclairer une bougie pour la pièce.

« Après tout, elle a raison, si vous n’avez rien fait, pourquoi vous me parler comme ça. Hm si je me souviens bien, insultes envers un supérieur est passible d’emprisonnement. Et les incivilités… aussi je crois. Surtout les incivilités. »fit le brun en lançant le regard sur Séléna. Les répliques fusent, s’enchaînaient même, le soldat se débattait dans son arguments avec toujours de la logique et de la cohérence. Ce n’était pas facile et Igneel enchaînait les dialogues avec son soldat qui finit par s’embrouiller en tentant de répondre aux accusations de Séléna qui quitta d'ailleurs la pièce. Ne comprenant pas son intention, il la suivit dans l'autre pièce à côté quelques minutes plus tard.

Il se mord la lèvre en écoutant sa question, il n'avait malheureusement pas de réponses satisfaisante à lui donner. Pas tout de suite en tout cas ! Le suspect était resté sur ses positions tout le long du début.

« Je ne peux pas répondre à cette question, mais ne t’inquiète nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour les arrêter, je vais mettre la police sur le coup. » répondit le soldat en fixant la blonde. Il enchaîne en réponse à sa provocation, en haussant le ton.

« Tu peux penser ce que tu veux de moi mais je ne suis pas comme lui. L'armée a changé, ce n'est plus la même qu'avant. Je suis une personne différente qui tient à la population d’Edoras, je la protégerais, je vous protégerais, j’ai fait le serment de faire régner la justice et la paix. Je mettrais les mages noirs derrière les barreaux en commençant par lui. Je te le garantis. La vie des gens est quelque chose de très précieuse, je ne dénigre pas le sacrifice de tes amis. Je trouve ça honnorable, vous veniez d'arriver et ont vous demandait déjà de l'aide. »

Le mage noir se mit à rire en voyant le visage de Séléna à la limite de pleuré, le mage noir finit par céder sous la pression trop intense et se défait de ses liens. Il envoya trois salves de matières noires sur Séléna qui commencèrent à former des lianes sur tout le corps de la blonde. Igneel n'eut pas le temps de réagir à son énième provocation, il reçut un fouet de matière noire qui l'envoya valser contre le mur. Le mage fit un coup dans le ventre de Séléna et l'emmena avec elle sur son dos. Igneel se releva avec tant bien que mal grâce à l'aide de plusieurs soldats arrivés en courant alertés par le bruit dans la cellule. Il partit à la poursuite du mage noir qui provoquait la panique dans le quartier général.
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Séléna Isayeva
Affiliation : Résistance - 2ème division de l'armée
Magie : les 7 péchés
Disponibilité : Daria & Ethan & Ultear (3/3)
Inventaire : - Kit de soin
- PHS
- Boisson de héros
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-Epée empruntée à Son Sergent-Chef
Séléna Isayeva
Je reviens de l'enfer



Mar 31 Mar - 22:04


 
►  Tu n'es qu'un idiot
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que le respect trinque
Séléna & Igneel

« Tu peux penser ce que tu veux de moi mais je ne suis pas comme lui. L'armée a changé, ce n'est plus la même qu'avant. Je suis une personne différente qui tient à la population d’Edoras, je la protégerais, je vous protégerais, j’ai fait le serment de faire régner la justice et la paix. Je mettrais les mages noirs derrière les barreaux en commençant par lui. Je te le garantis. La vie des gens est quelque chose de très précieuse, je ne dénigre pas le sacrifice de tes amis. Je trouve ça honnorable, vous veniez d'arriver et ont vous demandait déjà de l'aide. » 

Je souffle un peu, il me donne envie de le frapper. Il souffle le chaud et le froid cet idiot. Il y a quelques minutes encore, il se moquait des pégases. Nous sommes quoi déjà ? Des bimbos sans cervelle ? Et là, il chante nos louanges ? Décidément, il ne réfléchit pas avant de parler ce commandant. Mais je suppose que seuls les idiots ne changent pas d'avis. Il semble presque plus doux, presque accessible. A croire que se faire insulter de putain par un mage noir permet d'améliorer un début de relation catastrophique. Quand je le regarde, je ne vois qu'un brasier orgueilleux qui refuse de se remettre en question. Trop fier pour voir ses propres défauts. Lui jeter de la glace dessus comme je le fais ne réduit pas la flamme, au contraire, elle la ravive. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que ce crétin pourrait faire des merveilles s'il avait plus de plomb dans la cervelle. Utopiste qui n'a pas idée de la tâche ingrate qui l'attend. Il est comme un enfant à qui on balance un sceptre dans les mains et à qui on dit démerdez toi. La bataille de la Cité aura au moins montré quelque chose : si l'Alliance veut de nouveau nous attaquer, elle peut. Nous sommes faibles. Pas capable de nous défendre correctement. Edoras qui se rêvait à un nouveau départ pacifique et merveilleux se voit plongé dans un monde encore plus dur que sous Faust. Combien de temps le roi tiendra ?

Et devant cet idiot que j'ai envie d'engueuler, cet idiot qui a pris ma défense alors que je pensais qu'il allait m'enterrer sans le moindre remord. J'ai envie de croire que cet idiot peut me protéger un peu. Mais drapé sous une épaisse couche d'orgueil il refuse de l'aide en retour. Que les hommes sont fatiguants ! Dans ce couloir sombre, malgré les insultes et le manque total de respect que nous éprouvons l'un pour l'autre, j'ai envie de croire qu'on est sur la même longueur d'onde. Drôle de sensation. Je me rapproche de lui, de toute façon, nous ne sommes plus à ça près. Je plonge mon regard dans le sien, ne craignant pas le feu qui pourrait me brûler. J'ai envie de croire que ce feu peut me protéger. Pas très bien, je l'accorde mais j'ai envie de lui laisser le bénéfice du doute.

"Je jure de faire en sorte que vous teniez cette promesse. Je ne suis pas un dragon,ni même une mage à la puissance phénoménale, mais si vous faites une connerie, je serais là pour vous tirer les oreilles, et je m'en fous de finir en prison. Ça n'a pas de prix de vous foutre un peu de plomb dans le crâne !"

Je lui fais un sourire, j'ignore si ça signifie le début d'un pacte de non-agression entre nous ... ou si au contraire, nous allons nous tirer dessus à vue. Je parie fortement sur la deuxième option. J'ai obtenu un sursis. Court mais suffisamment pour éviter le billot ... Avec lui, je m'attends à mourir très vite. J'ai envie de rajouter une nouvelle pique, pour enfoncer le clou mais je n'ai pas le temps. J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il passe que la porte de la salle d'interrogatoire explose, me projetant contre le mur. Le choc est violent. Mon crâne fait un craquement pas humain, aussitôt, ma douleur me rend à moitié folle. Ma vue se brouille, un voile rouge recouvre ma vue. Je suis sonné, je ne comprends pas ce qu'il se passe. J'ai les oreilles qui bourdonnent sous le coup. Je suis aveugle et sourdre. Et je tombe au sol, avec les tympan touchés, impossible de me situer dans l'espace. Dans un moment de panique ou plutôt d'essayer de retrouver le contrôle des choses, je hurle (ou je crois).

"Igneel !"

Je tombe dans une semi inconscience, tout devient flou. J'ai l'impression d'avoir la tête sous l'eau. J'aimerais savoir où je me trouve mais ma tête me lance. J'ai envie de vomir. J'ai la tête en vrac,je ne sers plus à rien. Je sens que mon corps s'élève. Un poids se pose mon ventre, renforçant la sensation de malaise. Ma tête penche. Avec beaucoup de difficulté, j'arrive à comprendre que je suis porté en mode sac à patates. Mais impossible pour moi d'évaluer mon environnement. Dès l'instant où j'essaie, ma vue se trouble encore plus. Je ferme les yeux, je ne peux rien faire. Pas même calmer cette douleur infâme qui me vrille le cerveau. Les cahots de la route sont un supplice. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Je n'arrive pas à réfléchir. Ça fait mal d'utiliser mon tête. J'ai l'impression d'avoir tous les voyants dans le rouge. Je suis agacée. Je n'ai pas peur, j'en ai juste marre. Je me sens prisonnière de mon propre corps. Mon esprit se bat contre ma propre chair, c'est une angoisse sans nom. J'ai envie de pleurer, non pas de pleurer. J'ai envie de lâcher une flopée de jurons, toujours plus calomnieux que le précédent. J'ai envie que cette sensation s'arrête. Je veux pouvoir réfléchir et ne plus avoir la sensation d'être un cadavre qu'on va enterrer dans le cimetière du coin. J'ai beau lutter, je n'arrive plus à garder les yeux ouverts, je sombre dans l'inconscience.

J'ignore combien de temps je mets avant de me réveiller. J'ouvre un œil hagard, essayant de comprendre ce merdier. Je grimace, j'ai mal partout et j'ai l'impression qu'on s'est servi de ma tête comme d'une piñata. Un bâtiment sombre, cliché d'un repère de méchants. Comment j'ai pu atteindre le QG des méchants sans qu'aucun garde ne les arrête ?  Sérieux, elle est pas à chier la première division ? J'ai envie de taper Igneel, de l'insulter de tous les noms mais j'ai trop mal pour tenter quoi que ce soit. Je suis ligotée et je suis trop dans le mal pour tenter un sort. On me regarde, on me parle mais impossible de me concentrer pour les écouter, ils m'ont trop amochée les cons ! Avant que je puisse tenter la moindre réponse, un bruit sourd se fait entendre. Une odeur de brûler se fait sentir. Je souris de toutes mes dents.

"Si c'est pas mon petit commandant, je sais pas ce que c'est."

Je me mets â hurler comme une folle, avant qu'une main se bloque sur ma bouche, m'empêchant de continuer. Je mords les doigts sans aucun remords et je continue mon manège. L'adrénaline se met à couler à fond dans mes veines, me donnant un coup de fouet, je lance un immense sort de paresse, je tape tout, je veux sortir de guêpier. Je jure sans retenu, je veux qu'il me retrouve, je n'ai aucun doute, il est là. Je sens son aura de suffisance d'ici. Je peux presque voir sa tête de mec qui a passé une sale journée. Je reçois un coup de pied dans le ventre, me provoquant une nouvelle douleur. Je continue quand même, je fais fi de mon corps qui demande grâce. J'ai pas envie de mourir ici et même si je me fais sauver par Igneel et que ne vais devoir lui faire des excuses, mettant à mal mon honneur, je suis contente qu'il soit là. J'entends des pas approcher. Calme, furieux, enflammé. Je souris, quelques heures avec lui et je peux le reconnaître de loin, comme un superhéros. Je ferme les yeux, j'ai trop mal pour les laisser ouverts.

"Ça faisait longtemps, Igneel."

Plus de commandant, juste son nom, ignorant le respect dû à son grade. Un peu comme une marque de fabrique.
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Lun 18 Mai - 9:52
Séléna418 mots
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que la dignité trinque

« Selena ! » Hurla le brun qui reprenait petit à petit ses émotions et secoua la tête plusieurs fois car il était encore sonné par le fouet reçu en plein corps. Certes, pour l’instant il n’était pas prêt mentalement à la revoir de sitôt, mais il ne pouvait pas laisser la blonde aux mains de ce mage noir alors qu’il avait promis de la protéger elle et les siens. Après qu’il ordonna à des troupes de la première division qui étaient entrain de surveiller la sécurité du bâtiment de le suivre sur la trace de ce mage noir ; le commandant partit furax dans une voiture magique à la poursuite des méchants qui s’en prirent à Selena. Il les suivit jusqu’au repère et une fois arriver là-bas, le fire boy ne fit pas dans la gentillesse.

Igneel fonçait dans le tas littéralement, il s’en foutait il voulait récupérer Sélena alors il ordonna la dispersion des troupes dans le bâtiment tout autour le bâtiment devenait cerné de plus en plus. Non, déjà que le petit merdeux l’avait bien énervé en le traitant de putain qu’il était hors de question qu’il lui fasse un cadeau ! Et puis quoi encore ! Sérieusement, il avait eu l’impression d’avoir un gamin de quatre ans en face de lui ! Il n’en revenait toujours pas de l’impolitesse du type, sans déconner la prochaine fois il le grillerait sur place -enfin ce n’était pas dit que y’est une prochaine fois-.

Igneel fouillait le batiment à la recherche de la blonde, il finit par trouver au bout d’un moment ou elle était planquée dans le repère des méchants. La douceur il ne connaissait clairement pas, il n’allait pas chercher midi à quatorze heures. Le commandant et ses troupes prenaient le contrôle petit à petit du bâtiment. Ils étaient désormais encerclés par les forces de police. Il fit exploser littéralement la porte qui vola en éclat dans un bruit assourdissent. Une explosion venait de retentir dans tout le bâtiment.

« Ha. Tu étais donc là.  Même si tu as aimé la petite balade chez les méchants, il est temps de rentrer chez toi maintenant. » fit le brun agacé plus ou moins par la situation. Il envoya une étincelle brûler les liens de la blonde qui se trouvait à présent libérée de l’emprise. Elle n’avait pas l’air d’être en forme et était probablement encore sonnée du au choc.

« Allez vient je te ramène chez toi, mes troupes prennent la relèves » fit le commandant en tendant sa main à la blonde un peu gênée
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Séléna Isayeva
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Lun 25 Mai - 18:51


►  Tu n'es qu'un idiot
Quand le respect se prend une cuite bien sévère et que le respect trinque
Séléna & Igneel


Ce qui est bien quand on est à moitié inconsciente, c'est qu'on pas conscience de la merde qui se passe autour. J'ai mal au crâne, j'ai l'impression d'avoir pris la plus grosse cuite de ma vie. Tout ce que je veux, c'est trouvé un cachet d'aspirine pour que je puisse réfléchir plus de quelques secondes. Déjà que de me lever un peu est un supplice, j'ai envie de vomir, mon corps n'est pas pour supporter autant de violence en lui. J'ai dû me faire maltraiter de fou. Je n'ai même pas la force de jurer quoi que ce soit. J'ai juste envie de foutre le camp et de garder le lit pendant une semaine complète. Ca m'apprendra à essayer de faire bonne figure, ça a été pire que d'habitude ! Plus jamais je fais une quête pour faire plaisir au Maître, je suis quasi sûre que je vais la louper et foutre la honte à la guilde. Cette histoire ne m'a valu que des emmerdes et maintenant j'ai un casier judiciaire pour injure à l'agent ... Bon, le point positif, c'est que grâce à cette injure, on a pu démonter une guilde noire. J'en conclus ça par rapport aux murs qui tremblent, à croire que la structure se trouve en haute mer. Cette image me donne encore plus envie de gerber ... Et j'ai tellement mal au crâne !

Qui aurait cru qu'une guilde noire mineure ait réussi à investir le gouvernement ? Ils foutent quoi aux renseignements ? Ils se font les ongles ? C'était pas déjà suffisamment la merde actuellement ? Je serre les dents en essayant de me mettre sur les genoux, ça tourne tellement ! Je suis incapable d'avancer, et encore moins de me mettre debout. Ca tangue tellement que je vois trouble et je perçois mal ce qui se passe autour de moi, j'ai l'impression de devenir sourde et aveugle pour de bon. Privée de ses sens, je reste bloquée là, pas foutue de me mettre à l'abri. Alors que je suis persuadée que ça pète de partout actuellement. Justement, la porte explose, me faisant faire un roulé-boulé, finissant une fois de plus dans le mur. J'ai envie de pleurer tellement j'ai mal, mais ça requiert trop de concentration. Je suis juste bonne à rester là, à moitié morte. Si ça ce n'est pas le karma qui me punit, je ne sais pas ce que c'est ! Je grimace quand je reconnais la voix.

« Ha. Tu étais donc là. Même si tu as aimé la petite balade chez les méchants, il est temps de rentrer chez toi maintenant. »

Pour seule réponse, je cligne des yeux, j'ai mal nom d'un balai ! Comment on peut avoir mal en clignant une simple paupière ?

« Allez vient je te ramène chez toi, mes troupes prennent la relèves »

Je le regarde, comme si j'avais une tête pour prendre sa main, je suis salement amochée et je suis tout sauf bonne à tendre ma main pour me faire secouer comme une prunier. Je crache du sang à la place, lui faisant comprendre que non, marcher n'était pas faisable. Au bout d'un ultime effort, je grimace.

"Au moins, on a arrêté plein de méchants !"

Et je m'effondre, je suis bonne pour les urgences, et une belle remontrance de la part du Maître, c'est décidé, je me tiens à carreau désormais. Je ne veux pas finir dans cet état, je ne veux pas avoir de casier judiciaire et je ne veux pas me faire maltraiter par des mages noirs, je ne suis pas capable de me défendre. Aujourd'hui m'aura servi de leçon.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


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Mer 27 Mai - 11:36
Fin du RP

Bravo pour avoir terminé ce RP !
Séléna a de sérieux problèmes de discipline face à un commandant d'armée, mais sans elle, la division compterait encore quelques traitres à l'heure actuelle !
Elle remporte donc 4 points d'influence malgré tout.
Igneel a bien fait d'écouter Séléna. Cependant, laisser ses hommes se débrouiller pour raccompagner une demoiselle, quand on est commandant, ce n'est pas forcément bien vu.
Il remporte tout de même 2 points d'influence pour la résolution de cette affaire.
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