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Quête : Monster Hunter - Wild Edition
Anonymous
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Ven 7 Fév - 10:12

Quête Noire

Monster Hunter – Wild Edition

Dans les montagnes Novaras se trouvent des plantes pouvant accroitre les forces magiques d’un mage. Les alchimistes de l’Alliance Baram travaillent sur un stimulant pour permettre aux membres de l’Alliance de toujours puiser plus loin dans leurs limites.

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Anonymous
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Ven 7 Fév - 11:00
T'as pas intérêt à pioncerCe bâtard, je suis certain qu’il pionce à chaque fois au lieu de venir donner des nouvelles… Non pire, il doit y penser mais trop paresseux il doit reporter tout ça au lendemain depuis des semaines. Bon c’est vrai que nous ne sommes plus vraiment du même coté, il a opté pour suivre ce cinglé qui massacre de masse comme si c’était rendre un service… Mais quand même, ça va pas lui casser un ongle de faire un signe de vie et me dire comment cela tourne pour lui. Je vais finir par m’inquiéter et croire que le maboule qu’il sert a fini par le transpercer de sa lame juste parce qu’il dormait au mauvais moment. J’ai vu de quoi étaient capables c’est Guildes Noires, j’ai pu les comparer à l’ancienne Alliance Baram en regardant cette bataille contre la Cité Royale, et franchement cela m’avait presque donné froid dans le dos. Avant nous avions certes un plaisir à jouer avec la terreur, à vouloir montrer la supériorité des Oracions Seis, mais nous avions un réel objectif, nous avions un voeu derrière. Là, qu’est ce que désire réellement Macbeth ? Juste être plus puissant encore ? Franchement, cela ne vaut pas la peine, j’ai presque envie de dire que ce sont des conneries à ce stade. Mais bon, c’est son choix, je pense qu’il sait malgré tout ce qu’il fait et j’ai confiance en ce qu’il adviendra plus tard. Je crois qu’il fera toujours en sorte que cela lui rapporte plus que cela lui coute, en tout cas je le souhaite. Je n’ai pas envie qu’il tombe sur un Brain 2. Bon si au lieu de râler comme un abruti je bougeais mon cul pour faire l’effort dont lui est incapable hein ? Me pointer pour le bouger un peu et m’assurer qu’il ne s’engraisse pas trop dans le confort d’une Guilde qui se permet d’avoir la force de s’opposer à une nation entière sans se sentir menacée.

Direction Louen, mais quelle idée géniale de s’installer du coté d’un désert… Franchement, le sable, la chaleur, ils pouvaient pas choisir un lieu plus agréable et surtout moins découvert ? Parce que je ne veux pas dire mais me balader proche d’une Guilde comme Lux Requiem en me trouvant ainsi comme une tâche au milieu d’un décor qui n’offre pas beaucoup de points où se planquer n’est pas trop mon kiff. Je suis sur que je fais tâche dans l’environnement et pire que je suis visible à des kilomètres. Enfin c’était peut-être justement pour cela que ce lieu a été choisi, avoir une vue sur l’horizon et sur ce qui pourrait approcher de chez eux. Heureusement que nous avions convenu avec Macbeth d’un lieu de rendez-vous pépère un peu à l’écart pour éviter que je me retrouve face à des adversaires imprévus qui pourraient vouloir se faire un mage ou tenter de m’embrigader. Je n’ai rien contre exploser quelques gueules, c’est pas ça, au contraire j’ai envie d’aller exploser de la fée, mais de là à jouer à nouveau dans la cour des psychopathes en série, très peu pour moi. Je plisse un peu l’oeil, posant un bras devant mon visage… Maudit sable, je crois que je déteste presque tout sur Edoras, cela me donne des envies de vulgarité gratuite. Faudrait que je pense à m’acheter une lacrima de communication, au moins ce serait plus simple pour le joindre… En espérant que ce dernier ne soit pas trop une feignasse et pense aussi à aller s’en acheter une où à décrocher. Il serait bien capable de dormir à coté de la lacrima sans faire attention. Un soupire, ce mont avec la caverne commence à apparaitre, parfait c’est le coin qu’il m’avait indiqué dans notre précédente rencontre, un lieu non loin de son repère mais assez à l’écart pour avoir la paix.

Arrivé à cette grotte, je commence à frapper mes vêtements pour en chasser ce sable, m’installant dans un recoin retirer mes bottes et les vider du sable qui s’y est immiscé en grande quantité. Mais quel bordel franchement, la prochaine fois qu’il se trouve une guilde dans une forêt, en bord de mer ou un truc du genre… En plus je suis persuadé qu’avec sa tignasse, ce maudit sable doit l’énerver aussi, un temps fou à devoir s’en débarrasser. J’espère maintenant qu’il aura eu mon message, qu’il aura su le déchiffré et qu’il va se pointer sans oublier à cause d’une petite sieste. Quoi que, je suppose que son nouveau patron ne doit pas lui donner beaucoup de temps de repos, avec un peu de chance ce point de rendez-vous est aussi une forme de chambre cachée pour avoir la paix… Non, pas assez confortable, il y aurait un lit accueillant si c’était le cas. Mon regard se pose un instant sur un serpent qui passe par là, éveillant certains souvenir et certains regrets avant que mon ouïe soit titillée par des bruits de pas, quelqu’un approche et je peux reconnaitre cette démarche entre mille. J’attends que les pas se rapprochent pour ouvrir ma grande gueule et l’accueillir avec une remarque directement. « Alors… Si je ne bouge pas mon cul je n’ai aucune chance d’avoir de tes nouvelles ? C’est ça ? » Oui un reproche comme salutations, c’est toujours une bonne façon de rappeler à mon ami qu’il me manque. Puis vous ne me verrez jamais dire ouvertement une telle chose, ce serait tellement pathétique. Mais au moins je ne suis pas venu les mains vides, je suppose que Monsieur doit se faire bien voir par sa guilde et j’ai un bout de papier en poche d’une forme de quête pour son Alliance Baram, de quoi montrer aux siens qu’il mérite bien sa réputation.

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Dim 9 Fév - 14:14
Serpentard
&
Ronflex
Everybody seems to think I'm lazy. I don't mind, I think they're crazy.
Pour lui, c’est une évidence. Le seul moyen d’un jour pouvoir dormir tranquillement, en paix avec lui-même, dans sa tête, c’est d’être dans le camp des vainqueurs, un camp qui exterminera ce pan de la population le considérant comme un monstre et le voulant derrière des barreaux. C’est aussi d’être le meilleur, dans l’alliance des meilleur. Or la Baram d’aujourd’hui détient une puissance inespérée. C’est quand même un tour de force exceptionnel, que les meilleurs mages d’ici soient ceux issuent d’un monde où la magie est censée être éphémère. Midnight a rejoint Weisslogia dans une forme de démarchage et le paresseux n’a pas cherché bien plus loin. Cependant d’après son analyse des différents arguments au sein des guildes noires, disons que les valeurs de Lux Requiem semblent compromettre la survie future de tout le monde, y compris de Weisslogia lui-même... peut-être ? Parce que techniquement, la purification de ce monde devrait passer par là aussi. Faudra sans doute chercher un autre camp à un moment donné. Ça le fatigue de devoir penser à cela tout de même. En plus, il a la vague impression que Weisslogia l’a regardé bizarrement (ou était-ce de la paranoia ?) quand ils se sont croisés la veille. Si le chef le soupçonnait d’avoir rien branlé de la journée, alors il ne se trompait pas… Le flemmard avait passé la nuit ainsi que la moitié de la journée à dormir dans son repère. C'est dans celui-ci que, quelques jours plus tôt, le Déflecteur a reçu un message de Cobra par pigeon voyageur, lui indiquant la date prochaine de leur rencontre ici-même. Midnight ne raterait ce rendez-vous pour rien au monde. On ne dirait pas comme ça, mais ce monstre bipède a un coeur dans lequel réside sa famille Oracion Seis.


Le jour J, il parcourt donc la distance de sa guilde jusqu'à son petit repère de flemmard, où il aime bien piquer ses siestes au calme, caché. Son champ de déflection repousse les jets de sables que le vent amène parfois, et trace un sillon qui s'efface derrière lui, soit quand il déplace son champ pour brouiller les pistes, soit quand le vent se lève. Le pantouflard ne tient pas à être suivi. Une fois arrivé, son ami l'accueille d'une réplique cinglante en guise de bonjour. Les deux ont ce truc de criminel de s'apprécier sans savoir le montrer comme il convient de le faire parmi les mortels. Cobra l'accuse de ne faire aucun effort pour rester en contact. Macbeth a pour ambition de faire le moins d'effort possible pour toute chose en effet, mais il faut reconnaître que revoir un frère aurait dû faire l'objet d'un peu plus de motivation de sa part, si bien qu'il formule un semblant de justification, chose qu'on ne voit certainement pas avec quelqu'un d'autre. « J'ai l'impression que notre dernière rencontre date d'hier. » Soit le même jour qu'il a soupçonné que son maître a soupçonné qu'il est en période de fainéantise. « Le temps passe si vite. » ajoute t-il de sa voix calme qui traînasse un peu et qui donne justement l'impression de l'inverse : le temps passe lentement avec lui. Le Chasseur de Dragon n'est pas venu les mains vides. Il tend un papier vers Midnight et ce dernier songe un instant que ce qui l'amène ne sont pas leur liens familiaux, mais plutôt, un certain problème qu'il a rencontré. Erreur ! Il s'agit d'une demande des alchimistes de l'alliance Baram, or Erik a pensé à lui ! Un petit éclat de convoitise traverse le regard flegmatique du pionceur. C'est exactement ce dont il avait besoin pour faire bonne figure !  « Quelle coïncidence. J'avais justement besoin de ça ». Cependant, une légère ombre de paresse traverse son visage quand il regarde un peu mieux la mission et notamment, le lieu de celle-ci, et qu'il se dit : c'est quand même loin, Solest... . Midnight se dirige vers le fond de la cavité et attrape sa cape de voyageur plié qu'il enfile. C'est l'Orland qui lui avait froidement recommandé d'en avoir une, vu qu'il attirait l'attention avec son... style ? Midnight peut aisément se faire disparaître par ses illusions, mais ce n'est pas quelque chose qu'il fait constamment alors, il vaut mieux porter des trucs qui n'attire pas l'oeil à des kilomètres, quand il veut marcher tranquillement. « Allons-y. »


En avançant à ses côtés, et étant donc dans son champ de déflection, Cobra est également protégé des éventuels bourrasques de sable. Grâce à la magie d’illusion de Midnight, capable de les faire disparaître aux yeux du monde quand il le faut, les deux n’ont pas besoin de faire des détours pour contourner les différents barrages. D'ailleurs, ce pauvre Cobra doit s'en taper, de sacrés détours, vu la sécurité qui a augmenté de manière exponentielle ces derniers temps. « Ta vie n'est-elle pas épuisante sans moi ? » s'amuse d'ailleurs innocemment l'ex-Oracion, avec un fond de malice dans son regard pourpre. En atteignant Lestallum, toujours à la fraude, ils en profitent pour s’insérer dans un bateau marchand dont la direction, qu’ils ont deviné par les bavardages forts des matelos, est Solest. Midnight va du côté des cargaisons, tout au fond, grimpe sur une caisse suffisamment isolé et croise les jambes en tailleur. « Ne t’éloigne pas, le champ d’illusion va se dissiper. Tu me réveilles si besoin ? » Autrement dit... "permission de pioncer un peu ?" sachant qu'il faut bien que quelqu'un fasse le guet.

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Dim 9 Fév - 15:49
T'as pas intérêt à pioncer Bien entendu, la dernière rencontre date d’hier… J’ai presque envie de le croire. Enfin d’une certaine façon c’est presque probable en tenant compte des heures où il dort. Un soupire s’échappe alors de mes lèvres, je ne peux pas réellement lui en vouloir, je sais bien que sa vie a un rythme particulier, très particulier, voir trop particulier et puis même si j’ai toujours la gueule du râleur de service, il sait aussi bien que moi que c’est en grande partie pour les apparences, une nature que j’expose toujours pour cacher ma personnalité. C’est d’ailleurs le seul qui ait osé me dire des choses sur ma personne que je n’aurais toléré dans aucune autre bouche. Non mais vous ne vous rendez pas compte, c’est ce mec qui m’a traité de timide. « Peut-être que si tu dormais moi, tu remarquerais un peu plus le temps qui s’écoule. » A se demander si il perçoit les levés et couchés de soleil, où si quand il ouvre les yeux il se croit toujours dans la même journée. Enfin, au moins en venant ici je comptais aussi me rendre utile… Je ne suis pas le genre de gars à discuter du bon vieux temps devant une bière ou un chocolat chaud, préférant de loin que ce soit avec un peu d’action. Après tout, je n’ai pas passé beaucoup de temps de ma vie à me tourner les pouces, à l’inverse de Monsieur, j’ai besoin que cela bouge aussi. Personnellement j’en ai rien à faire de cette Alliance Baram, mais faire quelque chose qui pourrait s’avérer utile à Macbeth est au moins faire deux pierres d’un coup. Puis je dois dire que je ne dis pas non à quelques Jewels, j’ai besoin d’une lacrymal de communication et d’autres petits objets pour tenir bon ces prochains mois. « Oui, je me doutais que tu n’aurais pas eu la motivation d’aller voir par toi même si tes services seraient utiles. » Non je ne mets pas en doute son efficacité dans sa nouvelle Guilde, je sais que malgré sa paresse il sait se montrer redoutable quand il se lance dans une mission. Mais c’est un peu aussi pour le taquiner, le suivant de mon oeil unique quand il s’enfonce dans cette grotte.

« Depuis quand tu portes ce genre de chose toi. » Arquant un sourcil en regardant cette tenue nouvelle qui le couvre et le dissimule un peu. C’est nouveau ça… Mais bon, ce n’est pas une critique, personnellement je me fous un peu de ce qu’il enfile, mais c’est assez différent de son style habituel. Est ce que Lux Requiem aurait une influence sur lui et le changerait ? Non… Il restera toujours l’Oracion Seis que j’ai connu, aucun doute la dessus et quelque soit le psychopathe qu’il sert. Au moins avec Midnight, plus de soucis de sable quand nous quittons cette grotte, et au moins je n’ai plus la sensation d’être un point noir sur une toile blanche qui pourrait se faire repérer par le moindre éclaireur. C’est quand même utile dans la vie de tous les jours d’avoir un Macbeth avec soit, il devrait penser à vendre des versions miniatures de lui, il ferait un réel bénéfice. Les pas dans ce maudit sable, je suis bon malgré tout à devoir vider une nouvelle fois mes bottes une fois le désert passé et je ris… jaune… à sa remarque. « Avec le bordel que vous avez foutu à la Cité Royale, c’est la merde partout. Tu deviendrais fou si tu étais dans ma peau à devoir sans cesse contourner les gardes. Tu t’imagines une vie où pour aller du point A au point B, tu devrais marcher quatre fois plus que nécessaire. » Au moins avec sa paresse, cette image doit lui être presque effrayante. Quoi que le connaissant, il trouverait surement une charrette ou un convoi pour se loger dedans et laisser les autres faire tout le boulot pour lui. C’est aussi là que je ressens le plus l’absence de Cubelios, avant je n’étais jamais seul, il était toujours là avec moi. Oui je ne parle pas de la facilité de pouvoir voler avec lui, mais juste de la solitude qui me marque bien plus qu’à la Tour du Paradis. Vous imaginez ? Se dire un instant que ce lieu pourrait presque me manquer.

Au moins pour une fois j’ai la paix, nous pouvons aller droit vers l’objectif sans que je doive m’arrêter tous les mille pas pour écouter ce qu’il se passe plus loin et identifier de possibles emmerdes. A peine à bord du navire, voila que je soupire en croisant les bras sur mon torse, m’adossant aux caisses. « Attention, je te préviens d’en profiter, pas question de pioncer une fois sur place. » Comme seule réponse, de toute façon je n’ai aucune chance de le tenir éveiller tout le long du trajet, ce serait presque même du miracle si il arrivait à rester concentrer que quelques minutes avant de sombrer. Au moins vu qu’il nous a permis de traverser depuis le désert sans problèmes, je peux bien faire le guet et écouter tout ce qu’il se passe dans les environs pour s’assurer que nous n’ayons pas d’emmerdes. « Je te préviens, si tu ronfles je te réveille. » C’est bien la seule chose que je ne supporte pas, les bruits parasites inutiles. Je le laisse en paix le temps du voyage, après tout je suis habitué et cela rappelle le bon vieux temps quand nous faisions tout avec les Oracion Seis et que lui glandait à faire sa sieste, jusqu’au moment où il devait réellement agir. Le moment qui nous rappelait à tous qu’il avait un poids important dans la Guilde. Puis dans une famille, nous avons tous nos défauts et nos qualités, nous acceptant les uns les autres. Et malgré son repos, c’est une présence familière plus agréable que la solitude ou le silence absolu. Je ferme mon oeil mais ne dors point, restant à surveiller par l’ouïe, entendre les voix, les pas et surtout les émotions de certains, mais je n’entends aucune méfiance ou crainte, un voyage sans accrocs jusqu’à notre arrivée. Je me redresse pépère avant de donner un petit coup de coude dans les cotes de ce bro qui est surement perdu dans un monde onirique. « Allez, fini la pause… Faut bouger ton cul maintenant. » J’insiste un peu car je sais qu’il est difficile de le sortir de sa sieste. Je crois que ce mec serait capable de s’endormir au milieu d’une pluie de météorites. J’attends qu’il se secoue pour sortir avec lui de ce navire, frôlant pour la première fois ce continent de mes pieds. « Bon va falloir se rendre dans les Montagnes, faudrait mieux se trouver un refuge pour la ou les nuits avant de commencer quoi que ce soit. »
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Lun 24 Fév - 21:31
Serpentard
&
Ronflex
Everybody seems to think I'm lazy. I don't mind, I think they're crazy.
« Avec le bordel que vous avez foutu à la Cité Royale, c’est la merde partout. Tu deviendrais fou si tu étais dans ma peau à devoir sans cesse contourner les gardes. Tu t’imagines une vie où pour aller du point A au point B, tu devrais marcher quatre fois plus que nécessaire. » « Ne parle pas de malheur. Cela m’épuise rien que d’y songer », commente le paresseux en se frottant justement les yeux d’une main. « Tu as quand même raté quelque chose. » il abaisse le bras, songeur. « Les flammes, la symphonie des explosions, la terreur peinte sur les visages... plus beau encore : l’étincelle de combativité qui s’éteint d'un regard et laisse place aux ténèbres de l’abandon » La face de Midnight semble parfaitement réveillée à l’évocation de ce souvenir, entre adoration et sadisme. Un petit sourire carnassier retrousse ses lèvres tandis qu’il songe à la beauté de Minerva Orland quand il l’avait moralement désintégrée, cet instant d’euphorie juste avant qu’il ne se voit en elle et qu’un léger doute s’empare de lui, gâchant le moment.

Sur le bateau, le ronflex a permission de dormir mais son camarade le prévient qu’il a intérêt de faire ça en silence. Qui sait, c’est peut-être juste pour le plaisir de râler ? Quand même. Le bon vieux temps lui manque. Avant, Cobra ne le réveillait pas quand il ronflait ! Remarque, ça n’arrivait pas souvent. Et c’est mignon quand Midnight ronfle. Ça ressemble à des ronronnements ! Non pas que c’est le genre de truc qui va attendrir Erik. Il n’en a strictement rien à carrer avec sa sensibilité sonore. Soit Midnight dort dans un silence parfait, soit son ami ne tient pas parole, mais en tout cas, il fait une bonne grosse sieste ininterrompue, bercé par la mer et le bateau qui tangue Sting serait mort dans le film lui. Le Deflecteur, poussé d’un coude, rouvre un œil fatigué quand ils sont arrivés.

Poings en l’air, Midnight s’étire comme un chat, puis, il se lève nonchalamment en étouffant un long bâillement dans sa paume. La magie d’illusion faisant effet, il quitte son spot avec Cobra, marchant en appuyant son épaule contre la sienne comme s’il avait un poteau mobile à disposition. Vous ne croiriez jamais que ce pantouflard a décimé une centaine de personnes lors de la Bataille de la cité, et qu’il s’y était bien marré.

Pour une fois, les deux garçons partagent la même vision de la suite. « Je n'aurais pas dit mieux. » Evidemment que c’était la priorité absolue de Midnight, que de trouver un coin où dormir avant de se lancer dans cette quête ! Il revérifie le papier de mission, analysant l’image de la plante et les indications à son sujet. C’était le croisement entre un minuscule sapin et de la mauvaise herbe, une plante alpine, assez petite. « Sans surprise, ce que nous cherchons est difficilement repérable et se trouve en haute altitude. » 2000 mètres minimum… comment vous dire que Macbeth est blasé de sa vie d’avance ? En tout cas, c'est pas pour tout de suite, le chalet. Va falloir attendre d'être proche des bons endroits.

Sa priorité en arrivant au pied des monts, c’est de regarder tous les itinéraires de feignasses possibles. Train, c’est foutu pour leur tronche de criminel. On ne sait jamais, avec les dispositifs mis en place pour contrer les magies et vérifier les identités au guichet – surtout que le déflecteur n’est vraiment pas calé avec le continent de Solest, contrairement à Mideel qu’il commence à très bien connaître. Par contre, y a moyen de gruger des mètres de tranquillité avec les téléphériques ! Midnight les repère du doigt sur la carte, et autant dire qu’il se souviendra de ces infos le moment venu.

Ils démarrent leur ascenssion avec des chemins prévus aux promeneurs. Ils n’y croiseront pas grand monde, les personnes les plus intelligentes préférant prendre un bus. Ce genre de transport serait aussi un pari risqué : même ce flemmard de Macbeth se doit de le reconnaître. Le premier téléphérique qu’ils croisent (avec grand soulagement pour la feignasse) est facile d’accès avec un petit tour de passe-passe de la part de l’illusionniste. Il s'endort à moitié sur Cobra une fois assis. Par contre, le suivant n’est même pas à tenter. Des soldats se tiennent devant. Et l’espèce de machine encadrant l’entrée de file d’attente chlingue le détecteur de magie à plein nez. Midnight retrousse le nez de dépit devant cette grosse ascension qui s’annonce pour eux. « Je suis fatigué. Tu veux bien me porter sur ton dos ? » Ça va sans doute lui valoir un regard scarface ça. Midnight hausse les épaules. « Qui ne tente rien n’a rien. » se justifie fatalement le flemmard d’un ton trainant de fatigue et de nonchalance.

Après quelques heures, la nuit tombe. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ont aisément trouvé un endroit pour la nuit. C’est un chalet de secours, réservé spécialement aux alpinistes coincés en montagne en cas de tempête de neige. L’endroit est donc évidemment ouvert, et surtout, vide.

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Mar 25 Fév - 13:26
T'as pas intérêt à pioncer « Je t’ai déjà dit, ce n’est plus pour moi ces conneries là. » Non, tout ce qui importe maintenant c’est de me venger, de devenir plus puissant et d’espérer un jour retrouver des traces de Cubellios même si je doute qu’il soit quelque part en ce monde. En tout cas mon ami et frère semble réellement s’être bien amusé lors de cette guerre… Cela avait dû lui rappeler certains souvenirs et je ne peux m’empêcher de lancer une petite pique totalement gratuite à ce dernier. Après tout, nous avons une cible en commun tous les deux. « Et tu as pu reprendre ta revanche avec Titania ? » Je me doute que la réponse est non, sinon il s’en serait déjà vanté juste pour annoncer qu’il est le plus puissant et a su se débarrasser de celle qui s’était imposée devant lui. Mais je l’aurai avant lui, j’ai quelque chose à finir avec elle et avec Natsu. Rancunier ? Un peu trop surement. Enfin juste un bref échange avant un long voyage dans le calme, venant simplement écouter les bruits du monde autour de nous, de cette vie sur ce navire sans déranger le dormeur, bien habitué à sa mélodie nocturne. Je me sens pas spécialement à l’aise sur le bateau, je dois l’avouer et cela m’a peut-être aussi poussé à ne pas réveiller Midnight, qu’il ne me voit pas avec une sensation de malaise. Même si il n’est pas aussi poussé que certains Dragon Slayer, je souffre malgré tout de ces maux comme tous. Ça me manque les voyages à dos de Cubellios, volant dans les cieux en attendant cet instant où nous plongions sur notre cible.

Bien entendu, c’est presque trop demandé à ce dernier de marcher normalement, c’est fou quand même, manquerait plus qu’il crée une sorte de sac à mettre sur le dos avec un harnais pour le transporter lors des voyages… Non je ne vais pas lui donner cette idée stupide car il serait réellement capable de le faire. Je me demande par contre si son Maitre de Guilde arrive à le comprendre et tolérer son coté si paresseux et somnolent ? Est-il réellement bien où il se trouve en ce moment ? Parce que Macbeth n’est pas juste un mage puissant, redoutable et cruel, c’est aussi ce jeune homme dont le voeu était de pouvoir dormir dans un réel confort, d’avoir sa tranquillité et quelque part il mérite d’avoir au moins ça. Je ne pose pas la question, à nouveau je pense que certaines choses ne doivent pas être énoncées et puis il s’en serait surement déjà plains si il n’avait pas sa tranquillité de repos. « Et oui, va y avoir de la marche avant d’arriver là bas. Tu espérais quoi ? Que le bateau nous conduise directement dans les hauteurs ? » Un petit rire amusé à cette image, me doutant que pour Midnight ce serait une très bonne idée. Mais il ne faut pas rêver puis personnellement je préfère marcher, ça fait toujours du bien de se dégourdir un peu. Je laisse ce dernier s’occuper de la carte et de l’itinéraire, les mains dans mes poches en regardant le mont à grimper. Je sens qu’il ne va pas faire chaud là haut et je comprends pourquoi cette quête trainait, surement pas la motivation de se taper de telles distances juste pour des maudites plantes.

Tout le long du trajet, je commence à penser à acheter une veste avec des coussins intégrer pour les missions en compagnie de mon ami, juste pour qu’il ressente autre chose que mes os. Il semble réellement ne pas pouvoir s’empêcher de sombrer à la moindre occasion. Heureusement pour lui que je suis un homme habitué au silence et au calme… Imaginez le pauvre si il était avec une pipelette qui l’empêcherait de dormir et de fermer les yeux en causant à chaque instant, le secouant dès qu’il commence à s’enfoncer vers une forme de sommeil. « N’abuse pas. » Dis je froidement quand il ose me demander de le porter, presque surpris intérieurement qu’il ait mis si longtemps pour venir ainsi tenter une telle chose. C’est presque un record pour lui. Mais j’y ai pensé un bref instant. Enfin pas le porter sur mon dos, malgré l’idée éphémère du sac, mais de choper une luge pour le coller dessus et le tirer. Ce ne serait pas la première fois qu’un Oracion Seis se doit de trainer Midnight endormi pour une mission.

Pas besoin de commencer à discutailler, une fois à ce chalet qui va nous servir de repos provisoire avec l’arrivé des ténèbres nocturnes, je laisse Midnight s’installer et je m’occupe du bois pour le rassembler dans la cheminé, quelques bûches, juste ce qu’il faut pour une nuitée avant d’installer de quoi démarrer le feu et l’allumer. Je me doute que je ne peux pas compter sur lui pour les corvées et je ne tente même pas de lui en coller. Ce flemmard risquerait presque de s’endormir sur les bûches de toute façon. « A ces hauteurs nous devrions pouvoir être assez tranquille pour la nuit. » Une simple constatation, ce genre de lieu doit avoir l’habitude de trouver des voyageurs ou des alpistes et ça n’a rien de bien extraordinaire que des personnes s’arrêtent à un chalet. Je ne vois pas pourquoi des soldats perdraient leur temps à venir jeter un oeil. Puis de nuit en montagne, il faudrait être vraiment méfiant ou totalement con pour venir surveiller un chalet. « Hey j’espère que tu y mettras plus d’énergie demain… Parce qu’à ce rythme nous allons prendre une année pour cette quête. » Bon j’exagère mais c’est ma façon de râler un peu pour lui dire qu’il faudra se bouger le cul. Je ne sais pas pourquoi mais je m’attends à devoir lui crier dessus ou le secouer pour aller chercher ces maudites plantes, comme si il allait rester au chaud dans un chalet le temps que je fasse tout le boulot. Pourquoi je m’attends toujours au pire au niveau de la paresse avec lui ? Parce que je le connais bien… que trop bien.

Tout en place, je prévois juste de mettre de la bouffe à cuir un peu, laisser le fumet se répandre sans faire quelque chose de bien impressionnant, juste le strict minimum pour ne pas avoir le ventre creux. De temps en temps je pointe juste un regard vers une des fenêtres, tendant aussi l’oreille pour m’assurer aucune mauvaise surprise avant de servir la bouffe, une gamelle pour Macbeth et une pour moi, venant le secouer un peu si il s’est endormi. « Avale ça tu pourras pioncer après. » Il aura tout le temps qu’il faut pour faire son chat, se faire un nid et dormir une fois qu’il aura mangé. Une mission avec Midnight c’est presque un entrainement pour devenir père…


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Sam 28 Mar - 13:58
Serpentard
&
Ronflex
Everybody seems to think I'm lazy. I don't mind, I think they're crazy.
« Et tu as pu reprendre ta revanche avec Titania ? » Midnight ferme nonchalamment les yeux tout en marchant. « Tu poses toujours les questions qui fâchent, Cobra » répond-il d’un ton monocorde. Il lui aurait dit, si c’était le cas. Quoique. Le flemmard était capable d’oublier en fait. Mais il se doute que son frère a fait exprès d’appuyer là où ça fait mal. Il se venge d’avoir été négligé. Il ne devrait pas, il lui a vraiment manqué. Jamais Midnight ne retrouvera des potes qui le laisseront dormir pendant qu’ils font le boulot, comme le faisait les Oracion Seis autrefois. Du moins le croit-il…

Pour ce coup, Erik est moins conciliant, car ils bossent pour un objectif qu’ils n’ont pas en commun. Plus intéressant encore, un objectif qui ne concerne que Midnight, preuve que Cobra s’intéresse à son bien-être malgré ses airs peu amène de "Si tu fais chier, j’te troue la cervelle". Enfin, sa tête habituelle, devrait-on dire. Malgré ses allures, Midnight tente de gratter un peu sur leur amitié, notamment en le réclamant comme transport. C’est très ambitieux de sa part, il le sait avant même sa réponse... qui ne tarde pas. « N’abuse pas. »  Le Déflecteur cligne lentement des yeux, seul signe de contrariété de sa part. Il a tenté. Midnight a le visage bas, il regarde ses pieds s’enfoncer dans la neige l’un après l’autre, comme s’il menace de piquer du nez à chaque instant. « Mon tapis me manque » dit-il de sa voix trainante de paresse. En détruisant un village, avant la bataille, il a déjà bien tenté de piller les artefacts magiques de leur boutique, mais il n’a pas trouvé son bonheur.

Un chalet de secours pointe enfin le bout de son nez à la tombée de la nuit. Les deux criminels entrent. Midnight, première chose qu’il repère, c’est les deux couchettes. Une par terre, l’autre est un lit. « A ces hauteurs nous devrions pouvoir être assez tranquille pour la nuit. » « J’espère pour toi » dit tranquillement le Déflecteur. Il se fout un peu de son ami, pince-sans-rire, parce qu'on ne peut pas l’égorger dans son sommeil, lui.  Il se dirige vers le matelas au sol, non forcément par égard pour son camarade mais… parce que c’est le plus proche.  Il s’y couche sur le côté, les jambes un peu repliées, presque en position fœtale.  « Hey j’espère que tu y mettras plus d’énergie demain… Parce qu’à ce rythme nous allons prendre une année pour cette quête. » « Ça nous rappellerait un peu le bon vieux temps » répond le mage noir avec un très discret sourire, un tantinet nostalgique, les yeux clos. On croirait difficilement que le monstre sadique en combat et ce pantouflard presque sentimental sont bel et bien la même personne. C’était une belle époque quand ils étaient tous réunis, peinards, à semer la terreur en quête du Nirvana. Ils se croyaient invincibles, tranquilles. Ils ne l’étaient pas mais disposaient du confort de l’ignorance. Midnight se dit que ça aurait été bien que les autres soient là aujourd’hui. Il aime bien écouter leur voix quand il dort. Quelques temps plus tard, une main sur l’épaule le fait ouvrir les yeux. Il se redresse en position assise. Son ventre grince tandis qu’il voit la nourriture. C’est vrai qu’il a très faim ! Il croise les jambes en tailleurs et mange tranquillement avec son camarade.

« Il t’est arrivé quelque chose en particulier depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » demande t-il innocemment. C’est une manière très détournée de prendre des nouvelles sur son avancée dans la recherche de Cubelios. C’est toujours étrange, même pour Midnight, de voir le chasseur de dragon sans ce camarade. Cubelios avait toujours été présent, comme un membre des Oracion Seis. Le sadique n’est pas du genre à s’inquiéter pour ses camardes (il se contente de leur faire confiance) mais il ne peut s’empêcher de songer que Cobra doit se sentir bien seul (depuis 5 ans, en plus, qui n’en représentent que 3 dans la tête de Midnight, vu qu’il en a pioncé une bonne partie).

Une fois terminé, le flemmard pose son assiette vide au sol – comme s’il allait se déplacer jusqu’au lavabo. De toute façon ils partent demain ! Puis, il se recouche sur le côté et ferme les yeux. Le bas de son pantalon est encore mouillé et il a toujours ses godasses, oui, et il s’en fiche. En plus, le mage sait que demain, il va devoir se bouger. Cobra le lui a bien dit. Heureusement, ils ont fait le plus dur, l’ascension est derrière eux. Il n’y a plus qu’à ! En tout cas, cela lui fait plaisir de partager la chambre de son ami, Midnight a le sommeil un peu plus paisible. Sa déflection à elle seule ne réussirait jamais à lui apporter la paix.

Réveillé par les bons soins de Cobra au matin, Midnight se décide (enfin !) à faire un semblant de toilette avant de partir avec lui. Ses fringues humidifiées par la neige ont un peu séché grâce à la chaleur ambiante de leur chalet (généré par le feu de ce brave Cobra qui pense à tout, lui). « On irait plus vite en se séparant » Midnight a une volonté sincère de bien faire quand il dit ça, mais…

CODAGE PAR AMIANTE
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Dim 31 Mai - 1:29
RP clôturé.
Midnight reçoit 3 points d'influence.
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