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Prison Break (Ninel)
Stanley Dassas
Affiliation : Royaume de la Lune
Magie : Télépathie
Disponibilité : Erza - Ninel - Ana - Ultear - Heiji
Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Ven 22 Mar - 16:33
Quête : Prison Break – Moon Edition:


Prison Break
Stan ft. Ninel

Stan, Il adorait les mômes. Un amour paradoxal, parce que, franchement, leur tête, c’était le chaos, un vrai dépotoir, le genre de truc à le rendre fou sans le vouloir. Mais, allez savoir pourquoi, ces gamins, avec leurs petits cerveaux bourrés de bêtises et de merveilles naïves, ils le touchaient. C'était comme observer la genèse des tares humaines, fascinant, répugnant, attendrissant. Sa petite préférée, Nel était perchée sur ses épaules en l'attente de son tour de manège. C'était une scène digne d'une carte postale pour une fête des pères post-apocalyptique. Ils venaient de se taper le trajet en aéronef, et maintenant, ils déambulaient comme deux évadés vers le nord du littoral de Galad. Ils devait prendre un bateau par la suite, un transport aux runes solidement établies pour garantir une invisibilité impec' durant tout le voyage. Stan resserra doucement sa prise sur les petites chevilles de Nel. « Prête ? » Il piqua un sprint, utilisant la vitesse surhumaine du sérum de magie pour offrir une accélération de grand huit à la gamine, qui se retrouva ballotée sur ses épaules. Elle avait le rire le plus adorable du monde. Stan reprit une marche normale. « Une dernière fois? » proposa-t-il, tout souriant, lorsque leur bateau fut en vue. Il annula la distance d'un dernier sprint, un dernier divertissement. On pouvait être sociopathe et avoir ses bons côtés.

Stan salua les comparses marins qui les attendaient sur ce rafiot qui avait vu des jours meilleurs, le genre qui craquait et gémissait à chaque vague, comme un vieux qui se levait d'une chaise trop basse. Le commandant avait l'air d'avoir autant de vie que son embarcation. Stan monta avec Nel et l'installa sur le pont comme un colis précieux, ou un paquet de dynamite, selon l'angle. Il s'accouda ensuite à la rambarde de sécurité et admira le large. « On en a encore pour un moment. Il vaut mieux que tu restes gamine le plus longtemps possible. Que je t'ai en forme si ça tourne au vinaigre. » Stan préférait se sous-estimer avec l'idée qu'il ne pouvait pas s'en sortir seul, plutôt que de se surestimer et avoir de mauvaises surprises. « Pourtant j'aimerais bien l'avis de la grande Nin'. Pourquoi réaliser cette mission discrètement, au lieu de s'allier avec Reaper ? Ils ne prendraient pas le risque d’abîmer nos prisonniers, ce serait comme une déclaration de guerre. » Stanley médita quelques instants. Avec le cerveau très pipelette de la petite verte, réfléchir convenablement relevait d'un exploit qu'il s'efforça de réaliser. Il se questionnait sur le pourquoi du comment, sur les ordres du grand manitou, sur les raisons obscures qui les poussaient à jouer les ninjas au lieu de s'allier à la Nuit. Stanley, il divaguait, mais avec cette logique froide et décalée qui caractérisait les âmes perdues comme la sienne. Un léger sourire malsain s'installa sur ses lèvres, comme s’il venait de percer un secret universel en observant une mouche crever. « Je crois que j'vois...Agir main dans la main avec la Nuit renforcerait nos liens, et ce n'est pas ce que notre roi souhaite. La résistance a forcément réuni des informations les concernant. Récupérer nos alliés n'est donc pas la seule chose attendue de nous. Faudra être malin, Nel. »

Le temps s'éternisa tandis qu'ils parcouraient cette vaste étendue d'encre sous un ciel criblé d'étoiles. Il fallait jouer avec la petite pour la faire patienter, et ça ne le dérangeait pas. Les côtes glacées de Norest se découvrirent. Les sentinelles ne détectèrent pas l'approche du transport caché sous un épais sortilège de dissimulation. La première mission de Stan, c'était de créer le même champ d'invisibilité sur le continent pour entamer un repérage en toute discrétion, aidé par son acolyte. Une fois débarqués, les deux bravèrent le froid et s'enterrèrent entre deux blocs de glaces perdus et gelés, à environ un kilomètre du camp que leurs alliés espions avaient repéré sur une carte pour eux. Stan vérifia que le manteau de la petite Nel était bien fermé. Il ferait un excellent daron, si massacrer les réfractaires ne faisait pas partie de ses passe-temps favoris. « Tu fais une petite balade de reconnaissance? » De son côté, une tâche toute aussi délicate l'attendait. Faire l'usage de son pouvoir, se projeter derrière les lignes ennemies, dans la tête de ceux qui parcouraient les couloirs blindés du bastion.  
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Ninel Kizuara
Affiliation : Royaume de la Lune - Blood Moon
Magie : Double Fléau
Disponibilité : Dispo pour tous les coupains <3
Inventaire : - Sac sans fond
- PHS
Ninel Kizuara
Casse-bonbon des Razmoket



Ven 22 Mar - 23:24


Prison Break

Ninel sortais de la salle d’entrainement transpirante mais tout en affichant un petit sourire montrant qu’elle avait fait preuve d’un petit sadisme sans précédent avec les petits nouveaux, quelle activité grisante pour la jeune guerrière. Elle prit le bas de son t-shirt pour essuyer les gouttelettes d’eau de son cou laissant apparaitre son petit ventre svelte aux yeux de tous qui ne se gênait pas pour zieuter avec le peu de discrétion dont il savait faire preuve. Un soupire échappa à Ninel qui leur tourna le dos avant de se diriger vers ses quartiers avec une seule pensées : un jour je vous crèverais tous les yeux !

Une fois dans sa chambre direction la douche tout en laissant sa main parcourir la fourrure de son compagnon à quatre pattes endormies sur son lit. Propre et fraiche, un coup sec à la porte lui fait échapper un nouveau soupir mais d’ennui cette fois-ci, qu’est-ce qu’on lui voulait cette fois ? Elle ouvrit la porte à la volé surprenant le membre de la guilde qui perdit un peu de son self-contrôle devant Ninel ainsi que l’aura qu’elle émanait à ce moment-là !

- La maître vous appel, Ninel-sama !

- Bien !

A peine habillée de manière plus ou moins correcte, Ninel emboîte le pas au larbin de service tout en prenant une veste au passage, Kyu sur ses talons s’étant réveillé au premier coup sur la porte. Tout tremblant l’homme ayant ouvert le chemin de la jeune femme, s’inclina devant elle et parti presque en courant laissant Ninel devant la porte des quartiers de son maître. Elle souffle un coup avant d’entré sans douceur apercevant au passage qu’elle n’était pas la seule convoquée, Stanley était aussi la. Elle lui fit un bref salut avant de porter son attention a Sky et de mettre un genou a terre comme elle avait l’habitude de la faire en sa présence.

- Bon maintenant que vous avez enfin décidé d’honorer de votre présence...j’ai besoin que vous alliez à Norest ! Nous avons des alliés importants qui se sont retrouvé captif, pas besoin de dessin pour la suite ! Discrétion ou pas à vous de voir mais ramener-les vivants !

Ninel acquiesça et emboita le pas de Stanley silencieusement jusque-là sortie. Norest ce n’était pas la porte à côté loin de là et Ninel n’était pas très friand des voyages à rallonge trouvant cela d’un ennui mortel. Au moins l'avantage cette fois-ci c’est qu'elle n’était pas seule, Elle prit sa forme enfantine avant de sauter sur les épaules de Stanley. Une économie d'énergie à n’en point douter puisque son coéquipier faisait tout le travail, ce qui arrange bien Nini qui s’éclate en levant les bras en l’air comme dans un grand huit alors qu’ils parcourent la route à une vitesse surhumaine et cela a deux reprises : un plaisir !

Nini ne pipa mot alors qu’ils s’installaient sur le bateau attendant que celui-ci prenne la mer une fois l’inventaire terminé. Observer les membres d’équipage en action ou encore les autres voyageurs plus ou moins malade était distrayant un petit moment mais elle redirigea son regard vers l’étendue d’eau fixant un point invisible alors que Stan la dépose au sol. Nini écoutait les interrogations de son comparse sans pour autant le regarder.

- Tu as raison mais une alliance nécezite et implique un échange équivalent, donner l’opportunité à l’autre d’avoir un avantage est très rizqué ! Sky ne veut avoir de dette envers perzonnes surtout pas envers le clan de la Nuit !  

Être malin, c’est bien le mot et pourtant pour l’instant aucune idée de savoir ce qui les attends vraiment. Que vont-ils trouver sur place ? Y-a-t-il vraiment des otages ? Nini poussa un soupir avant de courir un peu partout pour avoir de l’attention et trouver quelques choses qui pourrait l’amuser puisque son animal de compagnie a dû rester au QG. Un petit moment de jeu de courte durée puisqu'il fallait se préparer bientôt pour la suite. Chaperonnée par Stan, non que cela lui déplaise, Nini se laisse guider et emmitoufler dans son manteau de fourrure guette les alentours plutôt calmes depuis le quai d’embarque du bateau.

Le froid piquait la peau du visage de Nini, rougissant ses petites joues alors que Stan les emmène plus loin à l’abri des regards. Stan proposa à Nini une mission de reconnaissance qu’elle ne refusa aucunement au contraire.  

- On se retrouve izi dans environs 30 minutes, za te va ?

Nini fit un bisou sur la joue de Stan avant de filez entre les ombres afin de se faufiler dans le camp de la résistance. Un endroit plutôt bien gardé pour de simple otage allié au royaume de la lune, cela cachait autre chose c’est certain mais quoi. L’enfant continua son chemin en faisant attention à ne pas attirer le regard.  Une forteresse blindé gardée par des molosses aussi hideux que trop grand pour la petite Nini qui se fraya un chemin avec un peu de difficulté, même si son aura était minime, elle remarqua que certains avait leur sens plus ou moins aiguisé avec sa proximité.

Elle évita l’entrée principal pour faire le tour et repérer les entrées possibles autour du bastion, une entrée visible trop bien gardée montrait clairement qu’une petite porte secrète n’était pas loin. La main contre le mur Nini longea celui-ci en appuyant ici et là et restant à l’écoute du moindre bruit d’air pouvant laisser entendre la présence d’une porte ou d’une cavité bien dissimulée.  

Bingo ! Après plusieurs minutes, Nini trouva un possible entrée mais n’en fit rien. Ne voyant personne à l’horizon, on se doute bien que celle-ci doit avoir un piège magique quelques parts et ça, ce n’est pas le point fort de la petite demoiselle qui marque l’endroit en laissant derrière une trainée de bave comme elle en a le secret sur le mur. Répugnant mais discret…elle retourna auprès de son coéquipier et lui sauta dans les bras à peine arriver pour se mettre au chaud et de lui raconter ce qu'elle avait trouvé. Nini déteste avoir froid...

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Stanley Dassas
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Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Jeu 28 Mar - 20:52
Prison Break
Stan ft. Ninel

« Tu as raison mais une alliance nécezite et implique un échange équivalent, donner l’opportunité à l’autre d’avoir un avantage est très rizqué ! Sky ne veut avoir de dette envers perzonnes surtout pas envers le clan de la Nuit. » Stan lui sourit. « Qui sait... » Il savait qu'il n'entrevoyait même pas le sommet de l'iceberg avec le maître. Jamais capté le moindre murmure de ses pensées. Mais à le côtoyer de près, il se demandait si cet homme connaissait le poids d'une dette. Stan parierait son dernier souffle que non. Il l'imaginait comme quelqu'un capable d'exploiter sans vergogne les faiblesses des autres, siphonner tout de leur personne sans en faire des insomnies. L'homme pompait l'énergie vitale des mages comme on buvait de l'eau, sans un regard en arrière. Les aethernanos, Buffet gratos à volonté, merci pour le service.

Le désert de glace autour d'eux était parsemé de cristaux dressés pouvant taper du vingt jusqu'au deux cent mètres, pour les plus hauts. Derrière une de ces montagnes se cachait  la prison qu'ils devaient infiltrer. Nel accepta de s'occuper de la reconnaissance physique des lieux. Trente minutes, c'était bien plus que nécessaire pour ce qu'il avait à faire. Stan acquiesça du menton. Il se pencha en tournant la tête, recueillant le baiser de la petite sur sa joue, et l'observa partir, songeur. De son côté, l'analyse serait tout autre. Dans un premier temps, il établit un champ de runes d'invisibilité, afin de créer un périmètre de sécurité où il pourrait tout planifier avec Nel. Il exécuta le sortilège bien plus rapidement que la première fois, sans avoir besoin de regarder un tuto vidéo ou d'appeler un allié à la rescousse. Il s'en éloigna ensuite, approchant assez de l'ennemi, de sorte à voir au moins un bout de mur bétonné de la prison, dont il resta à distance, les pieds plantés sur une plaque de verglas. Le bâtiment ne revêtait pas d'invisibilité, mais mieux que ça : les couleurs et les architectures empruntés directement au Royaume de la Nuit. Et c'était pas le déguisement d'un môme de cinq piges à un carnaval, loin de là, le job était convaincant, si bien qu'il eut un doute quant aux personnes peuplant l'édifice. Doute qui serait rapidement écarté.

Il se concentra, faisant appel, avec un fond de regret, à son pouvoir. À l'intérieur, chaos ordonné. Benjamin, le garde, tenaillé d'une envie pressante, maudissait son badge bleu égaré. Ce foutu bout de plastique était son sésame pour un peu de soulagement. Ras-des-pâquerette de la sécurité, le badge bleu permettait l'accès à la cafèt, aux chiottes et aux parkings. Il y avait le cliquetis des clés contre la cuisse de Lisa, la chef de cellule, qui détestait secrètement ce bruit métallique. Elle claudiquait pour le réduire, et elle tenait parfois le trousseau serré dans sa main pour complètement le taire. Et la pauvre Marjorie rêvait d'une vie au-delà de la patrouille des couloirs et de la conjuration du café. Stanley se trouvait là, naviguant sur les fils de leur esprit, recueillant les perles et les déchets, tissant une carte mentale aussi précise qu'un espion qualifié. Il cherchait les interstices entre les pensées, les cris silencieux des détails négligés, les bégaiements mentaux. À travers leurs yeux, il voyait les moments non gardés : le geste paresseux d'un badge rouge pour activer une porte de haute sécurité, la console laissée sans surveillance à intervalle régulier, qui contrôlait les sas. Stan n'était qu'un nœud dans un réseau, un observateur silencieux dans un monde qui dévoilait ses secrets. L'entendeur invisible d'une cacophonie de rituels. Et quand il se retira de leurs esprits, tous trop faibles pour lui opposer la moindre résistance, il ne laissa aucune trace, juste un écho lointain de quelque chose oublié.

Il revint à l'instant présent. Ses pas le ramenèrent au camp, lourdement. Le contrecoup fut brutal. Chaque intrusion lui coûtait une part de lui-même, ouvrant son esprit à un flot incessant de sensations d'étrangers. C'était l'univers qui détruisait la baraque de son crâne et s'y infiltrait, le faisant entendre le monde. La faim, le froid, la paresse, l'incompréhension, la douleur, quelle immense douleur. Un mec était en train de canner à quelques centaines de kilomètres. Il se faisait déchiqueter par une bête, et Stan ressentait chaque morsure comme si on lui arrachait sa propre peau.  Il était seul, seul comme les prisonniers de Norest, il lui criaient à l'oreille leur désespoir de sortir. Au campement invisible qu'il avait improvisé, il sortit une croix sombre de son sac à dos, évoquant un shuriken, et la posa au sol. Équipement dernier cri de la Lune, l'objet produisit un feu dépourvu de toute odeur, de tout son. Le feu ne le réchauffa pas. Il était encore gelé, traîné dans la neige par les tremblements des autres. Sa tête recevait les pensées, et il vivait chacune d'elle comme traversé par des âmes pourries et navrantes.

Stan se massa la tempe. Une joie innocente perça la noirceur de ses pensées. Il ouvrit les yeux. Nel courrait, ses petites jambes presque toutes recouvertes de neige. Elle avait les joues et le bout du nez écarlates. Il la cueillit dans ses bras et tapota son petit corps pour retirer la neige des plis de ses vêtement imperméables. « On peut se reposer un peu, Nel ? J'ai mal au crâne. Le froid m'a assommé, je n'étais pas préparé à ça. » mentit-il. Le froid n'était qu'une excuse pour masquer l'ouragan mental qui le déchirait de l'intérieur. Il protégeait son secret comme une mère protégeait son gosse bas âge, avec cette paranoïa qui rongeait jour après jour. Il se rapprocha un peu du feu avec la petite, qu'elle puisse bénéficier de cette chaleur que son cerveau l'empêchait de ressentir. Le regard vitreux, Stan la berçait doucement dans ses bras, un geste qui le réconfortait lui-même. Malgré son état à ramasser à la petite cuillère, il maintint le cap de la mission et révéla, la voix monocorde : « J'ai tout capté de leur petit cirque quotidien, leurs trajets prévisibles, leurs moyens d'accès... Ils se déplacent avec des badges. Bleu sécurité basse, vert moyenne, rouge haute sécurité. Un poste de contrôle au rez-de-chaussée permet de libérer plus facilement les accès au cas où un crétin oublierait son pass. Les prisonniers sont en sous-sol, probablement dans un sale état. » Il dit probablement comme s'il s'agissait d'une théorie entendue et réentendue sur la façon dont la Nuit traitait ses prisonniers. En réalité, il le savait car il avait perçu leurs pensées crevées, desespérées. « S'ils ne sont pas en état de se lever, toute la difficulté de la mission sera de les sortir. Je ne vois pas comment on pourrait y parvenir à deux, et sans se faire repérer. Tu as vu des gens qui patrouillent autour, ou ils se planquent tous à l'intérieur ? Tu parles d'une sécurité... il n'y a qu'une poignée de bras cassés, c'est à chialer. » Il posa son menton sur le crâne de la petite en fermant les yeux. Les cris et complaintes que le monde lui vomissait dans le cerveau ne lui laissaient aucun repos.
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Ninel Kizuara
Affiliation : Royaume de la Lune - Blood Moon
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Ninel Kizuara
Casse-bonbon des Razmoket



Dim 7 Avr - 10:24


Prison Break

Blottit dans les bras de son comparse Ninel ne se fait pas prier et en profite très largement fourrant son petit visage dans le torse de son homonyme et savourant la chaleur d’un corps chaud dans cette zone glacée. Le froid une chose que Nini abhorre au plus haut point mais malheureusement on n'a pas le luxe de choisir ses destinations en permanences et surtout quand on parle d’aller chercher des prisonniers alliés...quoiqu'imaginer libérer des prisonniers qui sirote des cocktails sur une plage doit être assez divertissant !  

Ninel relève le visage en entendant la demande de son partenaire le jaugeant de ses grands yeux enfantins, Stan lui annonça qu’il était mal et avait besoin d’une pause. Fait surprenant quand on entend en bruit de couloir au sein du QG qu’il ne cligne même pas des yeux habituellement lors de mission plus périlleuse...le doute est permis mais Ninel ne va pas creuser plus loin après tout chacun ses secrets. Mais Nini n’aimait pas vraiment qu’on la prenne pour une véritablement pour une enfant qui a le cerveau atrophié par le sucre...elle n’en a que l’apparence mais bon les commentaires pour plus tard !  

Elle écoute attentivement ensuite le compte rendu de l’escapade de Stan en hochant la tête, Nini voulait à ce stade tout bousiller et tuer tout le monde pour rentrer plus vite mais pas sûr que ce soit une bonne idée et surtout le maitre ne risque pas d’apprécier si on laisse trop de trace derrière nous. C’est avec un soupire qu’elle se mit à sourire et pose sa petite main sur le front de Stan.

- Shtan, calme-toi tu vas nous faire une syncope et j’ai compris les grandes lignes ! On va penser à tout ça au chaud !

Elle détourne la tête en montrant une direction avec son autre main sans lâcher Stan.

- Il y a une petite caverne par là-bas, une cavité très discrète qu’on peut dissimuler facilement ! Et pour ma part j’ai fait gelée une sortie secrète à l’arrière des remparts !  

Elle ne dira pas comment car la technique et peu ragoutante mais cela fit sourire Ninel de toute ses dents assez fières d’elle. S’ils en ont besoin par la suite ils pourront toujours la débloqué et passer par là pour cueillir ce dont ils ont besoin avant de partir. Mais Ninel rêve secrètement d’un peu d’exercice avec une odeur délectablement cuivre : du sang !  

En attendant notre petite Ninel se détache de Stan et ouvre doucement la voit s’amusant à sauter dans ses précédent pas et prenant un peu de bois sec au passage pour allumer un petit feu au sein même de la caverne pour installer Stan et elle au plus près de ce dernier pour se réchauffer. Ladite caverne était un peu humide mais laissait largement la possibilité de faire un petit feu sans se faire remarquer. Le packtage déposé, elle incita Stan à s’installer près des flammes alors qu’elle même était déjà installer le regard plonger dans les mouvements de cet élément rougeâtre et se demandant si un humain qui brule sent vraiment le cochon…hum...pensées très utiles en effet....

Son regard enfantin avec perdu cette notion quand elle fixait le feu mais repris bien vite son apparence enfantine alors qu’elle regarde son partenaire de mission.

- On avait dit discrétion mais honnêtement ze trou à rat m’agace, je veux prendre un bain chaud avec des bulles !!  

Elle fit la moue et une lueur dangereuse passa dans les yeux de Nini. Il venait d’arriver mais Nini avait un énorme défaut...la patience n’est pas son fort surtout si cela ne l’amuse pas.

- Après rien n’empêche d’être discret en tuant tout le monde, il existe énormément de façon de faire disparaitre des corps !! Pouf ni vu ni connu !!

Nini se mit à rire gaiement vraiment enthousiaste à cette idée, on ne l’appelait pas le chien enragé du royaume de la lune pour rien, la guerrière préférée du maitre en quelques mots !

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Stanley Dassas
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Stanley Dassas
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Sam 20 Avr - 1:27
Prison Break
Stan ft. Ninel

La vapeur d'un bain chaud envahissait ses pensées, émanant probablement de celles de la gamine. « Hm. Moi aussi... » Près des flammes dansantes, ils débattaient sur leur stratégie, à savoir que Nel se réveillait chaque matin en choisissant la violence « Après rien n’empêche d’être discret en tuant tout le monde, il existe énormément de façon de faire disparaître des corps !! Pouf ni vu ni connu !! » Avec les infos que Stan avait arrachées à la sueur de son front, tout devenait jouable. Il suffisait de recoller les morceaux dans sa tête et de guider Ninel. S'ils se faisaient griller, ils auraient assez de temps pour filer avant que la cavalerie de la Résistance ne déboule en grande pompe sur un territoire qui n'était pas le leur. Nuit et Lune avaient le mérite de ne pas être ennemis, eux, juste suffisamment crispés pour sentir la poudrière. Personne n'avait encore lancé le premier missile, mais Stan sentait que le point de non-retour était juste là, au tournant. Installé confortablement devant le feu, il croisait les bras sur ses genoux repliés, sa tête bourdonnante de pensées étrangères s'entrechoquant sans aucune harmonie. « C'est faisable. Il pèle tellement qu'ils ne font aucun mouvement extérieur autre que lors des rotations de gardes. Il suffira de jeter les corps dehors jusqu'à vider l'établissement. Si on se débrouille bien, ce sera plié dix minutes. » S'il était avec eux, Teru aurait fait de toute cette mission une affaire de trois secondes. Mais où serait le fun ? « Le hic, c'est l'alarme. Pas moyen de forcer les portes blindées sans la déclencher. » Il appuya son menton sur son avant-bras, pensif. « Il faut en attirer au moins un dehors, afin de récupérer son badge... en provoquant du grabuge, tiens. » Balayant le chaos dans sa tête, Stan se leva avec un sourire optimiste. « Ne perdons pas de temps, trouvons des monstres à la hauteur de nos ambitions. »

Ce fut le début du quête dans les plaines glacées de Norest. N'étant pas au mieux de sa forme, Stan espérait l'assistance de Ninel, grand format, pour écarter les menaces futiles et l'aider à trouver un groupe de monstres qui feraient l'effet d'une bombe. C'est ce qui prendrait le plus de temps et serait le plus laborieux. Sa lame élimina rapidement les candidats inadéquats : bandersnastchs,  bombos,  shleis... Il se déplaçait à grande vitesse afin d'en finir au plus vite, ayant déjà hâte d'être de retour au chaud. Un troupeau de mitlantecis sembla être l'appât idéal. Mais son attention fut attirée par des bruits de tonnerre. C'était ce genre de tapage, dont ils avaient besoin ! Après un regard envers Ninel, Stan s'élança et découvrit le jackpot au détour d'une falaise de glace. Deux Hobgobelins, des mastodontes de quatre mètres, se tapaient dessus devant quelques-uns de leur camarades, qui s'amusaient à leur balancer des blocs de glaces gros comme des bagnoles. Outre leur force de frappe, ce n'étaient pas des bêtes suffisamment dangereuses pour que la Résistance monte au créneau. La débilité des Hobgobelins empêchait qu'on les prenne trop au sérieux. Stan non plus ne se prenait pas au sérieux. Et l'occasion était trop belle pour se réchauffer !
« On s'éclate, Nin' ? » Il se lança dans la mêlée, envoyant ses propres projectiles, plus petits mais aussi plus précis, touchant les têtes encore et encore, jusqu'à piquer la colère de la moitié du groupe qui se mit à les courser. L'autre moitié suivit bêtement. Ils étaient si lourds que le sol tremblait sous leurs pieds. Impossible de ne pas attirer l'attention une fois qu'ils seraient à moins d'un kilomètre du camp résistant.

Ninel et Stan s'effaçèrent suffisamment tôt, en poussant l'accélérateur, laissant les bestiaux seuls entre eux à cinq cent mètres de leur cible. Ne sachant pas quoi taper, ces idiots avaient certainement oubliés pourquoi ils coursaient les deux polissons. Ils se mirent à nouveaux sur la gueule. Postés plus loin, le duo n'avait qu'à observer le travail. Une chute de troll provoqua un trou dans le sol, qui servirait d'excellent point d'attente discret, pourvu que la bande continue à se cogner et s'en éloigne. La légère inclinaison de terrain les faisait se décaler petit à petit vers le camp. Après deux minutes, la voie fut libérée. Ninel et Stan purent se poster dans le renfoncement, qui leur donnait une vue idéale sur une partie de l'établissement ennemi. Tous les deux planqués, ils poireautaient tandis que la mêlée de géants n'attirait aucun millitaire, malgré un boucan qui s'entendait dans toute la vallée et devait faire frémir leur mur. Stan capta une ou deux pensées de soldats agacés par le tumulte, rien de plus. Il refusait de chercher à en savoir davantage. Sa tête n'était toujours pas remise de son dernier périple psychique. Après de longues minutes, il se mordilla les lèvres. « Sur le papier, c'était une bonne idée, non ? »  
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Ninel Kizuara
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Ninel Kizuara
Casse-bonbon des Razmoket



Dim 21 Avr - 14:59


Prison Break

Toujours le regard plongé dans les couleurs vives et chatoyantes du feu qui les réchauffaient un peu, oui dire que cela réchauffer était un bien grand mot, cela évitait simplement de trop penser au froid glacial a quelques mètres. Elle sortit de ses pensées sanguinaires et écoutait Stan élucubrer des idées ici et là et de manière rapide devant réfléchir à plein régime. Avant qu’il puisse finir Nini se leva et posa son front contre le sien en souriant et captant son intention.

- Doucement tête de pioche !  Respire et focalise-toi sur le présent, on a le temps et tu me semble au ras des pâquerettes !  

Mais Stanley en décida autrement en se levant brusquement et initiant une chasse au monstre. Une chasse ? Chouette, Nini adore ça surtout si ce sont des hérétiques mais des monstres c’est pas mal non plus !  Le fun approche doucement de son apogée. Mais malgré le plan en action, NInel se fit un peu de mouron pour son coéquipier qui semblait ailleurs comme hanter par un ‘’je ne sais quoi’’ qu’elle ne saurait clairement définir et tout le monde savait qu’arracher les mots à Stan était une tache aussi difficile que d’avoir le pardon de Satan lui-même.

Dans un soupir et emmitoufler dans son manteau de fourrure, Nini suit son ami pour une chasse au monstre ou plutôt de ce qui devait l'être à la base. Alors qu’elle laisse Stan éradiquer quelques espèce Ninel, elle court à tout va en criant et en faisant semblant de pleurer de terreur en se faisant pourchasser par des monstres en tout genre. Stan met fin à son petit jeu alors qu’il tue ses nouveaux copains de jeu en lui demandant si elle s’amusait. Nini haussa les épaules mais sourie quand même avant de suivre Stan près d’une falaise ou des monstres plus gros étaient présent et se tapait dessus pour ce qui semblait de la nourriture alors que d’autre les regardait comme des spectateurs. Des Hobgobelins, des êtres hideux aussi moche que bête...en plus ils puent ! Nini fronça le nez à l’odeur qui malgré la neige et la météo ne couvrait pas assez cette dernière.

Elle laissa son coéquipier faire tout le boulot, ça avait du bon parfois de mesurer un mètre vingt. Les cibles attirer à l’endroit prévu les deux comparses se cache et attende...attende...attende puis finalement...non toujours rien ! Nini regarda Stan avec un air blasé s’attendant à ce qu’il y ai un petit d’action voire un humain ou deux se faisant dévorer la tête colorant la neige d’un beau rouge carmin mais la...rien, que dalle, NADA !! Déception alors que son coéquipier sourie avec un air contrit indiquant que sur le papier c’était plutôt une bonne idée.

Dans un nouveau soupir Nini repris forme original puis après une caresse sur le haut de la tête de Stan pars sans un mot faire sa part du job un sourire aux lèvres. Elle s’élança vers les bestiaux laissés là puis sauta sur une épaule de l’un deux sortant son katana et lui plantant dans la gorge pour sauter sur sa deuxième épaule et lui tranche cette dernière faisant giclée le sang. La gorge une zone qui saigne beaucoup surtout lorsque la carotide est bien sectionnée. Ninel rigole et sent ses sens s’affoler, l’adrénaline sans doute. Elle s’attaque au deuxième qui tente de s’enfuir devant l’aura menaçante de la jeune femme, un peu comme si la bête avait senti qu’il ne fait pas le poids contre ce monstre s’élevant sur le haut de l’échelle de la chaine alimentaire. Mais trop tard, Ninel profite de la chute du premier bestiau pour sauter sur le crâne du deuxième et y planter tout droit son katana.

Les bestiaux ont dû faire un boucan du tonnerre dans leur chute et les humains planquer dans leur base allait sans doute y pointer leur nez surtout si tout devient subitement silencieux.  Ninel repris sa forme enfant en se roulant un peu dans le sang des monstres et devenant larmoyante devant les humains qui en effet était sorti, jackpot !  

Deux humains sortirent intrigué par le bazar devenu trop calme par la suite puis aperçu une jeune enfant seule au milieu et pleurant à chaude larme presque la morve au nez. L’un des hommes resta en retrait alors que le deuxième s’approche en vérifiant que la zone était sans danger. Nini compta sur son comparse encore discret de s’occupe du sbire le plus loin. Elle porta alors son dévolue sur le pion qui arriva à sa hauteur avant de s’accroupir devant elle et essayant de sécher ses larmes.

- Ben alors petite, que fait tu ici dans ce froid ? Tu t’es perdue ?

Nini décida de rester muette et hocha la tête en reniflant bruyamment faisant rire l’humain en face d’elle, ce qui l’agaça car elle n’aimait pas qu’on se paye sa tête mais bon...pour le bien de la mission dira-t-on mademoiselle sera magnanime. L’homme prends Nini dans ses bras en étant accroupi puis ne bougea plus d’un pouce pendant quelques minutes avant de tomber face contre terre devant les yeux du deuxième humain qui commença à s’approcher avant de se stopper en comprenant ce qui venait de se passer surtout en voyant le sourire maléfique de la jeune verte.

Nini avait profité du soi-disant câlin pour enfoncer dans la gorge de l’humain une dague qu’elle avait dans son sac sans fond. Quoi ? On avait dit qu’elle était magnanime ? C’est le cas, Nini la tuer d’une mort rapide et sans douleur, elle sourit car elle savait qu’Archi serait fière d’elle ! Essayant de sa manche le sang sur son visage avec sa manche, qu’elle étale plus qu’elle ne l’efface, elle fixe le deuxième humain donnant l’alerte a son coéquipier de faire le reste.

- STANOU !

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L'étranger
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L'étranger
MJ sadique



Dim 21 Avr - 15:29
Prison break

Les deux comparses reçoivent 2 points de puissance pour leurs combats dans le grand froid.

Le MJ confirme qu'il s'agissait d'une bonne idée. Avec l'approche progressive des Hobgobelins, des soldats auraient bien fini par sortir. Stan gagne 1 point de célébrité. La relève de Ninel précipite les choses, mais l'objectif de discrétion se perd.

Bémol : les soldats sortis ne sont pas seuls. Un troisième observe la scène depuis la haute grille surmontée de barbelés qui entoure le camp. Entre le moment où il voit son camarade tomber et le moment où vous serez signalés, seules 3 secondes se tiennent.

Ce camp ne comporte pas les résistants les plus puissants, mais certains ont la rancune farouche et la vertu douteuse. Il serait dommage qu'ils découvrent votre objectif et tuent les prisonniers avant que vous ne les trouviez...

Plus de vigilance sur ce qui vous entoure est nécessaire.

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Stanley Dassas
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Stanley Dassas
Vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire



Sam 27 Avr - 12:33
Prison Break
Stan ft. Ninel


Nin n'avait aucune compassion, pas un iota. Elle resta en petit format tout du long et le laissa galérer seul pour en démêler avec les monstres, indifférente comme si c'était un autre dimanche pourri. Peut-être qu'elle flairait dès le départ que les plans du brun étaient aussi bancals qu'un château de cartes sous une tornade. Mais le bonhomme, éternel optimiste, les traîna quand même à deux pas du camp ennemi, espérant une apocalypse miniature pour débloquer la situation. Stan resta planté là, à attendre que les hobgobelins, ces têtes de mule ambulantes, se décident à tituber vers les grilles ennemies. Peut-être, juste peut-être, les soldats bougeraient leurs culs si un de ces monstres faisait un trou dans leur jolie clôture. Nel, elle, n'y croyait pas une seconde. La stratégie de Stan semblait peut-être solide sur le papier, mais elle déchira ce papier en perdant patience. Les épaules du brun se tendirent tandis qu'il l'observait attaquer. Se plaçait-elle bien dans les angles morts, de sorte à ce que d'éventuels soldats, observant peut-être depuis le camp, ne puissent la voir ? C'était difficile à évaluer depuis sa position, mais l'approche de la verte était tellement rapide que même les sentinelles auraient du mal à la repérer.

Un silence épais engloutit le terrain. Stan se faufila vers le hobgelin le plus proche du camp. À peine cinquante mètres l'en séparait désormais. La carcasse du monstre lui servait d'écran de fumée parfait contre les yeux indiscrets. Cette tranquillité étrange fut un signal pour deux soldats qui, sentant que quelque chose n'allait pas, commençaient à se rapprocher de Nel, repassée en gamine. Stan ajusta sa position pour rester hors de leur vue et jeta un œil à la grille. Elle était ouverte, oui, mais pas par négligence : un autre type, perché comme un oiseau de proie, les surveillait. Ninel, distraite, ne le remarqua pas. Avec une vitesse boostée par son sérum miracle, Stan chargea vers la grille. Sa lame trouva refuge dans l'estomac du malheureux. Le dernier tableau que l'homme vit fut le petit sourire de Stan, qui semblait dire "je t'ai eu". Le corps, plutôt que de tomber, resta suspendu par le brun, car si quelqu'un d'autre voyait la scène de loin, le jeu serait terminé pour eux.

Stan entraîna le corps avec lui, aussi vite que l'éclair, alors que Ninel criait son nom. Le cadavre fut jeté derrière une autre carcasse monstrueuse. Presque simultanément, un second homme, le dernier debout, se retrouva empalé face contre terre. Stan, une main sur le manche de son katana, leva l'autre triomphalement pour présenter le badge bleu sous le nez de Nel. « Tu ne me laisses aucun répit. » Il sourit avec bonne humeur. Le pauvre bougre migraineux avait désespérément besoin d'une sieste. Celle-ci ne tarderait pas à venir, puisqu'ils devaient plier cette mission en un temps record. « Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, je savais très bien que la discrétion n'était pas ton fort » charria-t-il. « Repasse en grand format, il nous reste deux minutes pour récupérer les nôtres. » Ils laissèrent derrière eux les corps soigneusement cachés. Stanley activa le gadget, installé dans sa poche, et fourni par leur camp. L'appareil était conçu pour brouiller les caméras de surveillance dans les zones qu'ils traversaient. Cela devait simuler une tranquillité trompeuse, leur permettant de passer inaperçu. Lors de son voyage mental, Stan avait remarqué que la salle de contrôle était déserte, mais avec le tumulte causé par les monstres, cela avait pu changer. Il y avait une bonne chance qu'un opérateur vigil avait pris le relais, alerté par le chaos. Il pourrait être dupé pendant un moment, mais les forces de la Résistance avaient sûrement appris à repérer ces anomalies. Stan savait que la clé de la réussite reposait sur le timing. Passer inaperçus serait presque impossible pour eux deux, mais le tout était de ne se faire remarquer que lorsqu'il serait trop tard.

Ils dévalèrent vers le camp. Stan avait un objectif chirurgical en tête : mettre la main sur le geôlier qui, tapi dans les entrailles du sous-sol, se reposait un peu trop sur la technologie pour garder un œil sur ses captifs lunaires. Une cible à abattre en moins de soixante secondes chrono. Le badge bleu leur donna un laissez-passer pour la grande porte, mais les prochaines victimes, faites une seconde après leur entrée dans le bâtiment, aux lacrimas désactivées, leur permit d'accéder à un niveau de sécurité supplémentaire. Les deux comparses ne leur avaient laissé aucune chance. Plus qu'une rapidité supérieure, ils bénéficiait de l'effet de surprise. Stan et Ninel était une paire plus fatale que le cyanure

Stan jeta les corps dehors, veillant à un hors champ de lacrima de surveillance. Il suivit un enchaînement macabre de portes sécurisées et de morts expéditives. Trente secondes plus tard, ils atteignaient un point de non-retour, où rebrousser chemin mettrait à mal le temps et la mission. Ils improvisèrent, transformant chaque recoin sombre en une tombe provisoire pour les malchanceux de passage. Qui les découvrirait, en une minute? Peu probable que quelqu'un trébuche sur ces "accidents" avant que Stan et Ninel ne disparaissent.  
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Ninel Kizuara
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Ninel Kizuara
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Sam 27 Avr - 21:01


Prison Break

Heureusement pour Ninel, Stan était beaucoup plus réfléchi qu’elle et géra la situation bien mieux qu’elle aurait espéré, elle se voyait déjà dire au Maitre qu’elle était la responsable du fiasco de la mission sauvetage. Une chance qu’elle soit avec son exacte opposé qui d’ailleurs en profite pour se plaindre en sachant pertinemment qu’il s’y attendait. Une réflexion qui fit lever les yeux au ciel de la jeune femme alors qu’elle reprend sa forme adulte sous la demande son coéquipier. Puis ne se laissant pas démonter elle se rapproche du jeune homme en poser son bras sur son épaule.

- Allons Stanou, ne m’en veux pas ! Tu tires une telle tronche que je voulais te divertir ! C’était marrant non ?

Hilare Ninel ignore le visage blasé de son homonyme et le laisse ouvrir la marche reprenant un semblant de sérieux. En y repensant, il était rare de voir Ninel sérieuse lors de mission ou combat en général préférant toujours y voir une source d’amusement. Mais le jour ou la jeune femme deviens sérieuse...fuyez pour votre vie car cela annoncera que le chien enragé des Lunes ne fera preuve d’aucune pitié que vous soyez dans son camp ou non ! Sauf pour son cercle proche bien entendu, mais son état de transe lors d’un combat acharné en laisse plus d’un quoi. C’est bien pour cela que Skyadrum en général la laisse bien faire ce qu’elle veut, quand elle veut et comment elle veut, mais y’a toujours des petits rabat-joie dira-t-on.

Ninel n’a vraiment pas l’habitude de faire les choses de manière réfléchis, en général on la met à un endroit et elle décide tout jusqu’au plus petit brin d’herbe…cette situation la met en contradiction avec ce qu’elle est et elle n’aime pas ça. Elle plus l’impression d’être un boulet et un fardeau pour son équipe bien qu’il soit un duo. Rien que cette pensée lui donne envie de pleurer et les larmes sont déjà au coin de ses yeux alors qu’elle affiche une mine boudeuse tel une enfant qui a fait une bêtise et qu’on gronde avant la punition.

Mais la verte se reprend alors que Stan ouvre la porte avec le badge fraichement récupérer pour ensuite brouiller les caméras. Décidant de se faire un peu plus discrète, elle jongle entre ses différentes formes pour arriver plus silencieusement derrière l’ennemi pour les tuer sans alerter le quartier.  Un plan simple et très facile, Stan et elle étant des agents d’élites parmi les lunes se retrouver face au menu fretin et tel un amuse-bouche avant le plat. Stan jette les corps à l’extérieur au fur et à mesure sous les yeux de Ninel qui se demande bien pourquoi il se fait autant chier.

- On vient de nettoyer l’étage ! Laisse ça la ! T’façon on va tout nettoyer pour être sûr que nos alliés sortent sans un bobo !

La bâtisse était tout de même assez impressionnante de l’intérieur comparer à l’extérieur, un vrai labyrinthe. Laissant Stan sur place sans rien dire, elle partit en direction l’un des bureaux qu’elle avait vidés un peu plus tôt. Il lui semblait avoir vu un plan accrocher au mur, ce serait un bon début au lieu de chercher à l’aveugle et de risquer la vie des prisonniers inutilement. Elle arrache le bout de papier et cours toute joyeuse vers Stan lui fourrant la carte dans les mains.

- Je crois que ce sera plus utile qui allait à l’aveuglette, même en étant discret on risque de se faire repérer !

Elle peut clairement sentir le regard dubitatif de Stan qui se demande si cet éclair de génie venait bien de la verte. Cette dernière fronce les sourcils n’aimant cette expression d’insinuation.

- Quoi ? Ce n’est pas parce que je suis H24 en forme enfant que je suis débile tu sais ! Bon tu là lis cette putain de carte ?

Ninel s’impatiente et veux en terminer au plus vite pour rentrer et s’isolé avec son renard, lui au moins n’était pas dans le jugement lorsqu’elle agissait comme elle voulait. Elle aimait beaucoup Stanou mais ce n’était pas son préféré...
 

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Stanley Dassas
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Sam 4 Mai - 16:47
Prison Break
Stan ft. Ninel


Elle le laissait cavaler et galérer dans les stratégies et les détours vers la discrétion, et pourtant, il était incapable de lui en tenir rigueur. « Pour sûr qu'on peut pas s'emmerder avec toi. » lâcha-t-il avec un sourire qui en disait long sur sa résignation amusée.

Elle hallucina de le voir trimballer les cadavres hors du complexe comme on sort les poubelles après une grosse fiesta. Chose à laquelle elle ne participa pas, car elle considérait peut-être qu'il avait besoin de sport. Planqué les corps à l'extérieur, où personne ne traînait à cause du froid, c’était plus sûr. À eux deux, ils ne pouvaient pas surveiller chaque entrée, chaque couloir. En laissant derrière eux des scènes de crime, c’était open bar pour que n'importe quel résistant déboule de n'importe quel étage, et qu'ils soient repérés. Le système des Lunes brouillait que dalle au-delà de quelques caméras à proximité. Se déplacer en semant des entrailles derrière eux se révélerait sur les images au bout d'un moment. Stan, parano, flairait déjà quelqu'un aux aguets dans la salle de surveillance.

« Si l'alarme se déclenche. Ils peuvent claquer les verrous, ou pire, tuer les prisonniers. » Ninel pouvait douter de cette brutalité; la Résistance n'était pas connue pour ses dérapages sanguinaires. Ils se drapaient d'une aura de noblesse, prétendant éviter les tueries gratuites – à l'opposé des Lunes, champions toutes catégories pour rationaliser un massacre. Pourtant, en scrutant les esprits, Stan avait repéré deux types à la mèche courte, prêts à craquer sous la pression. « Je sais que c'est dur, mais fais-moi confiance. » Plus ils s’enfonçaient dans le labyrinthe de béton, moins Stan s'embêtait à balancer les corps à l'extérieur. Il optait plutôt pour des cachettes improbables, s’assurant de laisser les lieux aussi propres que possible. Il reçut une carte des lieux dans les mains de la part de Nel. « Merci. »

Le fait d'avoir lu dans les esprits avait permis de forger sa propre carte. Une route toute tracée vers les prisonniers. Mais peut-être que le plan sur papier offrait des itinéraires plus directs. Avant tout, il fouilla les poches du gradé, un sourire serein aux lèvres, et dégota une carte d'accès rouge. Bingo, plus haut niveau de sécurité. Ninel tapa du pied, impatiente. Cette verte, impulsive, bornée, avait du mal avec les méthodes de Stan, qui semblait flotter dans sa bulle, absorbé dans une réalité parallèle. Ça ne l'empêchait pas de cramer les records de vitesse. Le chrono tournait dans sa tête. Une minute déjà écoulée. Malgré son irritation, elle faisait confiance en ses directives et pour les guider. Elle lui avait passé la carte pour qu'il vérifie, tandis qu'avec d'autres coéquipiers, pour la majorité, il aurait été plus avisé de la lire elle-même.

Pas le temps pour des palabres ou des joutes verbales, Stan se contenta d'obéir et de jeter un œil la carte. Il y avait bien un escalier d'accès inutilisé à côté de l'ascenseur. Un passage nettement moins risqué pour l'accès au sous-sol que celui prévu. Plus que vingt secondes. Il prit les devants, badgant rapidement la porte au panneau de sortie de secours. Ils plongèrent dans la cage d'escaliers en silence, leur souffle à peine plus haut que leurs pas feutrés. La carte rouge libéra l'entrée du sous-sol. Deux pensées fugitives le heurtèrent : « Qui vient ? », « Déjà ? ». Durant sa visite cérébrale, il était passé à côté du second gardien. Les deux hommes finissaient leur service dans quelques heures, normalement tranquilles dans cette aile déserte de la bâtisse.

Stan n'était pas homme à être pris au dépourvu. Avant même qu'ils ne puissent battre des cils, le carnage avait commencé. Un corps gisait, fendu en deux, tandis que l'autre, la gorge entaillée de manière non mortelle, était encore conscient. À terre, celui-ci tremblait d'agonie, les mains crispées sur son cou, les yeux grands ouverts par la terreur. Stan le saisit par le col, soulevant à peine son torse. Penché vers lui, il capta son attention en demandant avec une courtoisie ironique : « Bonsoir. Pouvez-vous m'indiquer comment on ouvre les cellules ? » L'homme, décidé à mourir en silence, ne répondit pas. Mais en posant la question, Stan l'avait incité à penser à la façon de faire. La réponse était dessinée dans l'esprit de l'autre. Le télépathe la lut sans difficulté dans ses yeux. Il relâcha le corps, acheva l'homme, et récupéra sa carte d'accès noire.

« J't'ai jamais considéré débile. Qu'est-ce qui t'a pris de penser ça ? » balança Stan à Nel alors qu'il fonçait vers la console au fond de la pièce. C'était le cœur de la geôle, là où chaque porte pouvait se transformer en piège ou en passage. Il déverouilla le système et distribua des pichenettes à chaque interrupteur de porte, les ouvrant toutes. Plus qu'à libérer les potes en leur retirant les liens qui les attachaient et les vidaient de toute magie. 
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Ninel Kizuara
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Mer 8 Mai - 11:40


Prison Break

Avoir confiance en lui ? S’il y avait bien une des rares personnes ou Ninel pouvait vraiment faire confiance quelqu’un sans espérer avoir sa tête à l’échafaud alors Stan en faisant partie sans aucun doute. Bien que son cercle intime soit très fermé, Ninel ne confie pas sa vie à n’importe qui et elle savait que Stan n’était pas la moitié d’un con bien au contraire, il était aussi ingénieux que flippant et c’est certainement pour cela qu’elle l’appréciait au fond.

La verte vaque a ses occupations ici et là en admirant par la même occasion les cachettes des corps les plus farfelues trouvant cela beaucoup plus amusant que les jeter dehors. Cela lui donnait même une idée pour le futur, pourquoi pas bétonner des gens vivant pour en faire des statues ?! Hum....elle se mut dans sa réflexion en se disant qu’elle demanderait la permission a Sky d’en faire une expérience voir si cela est probant ou pas ! Un art moderne en devenir elle n’en doute pas une seconde...

Elle porte attention à son binôme qui dégote une nouvelle carte d’accès rouge cette-ci et part faire mumuse avec l’ordinateur central débloquant une porte qui mène au sous-sol. Ninel décide de passer devant pour faire bouclier, pas que Stan était faible non mais elle préférait être en première ligne son katana a la main. A peine sortie du petit dédale qu’elle tranche en deux un home avant dégorger le deuxième, elle aurait voulu finir le boulot mais le brun la prend de court et interroge l’homme à moitié mort sous les yeux méduser de la verte.

- Tu penses vraiment qu’il va te répondre ? Il est pratiquement mort !  

Elle soupir en secouant la tête comme si Stan était encore plus tomber dans la folie et commence à s’inquiété de son cas. Mais son attention fut vite accaparée par une sucrerie encore dans son emballage qui trainait par la et qui n’attendait qu’à être manger. Sautillant comme une enfant Ninel la prends sans demander juste un ‘’Oh une sucette !’’ franchis ses lèvres avant de la mettre dans sa bouche avec une expression ravie. Elle remarque que Stan la regarde et mime un ‘’quoi ?’’ avant que celui-ci l’ignore et fouille les poches des morts pour trouver une carte d’accès noir....

- Décidément, on va finir par trouver toute la palette de couleur avec ses foutues cartes !

Heureusement, la chasse aux trésors arrivait à sa fin puisque les portes des geôles étaient enfin ouvertes, il ne restait plus qu’à tuer le geôlier si besoin et libérer les prisonniers de leurs chaines. Rangeant son arme, Ninel hausse les épaules à la question de Stan ne sachant pas vraiment comment répondre.

- Aucune idée, ton regard peut-être ! Je sais qu’au seins des Lunes je ne fais pas l’unanimité et que beaucoup pense que j’ai une case en moins...tu me diras c’est tout à mon avantage !

La verte pris un air détaché mais au fond...bon c’est une femme alors ça fait parfois un peu mal même si elle s’en fiche, ce qui l’importe vraiment c’est ce que pense le maître et les personnes dont elle est proche rien de plus. Si en général ça ne va pas dans son sens elle élimine l’élément perturbateur et on en parle plus mais la...

Poussant un nouveau soupir, elle repère un nouvel escalier qui mène certainement vers la prison...Elle ‘y dirige doucement humant l’air car une drôle d’odeur lui chatouille le nez et ça ne lui plait pas…Et puis ce n’était pas un peu trop calme ? Elle était sûr que personne ne les avait repérés mais quelque chose la chiffonne...

Ninel inspecte tout de même le sol pour éviter des pièges malencontreux et marque avec son katana les endroits à éviter pour le retour, autant éviter de ramener les prisonniers en mode puzzle. Arriver près des geôles Ninel reprend forme enfant pour éviter de faire peur aux prisonniers et s’approche doucement pour les libérer doucement de leurs chaines respectives...Les prisonniers étaient sauf et enfin entre leurs mains mais quelque chose la dérange sans pouvoir mettre le doigt dessus...
 

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Jeu 9 Mai - 19:45
Prison break

Agir vite et bien était la bonne méthode. Vous retrouvez les prisonniers. Ils sont vivants, mais plutôt en sale état. Certains peuvent marcher, mais d'autres sont trop affaiblis pour cela. Comment les faire suivre ? Ce n'est pas le seul problème qui se pose.

Vous vous y attendiez : l'alarme se déclenche.

Tous les accès sont bloqués, y compris celui qui vous permet d'accéder à la cage d'escalier, ainsi qu'à l'ascenseur. Des portes blindées que vous ne pouvez pas ouvrir.
Et pourtant, il faut bien partir...

Sortez avant que le bâtiment ne soit entièrement évacué, car vos ennemis pourrait avoir l'idée de faire tout péter. À noter que vous serez attendu dehors par un comité d'accueil à divers armes et magies. Attendez-vous à des boulets de canon de feu, à des explosions ciblées, et à des soldats dopé à grande force et endurance. Soyez prêts.


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Stanley Dassas
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Dim 12 Mai - 2:17
Prison Break
Stan ft. Ninel


À la mention des couleurs par Nel, Stan présenta l'ensemble des cartes avec un petit sourire fier, tel un prestidigitateur ayant réussi son tour. Mais un rappel mental rapide et brutal lui fit réaliser qu'il manquait une pièce à sa foutue collection de sécurité. Son sourire s'effaça aussitôt, et il balança la quasi-totalité des badges, n'en conservant qu'un, tel un sale gamin n'assumant pas une défaite au monopoly. Stan était mauvais perdant. Alors bien sûr, que Nel décide de choper un casse-dalle en cours de route, c'était le cadet de ses soucis.  « Mon regard », répéta-t-il pensivement. Ça, on le lui avait déjà sorti. Oui, il avait ce truc un peu hautain, ce regard qui disait "je t'ai cerné, t'es aussi intéressant qu'un dimanche soir". Il était dérangeant, Stan, mais il ne pensait pas que Ninel serait du genre à se laisser démonter par sa tronche. Parce que, même s'il l'avait cernée, il l'aimait bien, cette partenaire. Elle manquait peut-être de discrétion, mais pas d'intelligence. Le réceptacle se dirigea vers les cellules pour aider Nel à libérer les prisonniers. Il remarqua que son sérum n'avait pas perdu de sa puissance, toujours actif dans ses muscles. Ce qui signifiait que l'anti-magie devait être dans les chaînes qui entravaient les alliés. Stan trancha les liens sur son passage, et un sourire amusé lui revint quand les alarmes hurlèrent enfin. « Ils se sont presque faits attendre ». Les portes se verrouillèrent avec un bruit sourd, métallique.

Après avoir libéré tout le monde, ils prirent conscience de l'étendue du piège en revenant vers la sortie de secours. « Avec ta force, tu peux pas défoncer ce blindage ? » balança un des ex-prisonniers. « Pas ce type de blindage », répondit Stan, sans s'émouvoir. Les issues étaient barrées, indestructibles, prétendument, mais le plafond ? Les autres suivirent son regard. Un de leurs camarades, celui capable de produire des champs de force, lança une tentative désespérée pour libérer le passage. Le type était clairement à bout, parce que la fissure qu'il créa était ridiculement petite. Le réceptacle acquiesça, « Jouable. » Il plia les genoux et se propulsa en l'air avec force, percutant le plafond de l'épaule comme on enfonce une porte. Il traversa la surface, atterrit sur le palier du dessus, puis redescendit. Il fit des courtes échelles pour faciliter les sauts de ceux qui croûlaient de faiblesse. Pas pour tous, bien sûr. Il ignora ceux qui n'avaient ni la force de marcher ni celle de se traîner jusqu'à lui. Stan les avait bien scanné, aucun d'eux n'était une figure d'autorité ou de puissance parmi les lunes, juste des pions. Froidement, il fut le dernier valide à rejoindre le sommet. « Et les autres ? » quelqu'un osa demander. « S'ils ne peuvent pas marcher, alors ils peuvent mourir. On appelle ça la sélection naturelle », lâcha le réceptacle, un sourire serein aux lèvres. Indifférent en apparence, mais son esprit calculait déjà. Il savait que dehors, tous ceux du complexe qui avaient échappé à leur première vague les attendaient, prêts pour la bataille. Stan entendait le flot de leurs pensées hargneuses, haineuses, craintives. Et il avait fait les comptes : pour sortir le maximum de personnes vivantes, avant que le lieu ne saute, il ne pouvait se permettre de traîner des boulets. De toute manière, Skyadrum, cet homme sélectif, comprendrait. Dans cette échappée, seul le haut du panier avait sa place.

Après avoir échangé un regard entendu avec Nel « Prête ? », Stan se lança en tête, le cœur vibrant d'une joie perverse à l'idée du carnage imminent. Dans son enthousiasme, il rattrapa même un groupe de retardataires qui n'avait pas encore évacué les lieux, leur tranchant la gorge au passage. Parfait pour un appât. Le jeune homme grimpa au premier étage, traînant avec lui un des corps, et le balança près de la première fenêtre venue. Le cadavre attira les tirs, le feu, et toute l'attention, pendant que lui, rapide comme l'éclair, se jetait par une autre ouverture, plongeant directement dans la masse des ennemis regroupés en contrebas. Les deux premiers adversaires s'écroulèrent sous l'effet de surprise, mais la riposte ne tarda pas à se montrer plus coriace. Beaucoup ne flanchaient pas sous la première salve de coups. Stan esquiva au dernier instant un boulet de feu, laissant un résistant prendre le coup à sa place. Le fait d'être parmi eux les dissuada de recourir aux explosifs. Ce serait dommage de faire d'autres buts contre son camp. Un sourire cruel éclaira son visage alors qu'il calculait ce qu'il restait à éliminer avant de pouvoir rallier leur bateau avec les poteaux. Juste une petite poignée à nettoyer, et ils seraient libres. 
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